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Banquises et changements climatiques


Alain Coustou
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J'ai fait une conférence récemment (dans mon ex université) dans laquelle , je fais justement le point là dessus;

Le texte sera publié mais je peux le mettre à dispo si on me dit comment faire au plus pratique.

oui ton texte est publié sur ce lien.
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Contresens...Je ne pensais pas au GIEC, mais à ceux qui soulèvent régulièrement la question de la légitimité d'untel ou d'untel à discuter sur le climat. Je suppose donc qu'ils sont au moins prix Nobel...A moins qu'ils n'aient pas encore lu l'excellente maxime que tu exposes sous ta signature.

Ici par exemple, il y a un certain Professeur Akasofu qui n'est "que" spécialiste en géomagnétisme. Sous-entendu: on veut bien discuter de ce qui impacte le climat, mais les seuls intervenants légitimes sont d'amblée les tenants de la théorie de l'effet de serre anthropique.

D'ailleurs quand il s'agit de propos tenus par des Stern, des Yann-Arthus Bertrand, des Al Gore, des Jancovici ou des Nicolas Hulot, ce genre de question sur la légitimité climatologique ne se pose plus. Etonnant, non ?

Sérieusement, il faudrait sortir de ce genre de rhétorique sans grand intérêt.

Tu fais référence à ce Prof Emerite es qualité. C'est donc ces qualités que zazou conteste me semble t il.

J'ignore quel est ton métier mais si je venais publiquement te donner des leçons sur la façon dont tu devrais t'y prendre , j'imagine que tu ne me prendrais pas très au sérieux.

C'est la même chose.

L'analyse d'un scientifique dans un autre domaine que le sien peut être intéressante en ce sens qu'il apporte (peut être) un regard nouveau mais cela ne vaut que jusqu'à un certain niveau de généralité. Sinon, il lui faut se farcir le boulot: apprendre, le B A BA, faire une bibliographie exhaustive,mettre les mains dans le cambuis, publier et soumettre à la critique des spécialistes ses trouvailles .

L'exemple typique de ce qui peut arriver , c'est la fameuse réfutation de l'effet de serre ( toujours acceptée nulle part apparemment)

En ce qui concerne Akasofu j'imagine qu'il ne doit pas être beaucoup plus qualifié que moi pour juger de la crosse de hockey par exemple et de la paléoclimatologie en général.

Il est vrai que beaucoup ici se sont jugés brillamment qualifiés pour en juger, j'ai peut être tort donc. default_laugh.png

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Tu fais référence à ce Prof Emerite es qualité. C'est donc ces qualités que zazou conteste me semble t il.

J'ignore quel est ton métier mais si je venais publiquement te donner des leçons sur la façon dont tu devrais t'y prendre , j'imagine que tu ne me prendrais pas très au sérieux.

C'est la même chose.

L'analyse d'un scientifique dans un autre domaine que le sien peut être intéressante en ce sens qu'il apporte (peut être) un regard nouveau mais cela ne vaut que jusqu'à un certain niveau de généralité. Sinon, il lui faut se farcir le boulot: apprendre, le B A BA, faire une bibliographie exhaustive,mettre les mains dans le cambuis, publier et soumettre à la critique des spécialistes ses trouvailles .

L'exemple typique de ce qui peut arriver , c'est la fameuse réfutation de l'effet de serre ( toujours acceptée nulle part apparemment)

En ce qui concerne Akasofu j'imagine qu'il ne doit pas être beaucoup plus qualifié que moi pour juger de la crosse de hockey par exemple et de la paléoclimatologie en général.

Il est vrai que beaucoup ici se sont jugés brillamment qualifiés pour en juger, j'ai peut être tort donc. default_crying.gif

La discussion devient bourrée de contresens. Le dit professeur émérite ne présente pas d'analyse d'un phénomène physique quelconque.

Il demande à l'IPCC de

de rectifier la grande confusion et la mauvaise interprétation des faits scientifiques dans l'esprit du public.

car
Certains des points qui demandent des clarifications et des actions

.C'est un jeu de demandes que tout scientifique observateur peut faire, a fortiori un géophysicien spécialiste de l'Arctique.

Il ne donne pas de leçons;

Il ne fait pas d'analyse scientifique;

Un texte d'un spécialiste de l'Arctique serait-il malvenu ici dans ce fil Banquises et changements climatiques ?

À tout prendre je préfère lire sa prose plutôt que celle des fonctionnaires d'un ministère, relayée par une agence de presse.

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Juste pour information, voici une dépéche de l'AFP citant un communiqué du Ministère Canadien de l'Environnement :

AFP - jeudi 27 décembre 2007, 20h23

Fonte record de la banquise arctique, événement météo de l'année au Canada

La fonte record des glaces dans l'Arctique en 2007 constitue l'événement météorologique le plus marquant de l'année au Canada, a annoncé jeudi le ministère canadien de l'Environnement.

