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refroidissement de l'océan supérieur


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Voilà j'ai tout mis à jour, par contre j'ai enlevé le calcul globale.

Comme ca maintenant tout marche (ouf on y est arrivé).

Merci à toi Treize.

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Je penche pour une cause plus magnetique et entrainant des conséquences au niveau du flux electromagnetique que gravitationnelle, pourquoi?

Parce que si la periode de Jupiter est bien de 11 ans, on constate une recurrence suffisamment regulière des evenements particuliers type vagues de froid deboulant en Europe Occidentale non pas de 11 ans mais de 22 ans ... 1941 ... 1963 ... 1985 ......................et peut être 2007...

Or les marées gravitationnelles ont lieu tous les 11 ans or on sait que tous les 11 ans les poles magnetiques solaires s'inversent, et reviennent à leur polarité anterieure donc tous les 22 ans.

Donc le champ magnetique m'apparait plus determinant que les marées gravitationnelles.

Autre chose dans cette affaire de phases, le cycle de longue durée de 179 ans appelé cycle de Suess me semble mais c'est sous reserve soumis aussi au même effet de phase.

A savoir ses effets seraient plus importants une fois sur deux, à savoir qu'il y a 358 ans c'était le début du petit âge glaciaire ...

....

et si les deux étaient liés... marées et inversions de pôles ? il me semble avoir un jour essayé de considérer aussi la période de Saturne laquelle est d'ailleurs liée à celle de jupiter par le coef. 5/2 (de mémoire... ne hurlez pas j'ai peut-être commis une erreur..). Or ce sont les deux planètes qui ont le plus d'influence sur la position relative du centre du soleil et du barycentre du système solaire. 179 ce n'est pas très loin de 6x30... comme il y a des poussières de décimales un peu partout il faudrait reprendre cela tranquillement..

--

lc30

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et si les deux étaient liés... marées et inversions de pôles ?

il me semble avoir un jour essayé de considérer aussi la période de Saturne laquelle est d'ailleurs liée à celle de jupiter par le coef. 5/2 (de mémoire... ne hurlez pas j'ai peut-être commis une erreur..). Or ce sont les deux planètes qui ont le plus d'influence sur la position relative du centre du soleil et du barycentre du système solaire. 179 ce n'est pas très loin de 6x30... comme il y a des poussières de décimales un peu partout il faudrait reprendre cela tranquillement..

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lc30

Sur le barycentre c'est exactement les 4 planetes joviennes qui ont un effet comme leur champs gravitationnel est important vu leur masse.

Les orbites différentes du centre de gravité du Soleil du barycentre du système solaire se reproduisent séquentiellement avec une période de 179,60 ans soit la meme duree que le cycle Suess.

C'est justement ce qu'on voit sur ce graphique :

barycentre-temperature.gif

De plus il a deja ete dit, la NASA qui cherche meme a savoir l'evolution de l'activite solaire pour la mission D'HOMME SUR MARS vient de calculer que le minimum du cycle de Schwabe prevu vers 2012 et le maximum prevu vers 2025 seront tres bas par rapport aux precedents cycles tout comme je l'avais prevu avec Torrent. Et Ceci est du au barycentre du systeme solaire qui doit faire que le cycle de Suess est en train de diminuer qui lui meme doit diminuer les cycles de Schwabe (11 ans) jusqu'a qu'on arrive a une mini glaciation comme celle de Maunder... NASA du 10/05/06 : -> http://science.nasa.gov/headlines/y2006/10....htm?list140305

Williams

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Posté(e)
Mouilleron le Captif (85) à 40km de l'Océan Atlantique et Peisey-Vallandry (73) 3 à 4 semaines par an

Si je comprends bien, cela veut dire que les températures de l'HN devrait prochainement baisser ?

Toutefois est ce que la forte hausse des températures depuis 1920 ne pourrait pas contrarier cette baisse? En effet même si le barycentre a déjà fortement chûté, les températures de l'HN n'ont pas commencé à baisser. On distingue malgré tout peut être un début de fléchissement.

