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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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Wouaouh! difficile aussi ça suffit non? default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

A+!

Alex.

Sans doute, mais ce mot renforce le caractère délicat de la chose. Que veux-tu, c'est mon côté affreusement littéraire qui s'exprime ici. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Sans doute, mais ce mot renforce le caractère délicat de la chose. Que veux-tu, c'est mon côté affreusement littéraire qui s'exprime ici. default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Exactement."Difficultueux"est un terme avéré depuis au moins 1584, si l'on en croit l'édition en trois volumes du Robert. Il s'applique plus à des choses qu'à des personnes et ajoute une nuance de force et de compexité par rapport au simple adjectif "difficile", ce qui est tout à fait approprié ici.

Merci de nous rappeller combien la langue française peut être riche de nuances dans son expréssion, même dans un forum à caractère scientifique. J'ai trouvé ça rafraichissant, ce qui n'est pas négligeable en cette période de fonte de la banquise ! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Alain

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Pour en revenir à l’éventuelle rétroaction négative des nuages sur le climat arctique, je crois qu’il faut bien prendre en compte également les modulations saisonnières d’un tel phénomène. Si, en été, l’effet est puissamment thermo lytique, il n’en va pas de même à l’approche de la nuit polaire et au sein de celle-ci. La couverture nuageuse risque dès lors de freiner la perte de rayonnement infrarouge vers l’espace. Une plus grande chaleur stockée dans les couches supérieures de l’Océan pourrait, lors de la reconstitution du vortex hivernal, favoriser la nébulosité avec pour conséquence un ralentissement du refroidissement troposphérique dans les zones libérées. La boucle de rétroaction pourrait dès lors devenir positive, ou tout du moins, rendre plus difficultueuse la régénération de la glace en zone arctique. Celle-ci, fragilisée et rendue plus sensible au réchauffement printanier, verrait sa fonte s’accélérer et entretenir le délitement glaciaire. C’est du moins une possibilité théorique. L’avenir nous dira ce qu’il faut penser de tout cela. Quoiqu’il en soit, la variabilité naturelle du climat semble ici quelque peu « dépassée », malgré le fait qu’il ne faut pas oublier que cet été fut particulièrement chaud et ensoleillé en région polaire cette année. Nonobstant ce fait, il semblerait qu’il y ait bien une rupture avec le trend linéaire. Qui vivra verra. default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Certes, c'est logiquement imparable mais il y a juste un petit détail, la surface globale de la banquise fluctue mais ne change pas depuis 25 ans, malgré la hausse "sans précédent" des gaz à effet de serre. On observe même une tendance à la hausse ces dernières années. Quand on fait des prédictions, il ne faut donc pas "oublier" des données qui dérangent car elles finissent toujours par vous retomber dessus. Prudence donc car en terme de prédiction, on en a vu de belles avec ceux qui, nombreux, début 2007 avaient prévu canicule et sécheresse pour l'été en France.seaice_gl.jpg
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Posté(e)
COLMAR OUEST (Haut-Rhin) Alt 192m

Exactement.

"Difficultueux"est un terme avéré depuis au moins 1584, si l'on en croit l'édition en trois volumes du Robert. Il s'applique plus à des choses qu'à des personnes et ajoute une nuance de force et de compexité par rapport au simple adjectif "difficile", ce qui est tout à fait approprié ici.

Merci de nous rappeller combien la langue française peut être riche de nuances dans son expréssion, même dans un forum à caractère scientifique. J'ai trouvé ça rafraichissant, ce qui n'est pas négligeable en cette période de fonte de la banquise ! default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Alain

Merci à vous pour cette enrichissement vocabulistique ! default_sad.png/emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

je tenais aussi à vous féliciter dans vous discutions qui sont tout simplement passionnantes !

Merci de vous lire default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

JU

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Pour en revenir à l’éventuelle rétroaction négative des nuages sur le climat arctique, je crois qu’il faut bien prendre en compte également les modulations saisonnières d’un tel phénomène. Si, en été, l’effet est puissamment thermo lytique, il n’en va pas de même à l’approche de la nuit polaire et au sein de celle-ci. La couverture nuageuse risque dès lors de freiner la perte de rayonnement infrarouge vers l’espace. Une plus grande chaleur stockée dans les couches supérieures de l’Océan pourrait, lors de la reconstitution du vortex hivernal, favoriser la nébulosité avec pour conséquence un ralentissement du refroidissement troposphérique dans les zones libérées. La boucle de rétroaction pourrait dès lors devenir positive, ou tout du moins, rendre plus difficultueuse la régénération de la glace en zone arctique. Celle-ci, fragilisée et rendue plus sensible au réchauffement printanier, verrait sa fonte s’accélérer et entretenir le délitement glaciaire. C’est du moins une possibilité théorique. L’avenir nous dira ce qu’il faut penser de tout cela. Quoiqu’il en soit, la variabilité naturelle du climat semble ici quelque peu « dépassée », malgré le fait qu’il ne faut pas oublier que cet été fut particulièrement chaud et ensoleillé en région polaire cette année. Nonobstant ce fait, il semblerait qu’il y ait bien une rupture avec le trend linéaire. Qui vivra verra. default_innocent.gif

Avec les nuages, le pb est toujours compliqué.

