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Hiver 2005-2006


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Invité Guest

Stéphane Fievet nous prédit ainsi un décembre-janvier très froid, tous les indicateurs indiqueraient cette tendance, sauf un qui ne s'est pas encore déroulé, à savoir si septembre était chaud, cela remettrait en cause cette tendance.

Or Florent, tu nous prédis un mois de septembre chaud, au moins pour le début du mois. Donc cela serait en contradiction avec Stephane Fievet. Quelles méthodes utilisent Stéphane pour ces prévisions saisonnières? Sont-elles similaires aux tiennes, se base-t-il lui aussi sur les cycles?

salutj'ai écouté une partie de cette émission et justement lorsque Stéphane Fiévet a parlé de sa prévision pour cet hiver.

Il me semble bien , je n'ai pas l'enregistrement ni l'ADSL alors je suis un peu gêné, que S Fievet a dit qu'il tenait compte des statistiques (donc un peu indirectement de cycles) et des résultats des modèles de prévisions des organismes spécialisés.

Il ne semble donc pas y avoir un modèle 100% made by Fievet , alors que c'est bien le cas pour le modèle de Florent qui ne tient compte , d'après ce que j'en sais , que des évènements passés et des cycles solaires.

à plus

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Invité Guest

D'autre part, j'ai l'impression que pour la première fois depuis bien longtemps un flux zonal tente de se mettre en place, et l'on sait qu'une fois que ce rail se met en place, il est difficile de le bousculer. Cela remettrait il en cause tes prévisions si cela se confirmait?

Personnellement, je ne suis pas de toutes façons persuadé qu'un hiver glacial (froid et neigeux oui mais pas exceptionnellement froid) peut arriver par flux méridien... Bien au contraire, en tout cas en ce concerne le Nord de la France. En effet, les flux méridiens sont plus propices pour battre les records de froid espagnols voire marocains, que français.

Un flux zonal est plus propice à stocker les réserves de froid en Scandinavie et Europe de l'Est et il ne faut pas que ces masses d'air descendent trop au Sud pour que des anti thermiques de froid se mantiennent dans ces contrées et débordent éventuellement sur une partie de la France, et puissent nous apporter des températures inférieures à -10°, voire -15°.

Statistiquement ,lors des épisodes de NAO négative, le flux zonal est plus faible sur l'Europe occidentale.Ce flux zonal est un flux"doux et humide" puisqu'il vient de l'Atlantique de moyenne latitude.

Moins de flux zonal veut dire que tout à fait logiquement , les flux méridiens augmentent.

L'Europe du Nord , l'Angleterre et le nord de la France se refroidissent d'avantage.

Par contre le flux zonal plus faible atteind l'Europe du Sud.

Cela peut donc donner pour le sud de la France un hiver frais et humide (donc neigeux default_rolleyes.gif ) et pour le nord un peu plus froid et sec.

Tout cela étant bien sûr en tendance ou en probabilité.

Pour mémoire le Met-office nous prévoit une NAO fortement négative cet hiver.

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Les nouvelles prev. de freddecker viennent d'etre mise a jour sur son site la

lameteo.org

Je suis d'un oeil attentifs les différentes tentatives de prev saisonnières parfois admiratifs devant les efforts et e,energies dépensées pour les réaliser, je reste pour le moment sceptique qd à ce type de prev pour l'Europe occ

Mais là Je suis étonné de voir fred mettre presque -3°C par rapport aux normales pour décembre! Fréquentant le site epuis pas mal de temps fred n'est pas du genre à "s'enflammer" et a tjrs un regard le plus objectif possible dans ces prev. et ses analyses météo.

Bref je vais faire une "Virgile" default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">default_whistling.gif et presque me mettre a croire aussi à votre hivers froid...

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Juste pour répondre à Sékoia,

Je réalise moi-même mes prévisions à partir de règles et cycles, études d'analogie et des singularités du temps. Je les compare ensuite à quelques modèles saisonniers.

Ensuite, Florent réalise un travail formidable et détaillé qui semble porter ses fruits. Il peut faire plus chaud que la normale en début de mois de septembre, cela n'aurait pas d'influence sur l'hiver prochain... Cf. Page règles et cycles météo sur le site alertes-météo.

