Lolox Posté(e) 28 janvier 2017 Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m) Partager Posté(e) 28 janvier 2017 Bonjour, suite à différentes interventions faisant allusion à l'évolution du dernier Inlandsis de l'Hémisphère Nord dans le topic dédié au suivi de l'englacement du Pôle Nord, l'idée de créer ce sujet est apparue comme intéressante On peut commencer par évoquer l'existence de ce superbe documentaire qui a permis de suivre sur plusieurs années l'évolution des glaciers de ce continent, et notamment de la période de vêlage estivale qui confirme que la perte de masse de l'Inlandsis se produit à une vitesse énorme : Un conseil, castez ce documentaire sur Grand écran, certaines images sont tout aussi sublimes qu'affligeantes 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 28 janvier 2017 Partager Posté(e) 28 janvier 2017 Je remets mon post sur la calotte Groenlandaise dans ce topic qui sera donc plus adapté. Le texte suivant est tiré et traduit de l'article que vous pouvez retrouver plus bas. L'accumulation de neige au sud-est de la calotte du Groenland a été importante depuis cet automne. Ceci est dû en grande partie à une série de fortes dépressions déposant ainsi une grande quantité de neige en octobre. Parmi ces tempêtes se trouvaient les restes de l'ouragan Nicole. De quelle manière cela va impacter l'état de la calotte ? Peter Langen résume : "La saison d'accumulation de cette année semble assez spectaculaire jusqu'à présent avec ces grandes quantités de neige. Il sera intéressant de voir comment cela va se poursuivre et quel sera le bilan final. Mais ce qui joue le plus dans les variations du bilan de masse annuel c'est la saison de fonte. Vous pouvez facilement avoir une forte accumulation en hiver qui sera plus que compensée par la fonte durant la saison estivale, si cette dernière est très douce. L'inverse peut également arriver. Mais au final, c'est en grande partie la saison de fonte qui va déterminer si le bilan de masse de l'année sera relativement bon ou mauvais." Nous savons que l'augmentation des précipitations sur la frange sud-est du Groenland est un phénomène qui ressort bien dans les modèles de climat en réponse au réchauffement global. Cela dit, savoir si l'accumulation élevée de cette année est dû à un arctique exceptionnellement chaud comme on l'a observé courant 2016 est plus incertain. Il y'a des raisons de penser que ça puisse contribuer. Cela reste un domaine de recherche très actif. Le graphique ci-dessus montre la courbe dérivée des mesures GRACE pour le bilan massique total (prenant en compte toutes les contributions). Il montre clairement une tendance à la baisse. Chaque hiver, la nappe de glace gagne en masse et chaque été elle en perd. La perte en été par la fonte et le vêlage domine sur tous les autres processus et l'effet net est une perte annuelle moyenne d'environ 250 Gt du Groenland au cours de la dernière décennie. L'article original complet : http://polarportal.dk/nyheder/nbsp/nyheder/for-a-white-christmas-head-to-greenland/ Citation Je sais que les conditions météorologiques généralement favorables à une faible extension en Septembre sont généralement les mêmes que ceux qui augmentent le taux de fonte de la calotte (cf 2012), mais est-ce qu'une étude scientifique a identifié un feedback banquise/calotte polaire durant cette période ? Ils en parlent un peu sur cette page : http://nsidc.org/research/projects/Stroeve_sea_ice_Greenland.html C'est un projet de recherche, et comme ils le précisent il y'a encore un manque de compréhension théorique sur l'impact de la banquise sur le bilan de masse de la calotte du Groenland. De ce que j'ai lu personnellement, je dirais que la tendance au retrait de plus en plus précoce de la banquise favorise d'une façon ou d'une autre la fonte estivale et/ou le vêlage en été et probablement l'accumulation en hiver, mais avec de fortes disparités régionales et temporelles (http://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/4/2/024011/pdf ,voir l'illustration ci-dessous). Pas mal de questions en suspens cependant, en particulier sur les effets indirects. Répartition spatiale des coefficients de corrélation entre l'étendue de la fonte de la calotte en moyenne mensuelle et l'étendue des zones libres de glace (c'est-à-dire avec une concentration de glace de mer inférieure à 15%). La plus grande occurrence de corrélations significatives se produit en août, avec la corrélation la plus forte située dans la région de Kangerlussuaq (délimitée par un «K»). 