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Les variations de l'activité solaire


charles.muller
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Je ne parle pas forcément d'hiver froid, je parle surtout de déconcentration polaire

Pour moi cette déconcentration quasi-permanente n'est pas le fruit du hasard, en regardant dans les archives je n'ai pas retrouvé de vortex aussi déstructuré que cet hiver (et l'hiver dernier), je suis persuadé qu'il y a un facteur à cela, et le facteur solaire m'intrigue ...

Les hivers froids des années 50/60/70 étaient provoqués par un hasard météorologique (vagues de froids mais flux zonaux entre deux)

Hors en 1962/1963 on avait une absence de ce genre de flux, comme cette année !

Cela donne un hiver long sans froids extrêmes

Je suis d'accord pour dire qu'en 1962-1963 on avait des blocage récurrent qui ne nous lâche pas tout comme cette année.

Jusqu'à maintenant effectivement nous avons pas eu de froid extrême à part que très localement.

Mais en 1963 l'hiver a été long mais avec des froid extrême voir généraliser à tout le pays justement en Janvier voir même début février.

Il y a juste à regarder les relevé pour s'en convaincre.

Les -10°c de Tn quasiment généraliser ont été relevé à mainte reprise lors de cette hiver.

Je prend l'exemple de la première semaine de février 1963:

Tn vers -15 °c pendant près d'une semaine à Dijon.

Des Tn proche de -20°c sur le centre-est notamment Lyon et Saint-Etienne.

Des Tn entre -10°c et -15°c à Marseille.

Cette années c'est pour le moment impensable.

Et entre ses pic de froid polaire des redoux qui a peine les région méditeranéenne retrouvait des température proche des norme.

Et apparemment ses minimum solaire couperait tout zonal sur l'océan atlantique et pousserait les Hauts géo à monté vers le pôle. Mais lors du minimum solaire des années 1985, 1986 et 1987, ces hivers n'ont pas connu de blocage récurrent comme aujourd'hui juste des VDF remarquable en janvier 85/87 et février 86. Mais ses hivers là n'ont pas été forcement long, décembre 84/85/86 n'ont pas été rigoureux il n'ont même rien à voir avec celui que nous vivons actuellement.

Je me posais une question peut être bête et sans interêt mais ces remontée chaude vers le pôle ne serait pas une sorte de rééquilibrage naturelle de la chaleur à la surface de la planète pour compenser une activité solaire plus faible et qui serait synonyme de refroidissement tous cela pour garantir un maintient d'une température correct au pôle pour empêcher qu'il se refroidisse.

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Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Un orage magnétique est actuellement en cours, on dirait qu'une CME a atteint la terre cet après-midi. Il y a sûrement des aurores aux pôles en ce moment.

L'indice Bz est descendu à -13nT tout à l'heure, et l'indice Kp est actuellement à 5. A suivre l'évolution de tout ça.

Un groupe de taches est actuellement visible sur le soleil, après plusieurs jours sans aucune tache.

Pour un éventuel lien entre l'activité solaire et le climat en Europe, je pense qu'il serait plus judicieux de faire l'étude sur les hivers uniquement et pas sur des années complètes. Par exemple, on pourrait prendre les 20 hivers les plus froids de ces 100 dernières années et regarder comment ils se placent par rapport à l'activité solaire.

Je pense notamment à 1956, 1962-1963, 1985-1986-1987, 1996-1997... tous ces hivers ont eu lieu en période de minimum solaire.

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Un orage magnétique est actuellement en cours, on dirait qu'une CME a atteint la terre cet après-midi. Il y a sûrement des aurores aux pôles en ce moment.

L'indice Bz est descendu à -13nT tout à l'heure, et l'indice Kp est actuellement à 5. A suivre l'évolution de tout ça.

Un groupe de taches est actuellement visible sur le soleil, après plusieurs jours sans aucune tache.

Pour un éventuel lien entre l'activité solaire et le climat en Europe, je pense qu'il serait plus judicieux de faire l'étude sur les hivers uniquement et pas sur des années complètes. Par exemple, on pourrait prendre les 20 hivers les plus froids de ces 100 dernières années et regarder comment ils se placent par rapport à l'activité solaire.

Je pense notamment à 1956, 1962-1963, 1985-1986-1987, 1996-1997... tous ces hivers ont eu lieu en période de minimum solaire.