Par ailleurs, est ce que les températures de l'HS suivent les mêmes courbes ?

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Et Ceci est du au barycentre du systeme solaire qui doit faire que le cycle de Suess est en train de diminuer qui lui meme doit diminuer les cycles de Schwabe (11 ans) jusqu'a qu'on arrive a une mini glaciation comme celle de Maunder... NASA du 10/05/06]

Salut Williams,

Ce topic est extraordinaire et passionnant, et en même temps il faut qu'il soit crédible. Cela veut dire étayer les éléments avancés qui sont très puissants.

Le terme de mini glaciation est il opérant ? QUelles seraient les conséquences au niveau de la température (0.5°, 1° plus ??) ? Des effets régionaux plus marqués dans certaines zones ?

Certains ont parlé d'ores et déjà de minimum solaire déjà atteint en 2006 ? Le minimum doit il se prolonger jusqu'à 2012 ? Quelles sont les éléments qui montrent qu'il sera très bas ?

Comment expliquer cette théorie qui est complètement contraire au discours du GIEC qui a déjà eu énormément de mal à faire admettre le changement climatique ?

En effet, jusqu'à aujourd'hui, aucune thèse ne soulevait le problème d'une baisse de la température mondiale, en particulier pour des causes astronomiques.

La seule thèse crédible concernait une baisse régionale de la température dans l'Atlantique Nord, provoquée justement par un réchauffement brutal et la baisse de la DNA (thèse de plus en plus officialisée) et non par un minimum solaire.

MErci pour toutes ces précisions car le sujet est extrêmement intéressant, en tous cas il ouvre de nouveaux champs passionnants. default_sleeping.gif

PS : je n'ai pas réussi à aller vers le lien de la NASA. Serait il possible de traduire les extraits du texte si possible bien sûr ?? Merci par avance. default_unsure.png

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Exact Meteor et c'est bien pour cela que je ne me hasarderai pas à chiffrer les valeurs de baisse possibles ou probables, il apparait bien que le minimum de Maunder est bien survenu dans cette periode il y a 360 ans, soit deux phases du cycle de Suess.

Le problème est que sur ce graphique donné par Snowman49 en page 1 du topic on a un graphe qui indique bien des correlations dans le Pacifique Central avec cet épisode froid mais on a auparavant deux autres periodes froides et qui ne correspondent pas à la periodicité du cycle de Suess.

4.png

Donc il y a autre chose, je pense que le cycle de Suess joue un rôle mais il semble ne pas être le seul, il y a un autre cycle naturel qui semble rentrer en phase ou en opposition de phase, mais lequel?

Nous n'avons qu'une partie de la réponse, voila ce que je crois.

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Le terme de mini glaciation est il opérant ? QUelles seraient les conséquences au niveau de la température (0.5°, 1° plus ??) ? Des effets régionaux plus marqués dans certaines zones ?

Pour mini-glaciation bien sûr que non, nous n'assistons pas à une avancée de la banquise et à une baisse de la température des terres (au moins sur l'HN).

Maintenant les effets d'une baisse de la température des océans sont locales (ou il y a l'anomalie) mais peuvent aussi être globales et influencer la dynamique atmosphèrique.

Maitenant l'évolution est à suivre car la tendance peut s'inverser aussi rapidement qu'elle s'est mise en place.

C'est surtout le fait que cette baisse dans le contexte de réchauffement n'est pas logique.

Nous verrons bien :!:

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Oui c'est possible qu'il y ait autre chose en effet.

Mon intervention est survenue car je sentais (certainement comme d'autres) poindre un espoir chez les amateurs de froid et de tout ce qui peut l'accompagner.

Amateurs que je comprends très bien, n'étant pas moi-même spécialement attiré par les conséquences du RC, mais je ne voudrais pas qu'ils s'illusionnent trop.

