Laure12 Posté(e) 14 décembre 2005 Partager Posté(e) 14 décembre 2005 Bon...à peine je constatai avec plaisir un léger frémissement, indicateur d'un changement de ton de la part de certains et qui me donnait l'envie de réintervenir, voilà que d'autres débarquent, dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils ne font pas dans la dentelle... Alors faut croire qu'il y a bien une logique là-dedans : plus l'irrespect (de l'autre en l'occurrence et en particulier) est flagrant et plus on a de chance d'être en face d'un individu qui se conduit de même envers la planète en général. Avec en toile de fond, l'idéologie du "ça passe ou ça casse". ***Message modération: ne pas y voir de sexisme ou que sais-je d'autre, toujours est il que là c'est hors sujet!*** Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 14 décembre 2005 Partager Posté(e) 14 décembre 2005 Je ne suis pas complètement d'accord. Une bonne nouvelle, pour rester dans le sujet, c'est que beaucoup de personnes influent sur leur comportement, et à mon avis une majorité serait passée à l'acte si les infrastructures avaient été conçues pour minimiser la dépense énergétique et en particulier les émissions de GES. Les citoyens n'ont pas les coudées franches et les politiques ont trop de containtes à concilier. Je vois le blocage plutôt au niveau économico-marchand et agricole mais aussi dans la haute fonction publique (ma présentation est un peu caricaturale car les intersections ne sont pas vides et les personnes tournent au sein de ces postes, le sérail quoi) . Si les électeurs n'ont pas décidé de changer de direction c'est qu'ils pensent y trouver leur compte. Mais comment distinguer les véritables progrès des artifices enjolivés par une communication indécente des milieux précédents ? On y est, et il faut faire avec. La question est de savoir si le libre arbitre, qui a l'air évident au niveau individuel (quoique certains physiciens quantique n'y croient pas), s'applique au niveau des sociétés ou de l'humanité. j'étais plutôt d'accord avec alti. bien sûr il y a des gens qui commencent à changer leurs comportements, mais la majorité s'en foutent royalement, se disant: "si MOI je ne le fais pas, kessachanj?". alors oui, nous devrions TOUS changer de comportement MAINTENANT. seulement on ne le veut pas, et moi-même je me dis... "m**** mais comment je ferais?" Donc on ne le fais pas, justement parce que nos politiques et notre politique mondiale ne nous le permettent pas. si nous abandonnions toute technologie qui est source d'émission de gaz à effet de serre, tu imagines? l'effondrement total de la civilisation! parce qu'on en est là! alors à moins de décider d'abandonner cette civilisation pour un mode de vie totalement différent, nous ne pourrons pas changer d'un coup, parce que personne n'en a les c... Ca devra se faire petit à petit. et c'est pour ça que c'est trop tard.pour répondre à la question sur le libre arbitre: le libre arbitre est une hallucination née avec l'univers (et peut-être même avant). rien que le fait de se poser la question prouve qu'il n'existe pas... Ni au niveau d'un groupe, et encore moins au niveau d'un individu. "J'ai écrit ceci parce que tu as écris ton message, et parce que mon monde de pensée me fait dire cela." Tout est en mouvement, tout découle du point d'origine. La goutte d'eau ne choisit pas le chemin qu'elle va prendre, tout comme le fleuve qui la transporte. ***Message édité pour la bonne raison donnée ci après par l'auteur lui même!*** bon mais ça n'a plus rien à voir avec la météo, tout ça... mdr /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