"La fonte sans précédent des glaces de l'Arctique" est le résultat direct de "plusieurs années de vents arctiques" dominants, qui ont favorisé le déplacement d'étendues anciennes de glace vers l'Atlantique. Y ont également contribué le "réchauffement annuel cumulatif persistant" observé dans le Nord et de la "transformation radicale" du manteau blanc, qui a fait place à "de sombres eaux marines absorbant la chaleur".

Le ministère note que les deux derniers hivers dans le Grand Nord canadien ont été les "plus chauds jamais observés" et que la région n'a pas connu d'hiver "froid" depuis près de 15 ans.

La réduction de la surface des glaces observée cette année est comparable à celle que certains climatologues entrevoyaient seulement dans une trentaine d'années, ce qui, poursuit le ministère, accroît la possibilité que la glace "fonde encore davantage l'été prochain".

"Cette étendue de glace a une énorme influence sur le climat planétaire et sa diminution soudaine pourrait avoir des effets durables sur les conditions météorologiques et ce, bien au-delà des limites de l'Arctique", conclut-il.

Merci Alain. Quand je pense que nombreux sont encore ceux qui nient le phénomène , et ne parlent que de variabilité, alors que nous avons maintenant 30 ans d'un réchaufement incontrolé...
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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Ce n'est pas tant sur le terrain des paléoclimats que je m'avance . Je reste très terre à terre. Nous en avons encore pour un siècle de consommation à peu près plus ce qui est (sera) dans les tuyaux et qu'oublie ou négligé Akasofu . On devrait donc prendre encore, selon lui et au sens strict, au moins 0,6 de plus.

Il est clair que tout cela est aussi approximatif que les déclarations d'Akasofu: je me suis mis volontairement sur son terrain.

Mais comme d'habitude, tu pinailles en fait. Ce n'est pas tant ça qui est important que le fait qu'un sceptique au point d'en nier l'existence de l'effet de serre en vienne à avaliser cette citation, mieux: à s'en prévaloir.

On progresse. default_flowers.gif

Quand tous les participants en seront à faire la part des exagérations, des certitudes, des "très probables" et des "peut être", on pourra peut être discuter de façon plus intéressante.

Heu non, je vais relever une inexactitude patente qui a cours dans bien des milieux, il ne reste pas pour un siècle de consommation et donc d'émissions en carbones fossiles, mais pour bien moins que cela, la pente actuelle du petrole, du gaz et même du charbon laissent penser que la depletion est en cours pour le petrole est en voie d'être déja atteinte ainsi que pour le gaz, et que celle du charbon est imminente contrairement à ce qui etait admis sur les reserves.

Les cours actuels du petrole lissés sur plusieurs mois ainsi que l'état des stocks eliminent la partie speculative des cours qui si elle est réelle ne peut pas donner de tendance sur le long terme, la production stagne et ne peut pratiquement plus augmenter, la phase descendante aura lieu sans doute à partir de 2010, pour le gaz ce sera peu aprés ou simultanement.

Pour le charbon, la Chine qui avait un temps envisagé la liquefaction y a renoncé car sa propre production ne suffit plus et elle est importatrice de charbon australien, le procédé de liquefaction impliquant une perte importante au cours de la transformation devient non rentable.

On est déja au pic économique, la production augmente encore au niveau global mais moins que ce que demanderait l'economie mondiale, c'est aussi une production forcée qui risque de faire perdre une partie du potentiel de recupération, plus on pompe vite moins on recupère.

Il ne faut pas compter sur les sables alsphaltiques d'Alberta ou du Venezuela pour remplacer le petrole leger, en termes de potentiel peut être, en termes de débit non il ne sera pas possible de produire 85 millions de barils/jour avec les procédés d'extraction des petroles lourds, bien plus lourds techniquement que ceux d'extraction des petroles legers, au mieux on arrivera à 20 millions de barils/jour dans le meilleur des cas.

Pour le taux de recuperation, Jean Laherrere a trés bien expliqué que les 35 à 40% de taux de recuperation moyens ne veulent rien dire, un gisement sableux permettra un taux de 85% et des gisements fracturés en poches isolées dans de la roche 1%, et il ne sera jamais possible d'aller chercher grand chose de plus dans ce cas même si le potentiel global est important.

Par contre en termes de volume tu as raison, il reste à peu prés autant de carbones fossiles dans le sous sol que ce qui a deja ete consommé, mais il n'y en aura pas pour une durée équivalente, trés loin de là, sans doute qu'en 20 ou 25 ans nous consommerons autant que le siècle précédent et serons à l'épuisement quasi total.

En termes de Co2 il ne faut nul doute que cela va doubler dans cette periode, là dessus je te rejoins mais je considère que les projections du GIEC en termes d'émissions pour 2100 sont nulles et non avenues car elles surestiment la ressource et se basent uniquement sur une pente de croissance de la demande et non de l'offre possible.

