Aller au contenu
Les Forums d'Infoclimat

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Surestimation VP2


Albatre
 Partager

Messages recommandés

Bonjour,

L'arrivée des premiers frimas de cet automne permettent de faire le point sur l'installation de nos instruments. En ce qui me concerne, j'ai une probable surestimation de la température.

Lorsque j'ai quitté le travail hier soir vers 23h00, le toit de la voiture avait déjà gelé alors que l'historique de la station donne pour cet horaire 3.8°C. http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/omonville/000EL.html

Ce matin, les toits et les pelouses étaient blancs, les pares-brises gelés avec une Tn de 2°C (merci (entre autres) à cirrus007 pour le pointage des stations Normandes ), ce qui nous place à une Tn plus élevée que sur la côte.

Je ne pense pas que cela soit dû à la VP2 mais plutôt à son emplacement (voir photos). Est-il possible selon vous qu'une perte de chaleur par un toit "mal isolé" soit responsable de cet écart? Si quelqu'un a une autre hypothèse qui pourrait m'éviter de déplacer la station...

D'avance, merci.

 

Désolé, voici le lien http://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/omonville/000EL.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)

Les Tn sont supérieures en toiture par rapport à un emplacement à 1,50 m du sol sur surface enherbée.

De plus, le toit se refroidit plus vite et plus fort (cas classique des voitures givrées par température positive sous abri) que la masse d'air qui l'entoure.

Je ne vois rien d'anormal dans ton observation.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

Je crois surtout que ton ISS est trop haut,le toit peut en effet jouer sur l'effet du réchauffement mais je n'y crois guère(surtout la nuit),avec une sonde aussi haute tu ne peux clairement pas avoir les mêmes résultats que si elle était a 1m50,ce qui exacerbe les différences entre ce que tu constates au sol et les relevés qu'elle affiche.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

En effet, alsavosges et cédric t'ont apporté les deux réponses complémentaires:

 

- d'une part, tu confonds +/- gelée sous abris et gelée blanche: il est très classique de devoir gratter un pare-brise parce que la voiture rayonne plus, et se refroidit plus vite que l'air ambiant. Idem pour le sol qui peut être 2°C plus froid que l'air ambiant mesuré sous abris normalisé.

- il est certain qu'avec une ISS à la hauteur où tu l'as placée, tu sur-estimeras systématiquement les Tn de 1 ou 2°C dans les conditions radiatives (nuit claire, pas de vent), par rapport à une mesure sous-abris à 1.5 m du sol.

 

2fe936b8c1b5422dscn1072jpg.jpg


Mais avec cette installation, tu es certain en revanche de ne pas surestimer les Tx les jours sans vent, qui, selon l'enclavement du site, pourraient alors être exagérées jusqu'à 3 ou 4°C

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12)

Je suis d'accord avec les autres postes + haut, il est tout à fait normal d'avoir une gelée au sol et sur les voitures et d'observer 2 voir 3°C sous abri, ça m'arrive fréquemment aussi et c'est pareil pour tout le monde, surtout les stations où les abris sont à plusieurs mètres de haut du sol.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Nice (06)-Corniche Fleurie / parfois Saint-Félix de Lodez (34)
Il y a 9 heures, Albatre a dit :

Ce matin, les toits et les pelouses étaient blancs, les pares-brises gelés avec une Tn de 2°C (merci (entre autres) à cirrus007 pour le pointage des stations Normandes ), ce qui nous place à une Tn plus élevée que sur la côte.

 

Mais de rien ;)

Je ne serai pas original vis à vis des posts précédents, c'est en effet réputé que les stations "anormalement" surélevée du sol (en particulier au dessus des toits) surestiment les Tn comparé à une sonde à 2m lors des nuits claires à fort potentiel radiatif, pas grand chose à faire... 

La vraie question c'est pourquoi avoir privilégié ce type d'installation ? Ton cloisonnement est trop important au niveau du sol ? 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12)
il y a 50 minutes, tudgur a dit :

Ici, à 1560 m d'altitude, je peux avoir plus de 4°C sous abris et de la gelée blanche !

Pourtant la station est à 1,5 m au-dessus du sol...

Ça par contre c'est un peu plus curieux mais peut être qu'en altitude c'est normal !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.
Il y a 10 heures, tudgur a dit :

Ici, à 1560 m d'altitude, je peux avoir plus de 4°C sous abris et de la gelée blanche !

