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Les trous à froid en France


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Par tes explications précises, on peut aisément suivre l'évolution des conditions météo dans ce très beau coin de l'Argoat. Mais j'ai une remarque: lorsque tu poses le thermomètre sur le bout des herbes hautes, ne penses-tu pas que ce thermomètre lui-même rayonne vers l'espace, et donc se refroidit plus que la mesure qu'il donnerait s'il était agité dans les airs comme tu l'avais fait quelques instants plus tôt? Maintenant, il est vrai, certes, que l'air était visiblement complètement saturé de vapeur d'eau. Donc le point de rosée était sans doute très proche des 3°C. Ainsi, même les plus fortes pertes par rayonnement ne devaient sans doute pas faire baisser la température mesurée bien en-deça de ce qu'elle aurait donné "plus conventionnellement"... mais je me dis que lorsque tu agis de même dans d'autres conditions (plus sèches notamment), la température indiquée par le thermo posé sur l'herbe est biaisée par son propre rayonnement IR.

Qu'en penses-tu ?

Tout d'abord merci à 'Emma', 'jojo' et 'dann17' d'avoir pris le temps de lire mes messages à propos de Yeun Elez.Bonjour Gaël.

Tout d'abord on voit bien sur les images que le thermomètre est posé sur les parties distales des feuilles qui le soutiennent. Les feuilles, verticales près du sol, se courbent dans leur partie supérieure pour former des arcs sur lesquels on peut poser l'appareil sans qu'il ait trop tendance à tomber, surtout lorsque la végétation mouillée renforce l'adhérence. C'est bien pratique.

On voit aussi que le thermomètre n'est pas dans un plan horizontal. En effet il est oblique, le bulbe étant plus bas que le reste. Si l'appareil était en position horizontale, il faudrait évidemment s'avancer dans l'herbe, pour lire verticalement et ne pas faire d'erreur de parallaxe. Cette obliquité évite donc de faire bouger les supports de l'appareil au cours d'une lecture et de risquer de le faire tomber.

Alors évidemment ce thermomètre est à l'air libre, hors abri météorologique. Il doit rayonner vers l'espace dans l'infrarouge, ce qui a évidemment tendance à le refroidir. Mais du haut il reçoit un contre-rayonnement infrarouge de la brume (effet de serre), dont j'estime l'épaisseur de la couche à quelques mètres seulement grosso modo (voir les images). Le thermomètre reçoit aussi le rayonnement infrarouge en provenance du matériel sous-jacent: sol, litière et végétaux.

Le thermomètre posé sur l'herbe voit sa température tirée vers le bas par le rayonnement infrarouge net. Comme il n'est pas agité, il est un peu plus froid que l'air en contact avec lui, en effet il a du mal à en tirer de la chaleur par transfert de chaleur sensible. Dans les conditions radiatives qui se présentent, cet air est, du simple fait qu'il est plus bas (un mètre seulement au-dessus du sol), nécessairement plus froid que l'air situé à 1m70 de hauteur (inversion du gradient vertical de température dans la couche superficielle de l'atmosphère).

Un thermomètre semblable, agité dans l'air à cette dernière hauteur et donc à la même température que l'air en contact avec lui (équilibration thermique), indiquerait donc une température supérieure à celle du thermomètre posé sur l'herbe. Mais supérieure de combien? Eh bien, je ne sais pas. Je pense cependant que ce serait peu, compte tenu de la concentration importante de l'air environnant en vapeur d'eau et de la présence de brume, qui diminuent le rayonnement infrarouge net des objets exposés à une telle situation en conditions radiatives. Je dirais de l'ordre de quelques dixièmes de degrés. Mais bien sûr je dis ça au pifomètre...

Evidemment, un peu plus tard, mais c'était trop tard, j'ai regretté de ne pas avoir fait une mesure de température dans l'air à 1m70 de hauteur, en agitant le thermomètre, au moment où j'étais arrivé à cet endroit de la prairie humide bordant le Vénec, comme je l'avais fait en premier à la plage et ensuite sur le chemin. Surtout que j'avais senti la différence par rapport au chemin.

Marc.

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Vous avez quand même une mentalité de m*** sur votre forum de TAFeurs, quand je lis ce genre de topic vous touchez vraiment les sommets du ridicule: http://www.localsat.net/forum/topic/4858-lnstallati

Hello,   j'ai fini de recenser les TAF à partir de ce topic.   J'ai créé une cartographie interactive simple sur Framacarte.org, voici le lien:   Cartographie des TAF de

Quelques photos des dolines sur le Méjean. (Désolé pour la qualité, les conditions étaient rudes hehe)    -Doline du Serre de Fourcat :    En haut (1180m) :   

Images postées

Bonjour.