En particulier, ici, il s'agit de savoir quand et où apparaissent ces stratus.

Lorsque j'en ai parlé comme une possible contre réaction négative, je pensais à leur formation au dessus de la mer libre.

On considère donc forcément une situation d'été .

Au dessus de la mer libre le contraste d'albédo est énorme, d'autant plus que la durée d'ensoleillement est très longue et que l'angle d'incidence est assez rasant ce qui favorise la réflectance des nuages.

Par ailleurs leur température est peu diffrénte de la température de la mer est donc leur effet de serre est faible.

Si on considère leur advection au dessus de la glace, le pb est très différent car, en fait, ils risquent, au contraire, de diminuer l'albédo . En outre, leur effet de serre, considéré depuis la surface (et non plus depuis l'espace) bloque le refroidissent IR de la surface et donc favorise la fonte.

Et si on se rapproche de la nuit polaire, il est clair que leur effet de serre (toujours vu de la surface) finit par devenir prépondérant , même au dessus de l'océan retardant d'autant la formation de la glace.

Expérimentalement, maintenant, ce papier (http://www.people.aero.und.edu/~dong/DONG_2003_JCLIM.pdf) fait référence à des mesures faites à Barrow et montre que le forçage radiatif des stratus arctuiqes est trs nettement négatif (l'effet d'albédo, l'emporte largement)

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Salut à tous,

Pour ma part, je pense que la débâcle actuelle historique et très impressionnante de la banquise est bien évidemment à surveiller car beaucoup d'eau douce arrive dans l'océan.

Dans tous les cas, je suis inquiet car à l'accélération des phénomènes doit correspondre l'adaptation des simulations et modélisations.

S'il y a un effet de seuil, cette année 2007 est bien placée. Il reste à savoir lequel : courants marins, quelles conséquences ??? default_blushing.gif

Les anomalies de sst se confirment dans la durée : http://www.osdpd.noaa.gov/PSB/EPS/SST/data...t.8.23.2007.gif

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Certes, c'est logiquement imparable mais il y a juste un petit détail, la surface globale de la banquise fluctue mais ne change pas depuis 25 ans, malgré la hausse "sans précédent" des gaz à effet de serre. On observe même une tendance à la hausse ces dernières années. Quand on fait des prédictions, il ne faut donc pas "oublier" des données qui dérangent car elles finissent toujours par vous retomber dessus. Prudence donc car en terme de prédiction, on en a vu de belles avec ceux qui, nombreux, début 2007 avaient prévu canicule et sécheresse pour l'été en France.

seaice_gl.jpg

En effet, Minitax, la prudence s'impose et il ne s'est agi de ma part que de formuler quelques conjectures à propos de la fonte de la glace en Arctique. Je ne vaticine pas, j’émets simplement une hypothèse physiquement plausible. Je n’ignore évidemment pas que l’évolution en Antarctique semble quelque peu différente. Mais la circonspection s’applique dans les deux sens. La stagnation, voire la légère progression des plateformes glaciaires en Antarctique pourrait résulter de la variabilité naturelle inter décennale. Si on regarde sur le long terme et de manière globale, la plupart des glaciologues s’accordent sur le fait qu’un réchauffement s’est opéré dans cette région sur les cinquante dernières années. Il ne faut pas oublier que le Pôle Nord, de par sa configuration orographique, géographique, par son inertie thermique moins importante du fait d’un volume de glaces plus réduit, est probablement beaucoup plus sensible ne serait-ce qu’à un faible réchauffement. Je ne parlais donc pas du Pôle Sud, vaste continent réfrigéré recouvert de trois kilomètres de glace, dont le vortex extrêmement vigoureux constitue un véritable bouclier thermique empêchant les masses d’air plus doux d’origine océanique de pénétrer en son sein pour le réchauffer. Seul un puissant attiédissement de l’atmosphère serait à même de déstabiliser l’énorme calotte polaire australe, et ce n’est pas pour demain, je te l’accorde, vu les températures superlativement basses qui y règnent.