Leur déception n'en serait que trop grande.

Météor,

Je précise que je ne suis pas spécialement amateur de froid et des hivers interminables, mais par contre très inquiet quant aux conséquences d'un emballement du RC et toutes les réactions en chaîne.

Tu comprendras bien que tout ce qui peut ressembler à un ralentissement de cet emballement me semble bienvenu, que cela vienne de la sagesse de l'homme ou de phénomènes purement naturels.

En tous cas, la complexité de tous ces éléments est intellectuellement passionant.

Je souhaite qu'elle soit autant bénéfique à notre futur. :!:

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Attention tout de même aux anomalies indiquées par Williams.

C'est très bien indiqué sur son graphe, la variation maxi des anomalies est de 0.35°C entre 1820 et 1980.

Cette variation est elle-même influencée par le début du réchauffement climatique, comme je crois Williams en est d'accord.

Les autres variations sont de l'ordre de 0.15°C pour des variations barycentriques identiques.

Ces variations sont sans commune mesure avec les variations projetées pour 2100.

Elles sont de 10 à 20 fois moins importantes.

A mon sens il ne faut pas espérer une quelconque modération du RC, tel qu'il est prévu en tous cas, et venant de ce côté.

De plus sans vouloir casser la baraque à Williams, je lui ai déjà signalé d'ailleurs, on peut s'interroger sur les variations de température indiquées pour les années avant 1850.

Par exemple dire qu'entre 920 et 970 il y a eu 0.15°C de variation, je veux bien, mais selon quelle reconstruction?

Les barres d'erreur pour ces périodes étant au moins égales à 0.4°C, je suis très perplexe.

voir ci-dessous le résultat des reconstructions actuelles sans leurs barres d'erreurs:

Le soleil est pas la seul chose qui a des effets sur le climat. Et l'effet de l'homme a plus d'importance. Donc je pense que les consequences du Soleil vont tout simplement diminuer ou ralentir l'augmentation des temperatures.

Pour ce qui est des variations des températures indiquées pour les années avant 1850 ceci est pareil pour tout.

Il suffit de regarder la variation et non la valeur de l'anomalie de la temperature pour voir que ca suis bien la variation du barycentre et donc avoir une petite idee de sont effet, mais il faut pas prendre compte que l'effet du soleil. Donc il faut voir a propos de l'evolution, effet... de l'ocean.

Williams

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place.

C'est surtout le fait que cette baisse dans le contexte de réchauffement n'est pas logique.

Nous verrons bien default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

inversons la proposition :

c'est surtout le fait que ce réchauffement dans le contexte de baisse n'est pas logique default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

de toute façon pour répondre sur le problème du GIEC, c'est que le I signifie : "intergouvernemental" ce qui au départ enlève 90 % de crédibilité à ses déclarations. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

--

lc30

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de toute façon pour répondre sur le problème du GIEC, c'est que le I signifie : "intergouvernemental" ce qui au départ enlève 90 % de crédibilité à ses déclarations.

Et bien sûr tu connais ceux qui sont les plus crédibles pour parler du climat. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il y a un problème et il est de taille, l'Ocean c'est 4000 fois la capacité thermique de l'atmosphère parait il...

Est on capable de mesurer au niveau de l'ocean profond ce que représenterait ne serait ce que 1% de la capacité thermique de l'atmosphère qui s'y stockerait? sachant que 1% de 288° K cela fait déja 2,88°C de baisse?

Si on considère que l'Océan profond c'est 50% des masses oceaniques et que la partie située au dessus de 750 m est l'Ocean superieur, dans ce cas on a tout de même un facteur de dilution thermique de l'ordre de 1/2000 soit 0,00144° est ce qu'actuellement cette valeur est mesurable?

Maintenant supposons que je me trompe d'echelle et que ce soit "seulement" 400 fois et non 4000 fois la capacité thermique de l'atmosphère, ca fait encore une hausse de 0,0144° de l'Ocean profond.