Par un message sur ce topic (voir: #404: 12 mai 2010 - 19:43), j'ai dit ceci:

Enfin, ne pas perdre de vue que Brennilis, pas vraiment situé sur le fond de la cuvette de Saint-Michel, est sans doute nettement moins froid que le Yeun Elez, la nuit par temps radiatif.

Tout d'abord il faut savoir que le village de Brennilis est situé à une altitude d'environ 255 mètres (c'est l'altitude de la mairie), alors que le niveau du lac Saint-Michel n'est qu'à la cote 227. Le long de la D36, le village s'étire sur une avancée d'un plateau à peu près horizontalement. Cet éperon domine donc de près de trente mètres le fond de la dépression du Yeun Elez. Ce n'est pas peu. Une carte de Cassini (XVIIIe siècle) montre très bien cette saillie ainsi que la place que le village occupait déjà il y a très longtemps et occupe encore de nos jours, en retrait et en hauteur par rapport au fond de cette cuvette: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5d/Cassini_carte_Brennilis.jpg (auteur de l'image: Henri Moreau). Chercher sur la carte l'emplacement de l'église du bourg de Brennilis (en d'autres termes: "l'église sur la colline"), au nord de l'indication de la rivière Elez, non loin de l'ouverture de la cuvette. On sent certainement déjà à quoi je veux en venir avec cette histoire de topographie.Eh bien, cette position du village, en retrait et en hauteur par rapport au fond de la dépression, fait évidemment que les données relevées à la station météorologique de Brennilis (aussi station de surveillance de l'environnement) ( http://img46.imageshack.us/img46/9762/117ati.jpg, http://img836.imageshack.us/img836/2509/120ug.jpg, http://img819.imageshack.us/img819/7438/111mux.jpg ), située en plein bourg mais juste à sa sortie, là où, venu de la D36, on aborde une longue descente (dénivelé de 35 mètres) d'abord raide, finissant en pente douce au bord de l'Elez (moulin de Kerstrat) d'où on peut continuer vers Forc'han ou les hameaux de Nestavel et au-delà jusqu'au lac Saint-Michel, ne sont évidemment pas du tout représentatives des conditions météorologiques qu'il y a au fond de la cuvette du Yeun Elez. Sur une carte, que j'ai montrée récemment sur ce topic et dont je répète le lien ( http://www.youdig.fr/bretagne-auberge.com/images/circuitduyeun.gif ), est indiqué précisément où se trouve cette station météo.

Par un message antérieur sur ce topic (voir: #385: 13 novembre 2009 - 22:35), j'avais déjà dit ceci:

La dépression du Yeun Elez, d'ailleurs très vaste (il suffit de voir les images de mon message: 'taf95' 13 novembre 2009 - 00:49, pour s'en convaincre), si elle est bien connue sur le plan de la botanique, est malheureusement trop peu étudiée sur le plan de la météorologie et de la climatologie. Elle mériterait une attention particulière de la part du monde de ces matières scientifiques. Il n'y a pas assez de postes météorologiques et la station de Brennilis est sans doute trop excentrée pour en être vraiment représentative.

On en a donc ici une confirmation.Mes images: APN mju 1030 SW d'Olympus.

Marc.

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Bonjour.

L'alvéole granitique de Saugues (Haute-Loire), dans le massif de la Margeride, est un trou à froid réputé. Il faut dire que l'ouverture de la dépression est étroite, que le fond est très plat et que les sources d'air froid sont immenses.

Je suis passé par Saugues le 27 août 2010 vers midi, en route pour les Alpes où j'étais attendu. Sensations. Venu du sud par la route d'Esplantas, j'ai suivi une de ces multiples vallées qui conduisaient au fond de la dépression. La vallée s'est élargie en même temps que la pente de la route a diminué. Mais Saugues n'était toujours pas en vue. Cela m'a conduit jusqu'au fond d'un bassin. C'était plat comme une plaine et pas encaissé du tout. J'ai eu alors l'impression d'arriver au milieu du plat d'une assiette. En effet tout autour, mais au loin, les hauteurs qui limitaient la plaine. Quelque chose d'impressionnant cette plaine qui survint après que j'eus traversé un espace très accidenté, depuis Estaing en vallée du Lot, via l'Aubrac, puis le Gévaudan et la Margeride. A un grand carrefour j'ai enfin découvert, en regardant vers la droite, le bourg de Saugues.