Autre chose, pour l'instant l'exploitation des Chlatrates sous marins est impossible à cause de la dispersion, on se retrouve dans le même cas que les gisements de petrole à fort potentiel mais dispersés en poches isolées qui ne permettent pas de taux de recuperation rentables energetiquement.

On peut donc estimer que le taux de CO2 ne devrait pas pouvoir dépasser un surplus equivalent à la difference entre 380 ppm et les 270 initiaux du XIXe siècle soit 130 ppm de plus, soit une estimation à la louche autour de 500 ppm en tenant compte du delai plus court et d'une moindre absorption par les oceans sur cette durée, si evidemment ils ne relarguent pas plus, c'est entre autre l'inconnue.

En tout etat de cause des taux de 700 ppm me semblent à priori ne jamais pouvoir être atteints, il n'existe tout simplement pas assez de ressources carbonées fossiles exploitables permettant d'y arriver.

Plus préoccupantes sont les questions de destruction des forêts primaires, la menace sur la biodiversité, l'epuisement et la pollution des sols et des milieux marins du plateau continental.

Nous vivons probablement la fin d'une époque marquée par une croissance continue, l'avenir sera la decroissance, non pas choisie mais subie, je ne fais aucunement confiance d'ailleurs aux milieux économiques et financiers ou aux politiques ni même à la sagesse des populations pour choisir la voie de la raison et de la sagesse, elle sera imposée par la nature elle même et finalement tant mieux!

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Posté(e)
Bouffémont (95) Val d'Oise 

Et les réserves de pétrole en Antarctique? Le traité de non exploitation des gisements toucherait à sa fin d'ici 35 à 40 ans non? Je ne me souviens plus de la date de signature pour une durée de 50 ans.

A+

Patric95

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Posté(e)
34230 Paulhan - Centre Hérault

Et les réserves de pétrole en Antarctique? Le traité de non exploitation des gisements toucherait à sa fin d'ici 35 à 40 ans non? Je ne me souviens plus de la date de signature pour une durée de 50 ans.

A+

Patric95

Et aprés l'Antarctique tu iras le chercher ou le pétrole, sur la planète Mars peut être? foin de tout cela, l'Antarctique est un continent massif, ne pouvant en aucun cas receler des quantités de pétrole equivalentes à celle de zones de chevauchement des plaques comme la peninsule Arabique donnant des poches de gisements dans du sable, ce sera donc aux marges, peut être 10% de ce qui est exploité actuellement en souhaitant que cela ne se fasse pas, deja en Arctique avec la derive de la banquise ca risque de poser de trés gros problèmes en mer de Barents pour le gaz.

Le pétrole des zones Arctiques ou Antarctique c'est peanuts par rapport aux grands gisements du MO, du Nigeri du Golfe du Mexique ou du Venézuela, en Arctique c'est essentiellement du gaz d'ailleurs, sans le nouveau gisement de Barents la Russie verrait d'ailleurs sa production décliner trés rapidement, ses gisements de Siberie Occidentale etant en voie de depletion.

Il n'y a pas de miracles à attendre des zones polaires en termes de ressources, evidemment les petroliers et les financiers tentent de faire croire à un avenir de ce coté là.

Reste que la géologie est la geologie, et que quoi que pretendent le lobby pro pétrolier il y a des conditions d'exploitation ainsi que le taux de recupération qui limitent heureusement les pretentions à l'exploitation de la planète.

La seule solution pour eviter le desastre serait un renoncement au progrès, comme ceci semble irréalisable l'occultation du mal s'ensuit inévitablement. (Citation d'un des membres des forums d'Oléocène.)

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Et aprés l'Antarctique tu iras le chercher ou le pétrole, sur la planète Mars peut être? foin de tout cela, l'Antarctique est un continent massif, ne pouvant en aucun cas receler des quantités de pétrole equivalentes à celle de zones de chevauchement des plaques comme la peninsule Arabique donnant des poches de gisements dans du sable, ce sera donc aux marges, peut être 10% de ce qui est exploité actuellement en souhaitant que cela ne se fasse pas, deja en Arctique avec la derive de la banquise ca risque de poser de trés gros problèmes en mer de Barents pour le gaz.

Le pétrole des zones Arctiques ou Antarctique c'est peanuts par rapport aux grands gisements du MO, du Nigeri du Golfe du Mexique ou du Venézuela, en Arctique c'est essentiellement du gaz d'ailleurs, sans le nouveau gisement de Barents la Russie verrait d'ailleurs sa production décliner trés rapidement, ses gisements de Siberie Occidentale etant en voie de depletion.

Il n'y a pas de miracles à attendre des zones polaires en termes de ressources, evidemment les petroliers et les financiers tentent de faire croire à un avenir de ce coté là.