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 10 février 2017 Chauvé (44) Partager Posté(e) 10 février 2017 L'inlandsis Groenlandais peut potentiellement élever le niveau des océans d'environ 7m, or la NASA confirme une sensibilité plus importante que prévue au réchauffement climatique des glaciers de cette vaste île... https://www.washingtonpost.com/news/energy-environment/wp/2017/02/10/nasa-took-on-an-unprecedented-study-of-greenlands-melting-now-the-data-are-coming-in/?postshare=231486764460330&tid=ss_tw&utm_term=.c6a2ab896b8c Elle a ainsi lancé en 2015 une vaste étude, unique en son genre, des glaciers du Groenland, de la profondeur des fjords sur lesquels nombre d'entre eux reposent, des courants chauds et froids entourant la grande île, de leurs interactions avec la calotte polaire et des conséquences du réchauffement des eaux dû au réchauffement climatique sur cette dernière. Les premières données commencent à sortir, et elles indiquent ainsi une plus grande sensibilité que prévue des immenses glaciers Groenlandais au réchauffement climatique ! La NASA ne se prononcera définitivement que d'ici 2 à 3 ans lorsqu'ils intégreront l'ensemble des recherches, toujours en cours, dans leur supercalculateur pour modéliser la réaction de la calotte polaire au RC au cours du 21ème siècle. Mais comme le déclare un des scientifiques coordinateur des recherches, qui pense que les dernières projections du GIEC sont surement optimistes, comme de plus en plus de chercheurs travaillant aux pôles : "Ces types de résultats suggèrent que nous pourrions être parti pour plus d'élévation du niveau de la mer que nous l'avions pensé. Et nous ne sommes pas seuls, le fait est que presque chaque fois que de nouveaux résultats sortent du Groenland ou de l'Antarctique, nous constatons que ces glaciers sont plus vulnérables que nous le pensions." Voici d'autres liens vers les recherches des dernières années qui vont toutes dans le sens d'une sensibilité bien plus importante que prévue des calottes polaires Arctique et Antarctique au réchauffement climatique : http://leclimatoblogue.blogspot.fr/ https://global-climat.com/category/poles/ https://docuclimat.com/2017/01/11/rechauffement-climatique-fonte-de-la-banquise-et-des-calottes-polaires-actualites-brulantes-de-larctique-et-de-lantarctique/ Yoann https://docuclimat.com/ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 6 mai 2017 Partager Posté(e) 6 mai 2017 Premier vrai épisode de fonte de la saison au Groenland, associé au blocage atlantique en cours. A cette période de l'année, la fonte de surface est encore assez intermittente. Pour le suivi de la proportion de la calotte concernée par une fonte de surface c'est ici :http://nsidc.org/greenland-today/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 23 mai 2017 Partager Posté(e) 23 mai 2017 Second épisode de fonte de la saison. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 26 mai 2017 Partager Posté(e) 26 mai 2017 (modifié) Une étude de la Nasa met en évidence un nouveau mode de perte de glace au Groenland. https://climate.nasa.gov/news/2591/nasa-discovers-a-new-mode-of-ice-loss-in-greenland/ Une nouvelle étude de la NASA révèle que pendant les années de fonte record au Groenland (2010 et 2012), la glace du Glacier Rink sur la côte ouest n'a pas seulement fondu plus rapidement que d'habitude, elle s'est écoulée depuis l'intérieur du glacier sous forme d'une onde gigantesque. L'onde a persisté pendant quatre mois, la glace située en amont continuant de descendre pour remplacer la masse manquante. Cette longue impulsion de perte de masse, appelée "soliton", est une nouvelle découverte sur la façon dont la glace se comporte et peut augmenter le potentiel de perte de glace au Groenland tandis que le climat continue de se réchauffer. "Nous savons avec certitude que le mécanisme de déclenchement a été la fonte de surface, mais nous ne comprenons pas complètement l'ensemble complexe des processus qui génèrent ce type de soliton". (...). Glacier Rink à l'ouest du Groenland, avec un lac de fonte visible au centre. Crédit: NASA / OIB Modifié 26 mai 2017 par Higurashi 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 8 juillet 2017 Partager Posté(e) 8 juillet 2017 Les conditions météorologiques sont devenues défavorables à la fonte de surface depuis fin juin, ce qui nous fait passer assez franchement sous la "norme". A suivre si ce n'est qu'un épiphénomène dans la saison de fonte, en tout cas les conditions météo semblent rester plutôt dépressionnaires dans la zone ce qui protège l'Inlandsis des remontées très douces. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 26 juillet 2017 Partager Posté(e) 26 juillet 2017 (modifié) Un iceberg vient de se décrocher de la langue glaciaire du glacier Petermann. D'autres fracturations sont visibles à l'arrière, à suivre la façon dont elles vont répondre à ce détachement. Modifié 26 juillet 2017 par Higurashi 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 1 août 2017 Partager Posté(e) 1 août 2017 Après une période sous la "norme" en terme de fonte de surface, la reprise a été assez brutale courant juillet suite à l'installation d'une anomalie haute de géopotentiel près de la calotte. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 11 août 2017 Chauvé (44) Partager Posté(e) 11 août 2017 Un phénomène qui a surpris les scientifiques de par son ampleur cette année, et qui les inquiètent sur l'effet que cela aura sur l'évolution de l'inlandsis Groenlandais (dépôt de suie qui accélère sa fonte) mais aussi sur la combustion de la grande quantité de matière organique du sol... Source : https://www.consoglobe.com/groenland-vallee-de-la-mort-records-cg L'incendie majeur qui fait parler de lui depuis une semaine environ pourrait perdurer pendant plusieurs semaines selon certaines sources (dû à l'assèchement des tourbières), tandis qu'un autre incendie plus au sud vient de se déclarer ! On a pas fini de voir les conséquences passionnantes mais effrayantes du réchauffement climatique dans le cercle Arctique... Un excellent article de Robert Scribbler à ce sujet : https://robertscribbler.com/2017/08/09/fire-in-the-land-of-ice-massive-wildfires-rage-over-greenland-and-siberia/ Les grands médias commencent en tout cas à relayer l'information, ce qui est plutôt une bonne chose pour sensibiliser le public sur l'urgence d'agir (et il serait plus que temps...) : http://www.lemonde.fr/climat/video/2017/08/11/l-ile-pourtant-polaire-du-groenland-est-en-proie-aux-flammes_5171558_1652612.html?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1502465574 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 18 août 2017 Partager Posté(e) 18 août 2017 (modifié) http://www.swansea.ac.uk/media-centre/latest-research/greenlandiceflowlikelytospeedupassedimentbecomesmoreslippery.php Si je comprends bien le truc, ça se complique encore pour la glace qui reste Peut être un peu plus détaillé avec ça http://advances.sciencemag.org/content/3/8/e1603071.full Modifié 18 août 2017 par northern lights 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yoann44 Posté(e) 17 mars 2018 Chauvé (44) Partager Posté(e) 17 mars 2018 Etude très intéressante, mais qui fait aussi froid dans le dos. Pour l'instant on n'a pas eu d'été tel que 2012, mais lorsque les phénomènes de fonte globaux et importants de la surface de l'inlandsis deviendront