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Tendance printemps 2014


serge26
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Messages recommandés

"à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces"

J'ai beau réfléchir sur ce point, je n'arrive pas à le comprendre. Ce n'est pas la première fois que je lis ça d'ailleurs.

Donc je finis par en conclure que c'est peut être un raccourci, qui ne tombe pas sous le sens. Et qui mériterait d'être vérifié?

C'est très simple : les masses d'air froid sont de moins en moins froides, et inversement.
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Merci Canada Goose, ce point là, je pense l'avoir compris.

Mais je pense qu'il faut le vérifier, puisque là nous ne sommes pas dans une moyenne, mais dans un cas particulier d'une part, et dans une situation régionale d'autre part.

D'ailleurs, préciser l'échelle synoptique en question, la zone traitée au sol serait intéressant je pense.

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Mode humour "

Je me dis "Tiens, plein de posts sur le topic hiver, c'est sûrement que l'hiver va enfin arriver et que tous les hivernophiles sont entrain de sauter de joie !

Et bien non on nous joue une séquence d'Astérix sur le RC :

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je me dis " tant pis je vais aller voir sur le topic printemps si on a des chances d'avoir un autre printemps que celui de l'année dernière", et là devinez ce que je voie : la même séquence que sur le topic hiver :

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Tant pis, on verra bien en temps réel ce qu'il adviendra !

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On est d'accord sur pas mal de choses Vincounet, néanmoins quand tu dis cela :

Initialement, J'ai aucunement parlé de l'aspect médiatique.

Cela entre en contradiction directe avec ceci :

Suite aux hivers qui ont vu la domination anticyclonique (2006/2007 par exemple), les prédictions parlaient d'une récurrence des temps anticycloniques, et d'une sécheresse qui s'aggraverait dans le temps.... Suite à l'été 2003, les prédictions parlaient de foisonnement de ce type d'été, et c'était limite si 2003 ne deviendrait pas banal par la suite... Evidemment, les prédictions qui annonçaient la fin des hivers en France étaient légions...
Ça, c'est typiquement des prévisions qui sont davantage "made in médias" que "made in science". "Les prédictions qui annonçaient la fin des hivers en France", aucun scientifique sérieux et aucune étude n'a jamais annoncé qu'il n'y aurait plus du tout d'hiver en France, ou à tout le moins pas sur des périodes aussi courtes que les dix ans de forum que l'on a en commun (au plus tôt on parle de la seconde moitié du XXI siècle, c'est un peu tôt en 2013 pour dire qu'ils ont eu tort, tout comme de dire qu'ils auraient eu raison d'ailleurs). En gros, c'est juste bon pour le JT de Pernault. Comme quoi, inconsciemment ou non, tu te fondes quand même sur des visions extrémistes pour placer ensuite un jugement sur un ensemble qui ne se résume pourtant pas à ces prévisions.

Les prévisions sur un éventuel "retour du zonal" parce que l'on a eu un hiver de zonal, pas bien grave en effet. Mais avec tes dix ans de forum, tu dois aussi te rappeler de ceux qui disaient exactement l'inverse (il n'y aura plus ou moins de zonal) il y a à peine ou ou deux ans de cela, parce que l'on venait d'avoir quelques hivers sans zonal en évoquant une conséquence directe de la baisse de l'activité solaire. Pas grave non plus, mais si on considère que les premiers doivent être un élément de réflexion sur ceux qui tireraient trop vite des conclusions sur le réchauffement, les seconds ne doivent-ils pas un élément de réflexion sur ceux qui tirent des conclusions exactement inverses ?

Après, pour des visions plus larges, on peut continuer à argumenter pendant longtemps entre ceux qui disent que l'influence humaine n'est pas primordiale la preuve les températures globales n'ont pas beaucoup évolué ces dernières années pendant que le CO2 augmentait, et ceux qui prétendent que l'influence humaine est prépondérante la preuve depuis six ans même avec l'activité solaire la plus basse depuis des décennies combinée à une série plus que remarquable d'épisodes d'ENSO- et une activité volcanique modérée (en gros tous les indicateurs naturels en mode "ça va cailler") les températures globales n'ont pas décroché. Les deux seules choses dont je suis sûr, c'est que ce n'est pas dans ce topic qu'on trouvera la solution, et qu'en plus c'est hors sujet.

