Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Suivi thermique 2014


acrid vintaquatre
 Partager

Messages recommandés

Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Oui, et à cela il faut ajouter l'extension de l'urbanisation au cours des 50 dernières années autour des stations de "référence" comme Bordeaux-Mérignac, Toulouse-Blagnac, Marseille-Marignane, Paris-Orly, Strasbourg-Entzheim, etc., "polluées" par l'effet croissant de l'ilôt de chaleur urbain et qui font partie des 30 stations climatologiques de référence, alors que des stations comme Mont-de-Marsan ou Romorantin par exemple feraient l'affaire... Ca permettrait de corriger le biais urbain (qui a un fort effet sur les Tn par ciel clair et vent faible) sans remettre en cause le réchauffement sur les 50 dernières années (avec un bond autour de 1988) que l'on peut voir ne serait-ce qu'en regardant le recul des glaciers ou l'évolution synoptique sur cette période (cf. www.wetterzentrale.de).

Entièrement d'accord !

Sinon, Yves et Cotissois, je pense que la réalité se situe entre vos deux positions : à savoir qu'effectivement, en principe, les auteurs de MF ont (je l'espère) dû prendre les incertitudes et les biais en compte, mais que, également, je ne suis pas sûr qu'ils aient vraiment tenu compte de l'élément décrit par anecdote et Yves (l'effet urbain de plus en plus marqué au fil des décennies dans la plupart des stations françaises).

Par ailleurs, sans aucunement vouloir leur manquer de respect, je ne pense pas que les ingénieurs météo chez MF soient forcément des experts en climatologie (j'ai déjà vu, d'ailleurs, des coquilles assez flagrantes en analyse climato émanant de MF).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 89
  • Créé
  • Dernière réponse

Les plus actifs

Entièrement d'accord !

Sinon, Yves et Cotissois, je pense que la réalité se situe entre vos deux positions : à savoir qu'effectivement, en principe, les auteurs de MF ont (je l'espère) dû prendre les incertitudes et les biais en compte, mais que, également, je ne suis pas sûr qu'ils aient vraiment tenu compte de l'élément décrit par anecdote et Yves (l'effet urbain de plus en plus marqué au fil des décennies dans la plupart des stations françaises).

Par ailleurs, sans aucunement vouloir leur manquer de respect, je ne pense pas que les ingénieurs météo chez MF soient forcément des experts en climatologie (j'ai déjà vu, d'ailleurs, des coquilles assez flagrantes en analyse climato émanant de MF).

Merci de cette explication, effectivement, les auteurs de MF ont pu prendre en compte les incertitudes ou les erreurs supposées de mesure mais dans ce cas ce serait bien de le préciser.

L'échantillon de stations servant à faire les comparaisons a pu être choisi de façon à minimiser l'effet urbain mais encore une fois si c'est le cas il faut le préciser.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Vergèze ( Gard ) Alt. 40m

Bonjour à tous

Après les 11 premiers mois de 2014, l'anomalie positive est de +1,8°C à Strasbourg : 13,4°C (normes 81/10=11,6°C).

Tous les détails sur cette chaude année ICI

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
nulle part et partout

Moyenne annuelle pour Marignane (13) au 30/11/2014 inclus :

Tn: +12.7°C (+1.3°C

)

Tx: +22.2°C (+1.3°C

)

Tm:+17.5°C (+1.4°C

)

Automne (Septembre,octobre, novembre) :

Tn; 14.3°C (+2.5°C

)

Tx: +23.0°C (+2.5°C

)

Tm:+18.6°C (+2.5°C

)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je serais curieux de savoir quelles années avant 1980 seraient proposées par les sceptiques du classement rn tm annuelle pour dépasser les 3 plus hautes moyennes des années 89 à 2014

En tout cas à défaut de moyenne sur la France on trouvera ci dessous le top 24 dans une station suisse haut perchée où le réchauffement urbain doit être peu sensible wink.png

ni beaucoup d'effets par l' homogénéisation parfois "brutale" qui refroidit les mesures du passé comme sur d'autres stations et qui est mère aussi de tant de suspicions .

http://www.meteosuisse.admin.ch/web/fr/climat/climat_aujourdhui/donnees_mensuelles_homogeneisees.Par.0029.DownloadFile.tmp/comparaisonoriginalehomogene.pdf

Relevés du Saentis qui servent d'argument à quelques sceptiques avec ses températures hivernales assez stables , voici sur 150 ans le top 24 des différences de tm annuelles en degrés par rapport à la moyenne 1981 2010 au Saentis

en gras celles avant 1989 dont la meilleure 1920 est actuellement 12 ° et passera 13° dans 30 jours .