Si bien evidemment l'Ocean en dessous de 750m représente 50% des masses océaniques, il est bien possible que cela en représente 75% ou 80% dans ce cas cela ramène en dessous de 0,01° dans le cas d'une capacité thermique de 400 fois celle de l'atmosphère et de 0,001° si cette valeur est de 4000.

C'est donc trés ténu à mesurer, et pourtant les conséquences sont gigantesques.

Le refroidissement actuel de l'Ocean Superieur même dans les limites qui sont actuellement indiquées est donc considérable et ne peut que faire baisser considerablement la T° atmospherique à priori.

Maintenant quel est l'element declencheur? la position du barycentre? peut etre un simple catalyseur.

Je pense surtout que l'element principal est l'acceleration du RC lui même qui aurait provoqué un etat de deséquilibre des masses Oceaniques qui n'aurait donc eu besoin que d'un coup de pouce pour basculer et enclencher un immense mouvement d'echange thermique vertical aboutissant au resultat actuel.

Une piste interessante serait de vérifier si justement les SST n'ont pas bougé davantage au dessus des fosses oceaniques les plus profondes.

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Voilà ce que j'ai trouvé pour la capacité thermique de l'eau :

La masse de l'atmosphère équivaut à une colonne d'eau d'à peu près 10 mètres. Or, la capacité thermique de l'eau, par unité de masse, vaut 4,4 fois la capacité thermique de l'air. Donc, une colonne d'eau de 2,27 mètres, répartie sur l'ensemble du globe terrestre, aurait la même capacité thermique que celle de l'atmosphère. Autrement dit, une couche océanique d'environ 3 mètres d'épaisseur suffit à stocker la totalité de la chaleur atmosphérique, sachant que les eaux marines couvrent 71% de la surface terrestre. Et puisque l'épaisseur moyenne des océans est de près de 3.000 mètres, ce sont bien eux qui déterminent les climats.

1db8.png

Le "truc" important à souligner, c'est que ce n'est pas les températures de surface de l'eau qui baissent, mais c'est celles entre 500 et 400m qui accusent une baisse comprise entre -0.1 et -0.075°C !

C'est donc un changement très important sur une période rapide (encore bien plus compte tenu de l'intertie thermique de l'océan !)

Si jamais dans les decennies à venir, la tendance climatique s'inversait, là on pourrait encore une fois dire que pour prédire le climat futur on est pas plus avancée qu'en 1970 et des brouettes ou les gens voyaient le retour à un petit âge glaciaire.

Mais on en est pas encore là bien entendue.

Donc analysons et on verra.

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Il y a quelques mois j'ai mis de coté la piste de la circulation thermohaline sur laquelle beaucoup de monde se focalisait car elle ne me semblait pas expliquer des variations globales en trés peu de temps, sauf episode du Dryas recent qui ne peut pas se reproduire compte tenu de la non existence d'un inlandsis suffisamment important susceptible de fondre et de bloquer cette circulation.

Bien entendu je me sous estime pas la disparition des cheminées de plongée et le rôle que cela peut avoir dans un refroidissement des Mers de Norvège, du Groenland et de Barents.

Par contre c'est plus relatif au niveau de l'ensemble du GS.

C'est bien pour cela que j'ai priviliégié une piste menant à des modifications climatiques de grande ampleur par l'action des mouvements de la Thermocline.

Et c'est là que cela devient interessant, la Thermocline ramenant en surface des eaux situées à quelques centaines de mètres de profondeur peut être le moteur d'une baisse des SST.

J'ai cherché des pistes dans un changement de régime du flux des Alizés et des Westerlies pour comprendre ce qui se passait autour de l'Antarctique et dans l'HS, pour le moment je n'avais pas de réponse, la seule qui pouvait avoir une certaine logique etait l'etablissement de la Niña au printemps dernier mais ce phenomène s'il est important est regional et fait partie de l'ENSO et a depuis laissé la place à la bascule classique vers El Niño.