"à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces"

J'ai beau réfléchir sur ce point, je n'arrive pas à le comprendre. Ce n'est pas la première fois que je lis ça d'ailleurs.

Donc je finis par en conclure que c'est peut être un raccourci, qui ne tombe pas sous le sens. Et qui mériterait d'être vérifié?

Reprends la troisième image que j'ai postée, le graphique qui reprend les valeurs de géopotentiels à 500 hPa et les températures à 850 hPa associées au printemps. On voit qu'il y a une corrélation forte entre les deux, qui se matérialise par le fait que tous les points s'alignent plus ou moins en droite. Plus le géopotentiel est élevé plus les températures le sont aussi, et inversement. Les points bleus représentent les années antérieures à 2000, la zone bleue clair la zone de distribution majoritaire.

Regarde désormais les points rouges, ceux des années post-2000 : on constate qu'elles sont pour leur grande majorité soit dans le haut de la zone bleue, soit au dessus. Cela signifie quoi ? Tout simplement que les températures associées à ces années, sont au dessus de ce que l'on aurait pu attendre au vu de la synoptique (géopotentiel). Par exemple pour 2013 :

[align=center]post-2200-0-12462000-1391896314_thumb.png[/align]

Ce que le graphique montre, c'est qu'avec la synoptique que nous avons eu au printemps dernier (un peu plus de 5520 dam de moyenne), on aurait du avoir une température moyenne à 850 hPa d'environ 1,5° +/- quelques dixièmes. Or, on a une observation (+2,3°) nettement supérieure à la valeur théorique. Dit autrement, la température a été "trop" élevée par rapport à ce que l'on aurait du avoir avec cette synoptique.

Ce serait que sur une seule année, on pourrait dire que c'est peut-être une variation intrinsèque, qu'on ne peut pas en tirer de véritable conclusion, et ce serait tout à fait vrai. Quand sur les 13 dernières années on en a 11 durant lesquelles on a observé un température plus élevée que ce qui était attendu au regard de la synoptique, là il devient difficile de douter.

PS : merci Bernard thumbup.gif

Elle est pas fraîîîche, ma masse d'air ?!? chris.gif

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Merci pour le développement TreizeVents, il en ressort qu'effectivement, les statistiques indiquent qu'à synoptique égale, une saison sera plus douce.

C'est justement ce point que je voulais souligner, c'est une probabilité.

Je suis tout à fait d'accord avec ça, d'ailleurs, la question d'être d'accord ne se pose pas, puisque c'est constaté.

Ce que je veux dire, c'est que dans un cas particulier, donc une saison d'une année, comme le printemps 2014, le constat fait plus haut ne suffit pas a interdire qu'à synoptique égale, cette saison soit forcément plus douce.

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Posté(e)
Le Voide (49-Maine et Loire), à 35 km au sud d'Angers et à 135 mètres d'altitude.

Une sécheresse ? Ca sera la norme dans 10 ans. Une inondation ? Cela tombe bien, parce que ça aussi il va falloir s'y habituer c'est que le début (et ce n'est pas grave si c'est en contradiction avec le coup de la sécheresse annoncé juste avant).

Merci TreizeVents pour ce message, même si j'avais déjà lu cette démonstration auparavant, parmi un de tes messages, l'année dernière.

Cependant, le fait qu'il puisse y avoir plus de sécheresses et plus d'inondations, cela ne me parait pas contradictoire. En effet un renforcement du cycle hydrologique, tend à rendre les périodes humides plus humides, et les périodes sèches plus sèches.

C'est une situation possible en cas de grande variabilité pluviométrique, et en cas de mauvaise distribution spatio-temporelle des pluies.

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Posté(e)
Sur les hauteurs d'Issy Les Moulineaux (92), proche Meudon

On est d'accord sur pas mal de choses Vincounet, néanmoins quand tu dis cela :

Cela entre en contradiction directe avec ceci :

13Vents sérieux, je parlais des prédictions " vues sur un forum, que j'aime beaucoup par ailleurs... biggrin.png "...

Tu mets en contradiction "média" et "science", mais j'te parle pas de ça du tout.... Perso, MétéoConsult, BFM, MétéoGérard ou tout autre source "médiatique" qui compose souvent avec le buzz, je m'en fiche pas mal! wink.png ... Alors, à moins que tu lises entre les lignes, je comprends pas.