2011

:

1,50

//

2003

:

1,06

//

1989

:

1,02

//

2006

:

0,90

//

1997

:

0,78

//

1992

:

0,73

//

1994

:

0,73

//

2002

:

0,73

//

2007

:

0,66

//

2000

:

0,53

//

2012

:

0,50

//

1920

:

0,33

//

1983

:

0,33

//

2008

:

0,27

//

1959

:

0,26

//

1990

:

0,23

//

2009

:

0,19

//

1961

:

0,16

//

1948

:

0,14

//

1947

:

0,13

//

1953

:

0,10

//

2013

:

0,09

//

1999

:

0,05

//

2001

:

0,05

//

PS

là bas 2014 ne détrônera pas 2011 ( il faudrait un décembre record absolu avec 5,4 ° d'excédent ) car l'hiver chaud y fut moins pire que chez nous (6 ème seulement sur l'hiver ) , moins subi les flux de sud ouest.

si décembre 2014 normal par rapport à 81/2010 alors sur l'année , 2014 sera à égalité à la 2°place avec 2003

si décembre avec un déficit de 2° alors 2014 sera 5 °

Sur la Suisse entière c'est 1994 qui est 2° et nettement plus proche de 2011 qui fut infernal en altitude

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Verneuil S/Seine Yvelines - Altitude 40m

Moyenne annuelle pour Trappes (78) au 30 nov. 2014

Tnm 8.9°C +1.3°C

Txm 16.8°C +0.9°C

Tmm 12.9°C +0.6°C

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Sur Nancy on va sans doute battre et pas de peu le record de l'année la plus douce jamais enregistrée.

En partant sur un mois de décembre normal thermiquement, l'année 2014 devrait établir sa moyenne vers 11,8°/11,9°. Les années les plus chaudes jusqu'ici étaient de 11,6° en 2011 et 2000...

Pour constater le bon thermique que nous avons franchis depuis 20 ans, la moyenne des température annuelle était de 9,5° pour la période 51-80 et 9,6° pour la période 1960-1990. Nous n'avons plus atteins cette moyenne depuis 1993 et nous ne sommes plus descendu sous les 10° de tm annuelle depuis cette date.

La moyenne des températures annuelles depuis les années 2000 (+ de 11°!) est plus haute que l'année la plus chaude enregistrée entre l'après guerre et 1990, on est par ici clairement sur une accélération du réchauffement depuis 15 ans.

Un petit graphique pour illustrer, avec la rupture de l'année 1996 dernière année fraîche avant le passage d'un pallier.

538152Sanstitre1.jpg

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je serais curieux de savoir quelles années avant 1980 seraient proposées par les sceptiques du classement rn tm annuelle pour dépasser les 3 plus hautes moyennes des années 89 à 2014

En tout cas à défaut de moyenne sur la France on trouvera ci dessous le top 24 dans une station suisse haut perchée où le réchauffement urbain doit être peu sensible wink.png

ni beaucoup d'effets par l' homogénéisation parfois "brutale" qui refroidit les mesures du passé comme sur d'autres stations et qui est mère aussi de tant de suspicions .

http://www.meteosuisse.admin.ch/web/fr/climat/climat_aujourdhui/donnees_mensuelles_homogeneisees.Par.0029.DownloadFile.tmp/comparaisonoriginalehomogene.pdf

Relevés du Saentis qui servent d'argument à quelques sceptiques avec ses températures hivernales assez stables , voici sur 150 ans le top 24 des différences de tm annuelles en degrés par rapport à la moyenne 1981 2010 au Saentis

en gras celles avant 1989 dont la meilleure 1920 est actuellement 12 ° et passera 13° dans 30 jours .