Durant l'épisode La Niña on a assisté à une generalisation du phenomène sur l'Est de l'Ocean Indien et sur l'Est de l'Atlantique Sud, preuve d'un renforcement des Alizés.

Si on regarde les cartes actuelles ce phenomène n'est plus d'actualité partout, Le Pacifique a bascule en mode positif de l'ENSO, la situation est plus confuse dans l'Ocean Indien, reste l'Atlantique Sud ou ce regime de vents d'Est semble toujours exister.

Mais par contre ce qui est remarquable c'est que le taux des SST negatives dans tous ces Oceans n'a pas baissé pour autant, comme si les mecanismes de bascule avaient fait remonter une Thermocline plus froide simplement en d'autres zones.

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Je pense surtout que l'element principal est l'acceleration du RC lui même qui aurait provoqué un etat de deséquilibre des masses Oceaniques qui n'aurait donc eu besoin que d'un coup de pouce pour basculer et enclencher un immense mouvement d'echange thermique vertical aboutissant au resultat actuel.

Merci pour le rappel Torrent.

Parce qu'entre les causes magnétiques, Jupiter, les marées gravitationnelles, etc, ça donnait l'impression que le RC avait été remisé aux oubliettes (bon, j'exagère un peu...).

Je remarque quand même que comme par hasard en plein mois de juillet, il aurait été plus difficile d'oublier ce "petit détail". Comme quoi, d'un jour à l'autre ou presque "l'air du temps" a aussi des influences sur ce qu'on dit ou pas.

Merci d'autant plus à ceux qui tiennent le cap... default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Merci pour le rappel Torrent.

Parce qu'entre les causes magnétiques, Jupiter, les marées gravitationnelles, etc, ça donnait l'impression que le RC avait été remisé aux oubliettes (bon, j'exagère un peu...).

Je remarque quand même que comme par hasard en plein mois de juillet, il aurait été plus difficile d'oublier ce "petit détail". Comme quoi, d'un jour à l'autre ou presque "l'air du temps" a aussi des influences sur ce qu'on dit ou pas.

Merci d'autant plus à ceux qui tiennent le cap... default_cool.png

Merci Laure, je pense qu'ici la plupart sont suffisamment avertis pour ne pas faire de confusion entre le GW (Global Warming est plus parlant que RC car il indique bien le caractère Global du Rechauffement) et des épisodes caniculaires liés à des positionnements particuliers de Centres d'Action amenant une vague de chaleur ici mais ailleurs evidemment par compensation un épisode plus froid.

Evidemment quand la descente froide se produit sur l'Ocean et la Canicule sur le continent cela passe inaperçu il n'empêche que nous devons en tenir compte dans l'aperçu global.

Autre exemple, l'Hiver 2005/2006 a ete sans grands excés chez nous du moins mais trés long et les excès ont ete nombreux en Europe de l'Est, au même moment les Etats Unis et le Canada connaissaient leur hiver le plus chaud jamais enregistré, avec +5° au dessus des normes de saison, là bas on causait du RC et ici non, la realité etait que le Vortex Polaire etait decentré et ramenait des masses froides de la Norvège à la Sibérie et même l'Alaska occidental, tandis que l'Ouest de l'Arctique la boucle remontait trés haut et faisait monter des masses d'air chaud venu des Tropiques.

Tout signal climatique global ne peut être estimé que dans l'observation globale evidemment et en faisant la moyenne des situations regionales ou locales.

La Canicule de Juillet n'est pas la conséquence du RC mais peut etre un signe, en tout cas elle etait bien le signe d'un affaiblissement du fux zonal au profit d'un flux meridien.