Reste que la géologie est la geologie, et que quoi que pretendent le lobby pro pétrolier il y a des conditions d'exploitation ainsi que le taux de recupération qui limitent heureusement les pretentions à l'exploitation de la planète.

La seule solution pour eviter le desastre serait un renoncement au progrès, comme ceci semble irréalisable l'occultation du mal s'ensuit inévitablement.

Bonne année à toutes et à tous

Cette histoire de limitation des émissions par la disponibilité des ressources fossiles n'est peut être pas si claire que ça. Bien sûr qu'il y aura une limte mais c'est le niveau de cette limite qui n'est pas forcément évident , en tout cas pas pour tout le monde.

elle fait l'objet de discussions sans fins sur FS (voir peak oil)

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34230 Paulhan - Centre Hérault

Bonne année à toutes et à tous

Cette histoire de limitation des émissions par la disponibilité des ressources fossiles n'est peut être pas si claire que ça. Bien sûr qu'il y aura une limte mais c'est le niveau de cette limite qui n'est pas forcément évident , en tout cas pas pour tout le monde.

elle fait l'objet de discussions sans fins sur FS (voir peak oil)

On a quand même des indices assez fiables pour faire des estimations sur l'état réel des reserves en petrole en particulier :

Si l'image ne passe pas voir ici : Graphique forages Arabie

saudi_rig.jpg

Ceci est tiré d'un post sur les forums d'oleocène je copie le commentaire de l'auteur : "Ce Graphique représente , mois par mois , le nombre de puits en exploitation durant les 6 Dernieres Années , en Arabie Saoudite . On remarque ainsi , que le nombre de forage a plus que Doublé , en moins de 3 ans , pour une production qui , cela se sait , n' a quasiment pas Augmenté !".

Quand on multiplie les forages pour arriver seulement à un maintien de la production c'est que la dépletion est en réalité en cours et la baisse sera bien plus brutale ensuite, voici le lien complet du forum en question http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?f...&start=1110

Même si c'est un peu hors sujet, cela permet d'affiner les prévisions du taux d'augmentation de CO2 causé par la combustion des ressources carbonées fossiles, et donc de revoir les scenarii d'accroissement ainsi que leur niveau final, ce qui a un impact direct sur le RC et bien evidemment ses conséquences sur les banquises.

En tout etat de cause ce que j'ai pu apprendre à ce sujet laisse penser à un pic global des carbones fossiles dans la decennie 2010 à 2020 en commençant par le pétrole puis le gaz, le charbon durant un peu plus longtemps mais guere car etant sollicité davantage par la depletion des deux premières ressources.

Impact à prévoir, je ne pense pas qu'on depasse au grand maximum les 500 ppm de Co2 au final lors de ce qu'on pourra appeler le pic de Co2, ce qui est deja trop mais loin des 700 evoqués parfois.

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L'argument ne fonctionne pas Torrent.

Si les réserves de pétroles, voir de gaz, peuvent prêter à discussion et que la pénurie est envisageable dans un délai plus ou moins proche, les réserves de charbon sont elles beaucoup plus conséquentes. Si les Chinois importent du charbon actuellement, c'est tout simplement pour 2 raisons :

- leurs capacités de production ne suivent pas indépendamment de leur ressources évidemment, qui seraient largement suffisantes pour couvrir leur besoins, et pour encore assez longtemps

- le charbon est pour le moment bon marché, autant acheter du charbon australien et préserver ses propres ressources fossiles qui vont se raréfier et devenir de plus en plus chères... C'est l'argument donné par une délégation chinoise en visite au Parlement européen à Bruxelles (forum GLOBE) ce printemps...

Les réserves de charbon sont encore très importantes, y compris en Europe (même en France), mais chez nous on a fermé les mines, non pas parce que le charbon y est épuisé mais parce que nos coûts de prod. sont plus élevés qu'ailleurs. Si le prix du charbon augmente suffisamment, les mines seront ré-ouvertes sur notre continent...

Et une pénurie précoce de pétrole et de gaz n'est pas une bonne nouvelle si elle conduit à une substitution par le charbon, dont la combustion émet 2 fois plus de CO2 à bilan énergétique égale. On risquerait alors plutôt de dépasser allègrement les 700 ppm de CO2 dans l'atmosphère.

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34230 Paulhan - Centre Hérault

L'argument ne fonctionne pas Torrent.

Si les réserves de pétroles, voir de gaz, peuvent prêter à discussion et que la pénurie est envisageable dans un délai plus ou moins proche, les réserves de charbon sont elles beaucoup plus conséquentes. Si les Chinois importent du charbon actuellement, c'est tout simplement pour 2 raisons :

- leurs capacités de production ne suivent pas indépendamment de leur ressources évidemment, qui seraient largement suffisantes pour couvrir leur besoins, et pour encore assez longtemps

- le charbon est pour le moment bon marché, autant acheter du charbon australien et préserver ses propres ressources fossiles qui vont se raréfier et devenir de plus en plus chères... C'est l'argument donné par une délégation chinoise en visite au Parlement européen à Bruxelles (forum GLOBE) ce printemps...