2011

:

1,50

//

2003

:

1,06

//

1989

:

1,02

//

2006

:

0,90

//

1997

:

0,78

//

1992

:

0,73

//

1994

:

0,73

//

2002

:

0,73

//

2007

:

0,66

//

2000

:

0,53

//

2012

:

0,50

//

1920

:

0,33

//

1983

:

0,33

//

2008

:

0,27

//

1959

:

0,26

//

1990

:

0,23

//

2009

:

0,19

//

1961

:

0,16

//

1948

:

0,14

//

1947

:

0,13

//

1953

:

0,10

//

2013

:

0,09

//

1999

:

0,05

//

2001

:

0,05

//

Je veux bien, mais je partais du simple constat, sur la base des données MF, de la différence d'amplitude du réchauffement suivant la station considérée, dans une même zone et pour une même période.

Prenons par exemple le sud-ouest, pour la période 1961-2010 ; Voici l'amplitude du réchauffement sur cette période (moyenne mobile sur 30 ans) :

Bordeaux-Mérignac : +0.98°C

Limoges-Bellegarde : +0.42°C

Toulouse-Blagnac : +0.83°C

Perpignan-Rivesaltes: +0.50°C

Pas d'homogénéité, donc, avec des différences de plusieurs dixièmes de °C... et comme par hasard, le réchauffement est plus fort en périphérie des grandes villes...

Autre exemple, dans le centre-Est, pour la période 1951-2000 :

Lyon-Bron : +0.64°C

Dijon : +0.08°C

Bref comment s'y retrouver ??

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Bonjour,

Il est absolument évident que l'urbanisation a son impact dans le réchauffement récent (des dernières décennies), mais il ne faut pas oublier non plus qu'il faut comparer ce qui est comparable, à savoir notamment que toute la France n'a pas connu la même vitesse de réchauffement. Et sur ce point le SO a été en ligne de mire avec le réchauffement le plus rapide du pays en moyenne. S'il reste plus important sur les agglomérations bordelaises et toulousaines, cela n'empêche qu'il existe ailleurs, et pour le coup, les autres synoptiques du SO ne sont pas situées dans ce que l'on peut qualifier de grandes agglomérations, et à peine d'agglomérations moyennes pour la plupart.

Si on compare les séries de moyennes trentenaires 51-80 et 81-10, on obtient sur la Tm annuelle :

Bordeaux : de 12,5° à 13,8° soit +1,3°

Toulouse : de 12,7° à 13,8° soit +1,1°

Agen : de 12,4° à 13,5° soit +1,1°

Mont de Marsan : de 12,7° à 13,7° soit +1,0°

Biarritz : de 13,4° à 14,3° soit +0,9°

Tarbes : de 11,7° à 12,6° soit +0,9°

Évidemment les autres synoptiques sont plus récentes donc pas de comparaisons possibles sur une période aussi longue. On se rend compte que l'impact de l'urbanisation n'est pas énorme : par exemple, Biarritz, ville située au milieu d'une agglomération assez importante a connu un réchauffement moindre que MdM et Agen, toutes deux des préfectures de taille bien modeste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je serais curieux de savoir quelles années avant 1980 seraient proposées par les sceptiques du classement rn tm annuelle pour dépasser les 3 plus hautes moyennes des années 89 à 2014

En tout cas à défaut de moyenne sur la France on trouvera ci dessous le top 24 dans une station suisse haut perchée où le réchauffement urbain doit être peu sensible wink.png

ni beaucoup d'effets par l' homogénéisation parfois "brutale" qui refroidit les mesures du passé comme sur d'autres stations et qui est mère aussi de tant de suspicions .

http://www.meteosuisse.admin.ch/web/fr/climat/climat_aujourdhui/donnees_mensuelles_homogeneisees.Par.0029.DownloadFile.tmp/comparaisonoriginalehomogene.pdf

Relevés du Saentis qui servent d'argument à quelques sceptiques avec ses températures hivernales assez stables , voici sur 150 ans le top 24 des différences de tm annuelles en degrés par rapport à la moyenne 1981 2010 au Saentis

en gras celles avant 1989 dont la meilleure 1920 est actuellement 12 ° et passera 13° dans 30 jours .