Pourtant la station est à 1,5 m au-dessus du sol...

 

Il y a 9 heures, MP13850 a dit :

Ça par contre c'est un peu plus curieux mais peut être qu'en altitude c'est normal !

 

une suggestion:

 

en altitude la transparence de l'air est plus forte:

plus faible concentration d'air, moins d'épaisseur à traverser (et aussi moins de pollution).

Le rayonnement reçu du soleil est plus fort, mais aussi le rayonnement émis par les objets et le sol est plus fort.

Donc, pour une température d'air donnée (mesurée par exemple sous abri à 1.50 m) le refroidissement du sol par rayonnement est plus fort.

 

D'où un écart possible plus important entre le sol et l'air à 1.50 m avant que celui-ci n'ait été refroidi par le sol.

 

 

 

Ceci dit je n'enregistre pas la température au sol et ne note pas les jour de gelée blanche, mais ici, de la gelée blanche avec un air à 4°C (abri ventilé méca à 1.20 m), ça doit arriver aussi

 

En conditions de gelée blanche (notamment vent très faible), la ventilation méca empêche la formation de gelé blanche sur l'abri et donc empêche son refroidissement (par rapport à l'air).

 

Donc on doit obtenir une plus grande différence entre le sol et l'air à 1.20 m (ou 1.50 m) avec ventilation méca.
 

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Gif sur Yvette (plateau, alt. 163 m). NO Essonne. 30 Km SO de Paris.
il y a 40 minutes, alsavosges a dit :

@mm91 : pourquoi 1,20 m?

 

(1.26 m exactement à mi-abri)

Ce n'est pas par choix délibéré, mais pour des raisons pratiques et historiques diverses.

 

à noter quand même que le petit jardin (malheureusement assez cloisonné) est surélevé par rapport à l'environnement proche, donc l'abri se retrouve un peu plus haut par rapport à cet environnement moyen.

 

Voir éventuellement avec Google Earth (et Street view: la station est derrière les lauriers qui sont maintenant beaucoup plus courts).

(il vous faut Google Earth sur votre PC):

http://michel.mo.pagesperso-orange.fr/meteo/station_meteo_Gif_sur_Yvette.kmz

 

et photo:

http://michel.mo.pagesperso-orange.fr/photometeo/images/station_experimentale2.JPG

 

 

Remarque:

J'ai aussi le capteur solaire qui me donne accessoirement des renseignements sur la température à 6 m du sol, mais là c'est un peu plus compliqué à interpréter (mesure du rayonnement solaire).

  • J'aime 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Ne pas trop se fier à la geléé Blanche car avec un ciel dégagé et sans vent à 4°C il peut geler

 

Ce matin j'avais 0,9°C et il y a eu une légère gelée blanche 

 

pour controler ta sonde le plus simple est de comparer avec une autre station pas toujours simple car ta station est en hauteur

Pour etre souvent allé en déplacement sur le secteur du TREPORT j'ai souvent constaté aucune gélée sur le bord de mer et dès que l'on monte sur le plateau la gel était bine présent 

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Totalement d'accord avec Pascaloux, mais il est vrai Albatre que j'ai remarqué de grosse différence parfois de 4°c entre nos 2 station Omonville ==> Butot.

Je pense personnellement que Sebas à raison ton ISS et trop haute je trouve. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12)
Il y a 12 heures, mm91 a dit :

 

 

(1.26 m exactement à mi-abri)

Ce n'est pas par choix délibéré, mais pour des raisons pratiques et historiques diverses.

 

à noter quand même que le petit jardin (malheureusement assez cloisonné) est surélevé par rapport à l'environnement proche, donc l'abri se retrouve un peu plus haut par rapport à cet environnement moyen.

 

Voir éventuellement avec Google Earth (et Street view: la station est derrière les lauriers qui sont maintenant beaucoup plus courts).

(il vous faut Google Earth sur votre PC):

http://michel.mo.pagesperso-orange.fr/meteo/station_meteo_Gif_sur_Yvette.kmz

 

et photo:

http://michel.mo.pagesperso-orange.fr/photometeo/images/station_experimentale2.JPG

 

 

Remarque:

J'ai aussi le capteur solaire qui me donne accessoirement des renseignements sur la température à 6 m du sol, mais là c'est un peu plus compliqué à interpréter (mesure du rayonnement solaire).