Les réserves de charbon sont encore très importantes, y compris en Europe (même en France), mais chez nous on a fermé les mines, non pas parce que le charbon y est épuisé mais parce que nos coûts de prod. sont plus élevés qu'ailleurs. Si le prix du charbon augmente suffisamment, les mines seront ré-ouvertes sur notre continent...

Et une pénurie précoce de pétrole et de gaz n'est pas une bonne nouvelle si elle conduit à une substitution par le charbon, dont la combustion émet 2 fois plus de CO2 à bilan énergétique égale. On risquerait alors plutôt de dépasser allègrement les 700 ppm de CO2 dans l'atmosphère.

Il n'y a pas pour le moment d'etudes alternatives sur le charbon comme elles ont lieu sur le pétrole, on a donc les chiffres des Etats et on ne peut se fier qu'a ceux là pour l'instant, des estimations font état d'un possible pic du charbon vers 2060, à cette date là il aura pris le relais de l'essentiel du petrole et du gaz.

Si je ne suis pas assez specialisé sur la question du charbon par contre pour le pétrole ma conviction est faite, l'ensemble des études alternatives montrent que le pic est en cours ou a ete dépassé, independamment des mouvements speculatifs qui sont réels mais ne peuvent changer la tendance de fond.

Je suis assez optimiste sur la décroissance, elle ne sera pas voulue mais subie, independamment du pétrole d'autres matières premières pas faciles à remplacer sont aussi en depletion, cuivre, plomb, zinc, platine etc ...

La decroissance des ressources halieutiques ou ceréalières va aussi contraindre l'humanité à revoir de fond en comble le mode de vie actuel, ce qui est triste c'est que pour tenter de le maintenir le saccage va encore continuer et mettre à mal des écosystèmes, quand on sait que les Japonais envisagent d'aller exploiter le krill dans l'ocean Austral on voit les dangers que cela recèle vu le rôle du krill dans la capture de Co2.

On peut envisager plusieurs scenarios, je ne crois pas à celui de la sagesse, le systeme actuel tente de recuperer à son profit les signaux d'alerte, le capitalisme se repeint en vert pour tenter une croissance sur une bulle verte, nul doute pour moi que ce sera un echec et qu'il ne faut pas se laisser prendre à des balivernes comme le Grenelle de l'Environnement.

Reste qu'une mega crise economique est en vue avec la depletion petrolière et que ceci pourrait changer la donne car les delais d'adaptation ou de reconversion vers le charbon si encore il peut être une alternative ne peuvent en aucun cas permettre de l'eviter.

Un effondrement economique du système pourrait mettre aussi à mal sa finalité et les dogmes qui nous gouvernent.

La seule solution est dans la decroissance.

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Cette info dans le dernier Nature. En substance, l'analyse de la structure verticale du réchauffement arctique montre que celui-ci est développé sur toute l'épaisseur de l'atmosphère, quoique diversement selon les saisons. Les auteurs suggèrent que la rétroaction positive de la fonte des neiges et des glaces ne peut être la cause principale d'une telle signature atmosphérique, car elle devrait être surtout sensible dans la basse troposphère et près de la surface. Ils concluent que l'amplification polaire a également pour cause des modifications plus larges de la circulation atmosphérique. (Figure reproduite : le réchauffement de la colonne verticale selon les saisons ; on voit notamment qu'en été c et en automne d, là où les glaces disparaissent le plus vite, le réchauffement est soit moins marqué près de la surface, soit réparti également sur toute la colonne).

L'amplification polaire et surtout arctique est un phénomène connu des réchauffements passés ou présents, mais j'ignore le poids que les modèles attribuent habituellement à la perte d'albédo dans cette amplification).

nature06502f12cq1.jpg

FIGURE 1. Averaged temperature trends around latitude circles for 1979–2001 plotted versus latitude and height for the four seasons.

Trends are shown for winter (a, December–February), spring (b, March–May), summer (c, June–August) and autumn (d, September–November). The linear trends are estimated from monthly mean data using a least-squares fit.