2011

:

1,50

//

2003

:

1,06

//

1989

:

1,02

//

2006

:

0,90

//

1997

:

0,78

//

1992

:

0,73

//

1994

:

0,73

//

2002

:

0,73

//

2007

:

0,66

//

2000

:

0,53

//

2012

:

0,50

//

1920

:

0,33

//

1983

:

0,33

//

2008

:

0,27

//

1959

:

0,26

//

1990

:

0,23

//

2009

:

0,19

//

1961

:

0,16

//

1948

:

0,14

//

1947

:

0,13

//

1953

:

0,10

//

2013

:

0,09

//

1999

:

0,05

//

2001

:

0,05

//

PS

là bas 2014 ne détrônera pas 2011 ( il faudrait un décembre record absolu avec 5,4 ° d'excédent ) car l'hiver chaud y fut moins pire que chez nous (6 ème seulement sur l'hiver ) , moins subi les flux de sud ouest.

si décembre 2014 normal par rapport à 81/2010 alors sur l'année , 2014 sera à égalité à la 2°place avec 2003

si décembre avec un déficit de 2° alors 2014 sera 5 °

Sur la Suisse entière c'est 1994 qui est 2° et nettement plus proche de 2011 qui fut infernal en altitude

Ma remarque ne visait pas le "fond" de l'article (que je n'ai pas les moyens de vérifier) mais plutôt sur la forme, la manière de présenter l'information. Notamment, je ne suis pas sur qu'une explication claire des conséquences de l'homogéinisation des données soit ainsi faite sur le site de Météo France.

En passant, Météo Suisse ne dit absolument pas que les données antérieures à 1950 sont entachées d'erreurs, au début du XXème siècle, le matériel utilisé en Suisse était différent ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Il est absolument évident que l'urbanisation a son impact dans le réchauffement récent (des dernières décennies), mais il ne faut pas oublier non plus qu'il faut comparer ce qui est comparable, à savoir notamment que toute la France n'a pas connu la même vitesse de réchauffement. Et sur ce point le SO a été en ligne de mire avec le réchauffement le plus rapide du pays en moyenne. S'il reste plus important sur les agglomérations bordelaises et toulousaines, cela n'empêche qu'il existe ailleurs, et pour le coup, les autres synoptiques du SO ne sont pas situées dans ce que l'on peut qualifier de grandes agglomérations, et à peine d'agglomérations moyennes pour la plupart.

Si on compare les séries de moyennes trentenaires 51-80 et 81-10, on obtient sur la Tm annuelle :

Bordeaux : de 12,5° à 13,8° soit +1,3°

Toulouse : de 12,7° à 13,8° soit +1,1°

Agen : de 12,4° à 13,5° soit +1,1°

Mont de Marsan : de 12,7° à 13,7° soit +1,0°

Biarritz : de 13,4° à 14,3° soit +0,9°

Tarbes : de 11,7° à 12,6° soit +0,9°

Évidemment les autres synoptiques sont plus récentes donc pas de comparaisons possibles sur une période aussi longue. On se rend compte que l'impact de l'urbanisation n'est pas énorme : par exemple, Biarritz, ville située au milieu d'une agglomération assez importante a connu un réchauffement moindre que MdM et Agen, toutes deux des préfectures de taille bien modeste.

OK mais il demeure 2 problèmes :

- Les cas de Limoges et Perpignan sont énigmatiques, avec environ moitié moins de réchauffement qu'à Bordeaux et Toulouse, pourtant pas très éloignées.

- Le panel des 30 stations de référence pour l'évolution du climat comprend, pour le sud-ouest, les 4 stations précitées. Pourquoi considérer un ensemble de stations au réchauffement incohérent entre elles ? Pourquoi inclure, dans ce panel, les stations de Bordeaux et Toulouse dont nous montrons bien (vous comme moi) qu'elles surestiment le réchauffement d'une valeur comprise entre 0.2 et 0.4°C a minima ?

Et quid de l'incohérence entre les évolutions de la température à Lyon-Bron et à Dijon ? (écart très important)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a quelque temps, TreizeVents avait démontré que les stations de Langres et du mont Aigoual se réchauffaient au même rythme que les stations urbanisées telles que Toulouse ou Lyon. Alors oui, l'effet urbain a sa part dans le réchauffement global, mais il faut arrêter de croire que c'est le seul responsable...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bref comment s'y retrouver ??
En oubliant les données "faciles à trouver".