Je vois que tu as coupé les lauriers c'est bien mieux ! Tu dois avoir des tn et tx moins élevées non ? Grâce à une meilleure aération surtout en tx !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En effet c'est normal comme phénomène. 

 

Ce que je peux rajouter : 

- plus tu seras dégagé et plus le sol émettra du rayonnement infrarouge,  qui ne sera pas renvoyé par les obstacles alentours.

Un exemple : ma sonde en bas mesure la même température au sol (voire 0.2/0.3 de plus) et à 1m50, j'avais fait le test plus des mesures au thermo ir. Le cloisonnement important et la façade proche empêchent le sol de se refroidir. Tu pourras observer des différences de gel au sol qui sera souvent absent sous et proche des arbres et fort présent loin des arbres et obstacles divers. 

Je n'ai que très rarement vu de gelée même par température négative et forte humidité sur l'herbe en bas.

- concernant la hauteur rien a ajouter. Je relève 1/1.5 à chaque nuit claire entre ma sonde à 20 m et 1m50 (en moyenne 1 degré sur un.mois d'hiver ensoleillé (170h en janvier) et 0.6 couvert comme cette année (100h en janvier)). Cet écart a déjà atteint 2.8 ! Et je ne suis pas dans les meilleures conditions, qui peuvent pousser ce gradient encore plus loin si mon autre sonde était dans un champs. Je vais essayer de la placer dans champs à proximité on verra. 

 

En conclusion baisser la hauteur te permettra peut être de baisser les températures minimales, mais suivant ton cloisonnement tes maximales ressembleront peut être plus à rien. De plus si ton relief est bombé plutôt qu'en cuvette les écarts seront nettement moindres. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Ici entre l'abri 7714 à 10 m de haut sur le mât d'anémo (Nom de station Davis : BESSE) et la T dans l'abri Young méca à 2 m (V2AGRO), les Tn hivernales sont loin d'être très biaisées par temps radiatifs. Au contraire c'est souvent par temps qui hésite entre le radiatif et le vent, avec encore un peu de vent à 2 m que j'observe les plus gros écarts et encore, c'est dû en partie au fait que dans ces tableaux plus bas, ce sont des valeurs brutes de l'abri méca, donc sans les normes USCRN pour l'abri méca réactif qui capte la moindre baisse de T instantanée de micro échelle et donc accentue les écarts avec un bruit monstre dans les T selon les conditions.


Un mois d'hiver glacial pour ici
A 10 m pour la T (vent à 2 m)
10m022012.png

 

A 2 m (vent à 16 m)
v2agro022012.png

 


On remarquera que parfois c'est à 10 m qu'il fait plus frais en Tn (Brume, brouillard, nuages, pluie, advection dynamique froide...). C'est malheureusement parce que rien n'est systématique même pour un même type de temps, qu'il est impossible de corriger assez bien un record journalier, même avec différents capteurs de rayonnements et anémo, autres que pour la T, spécialement installés pour pouvoir corriger.


Ex de bruit en limite de radiatif et du vent, pour le 15/02/2012 (en réalité aux normes USCRN à 2 m, il a fait -1.2° pour -2.4° en pointe instantanée, Tn -0.3° à 10 m)
T à 10 m avec vent à 2 m.
10m15022012.png

 

T à 2 m avec vent à 16 m
v2agro15022012.png

 


Du vrai radiatif avec pas de vent à 2 m et très peu à 16 m pendant le record absolu de la station :

T 10 m
10m12022012.png

 

T 2 m
v2agro12021012.png


On remarquera que les records absolus de la station -10.6° en instantané sur ces 2 stations par temps radiatif sont les mêmes (-10.4° aux normes USCRN, donc abri même trop froid à 10 m alors que le 7714 est moins froid en Tn par temps radiatif qu'un abri MF . -10.9° au thermo MF et -10.8° au capteur V1 dans le Stevenson). Un SHT11 trop lent aurait probablement surchauffé la valeur dans l'absolu ce jour-là.