Stéphane FIEVET

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De plus, entre un mois de septembre un peu plus chaud que la normale (à cause du début du mois) et un mois très chaud, il y a de la marge.... default_ph34r.png/emoticons/ph34r@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Invité Guest

Juste pour répondre à Sékoia,

Je réalise moi-même mes prévisions à partir de règles et cycles, études d'analogie et des singularités du temps. Je les compare ensuite à quelques modèles saisonniers.

Stéphane FIEVET

et bien mes excuses j'avais mal compris.à plus
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Beaucoup de questions durant ce week-end durant lequel j'étais absent : je vais essayer de répondre à tous en étayant le plus possible...

florent prévoit tu un automne/hiver plutôt sec sur l'ouest ou l'inverse? a+

Bicri, mes calculs ne me permettent pas spécifiquement de répondre quant à l'ouest de la France, mais l'analyse de la situation synoptique que j'ai pu réaliser peut nous permettre d'essayer de voir ce qu'il pourrait se passer dans cette zone. En fait, il est très difficile de dire si l'automne sera humide. Dans la dominante de flux méridiens jusqu'à maintenant, des fenêtres en flux d'ouest vont s'ouvrir régulièrement cet automne et même au coeur de l'hiver permettant alors à des perturbations éventuellement virulentes de passer... Alors quand ces fenêtres vont t-elle s'ouvrir ? C'est le cas en cette fin août, cela serait possible aussi de la fin septembre à la mi-novembre sans entrer dans les détails, puis enfin en janvier.

C'est à ces occasions qu'il pourrait pleuvoir sur l'ouest, car autrement entre blocage à l'ouest apportant un flux de sud chaud et sec (début septembre), un flux de nord (possible en octobre) ou blocage au nord apportant un flux d'est glacial (décembre), on ne pourra pas espérer beaucoup de précipitations.

Je pencherais donc pour un automne dans de bonnes normes pluviométriques, voire un peu excédentaires : cela résorberait la sécheresse, mais pourrait ne pas être totalement suffisant pour en venir vraiment à bout et ne pas voir le problème se reposer à l'été 2006. L'ouest connaitrait donc une ambiance parfois humide, mais resterait la zone la moins arrosée quoique possiblement excédentaires, puisque l'est et le sud pourraient carrément aller localement jusqu'aux inondations que l'ouest ne devrait jamais connaitre. Simplement, les fleuves étandant leur réseau hydrographique jusqu'à l'est pourraient voir leur niveau bien remonter sans déborder à priori (Seine, Loire). L'hiver devrait être un peu moins arrosé, surtout en décembre qui pourrait être assez sec. Précipitations plus dans les normes ensuite, souvent pluvieuses en janvier, plus fréquemment neigeuses en février et parfois abondamment...

Bonjour

On parle aussi de l'hiver prochain en Espagne sur le forum de Meteored (http://www.meteored.com) et là les avis sont plutôt partagés pour l'hiver prochain.

Je voudrais donc connaître l'avis de Florent Planchon sur l'hiver prochain en Espagne.

Mon avis pour l'Espagne avec la configuration prévu par Florent serait un flux d'ENE au N et un flux d'OSO au S donc froid au N et doux au S mais humide sur toute l'Espagne.

Benjamin2, je n'ai pas travaillé sur le cas de l'Espagne, je serais donc incapable de me prononcer réellement... Dans l'Histoire, certains grands hivers ont passé aisément la barrière pyrénéenne et ont été ressentis jusqu'en Afrique du nord, d'autres ont été limité au nord de la France (où les froids n'en étaient pas moindres), ne parvenant même pas jusqu'en Aquitaine... Cette année, je pense qu'un éventuel hiver rude pourrait sévir en effet jusqu'en Espagne, de la manière dont tu l'expliques, le coup de froid de début mars 2005 pouvant à mon avis en donner une idée... Il est probable que les contrastes thermiques etla passage du rail cyclonique plus mérional créent des conditions très humides au sud du pays permettant de mettre fin au moins pour quelques mois à la sécheresse qui a sévit durement dans ce pays.
j'ai l'impression que pour la première fois depuis bien longtemps un flux zonal tente de se mettre en place, et l'on sait qu'une fois que ce rail se met en place, il est difficile de le bousculer. Cela remettrait il en cause tes prévisions si cela se confirmait?