Chaque station a son histoire (évolution de son matériel et de sa situation), et il est évident que de façon brute, certaines stations ont mesuré un réchauffement plus fort ici ou là.

Mais quand on parle de "réchauffement climatique", il faut travailler un peu le signal, quitte à s'aider de la modélisation.

Pour les 50 dernières années, ce site est une référence http://berkeleyearth.lbl.gov/city-list/

On peut aussi voir après un premier filtrage des stations les moins régulières http://eca.knmi.nl/utils/mapserver/trend.php?indexcat=**&indexid=TG&periodidselect=1979-2013&seasonid=0&minx=-2516666.6666667&miny=-6600000&maxx=4416666.6666667&maxy=-1400000&MapSize=560%2C420&imagewidth=560&imageheight=420&CMD=ZOOM_IN&CMD=ZOOM_IN#bottom

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a quelque temps, TreizeVents avait démontré que les stations de Langres et du mont Aigoual se réchauffaient au même rythme que les stations urbanisées telles que Toulouse ou Lyon. Alors oui, l'effet urbain a sa part dans le réchauffement global, mais il faut arrêter de croire que c'est le seul responsable...

Je ne crois pas que c'est le seul responsable, ce n'est pas ce que j'ai écrit.

Et cela ne répond pas à mes questions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Varces-Allières-et-Risset

Il y a quelque temps, TreizeVents avait démontré que les stations de Langres et du mont Aigoual se réchauffaient au même rythme que les stations urbanisées telles que Toulouse ou Lyon. Alors oui, l'effet urbain a sa part dans le réchauffement global, mais il faut arrêter de croire que c'est le seul responsable...

L'effet urbain n'est pas le seul responsable bien évidemment, mais il est peu ou mal quantifié, bien souvent à défaut d'études suffisantes en la matière.

Il faut arrêter également de croire que l'effet de serre anthropique est le seul responsable : sa part à l'échelle planétaire est aussi mal évaluée qu'à l'échelle locale et son impact sur la dynamique aérologique à l'échelle synoptique n'a jamais été démontré ou même évoqué de façon concrète et sérieuse. Pourtant, la dynamique aérologique à l'échelle synoptique est un autre facteur d'explication (peut-être bien plus significatif à toutes les échelles de temps et d'espace) : elle peut expliquer aussi (en lien avec d'autres facteurs) pourquoi certaines régions se réchauffent (à basse altitude, comme à plus haute altitude) quand d'autres se refroidissent. Selon moi, il est plus judicieux de s'interroger sur l'origine des phénomènes et les mécanismes qui régissent la dynamique aérologique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'effet urbain n'est pas le seul responsable bien évidemment, mais il est peu ou mal quantifié, bien souvent à défaut d'études suffisantes en la matière.

Il faut arrêter également de croire que l'effet de serre anthropique est le seul responsable : sa part à l'échelle planétaire est aussi mal évaluée qu'à l'échelle locale et son impact sur la dynamique aérologique à l'échelle synoptique n'a jamais été démontré ou même évoqué de façon concrète et sérieuse. Pourtant, la dynamique aérologique à l'échelle synoptique est un autre facteur d'explication (peut-être bien plus significatif à toutes les échelles de temps et d'espace) : elle peut expliquer aussi (en lien avec d'autres facteurs) pourquoi certaines régions se réchauffent (à basse altitude, comme à plus haute altitude) quand d'autres se refroidissent. Selon moi, il est plus judicieux de s'interroger sur l'origine des phénomènes et les mécanismes qui régissent la dynamique aérologique.

Je suis d'accord.

Je pense en outre qu'il est nécessaire que MF communique en toute transparence les corrections qu'ils ont pu apporter aux données brutes de température mesurées,avec la justification associée. Cela permettrait d'avancer dans un débat que beaucoup appellent de leur voeu.