 


Un mois d'été à 10 m
10m072016.png


Un mois d'été à 2 m
v2agro072016.png

 


Donc de mon point de vue, tes Tn (hors problèmes capteurs SHT11, principale cause de surestimation des Tn quand les Tn ne durent pas très très longtemps sans assez de vent, ce qui est bien plus courant que pour les Tx), seront moins biaisées que celles à 10 m ici, vu qu'il est moins haut, que tu as un toit en plus qui améliore moins que le même toit plus proche et que le site est plat alors qu'ici l'air froid sur mon plateau de colline très rapidement pentue, descend et n'occupe pas autant d'épaisseur.
Un toit de tuiles, en métal, à même hauteur de mesure, est meilleur que dans mon cas, car il rayonne et produit du froid pour les Tn par rapport à une mesure sans toit où l'air est plus chaud que le toit, nouveau sol virtuel froid plus proche (du moins si la maison est assez bien isolée et que le toit n'est pas en béton massif ou autres accumulateurs directement contre les tuiles.)


Les Tx l'été sont trop basses sans toit à 2 m sous l'abri à 10 m à la campagne, c'est pour cette raison que même les toits bouillants l'été, ne font que compenser en partie la différence de température et de ventilation avec la hauteur en plus et ne surchauffent pas les Tx estivales et sont proches d'un bon abri méca placés dans un bon site.

 

Modifié par ChristianP
clavier
  • J'aime 2
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Étonnant ici j'ai vraiment une grosse différence en tn quand le temps est calme et dégagé et mon site est classe 5. 

Et pas une si grande différence en tx entre mon thermo alcool au nord de ma façade dans le vent et la sonde en bas abritée de tous côtés. 3 degrés certains jours ça me paraît vraiment beaucoup

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

Par définition les écarts peuvent-être justement plus importants en site classe 5 cloisonné et artificiel déjà au sol, selon l'occupation du sol, alors avec une mesure plus haut et en prime si les abris et les sondes sont différents, pas très normalisés, ça peut chiffrer. Parfois certains paramètres dans l'installation compensent des écarts qu'on devrait observer, ce n'est pas simple. Ma classe 4 naturelle à cause de la végétation/forêt trop proche (même classe 5 pour ombres portées avec l'angle de hauteur par rapport aux arbres d'après la dernière classification) est très peu différente en Tn l'hiver de la classe 2 en dehors des moments où le Mistral se lève alors qu'elle est plus à l'abri (Il faut plus de temps pour que le vent brasse et homogénéise la T dans ce coin de mon terrain). Pour les dégagements, le fait que l'abri soit plus à l'WSW ne change pas le bilan dans l'IR par rapport au ciel visible, vu que le site est plus ouvert de l'autre côté ce qui compense la plus grande fermeture dans l'autre direction, que dans la station bien au centre. Ca change pour la ventilation naturelle selon la direction du vent et le stock d'eau de la végétation plus abondante près de l'abri.

 

Un toit c'est classe 5 mais dégagé, idem pour un abri à 3 m du sol en site hyper dégagé alors que ce n'est pas loin d'une classe 1, un abri entre 4 murs en béton et du goudron c'est aussi classe 5, mais elles sont pourtant très différentes pour les Tn, donc il y a classe 5 et classe 5. La classification MF/OMM à elle seule ne suffit pas du tout à définir la qualité des Tn et/ou des Tx, car elle est surtout conçue pour les comparaisons des T en temps réel et alimenter les modèles et non particulièrement pour cibler les valeurs finales des Tn et des Tx.

 

Ex : Ce n'est pas parce qu'on a une ombre portée le matin qui classe 4 une station pour la T en temps réel, donc pour un biais froid, que les Tx seront biaisées côté surchauffe.

Le goudron est plutôt un générateur de biais froid pour les Tx dans le SE l'été avec un sol sec et une fournaise pour le biais des Tn (T IR maxi relevée sur toutes les routes du Tour de France depuis que cette mesure est effectuée par une camionnette de l'équipe chargée de fignoler les routes juste avant le passage des coureurs,  63°, avec 2003 compris, ce qui est bien moins qu'un sol naturel sec avec herbe clairsemée cramée ici, comme constaté aussi vers Nice même en septembre dans la thèse de Pierre Carrega, 14° de plus pour le même sol naturel sec, par rapport au goudron.)