Après avoir traversé le bourg, sur la route du Puy (D589) je me suis arrêté. C'était près de l'intersection avec la rue des Cimes. J'étais non loin du pourtour de la dépression, sur une pente, à environ 1000 mètres d'altitude et avais une vue étendue, de l'ouest jusqu'au nord-est. Trois images montrent ce panorama:

mini_1202240914351456869486339.jpg mini_1202240915211456869486343.jpg mini_1202240916051456869486351.jpg

En contrebas il y avait le village avec l'église, typique de la Margeride et entourée par des maisons anciennes. Saugues est un peu en hauteur par rapport au fond de la dépression, de plus un peu en pente. Aussi je voyais le fond s'étaler au loin derrière le bourg.

Une situation qui me fait penser à celle qu'occupe Saint-Alban-sur-Limagnole où je venais de passer sans m'arrêter (la nécessité d'avancer me fit négliger le panorama instructif qui un instant s'offrit à moi un peu après la sortie du village, sur la route de Saugues), de l'autre côté de la ligne des sommets de la Margeride. C'est dans un autre gros TAF. Mais là aussi pas au fond.

Tout cela montre combien les anciens savaient éviter les fonds, lorsqu'ils construisaient leurs maisons. Ils se mettaient bien à l'abri des plus grands froids.

Sur les images, on voit très bien au-delà du bourg de Saugues la couronne que forment les versants qui limitent l'alvéole granitique en question. Cette dépression est ouverte vers l'est. Une ouverture bien entendu étroite. Mais de là où j'étais je ne pouvais voir celle-ci, car elle était cachée par les pentes situées à droite.

C'est par cette ouverture que s'échappe de la dépression la rivière Seuge, avant de se jeter du haut d'une cascade (celle de Luchadoux, près de Cubizole) et de dévaler vers le confluent avec l'Allier. Ces traits me font penser à une autre alvéole granitique, celle de Gelles, un autre gros TAF d'Auvergne.

Pour rappel: à Saugues la température est descendue jusqu'à -29,5°C le premier mars 2005, premier jour du printemps météorologique. Pas mal pour un début de printemps! Voir à ce propos: http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2652463/Baisse-du-thermometre-23-C-hier-matin-a-Saugues.html . On se demande aussitôt ce que cela aurait donné si, en présence de conditions météorologiques semblables (même type de temps), la date avait été mi-janvier, soit au coeur de l'hiver...

Mais ne pas oublier que ce premier mars 2005, on a vu mieux ou pire, question de goût: la température est descendue jusqu'à -31,5°C au fond d'un autre gros TAF d'Auvergne, le TAF de Saint-Genest-Malifaux (Loire), village d'altitude similaire à celle de Saugues, mais situé près de Saint-Etienne.

Images ©Jean-Marc Chipoulet (APN: mju 1030 SW d'Olympus).

Marc.

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Neubois (Bas-Rhin)

Bonsoir à tous(tes), amoureux(ses) des froidures locales.

Si vous avez l'occasion de faire un tour sur ce site du massif du Schneeberg, signalé par neigement:

/index.php?/topic/59742-infos-sur-lancien-glacier-du-grafen-weiher/'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?/topic/59742-infos-sur-lancien-glacier-du-grafen-weiher/

Ça vaut certainement le coup de s'y promener avec un thermomètre.

Bonne balade.

Bonjour 'catlino'.Une balade dans le massif du Schneeberg, où je vais souvent, m'a conduit l'après-midi du 18/09/2010 dans le vallon des fermes du Schneeberg. Tu as parlé récemment (voir #21 au topic "Infos sur l'ancien glacier du Grafen Weiher?" au forum de climatologie) de ce vallon, situé à proximité du Graffenweiher:

Bonsoir à vous! Vous qui rêvez probablement (comme moi) du retour des glaciers dans les Vosges. J'ai retrouvé, enfoui dans mes archives un court article.

Bonne lecture.

Voici ce que dit le géologue François Ménillet (BRGM) dans un article intitulé « Glaciers quaternaires des Vosges Alsaciennes »:

"Le massif du Schneeberg et la haute vallée de la Mossig renferment les témoins glaciaires les plus septentrionaux du massif vosgien. Les têtes des vallons situés plus au nord et à l’est du sommet même du Schneeberg sont d'anciennes niches de nivation dont le fond est largement tapissé de moraines (voir carte géologique à 1/50.000 Saverne, 1979, lever de F. Ménillet. Le vallon des fermes du Schneeberg a été occupé par un petit glacier qui a déposé une moraine assez caractéristique, au pied de laquelle la Mossig prend sa source. Plus en aval, sur l’éperon nord-est du Wetzkopf, le versant gauche de la Mossig est entaillé par un kar typique. Le fond du cirque du Graffenweiher est occupé par une tourbière profonde de 5 mètres dans sa partie centrale. Il est séparé par un vallum morainique très net."