C'est vrai que l'hiver 2005/2006 (super) puis l'hiver 2006/2007 (naze) est un superbe exemple sachant que le soleil était plus faible lors du second ....

Et avec tes tâches, tu vas expliquer les +15°C à Pau cet après-midi ?? Sérieux quoi.

Ce que je crois surtout, c'est que le soleil, vecteur de notre chaleur, a évidemment un rôle prépondérant dans la circulation atmosphérique au niveau MONDIAL. Et le problème est là.

Ramener le climat d'un pays avec pour facteur principal le soleil fait vraiment sourire alors que la circulation de masses d'air est affectée au niveau du globe.

Je rappelle quand même que l'année 2010 est l'une des plus chaudes enregistrée, activité solaire en berne, ça n'y change rien.

Et d'autre part, pour notre pays, c'est pas parce qu'on a un blocage qu'il va faire froid. Des exemples d'AS foireux, de blocages trop à l'est, trop à l'ouest (j'en passe et des meilleures), sont légions.

Je crois donc que c'est au niveau terrestre qu'il faut étudier, et pas qu'en hiver (car c'est l'été dans l'hémisphère sud soit dit en passant en ce moment -à moins qu'évidemment l'activité solaire ne concerne que la France de décembre à février et si possible seulement l'Alsace default_thumbup.gif mais que quand il y fait -15°C hein ).

Beaucoup de travail reste à faire, c'est sûr, mais on ne peut que constater qu'on ne sait pas grand chose actuellement. Et il n'y pas de liaisons entre hivers froids français et activité solaire en berne. Ceci a été prouvé.

Maintenant, si notre étoile reste en berne X années, tout risque de changer, mais pas qu'en France (mini âge glaciaire en effet mais pas que chez nous !).

Et c'est vraiment le message que je souhaite faire passer, les +4°C d'excédents de décembre québécois devraient ramener un peu de sérénité sur le topic.

2010 est chaud, quoiqu'il se passe en France.

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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

C'est vrai que l'hiver 2005/2006 (super) puis l'hiver 2006/2007 (naze) est un superbe exemple sachant que le soleil était plus faible lors du second ....

Et avec tes tâches, tu vas expliquer les +15°C à Pau cet après-midi ?? Sérieux quoi.

Attention, kaktus, je n'ai pas prétendu qu'une activité solaire faible entraînait systématiquement un hiver froid en France (J'aurais juste tendance à dire que c'est plus probable default_rolleyes.gif ). Je ne m'aventurerais sûrement pas non plus à trouver le lien entre les 15°C à Pau et les tâches solaires, ça n'aurait aucun sens.Je sais très bien que activité solaire et hivers froids ne sont pas forcément liés... Je pensais aussi à l'hiver 1990-1991 qui était pas mal côté froid et neige, et qui a pourtant eu lieu en plein maximum solaire, des exemples comme ça il doit y en avoir beaucoup d'autres. Je suis parfaitement conscient que l'hiver 2006-2007 a été doux en même temps qu'un soleil faible.

Oui, je pense aussi que l'activité solaire doit jouer un rôle sur la circulation atmosphérique mondiale, par exemple en favorisant les blocages sur l'Atlantique nord. Mais qui dit modification de la circulation atmosphérique ne dit pas forcément refroidissement, on est d'accord là-dessus.

Peut-être que l'activité solaire faible favorise les blocages sur l'Atlantique nord, ouvrant la possibilité de vagues de froid sur l'Europe (ce qui n'est pas systématique, on est bien d'accord), et en même temps favorisant un temps doux sur le nord-est de l'Amérique... Peut-être que là-bas, activité faible = hiver doux. Mais ce ne sont que des suppositions.

Il me semble qu'il est à peu près admis qu'il y a un lien entre le minimum de Maunder et le petit âge glaciaire. Pendant cette période, l'Europe a subi des hivers très rudes. Mais il paraît que des études récentes ont montré que d'autres parties du globe se sont moins (voire pas du tout) refroidies pendant cette période, ce qui signifierait que l'activité solaire n'a pas forcément d'impact sur les températures au niveau mondial.

Mais ça n'empêche pas d'étudier le rôle du soleil sur le climat sur toute la terre, en hiver comme en été, bien sûr...