récurrents... : http://sciencepost.fr/2018/03/le-groenland-se-fissure-et-risque-dinonder-le-monde/ " En 2006, des glaciologues observaient pour la première fois un lac de glace de 5,6 kilomètres carrés s’écouler en moins de deux heures. De tels événements sont aujourd’hui plus réguliers, comme une sorte de routine estivale à mesure que le Groenland se réchauffe. Et le phénomène inquiète. Chaque année au Groenland, des milliers de lacs temporaires surgissent à mesure que la glace environnante fond, et restent pendant quelques semaines ou quelques mois. Puis ils s’écoulent soudainement à travers les fissures de la couche de glace située en dessous. Une récente expédition a cependant mis en lumière un nouveau schéma alarmant derrière ces mystérieux lacs disparus du Groenland : ils se retrouvent drainés plus loin à l’intérieur des terres. Selon un nouveau document publié le 14 mars dans la revue Nature Communications, les lacs d’été du Groenland créent en effet une réaction en chaîne, permise par un vaste réseau interconnecté de fissures sous la glace. " Même la hausse des précipitations neigeuses l'hiver ne pourra compenser le relargage massif d'eau de fonte dû à ce phénomène... La découverte de ce phénomène pourrait aussi expliquer en partie les découvertes de ces deux études paléoclimatologiques sur un Groenland qui était quasiment entièrement découvert de glace lors de phases interglaciaires, et quand on fait le lien entre ces deux faits, on ne peut qu'exprimer un fort doute sur les projections d'élévation actuelle du niveau de la mer... : Pour rappel, le Groenland n'est pas vraiment une île mais plutôt un gigantesque atoll au vu de sa géographie, avec notamment de grands canyons communiquant de l'intérieur des terres jusqu'à l'océan. Un ami avait d'ailleurs réalisé une carte des risques de débâcle majeures de l'inlandsis à partir de données géographiques et glaciologiques : 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 5 mars 2019 Partager Posté(e) 5 mars 2019 (modifié) Un article de Carbon Brief à recommander "Ce que les carottes de glace du Groenland disent sur les changements climatiques passés et présents". Modifié 5 mars 2019 par Higurashi 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
northern lights Posté(e) 8 mars 2019 Partager Posté(e) 8 mars 2019 (modifié) Je vois que c'est de plus en plus merdique là haut, l'humidité qui augmente encore plus la fonte https://www.the-cryosphere.net/13/815/2019/ https://blogs.ei.columbia.edu/2018/10/01/how-the-greenland-ice-is-melting-up-close/ https://www.bbc.com/news/science-environment-47485847 Modifié 8 mars 2019 par northern lights 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 3 mai 2019 Partager Posté(e) 3 mai 2019 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pluviodacqs Posté(e) 5 mai 2019 Anglet Partager Posté(e) 5 mai 2019 Il fait froid en Europe et plus particulièrement sur la France un peu moins sur la côte Est du Groenland , par exemple Nuuk hier: 🧐 Cette station est assez loin de l'inlandsis et sous l'influence d'un puissant effet de foehn , néanmoins il y a de quoi s'inquiéter de ces excès thermiques. Pour revenir au cœur du sujet: Sciences et avenir a relayé le 23 avril 2019 une étude de la PNAS qui donne quelques chiffres et explications qui permettent de se repérer. https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/la-fonte-des-glaciers-au-groenland-fait-peur_133139 https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat La glace fond six fois plus vite L'équipe a utilisé ces modèles pour "remonter dans le temps" et reconstruire en détails où en était la glace du Groenland dans les années 1970 et 1980. Le peu de données dont ils disposaient pour cette période (photos satellites de moyenne résolution, photos aériennes, carottages de neige et autres observations de terrain) a permis d'affiner le modèle. "On a ajouté un petit morceau d'histoire qui n'existait pas", ajoute Eric Rignot. Le résultat est que dans les années 1970, le Groenland a gagné 47 gigatonnes de glace par an en moyenne (Gt/an), avant d'en perdre un volume équivalent dans les années 1980. La fonte continue à ce rythme dans les années 1990, avant une accélération forte à partir des années 2000 (187 Gt/an) et surtout depuis 2010 (286 Gt/an). La glace y fond donc six fois plus vite aujourd'hui que dans les années 1980, estiment les chercheurs. Les glaciers du Groenland, rien qu'à eux, auraient contribué à faire monter le niveau des océans de 13,7 millimètres depuis 1972. 1 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