De plus, je pense avoir été clair au sujet de l’effet de serre, qui, à mes yeux, n’a joué qu’un rôle de déclencheur dans la débâche des glaces boréales. L’effet de serre anthropique, relativement mineur en tant qu’acteur direct dans le réchauffement, aurait trouvé au fil de ces trente dernières années des relais naturels efficaces dans le chef des courants marins, des modifications de la halocline, de l’albédo et bien sûr, de la variabilité intrinsèque du climat terrestre.

Bien à toi.

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Je continue à parsemer des citations...

Le International Herald Tribune a publié un article d'Associated Press comportant une interview de Mark Serreze du NSIDC sur les mesures actuelles (interview et articles du vendredi 17 aout 2007).

Principaux extraits, après une info sur les mesures en cours :

But, Serreze said in a telephone interview, while some natural variability is involved in the melting, "We simply can't explain everything through natural processes."

"It is very strong evidence that we are starting to see an effect of greenhouse warming," he said. That implies influences from human activity are at work on the sea ice.

The puzzling thing, he said, is that the melting is occurring faster than computer climate models have predicted.

Several years ago he would have predicted a complete melt of Arctic sea ice in summer would occur by the year 2070 to 2100, Serreze said. But at the rates now occurring, a complete melt could happen by 2030, he said Friday.

There still will be ice in winter, he said, but it could be gone in summer.

"Nous ne pouvons pas tout expliquer à travers les processus naturels".

"Il y a des preuves très fortes que nous assistons à un effet du réchauffement dû aux gaz à effet de serre".

"Il y a quelques années, j'aurais prédit que la fonte complète de la banquise arctique interviendrait entre 2070 et 2100. Mais aux rythmes actuels, cette fonte complète pourrait survenir d'ici 2030"

Pas encore de commentaires d'un membre du NSIDC sur les chiffres du 22 aout...

...puis-je continuer avec ces recherches, citations et (essais de) traductions, ou est-ce que je pollue le forum / topic ? Je m'interroge... avis des Modérateurs bienvenu !

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Certes, c'est logiquement imparable mais il y a juste un petit détail, la surface globale de la banquise fluctue mais ne change pas depuis 25 ans, malgré la hausse "sans précédent" des gaz à effet de serre. On observe même une tendance à la hausse ces dernières années. Quand on fait des prédictions, il ne faut donc pas "oublier" des données qui dérangent car elles finissent toujours par vous retomber dessus. Prudence donc car en terme de prédiction, on en a vu de belles avec ceux qui, nombreux, début 2007 avaient prévu canicule et sécheresse pour l'été en France.

seaice_gl.jpg

On ne peut pas faire de comparaison entre la prévision sur la calotte glaciaire et sur le temps qu'il a fait en France cet été. La france (ajoutons la GB et le nord de l'espagne) ne représente pas grand chose sur une échelle géographique de notre planéte. D'ailleurs, si on fait le bilan climatique de l'europe, notre continent serait bien excédentaire avec ces fortes chaleurs en europe de l'est, central voir en russie européenne.Le pole nord et sa banquise, c'est pas la france+la gb tout de même.

D'ailleurs, je crois que c'est une légende venue des propos déformés sur ce soit disant été 2007 caniculaire que l'on aurait du connaitre. Personne (toi même tu le fais) n'est pas capable de rappeler qui avait prévu un tel été et on utilise maintenant le "ceux".

Mf et d'autres avaient préu un été chaud mais pas forcément caniculaire. Mf avait précisé que le étés style 2003 seraient de + en + fréquents dans les années à venir sans jamais préciser l'année. Tout ceci a été défomé au fil du temps avec ces raccourcis simplistes.

cette pauvre état de la banquise prouve que si le RC continue et s'accelere, elle disparaitra à la longue en été.

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On ne peut pas faire de comparaison entre la prévision sur la calotte glaciaire et sur le temps qu'il a fait en France cet été. La france (ajoutons la GB et le nord de l'espagne) ne représente pas grand chose sur une échelle géographique de notre planéte. D'ailleurs, si on fait le bilan climatique de l'europe, notre continent serait bien excédentaire avec ces fortes chaleurs en europe de l'est, central voir en russie européenne.

Le pole nord et sa banquise, c'est pas la france+la gb tout de même.

D'ailleurs, je crois que c'est une légende venue des propos déformés sur ce soit disant été 2007 caniculaire que l'on aurait du connaitre. Personne (toi même tu le fais) n'est pas capable de rappeler qui avait prévu un tel été et on utilise maintenant le "ceux".

Mf et d'autres avaient préu un été chaud mais pas forcément caniculaire. Mf avait précisé que le étés style 2003 seraient de + en + fréquents dans les années à venir sans jamais préciser l'année. Tout ceci a été défomé au fil du temps avec ces raccourcis simplistes.

cette pauvre état de la banquise prouve que si le RC continue et s'accelere, elle disparaitra à la longue en été.