Pour finir, je dirais que je n'ai aucune certitude sur le sujet, je n'évoque que des hypothèses. Je trouve la période actuelle très intéressante car la faiblesse exceptionnelle du soleil va peut être nous aider à mieux comprendre son rôle sur le climat.

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Une petit question qui en amènera peut être d'autres....

Existe t 'il in indice qui permettrai d'évaluer le caractère plus ou moins rectiligne du jet stream???

Beaucoup semblent penser que l'activité solaire a une influence sur la circulation atmosphérique.... En favorisant les blocages, ou défavorisant une circulation zonale...

Ok, pourquoi pas, un tel scenario aurai "l'élégance" d'expliquer le PAG par une récurrence inhabituelle (comparé a l'actuel) d'un certain type de circulation atmosphérique.... Ce qui d'ailleurs est très cohérent avec un caractère non global du PAG.

Oui mais voila, dans les domaine de la météo, et de la climato on peut tout dire, mais seul une validation statistique et une compréhension du mécanisme permet d'établir des liens entres les forçage et le climat (je précise qu'il faut également un mécanisme associé a une relation statistique car: si on vend plus de parapluie les jours de pluie, ca ne veut pas dire que la vente de parapluie a une influence sur la pluviométrie).

Le reste, et je dit cela sans aucun jugement de valeur, relève de la discussion de comptoir, du proverbe de grand mère, ou de la climatopoésie...

Ces liens entre activité solaire et climat sont évoquées depuis fort longtemps, sans qu'aucune publication scientifique n'ai réussi a ma connaissance, a clairement identifier et expliquer cette relation, a une échelle "décennal"... Mais je reste ouvert a toute nouvelle théorie argumenté....

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Hum merci mais... NAO est basée sur des variations dans les champs de pression entre 2 zone (1D)... Idem pour AO mais en 2D (EOF)... Ok, il y a une relation entre NAO et rectitude du jet, mais ce n'est pas directe....

Pour ceux qui pensent qu'il y a une réel influence de l'activité solaire sur le type de circulation, peut être qu'il serait plus judicieux de travailler sur la variance temporelle des T° en un point ou la variance spatiale des anomalies de T° des moyennes/hautes latitudes de l'hémisphère nord, plutôt que les T° brute...

Un jet torturé engendrant probablement une forte variance a la foi dans le temps, et dans l'espace...

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je ne suis pas certaine que cela soit le bon indice default_rolleyes.gifhttp://www.cpc.noaa.gov/products/precip/CWlink/daily_ao_index/history/method.shtml

le jet stream est à 300 - 200 hpa non compris entre 1000 et 700 hpa.

Enfin je me trompe peut-être.

Kaktus et les autres : des publications et des recherches il en existe, il suffit de vouloir les trouver (cf Lockwood par exemple, ces travaux se rapprochent le plus de ce que je décris). Mais tout ceci appartient à ceux qui ont l'esprit ouvert. Car c'est un domaine destiné aux "aventuriers découvreurs" avant tout. Vous avez absolument raison sur ce point, tout est à défricher et mettre en ordre. C'est plus un travail de déchiffrage pour les bûcheurs de cognées que pour les poétes, tellement le champ d'investigation est large, quasi infini.

Ce n'est pas parce que vous affirmez qu'il n'y a rien qu'il ne se passe rien que vous avez 100 % de chance de décrire la réalité exacte. Avec de tels raisonnements la connaissance et la Science n'auraient jamais progressé. Avec ou sans poésie.

Ce n'est pas la peine de décourager les plus audacieux que vous !

Les jeux ne sont pas encore faits en la matière, loin de là.

Quant à expliquer la différence entre régions du monde plus froides que d'autres, j'avais il y a quelques années analysé la question avec la règle physique de "compensation". C'est un phénomène physique inéluctable, ce n'est pas vous qui viendrez avec votre poésie infirmer cette règle scientifique fiable. De nombreuses personnes sur le forum admettent cette règle que je leur ai certainement fait découvrir. A votre tour de bûcher la question.

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default_blushing.gif je me mêle d'un sujet qui ne me regarde pas, et que je ne maitrise pas, donc je le ferai le plus rapidement possible, mais je regarde régulièrement cette animation, c'est peut être ça que vous cherchez? http://www.cpc.noaa.gov/products/intraseasonal/z200anim.shtml

merci pour le lien, c'est intéressant. Il est possible de voir qu'à l'Equateur la situation est inverse de celle du pôle.