Personnellement, je ne suis pas de toutes façons persuadé qu'un hiver glacial (froid et neigeux oui mais pas exceptionnellement froid) peut arriver par flux méridien... Bien au contraire, en tout cas en ce concerne le Nord de la France. En effet, les flux méridiens sont plus propices pour battre les records de froid espagnols voire marocains, que français.

Un flux zonal est plus propice à stocker les réserves de froid en Scandinavie et Europe de l'Est et il ne faut pas que ces masses d'air descendent trop au Sud pour que des anti thermiques de froid se mantiennent dans ces contrées et débordent éventuellement sur une partie de la France, et puissent nous apporter des températures inférieures à -10°, voire -15°. Car si Florent tu nous prévois un déficit de plus de 4° en décembre (ce qui est énorme avec le réchauffement climatique observé actuellement!), on dépassera forcément plusieurs fois ce seuil, et on ne peut l'observer que par flux d'Est très sec en décembre, à mon avis.

Enfin j'ai appris que si on avait eu la même config en plein hiver que celle de la canicule 2003, on aurait eu une très grosse vague de froid. Est-ce cette config. que tu nous prévois pour Décembre, Florent?

Rico, les configurations prévues sont plutôt celles expliquées par Aldo29 toujours très au fait de toutes les configurations synoptiques passées : comme je l'ai expliqué plus haut, le flux d'ouest va se rétablir par périodes cet automne et tout particulièrement juste avant l'arrivée prévue de notre grand hiver comme pour mieux tromper son monde...
C'est comme en décembre 2002: flux d'O/SO et flux de NE étaient séparés de peu de distance, d'où le changement brutal début janvier 2003....

http://www.wetterzentrale.de/archive/ra/20...00120021231.gif

Oui comme fin novembre 1984 (flux d'ouest et tempêtes) avant le mémorable mois de janvier 1985.

Comme Aldo29 le montre dans ces exemples, on pourra alors souffrir de tempêtes et relever des températures très douces et parfois presque exceptionnelles notamment en novembre (c'est pour cela que le mois est prévu excédentaire thermiquement). Certains diront probablement que l'hiver rude ne viendra plus : très grossière erreur de jugement... La douceur qui pourrait s'avérer peu commune en novembre (exemple extrême : 21,3°C le 7 novembre 1955 à Nancy avant février 1956) serait dû à un flux d'ouest (circulant parfois anormalement trop au sud d'où des remontées très douces à l'avant des dépressions) en effet qui bloquerait le froid plus au nord comme dans la situation de décembre 2002, froid qui sera très intense et qui devrait débouler plus ou moins brutalement entre fin novembre et début décembre 2005 avec basculement soudain du flux à l'est. Après cela je le confirme, si le déficit moyen de décembre est de 4°C, il pourrait certains jours dépasser les 10°C voire 15°C plus dans le Nord-est.
Juste pour répondre à Sékoia,

Je réalise moi-même mes prévisions à partir de règles et cycles, études d'analogie et des singularités du temps. Je les compare ensuite à quelques modèles saisonniers.

Ensuite, Florent réalise un travail formidable et détaillé qui semble porter ses fruits. Il peut faire plus chaud que la normale en début de mois de septembre, cela n'aurait pas d'influence sur l'hiver prochain... Cf. Page règles et cycles météo sur le site alertes-météo.

Stéphane FIEVET

Merci à Stéphane Fiévet pour son instructive intervention radiophonique et les éclaircissements qu'il livre ici. Nous sommes donc totalement en accord quant à l'influence néfaste à peu près nulle d'un début septembre chaud quant à la survenue d'un hiver rude en fin d'année. Au contraire, dans le contexte actuel, ce serait selon mes recherches de très bonne augure : si je ne fais pas erreur, profitons bien de cette dernière période pleinement estivale et sans doute plus belle que tout ce que l'on aura observée en août au nord de la France.Florent.
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Petite anecdote : début décembre 1995,à Nantes , la Tx est passée de 15° le 3/12 (flux d'ouest et bruine) à 0° le 6/12 (flux d'est et chutes de neige) !....