En effet, Virgile, on peut même affirmer, sans crainte de se tromper, que l’été fut particulièrement chaud dans l’hémisphère nord cette année, avec des températures caniculaires en Europe de l’Est, en Amérique du Nord, au Japon et en Russie également. Sans oublier bien sûr l’Arctique, qui a connu en juin et juillet un temps marqué par des ciels clairs et des vents du Sud nombreux. Le réchauffement ne peut garantir la survenue, en toutes régions, d’étés lumineux et chauds, du moins dans ses bornes contemporaines qui restent tout de même relativement étroites. Si et seulement si le processus thermo génétique se poursuit au rythme actuel, alors nous devrions connaître une récurrence de plus en plus forte d’étés chauds et d’hivers doux, mais la variabilité intrinsèque du climat n’empêchera jamais l’occurrence d’événements froids ou tout simplement frais au sein d’une météorologie globalement attiédie. On oublie un peu vite, ce me semble, notre hiver printanier et notre printemps quasi estival (pas partout, il est vrai, là encore, variabilité fait loi). L’année, pour l’instant, reste en moyenne chaude, voire exceptionnellement chaude dans certaines régions. Je pense notamment au Nord-est de la France, au Benelux, à l’Europe de l’Est (pardi !), et j’en oublie sans doute. Ceci dit, nous ne sommes évidemment pas à l’abri d’un coup de Trafalgar du général Hiver dans les mois à venir. Restons prudents tout de même.
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Je suis vraiment pas sur que ce soit le rechauffement climatique qui soit en cause.je pencherais pour une Ao negative ou une situation anormale synoptique, et c'est l'europe de l'ouest qui l'a payé cet été.En tout cas durant l'hiver 2006/2007 la banquise etait bien avancée, quand à l'antartique on en parle meme pas

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Je suis vraiment pas sur que ce soit le rechauffement climatique qui soit en cause.je pencherais pour une Ao negative ou une situation anormale synoptique, et c'est l'europe de l'ouest qui l'a payé cet été.En tout cas durant l'hiver 2006/2007 la banquise etait bien avancée, quand à l'antartique on en parle meme pas

Le rechauffement climatique n'est pas la cause sur tels ou tels étés ou hivers... qui sont pourris ou chauds... et ou la banquise font plus ou moins que tel ete. Mais c'est comme tu le dis l'AO et le NAO qui est la cause de l'evolution d'un été sur l'autre. Le rechauffement climatique a plutot des lien sur des variations a long thermes.

Par exemple si cet hiver 2006/07 la banquise avait bien repris en Arctique c'est dû au NAO+ et AO+ et donc a des liens aussi avec la douceur de l'hiver en France. Puis cet été qui a été quand meme frais en France a été chaud au Quebec car souvent les saisons ont des anomalies a l'opposé entre la France et le quebec (exemple hiver froid en France en 2005/06 et tres doux au quebec avec un NAO- et AO-).

Williams

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Le rechauffement climatique n'est pas la cause sur tels ou tels étés ou hivers... qui sont pourris ou chauds... et ou la banquise font plus ou moins que tel ete. Mais c'est comme tu le dis l'AO et le NAO qui est la cause de l'evolution d'un été sur l'autre. Le rechauffement climatique a plutot des lien sur des variations a long thermes.

Par exemple si cet hiver 2006/07 la banquise avait bien repris en Arctique c'est dû au NAO+ et AO+ et donc a des liens aussi avec la douceur de l'hiver en France. Puis cet été qui a été quand meme frais en France a été chaud au Quebec car souvent les saisons ont des anomalies a l'opposé entre la France et le quebec (exemple hiver froid en France en 2005/06 et tres doux au quebec avec un NAO- et AO-).

Rien a ajouter, completement d'accord avec ceci...
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...puis-je continuer avec ces recherches, citations et (essais de) traductions, ou est-ce que je pollue le forum / topic ? Je m'interroge... avis des Modérateurs bienvenu !

Pour ma part,Pas de pollution dans l'Hérault.....au contraire default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Mais il ne faut pas avoir d'état d'âme même si tu as l'impression de pisser dans un violon.

Des fois je me réponds tout seul...

Je m'entends bien avec moi! default_laugh.png

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On ne peut pas faire de comparaison entre la prévision sur la calotte glaciaire et sur le temps qu'il a fait en France cet été.

Ce n'est pas ce que j'ai fait ! J'ai dit qu'il est impossible de faire des prévisions climatiques rien que pour la température et les précipitations, pour une zone bien définie et équipée de capteurs comme la France ou l'Europe du Nord et donc à fortiori pour la banquise arctique dont on ne dispose d'aucun modèle validé.
D'ailleurs, je crois que c'est une légende venue des propos déformés sur ce soit disant été 2007 caniculaire que l'on aurait du connaitre. Personne (toi même tu le fais) n'est pas capable de rappeler qui avait prévu un tel été et on utilise maintenant le "ceux".