Des données chiffrées seraient moins poétiques et plus utiles pour se pencher sur l'analyse.

Pour l'instant je n'ai trouvé que ce lien et... c'est du chinois http://datamirror.csdb.cn/ncar/ default_confused1.gif

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Posté(e)
Foussais-Payré (85) / La Bruffière (85)

Et Aujourd'hui, c'est toute une série de taches qui font leur apparition, 5 groupes de taches sont actuellement visibles sur le soleil!

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merci pour le lien, c'est intéressant. Il est possible de voir qu'à l'Equateur la situation est inverse de celle du pôle.

Des données chiffrées seraient moins poétiques et plus utiles pour se pencher sur l'analyse.

Pour l'instant je n'ai trouvé que ce lien et... c'est du chinois http://datamirror.csdb.cn/ncar/ default_confused1.gif

ok patricia, je me doute

le ncar, que je consulte régulièrement est en anglais aussi http://ncar.ucar.edu/

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Bonjour à tous et bonne année 2011,

L'année 2010 qui vient de finir et montre que l'activité solaire est bien phase croissante mais si c'est lent, avec une moyenne annuelle de 16,48 wolfs en 2010 contre 3,11 wolfs pour 2009. Puis le maximum mensuel est 25,2 wolf en 2010 contre 10,6 wolf en 2009.

Williams

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Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Merci pour la réponse Christian :

1° - Je vois que tu as bien saisi le problème en ne mentionnant que l'indice aa alors qu'il y avait aussi la courbe des taches solaires de Pierre Lantos et O. Richard. Cela me conforte dans l'idée que ce travail n'est pas si stupide que l'on voudrait me laisser croire.

2° - Sur le choix de Bordeaux je m'étais expliquée : l'association ARFA reprenait les travaux d'Albert Nodon. Or cet ingénieur fondateur de la société astronomique de Bordeaux travaillait depuis Bordeaux (c'est un peu en sa mémoire aussi. Pour ne pas perdre le fil de la transmission en quelque sorte. Si un Français, qui plus est bordelais, a pu mettre le doigt sur un phénomène crucial non encore étudié, autant ne pas se priver de le valoriser. La France manque de valorisation je trouve. Cocorico !). De plus des données globales sont difficiles à trouver. Ensuite j'ai trouvé que c'était un exemple "significatif" pour la façade Atlantique essentiellement (surtout d'après les observations de l'ARFA et Albert Nodon en la mémoire desquels a été établi ce graphique). Vous savez tous que cela correspond aux situations zonales. D'où l'importance selon moi de développer ce point. Mais il est certain que pour d'autres stations les mesures peuvent varier. Surtout comme je l'avais fait remarquer à TreizeVents (qui en reconnaît la justesse sur le forum tendances hiver 2010-2011) les épisodes cévenols devant être inversement corrélés selon cette théorie (j'ai déjà vérifié et TreizeVents confirme).

3° - Les données brutes sont celles de MF (pas si stupide quand même).

3° - Pour affiner la question il existe les professeurs d'université, les TD, les thésards... que je solliciterai vraissemblablement pour m'aider à apporter la preuve de tout ceci. default_rolleyes.gif

Bonnes fêtes de fin d'année avant de passer aux choses sérieuses en 2011 default_flowers.gif

Meilleurs voeux pour 2011 ! default_sorcerer.gif

Je ne me suis pas penché spécialement sur ce problème, comme je l'ai indiqué, j'avais du mal à distinguer les détails dans le petit graphe que tu avais diffusé chez Météor et je ne suis pas du tout au courant de ce que tu as dû très bien expliquer en détail ailleurs, car je ne circule plus que sur les sites/blogs sceptiques qui restent encore assez mathématiquement rigoureux et honnêtes pour publier les résultats de leurs calculs, même quand ils démontrent l'inverse ce qu'ils pensaient avant d'effectuer ces calculs (dans cette catégorie, je n'en ai pas encore trouvés en France...)