 

Chez JC à la Teste, il y a longtemps, en 2003 il me semble, il avait réalisé une comparaison entre une station Davis en classe 4/5 urbaine au sol de son jardinet et une sur son toit. La Tnn particulièrement froide pour le coin pendant les essais (je n'ai plus la valeur en tête), par temps radiatif, son nouveau record absolu à l'époque, avait été relevée sur le toit et non au sol.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il faut faire gaffe entre température et chaleur ce n'est pas du tout pareil. Une simple expérience peut nous faire comprendre ça. Marchez pieds nus sur une route à 50 et sur d l'herbe à 50. L'un est bouillant l'autre chaud sans plus. L'herbe même à température plus élevée transmet moins de chaleur à l'air qu'un goudron 10 degrés moins chaud. C'est de la thermodynamique :-)

 

L'exemple le plus flagrant de surestimation par le goudron c'est Fréjorgues en tn et tx c'est 1.5 de plus chaque fois que le vent traverse le tarmac soit 90% des nuits et 50% des jours quand il fait beau. L'effet urbain est causé par la surface de goudron béton qui se refroidit bien moins que l'herbe par non evapotranspiration ainsi qu'une capacité à restituer la chaleur accumulée. 

 

Oui je suis d'accord sur les classif de météo france qui sont climatiquement pas forcément pertinentes en température. Ma classe 5 en bas est totale, chaleur obstacles diverses, façade de 20 m à 6 m enfin tout pour surchauffer. Pour revenir à Fréjorgues je relève en bas souvent les mêmes tx avec un abri pas aux normes (qui après comparaison au socrima n'est qu'à 0.2/0.3 max). 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Besse sur Issole (83 - Alt 275 m à 26 km de la mer)

:D Ben voyons tu apprendras ça aux spécialistes qui ont largement démontré par les équations de base (rappelées dans la thèse de Pierre Carrega) et sur le terrain, l'importance prépondérante de la T de surface du sol et donc de fait de son contenu en eau, dans la T de l'air à 2 m (corrélation à plus de 98%).
De plus si tu me lisais plus attentivement, je te parle justement d'un sol sec avec herbe clairsemée cramée en été dans le SE, donc avec de la terre visible (c'est un sol qui surchauffe plus que de la terre nue ou que de l'herbe masquant la terre  aussi sèche le même jour aussi d'après les mesures de PC) et donc avec une ETR négligeable pour les Tx.
La T de surface est déjà une synthèse, une résultante entre la nature du sol naturel et l'eau présente plus ou moins dedans.
A l'inverse tu nous sors le sol qui te fait plaisir et pas courant l'été dans le SE, recouvert d'herbe assez humide, car tu indiques une évapotranspiration suffisante de ton herbe, afin que ce soit significatif pour les Tx et donc de fait tu parles d'un sol naturel qui par définition ne pourra pas monter plus haut en température que le goudron sec. Alors garde ton sol pour ma Bretagne natale mais pas en général l'été pour Montpellier.


Donc herbe ou pas herbe n'est pas le problème, c'est la T de surface qui compte au final pour la convection qui est fondamentale pour les Tx à 2 m d'autant plus que la puissance transmise à l'air par convection  (naturelle sans vent ou forcée avec du vent), se calcule justement avec la différence entre la T de surface et la T de l'air. Plus la T surface est haute  pour les Tx avec soleil, plus la différence est grande avec celle de l'air, et plus c'est ta T de surface jouera sur la Tx à 2 m (à autres conditions par ailleurs égales de masse d'air et autres, sans biais d'abri naturel ouvert contaminé par l'albédo)


Expérimente avec du matériel vraiment normalisé et étalonné correctement, car hors changements d'état, c'est la convection qui apporte très largement le plus la chaleur de la surface du sol à l'air à 2 m surtout de jour l'été, (voir dans la météorologie nr 12 de 1995 sur la mesure de la température de l'air de Michel Leroy and Co) et non pas de la conduction par contact et autres, comme avec tes pieds qui est le plus mauvais exemple pour ce cas, vu que la conduction est négligeable comme échange de chaleur du sol vers l'air, surtout de jour. Te servir de la sensation des pieds qui est avant tout psycho/physiologique, n'a aucun sens par rapport aux mesures IR, c'est pour cette raison que certains se promènent sans problèmes sur des braises ardentes.