holon Posté(e) 14 décembre 2005 Partager Posté(e) 14 décembre 2005 si nous abandonnions toute technologie qui est source d'émission de gaz à effet de serre, tu imagines? l'effondrement total de la civilisation! Et pourtant un abandon partiel s'imposera à nous DE FORCE avec la déplétion du pétrole (Forum Oléocène)[...]le libre arbitre est une hallucination née avec l'univers (et peut-être même avant). rien que le fait de se poser la question prouve qu'il n'existe pas... C'était une image : on invoque le libre arbitre lorsque l'on exhorte à une réaction allant contre le cours "naturel" des choses, en l'occurence le confort pour le pb qui nous intéresse (GES).Quant au vrai libre arbitre ni toi ni moi ni personne à mon avis ne tranchera ce problème (méta)physique, les philosophes antiques, les théologiens scolastiques et les physiciens modernes (pour parler de la pensée occidentale) s'y sont cassés les dents. D'ailleurs la notion de libre arbitre en microphysique n'a peut-être plus de sens. Souvent on oppose le libre arbitre au déterminisme (destin) mais la notion intuitive de libre arbitre ne s'accomode guère mieux de l'indéterminisme (hasard). Ceci dit en pratique cela ne change pas grand chose, le chaos déterministe peut donner l'illusion du choix. Et la modélisation du "réel" par des théories d'essence indeterministe (mécanique quantique) colle bien à l'expérience. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 14 décembre 2005 Partager Posté(e) 14 décembre 2005 Quant au vrai libre arbitre ni toi ni moi ni personne à mon avis ne tranchera ce problème (méta)physique, les philosophes antiques, les théologiens scolastiques et les physiciens modernes (pour parler de la pensée occidentale) s'y sont cassés les dents. D'ailleurs la notion de libre arbitre en microphysique n'a peut-être plus de sens. Souvent on oppose le libre arbitre au déterminisme (destin) mais la notion intuitive de libre arbitre ne s'accomode guère mieux de l'indéterminisme (hasard). Ceci dit en pratique cela ne change pas grand chose, le chaos déterministe peut donner l'illusion du choix. Et la modélisation du "réel" par des théories d'essence indeterministe (mécanique quantique) colle bien à l'expérience. Et ça, c'est pas hors sujet, peut-être ??? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 14 décembre 2005 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 14 décembre 2005 Et ça, c'est pas hors sujet, peut-être ??? Je dirais que non, la question du libre arbitre est un élément qui détermine nos comportements, tant d'humains que de "pollueurs potentiels". D'ailleurs le plus difficile en économie et ce qui fait planter nombre de modèles micro ou macro économiques, c'est que nos comportements sont excessivement difficiles à modéliser... Et donc, en autres, nos interactions avec notre environnement et nos ressources naturelles. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 14 décembre 2005 Partager Posté(e) 14 décembre 2005 Je dirais que non, la question du libre arbitre est un élément qui détermine nos comportements, tant d'humains que de "pollueurs potentiels". D'ailleurs le plus difficile en économie et ce qui fait planter nombre de modèles micro ou macro économiques, c'est que nos comportements sont excessivement difficiles à modéliser... Et donc, en autres, nos interactions avec notre environnement et nos ressources naturelles. Eh bien justement, il serait peut-être alors important de faire une tentative en ce sens (modélisation des comportements), voire à déterminer en fonction de certains critères ce qui fait que certains groupes d'individus sont plus des "pollueurs potentiels" que d'autres. Je trouve qu'il y a un lien avec ce que je disais... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 15 décembre 2005 Partager Posté(e) 15 décembre 2005 Eh bien justement, il serait peut-être alors important de faire une tentative en ce sens (modélisation des comportements), voire à déterminer en fonction de certains critères ce qui fait que certains groupes d'individus sont plus des "pollueurs potentiels" que d'autres. Je trouve qu'il y a un lien avec ce que je disais... à l'heure actuelle, il n'y a que Isaac Asimov qui a réussi à "modéliser" la psychohistoire. mais à moins de retrouver le point d'origine, inutile d'essayer de modéliser une quelconque évolution du comportement. même dans les grandes lignes c'est très dur à prévoir. parce que des évènements justement totalement imprévisibles peuvent faire planter le modèle. pour Asimov, l'évènement imprévisible était le "mulet" (rien à voir avec un poisson rouge ou un requin): la masse détermine le comportement d'un groupe d'individus, mais un seul individu peut à lui seul déterminer