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Depuis quelques années, j'ai acquis la conviction que le réchauffement actuel va provoquer un refroidissement car bien des indices vont dans ce sens. J'ai pu trouver un graph, il y a 1 an sur Infoclimat :

http://www.laterredufutur.com/spaw/images/...iers_cycles.gif

Ce graphique est très intéressant, car chaque fois que nous atteignons un taux de ppm CO2 très élevé, la chute semble soudaine est inéluctable.

On peut noter une corrélation entre les températures et le taux de CO2 ou de méthane. En période glaciaire, le CO2 atteignait 180 ppm, pendant les périodes interglaciaires il augmentait jusqu'à 280 ppm, aujourd'hui il est de 360 ppm.

Alors que les variations climatiques étaient le fait d'une variation de l'énergie solaire en fonction de l'inclinaison de la terre sur son axe ou de sa trajectoire autour du soleil, aujourd'hui les variations sont dues aux activités humaines : agriculture, déforestation, industrialisation... Si l'on regarde les évolutions sur une échelle de temps différente on constate que depuis 1700 le CO2 est passé de 280 à 380 ppm soit une augmentation de 100 ppm (autant qu'en 10 000 ans à la fin de la glaciation). Le taux de méthane a été multiplié par 2 depuis 1700. Pourtant la pollution en CO2 ne représente que 7 milliards de tonnes par an contre 90 produits par les océans. Mais cela suffit à déséquilibrer le système. Le méthane qui est très peu important dans la composition de l'atmosphère joue un rôle non négligeable car il est 26 fois plus puissant que le CO2. Son augmentation est liée à l'accroissement de la population et au développement de l'agriculture (rizières, ruminants, gaz, pétrole...).

Les concentrations actuelles n'ont jamais été atteintes depuis 400 000 ans. Dans les périodes antérieures, le CO2 avait surtout un rôle d'amplification des variations climatiques (capacité d'absorption du CO2 par l'océan) ainsi que les courants marins.

La concentration de CO2 se situerait entre 540 et 970 ppm à la fin du XXIè siècle et la hausse de la température moyenne entre 1,4 et 5,8°C... Des variations brusques du climat ont eu lieu tous les 7000 à 10 000 ans en pleine période glaciaire, avec des hausses ou baisses de 10%.

Une telle hausse du CO2 nous prépare à quoi exactement ? Si l'on suit le graphique ci dessus, une chute semble inéluctable !

Le principal puit de carbone naturel existant est l'océan. Il est fort à parier qu'il a joué un rôle fondamental dans les re équilibrages passés. Mais quel en sera son rôle dans notre présent et futur. Les océans sont de vraies éponges à gaz carbonique. L'océan austral, en particulier, puisqu'il pompe à lui seul entre 30% et 50% de la quantité absorbée par l'ensemble des océans. Une aubaine pour la planète dont le réchauffement, accru par les rejets de gaz carbonique, est ainsi notoblement retardé.

Le problème actuel dû au réchauffement actuel, c'est que cela entraine un réchauffement des eaux de surface. Dans le même temps, les émissions de CO2 auront quadruplé d'ici 2050. Seul un refroidissement des eaux pourraient provoquer un choc climatique "inversé". Ainsi le CO2 pourrait être englouti si les océans se mettaient à se refroidir. Il semble que cette hypothèse soit celle que l'on peut retenir actuellement pour le re équilibrage du passé.

Dans les modèles actuels, nos puits de carbone pourrait se saturer devenant des puits d'émission de carbone et l'effet inverse pourrait s'accentuer. Mais un nouvel élément insolite semble avoir été occulté, celui de la chute des températures des eaux profondes. Ainsi le re équilibrage climatique pourrait bien avoir commencé.

Ces écrits qui datent du début de l'année semblent être prophétiques. Mais je veux garder la tête froide car un élément actuel est bien en court. Le printemps austral va arriver d'ici fin septembre, la situation va être intéressante à observer. Dans le même temps, les anomalies négatives grandisses dans la même zone dans le nord de l'Atlantique nord. Il semble que les prévisions veuillent se concrétiser. L'affaire est à suivre.