Voici quelques images du vallon des fermes du Schneeberg:056gi.th.jpg 054r.th.jpg 053rj.th.jpg 052qg.th.jpg 051k.th.jpg 050jf.th.jpg

Elles montrent bien comment c'est ce jour-là. En amont d'une moraine frontale, une jolie petite tourbière occupe le fond du vallon, tout plat. La surface de la tourbière est horizontale et présente de belles couleurs. Ce sont déjà des couleurs de l'automne. Mais quelques taches blanches signalent toujours la présence de linaigrettes, un souvenir de l'été qui s'est achevé. Le haut de la vallée de la Mossig, où se trouve cette tourbière, est étroit. Le fond est donc encaissé. En plus c'est orienté vers le nord. Dans ces conditions, il est évident que l'ensoleillement de la tourbière doit s'en ressentir et qu'il est particulièrement réduit en hiver. Il n'y a qu'à voir le fer à cheval que forment le Schneeberg (à l'est) et le Baerenberg (au sud).

Alors dans ce cas et comme les arbres en travers du vallon doivent retenir l'air froid, quitte à passer par-là avec un thermomètre, mieux vaut choisir une nuit d'hiver, et pas n'importe laquelle évidemment...

APN: mju 1030 SW d'Olympus.

Marc.

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Citation :

Tout cela montre combien les anciens savaient éviter les fonds, lorsqu'ils construisaient leurs maisons. Ils se mettaient bien à l'abri des plus grands froids.

Bonjour à tous. Je m'excuse de ce que mon commentaire ne va pas apporter grand chose à cette discussion tellement riche... juste pour réagir à ceci : je me demandais si la raison principale d'une urbanisation historique à flanc de côteau plutôt qu'en fond de combe était dû plutôt à une prévention contre les inondations plutôt que pour éviter quelques dégrés ou dixièmes de degré de moins en Tn. Qu'en pensez-vous ?

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Posté(e)
Ban de Laveline alt 420 m

Orage FM, c'est très judicieux comme question.

Je suis aussi convaincu que les "anciens" ont généralement choisi de construire leur habitation à l'écart des bas fonds (TAF comme on les désigne maintenant).

Il suffit de voir dans le Jura et le Haut Doubs, les fermes qui sont en adret, effectivement souvent sur une butte.

La recherche d'un point d'eau, en contrebas, n'était pas un impératif: sur relief calcaire, les sources sont rares.

En altitude on stockait l'eau de pluie qui tombe sur le toit dans des citernes enterrées à proximité du bâtiment.

J'ai constaté parfois des différences de températures considérables entre le fond des combes et les versants.

Les habitués du ski nordique qui fréquentent les secteurs de Chapelle des Bois, Combe des Cives ou plus au sud Bellecombe etc ont pu s'en rendre compte.

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Très interessant ce post. Je connais également un endroit qui corresponds à un trou froid. C'est au Béas. Un lieu dit situé une trentaine de kilomètre au sud ouest d'Agen et en lisière de la forêt des landes, dans les marécages et terres qui bordent un ruisseau nommé béas. Les gelées y sont précoces et le réveil de dormance des végétaux est tardif. Cette année, les 1ères gelées blanches ont déja eu lieu, le 20, 27 et 28 septembre 2010. Il y fait en moyenne 7 °C de moins qu'à Agen. En été c'est très agréable, mais en hiver, c'est un frai frigo. en plus, les brouillard se dissipent très difficilement. Une année, il ont perduré pendent 12 jour. Un noel tout givré. Très beau à voir. L'hiver 1985, alors qu'il faisait -17°C à agen on enregistrait -24°C au Béas. Un enfant de 13 ans y a réussit à survivre au -13°C de réveillon de noel. (vieux reste de journal retrouvé dans une vielle maison de Ste Bazeille à mi distance entre agen et bordeaux - juste à côté d'un article relatant les exploits du club de rugby de biarritz - ...). En Février 1956, on y enregistrait -27°C (-22 à Agen).

Une petite sibérie en gascogne...

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Citation :

Tout cela montre combien les anciens savaient éviter les fonds, lorsqu'ils construisaient leurs maisons. Ils se mettaient bien à l'abri des plus grands froids.