calou34 Posté(e) 14 juin 2019 Montpellier Partager Posté(e) 14 juin 2019 A rapprocher des valeurs inédites de hauts géopotentiels relevés ces derniers jours. http://nsidc.org/greenland-today/ 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pluviodacqs Posté(e) 14 juin 2019 Anglet Partager Posté(e) 14 juin 2019 Pour interpréter ce fort rebond de fonte il me semble nécessaire de faire figurer l'année paroxystique, 2012 et l'année dernière, le site NSIDC.ORG permet de faire toutes les combinaisons possibles (1979/2019). Pour le moment il n'y a rien d'extraordinaire; à surveiller tout de même! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pluviodacqs Posté(e) 14 juin 2019 Anglet Partager Posté(e) 14 juin 2019 Par ailleurs de récentes études concernant le plus grand glacier du Groënland, Jakobshavn Isbræ, ainsi que l'ensemble des glaciers de l'inlandsis ont été divulguées par National Géographic. Il ressort que tout ne se passe pas toujours comme attendu, les oscillations climatiques (ONA), la température des courants maritimes, la hausse des températures atmosphériques, peuvent localement accélérer, ralentir, annuler la fonte et même accroitre le volume de certains glaciers. https://www.nationalgeographic.fr/environnement/alors-que-la-fonte-des-glaces-saccelere-certains-glaciers-se-reforment Au bord du glacier Jakobshavn Isbræ, dans l'ouest du Groenland, des icebergs se détachent et se reforment. photographie de J jefferson becq nasa/GSFCefferson Beck, NASA/GSFC image fournie avec l'aimable autorisation de jefferson becq nasa/GSFCBeck, NASA/GSFC Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 15 juin 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 15 juin 2019 La photo a déjà été pas mal partagée, mais pas encore sur le forum : Cliché pris sur la banquise à l'extrême nord ouest du Groenland (Inglefield), voici les effets de l'accumulation tant de la fonte dûe à la douceur et au rayonnement solaire, que de l'eau provenant de la fonte des glaces du Groenland : l'eau s'accumule sur la banquise et fini par la recouvrir. Source : 5 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
calou34 Posté(e) 15 juin 2019 Montpellier Partager Posté(e) 15 juin 2019 (modifié) Il y a 16 heures, pluviodacqs a dit : Pour le moment il n'y a rien d'extraordinaire; à surveiller tout de même! Effectivement, la présentation du graph des données en page d’accueil peut qualitativement et intuitivement donner une perception biaisée, d'autant que nous sommes sur de la représentation haute fréquence journalière. Cependant, ce tableau a le mérite de mettre en avant la grandeur des écarts sur les rangs indiqués et la médiane 1981/2010 sans pour autant en retirer du sens et de l'interprétation (près de 45% de la surface prise en compte impactée, ce n'est pas non plus anodin). Le tableau interactif ouvre des projections plus "pragmatiques" qui permettent en perspective de relativiser les extrêmes. On n'est plus sur un ratio de fonte mais une surface chiffrée. Ainsi, dans le même ordre de grandeur, on trouve 2002 et 2007 comparativement en terme de fonte massive et précoce (on pourrait aussi échantillonner les données postérieures à 2010 pour mettre en évidence une tendance à la hausse). Si on se focalise sur le pic de mi-juin. 2019 fait encore "mieux" que 2007 à date égale et établit un nouveau record tôt dans la saison! A la louche, les écarts à la médiane de référence et aux rangs considérés (1981/2010) sortent complètements par le haut, même s'ils suivent une fréquence inter-décile haute et significative. On peut aussi replacer ces données en y figurant les 2 sigmas à la moyenne (moyenne au passage > à la médiane, donc tirée vers le haut par des valeurs élevées en petits nombres) On repère mieux une tendance à un pic de fonte toujours haute fréquence, mais l'information à retenir est une dispersion vers des valeurs journalières de fonte toujours plus extrêmes, à un niveau de valeurs aberrantes. La tendance n'est certes pas linéaire sur des temps de coupures courts, mais on a une idée de comment va s'inscrire la décennie 2010/2020 dans la représentation des valeurs centrales. Modifié 15 juin 2019 par calou34 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 15 juin 2019 Brest Partager Posté(e) 15 juin 2019 (modifié) J'avais mal compris, ce serait la superficie de glace ayant de l'eau liquide en surface, ce n'est donc pas un taux. Néanmoins, il est probable que l'intégrale (l'aire sous la courbe) soit assez cruciale à analyser et que 2002 et 2007 étaient plus conséquents en ayant démarré le processus plus précocement. Modifié 15 juin 2019 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 15 juin 2019 Partager Posté(e) 15 juin 2019 Animation satellite visible du Groenland entre le 1er mai et le 14 juin. On devine l'accélération de la fonte saisonnière, notamment sur la marge ouest qui s'assombrit nettement. 1 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
pluviodacqs Posté(e) 17 juin 2019 Anglet Partager Posté(e) 17 juin 2019 Après la diffusion de nombreuses infox sur la toile concernant la fonte de l'inlandsis (voir suivi de l'englacement au pôle Nord); la perte de masse de glace est diffusée par "Danish Arctic Research Institution, actuellement autour de 2 gigas tonnes jour, correspondant à une fonte assez active et précoce à l'ouest de l'ile jusqu'à 36 mm/jour. Cet Institut précise que la fonte de l'inlandsis depuis 2003 est d'environ 234 gigas tonnes an en moyenne soit 0,28 mm d'augmentation du niveau des mers. Quant aux braves toutous, pas d'inquiétude, la banquise sous la couche d'eau (en réalité de très larges flaques) fait largement 1 mètre d'épaisseur, si la glace de mer fondue est en surface c'est qu'il n'y a pas de fissures, au poil pour une traversée pattes mouillées en évitant les dépressions tout de même. polarportal.dk/en/home/ Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 18 juin 2019 Brest Partager Posté(e) 18 juin 2019 (modifié) Citation On devine l'accélération de la fonte saisonnière On devine la fonte saisonnière, mais est-ce anormal de voir une fonte rapide de glace sur image satellite à cette époque de l'année ? Je pense qu'à l'heure des diagnostics en temps réel de l'air ou de la mer que les instituts communiquent de plus en plus... en temps réel, il faut expliquer quelque chose par rapport au réchauffement climatique. Pour suivre un réchauffement climatique en temps réel, il faut faire un post-processing énorme en laboratoire, pour ne capter que la seule composante climatique, et finalement est-ce vraiment du temps réel tant le post-processing demande du temps. La composante climatique a très peu d'énergie, représentant 1/10e ou 1/100e de l'énergie mesurée au jour au jour par les capteurs. Or, beaucoup des news sont alimentées par des annonces sur l'énergie totale mesurée par les capteurs au jour le jour, qui considèrent qu'une forte anomalie ou un record supposé suffit à se relier à une propriété du réchauffement climatique. Dit autrement, ces news court-circuitent pour beaucoup le post-processing, refusant d'attendre 1 an réglementaire d'études. Quand on voit l'énergie totale au jour le jour, il faut pourtant réaliser que 90 à 99% de cette énergie est naturelle et que le capteur est conçu pour cette énergie majoritaire, naturelle. Modifié 18 juin 2019 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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