Mf et d'autres avaient préu un été chaud mais pas forcément caniculaire. Mf avait précisé que le étés style 2003 seraient de + en + fréquents dans les années à venir sans jamais préciser l'année. Tout ceci a été défomé au fil du temps avec ces raccourcis simplistes.

Des vidéos de présentateurs qui prévoient une canicule pour l'été 2007 dès les mois d'avril-mai (particulièrement doux), en citant MF, il y en a plein sur youtube. Alors stp, ne dis pas que c'est une légende. A l'heure de l'internet, il ne s'agit plus de balancer des paroles en l'air et après de les nier. Le gouvernement a même déclenché un plan sécheresse à grand renfort de publicité (dans ma commune, Sud Ouest, le maire en a fait tout un foin, notamment avec les risques d'incendie). Il aurait mieux fait de prévoir un plan innondation, bien plus utile... s'il avait des prévisions à 2 mois plus fiables. Tout ça pour dire qu'il faudrait arrêter de faire comme si l'on sait alors qu'on ne sait rien, particulièrement pour la banquise arctique. Regarder une toute petite période et en tirer des conclusions sur les prochaines années, ça relève de la météo vaudou, surtout quand on "oublie" de parler de la banquise qui ne recule pas au pôle Sud. Le fait que le Groenland soit plus chaud dans les années 60 que maintenant (donc sûrement le pôle Nord aussi, seulement, on n'a aucune série de mesure longue à un endroit aussi hostile pour le prouver), ça devrait inciter à plus de prudence et de modestie dans les projections.

Ministère de la Santé, 9 mai 2007 :

"Le ministère de la santé et des solidarités a présenté vendredi 4 mai le plan national canicule 2007, destiné notamment à repérer les personnes à risques, à informer le public et à alerter les institutions publiques sur les risques sanitaires lorsque surviennent en France de fortes chaleurs. La veille saisonnière sera activée du 1er juin au 31 août."

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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Ministère de la Santé, 9 mai 2007 :

"Le ministère de la santé et des solidarités a présenté vendredi 4 mai le plan national canicule 2007, destiné notamment à repérer les personnes à risques, à informer le public et à alerter les institutions publiques sur les risques sanitaires lorsque surviennent en France de fortes chaleurs. La veille saisonnière sera activée du 1er juin au 31 août."

Ben oui comme tous les étés depuis 2003, ça s'improvise pas ce genre de dispositif, ça s'anticipe, principe de précaution tout ça...Mais c'est vrai que le principe de précaution est une notion qui vous échappe... default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Rien de bon à attendre pour les 7 jours à venir.

Il fait toujours nettement plus chaud à 850 hpa par rapport à 2006 sur l'extrême Nord:

Situation au 24/08/07: une pauvre -5 degrés

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au 24/08/06: déjà du -10 et une -15 qui se pointe.

rhavn00220060824pngue2.gif

Situation prévue au 31/08/07 (je sais ce n'est qu'une prévision)

Il y a bien une -10 mais elle est en mer.

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Au 31/08/06: Une belle -10 avec une plage à -16. Le tout en bonne position

rhavn00220060831pngkg9.gif

On pourrait en plus rajouter:

3 à 4 jours d'anticyclone au nord de l'Alaska

et 2 ou 3 jours de flux de sud relativement musclé des mers de Sibérie vers le Groënland.

rhavn601ya9.gif

Et enfin un vortex, si on peut appeler cela un vortex, qui vient se positionner en Mer de Barents, ce qui est contre-productif en matière de froid.

La descente froide sur son flanc ouest, c'est de la perte sèche avec en plus un risque de réactivation de la fuite de glace par le détroit de Fram et la Mer de Barents. La remontée chaude à l'est est à suivre également...Il faut bien remplacer l'air froid sortant!

rhavn1381og6.gif

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Ben oui comme tous les étés depuis 2003, ça s'improvise pas ce genre de dispositif, ça s'anticipe, principe de précaution tout ça...

Tout à fait d'accord avec Sebaas. Et Dieu sait que je ne suis pourtant pas un fana des gouvernements qui sévissent depuis quelques années. Il faudrait aussi éviter de continuer à mélanger les situations de l'HN et de l'HS. Les conditions naturelles, notamment dans les zones polaires, y sont totalement différentes, comme l'a si bien rappelé Sirius dans un post précédent. Résultat : pour l'instant, les rétroactions positives ne l'emportent encore que dans l'HN en dépit d'une composition atmosphérique qui s'homogénéise d'un hémisphère à l'autre en un couple d'années tout au plus ...