....

Pour le reste de ton post, je te sens un peu agacé... Calmons nous sérieux, je me posais juste des questions...c'est tout.... et ça mérite pas nécessairement un tel "déballage" de ta part... wink.png ! Le RC est là, tout va bien.

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Reprends la troisième image que j'ai postée, le graphique qui reprend les valeurs de géopotentiels à 500 hPa et les températures à 850 hPa associées au printemps. On voit qu'il y a une corrélation forte entre les deux, qui se matérialise par le fait que tous les points s'alignent plus ou moins en droite. Plus le géopotentiel est élevé plus les températures le sont aussi, et inversement. Les points bleus représentent les années antérieures à 2000, la zone bleue clair la zone de distribution majoritaire.

Regarde désormais les points rouges, ceux des années post-2000 : on constate qu'elles sont pour leur grande majorité soit dans le haut de la zone bleue, soit au dessus. Cela signifie quoi ? Tout simplement que les températures associées à ces années, sont au dessus de ce que l'on aurait pu attendre au vu de la synoptique (géopotentiel). Par exemple pour 2013 :

[align=center]attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=13157'>printemps1505.png[/align]

Ce que le graphique montre, c'est qu'avec la synoptique que nous avons eu au printemps dernier (un peu plus de 5520 dam de moyenne), on aurait du avoir une température moyenne à 850 hPa d'environ 1,5° +/- quelques dixièmes. Or, on a une observation (+2,3°) nettement supérieure à la valeur théorique. Dit autrement, la température a été "trop" élevée par rapport à ce que l'on aurait du avoir avec cette synoptique.

Ce serait que sur une seule année, on pourrait dire que c'est peut-être une variation intrinsèque, qu'on ne peut pas en tirer de véritable conclusion, et ce serait tout à fait vrai. Quand sur les 13 dernières années on en a 11 durant lesquelles on a observé un température plus élevée que ce qui était attendu au regard de la synoptique, là il devient difficile de douter.

PS : merci Bernard thumbup.gif

Elle est pas fraîîîche, ma masse d'air ?!? chris.gif

Je ne remets pas en cause ceci "à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces" mais je trouve ta démonstration, excuse moi te le dire mais extrêmement simpliste.

Pour que cela fonctionne, il faudrait qu'un géopotentiel à 500 hpa donne automatiquement et tout le temps la même température à 850 hpa pour faire des comparaisons judicieuses, et on sait que ce n'est pas le cas.

Avoir un très vaste et profond système dépressionnaire sur les iles britanniques qui débordent allégrement sur la France n'est pas la même chose en température à 850 hpa qu'une goutte très froide à 500 hpa dans un flux de nord est qui débarque de Scandinavie et de Russie et pourtant on aurait le même dam à 500 hpa. Et entre ces 2 situations, il y a un tas de scénarios différents avec des températures à 850 hpa tout aussi différentes avec le même dam à 500 hpa.

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Je ne remets pas en cause ceci "à situation synoptique identique, on aura des conditions plus douces" mais je trouve ta démonstration, excuse moi te le dire mais extrêmement simpliste.

Pour que cela fonctionne, il faudrait qu'un géopotentiel à 500 hpa donne automatiquement et tout le temps la même température à 850 hpa pour faire des comparaisons judicieuses, et on sait que ce n'est pas le cas.

Avoir un très vaste et profond système dépressionnaire sur les iles britanniques qui débordent allégrement sur la France n'est pas la même chose en température à 850 hpa qu'une goutte très froide à 500 hpa dans un flux de nord est qui débarque de Scandinavie et de Russie et pourtant on aurait le même dam à 500 hpa. Et entre ces 2 situations, il y a un tas de scénarios différents avec des températures à 850 hpa tout aussi différentes avec le même dam à 500 hpa.

Au départ, c'était exactement la même réflexion que je m'étais faite.

Pourtant, les observations sont indéniables : les températures se corrèlent de manière quasi-directe aux géopotentiels, et tu as tous les éléments sous les yeux via le graphique que j'ai (re)posté hier soir. Même si bien entendu et heureusement elle n'est pas parfaite, la relation linéaire entre les deux est claire et sans ambiguïté. Cela peut paraître extrêmement simpliste au premier abord du coup de lier directement les températures aux géopotentiels sans une once de réflexion sur le positionnement synoptique, mais c'est ainsi.