Bien après la T de surface et donc l'eau dans le sol, le transfert de la chaleur de la surface au sol vers l'air à 2 m, dépend de la teneur en vapeur d'eau de l'air, puis du vent, qui diminue le gradient entre la T de surface du sol et la T air à 2 m en homogénéisant et en diluant bien mieux l'énergie dans la masse d'air.

Ca c'est pour l'ordre d'importance pour un même sol plat dégagé de même surface, avant de commencer à discuter de normes, d'abris, de topo et autres bricoles inégales.

 

Ton goudron ne monte pas fort en température malgré sa couleur noire, car il accumule une bonne partie de l'énergie vers les profondeurs. Il ne peut donc pas autant chauffer les Tx avec cette partie de chaleur qui s'enfonce au lieu d'alimenter la surface et donc augmenter sa T de surface et donc l'air à 2 m (Si tu prends un film goudronneux en laissant une bonne lame d'air dessous, ce sera vraiment tout autre, la surface sera vraiment plus chaude que le sol naturel même archi sec, car la chaleur ne peut pas profiter de la conductivité du goudron pour s'enfoncer dans les profondeurs, il n'y en n'a pas, la T montera en surface.). Le goudron ne peut pas faire plus que ce que lui permet sa T de surface qui alimente la convection, vu que c'est cette partie de chaleur accumulée plus profondément qui ensuite surchauffe sa surface la nuit par rapport au sol naturel. Le goudron surchauffe plus tard les Tn avec la chaleur accumulée dans la profondeur, avec comme par hasard sa T de surface nocturne qui reste logiquement bien plus chaude que le sol naturel concerné qui se refroidit plus à la surface de nuit. Tout est cohérent.

Si tu veux surchauffer les Tx avec du noir qui crame autrement mieux les pieds et pas les Tn à l'inverse du goudron, utilise une tôle noire mate toute fine (avec de l'air dessous et non contre des matériaux accumulateurs de chaleur dans les profondeurs.).

 


Pourquoi crois tu qu'un bon abri méca surchauffe en classe 4 cloisonnée avec de l'herbe clairsemée en sol sec du coin l'été, malgré qu'il soit entouré de végétation évapotranspirante de façon significative avec buissons et une forêt qui contiennent encore beaucoup d'eau, alors que l'erreur d'abri lui-même devient négligeable, comparée à l'erreur par rapport à un même abri méca en classe 2 ? Tout simplement parce que le sol y est plus chaud qu'en classe 2 à cause du cloisonnement, car le vent coupé trop souvent par les obstacles refroidissant l'air dans l'absolu, n'arrache pas assez régulièrement et aussi fortement la chaleur en surface du sol en classe 4, pour la diluer et la brasser à une assez grande échelle par ventilation forcée du vent, comme dans l'air en classe 2, et donc la chaleur se retrouve concentrée et juste transportée par convection naturelle directe par ascendance sans assez de mélange avec de l'air synoptique bien moins chaud. Cet air est aspiré par l'abri méca qui ne surchauffe pas significativement, mais qui ne peut que se faire contaminer en captant l'air réellement plus chaud à cause du sol plus chaud et dans le cas présent, malgré des sources de fraicheur non négligeables autour.


Bon passons aux choses plus sérieuses que je n'entende plus parler de surchauffe estivale des Tx avec le goudron pendant que le sol naturel autour est assez sec (la T de surface nous le dira indirectement), d'autant plus dans un site dégagé avec du vent soutenu à Montpellier pendant les records mensuels et absolus de Tx en vent de terre.

Voici des images que j'avais extraites de la présentation vidéo des spécialistes de l'USCRN qui ont testé l'influence des sources de chaleur avec plusieurs stations très haut de gamme placées à différentes distances, ça c'est du concret au moins :
siteOakridgeUSCRN.png

 

 

PRTA = PT 1000 dans l'abri ventilé méca de l'USCRN  (A = placé près des sources de chaleur et obstacles, D la plus loin des sources de chaleur et des obstacles)
MMTS PRTA = PT 1000 dans abri MMTS à coupelles (abri des stations auto du réseau secondaire, bénévole, qui a remplacé les Stevenson et thermo manuels)
MMTS A = Station standard auto avec thermistance utilisée dans le réseau US secondaire (capteur qui donne des écarts très largement supérieurs aux différences à cause des positions dans ces essais, d'où l'intérêt de vérifier et vérifier les sondes sérieusement avant de parler de différences dues au goudron !).
Belfort A = Nouvel abri de l'USCRN qui contient 2 ventilo et 3 Pt 1000.

