thib91 Posté(e) 29 octobre 2019 Nancy Partager Posté(e) 29 octobre 2019 Il y a 3 heures, pvaill67 a dit : Pourquoi à peine plus douce ? Il semblerait quand même qu'on repasse largement au dessus des normales, en particulier samedi. Oui à la faveur d'un redressement du flux au SSO, les journées de vendredi et samedi devrait être bien douce, samedi en particulier avec potentiellement des maximales de 16° à 18°. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 29 octobre 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 29 octobre 2019 Le 27/10/2019 à 15:32, vulkan a dit : En fait, je dirais au contraire que les modèles n'anticipent que très tardivement le réchauffement climatique. D'où les prévisions qui peuvent être prometteuses à moyen et long terme et qui subitement prennent 4 à 5° parfois dans les 3 derniers jours devant la réalité de l'évolution de la situation. J'ai le sentiment que GFS applique des formules par rapport à des situations passées qui ne sont plus valables de nos jours. En tout cas, ca expliquerait grandement pourquoi on a le sentiment que 9 fois sur 10, les vagues de froid échouent, alors que 9 fois sur 10, les vagues de chaleur se réalisent et sont même souvent intensifiées dans les 3 derniers jours. Les modèles ne font rien de plus que résoudre des équations physiques, et ces équations prennent en compte en temps réel la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. GFS, comme les autres modèles, prend en compte la hausse tendancielle du CO2, tout comme il prend d'ailleurs en compte les cycles saisonniers (dans l'hémisphère nord, la concentration de CO2 augmente en saison hivernale et baisse en saison estivale). De ce fait, cela n'a pas vraiment de sens de supposer que GFS n'anticiperait pas le réchauffement climatique alors qu'il considère l'état de l'atmosphère en chaque instant T, d'autant qu'en plus les impacts des variations de concentration de CO2 sont limite insensibles sur une échelle de temps aussi courte qu'un J+4. Par contre, cela n'empêche pas que GFS-FV3 (version en cours depuis juin dernier) souffre du même problème que son aïeul : une propension à refroidir trop fortement l'atmosphère globale à moyen / long terme. Ce biais froid, qui résulte essentiellement de paramétrages des équations physiques à l'oeuvre, la NOAA n'arrive toujours pas à le résoudre - on a un peu l'impression que chaque fois qu'ils essayent de corriger un paramètre, ils en font dérailler un autre. Par exemple, en voulant corriger en septembre 2018 une erreur de calcul de l'angle d'incidence solaire, ils ont introduit un nouveau biais froid dans la modélisation des basses couches. Ce graphique montre le biais du modèle sur la prévision à J+7 (168 heures) : les valeurs négatives indiquent que le modèle a produit une modélisation "trop froide" par rapport à ce qui a été réellement observé. GFS-FV3 est entré en service officiel mi-juin, et depuis cette date il est systématiquement trop froid de deux dixièmes de degrés à J+7. Cela paraît faible, mais en valeur globale c'est considérable. Bon, on pourrait néanmoins tempérer en remarquant, il est vrai, que le biais est moins fort jusqu'à présent dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud (à voir si c'est une tendance lourde ou s'il ne va pas y avoir un cycle saisonnier, GFS ancienne version avait un biais froid hivernal et un biais chaud estival, d'ailleurs on remarque bien qu'en mai, alors que c'était l'ancienne version, la surchauffe à J+7 était monstrueuse). Bon, néanmoins tout cela cela ne fait que quelques dixièmes de moyenne d'ensemble, donc cela ne peut pas non plus tout expliquer. Des fois, il faut aussi savoir simplement admettre que les modèles peuvent se planter sur des détails de synoptique à moyenne échéance. Détails qui peuvent avoir une importance considérable au plan local sur le plancher des vaches. C'est un peu ce qu'il s'est passé ici : regardez simplement l'évolution du flux pour mardi soir, entre la modélisation de vendredi soir et la dernière en cours : Dans la grande échelle synoptique, les différences sont minimes. Au point de détail cependant, la courbure anticyclonique sur le flanc oriental de l'anticyclone britannique est légèrement moins "ronde" qu'initialement prévu. Ce n'est qu'un point de détail du scénario, mais le point de détail il suffit à transformer un flux Helsinki --> Genève en un Odessa --> Genève. Forcément, la masse d'air drainée sur l'est de l'hexagone y perd l'essentiel de son potentiel froid. Et au jeu des vases communicants, vu que la réserve froide va moins se diluer vers l'Europe, la Russie de son côté a vu la prévision du décrochage froid s'amplifier (prévision initiale - prévision de ce soir). Après est-ce qu'on a réellement plus de "foirages" froids que chauds ? En tant qu'hivernophile et caniculophobe je suis le premier à en avoir l'impression, mais objectivement, je ne suis pas vraiment sûr que ce soit réellement le cas. Je dirais surtout que les modèles, et pas seulement GFS, ont trop tendance à amplifier des synoptiques extrêmes à long terme, chaudes comme froides, pour souvent revenir au final sur des issues plus banales. 