le comportement de la masse. du chaos nait la lumière, mais la lumière est chaotique...en gros, il suffirait qu'un fou furieux balance une bombe nucléaire pour déclencher une guerre du même nom, et qu'un hiver encore du même nom s'installe. plus de réchauffement! (après tout c'est une solution comme une autre...). peut-être qu'un dépôt de carburant en feu peu influencer à lui seul la donne d'un hiver... peut-être pas. mais le comportement de la masse en serait changé. peut-être que la notion même de "libre arbitre" donne l'illusion à certains d'avoir le choix de polluer ou pas, mais peut-être que c'est cette même illusion qui provoque chez certains l'envie d'aller à l'encontre de ce que l'on attend d'eux (et qui au final est le comportement qu'ils devaient avoir). bref, je choisi de ne pas polluer parce que je crois avoir le choix, mais c'est exactement ce que les évènements passés étaient censés provoquer dans mon comportement. idem si je choisi de polluer "pour faire ch*** les autres" ou parce que "moi seul ne changerait pas la donne": c'est une suite d'évènements en apparence chaotiques qui provoquent chez moi ce refus. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Laure12 Posté(e) 15 décembre 2005 Partager Posté(e) 15 décembre 2005 : la masse détermine le comportement d'un groupe d'individus, mais un seul individu peut à lui seul déterminer le comportement de la masse. du chaos nait la lumière, mais la lumière est chaotique... Oui, ça me fait penser à la théorie de la "masse critique", que l'on peut d'ailleurs mettre en relation avec la notion de seuil (par exemple climatique). Reste à déterminer à partir de quelle accumulation de preuves manifestes de changements climatiques, peut se produire un basculement de tendance (il y suffit alors de 50% d'individus + 1...en principe). Le problème étant que les preuves sont moins visibles et à portée de mains et d'yeux qu'en ce qui concerne les phénomènes "terrestres". Par exemple la pollution des rivières que chacun peut constater ne serait-ce qu'en observant le développement toujours croissant des phénomènes d'eutrophisation. C'est d'ailleurs ce qui a provoqué ça et là un sursaut et des expériences réussies (jai bien connu l'évolution du Lac Léman, dont la pollution est a priori en diminution par rapport aux années soixante...encore que beaucoup d'efforts restent encore à faire). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
grecale2b Posté(e) 15 décembre 2005 Partager Posté(e) 15 décembre 2005 Oui, ça me fait penser à la théorie de la "masse critique", que l'on peut d'ailleurs mettre en relation avec la notion de seuil (par exemple climatique). Reste à déterminer à partir de quelle accumulation de preuves manifestes de changements climatiques, peut se produire un basculement de tendance (il y suffit alors de 50% d'individus + 1...en principe). Le problème étant que les preuves sont moins visibles et à portée de mains et d'yeux qu'en ce qui concerne les phénomènes "terrestres". Par exemple la pollution des rivières que chacun peut constater ne serait-ce qu'en observant le développement toujours croissant des phénomènes d'eutrophisation. C'est d'ailleurs ce qui a provoqué ça et là un sursaut et des expériences réussies (jai bien connu l'évolution du Lac Léman, dont la pollution est a priori en diminution par rapport aux années soixante...encore que beaucoup d'efforts restent encore à faire). je ne pense pas que la "majorité absolue" soit applicable ici /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">je dirais plutôt que si 100% des gens changeaient de comportement, il y aurait peut-être une inversion de tendance. mais ça n'est pas sûr car ça dépend du seuil critique climatique, qui lui n'intervient pas en parallèle avec nos comportements mais avec un léger décalage. par contre, pour que 100% des gens changent de comportement, il suffirait d'1 seul individu: le "mulet"! nous avons dans notre histoire nombre d'individus qui à eux seuls ont influencé l'Histoire, en entrainant la masse derrière eux (comportement individuel qui découle lui-même du comportement de la masse ou de plusieurs autres individus, au départ...). par