***

Nature 451, 53-56 (3 January 2008) | doi:10.1038/nature06502; Received 28 March 2007; Accepted 29 November 2007

Vertical structure of recent Arctic warming

Rune G. Graversen1, Thorsten Mauritsen1, Michael Tjernström1, Erland Källén1 & Gunilla Svensson1

Department of Meteorology, Stockholm University, S-106 91 Stockholm, Sweden

Abstract

Near-surface warming in the Arctic has been almost twice as large as the global average over recent decades1, 2, 3, 4, 5—a phenomenon that is known as the 'Arctic amplification'. The underlying causes of this temperature amplification remain uncertain. The reduction in snow and ice cover that has occurred over recent decades6, 7 may have played a role5, 8. Climate model experiments indicate that when global temperature rises, Arctic snow and ice cover retreats, causing excessive polar warming9, 10, 11. Reduction of the snow and ice cover causes albedo changes, and increased refreezing of sea ice during the cold season and decreases in sea-ice thickness both increase heat flux from the ocean to the atmosphere. Changes in oceanic and atmospheric circulation, as well as cloud cover, have also been proposed to cause Arctic temperature amplification12, 13, 14, 15, 16, 17. Here we examine the vertical structure of temperature change in the Arctic during the late twentieth century using reanalysis data. We find evidence for temperature amplification well above the surface. Snow and ice feedbacks cannot be the main cause of the warming aloft during the greater part of the year, because these feedbacks are expected to primarily affect temperatures in the lowermost part of the atmosphere, resulting in a pattern of warming that we only observe in spring. A significant proportion of the observed temperature amplification must therefore be explained by mechanisms that induce warming above the lowermost part of the atmosphere. We regress the Arctic temperature field on the atmospheric energy transport into the Arctic and find that, in the summer half-year, a significant proportion of the vertical structure of warming can be explained by changes in this variable. We conclude that changes in atmospheric heat transport may be an important cause of the recent Arctic temperature amplification.

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Cette info dans le dernier Nature. En substance, l'analyse de la structure verticale du réchauffement arctique montre que celui-ci est développé sur toute l'épaisseur de l'atmosphère, quoique diversement selon les saisons. Les auteurs suggèrent que la rétroaction positive de la fonte des neiges et des glaces ne peut être la cause principale d'une telle signature atmosphérique, car elle devrait être surtout sensible dans la basse troposphère et près de la surface. Ils concluent que l'amplification polaire a également pour cause des modifications plus larges de la circulation atmosphérique. (Figure reproduite : le réchauffement de la colonne verticale selon les saisons ; on voit notamment qu'en été c et en automne d, là où les glaces disparaissent le plus vite, le réchauffement est soit moins marqué près de la surface, soit réparti également sur toute la colonne).

L'amplification polaire et surtout arctique est un phénomène connu des réchauffements passés ou présents, mais j'ignore le poids que les modèles attribuent habituellement à la perte d'albédo dans cette amplification).

Je doute que la totalité du réchauffement arctique soit attribuable directement à l'augmentation de l'effet de serre mais celle ci est, de façon relative, plus importante là où la vapeur d'eau est plus rare, cela fait partie de l'amplification arctique même si on pense d'abord à l'albédo.
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Nature 451, 53-56 (3 January 2008) | doi:10.1038/nature06502; Received 28 March 2007; Accepted 29 November 2007

Vertical structure of recent Arctic warming

Rune G. Graversen1, Thorsten Mauritsen1, Michael Tjernström1, Erland Källén1 & Gunilla Svensson1

Department of Meteorology, Stockholm University, S-106 91 Stockholm, Sweden

Abstract

Near-surface warming in the Arctic has been almost twice as large as the global average over recent decades1, 2, 3, 4, 5—a phenomenon that is known as the 'Arctic amplification'. The underlying causes of this temperature amplification remain uncertain. The reduction in snow and ice cover that has occurred over recent decades6, 7 may have played a role5, 8. Climate model experiments indicate that when global temperature rises, Arctic snow and ice cover retreats, causing excessive polar warming9, 10, 11. Reduction of the snow and ice cover causes albedo changes, and increased refreezing of sea ice during the cold season and decreases in sea-ice thickness both increase heat flux from the ocean to the atmosphere. Changes in oceanic and atmospheric circulation, as well as cloud cover, have also been proposed to cause Arctic temperature amplification12, 13, 14, 15, 16, 17. Here we examine the vertical structure of temperature change in the Arctic during the late twentieth century using reanalysis data. We find evidence for temperature amplification well above the surface. Snow and ice feedbacks cannot be the main cause of the warming aloft during the greater part of the year, because these feedbacks are expected to primarily affect temperatures in the lowermost part of the atmosphere, resulting in a pattern of warming that we only observe in spring. A significant proportion of the observed temperature amplification must therefore be explained by mechanisms that induce warming above the lowermost part of the atmosphere. We regress the Arctic temperature field on the atmospheric energy transport into the Arctic and find that, in the summer half-year, a significant proportion of the vertical structure of warming can be explained by changes in this variable. We conclude that changes in atmospheric heat transport may be an important cause of the recent Arctic temperature amplification.

Le résumé de cet article récent montre que les meilleurs spécialistes sont encore très circonspect sur l'identification des paramètres entrant en jeu dans l'amplification thermique, ainsi que sur leurs poids respectifs...Contrairement à ceux qui prétendent savoir que l'effet de serre est le principal responsable direct ou indirect.
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Je doute que la totalité du réchauffement arctique soit attribuable directement à l'augmentation de l'effet de serre mais celle ci est, de façon relative, plus importante là où la vapeur d'eau est plus rare, cela fait partie de l'amplification arctique même si on pense d'abord à l'albédo.