7 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 29 octobre 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 29 octobre 2019 il y a 11 minutes, TreizeVents a dit : Je dirais surtout que les modèles, et pas seulement GFS, ont trop tendance à amplifier des synoptiques extrêmes à long terme, chaudes comme froides, pour souvent revenir au final sur des issues plus banales. Je suis dans la même idée. En tant que passionnés, nous aimerions plus d'extrêmes en tout genre mais notre localisation géographique nous impose la modération, d’où une banalité honnie. L'hypothèse de @vulkan n'est pas forcément à rejeter en totalité mais davantage à moduler par l'inclusion de la climatologie dans les modèles, soit de façon directe soit de façon indirecte. De façon indirecte, je pense notamment aux différents algos qui reposent sur des études anciennes (à l'échelle de cette discussion et de l'évolution du RC). Les équipes de recherche de nombreuses disciplines les améliorent et en développent de nouveaux, cependant, ces améliorations doivent être validées puis implémentées et revalidées en opérationnel. Je ne peux pas dire quel est le niveau d'influence mais cela a une influence. L'évolution climatique est peut-être un peu plus rapide que l'évolution des modèles sur des situations météorologiques (court terme) où nous sommes régulièrement aux carrefours de flux et de gradients opposés. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 29 octobre 2019 Partager Posté(e) 29 octobre 2019 il y a 19 minutes, _sb a dit : L'hypothèse de @vulkan n'est pas forcément à rejeter en totalité mais davantage à moduler par l'inclusion de la climatologie dans les modèles, soit de façon directe soit de façon indirecte. Sans vouloir pousser le HS trop loin, qu'en est-il du rappel vers la climatologie en ce qui concerne les SSTs ? Au global, ça introduit de toute évidence un biais puisque les anomalies de chauffage sont gommées à mesure que l'échéance avance. Ce que j'ai lu là-dessus date de quelques années, donc je ne suis pas au fait d'éventuels progrès à ce niveau. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 29 octobre 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 29 octobre 2019 Arf, ce n'est en effet pas le bon endroit ... Le CMC et le DWD ont planché là dessus (les autres centres aussi je suppose). La mise à jour de GEM de juillet dernier a apporté des correctifs au niveau du sous-modèle océanique. Le lien avec la climatologie reste plus flou dans ces échéances. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon67 Posté(e) 29 octobre 2019 Ringendorf (67) Alsace (220m) Auteur Partager Posté(e) 29 octobre 2019 (modifié) Après cette superbe intervention de @TreizeVents notamment qui permet de remettre un peut d'objectivité . Petit retour au sujet principale mais surtout pour signaler les incertitudes pour ce Week end au niveau de l'agitation non pas qu'elle sera absente mais sont degré surtout. En effet on a une bonne divergence notamment pour dimanche entre gfs et cep : Je pense que les cartes se passent de commentaires avec sur cep un système dépressionnaire qui donnerais même un fort coup de vent à tempête pour le nord de la France la Lorraine au moins y compris. Alors que sur gfs un temps certes perturbé mais au niveau du vent c'est pas du tout la même chose notamment pour nos régions . Après si on suit l'ensembliste américain on voit que le det et quand même bien dans le bas des courbes des rafales de vent que se soit pour les régions les plus à l'est (Alsace) que les régions les plus à l'ouest de notre zone (Champagne et ouest Lorraine) et que pas mal de scénarios sont quand même supérieurs avec donc un créneaux de dimanche/lundi à suivre dans les prochaines réactu surtout si un scénarios à la cep prend du galon : A suivre tout ça Edit : J'avais pas regardé mais gem voit également un coup de vent pour dimanche, ukmo et également bien bien zonale avec une zone barocline resserrée dans sont échéance max et arpège aussi. Modifié 29 octobre 2019 par Simon67 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
KillBrice Posté(e) 30 octobre 2019 Entre Colmar et Mulhouse, en limite nord de forêt de la Hardt, 215m Partager Posté(e) 30 octobre 2019 La Toussaint devrait marquer un changement de flux et de dynamisme. Exit la bruine/grisaille/pluie fin dans un marias barométrique, place à un courant atlantique bien nourri qui enverra des dépressions en mode bille de flipper vers la France. On gardera l'humidité mais on ajoutera le vent. Pour le moment à J-4 il est peu évident de détailler trajectoire + force des rafales, mais on semble parti pour le 1er coup de vent de l'automne en 2 chapitres, dimanche et lundi. Si la Lorraine et la Champagne semblent en première ligne, la topographie de l'Alsace favorise toujours les courants d'air... 3 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Léopold Posté(e) 30 octobre 2019 Langres (Les Chataîgners) alt 385 M Partager Posté(e) 30 octobre 2019 (modifié) Un bon coup de vent dans la nuit de samedi à dimanche surtout sur le nord de nos région, à surveiller. L'ampleur de celui-ci reste à déterminer mais il pourra être assez important, le premier de la saison. un second est possible la nuit suivante. Du coup samedi s'annonce maussade et assez venté, les températures ne devraient pas être aussi haute que prévu encore hier. Une 50 de mm sur l'ensemble de nos régions d'ici lundi... Modifié 30 octobre 2019 par Léopold Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
RomainD Posté(e) 30 octobre 2019 Strasbourg-centre (soir&WE) / Gresswiller (jours ouvrés) Partager Posté(e) 30 octobre 2019 Il y a 2 heures, Léopold a dit : Du coup samedi s'annonce maussade et assez venté, les températures ne devraient pas être aussi haute que prévu encore hier. Ca dépend si tu parles des Tn ou Tx. Ciel couvert et vent, ça promet de commencer novembre avec des Tn bien élevées. Avec ça, ça sent les Tn > 10° généralisées, pas seulement sur la plaine d'Alsace 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Discolulu Posté(e) 31 octobre 2019 Dijon, Bellefond Partager Posté(e) 31 octobre 2019 Week end agité en perspective... même si c'est à un peu plus long terme , la nuit de dimanche à lundi verra le gros du coup de vent. . . Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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