Il a suffi alors d'un coup de pouce de la météo pour obtenir la situation constatée cette année.

Gageons qu'on verra bien pire dans les prochaines années, même s'il est possible qu'il y ait des pauses dans l'évolution.

Pour ma part, je m'efforce de ne pas tomber dans le piège d'une extrapolation linéaire abusive et je ne pense pas que le rythme de réduction de la banquise arctique observé au cours de l'été 2007 puisse se maintenir pour chacune des prochaines années.

J'avais calculé une probabilité d'une réduction annuelle de l'ordre de « seulement » près de 500 000 Km² en moyenne à partir de 2005 (2nd seuil climatique) quand j'avais travaillé sur mon bouquin. On est donc actuellement (à l'été 2005) presque au double du rythme moyen que j'avais envisagé, alors que la progression avait été beaucoup plus faible en 2006. De manière plus précise, j'avais initialement prévu un rythme annuel de réduction (en %) de l'area estivale plutôt variable, avec une tendance à l'accélération d'abord lente et irrégulière, puis plus rapide à partir des environs de 2011-2012. Ainsi nous aurions une disparition presque totale de la banquise vers 2017, à 2 ans près. Seuls auraient alors provisoirement résisté des lambeaux de banquise adossés au nord du Groenland et de l'Archipel Canadien. On y rencontre localement encore actuellement semble t'il des épaisseurs de glace pérenne atteignant de 6 à 7 mètres, contre environ 1,5 m pour la moyenne d'ensemble de la banquise arctique.

L'an dernier, j'ai commis l'erreur de réévaluer cette prévision dans le sens d'une disparition estivale de la banquise repoussée à 2025 (à 5 ans près) en raison de ce qui me semblait être la conséquence logique d'une réduction de la salinité des eaux arctiques de surface, initialement non prise en compte et qui aurait pu favoriser le regel de la banquise en automne. En fait il ne s'agissait que d'une correction provisoire faite assez grossièrement dans l'attente de données plus précises sur l'évolution de cette salinité. Or les mesures montrent qu'en réalité la salinité de surface ne tend guère à se réduire, probablement du fait des vents, des courants et surtout d'un brassage plus efficace de la couche superficielle rendu possible par le fractionnement et la réduction de superficie des glaces flottantes. Je fais donc ici mon mea culpa et j'en reviens à ma prévision initiale, soit 2017 à 2 ans près.

Si, comme l'ont envisagé certains beaucoup trop rapidement, le rythme de cet été devait se maintenir en valeur absolue, la banquise arctique estivale disparaîtrait entièrement vers 2010-2011. Ceci ne me parait guère pensable, ne serait-ce que parce qu'il existe des zones plus épaisses que la moyenne et que la tendance ne se fait pas sentir avec la même acuité dans toutes les secteurs de l'Arctique. Sans compter, bien sûr, la variabilité naturelle: par rapport à la moyenne des années 1979/2000, les anomalies d'area peuvent fluctuer de plus d'un million dans un sens ou dans l'autre au cours d'une même année, même si, depuis 2005, elles sont maintenant la plupart du temps très fortement négatives.

Ceci dit, et malgré le bémol que je viens d'apporter, la situation actuelle n'en reste pas moins potentiellement très préoccupante. Sous-estimer le risque qu'elle représente serait proprement irresponsable (et ce dernier mot est un doux euphémisme).

Alain

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Si, comme l'ont envisagé certains beaucoup trop rapidement, le rythme de cet été devait se maintenir en valeur absolue, la banquise arctique estivale disparaîtrait entièrement vers 2010-2011. Ceci ne me parait guère pensable,

Alain

A part les tiennes, je n'ai pas beaucoup vu de prévisions dans ce domaine ces 10 derniers jours en particulier. Du coup, le s de certains m'oblige à croire que je suis plus ou moins visé.Mon coté "prévisionniste" et la situation actuelle qui me fait penser qu'il y a justement une ouverture pour la prévision humaine à échéance de 2 ou 3 mois, m'ont incité à me lancer.

Comme tu n'es pas le premier à utiliser ce sous-entendu je me permet de "quoter" et confirmer ce que j'ai écrit:

Ici

En septembre le froid nécessaire à l'extension se la banquise ne peut être produit que par la banquise elle même. Comme il manque pour l'instant 4 fois la superficie de la France en espaces glacés, la production va forcément être réduite. Et pendant ce temps la fonte se poursuit dans les zones d'alimentation chaude. D'où l'éventualité d'un déficit de 3 voire 3,5 millions de km2. Mais c'est de la théorie pifomètrique.