Pour l'océan australe, bien des éléments étranges se déroulent depuis bientot 2 ans. Mais en vérité qu'est que 2 ans en climatologie ?

Certains se posent encore la question étrange de savoir pourquoi il se passe un tel phénomène quand on parle de réchauffement global !

Pourtant les faits sont là. L'apport d'eau douce en général plus le réchauffement des eaux océaniques ne peuvent qu'apporter un blocage général océanique qui apportera lui même un blocage atmosphérique. Ainsi les supers puits de carbone ont toujours fonctionné, ou du moins depuis 600000 ans. Un blocage océanique apporte un très fort refroidissement des eaux. Ces mêmes eaux qui trainent les gaz à effet de serre vers le plancher océanique et ainsi de jouer le rôle de super puit de carbone. Tout en pointant la monté en puissance des gaz à effet de serre actuels dûs par l'humanité, en d'autres temps, je soupçonne d'autres espèces de la faune et de la flore d'en être responsables. Mais dès que la balance atteint son seuil, elle est automatiquement équilibrée.

Ainsi ce refroidissement actuel de l'océan austral pourrait bien être un précurseur d'un plus grand refroidissement à grande échelle.

Mais, car il y a un mais, je laisserai volontier passer cette période cyclique de 22 ans qui reste naturelle avant d'en tirer des conclusions.

Néamoins, il faut reconnaître que les calculs de Méteor laissent songeur et l'information de Snowman49 "1w/m² c'est un changement important ! Pour comparer avec le petit âge glaciaire où l'irradiance solaire dans la zone pacifique avait baissé -0.25W/m² d'après l'étude de Mann en 2005." apporte un élément majeur. Si tout ceci se confirme; nous avons donc à faire à un bouleversement majeur. Nous allons également vers un nouvel age glaciaire.

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Invité Guest

Je pense pas que sa aboutira vraiment a une ere glaciaire, car il y a un cycle de l'orbite terrestre qui entraine ses eres glaciaires, quelqun sur un autre site m'avais dit que un refroidissement de l'océan peut pas aboutir a une vrai ere glaciaire, vous en pensez quoi? Seul le cycles de Milankovitch est responsable des eres glaciaires d'apres se que je sais!

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Je pense pas que sa aboutira vraiment a une ere glaciaire, car il y a un cycle de l'orbite terrestre qui entraine ses eres glaciaires, quelqun sur un autre site m'avais dit que un refroidissement de l'océan peut pas aboutir a une vrai ere glaciaire, vous en pensez quoi? Seul le cycles de Milankovitch est responsable des eres glaciaires d'apres se que je sais!

Non, des théories récentes parlent d'ère glaciaires qui ne sont pas dues à des cycles astronomiques, même si le terme d'ère glaciaire doit être à chaque fois adapté à la situation.

On parle plutôt de "surprise climatique" due à des causes cumulatives, qui peuvent par exemple concerner des changements de circulation des océans.

Néanmoins, pour le moment, la question n'est pas de savoir s'il y aura une ère glaciaire, mais si la variation de température va être inférieure ou supérieure à 1°, ce qui serait déjà considérable, car le petit âge glaciaire était dans ces variables...

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Une théorie très pertinente sur le changement climatique qui a suivi l'Eocène :

Le refroidissement de l'Antarctique interprété par les dents de la mer

Extrait du BE Etats-Unis N°32 - Ambassade de France aux Etats-Unis, le 11/05/2006 à 06h51

Deux chercheurs de l'Université de Floride à Gainsville sont parvenus à dater à 41 millions d'années (fin de l'Eocène moyen), l'ouverture du passage de Drake (bras de mer formant communication entre le Pacifique sud et l'Atlantique sud, compris entre le cap Horn et les îles Shetland du sud situées au large de la péninsule Antarctique).