Crois bien que moi aussi cela m'avait étonné, et que je n'ai pas été affirmer cette théorie sans aller la vérifier du fait que j'était tout aussi dubitatif du résultat. Pourtant :

[align=center]post-2200-0-69685000-1391935191_thumb.png[/align]

Bas géopotentiels sur l'Atlantique, hauts géopotentiels sur l'Europe, flux de S/SO logique entre les deux. Eh bien voici le bien frais 1986, avec une dominance de géopotentiels bas sur la France.

[align=center]post-2200-0-80056300-1391935613_thumb.png[/align]

Ici, on pourrait dire que c'est la fête des flux de nord avec ces bas géopotentiels de la mer du nord à l'Europe centrale pendant que l'anticyclone est resté en retrait au large ; mais en France nous avons été plutôt été en moyenne sous dominance légère des hauts géopotentiels. Voici 1995, qui nous paraîtrait un peu frais aujourd'hui mais qui fut à +0,6° par rapport aux normes de l'époque.

[align=center]post-2200-0-34153200-1391936173_thumb.png[/align]

A nouveau un cas d'école d'une très belle synoptique pour flux de NO/N/NE, avec ces bas géopotentiels en fer à cheval de l'Islande à la Méditerranée via la mer du Nord, la Scandinavie et l'Europe centrale. Pourtant ce que je vous présente ici, c'est 1966 : le second printemps le plus doux (enfin, le moins frais) de la période allant de 1962 et 1987 ... et le second printemps avec les géopotentiels moyens les plus élevés sur notre pays de cette même période.

Bon bien entendu, on va pouvoir trouver quelques contre-exemples, mais ils restent néanmoins minoritaires et ne s'écartent tout même pas franchement de la relation générale.

Une autre manière de voir les choses :

[align=center]post-2200-0-71964300-1391939227_thumb.png[/align]

Le graphique du haut permet de visualiser le rapport entre les géopotentiels à 500 hPa et la température à 850 hPa, sur la période allant de 1971 à 2000. Ce n'est pas parfait, mais on voit qu'il y a une corrélation qui est quand même très solide (coefficient : 0,85). Même si cela te parait bien trop simpliste, le résultat est la.

Dans le second graphique, je me suis "amusé" à faire une estimation de la température à 850 hPa en fonction uniquement du géopotentiel (zone bleue claire), pour le comparer à la température réellement observée. A nouveau, je ne prétends pas que le résultat est parfait, mais visuellement on voit quand même bien que c'est pas non plus "le truc trop simpliste qui ne peut que ne pas marcher". Ce que je vous invite à regarder, c'est la petite courbe noire en bas : elle représente l'écart entre la température à 850 hPa attendue, et celle réellement observée. Lorsque la valeur est négative la température observée a été plus basse qu'attendu, lorsqu'elle est positive c'est l'inverse.

C'est à ce niveau que va jouer le positionnement général des géopotentiels : une synoptique plutôt favorable à la douceur va plutôt donner un résidu positif, alors qu'une synoptique plutôt favorable à de la fraîcheur va donner un résidu négatif (et encore, ce n'est pas une science exacte, cf le cas de 1986 exposé plus haut par exemple). Sur les 30 années de l'exercice, dans les deux tiers des cas l'écart entre la valeur attendue et la valeur obtenue reste néanmoins inférieur au demi-degré, et seulement deux années présentent un écart dépassant le degré.

Maintenant, la question que l'on peut se poser : que se passe t-il si je prolonge la simulation sur les années post 2000 ?

[align=center]post-2200-0-25270200-1391940234_thumb.png[/align]

Visuellement, la corrélation entre les géopotentiels et les températures reste très clair sur les années post-2000, on le voit sur le graphique du haut.

Sur le graphique du bas, on voit que le schéma général des anomalies projetées reste également très proche des valeurs réellement observées, ce qui est logique vu que la corrélation entre les deux données a continué de persister. Ce qui est intéressant, c'est de regarder les résidus : seulement deux années présentent une température réellement observée en deçà, et de peu, de la température qui était attendue au regard de la synoptique. Toutes les autres printemps, on a eu des températures supérieures à ce que l'on pouvait attendre.