L'essentiel dans le cas présent, n'est pas dans les détails de ton graphe, mais dans le fait que s'il n'y a pas une théorie physique admise qui l'appuie, on ne peut rien démontrer avec un graphe seul, avec une station seule par rapport à l'activité du soleil, sans exposer les résultats de calculs statistiques suffisants ainsi que les méthodes utilisées. (D'autant plus avec des données brutes, déjà que même en données corrigées chez MF, il vaut mieux un ensemble de données qui vont diluer l'influence des ruptures d'homogénéité qu'on n'a pas détectées, qui ne se produisent pas toujours en même temps dans chaque station utilisée)

C'est clair que la station de Bordeaux est représentative du climat concerné, mais ce fait ne signifie pas du tout que les variations des RR iront toujours dans le même sens aux mêmes moments que dans d'autres stations au même climat en France (donc pas de mêmes corrélations avec le ou les paramètres solaires concernés). C'est une des raisons pour lesquelles (en plus de données homogènes), il faut utiliser une moyenne à partir d'un certain nombre de stations représentant le même climat que Bordeaux (en France).

Ici,

trdrrhomo19512000.png

tu remarqueras que sur la carte des tendances de RR des stations vers Bordeaux (en données homogénéisées), pour la période indiquée, on a des baisses et des hausses de la tendance (non significatives), pour un même climat, un même soleil, et donc que selon la station choisie même en données corrigées, la théorie collera ou pas.

Les données brutes de MF ou d'ailleurs ne sont pas stupides, c'est la façon de les utiliser qui peut l'être. Qu'elles viennent ou non du Pape, ça ne change pas le fait que les séries de RR de MF ou de n'importe quel autre organisme, doivent être homogénéisées pour ce type de travail, c'est MF et tous les pro sérieux de la climato qui le disent. C'est la base du travail avec des données météo ou autres.

Le type d'argument "que les données brutes MF ne sont pas stupides", n'est pas scientifique, il ne démontre pas mathématiquement que les données de RR de Bordeaux sont homogènes. Il existe des tests statistiques pour le vérifier par toi-même.

Enfin c'est inutile en fait, car d'après les travaux de MF, il y a des ruptures, même sans tenir compte des changements de matériel, il suffit de voir les déplacements de la station :

33281001 BORDEAUX

1949 déplacement parc à instruments (1947)

1955 changement de poste obs. Floirac aéroport Mérignac

1974 instrumentation (1974), dépl. parc à instruments (1976)

(à jour avant 2000, donc à vérifier s'il y a eu des changements après, sans parler des changements de matériels)

Les scientifiques qui utilisent les données MF corrigées vont encore plus loin, ils testent aussi les données corrigées pour vérifier s'ils restent des hétérogénéités, et s'ils en trouvent, ils en tiennent compte.

Dans les séries de RR corrigées, MF dit qu'il peut encore rester des ruptures représentant 10% du cumul annuel. Donc tu vois que ce n'est vraiment pas simple même avec des données corrigées des plus grosses ruptures, car à un moment sur ta courbe, une variation de 10% des RR, pourra très bien ne pas exister dans la réalité même en données corrigées (d'où l'intérêt d'utiliser plusieurs stations même en données corrigées), alors imagine avec tes données brutes de Bordeaux, sans aucune correction, avec une seule station, c'est le meilleur moyen de se planter en cherchant des corrélations avec une courbe dont certaines variations en vont pas dans le bon sens à certains moments.

Les erreurs dont je te parle pour les RR sont données par MF, je ne les sorts pas d'un chapeau.

Si ce n'est pas encore clair qu'à la base de toute étude sérieuse à partir de données, on doit utiliser des données homogénéisées, voici quelques extraits des différents liens plus bas :

L'homogénéité - ou plutôt l'absence d'homogénéité - des longues séries instrumentales en climatologie est un problème connu depuis longtemps. Le déplacement des postes climatologiques au cours du temps, la modification des sites de mesure, de l'instrumentation, des méthodes de calcul des paramètres météorologiques, les changements d'observateurs... vont se traduire par autant de ruptures dans les séries de données. Or ces ruptures artificielles peuvent être du même ordre de grandeur que les phénomènes que l'on cherche à mettre en évidence dans les séries climatiques : tendances, cycles... Leur correction est donc indispensable avant toute étude climatique sérieuse.

Mesurer mais homogénéiser !

Pour être comparables, les conditions de mesures doivent être identiques au cours du temps. C'est l'objectif de l'homogénéisation des données. Les données brutes sont en effet rarement comparables....