15° de moins en 3 jours.

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Quelqu'un peut-il me confirmer que les relevés pour la station de Calvi hier ne sont pas un bug (130mm d'eau et des températures très basses) ?

Si c'est le cas, ça fait tout de même un événement très exceptionnel, qui laisse penser qu'on est dans une configuration très atypique cet été.

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Petite anecdote : début décembre 1995,à Nantes , la Tx est passée de 15° le 3/12 (flux d'ouest et bruine) à 0° le 6/12 (flux d'est et chutes de neige) !....

15° de moins en 3 jours.

Les transitions thermiques ne sont pas toujours aussi abruptes, néammoins les exemples de brusque prise du gel ne manquent pas dans l'Histoire... Comme ces transitions s'effectuent précisément presque toujours avec transition entre un flux d'ouest humide et un flux d'est glacés, cela peut donner lieu à de redoutables verglas pour les plus rapides.

L'arrivée du gel en moins de 3 heures le 6 janvier du célèbre hiver 1708-09 :

05/01/1709 10.7

06/01/1709 -3.1

07/01/1709 -8.0

L'arrivée du flux sibérien qui devait sévir durant tout février 1956 :

30/01/1956 8.5

31/01/1956 -2.6

01/02/1956 -13.0

Décrue du thermomètre avant Noël durant le long hiver 1962-63 :

21/12/1962 7.6

23/12/1962 -7.7

Verglas sur la France au matin du jour de l'an 1979 :

31/12/1978 10.9

01/01/1979 -7.1

Episode oublié de froid soudain durant l'hiver 1981-82 :

06/01/1982 8.5

07/01/1982 -4.6

Après le froid glacial de janvier, nouvelle gelées soudaines durant l'hiver 1984-85

09/02/1985 10.1

10/02/1985 -5.3

Rien n'est sûr pour l'hiver rude prochain, mais si il survenait, la transition pourrait se dérouler normalement plus progressivement, mais des surprises sont permises.

Florent.

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Posté(e)
Vincennes (94) / Penta di Casinca (2B) / Quiberon (56)

Quelqu'un peut-il me confirmer que les relevés pour la station de Calvi hier ne sont pas un bug (130mm d'eau et des températures très basses) ?

Si c'est le cas, ça fait tout de même un événement très exceptionnel, qui laisse penser qu'on est dans une configuration très atypique cet été.

Pour le cumul je ne peux pas confirmer, mais pour les températures très basses, c'est apparemment partout pareil : ici sur le relief de la plaine Orientale, hier, au coeur de l'orage on est tombé à 12.2°C default_wub.png donc sous une averse diluvienne ces valeurs de températures me semblent tout à fait probables, et assez exceptionnelles en effet !
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Quelqu'un peut-il me confirmer que les relevés pour la station de Calvi hier ne sont pas un bug (130mm d'eau et des températures très basses) ?

Si c'est le cas, ça fait tout de même un événement très exceptionnel, qui laisse penser qu'on est dans une configuration très atypique cet été.

Pour le cumul je ne peux pas confirmer, mais pour les températures très basses, c'est apparemment partout pareil : ici sur le relief de la plaine Orientale, hier, au coeur de l'orage on est tombé à 12.2°C default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20"> donc sous une averse diluvienne ces valeurs de températures me semblent tout à fait probables, et assez exceptionnelles en effet !
je ne pense pas que ce soit un bug.quand au côté exceptionnel, ça l'est pour calvi, mais pas forcément pour les environs: l'année dernière, à peu près à la même époque, un orage dans le désert des agriates a donné, selon une source à météofrance, une lame d'eau de 100mm en 1/2h! j'étais dans cet orage (de l'année dernière) et je peux t'assurer que c'était musclé, avec la fourdre qui tombait à quelques mètres seulement de la voiture, et de la grêle si intense qu'on aurait cru que quelqu'un vidait des sacs de graviers... default_wub.pngdefault_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

quant aux températures, même si l'orage était assez loin de chez moi hier, la température était de 15°C à 15h de l'après-midi...

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Rien n'est sûr pour l'hiver rude prochain, mais si il survenait, la transition pourrait se dérouler normalement plus progressivemnt, mais des surprises sont permises.