La fourchette retenue jusqu'à présent pour cette ouverture était comprise entre 49 et 17 millions d'années, de l'Eocène ancien au Miocène. Cette datation plus précise a été obtenue grâce à l'étude du rapport isotopique entre le néodyme 143 et le néodyme 144.

Avant l'ouverture du passage, chaque secteur océanique possédait sa propre signature, les apports terrigènes provenant plutôt de roches volcaniques jeunes dans le bassin Pacifique et anciennes dans le bassin Atlantique. Lorsque les deux océans étaient isolés, le rapport isotopique eNd était ainsi compris entre -3 et -5 dans le Pacifique et de l'ordre de -9 dans l'Atlantique.

Les deux chercheurs ont pu mettre en évidence une élévation de ce rapport dans l'Atlantique sud entre 41,3 et 37 millions d'années, observation qu'ils mettent en relation avec un apport d'eaux en provenance du Pacifique, donc à l'ouverture d'une communication entre les deux bassins. Les matériaux utilisés pour les analyses géochimiques sont des dents de poisson fossiles extraites de carottes de l'Ocean Drilling Program.

L'ouverture du passage de Drake a contribué à bouleverser la donne climatique dans le secteur antarctique, en créant les conditions pour la formation du courant circumpolaire. Ce dernier isole le continent austral de tout apport d'eaux chaudes et est considéré comme l'une des causes de son englacement, durablement acquis depuis 34 millions d'années après l'ouverture d'une seconde communication avec le Pacifique au niveau de la Tasmanie.

Selon les auteurs, l'ouverture du passage de Drake a en outre favorisé un régime d'upwelling (remontée d'eaux froides riches en nutriments). La plus grande production biologique qui en a résulté aurait accentué le refroidissement global et la glaciation antarctique, par pompage de gaz carbonique et diminution de l'effet de serre.

Ce pompage biologique aurait été l'un des facteurs de réduction du CO2 atmosphérique dont les concentrations atteignaient environ 1000 ppm (soit près de 3 fois les niveaux actuels) dans la seconde moitié de l'Eocène.

Par Philippe Jamet

Source: http://www.futura-sciences.com/news-refroi...ts-mer_8841.php

Ainsi donc l'ouverture du passage de Drake aurait isolé le continent Antarctique par l'etablissement du courant circumpolaire et le climat aurait radicalement changé suite à cette nouvelle circulation des eaux et à un moindre transfert de chaleur de l'Equateur vers le Pôle Sud.

Si le mecanisme d'entrée en glaciation est mal connu par contre j'ai pensé hier sur MSN en parlant avec Fred etablir une théorie pour expliquer l'alternance Glaciation/Interglaciation.

C'est cette image de la banquise Australe actuelle qui m'a interpelé, je n'ai malheureusement pas d'archives pour comparer mais il me semble que cette avancée 2006 est considérable, peut être je me trompe et que c'est habituel:

antarctic.jpg

Si une Glaciation survient suite par exemple à un blocage océanique faisant chuter les SST, ou à des causes astronomiques ou volcaniques la banquise Australe s'etend progressivement année aprés année, voire siècles ou millenaires jusqu'a atteindre la Terre de Feu et avec les Icebergs derivants arrive à combler totalement le passage de Drake coupant alors le Courant Circumpolaire, ceci etant facilité par une baisse du niveau des océans de plusieurs dizaines de mètres causée par le developpement d'immenses Inlandsis dans l'Hemisphère Nord.

Progressivement alors la distribution Oceanique étant modifiée on retombe dans la situation de l'Eocène et le climat se rechauffe progressivement jusqu'à entrer dans un Interglaciaire, le temps que tout le barrage glaciaire fonde et que le Courant Circumpolaire Antarctique se retablisse.

Le Passage de Drake fait 650 km de large, il n'est pas impossible que progressivement malgré les tempêtes qui agitent la zone du Cap Horn l'englacement aboutisse à rompre l'isolement de l'Antarctique.

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