En octobre les sols continentaux enneigés viennent s'ajouter en tant que gros producteur de froid. En principe, la banquise côtière devrait commencer à se former vers la mi octobre et progresser ensuite vers la banquise "historique". Les 2 se rejoignant très rapidement en deuxième moitié de mois. Ce phénomène, peu marqué en 2006 pourrait être plus évident cette année. A surveiller surtout du coté des mers de Laptev et Est Sibérie.

En fait, pour cette année on est déjà dans l'inédit. Mais 2, 3 ou même 4 millions de km2 de déficit en fin d'été n'empêcheront pas la banquise de de se reformer cet hiver avec un retour à un semblant de normalité, du moins en surface de glace.

Comme tous les ans, les 365 jours à venir vont être déterminants... Mais pour l'instant on est plus dans le domaine de l'accélération que de l'inversion de tendance!

PS

On peut toujours rêver:

On est passé d'un record de déficit fin 1995 à un quasi record d'excédent fin 1996

La

C'est quand même la situation météo des semaines à venir qui va décider de cette date. La surface étant réduite et localisée dans la zone la plus froide. Un arrêt brutal de la fonte pourra se produire très rapidement dès la première situation favorable (pas avant 7 à 10 jours pour l'instant). Ce minimum sera de toute façon exceptionnellement bas et devrait se produire entre le 1 et le 30 septembre.

Par contre, toujours en se basant sur l'année dernière et sur ce raisonnement:

Le maximum de déficit semble plus facile à localiser: du genre entre le 15 et le 25 octobre et avec un déficit record entre 3 et 4 millions de km2 (je penche plus vers 4 que vers 3 mais c'est un peu tôt)

Le tout basé sur l'hypothèse d'une banquise côtière volant au secours de la banquise historique après le 15 octobre.

Et la

Surface minimale en 2007: 2,5 millions de km2 (c'est presque l'inconnue du système mais elle est déterminante pour la suite)

Reprise de glace au 20 octobre: 0,5 million de km2 (contre 1 en 2006 mais le minimum n'était pas le même).

Total au 20 octobre = 3 millions de km2

Normale au 20 octobre: 5 + 1,6 = 6,6 millions de km2

Déficit = 3,6 millions de km2

Mais les 2,5 millions de km2 de minimum ne sont pas encore acquis et il y a une marge d'erreur sur les 0,5 million de km2 de reprise.

Ces prévisions concernent l'automne, et un semblant de retour à la normalité en hiver. Rien après

Pas de gaz à effet de serre, pas de 4x4 etc... Rien que de la prévision.

Je n'ai pas vu beaucoup de critiques non plus.

Mais je constate que pour l'instant il n'y a personne pour se lancer dans l'exercice.

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A part les tiennes, je n'ai pas beaucoup vu de prévisions dans ce domaine ces 10 derniers jours en particulier. Du coup, le s de certains m'oblige à croire que je suis plus ou moins visé.

Mon coté "prévisionniste" et la situation actuelle qui me fait penser qu'il y a justement une ouverture pour la prévision humaine à échéance de 2 ou 3 mois, m'ont incité à me lancer.

Comme tu n'es pas le premier à utiliser ce sous-entendu je me permet de "quoter" et confirmer ce que j'ai écrit:

Ces prévisions concernent l'automne, et un semblant de retour à la normalité en hiver. Rien après

Pas de gaz à effet de serre, pas de 4x4 etc... Rien que de la prévision.

Je n'ai pas vu beaucoup de critiques non plus.

Mais je constate que pour l'instant il n'y a personne pour se lancer dans l'exercice.

Excuse-moi, ma formulation était maladroite (encore un mea culpa !) et tu n'étais aucunement visé pour ton post. Je pensais à des réflexions que j'ai lues ou entendues ici ou là, pas plus. C'était en fait une mise en garde (que je ne suis pas le premier à formuler) contre la tentation qui existe d'extrapoler trop vite: ce qui est vrai à l'échelle de quelques mois, ne sera pas obligatoirement confirmé à l'échelle de plusieurs années.En tout cas, je m'en voudrais de te décourager dans ton exercice de prévisions à quelques mois. Surtout que ce sont probablement les plus difficiles !

Alain

PS: Je m'attendais à un ralentissement du rythme de fonte à la fin août, comme l'année dernière, mais ce ralentissement ne s'est même pas ébauché. D'après le graphe de Criosphere, l'area de la banquise arctique est maintenant réduit de près de 1,3 million de Km² par rapport à la même dàte de l'an passé !

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...current.365.jpg

J'attends avec curiosité et une certaine inquiétude les prochaines estimations d'évolution des températures de l'eau dans les zones arctiques dégagées de glaces flottantes, notamment au nord de l'Alaska où existe à relativement faible profondeur un immense (+ de 1000 Km de long sur 200 de large en moyenne) gisement de clathrates de méthane. Si la situation de cet été se reproduisait ou s'aggravait les prochaines années, le risque pourrait devenir important de voir ce gisement commencer à diffuser du CH4, peut-être avant une dizaine d'années...