contre la masse peut ne pas entraîner certains individus, et il suffirait alors que quelques-uns continuent à polluer beaucoup pour que le phénomène non seulement ne bascule pas, mais se poursuive, voire même empire. exemple: le protocole de kyoto n'est pas signé par les américains (dans ce cas là j'assimile un Pays à un individu) : la majorité fait des efforts, mais un seul continue à polluer fortement et cela va en s'accroissant. de plus l'individu "chine" s'y met également.) pour reprendre l'exemple du lac Léman, il est acquis que l'homme en entraîné des phénomènes d'eutrophisation. or, si certains individus savaient que l'eutrophisation est également un phénomène naturel, que se diraient-ils? "y m'ont fait ch*** avec leurs interdictions alors que je n'étais pas responsable!" jugement hatif, irresponsable, et pris d'un seul point de vue. le même jugement hatif, irresponsable, et unilatéral que pronent ceux qui prétendent que l'homme n'est pas responsable du réchauffement climatique "parce que la terre est dans une phase naturelle de réchauffement". jugement qui conduit ces individus à ne pas modifier leurs comportement. et le pire dans tout ça, c'est qu'ils pensent le faire "librement"... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolo44 Posté(e) 15 décembre 2005 Partager Posté(e) 15 décembre 2005 Dernier rapport de l'OMM : 2005 devrait être une des années les plus chaudes jamais enregistrées La décennie qui s'achève est la plus chaude jamais enregistrée et l'année 2005 pourrait figurer au deuxième rang des années les plus chaudes, a indiqué jeudi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), confirmant l'accélération des changements climatiques. Au cours de l'année 2005, la température moyenne à la surface du globe a dépassé de 0,48 degré celsius la moyenne calculée pour la période 1961-1990 (14 degrés), a précisé l'OMM dans un communiqué. L'OMM signale aussi un nombre "tout à fait exceptionnel" d'ouragans (26 en tout) aux Etats-Unis, dans les Caraïbes et en Amérique centrale. Par contre, il y a eu moins de typhons que d'habitude dans le Pacifique. Toujours selon l'organisation, la température à la surface des eaux de l'Atlantique Nord s'est élevée à un niveau record, ce qui a fait fondre la banquise arctique dont la surface a été réduite de 20%. La banquise a ainsi atteint sa plus petite superficie depuis qu'ont commencé les observations par satellite en 1979. 2005 est pour l'instant au deuxième rang des années les plus chaudes. Mais ce classement peut changer avant la publication des chiffres définitifs en février prochain: 2005 pourrait ainsi rétrograder jusqu'au huitième rang. L'année la plus chaude reste 1998 (+ 0,54 degré au dessus de la moyenne). Le phénomène El Nino (déplacement des eaux chaudes équatoriales, du Pacifique Ouest vers le Pacifique central) s'était alors combiné avec l'accumulation des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone notamment) émis par l'industrie et les automobiles. "Ce classement peut changer mais nous croyons fermement que 2005 figurera finalement parmi les quatre années les plus chaudes", a estimé le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. "Elle devrait être l'année la plus chaude dans l'hémisphère nord et la quatrième du palmarès pour l'hémisphère sud". Dans son rapport sur "l'état du climat mondial en 2005", l'OMM souligne aussi que "les dix dernières années (1996-2005), à l'exception de 1996, ont été les plus chaudes jamais enregistrées". Le monde a connu en 2005 les mois de juin et octobre les plus chauds, dépassant les températures record enregistrées en juin 1998 et octobre 2004. Cette chaleur a été largement répandue sur l'Afrique, le Brésil, la Chine et les Etats-Unis notamment, constate l'OMM. 2005 devrait être l'année la plus chaude en Australie depuis le début des relevés météorologiques en 1910 tandis que l'Asie a connu aussi de très fortes vagues de chaleur. En Afrique de l'Est, la sécheresse a persisté du sud du Kenya jusqu'au Mozambique et au Zimbabwe, menaçant de famine des millions de personnes. En ce qui concerne les ouragans, M. Jarraud a souligné qu'il n'y avait pas de preuve formelle