Florent.

..Rien n'est sûr pour l'hiver rude prochain.. : Là, tu remets en doute tes prévisions Florent !? default_ohmy.png/emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

..la transition pourrait se dérouler normalement plus progressivement.. mais des surprises sont permises. : Oui mais peut-être que non... Ha non recommençe pas ! default_wub.png

Bref, L'arrivée du gel le 6 janvier hiver 1708-09 perdant plus de 10° en moins de 3 h! Impressionnant ! default_happy.png/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Posté(e)
Verrières-le-Buisson (91)

Je pense que par l'expression "rien n'est moins sûr" Florent76 voulait simplement évoquer la transition très rapide d'un temps très doux à un temps très froid, et non pas la probabilité d'un hiver froid... non ?!

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Je voudrais seulement ajouter quelque chose à tout se débat sur hiver prochain. Selon les dictons populaires, quand les oignons de l'anée font une peau épaisse, c'est qu'ils attendent un hiver froid, voir rude. Cette été, les oignons que j'ai eu ont une peau épaisse. À vous d'y croire ou pas. default_wub.png

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salut à tous

cette fin aout un peu frisquette surtout la nuit et cette neige (2 à 3 cm) sur les hauteurs en france mais surtout en espagne commencent sérieusement à constituer des éléments probants et des signes avant-coureurs d'un changement de temps vers du frois j'entends bien.

En plus chez moi en Algérie et plus précisément à Alger, le temps est de plsu en plus frais ces dérniers jours avec 24 degrés hier et aujourd'hui pour un mois d'aout croyez moi que c'est du trés frais du coté de chez moi et en plus la chaleur qui d'habitude pointe le bout de son nez en mai ne la fait ces derniers années et surtout cette année que la fin juin voir début juillet.

Alors qu'en pensez vous les gars?

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salut à tous

cette fin aout un peu frisquette surtout la nuit et cette neige (2 à 3 cm) sur les hauteurs en france mais surtout en espagne commencent sérieusement à constituer des éléments probants et des signes avant-coureurs d'un changement de temps vers du frois j'entends bien.

En plus chez moi en Algérie et plus précisément à Alger, le temps est de plsu en plus frais ces dérniers jours avec 24 degrés hier et aujourd'hui pour un mois d'aout croyez moi que c'est du trés frais du coté de chez moi et en plus la chaleur qui d'habitude pointe le bout de son nez en mai ne la fait ces derniers années et surtout cette année que la fin juin voir début juillet.

Alors qu'en pensez vous les gars?

C'est un peu simpliste de faire l'analogie entre été frais et hiver prochain froid car dans le passé on a eu de nombreux exemples contraires.De plus l'algérie a eu un hiver dernier exceptionnel, n'aillant pas peur des mots (des chutes de neige avaient même été observé dans le sahara au sud du pays default_wub.png ).

Alors 2 hivers consécutifs du même acabit dans ce pays qui reste sous la dominance d'un climat méditerrannéen, ça ferait beaucoup à mon avis mais on verra.

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..Rien n'est sûr pour l'hiver rude prochain.. : Là, tu remets en doute tes prévisions Florent !?  

Il y a toujours une place laissée à l'incertitude : J'ai bien écrit en tout cas que je prévoyais un hiver rude cette année à 90% de chances et que je donnais les 10% restant à l'hiver 2006-07 ; c'est dire si il me semble incontournable... Presque certain cette année, et dans le cas contraire l'an prochain.
..la transition pourrait se dérouler normalement plus progressivement.. mais des surprises sont permises. : Oui mais peut-être que non... Ha non recommençe pas ! 

Ici la prévision est plus sensible... très difficile d'être plus précis.
Bref, L'arrivée du gel le 6 janvier hiver 1708-09 perdant plus de 10° en moins de 3 h! Impressionnant ! 