J'en profite pour préciser que les chiffres de réchauffement que j'ai mentionnés pour Bordeaux, Toulouse, Limoges, etc. sont calculés à partir des fichiers utilisés par l'université d'East Anglia pour le calcul de la température dite globale. J'imagine mal MF avoir fourni ces fichiers sans avoir effectué auparavant les corrections nécessaires (le cas échéant) ; d'où ma surprise sur les incohérences que j'ai mises en évidence, et mon inquiétude consécutive sur l'estimation du réchauffement dans son ensemble.

Ainsi, il me semble temps que soit ouverte, dans un topic approprié, une phase d'analyse des données des stations climatologiques et des autres, en toute objectivité (notamment en laissant de côté les motivations politico-économiques).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En attendant et comme je n'ai pas l'esprit chagrin et que je fais confiance aux chiffres de Météo France et que je veux bien croire qu'ils n'ont pas de "motivation politico-économique", voilà le bilan de l'automne 2014 qui est le plus chaud depuis le début du XXème siècle dans le Sud :

http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/bilans-climatiques/bilan-2014/bilan-climatique-de-l-automne

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Avec toutes ces anomalies de température positive depuis le début de l'année 2014, 2014 devrait être l'année la plus chaude depuis 1900, il faudrait un mois de décembre vraiment froid pour compenser

A Strasbourg-Entzheim l'année la plus chaude jamais enregistrée est 2000 avec une Tmm° annuelle de 12.0°C. Au jour d'aujourd'hui, nous sommes à 12,3°C. Donc bien que l'année fut très douce du début à la fin, si Décembre est neutre, on devrait passer sous la barre des 12.0°C et donc ne pas détrôner 2000...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'effet urbain n'est pas le seul responsable bien évidemment, mais il est peu ou mal quantifié, bien souvent à défaut d'études suffisantes en la matière.
"Il est peu ou mal quantifié", c'est une façon de dire que les nombreuses études qui sont sorties et sortent encore sur le sujet ont des conclusions qui ne conviennent pas à ce que vous voudriez ?

Dans le nord-est de la Chine, l'urbanisation contribuerait à moins de 10% au le réchauffement constaté : Qingxiang et al, 2009

A l'échelle de toute la Chine, l'urbanisation ne contribuerait au réchauffement qu'à hauteur de +0,06° par décennie : Li et al, 2006

Etude qui finalement donne une valeur quasiment similaire à celle établie deux ans plus tôt (+0,05°) avec d'autres méthodes : Zhou et al, 2004

En Europe ces dernières années, l'urbanisation serait responsable d'un réchauffement de 0,0026°/décennie sur les +0,179°/dec observé : Chrysanthou et al, 2014

Au Japon, l'impact de l'urbanisation sur les dernières décennies est estimé à +0,03 à +0,05° / décennie : Fumiaki Fujibe, 2008

Aux Etats-Unis, l'impact de l'urbanisation près des plus grands centres urbains contribuerait au réchauffement à hauteur de +0,05° / décennie : Brian Stone, 2006

Au niveau des tendances globales de températures, le rôle de l'urbanisation serait très mineur : Parker, 2009

(liste très loin d'être exhaustive)

Cela n'empêche pas que des progrès peuvent encore faits sur la question, néanmoins faire passer le sujet pour quelque chose qui serait encore opaque et peu connu faute d'études en la matière, c'est limite...

Cela n'empêche pas non plus le fait que l'on constate parfois des variations importantes d'une station à l'autre, maintenant il faut se méfier de certaines conclusions trop rapide. Prenez l'exemple du message d'anecdote :