Bonjour à tous. Je m'excuse de ce que mon commentaire ne va pas apporter grand chose à cette discussion tellement riche... juste pour réagir à ceci : je me demandais si la raison principale d'une urbanisation historique à flanc de côteau plutôt qu'en fond de combe était dû plutôt à une prévention contre les inondations plutôt que pour éviter quelques dégrés ou dixièmes de degré de moins en Tn. Qu'en pensez-vous ?

Cela dépend des régions, mais l'implantation des villages et hameaux est rarement dictée par des contraintes "thermiques" en tout cas dans notre pays dont le climat garde un caractère modérée au regard de la rudesse de nombres régions du globe.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer la localisation des villages à flanc de coteaux ou sur des hauteurs:

préserver le potentiel agricole des terres les plus fertiles du fond de vallée

par le caractère viticole de l'activité agricole de la région,

rester à bonne distance d'un cours d'eau capricieux,

présence d'une source d'eau qui jaillit souvent sur les coteaux bordant des plateaux,

souhait de dominé une plaine pour des raisons défensive...

les facteurs déterminant l'implantation des habitats humains sont nombreux et complexes, la raison thermique est à mon avis marginale.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Citation :

Tout cela montre combien les anciens savaient éviter les fonds, lorsqu'ils construisaient leurs maisons. Ils se mettaient bien à l'abri des plus grands froids.

Bonjour à tous. Je m'excuse de ce que mon commentaire ne va pas apporter grand chose à cette discussion tellement riche... juste pour réagir à ceci : je me demandais si la raison principale d'une urbanisation historique à flanc de coteau plutôt qu'en fond de combe était plutôt une prévention contre les inondations qu'éviter quelques degrés ou dixièmes de degré de moins en Tn. Qu'en pensez-vous ?

Bonjour.Evidemment les causes sont multiples, mais s'y pencher plus longuement ferait trop sortir du sujet. En tout cas la prévention contre les inondations était certainement prise en compte. Et pas seulement le simple risque de se retrouver les pieds dans l'eau parce que simplement ça montait. En effet la furie des eaux qui se rassemblent est un risque majeur, parce que par sa force l'eau courante vous entraîne. Se rappeler par exemple les conséquences sur Vaison-la-Romaine du déluge qui s'abattit un jour sur le bassin versant de l'Ouvèze, en amont de la ville, traversée par la rivière; mais aussi ce qui se passa à Nîmes à cause d'un orage stationnaire sur les collines environnantes, le Costière, et dont les eaux se ruèrent vers la ville en contrebas. Tout ceci il y a déjà quelques années. Mieux vaut ne pas être trop bas, puisque c'est vers le bas que l'eau va. Et de cette conséquence de la gravité on ne tient plus assez compte aujourd'hui...

Mais les nappes d'air froid et dense qui se forment en conditions radiatives, la nuit ou même à l'ombre en plein jour, au contact des versants refroidis par le rayonnement infrarouge net, peuvent être à l'origine de l'existence de ces fameux lacs d'air froid, dont on a déjà longuement discuté sur ce topic. Dans certains cas, notamment celui des bassins fermés, spectaculaires à cet égard, il ne s'agit plus d'éviter quelques degrés ou dixièmes de degré de moins en Tn, mais carrément une calamité se mesurant à coup de dizaines de degrés (trente degrés par exemple), comme le montre la littérature scientifique concernant ce thème.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Je connais également un endroit qui correspond à un trou froid. C'est au Béas. Un lieu-dit situé une trentaine de kilomètres au sud-ouest d'Agen et en lisière de la forêt des Landes, dans les marécages et terres qui bordent un ruisseau nommé Béas.

Les gelées y sont précoces et le réveil de dormance des végétaux est tardif. Cette année, les 1ères gelées blanches ont déjà eu lieu, le 20, 27 et 28 septembre 2010. Il y fait en moyenne 7°C de moins qu'à Agen. En été c'est très agréable, mais en hiver c'est un vrai frigo, en plus les brouillards se dissipent très difficilement. Une année, ils ont perduré pendant 12 jours. Un Noël tout givré. Très beau à voir. L'hiver 1985, alors qu'il faisait -17°C à Agen, on enregistrait -24°C au Béas. En février 1956, on y enregistrait -27°C (-22°C à Agen).

Une petite Sibérie en Gascogne...