Impressionnant c'est bien le mot... Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un extrait choisi du livre de Marcel Lachiver, les années de Misère, 1991 ; oeuvre fondamentale pour étudier cette époque."Après une récolte médiocre, le paysan se prépare à passer quelques mois difficiles mais, comme les biens de la terre n'ont pas souffert depuis plusieurs années, il ne s'insurge pas, il sait que de temps en temps il faut s'attendre à quelques difficultés ; ses pères le lui ont toujours dit et il l'accepte. L'année 1709 a commencé dans la douceur et il se sent résolument optimiste ; s'il est vigneron, il s'apprête à tailler tôt sa vigne qui a souffert en 1708 et il espère qu'après une moisson et une vendange avares, la nouvelle année lui apportera davantage de satisfaction.

L'hiver qu'on croyait terminé va éclater dans toute sa rigueur. Louis Morin, de sa retraite de l'abbaye Saint-Victor, note depuis quelques jours que le temps doux est apporté par des vents de secteur sud-ouest ; le 5 janvier, il relève une température maximale de 10,7°C mais constate que le vent commence à tourner et il consigne : vent de ouest-nord-ouest ; le matin du 6, c'est un dimanche, il relève -3,1°C et remarque que, dans la nuit, les vents ont tourné au nord-est.

D'autres observateurs remarquent cette brutale baisse de température. Les curés, dans leurs registres paroissiaux, notent cet assaut du froid dans la nuit des Rois, la nuit du 5 au 6 ; les bourgeois consignent le fait dans leurs livres de raison. Le retournement est brutal et plusieurs dizaines de témoins prennent même la peine d'indiquer l'heure à laquelle la température a commencé à baisser. La vague de froid, issue d'un anticyclone qui vient de se former en Europe du Nord, se rue à l'assaut de la France à partir de la frontière septentrionale ; en vingt-quatre heures, la pression barométrique, au niveau de la mer, passe de 754 à 772 mm de mercure (soit de 1005 à 1029 hPa).

De nombreux observateurs ont consigné précisément les étapes du changement. Depuis le 3 janvier, il pleut sur presque toute la France. Les passants attardés de la région du nord notent que dans la soirée du 5 la pluie se transforme brutalement en neige et qu'un vent cuisant commence à souffler ; les sols détrempés par la pluie, les chemins bourbeux se figent rapidement et, en moins de trois heures de temps, la terre se met "à porter", entendons par là qu'on ne s'y enfonce plus en marchant car le gel prend brusquement.

Dès lors il est facile grâce aux heures mentionnées par les témoins, de dresser une carte de la progression du froid, du moins une carte de l'heure à laquelle la gelée a commencé à figer le sol, de l'heure à laquelle la pluie s'est transformée en neige ; c'est la carte de l'isotherme 0°C qu'on peut établir avec des isochrones de trois heures. Impossible de raffiner davantage car les observateurs ne donnent qu'une heure approximative, une heure ronde, et parce qu'il n'ont pas tous observé le phénomène au moment même où il s'est produit. N'empêche ! la carte est éloquente. Le gel se marque à Lille vers neuf heures du soir (toutes les heures sont évidemment des heures "au soleil") ; à Versailles et à Paris il est présent à minuit (c'est pourquoi L. Morin n'a rien consigné le 5 janvier) ainsi qu'en Haute-Normandie et dans le nord de l'Alsace. A trois heures du matin, la gelée apparait dans le Loiret et le sud de l'Alsace. A six heures, le Berry est atteint, à neuf heures le Cotentin, le nord du Massif Central, le sud du Jura et la région lyonnaise. A midi, toujours le 6 janvier, toute la moitié nord de la France, sauf la Bretagne est dans la neige et le froid.

La vague progresse toujours et n'est ralentie en rien par la journée ; s'engouffrant dans la vallée du Rhône elle est à Avignon à quatre heures de l'après-midi ; elle est à Bordeaux à huit heures du soir. Le soir du 6, l'isotherme 0° est installé sur la vallée de la Garonne et dans les plaines biterroises. Dans les premières heures du 7, toute la France est sous l'influence du champ de haute pressions qui apportent le froid.

Tous les témoignages conconcordent, la nuit du 6 janvier a connu une chute brutale de température semblable à celle qu'on a observée en France dans la nuit du 31 décembre 1978 au 1er janvier 1979. En gros, on peut dire qu'en quelques heures la chute a été d'une vingtaine de degrés, de quoi frapper les esprits, de quoi laisser une trace écrite dans nos archives. Seule la Bretagne résiste un peu plus longtemps, baignée qu'elle est par les flux d'ouest. A Etrelles (pays de Rennes), le gel n'arrive qu'à deux heures et demi de l'après-midi, à peine plus tôt qu'en Avignon, et la pointe de la Bretagne ainsi que la côte Sud et la barrière pyrénéenne ne sont touchés qu'en fin de soirée.