Bordeaux-Mérignac : +0.98°CLimoges-Bellegarde : +0.42°CToulouse-Blagnac : +0.83°CPerpignan-Rivesaltes: +0.50°CPas d'homogénéité, donc, avec des différences de plusieurs dixièmes de °C... et comme par hasard, le réchauffement est plus fort en périphérie des grandes villes...
"Si comme par hasard le réchauffement est plus fort en périphérie des grandes villes" (avec sous entendu que les valeurs de Bordeaux et Toulouse sont trop polluées par le réchauffement urbain pour être prises en compte), je serais quand même bien curieux de savoir comment cela se fait que Cognac a la même tendance que Toulouse, et encore mieux que Gourdon la dépasse ?Par ailleurs, Limoges est passé de 10,9° (1961-1990) à 11,5° (1981-2010) soit 0,6° d'écart, comment trouves-tu seulement +0,42° ? Entendons-nous bien, je ne prétends certainement pas que l'urbanisation ne joue aucun rôle. Elle a un, c'est indéniable. Mais les discours très simples qui visent à prendre quelques données bien choisies de quelques stations plutôt rurales qui se réchauffent lentement (alors que certaines stations rurales ont des tendances très fortes) pour les comparer à quelques stations plutôt urbaines qui se réchauffent fortement (alors que certaines stations urbaines ont des tendances faibles) pour essayer d'en faire une généralité, il faut arrêter...
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Entendons-nous bien, je ne prétends certainement pas que l'urbanisation ne joue aucun rôle. Elle a un, c'est indéniable. Mais les discours très simples qui visent à prendre quelques données bien choisies de quelques stations plutôt rurales qui se réchauffent lentement (alors que certaines stations rurales ont des tendances très fortes) pour les comparer à quelques stations plutôt urbaines qui se réchauffent fortement (alors que certaines stations urbaines ont des tendances faibles) pour essayer d'en faire une généralité, il faut arrêter...

Pas mieux. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Varces-Allières-et-Risset

"Il est peu ou mal quantifié", c'est une façon de dire que les nombreuses études qui sont sorties et sortent encore sur le sujet ont des conclusions qui ne conviennent pas à ce que vous voudriez ?

Dans le nord-est de la Chine, l'urbanisation contribuerait à moins de 10% au le réchauffement constaté : Qingxiang et al, 2009

A l'échelle de toute la Chine, l'urbanisation ne contribuerait au réchauffement qu'à hauteur de +0,06° par décennie : Li et al, 2006

Etude qui finalement donne une valeur quasiment similaire à celle établie deux ans plus tôt (+0,05°) avec d'autres méthodes : Zhou et al, 2004

En Europe ces dernières années, l'urbanisation serait responsable d'un réchauffement de 0,0026°/décennie sur les +0,179°/dec observé : Chrysanthou et al, 2014

Au Japon, l'impact de l'urbanisation sur les dernières décennies est estimé à +0,03 à +0,05° / décennie : Fumiaki Fujibe, 2008

Aux Etats-Unis, l'impact de l'urbanisation près des plus grands centres urbains contribuerait au réchauffement à hauteur de +0,05° / décennie : Brian Stone, 2006

Au niveau des tendances globales de températures, le rôle de l'urbanisation serait très mineur : Parker, 2009

(liste très loin d'être exhaustive)

Cela n'empêche pas que des progrès peuvent encore faits sur la question, néanmoins faire passer le sujet pour quelque chose qui serait encore opaque et peu connu faute d'études en la matière, c'est limite...

Ce ne sont pas les conclusions qui ne me conviennent pas, mais la méthode utilisée et les paramètres pris (ou non pris) en compte pour y parvenir.

Aucune de ces études ne prend en compte notamment la dynamique aérologique d'échelle synoptique et son évolution (ou ses variations) dans le temps, aucune ne repose sur une analyse précise des conditions micro- et topoclimatologiques propres à chacune des stations retenues.

Ce qui est "limite", c'est se borner à faire de l'analyse purement statistique, d'oublier de faire des études préalables sur le terrain, d'étudier l'évolution dans le temps et dans l'espace de l'environnement urbain de chaque station, et d'écarter d'emblée d'autres facteurs (comme la dynamique aérologique) susceptibles d'expliquer de manière plus ou moins significative une évolution à la hausse (plus ou moins marquée) de la température dans certaines régions du monde.

De l'aveu même de Zhou et al. : "Our estimated warming of mean surface temperature of 0.05°C per decade attributable to urbanization is much larger than previous estimates for other periods and locations." Visiblement, en fonction de la méthode utilisée, les résultats ne sont pas tout à fait les mêmes : ce n'est pas moi qui l'ai écrit.

Entendons-nous bien, je ne prétends certainement pas que l'urbanisation ne joue aucun rôle. Elle a un, c'est indéniable. Mais les discours très simples qui visent à prendre quelques données bien choisies de quelques stations plutôt rurales qui se réchauffent lentement (alors que certaines stations rurales ont des tendances très fortes) pour les comparer à quelques stations plutôt urbaines qui se réchauffent fortement (alors que certaines stations urbaines ont des tendances faibles) pour essayer d'en faire une généralité, il faut arrêter...