Un graphe des différentes mesures dans la station A qui surchauffe près des sources de chaleur (on voit l'imprécision du capteur MMTS du réseau par rapport à la Pt 1000)


siteoakridgeUSCRN2.png

 

siteoakridgeUSCRN3.png

 


Les écarts moyens selon la distance des sources de chaleur, pour les températures diurnes et nocturnes par rapport à la station la plus éloignée.
txtnoakridgeUSCRN.png

 

Là c'est en moyenne des valeurs instantanées, donc logique qu'on remarque une mini surchauffe des T diurnes d'autant plus qu'il y a cloisonnement et qu'il est clairement certain que l'écart moyen ne peut être attribué qu'aux matériaux et goudron au sol à cause de la vitesse du vent qui est clairement réduite par les obstacles (voir plus bas), c'est pour dire le peu d'influence du goudron sur les Tx, car même avec le cloisonnement, on ne voit  pas grand chose en surchauffe des Tx ! De plus Il faut bien voir que dans cette moyenne, le sol naturel n'est pas souvent assez sec et chaud comme l'été dans le SE et donc pas le plus souvent plus chaud que le goudron, donc rien à voir avec les énormités en Tx que tu avances alors que la station de Montpellier n'est pas cloisonnée (quelle est sa classe hors ombres portées, pour le goudron dans les 30 m  ? )

 

Ecarts des T instantanées en fonction de la vitesse du vent, donc les Tn bien moins biaisées par les matériaux et les obstacles avec le vent :
http://meteo.besse83.free.fr/imfix/Tinstantan%e9eenfonctionduventuscrn.png

 

 

Exemple avec le vent où on voit la différence de vitesse avec les obstacles
ventuscrn.png

 

Les écarts instantanés avec ce vent :
Tventuscrn.png

 

Enfin bon rien de nouveau, car j'ai mesuré de nombreuses fois sur le goudron avec des stations normalisées l'été, autour et près de stations MF de qualité pour vérifier du matériel, des stations douteuses et déterminer des surchauffes sur des stations MF mal placées en sol naturel . Le déplacement d'une des stations par MF dans un bon site, a bien montré l'ordre de grandeur de l'erreur des Tx (2°) dans les conditions concernées, trouvée à partir de mon installation sur le goudron. Tout est rentré dans l'ordre.

 

Vu les photos de la station dégagée de Montpellier F. , elle ne risque pas de surchauffer en Tx estivale avec un sol assez sec et encore moins par vent de terre soutenu pendant ses plus gros records. Plus il y a du vent et plus la surface de goudron ou autre limitée devient négligeable par rapport au reste du sol naturel autour qui influence la T de l'air qui arrive sur l'abri (moins il y a de vent et plus la T représente une petite échelle de sol sous et près de l'abri)


Ton écart de 1.5° en trop en Tx, c' est à démontrer , une direction ne suffit pas, car si tu l'as déterminé avec d'autres stations MF et amateurs à distance,  par rapport à chez toi, sans essais sur le terrain autour de la station de Montpellier, ça ne suffit pas du tout !  Il est logique que sur certaines stations, même sans sources de chaleur, certaines directions de vent chauffent plus les Tx, c'est courant pour ce genre de station pas loin de la mer et avec des reliefs au loin qui créent des subsidences ici ou là, et autres possibilités sans rapport avec le goudron...

 

Si tu ne trouves que 0.2 à 0.3° d'écart maxi entre un Socrima et ton abri bricolé, c'est que tu as  un problème dans ta méthodologie (emplacement pas assez identique, car dans une classe 5 la T peut varier de façon importante dans l'espace, sur 10 cm en milieu urbain. Inverse la position de tes abris aux saisons efficaces et tu verras si c'est le cas...) et/ou avec tes capteurs (pas identiques, pas mêmes réactions, pas étalonnés correctement...)

 

  • J'aime 7
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)

Oh oui, surtout pour rappeler (pour la centième fois) à M. Adri ce qu'est REELLEMENT un protocole expérimental...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Partager

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...