La chronique bordelaise indique le gel vers sept ou huit heures du soir, toujours le 6, et Sarrau de Boinet, bon observateur de l'Académie de Bordeaux, note que tout l'après-midi se passa avec une pluie douce et un vent de sud qui tourna brusquement au nord. Il est aussi très conscient de la rapidité de l'avance de la vague de froid puisqu'il ajoute dans ses observations : "On apprit que cette révolution ne s'étoit faite en Hollande que 24 heures plus tôt qu'à Bordeaux."

Nos paysans de la moitié nord de la France, couchés de bonne heure en ce mois de janvier, se réveillent le matin du 6 avec un pied de neige autour de leur maison ; pour eux, la surprise est totale. Seuls les couche-tard de la veille et les voyageurs de la nuit vivent "en direct" le brusque changement de température. Claude du Tour, avocat à Soissons, rapporte ce qui arriva à son grand-père "qui demeurait alors à Paris dans le quartier de la grève, [qui] passa les ponts le 5 janvier dans la soirée pour aller tirer les Rois dans le faubourg Saint-Germain ; dans ce moment le temps était doux et il pleuvait très fort ; quand il repassa la Seine dans la nuit il gelait à pierre fendre".

Lemulier, avocat à Semur-en-Auxois, alors âgé de soixante-huit ans, et se trouvant à Paris pour affaire, raconte comment, reparti de la capitale par le coche d'eau le 5 janvier "jour un peu brumeux et assez doux", il fut arrêté par le gel de la Seine, dans la nuit du lundi 7 au mardi 8. Il emprunta une carriole avec trois compagnons jusqu'à Auxerre, "où l'on avoit soin de mettre du foing dans les panniers pour en envelopper les pieds et les jambes, ma robe de chambre et mon manteau par-dessus". D'Auxerre à Semur, il doit poursuivre son chemin à cheval : "Je fus obligé de descendre à tous les villages que je trouvé sur mon chemin pour me chauffer" ; il ne dit pas quel jour il arriva à Semur, sans doute le jeudi 10. Il fait alors -16,3°C à Paris, très certainement autour de -25°C dans la Terre plaine morvandelle, peut-être encore moins.

Le froid conquérant s'installe durablement. Grâce aux observations de Morin, grâce à trois autres observateurs attentifs, l'un à Bordeaux, le second à Montpellier, le troisième à Marseille, on peut scientifiquement, se faire une idée de la violence de cette vague de froid, la plus longue, la plus intense, la plus meurtrière sans doute sur le plan humain et animal, mais pas sans doute la plus tragique pour le sort des cultures dont le sort ne sera scellé qu'en février 1709."

Annexe : Relevés de températures réalisés par Louis Morin à l'Abbaye Saint-Victor au sud de Paris.

Températures en °C, pression en hPa, nébulosité en octas, type de précipitation, direction du vent.

http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/janvier%201709.jpg

Florent.

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Peut-être, mais lors de minimums solaires, on a une succession de 2 à 3 hivers froids voire très froids en Europe de l'Ouest, alors que c'est hors-norme. Donc on ne sait jamais. Comme nous arrivons à ces minimums, on peut aussi imaginer cela en Algérie. De plus, n'oublions pas que dans ces moments-là, la Méditterrannée peut se trouver confrontée à des phénomènes violents avec goutte froide sévère. Une belle cut-off low sur la Tunisie et tout (ou presque) est permis ...

Au fait, ces dernières années, les côtes Algériennes ont connu plusieurs épisodes de sévères précipitations. Est-ce normal ou en augmentation par rapport à la normale ? Peut-être que Kaiser pourrait répondre à cela et aisi lui-même s'éclaircir sur ce problème default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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pour répondre à virgile:

Lors de la dérniére mise à jour de meteo office-si je ne me trompe pas- le déficit thermique prévu l'hiver prochain pourrait atteindre son max sur le maghreb...donc l'hiver prochain pourrait trés vite nous faire oublier celui de l'année dérniére qui a été vraiment froid avec 5 à 10 cm de neige sur les hauteurs d'alger qui est une ville cotiére.