Certains auteurs (comme Fumiaki Fujibe, cité plus haut) n'hésitent pourtant pas à faire ce que vous dénoncez :

post-304-0-45620700-1417645724_thumb.png

T-Tokyo-Hachijo-Island.png.26720017457c3

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

JBR votre discours pourrait se comprendre sauf si vous aviez lu avant : on n'utilise pas 1 station pour identifier un problème global.

Sur ce topic, je ne crois pas que le but ait déjà été d'identifier précisément le réchauffement climatique dans chaque station.

Constater les fortes anomalies positives, on n'a pas le choix non plus.

Constater qu'on bat des records depuis X années (remplacez X par une valeur supérieure à 50 ans), ce que fait Météo-France, on n'y peut rien.

Il y a un "léger" rapport avec le problème du réchauffement global, on ne peut passer à côté, mais le chiffre exact d'une station donnée demande une étude plus précise.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Constater qu'on bat des records depuis X années (remplacez X par une valeur supérieure à 50 ans), ce que fait Météo-France, on n'y peut rien.

Il y a un "léger" rapport avec le problème du réchauffement global, on ne peut passer à côté, mais le chiffre exact d'une station donnée demande une étude plus précise.

Qu'on batte des records, personne ne le nie (ça arriverait même sans RC, puisque les records sont par nature fait pour etre battus).

Qu'on batte bien plus de records de chaud que de froid en marge du RC, personne ne le nie non plus (y'a qu'a regarder les stats, quitte à virer toutes les urbaines, les records tombent quand même à la pelle)

La question, soulevée par JBR, est plus "quel est le rôle de la dynamique atmosphérique dans le RC constaté de nos stations, urbaines ou non". Le fait spectaculaire des années 90 en France, en même temps qu'un fort réchauffement, c'est quand même la sur-representativité des flux d'ouest (je te dis pas l'effet à Clermont, avec le double effet vent d'ouest doux + foehn, les hivers ont tout simplement quasi disparu de 88 à 2002).

Le retour à partir de 2003 de séquences hivernales plus marquées, de la neige en grosse quantité en moyenne montagne, est simultané à la fin de la séquence majoritairement zonale, même si les moyennes thermiques sont restée hautes.

La question des flux n'est pas sans intérêt !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour

Effectivement pour Limoges il y avait une erreur, je trouve finalement +0.74°C ce qui est plus cohérent.

Par contre pour Dijon, après un nouvel examen, je confirme le faible réchauffement sur la période 1951-2000 contrairement à Lyon et Strasbourg par exemple... j'avoue ne pas me l'expliquer.

Par ailleurs pour information, le Met Office utilise 30 stations françaises pour calculer la température globale historique HadCRUT3 :

Lille de 1851 à 2011

Cherbourg de 1951 à 1966 & Cherbourg Maupertuis de 1966 à 1991

Rouen de 1845 à 2010

Chalons en Champagne de 1806 à 2002

Brest Guipavas de 1951 à 2011

Trappes de 1951 à 2007

Paris Le Bourget de 1764 à 2007

Paris Parc St Maur de 1951 à 1960 & Paris Montsouris de 1961 à 1990

Nancy Essey de 1951 à 2001

Strasbourg de 1801 à 2001

Nantes de 1851 à 2011

Angers de 1851 à 1900

Vendome de 1851 à 1897

Bourges de 1851 à 2011

Dijon de 1951 à 2011

St Bernard de 1818 à 1868

Limoges de 1951à 1972 & Limoges Bellegarde de 1961 à 2001

Clermont Ferrand de 1856 à 2010

Le Puy de 1856 à 1868

Lyon Bron de 1851 à 2007

Bordeaux Merignac de 1851 à 2011

Toulouse Blagnac de 1839 à 2011

Montpellier de 1827 à 2010

Nimes Courbessac de 1951 à 2007

Salon de Provence de 1958 à 1990

Marseille Marignane de 1838 à 2011

Toulon de 1951 à 1990

Nice de 1951 à 2011

Perpignan de 1836 à 2011

Ajaccio de 1951 à 2011

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...