Bonjour. Merci de nous signaler les particularités climatiques de ce lieu du Pays d'Albret, en Gascogne. Le -22°C d'Agen (Lot-et-Garonne) en février 1956, je l'ai lu. Cela m'a paru pas mal pour un lieu d'Aquitaine. Mais alors, au Béas -24°C en janvier 1985. Et même -27°C en février 1956, là franchement c'est énorme. C'est en Gascogne, pas en Lorraine! Surprenant. Il faut dire qu'avec cette dernière valeur, on s'approche des Tnn des stations de plaine des pays Baltes, ce qui me rappelle un judicieux et très clair commentaire de Gaël ('dann17') sur le forum d'IC à ce propos. Gaël insistait bien sur la présence de neige au sol comme facteur indispensable à l'établissement de températures minimales de cet ordre dans la France des plaines, dont la latitude est ressemblante mais la position nettement moins continentale.

Je découvre les valeurs du Béas avec un particulier intérêt bien sûr. Pour moi, cela fait partie des surprises que l'on peut toujours avoir lorsque l'on examine de près les témoignages et observations concernant les climats locaux de la France. Cette diversité topo-climatique est due déjà à la position géographique qui fait que des masses d'air d'origines et caractéristiques très différentes peuvent y arriver, mais aussi à l'absence évidente de tyrannie du vent, ce qui apporte beaucoup de situations calmes, et enfin surtout à la variété évidente du relief, une topographie qui ne cesse en effet de se modifier, même sur de petites distances, lorsque l'on a l'occasion de parcourir ce pays. C'est vraiment le pays des topo-climats. P. Pédelaborde l'a d'ailleurs bien montré en se penchant plus spécialement sur le climat du bassin de Paris (voir sa thèse en 1957).

On aimerait quand même avoir des précisions sur les facteurs à l'origine des particularités climatiques constatées au Béas. C'est près d'un ruisseau, celui du Béas, donc au fond d'une vallée. Est-ce au fond d'une cuvette? En cherchant un peu sur la toile, je vois qu'il y a un sous-sol sableux. Y a-t-il une station météorologique?

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Voici un papier concernant les "Variations interstationnelles de la durée du manteau neigeux dans la butte de Montmorency" (Val-d'Oise):

variationsinterstationn.th.jpg variationsinterstationn.th.jpg variationsinterstationn.th.jpg

C'est à La Météorologie VIe série n°22 Septembre 1980 pages 115 à 117.

Voir, en gris, le district englobant la butte des Pins brûlés sur:

premiresrecherchesclima.th.jpg

Temps utilisé: TU.

Marc.

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Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Un autre papier. Il concerne les "Contrastes climatiques locaux dans le Massif des Trois Forêts" (forêts de Montmorency, l'Isle-Adam et Carnelle), c'est à La Météorologie VIe Série n°28 Mars 1982 pages 101 à 113:

contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg contrastesclimatiqueslo.th.jpg

Comme l'aspect des images en noir et blanc (N.B.) issues des diapositives ayant servi à illustrer l'article, faites avec un appareil Voigtländer Vitomatic IIIb, ne me plaisait pas, j'ai fait des scans des originaux:

numrisation17.th.jpg numrisation17bis.th.jpg numrisationdiatourbired.th.jpg valledechauvry01.th.jpg tourbireduvieuxmotierma.th.jpg numrisation17ter.th.jpg

N'ayant pas récupéré les négatifs N.B. à l'origine des deux premières images de l'article, formant panorama, et ne disposant pas plus de tirages papier, je ne puis rien scanner. Mais joins quand même un scan d'un tirage N.B. fait à partir d'un autre négatif N.B., exposé à peu près au même moment. Quant à l'appareil, je ne me rappelle pas ses caractéristiques. Cela remonte à trente-huit ans...:

airfroiddanslevallondur.th.jpg

Enfin voir, en gris, le district des Pins brûlés:

premiresrecherchesclima.th.jpg

Temps utilisé dans l'article: TU.

Bonne lecture.

Edit: restauration de lien 04/03/2011.

Marc.

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Posté(e)
Haute Joux, Les Fourgs 1140m

Orage FM, c'est très judicieux comme question.

Je suis aussi convaincu que les "anciens" ont généralement choisi de construire leur habitation à l'écart des bas fonds (TAF comme on les désigne maintenant).

Il suffit de voir dans le Jura et le Haut Doubs, les fermes qui sont en adret, effectivement souvent sur une butte.

La recherche d'un point d'eau, en contrebas, n'était pas un impératif: sur relief calcaire, les sources sont rares.

En altitude on stockait l'eau de pluie qui tombe sur le toit dans des citernes enterrées à proximité du bâtiment.

J'ai constaté parfois des différences de températures considérables entre le fond des combes et les versants.