Cela ne se serait produit qu'une, deux ou trois années, on pourrait tout à fait dire que la variabilité naturelle ou que le hasard sont à l'oeuvre, et en tout état de cause on ne pourrait en tirer aucune conclusion. Cela étant, quand cela arrive et parfois de manière très large douze fois sur les quatorze dernières années, c'est désormais prétendre qu'il s'agirait d'un hasard qui devient l'idée dure à défendre. C'est une autre manière de se rendre compte qu'à synoptique égale, on a de plus en plus de douceur. Cela n'empêchera pas bien entendu à l'avenir d'avoir d'autres années plus fraîches que ce que l'on pourrait attendre au regard des géopotentiels, cf le message de Sebb. On a eu le cas en 2010, on peut tout à fait l'avoir en 2014. Toutefois, on voit bien que ce n'est pas forcément le plus probable.

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Enfin Un changement de temps pourrais s'installé en début du mois de mars voir dernière semaine de février, un flux de nord est devrais s'installer du a la reconstitution de l'anticyclone scandinave grâce au réchauffement stratosphérique fortement probable lié a la forte anomalie chaude des eaux sur le nord de la scandinavie ainsi que sur l'islande, le front chaud des dépressions venu de l'atlantique devrais percuté l'air froid scandinave sur l'europe occidentale pouvant établir des conditions hivernal tardif sur la france. peut-être un printemps en dessous des moyenne de saison... aprés un hiver trés doux !

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Enfin Un changement de temps pourrais s'installé en début du mois de mars voir dernière semaine de février, un flux de nord est devrais s'installer du a la reconstitution de l'anticyclone scandinave grâce au réchauffement stratosphérique fortement probable lié a la forte anomalie chaude des eaux sur le nord de la scandinavie ainsi que sur l'islande, le front chaud des dépressions venu de l'atlantique devrais percuté l'air froid scandinave sur l'europe occidentale pouvant établir des conditions hivernal tardif sur la france. peut-être un printemps en dessous des moyenne de saison... aprés un hiver trés doux !

Y'a de l'idée mais, au delà du manque de ponctuation, je trouve ta réflexion un peu fouillie. Les eaux chaudes, le front chaud qui percute, un AS après SSW etc... Mais bon, si je comprends bien tu tables sur un printemps frais par effet de compensation et en supposant la mise en place d'un nouveau régime synoptique. Oui, ça se défend...
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Juste un oeil sur la version du metoffice qui date de Janvier, puisque qu'à priori sa mise a jour va s'oopérer le 20 Février, nous pourrons donc effectuer un comparatif.

Cette sortie annonce un champ Z500 en anomalie négative nous concernant, ce qui implique un printemps plus frais et plus humide que la normale, mais bien sûr l'emplacement moyen des bas geopotentiels domine complètement l'origine du flux.

C'est surtout un AA qui n'est pas à sa place qui retient l'attention.

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Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Enfin Un changement de temps pourrais s'installé en début du mois de mars voir dernière semaine de février, un flux de nord est devrais s'installer du a la reconstitution de l'anticyclone scandinave grâce au réchauffement stratosphérique fortement probable lié a la forte anomalie chaude des eaux sur le nord de la scandinavie ainsi que sur l'islande, le front chaud des dépressions venu de l'atlantique devrais percuté l'air froid scandinave sur l'europe occidentale pouvant établir des conditions hivernal tardif sur la france. peut-être un printemps en dessous des moyenne de saison... aprés un hiver trés doux !

peux tu m'indiquer ou est la forte anomalie chaude des eaux au nord de la scandinavie et sur l'islande?? Certes c'est au dessus des moyennes mais c'est la plus faible anomalie de ces dernieres années. Je ne pense donc pas que cela est une quelconque influence sur notre printemps.

En revanche, la couche neigeuse a bien reculé sur l'europe et ce recul devrait se poursuivre ces prochains jours notamment vers le nord de la mer noire. Et sans couche froide au sol + l'augmentation de l'ensoleillement, il va etre compliqué d'avoir un flux continental hivernal. D'autant plus que cela va à l'encontre de notre récurrence actuelle (qui devra certes s'arretter un jour ou l'autre) mais qui n'est pas vu radicalement changé ces prochains jours.