Quant à El Nino je voudrais dire que j'ai pas vraiment d'explications à ces phénoménes de plus en plus viloents surtout en automne:

-Novembre 2001: innondations catastrophiques à Alger(bab el oued) avec 200mm en 18h et presque 800 morts.....la negligence des autorités et le manque d'information de la population qui a été carément piégée par les eaux ce jour là (le samedi à 8h 1 er jour de la semaine chez nous) ont largement contribué à ce bilan effroyable

-des orages trés violents dans l'intérieur du pays depuis trois automnes avec à chaque fois énormément de dégats et j'en passe des pires.

Peut etre que Florent pourrait apporter quelques eclaircicements quant à tout ça!

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Quant à El Nino je voudrais dire que j'ai pas vraiment d'explications à ces phénoménes de plus en plus viloents surtout en automne:

-Novembre 2001: innondations catastrophiques à Alger(bab el oued) avec 200mm en 18h et presque 800 morts.....la negligence des autorités et le manque d'information de la population qui a été carément piégée par les eaux ce jour là (le samedi à 8h 1 er jour de la semaine chez nous) ont largement contribué à ce bilan effroyable

-des orages trés violents dans l'intérieur du pays depuis trois automnes avec à chaque fois énormément de dégats et j'en passe des pires.

Peut etre que Florent pourrait apporter quelques eclaircicements quant à tout ça!

Je n'ai pas fait de recherches approfondies par rapport aux archives de wetterzentrale, mais je pense que cela est dû à la pénétration plus fréquente de gouttes froides importantes en méditerranée ces dernières années. Cette tendance ne devrait avoir qu'un temps et a déjà dû être observée dans le passé. J'attire particulièrement l'attention sur les prochains mois où je pense que l'on ne peut pas se limiter à la prévision du froid émanant d'un hiver rude en Europe. Dans cette éventualité, des événements connexes et violents risquent fort de se produire et en premier lieu dans le bassin méditerranéen où la prudence sera requise cet automne et cet hiver. Les événements présents en Espagne en avance de plus de trois semaines sur ce que j'avais envisagé, mais qui ne me surprennent pas, ne présagent rien de bon pour les mois à venir... En effet, dans un contexte de réchauffement climatique, ce déferlement d'air froid des prochains mois sur l'Europe (prévisible et cyclique) pourrait avoir pour conséquence d'augmenter les contrastes thermiques et donc les chances d'épisodes pluvieux intenses et de phénomènes violents.

Florent.

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Salut à tous,

Je reviens d'Allemagne où le temps n'est pas très chaud depuis 10 jours. Selon les habitants d'Heilbronn, près de Stuttgart, ce mois d'août est particulièrement frais et maussade jusqu'à maintenant. Et il n'est pas parti pour se réchauffer. D'autres masses d'air froid vont déferler sur le nord de l'Europe ces prochains jours.

Je suis surpris par la relative faiblesse des températures en Europe actuellement, notamment sur le bassin méditerranéen occidental (cf. maxi de Perpignan à Lyon et Nice), celle-ci étant physiquement liée à une grande activité atmosphérique (circulation particulièrement rapide). Je cherche les zones de canicule mais elles semblent bien moins nombreuses qu'en juillet (dans l'hémisphère nord). A l'évidence, de juillet à août, quelque chose s'est produit, mais quoi ?

Quant à extrapoler la tendance pour l'hiver prochain, je m'en garderais bien.

Août est parti pour être frais sur un bon quart nord-est de la France au moins.

Août me semble conforme aux prévisions saisonnières de Florent. Par contre sa prévision de forte activité orageuse ne me semble pas vérifiée : l'été 2005 n'est pas particulièrement orageux sur la France.

Enfin, comme je le craignais au début de l'été, le déficit des précipitations s'est accru sur les régions qui en ont le plus besoin (ouest et golfe du Lion), tandis que la pluie a arrosé essentiellement des régions ne souffrant pas beaucoup de sécheresse (nord-est).

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