Les habitués du ski nordique qui fréquentent les secteurs de Chapelle des Bois, Combe des Cives ou plus au sud Bellecombe etc ont pu s'en rendre compte.

bonsoir qqes TAF spectaculaires ici...parfois 10°...hiver dernier -31° la brévine et l'aubersonje ne manquerai pas de vous faire part des valeurs pour cet hiver prévu froid et sec!
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Ban de Laveline alt 420 m

A taf95: formidable et surtout très fouillée cette étude sur le massif de Montmorency. Quel boulot ce monsieur a produit, chapeau!

A Pablo25: pas mal aussi ton secteur des Fourgs. On attend avec impatience tes relevés de températures.

Chez-nous, dans les Vosges nous n'avons pas ces vastes combes fermées que vous avez dans le Jura.

Nos TAF en réalité sont des petites tourbières ou vallées étroits bordées de pierriers (glaciaires naturelles). Tout cela assez limité en surface et, surtout, le massif est fréquemment soumis au vent. Cette ventilation limite certainement l'accumulation d'air froid.

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COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

A taf95: formidable et surtout très fouillée cette étude sur le massif de Montmorency. Quel boulot ce monsieur a produit, chapeau!

A Pablo25: pas mal aussi ton secteur des Fourgs. On attend avec impatience tes relevés de températures.

Chez-nous, dans les Vosges nous n'avons pas ces vastes combes fermées que vous avez dans le Jura.

Nos TAF en réalité sont des petites tourbières ou vallées étroits bordées de pierriers (glaciaires naturelles). Tout cela assez limité en surface et, surtout, le massif est fréquemment soumis au vent. Cette ventilation limite certainement l'accumulation d'air froid.

Je vais justement réagir par rapport à ça au risque d'être un peu HS mais, selon toi, le site visé au Tanet pour notre névé comporte t'il ces particularité ? Car quand je te lis il me semble oui.

Tu peux me répondre sur le topic dédié default_flowers.gif

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Massif du Jura // La-Chaux-de-Gilley (25), 895m (Village Alt. mini/maxi : 880-1120m)

A taf95: formidable et surtout très fouillée cette étude sur le massif de Montmorency. Quel boulot ce monsieur a produit, chapeau!

A Pablo25: pas mal aussi ton secteur des Fourgs. On attend avec impatience tes relevés de températures.

Chez-nous, dans les Vosges nous n'avons pas ces vastes combes fermées que vous avez dans le Jura.

Nos TAF en réalité sont des petites tourbières ou vallées étroits bordées de pierriers (glaciaires naturelles). Tout cela assez limité en surface et, surtout, le massif est fréquemment soumis au vent. Cette ventilation limite certainement l'accumulation d'air froid.

Salut à tous,

Vous pourrez aussi surveiller cela chez moi (voir liens dans ma signature), le village dispose d'un TAF (toute la partie du village depuis le café en gros et jusqu'au bois des Courtots pour ceux qui connaissent et toute la Cernay vers le centre de ski), il y à également en fôret du côté du Crêt Monniot : une Glaçière et une neigère, la neige et la glaçe y restait toute l'année jusqu'en 2003 depuis elle disparait à partir de la mi-Août selon les années...

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Ban de Laveline alt 420 m

Voici, pris ce matin, la nappe d'air froid piégée sur la tourbière du Surceneux 810 m d'altitude. Je n'ai pas eu le temps de noter les différences de températures entre le fond et le versant bien exposé où se trouvent les maisons.

979ccd11519da40a1ab9d610eac02259.jpg

Cette petite cuvette est un ancien col de diffluence entre les vallées de la Vologne et de la Meurthe.

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COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Voici, pris ce matin, la nappe d'air froid piégée sur la tourbière du Surceneux 810 m d'altitude. Je n'ai pas eu le temps de noter les différences de températures entre le fond et le versant bien exposé où se trouvent les maisons.

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Cette petite cuvette est un ancien col de diffluence entre les vallées de la Vologne et de la Meurthe.

Belle photo... Il y a une petite brume mais ça semble bien blanc au sol... petite gelée blanche ? Bon j'en doute mais je pose quand même la question.
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Ban de Laveline alt 420 m

Belle photo... Il y a une petite brume mais ça semble bien blanc au sol... petite gelée blanche ? Bon j'en doute mais je pose quand même la question.

En fait, c'est de la brume et de la rosée sur les nombreuses toiles d'araignées + les linaigrettes (jonc cotonneux), de loin ça imite pas mal le givre.

Je ne sais pas s'il a gelé cette nuit car quand je suis passé vers 9 ou 10 h en bordure de la tourbière, le thermomètre de voiture donnait déjà une température bien positive. Pas impossible toutefois qu'il y ait une petite pointe de gelée blanche sur ces sites en fin de nuit par temps calme et ciel dégagé. La prochaine fois, je mettrai les bottes et je vais promener le thermomètre au ras du sol.