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Enfin Un changement de temps pourrais s'installé en début du mois de mars voir dernière semaine de février, un flux de nord est devrais s'installer du a la reconstitution de l'anticyclone scandinave grâce au réchauffement stratosphérique fortement probable lié a la forte anomalie chaude des eaux sur le nord de la scandinavie ainsi que sur l'islande, le front chaud des dépressions venu de l'atlantique devrais percuté l'air froid scandinave sur l'europe occidentale pouvant établir des conditions hivernal tardif sur la france. peut-être un printemps en dessous des moyenne de saison... aprés un hiver trés doux !

C'est sur que si le printemps est dans la même lignée que l'hiver, c'est toute l'année qui pourrait se retrouver à + 2°C.

Ce qui serait du jamais vu.

Après, une moyenne annuelle peut être sur une année calendaire tout comme sur 12 mois glissants, ce qui change tout.

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C'est sur que si le printemps est dans la même lignée que l'hiver, c'est toute l'année qui pourrait se retrouver à + 2°C.

Ce qui serait du jamais vu.

Après, une moyenne annuelle peut être sur une année calendaire tout comme sur 12 mois glissants, ce qui change tout.

Ce n'est pas par ce que que cet hiver et ce printemps ont par exemple une anomalie de +2°C que cela veut dire que ça va continuer ainsi. Regardes en 2007 l'hiver et le printemps ont eu une anomalie de +2°C et 1,5°C et pourtant après cela l'été et l'automne ont été froid avec une anomalie de -0,6°C et -1°C donnant une moyenne de l'anomalie annuelle dans les normes.

Les anomalies des saisons peuvent varier très vite et ne ce suivent pas vu la complexité du climat.

Williams

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En France ?

J'ai du mal à le croire. Mais, bon, si tu le dis, c'est certainement vrai ........

Je ne suis pas certain de mes propos non plus mais d'après une source assez fiable (qui n'est pas MF, donc si quelqu'un avait les valeurs de MF se serait encore mieux, et largement évidemment !).

D'après le Berkeley :

Je trouve une anomalie de +2.03°C à l'échelle de la France (Juillet 2006-Juillet 2007)

http://berkeleyearth.lbl.gov/auto/Regional/TAVG/Text/france-TAVG-Trend.txt

http://berkeleyearth.lbl.gov/regions/france

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Juste un oeil sur la version du metoffice qui date de Janvier, puisque qu'à priori sa mise a jour va s'oopérer le 20 Février, nous pourrons donc effectuer un comparatif.

Cette sortie annonce un champ Z500 en anomalie négative nous concernant, ce qui implique un printemps plus frais et plus humide que la normale, mais bien sûr l'emplacement moyen des bas geopotentiels domine complètement l'origine du flux.

C'est surtout un AA qui n'est pas à sa place qui retient l'attention.

C'est très judicieux d'avoir pensé à conserver la prév de janvier. Je note que ça colle avec les projections CFS, mais pas avec MF. Et tu as raison, si cette anomalie de BG (qui reste à confirmer avant tout) venait à se décaler plus à l'Est ou plus à l'Ouest, le résultat serait diamétralement opposé (flux de NW vs flux de SE dominant). En lisant entre les lignes, je l'interprète comme une probabilité d'avoir de fréquentes entrées de talwegs atlantiques (au feeling, je n'ai pas plus d'argument à apporter)...
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L'hiver météorologique se termine et le bilan s'annonce bien triste que ce soit en plaine ou en montagne...

Humidité et relative douceur auront donc remporté cette manche 2013/2014 mais quid du printemps et de la suite ?

De nombreux signaux persistent pour un changement de configuration durant le mois de Mars avec des hautes pressions qui tenteraient enfin d'exister.

C'est notamment le cas sur CFS V2, modèle que je m'amuse à surveiller depuis plusieurs semaines et qui a fait ses preuves lors des précédents hivers.

Le changement ne serait pas immédiat mais progressif, aidé sans aucun doute par l'avancée de la saison.

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Posté(e)
Meudon (92), altitude : 96 m

De mon côté, je mise sur la poursuite de la récurrence en mars :

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- Des remontées douces côté nord Pacifique suffisamment puissantes pour atteindre l'Alaska (c'est un schéma bien connu cet hiver).

- Un vortex polaire qui plonge côté est du continent du nord américain.