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Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Le rechauffement climatique n'est pas la cause sur tels ou tels étés ou hivers... qui sont pourris ou chauds... et ou la banquise font plus ou moins que tel ete. Mais c'est comme tu le dis l'AO et le NAO qui est la cause de l'evolution d'un été sur l'autre. Le rechauffement climatique a plutot des lien sur des variations a long thermes.

Par exemple si cet hiver 2006/07 la banquise avait bien repris en Arctique c'est dû au NAO+ et AO+ et donc a des liens aussi avec la douceur de l'hiver en France. Puis cet été qui a été quand meme frais en France a été chaud au Quebec car souvent les saisons ont des anomalies a l'opposé entre la France et le quebec (exemple hiver froid en France en 2005/06 et tres doux au quebec avec un NAO- et AO-).

Williams

Euh désolé de venir jouer les trouble-fête, mais je puis t'affirmer que cet été n'a pas du tout été chaud, comme tu le prétends, ici au Québec !

Au contraire, nous avons connu ici un été plutôt bien frais, avec une moyenne d'environ 1°C de moins que la normale des trois mois estivaux, à savoir juin, juillet et août. Or il faut savoir qu'ici, l'écart-type en juillet et en août est de 1°C, ce qui signifie que nous avons connu justement l'un des étés les plus frais !

Par ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'il faille systématiquement associer des périodes de chaleur en France avec des périodes de froid au Quebec, ou inversement. En effet, encore un exemple, si on considère tout simplement l'hiver passé (et c'est même valable du coup avec cet été !), le début de celui-ci fut extrêment doux aussi bien en France qu'au Québec, et ce pendant 2 mois d'affilée ! Donc les NAO et AO ne sont pas forcément toujours à mettre en corrélation avec les types de temps de part et d'autre de l'Atlantique...

Bye,

Gaël

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Euh désolé de venir jouer les trouble-fête, mais je puis t'affirmer que cet été n'a pas du tout été chaud, comme tu le prétends, ici au Québec !

Au contraire, nous avons connu ici un été plutôt bien frais, avec une moyenne d'environ 1°C de moins que la normale des trois mois estivaux, à savoir juin, juillet et août. Or il faut savoir qu'ici, l'écart-type en juillet et en août est de 1°C, ce qui signifie que nous avons connu justement l'un des étés les plus frais !

Par ailleurs, je ne suis pas convaincu qu'il faille systématiquement associer des périodes de chaleur en France avec des périodes de froid au Quebec, ou inversement. En effet, encore un exemple, si on considère tout simplement l'hiver passé (et c'est même valable du coup avec cet été !), le début de celui-ci fut extrêment doux aussi bien en France qu'au Québec, et ce pendant 2 mois d'affilée ! Donc les NAO et AO ne sont pas forcément toujours à mettre en corrélation avec les types de temps de part et d'autre de l'Atlantique...

Bye,

Gaël

Pour cet été c'est ce dont on m'avait dit pourtant.

Il est vrais que le climat du Quebec est disons plus pertubé comme en plus du NAO et de l'AO il y a aussi l'ENSO qui a des effets sur le climat. Et donc si l'hiver 2006/07 n'a pas été froid (soit opposé a la France) c'est par ce que El Nino a eu le decu du NAO au Quebec.

Voici les consequence d'El Nino l'hiver sur le Quebec : http://la.climatologie.free.fr/enso/enso-pdo1.htm#consnino

Williams

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Excuse-moi, ma formulation était maladroite (encore un mea culpa !) et tu n'étais aucunement visé pour ton post. Je pensais à des réflexions que j'ai lues ou entendues ici ou là, pas plus. C'était en fait une mise en garde (que je ne suis pas le premier à formuler) contre la tentation qui existe d'extrapoler trop vite: ce qui est vrai à l'échelle de quelques mois, ne sera pas obligatoirement confirmé à l'échelle de plusieurs années.

En tout cas, je m'en voudrais de te décourager dans ton exercice de prévisions à quelques mois. Surtout que ce sont probablement les plus difficiles !

Merci pour ta réponse!Alors il n'y a pas de problème /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif
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En tout cas, je m'en voudrais de te décourager dans ton exercice de prévisions à quelques mois. Surtout que ce sont probablement les plus difficiles !

Alain

A 2 mois, ma prévision est bouclée. Je ne vais pas la modifier ou la réajuster à chaque modification de tendance de la courbe Cryosphère default_crying.gifDe toute façon un bon plantage est toujours plus instructif qu'une réussite chanceuse. default_flowers.gif
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