d'un lien avec le réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre. "Pour l'instant, l'honnêteté scientifique oblige à dire que nous n'en savons rien", a-t-il noté. "Ce que nous savons avec plus de certitude par contre, c'est que le réchauffement climatique va provoquer des vagues de chaleur plus fréquentes", a-t-il ajouté. "A l'inverse, il y a aussi un risque de précipations plus fortes dans des régions où les inondations peuvent poser un problème". Les températures moyennes de la planète s'élèvent depuis le début du 20ème siècle et les météorologistes ont constaté une accélération à partir de la fin des années 70. Pour mesurer ce réchauffement, les scientifiques relèvent les températures en plusieurs points du globe au sol (par des stations météorologiques) et à la surface des océans ( par satellite ) Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 17 décembre 2005 Partager Posté(e) 17 décembre 2005 Dernier rapport de l'OMM : 2005 devrait être une des années les plus chaudes jamais enregistrées La décennie qui s'achève est la plus chaude jamais enregistrée et l'année 2005 pourrait figurer au deuxième rang des années les plus chaudes, a indiqué jeudi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), confirmant l'accélération des changements climatiques. Au cours de l'année 2005, la température moyenne à la surface du globe a dépassé de 0,48 degré celsius la moyenne calculée pour la période 1961-1990 (14 degrés), a précisé l'OMM dans un communiqué. L'OMM signale aussi un nombre "tout à fait exceptionnel" d'ouragans (26 en tout) aux Etats-Unis, dans les Caraïbes et en Amérique centrale. Par contre, il y a eu moins de typhons que d'habitude dans le Pacifique. Toujours selon l'organisation, la température à la surface des eaux de l'Atlantique Nord s'est élevée à un niveau record, ce qui a fait fondre la banquise arctique dont la surface a été réduite de 20%. La banquise a ainsi atteint sa plus petite superficie depuis qu'ont commencé les observations par satellite en 1979. 2005 est pour l'instant au deuxième rang des années les plus chaudes. Mais ce classement peut changer avant la publication des chiffres définitifs en février prochain: 2005 pourrait ainsi rétrograder jusqu'au huitième rang. L'année la plus chaude reste 1998 (+ 0,54 degré au dessus de la moyenne). Le phénomène El Nino (déplacement des eaux chaudes équatoriales, du Pacifique Ouest vers le Pacifique central) s'était alors combiné avec l'accumulation des gaz à effet de serre (dioxyde de carbone notamment) émis par l'industrie et les automobiles. "Ce classement peut changer mais nous croyons fermement que 2005 figurera finalement parmi les quatre années les plus chaudes", a estimé le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. "Elle devrait être l'année la plus chaude dans l'hémisphère nord et la quatrième du palmarès pour l'hémisphère sud". Dans son rapport sur "l'état du climat mondial en 2005", l'OMM souligne aussi que "les dix dernières années (1996-2005), à l'exception de 1996, ont été les plus chaudes jamais enregistrées". Le monde a connu en 2005 les mois de juin et octobre les plus chauds, dépassant les températures record enregistrées en juin 1998 et octobre 2004. ... "Ce que nous savons avec plus de certitude par contre, c'est que le réchauffement climatique va provoquer des vagues de chaleur plus fréquentes", a-t-il ajouté. "A l'inverse, il y a aussi un risque de précipations plus fortes dans des régions où les inondations peuvent poser un problème". Les températures moyennes de la planète s'élèvent depuis le début du 20ème siècle et les météorologistes ont constaté une accélération à partir de la fin des années 70. Autant dire que, même sans s'avancer au niveau des explications, l'OMM valide totalement les prévisions argumentées que j'avais faites concernant l'année 2005 dans l'hémisphère nord. Et comme ces prévisions étaient basées sur mon modéle d'évolution climatique auquel elles étaient annoncées comme devant servir de test, on peut également dire que ce modèle se trouve pour l'instant validé.Sous le titre "Methane Hydrate and Global Warming", David Archer vient par ailleurs de publier (12 décembre) une longue communication dans laquelle il reprend (et confirme implicitement) presque intégralement les données et le raisonnement qui m'ont servi de base. Il considére maintenant comme vraisemblable un réchauffement deux fois plus important que celui qu'envisageaint les modèles du dernier rapport du GIEC, avec un risque d'emballement non négligeable. Et il conclut par ces mots: "That's scary enough" (= c'est assez effrayant). Si je secoue suffisamment ma paresse et trouve un peu de temps, je ferai la traduction précise et compléte de son analyse pour la poster sur InfoClimat. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 17 décembre 2005 Partager Posté(e) 17 décembre 2005 Sous le titre "Methane Hydrate and Global Warming", David Archer vient par ailleurs de publier (12 décembre) une longue communication dans laquelle il reprend (et confirme implicitement) presque intégralement les données et le raisonnement qui m'ont servi de base. Il considére maintenant comme vraisemblable un réchauffement deux fois plus important que celui qu'envisageaint les modèles du dernier rapport du GIEC, avec un risque d'emballement non négligeable. Et il conclut par ces mots: "That's scary enough" (= c'est assez effrayant). Si je secoue suffisamment ma paresse et trouve un peu de temps, je ferai la traduction précise et compléte de son analyse pour la poster sur InfoClimat. Alain j'avais ouvert un topic à ce sujet il ya quelques jours.à plus Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 17 décembre 2005 Partager Posté(e) 17 décembre 2005 Comme vous dite 2005 risque l'annee la plus chaude suivis de celle de 1998. Mais trouve vous pas que ces 5 dernieres annees soit de 2000 a 2005, le rechauffement c'est affaiblie et que les temperatures ne montent plus comme les 5 annees precedent soit de 1995 a 2000 ? Ceci doit etre l'effet du baryrentre. Biensur au cours de ces prochaines annees ca va continue. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 17 décembre 2005 Partager Posté(e) 17 décembre 2005 Un ralentissement ces dernières années est tout sauf évident, particulièrement pour l'hémisphère nord : Il manque décembre mais ça ne devrait pas changer grand chose. diagramme des T au sol et satellite : La période 95/2000 avait été marquée par un très fort El Niño qui a fortement fiat augmenter la T globale en 98 (et aussi en 97, particulièrement pour la T des océans), suivi de la Niña en 99 qui au contraire a plutôt fait baisser la T globale. Depuis 2000 la courbe est ascendente, avec quelques fluctuations mais moins marquées ces dernières années que les décennies antérieures (ce qui est logique, puisque pas de grosse éruption volcanique ni de gros El Niño). Extrait du rapport annuel de la noaa : (http://www.ncdc.noaa.gov/oa/climate/research/2005/ann/global.html) "Global Temperatures The global annual temperature for combined land and ocean surfaces in 2005 is expected to be very close to the record global temperature that was established in 1998 under the influence of an extremely strong El Niño episode. The year began with the continuation of a weak El Niño episode that developed in mid-2004, but sea surface temperatures (SSTs) in the central and east-central equatorial Pacific decreased early in the year and the episode ended by late February. Few impacts from the weak El Niño occurred worldwide, and there was little influence on global temperatures from this event, unlike 1998 when the extremely strong El Niño event contributed to a global surface temperature that far exceeded all years in the instrumental record. Although there was no such El Niño event in 2005, unusual warmth across large parts of the globe throughout the year helped bring the global annual temperature very near the record established in 1998 (see the maps below). This warmth is due in part to the continuation of a faster rate of temperature rise that began in the mid-1970s (see Temperature Trends section). The increasing trend is now such that in just seven years global surface temperatures have risen to approximately the level of the remarkably warm year of 1998." Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 18 décembre 2005 Partager Posté(e) 18 décembre 2005 Merci Tomar, tout cela est fort intéressant. Mais la droite de régression censée caractériser le trend d'évolution des températures de 1960 à 2005 second diagramme) n'a statistiquement guère de sens, car il y a en réalité un net changement du régime climatique à partir des environs de 1975 (premier seuil climatique). La centaine d'années précédente a été caractérisée par des fluctuations plus ou moins liées à l'activité solaire de part et d'autre d'une tendance à un réchauffement extrémement modéré et pas toujours vraîment évident. A partir de 1975, on passe dans un autre régime, l'influence des GES dominant celle des variations de l'activité solaire et la pente de la tendance à la hausse est sensiblement plus raide au cours de cette période. Au premier coup d'oeil, une droite de régression établie pour ces trente dernières années aurait une pente à peu prés cinq fois plus prononcée que celle des cent années précédentes. Reste à effectuer le calcul lui-même. Je suggére d'utiliser la méthode des moindres carrés à celui qui voudra bien s'atteler à ce petit pensum. Et il me parait fort possible que l'évolution s'accélére dans un très proche avenir en dépit de l'actuelle réduction de l'activité solaire, si mon diagnostic du franchissement en 2005 d'un second seuil climatique est confirmé au cours des prochaines années. Alain Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tomar Posté(e) 18 décembre 2005 Partager Posté(e) 18 décembre 2005 En effet Alain, on observe bien une rupture de pente vers 1975. Depuis 30 ans, la pente moyenne est d'environ 0,25°C/décade, un peu plus pour l'hémisphère nord et les terres émergées. Ce qui nous ferait une augmentation de 3°C par siècle en restant sur la même tendance, et correspond bien à la fourchette des prévisions (GIEC entre autre). Indépendemment des effets de rétroactions non quantifiés (et toujours plus ou moins hypothétiques). Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alain Coustou Posté(e) 19 décembre 2005 Partager Posté(e) 19 décembre 2005 En effet Alain, on observe bien une rupture de pente vers 1975. Depuis 30 ans, la pente moyenne est d'environ 0,25°C/décade, un peu plus pour l'hémisphère nord et les terres émergées. Ce qui nous ferait une augmentation de 3°C par siècle en restant sur la même tendance, et correspond bien à la fourchette des prévisions (GIEC entre autre). Indépendemment des effets de rétroactions non quantifiés (et toujours plus ou moins hypothétiques). C'est bien là que je me sépare des prévisions du GIEC en leur repprochant de négliger des variables fondamentales. Trop d'éléments nouveaux vont de plus en plus interférer. Non seulement les effets de rétroaction et de synérgie, mais le dégel du permafrost (émissions de CH4 et de CO2 d'origine non anthropique); l'industrialisation à marche forcée de l'Inde, de la Chine, etc; la déstabilisation des premiers gisements de clathrates océaniques (dans "des décennies" s'après David Archer, dans deux décennies selon moi); la dégradation des puits de carbone; l'évolution de l'albédo, etc... Ainsi, pour prendre un exemple, d'ici une vingtaine d'années, l'Inde et la Chine pourraient émettre chacune au moins autant de CO2 et autres GES que les USA actuellement. Je maintiens qu'un hausse moyenne de 12°C d'ici 50 ans dans l'hémisphère nord constituera probablement un minimum si nous ne faisons rien ou trop peu... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
williams Posté(e) 19 décembre 2005 Partager Posté(e) 19 décembre 2005 C'est vrai qu'en 1998 il y a eu un El Nino important, mais depuis ces 25 dernieres annees il y a pas eu 5 annees consecutifs avec une moyenne des temp. aussi proche les une que les autres. C'est pour cela que je pense que ca devient plus stable meme si il y a toujours augmentation des temp. Cela n'etait plus arrive depuis les 6 annees de 1958 a 1964. Donc ont voit que pendant 30 ans environs les temperatures ont en moyenne bien augmenter tout les 5 ans alors que la bp moins. Williams Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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