- Des anomalies négatives de pression entre l'est du continent nord américain et l'Europe de l'ouest signe d'un ZO toujours survitaminé.

Globalement, on peut peut être miser sur un temps restant perturbé et doux avec quelques passages plus calmes selon l'évolution en latitude de la zone barocline.

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Il y a 2 ans alors que nous avons eu pour la ème fois un hiver froid, les scientifiques nous disaient que ceci était du à la fonte de l'Arctique qui créer un anticyclone plus haut en latitude et donc nous amenait l'air froid. Donc le réchauffement climatique était pour eux la cause des hivers froids et des vagues de froids qu'on a eu de 2009 à 2013. Ce qui avait été estimé par plusieurs scientifiques dont le scientifique Robert Vautard, du LSCE (laboratoire des sciences du climat et de l'environnement, CEA-CNRS), voir ici http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/03/28/01008-20130328ARTFIG00737-hiver-froid-la-faute-a-la-banquise-arctique.php , ou par l a scientifique Jennifer Francis de la Rutgers Universit ( http://www.rtbf.be/info/societe/detail_la-vague-de-froid-confirme-le-rechauffement-climatique?id=7955599 ) ou Stefan Rahmstorf chercheur spécialiste du climat à l'institut Postdam en Allemagne ( http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/12/23/01008-20101223ARTFIG00601-le-pole-nord-se-rechauffe-l-europe-se-refroidit.php ) ou par le scientifique Vladimir Petoukhov aussi de l'Institut Potsdam,... et ceci avait même été dit aux infos télévisés comme bp d'entre vous doivent s'en rappeler.

Maintenant que notre hiver 2014 est parmi les plus doux, voilà qu'on nous dit comme dans les années 90 où les hivers avaient été bien doux, tout l'inverse sur l'influence du réchauffement climat sur les hivers puisque Jean Pascal Van Ypersele qui est climatologue, et vice-président du GIEC, le Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du Climat dit " Il y a un réchauffement de l’Arctique dû à la pollution par les gaz à effets de serre. Ce réchauffement perturberait le jet stream, qui influence le temps à nos latitudes, de manière à rendre les températures plus extrêmes, vers le froid en Amérique du Nord et vers le chaud et l’humide en Europe.". Source : http://rmc.bfmtv.com/info/577601/climat-rechauffement-larctique-met-a-mal-jet-stream/

Donc c'est à ne plus savoir qui croire ermm.gif

Williams

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Meudon (92), altitude : 96 m

Je ne sais pas si c'est lié au réchauffement climatique mais d'un point de vue hémisphérique on dénote tout de même une tendance à une amplification des dorsales vers les hautes latitudes en hiver. Même s'il est vrai que le vortex a été moins attaqué que lors des précédents hivers, on a quand même eu de multiples advections douces vers les hautes latitudes.

Les années précédentes c'était surtout côté Atlantique nord que plusieurs blocages s'étaient manifestés favorisant des hivers froids sur l'Europe. Cette année, il est clair que c'est au niveau nord Pacifique que les HG se sont donnés à cœur joie pour remonter jusque vers les latitudes nordiques (Alaska en particulier). Ces blocages ou puissantes dorsales ont favorisé un hiver plus froid que les années précédentes sur la partie est du continent nord Américain et au contraire plus de douceur et de sécheresse sur la partie occidentale des blocages (nord-ouest Canadien, Alaska). C'est surtout la récurrence de ces dorsales/blocages nord Pacifique qui est troublante et il n'y a eu que très peu d'intermèdes entre chaque advection douce. On devine d'ailleurs une nouvelle pulsion douce pour la fin février aux mêmes endroits et avec les mêmes conséquences et cela dure depuis quasiment deux mois.

Côté Atlantique en revanche, l'activité ondulatoire a été très peu marquée avec un régime ZO survitaminé caractérisé par une zone barocline relativement basse d'où des précipitations parfois marquées qui ont réussi à atteindre les régions les plus méridionales. Ce régime ZO s'est inscrit dans la durée sans réelle interruption depuis mi-décembre et on n'en voit toujours pas la fin ce qui est tout de même assez exceptionnel. Il faut en effet remonter à l'hiver 1988/1989 pour retrouver la trace d'un hiver sans le moindre coup de froid mais cet hiver là avait eu un caractère beaucoup plus anticyclonique.

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