L'étude des évolutions climatiques à partir de longues séries de données brutes est en effet impossible, que ce soit à cause des interruptions des mesures sur certains postes, des ruptures liées aux changements de capteur, de la modification de l'environnement du poste ou de celle des pratiques d'observation. L'homogénéisation des longues séries est donc une étape indispensable.

Le climatologue finlandais Heino a établi pour chaque paramètre l'importance respective des différentes sources de ruptures (Heino, 1996). Le changement d'emplacement du poste est la principale source pour la plupart des paramètres : les ruptures sont alors qualifiées de « très importantes ». Or ce changement

est pratiquement présent au moins une fois dans les séries centenaires, puisque la continuité de la mesure sur le XXe siècle est exceptionnelle en France

(Paris-Montsouris et Marseille-observatoire constituent des exceptions) et qu'il a fallu le plus souvent agréger les données de postes voisins. Les changements de méthode de mesure, aux premiers temps du réseau surtout, sont potentiellement la cause de ruptures importantes.

On examine maintenant l'évolution des précipitations en France au XXe siècle, à l'aide des 226 séries homogénéisées de cumuls mensuels de précipitations.

L'hétérogénéité de la répartition des séries pluviométriques disponibles n'autorisant pas la cartographie, on examine directement le pointage des hausses et des baisses et de leur significativité calculée à l'aide des coefficients de Spearman pour les 226 séries pluviométriques disponibles.

On observe qu'aucune baisse n'est significative, la plupart des séries montrant un accroissement au cours du XXe siècle. Ces résultats présentent cependant peu de cohérence d'une région à l'autre. On sait aussi qu'il peut subsister dans les séries corrigées des ruptures de l'ordre de 10 % du cumul annuel. C'est l'ordre de grandeur des tendances rencontrées et cela limite les possibilités d'exploitation individuelle de chaque série, sans empêcher cependant d'interpréter l'ensemble des résultats. La plus forte concentration de hausses significatives se situe sur une bande méridienne allant de l'Ariège à la région parisienne, tandis que les deux tiers nord du territoire ne contiennent que des séries présentant une hausse des cumuls.

Seule la partie sud de la France présente des cumuls en baisse (par exemple, le sud de la Lozère, la Gironde, les Hautes-Pyrénées). Les Bouches-du-Rhône présentent

un ensemble remarquable de baisses (non significatives), mais il manque des séries voisines venant corroborer ce résultat.

Si l'ensemble du territoire n'est pas couvert en séries homogénéisées, les départements où existent des séries sont assez bien répartis. En revanche, le nombre de séries peut varier beaucoup.

http://www.smf.asso....Moisselin38.pdf

http://www.obs.ujf-g...neider_2002.htm

http://www.obs.ujf-g...selin_2006.html

http://www.cnrs.fr/c...cipitations.htm

http://ete.inrs.ca/p...ses/T000498.pdf

http://www.cig.ensmp.../THE/MESTRE.pdf (voir surtout la 2 ème partie où il traite aussi les RR)

Il y a des mêmes des équipes internationales qui comparent les méthodes de corrections :

http://www.homogenisation.org/

Je n'ai aucun à priori sur ta théorie, vu que je ne la connais pas. J'ai juste un avis sur la méthodologie de ta démonstration. Je t'ai donc indiqué le travail minimal supplémentaire à effectuer par rapport au graphe que tu as présenté, afin que ta démonstration devienne probante au moins au niveau mathématique (vu que pour l'expliquer autrement, avec la physique, il faut disposer d'un labo de recherche), après reste à savoir si tu souhaites que les résultats collent à ce que tu penses, ou si tu sais rester objective au point que les résultats puissent ne plus coller à ce que tu penses avoir trouvé, avec un travail statistique rigoureux basé sur des données assez homogènes avec la moyenne de plusieurs stations concernées par le courant zonal en France.

On attendra donc tes conclusions basées sur les résultats chiffrés, accompagnées des précisions sur les méthodes que tu utilises pour y parvenir. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Meci pour les infos Christian.

Je vérifierai tous ces liens. Surtout pour voir s'il existe déjà des graphiques élaborés selon la méthode de correction que tu indiques. En connais-tu ?

Pour mon graphique il s'agit des valeurs journalières.