On peut dire pareil pour la couverture neigeuse qui, de façon relative, est plus importante au pôle, donc une diminution (ou une hausse) de la couverture neigeuse produit également une amplification arctique (concernant l'albédo de la neige, il faudrait parler plutôt de rétroaction).Tant qu'on ne s'avance pas sur la part de chaque "amplification", on peut spéculer à l'infini sans risquer d'être contredit.
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Le résumé de cet article récent montre que les meilleurs spécialistes sont encore très circonspect sur l'identification des paramètres entrant en jeu dans l'amplification thermique, ainsi que sur leurs poids respectifs...Contrairement à ceux qui prétendent savoir que l'effet de serre est le principal responsable direct ou indirect.

Bizarrement l'amplification polaire par le CO2 n'existe pas en Antarctique (qui se refroidit depuis 30 ans). D'ailleurs, l'extension de la banquise antarctique atteint un record cette année, dans l'indifférence médiatique la plus totale. Alors pour "expliquer" ça, on invoque une autre cause humaine qui est le trou dans la couche d'ozone.

Tout comme les sécheresses ou les innondations, ce qui de merveilleux, c'est que l'influence humaine permet de tout expliquer. default_blushing.gif

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Bizarrement l'amplification polaire par le CO2 n'existe pas en Antarctique (qui se refroidit depuis 30 ans). D'ailleurs, l'extension de la banquise antarctique atteint un record cette année, dans l'indifférence médiatique la plus totale.

Concernant l'extension de la banquise antarctique:

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM....area.south.jpg

C'est certain que la news n'a pas eu de résonnance. Ceci dit l'antartique c'est loin de chez nous. default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et pour ne pas faire de jaloux la banquise artique: (pas vraiment les mêmes tendances default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> )

http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/IM...urrent.area.jpg

Etant nul en anglais, j'espère ne pas m'être trompé sur les grafs... default_cool.png

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Bizarrement l'amplification polaire par le CO2 n'existe pas en Antarctique (qui se refroidit depuis 30 ans). D'ailleurs, l'extension de la banquise antarctique atteint un record cette année, dans l'indifférence médiatique la plus totale.

Alors pour "expliquer" ça, on invoque une autre cause humaine qui est le trou dans la couche d'ozone.

Tout comme les sécheresses ou les innondations, ce qui de merveilleux, c'est que l'influence humaine permet de tout expliquer. default_rolleyes.gif

Une recherche rapide sur un outil bibliographique montre qu'on en parlait déjà en... 1987, alors que les données climatiques de l’époque n’indiquaient pas encore une tendance net au refroidissement antarctique. Pas besoin d'appeler aux loups ! default_huh.png

Lal-M; Jain-AK; Sinha-MC

Possible climatic implications of depletion of Antarctic ozone

Tellus,-Series-B-Chemical-and-Physical-Meteorology. July 1987; 39B(3): 326-8

ABSTRACT: The total amount of ozone overhead in late winter and early spring has decreased considerably during the past decade. Satellite data confirm that the column abundances of ozone in Antarctica are among the lowest recorded anywhere on the globe. Radiative-convective model calculations demonstrate that this depletion of Antarctic ozone could lead to a surface cooling of about 0.47 Kdeg which is in contrast to that observed from climatological temperature records. This calls for a detailed investigation of the air chemistry in relation to dynamic-radiative balance for the Antarctic atmosphere.

Deux autres études il y a près de 20 ans abordaient ce problème du couplage trou d’ozone / refroidissement antarctique : Kiehl et al., Nature 332, 501-504, 1988, et Dameris et al., Annales Geophysicae 9(10), 661-668, 1991.

Faut faire un peu le rat de bibliothèque, Minitax.

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De toute façon, pas mal d'études suggèrent que les GES ne sont pas les seuls responsables de la forte pente réchauffement arctique : j'ai vu passer ces dernières années toutes sortes de papier soulignant l'importance des suies de carbone, de l'ozone troposphérique, des nuages d'altitude, de la variabilité forte du bassin Atlantique, etc. Et il semble que l'Arctique réagit de toute façon plus fortement aux phases de réchauffement, avec ou sans l'homme. Disons que l'amplification polaire n'est pas ce qui permettra de trancher clairement sur les attributions / détections des pentes globales. Et en terme de rétroaction, je ne pense pas que cela pèse beaucoup pour le réchauffement attendu d'ici 2100 (c'est-à-dire qu'un Arctique libre de glace en été en 2010, en 2040 ou en 2070 n'est pas un facteur déterminant de hausse globale des T dans les modèles - seuls ceux qui envisagent l'hypothèse clathrate, comme Alain ici, en font un facteur de hausse brutale).