Les voisins vont se demander ce que je prospecte...

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Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Ce papier concerne "Les grands froids de janvier 1985 aux tourbières de la Cailleuse", paru à La Météorologie 7e Série - n°10 Décembre 1985 pages 31 à 33:

lesgrandsfroidsdejanvie.th.jpg lesgrandsfroidsdejanvie.jpg lesgrandsfroidsdejanvie.th.jpg

A propos de l'image, issue d'une diapositive, voici un scan de l'original. On y voit bien qu'à cette heure la tourbière rive gauche était déjà dans l'ombre tandis que le soleil éclairait encore le haut de l'adret.

tourbirerivegauche5janv.th.jpg

Je joins une photo du même paysage, mais prise un autre jour: 13 janvier 1985. En forêt de Montmorency, les conditions météorologiques (ciel très clair et absence de vent) ressemblaient fort à celles du 5 janvier. A la tourbière rive gauche il y avait quand même un peu plus de neige au sol (7 cm au lieu de 4 cm). Cependant l'heure était nettement plus tardive (16h10TU). Aussi c'était entre chien et loup. D'où une ambiance si particulière. La tourbière enneigée baignait alors dans une lumière bleue. Il faisait -10,2°C, c'était au commencement d'une nuit froide de plus.

tourbirerivegauche13jan.th.jpg

Quelques images pour montrer l'état que la végétation de la lande tourbeuse bordant la tourbière rive gauche avait le 31 mars 1985. C'est au fond du TAF.

Callunes vulgaires endommagées par le gel en janvier 1985:

callunesvulgairesendomm.th.jpg

Détail: callunevulgaireendommag.th.jpg

Callune vulgaire, presqu'entièrement verte, donc peu endommagée par le gel en janvier 1985. Durant la vague de froid, qui dura près de trois semaines, sa partie aérienne est restée près du sol, donc dans la neige. Une assurance contre les températures extrêmement basses qu'auraient sinon occasionnées le rayonnement nocturne des brins:

callunevulgairevertenon.th.jpg

Myrtille commune endommagée par le gel en janvier 1985:

myrtillecommuneendommag.th.jpg

Appareil photo (argentique): Pentax, ME Super. Objectif: Osawa MC Macro 35-70mm.

Temps utilisé: TU.

Edit: restauration de liens 24/09/2012.

Marc.

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Tourrette-Levens (06) 420m

La stabilité de l'air en ce moment révèle bien les zones où s'accumulent l'air froid comme ce petit creux dans la prairie abritant quelques maisons dont si les propriétaires aiment la chaleur d'un soir d'été ne sont pas gâtés.

imgp7795.jpg

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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Voici, prise ce matin, la nappe d'air froid piégée sur la tourbière du Surceneux (810 m d'altitude). Je n'ai pas eu le temps de noter les différences de températures entre le fond et le versant bien exposé où se trouvent les maisons.

979ccd11519da40a1ab9d610eac02259.jpg

Cette petite cuvette est un ancien col de diffluence entre les vallées de la Vologne et de la Meurthe.

Bonjour.Au col du Surceneux (réserve biologique domaniale) on n'est pourtant pas au fond d'un TAF, mais quand même ce matin-là un joli petit lac d'air froid arrive à s'accrocher au relief, coincé entre les arbres qui font quelques obstacles. La nappe d'air froid ne fait que quelques mètres d'épaisseur. Mais c'est d'un bleu glacial intense, tirant même sur le violet. La couleur du ciel bien sûr y est pour quelque chose: à cette heure matinale, il n'y a en effet encore que lui pour l'éclairer. L'heure bleue, quoi!

Merci 'catlino', pour cette ambiance magique.

Marc.

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  • 2 months later...
Posté(e)
Neubois (Bas-Rhin)

Bonjour.

Au topic "Petite balade dans un monde un peu plus hivernal que Paris" (forum "Photos, vidéos et matériel de prise de vue") vous attend un aperçu de la petite balade que je fis le 15 décembre 2010 en forêt de Montmorency:

Marc

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  • 3 weeks later...

Bonjour.

Voici une autre petite balade en forêt de Montmorency (Val-d'Oise). C'était le 17 décembre dernier. Tout était plâtré de neige: A la butte des Pins Brûlés les paysages étaient déjà splendides. Puis en fin de matinée de là je descendis au fond du TAF de la tourbière de la Cailleuse. J'ai baigné une après-midi entière dans le monde magique des tourbières. Nombreuses images à l'appui de tout cela.

Marc.

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