Si la différence peut aller jusqu'à 10 % je n'en suis pas encore à mesurer au ml près. Pour l'instant c'est surtout pour vérifier si la tendance qui a été vérifiée par l'observation depuis le début du 20° siècle à Bordeaux correspond à ce que donne une courbe. J'ai été surprise moi aussi de lire davantage de relation avec l'indice aa. Mais si l'anomalie des années 80 n'avait pas existée nous n'en saurions toujours rien. C'est déjà pas mal je trouve, et toi aussi apparamment puisque tu avais relevé ce fait sur la courbe.

Raymond Cazalens que vous avez déjà cité pourrait confirmer (du moins pour le zonal et l'actiité solaie). Il était dans l'aventure au siècle dernier. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
St Sébastien / Loire (44) ; Pleslin-trigavou (22)

Tout est redevenu bien calme sur la surface du soleil ...

Il n'y a plus qu'un petit groupe de taches, les vents solaires ont chutés également... Cela reste toujours très calme pour la période à laquelle on se trouve !

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Tout est redevenu bien calme sur la surface du soleil ...

Il n'y a plus qu'un petit groupe de taches, les vents solaires ont chutés également... Cela reste toujours très calme pour la période à laquelle on se trouve !

Oui mais il faut voir par exemple qu'entre 2010 et 2009 la moyenne annuelle du nombre e wolf est passé de 33,11 wolf en 2009 à 16.48 wolf pour 2010. Donc est revenu avec une moyenne de wolf un peu plus important que 2006.

Williams

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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

C'est assez drôle mais la période de douceur que nous connaissons correspond à la relative reprise d'activité solaire qu'il y a eu et, le froid est prévu revenir juste au moment où c'est à nouveau calme sur l'astre brûlant.

Juste pour remarque.

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

L'activité solaire continue à rester dans des niveaux beaucoup trop bas à ce stade alors que nous sommes maintenant en 2011, on a toujours pas dépassé le record du flux solaire de février 2010 avec 93. Ce début d'année 2011 est une nouvelle fois étrangement calme, c'est pas les petites taches solaires qui se baladent de temps à autre qui vont dire le contraire. Le flux solaire n'arrive même plus à atteindre les 90 et je doute que la tache solaire 1147 ne fasse quoi que ce soit à part faire grimper un peu le flux solaire lorsque celle ci sera face à la Terre. Les dernières prévision de David Hathaway:

Previsione-ciclo-242.jpg

Mais que se passe t-il au niveau du soleil?

pour essayer de clarifier tout ca, voici un tableau comparatif du flux solaire ( rayonnement à une longueur d'onde de 10,7 cm), connu pour être un bon indicateur de l'activité solaire.

La tendance mensuelle du flux solaire est affiché en rouge, normalisé par rapport à la Terre/soleil sur une distance entre le minimum et le maximum à ce jour ( source NOAA): Les autres lignes montrées ( violet, bleu, jaune, vert et brun) représentent la moyenne mensuelle du flux solaire mesuré au cours des deux premières années des cycles entre le cycle 19 et le cycle 23 (1954-1956, 1964-1966, 1976-1978, 1986 -1988, 1996-1998). Les mesures de ce paramètre important est disponible depuis 1947 de sorte que la répartition des cycles avant de celui du cycle 19 ne sont pas incluses dans le graphique.

Grafico-solar-flux1.jpg

L'examen du graphique montre que:

Pour les 12 premiers mois du minimum, la boucle du cycle 24 a un comportement assez similaire à celui des cycles précédents, mais il semble tout de même plus faible en général. Mais ensuite quelque chose d'énorme se passe, une sorte de rupture qui le différencie des autres cycles précédents, d'accélérer leur progrès, tandis que notre cycle 24 essaye de partir, se plante puis régresse, il se rétablit puis se stabilise ensuite à des valeurs qui avaient déjà atteint auparavant mais toutefois toujours inférieur à celui du mois de février 2010 ce qui est très étonnant.

qu'est ce que cela signifie? que doit on s'attendre ces prochains mois? Une pause qui est ensuite suivi par une nouvelle poussée du cycle ou verrons une tendance toujours inhabituelle et surprenante?

Les dernières projections ont encore baissé, passant de 54 à 49, si ca continue comme ca, je sens qu'il y aura de nouvelles prévisions vers le bas ces prochains temps, affaire à suivre...

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