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On peut dire pareil pour la couverture neigeuse qui, de façon relative, est plus importante au pôle, donc une diminution (ou une hausse) de la couverture neigeuse produit également une amplification arctique (concernant l'albédo de la neige, il faudrait parler plutôt de rétroaction).

Tant qu'on ne s'avance pas sur la part de chaque "amplification", on peut spéculer à l'infini sans risquer d'être contredit.

Tu n'as pas compris du tout.

L'effet de serre se mesure au rapport entre le flux émis par la surface et le flux sortant TOA.

Ca se calcule aisément pour des cas typiques

Pour un doublement de CO2 et toutes choses égales par ailleurs

la variation relative de cette quantité est typiquement de

1,3% pour une atmosphère tropicale claire

et de

10,6% pour une atmosphère sub arctique d'hiver (claire elle aussi).

Si on tient compte d'une rétroaction vapeur d'eau et si on fait l'hypothèse d'humidité relative constante , on arrive à respectrivement 1,9% et 19% soit 10 fois plus.

Est ce clair, cette fois?

L'amplification polaire inclue donc

1 l'effet d'albédo

2 un effet de serre relativement plus efficace .

Pour reprendre mon pull habituel:

tu rajoutes un pull mince

mais à l'équateur tu en as déjà trois

alors qu'aux pôles, tu n'en as qu'un.

Ces deux processus d'amplification marchent aussi bien en Arctique qu'en Antactique à priori

si ce n'est que les deux pôles présentent quelques petites différences quant à leurs conditions géographiques default_tongue.png/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Tu n'as pas compris du tout.

L'effet de serre se mesure au rapport entre le flux émis par la surface et le flux sortant TOA.

Ca se calcule aisément pour des cas typiques

Pour un doublement de CO2 et toutes choses égales par ailleurs

la variation relative de cette quantité est typiquement de

1,3% pour une atmosphère tropicale claire

et de

10,6% pour une atmosphère sub arctique d'hiver (claire elle aussi).

Si on tient compte d'une rétroaction vapeur d'eau et si on fait l'hypothèse d'humidité relative constante , on arrive à respectrivement 1,9% et 19% soit 10 fois plus.

Est ce clair, cette fois?

L'amplification polaire inclue donc

1 l'effet d'albédo

2 un effet de serre relativement plus efficace .

Pour reprendre mon pull habituel:

tu rajoutes un pull mince

mais à l'équateur tu en as déjà trois

alors qu'aux pôles, tu n'en as qu'un.

Ces deux processus d'amplification marchent aussi bien en Arctique qu'en Antactique à priori

si ce n'est que les deux pôles présentent quelques petites différences quant à leurs conditions géographiques default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Sauf qu'on vient de lire un résumé de l'article de Nature qui ne dit pas ça du tout, et qui reste bien plus réservé.

D'où sortent les 1,3%, 10,6%, etc ? Des chiffres aussi précis ont-ils été soumis à des validations expérimentales ?

Je n'ai pas trouvé les taux d'humidité en Antarctique, mais il y a au moins les précipitations annuelles (en mm):

250px-Dgv-surfbal.gif

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Antarctique

Les "petites différences" à ce niveau au moins n'en sont pas au sein même d'une zone pôlaire.

Peut-être ne faut-il pas voir l'Antarctique et l'Arctique comme des zones aussi homogènes que ça sur le plan climatique.

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Sauf qu'on vient de lire un résumé de l'article de Nature qui ne dit pas ça du tout, et qui reste bien plus réservé.

D'où sortent les 1,3%, 10,6%, etc ? Des chiffres aussi précis ont-ils été soumis à des validations expérimentales ?

Hummm, il faudra attendre un peu pour la vérif expérimentale puiqu'on n'en est pas encore à 560 ppm de CO2 mais cela se calcule et ne pose pas de pb.

Les "petites différences" à ce niveau au moins n'en sont pas au sein même d'une zone pôlaire.

Peut-être ne faut-il pas voir l'Antarctique et l'Arctique comme des zones aussi homogènes que ça sur le plan climatique.

Quand on s'étonne de ne pas retrouver les mêmes tendances en Arctique et en Antarctique, il convient de noter

1 que l'Arctique est un océan, l'Antactique un continent

2 que l'Arctique est entouré de contiinents

3 que l'Antarctique central est à une altitude moyenne de qq milliers de mètres

4 que les émissions industrielles (je parle plus des poussières que des GES) sont concentrées dans l'HN de même que les émissions naturelles liées à l'érosion

5 que la circulation atmosphérique diffère fortement du fait de la présence ou de l'absence des continents

Si avec tout ça, il n'y avait pas de différence entre les deux climats et leur évolution dynamique, c'est là qu'il faudrait se poser des suestions.

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