#COP26 & AR6

[aircraft]

Il y a 3 heures, meteor a dit :

Ben oui, çà c'est une chose relativement facile que de réduire d'un facteur 2, pour commencer, notre consommation de produits animaux (pas seulement la viande, mais aussi les laitages, les oeufs, etc.)

On reviendrait à la consommation des années 50 environ.

Personnellement je l'ai déjà fait.

Ceux qui plus haut se désespèrent de ne pouvoir baisser leur empreinte carbone, je suppose que vous l'avez déjà fait aussi?

Sans parler de cause animale, puisqu'il paraît que c'est de l'intégrisme.

 

 

travaillant dans l'agriculture, c'est un débat que j'ai eu maintes fois, certes ça joue un peu à notre échelle mais se focaliser sur ce qui émet 14% des gaz à effet de serre, quand le transport, notre consommation énergetique ou l'industrie en produisent chacun entre 2 et 3 fois plus c'est une goutte d'eau... sans parler de l'abération de l'abandon des prairies

[Hugo_HK]

6 hours ago, bernardt60 said:

Mode HS :

 

Pas si sûr que ça cette année, comme l'an dernier !

 

Et pour ne pas être totalement HS, alors les hommes on est prêt à montrer moins sa virilité ?

 

https://reporterre.net/Les-hommes-ces-viandards-qui-plombent-le-climat

 

Baisser la consommation de viande, c'est surement nécessaire a freiner le RC mais en plus c'est bon pour la santé physique, et aussi pour la santé mentale (il faut de la protéine dans son regime, mais des quantités de gras etc ne sont pas bonnes, alors que les vitamines dans les fruits et legumes aident pas mal). En fait il y a énormément de gens maintenant avec des problèmes de digestion (gastrite par exemple: j'ai drastiquement diminué la quantité de viande que je consomme lorsque j'ai eu une gastrite chronique l'an dernier, et je me suis rendu compte que diminuer la quantité de matière grasse consommée était la seule solution.

 

7 hours ago, boubou07 said:

tiens par exemple noel arrive, il ne vient à l'esprit de personne de renoncer aux déplacements massifs pour réveillonner, aux tombereaux de cadeaux venus des 4 coins du monde, etc...

 

C'est sur que si il faut annuler noel ou alors réveillonner tout seul dans mon 33 metres carres pour sauver la planète, alors il faut oublier ca tout de suite... Autant limiter les voyages internationaux pour vacances je pourrais comprendre, autant forcer les gens a réveillonner tous seuls pour Noel, Désolé mais ca me parait ridicule comme idée. 

 

Il faut faire attention a ce qu'on demande aux gens. Les écolos font des scores de merde (disons ce qui est) dans tous les pays parce qu'ils demandent des changements qui non seulement ne sont pas compris, mais qui en plus tapent sur le système. L'optique 'Khmers verts' comme dirait mon père (c'est a dire la dictature écologique), il faut s'ôter ca de l'esprit si on veut convaincre la majorité des habitants. 

[boubou07]

Il y a 7 heures, Hugo_HK a dit :

C'est sur que si il faut annuler noel ou alors réveillonner tout seul dans mon 33 metres carres pour sauver la planète, alors il faut oublier ca tout de suite... Autant limiter les voyages internationaux pour vacances je pourrais comprendre, autant forcer les gens a réveillonner tous seuls pour Noel, Désolé mais ca me parait ridicule comme idée. 

 

je crois que tu ne m'a pas bien compris, c'était un exemple pour illustrer le fait que nous ne sommes pas prêts à abandonner des pratiques polluantes même si elles ne sont pas essentielles, simplement au nom de la tradition et de l'habitude. j'ai pris l'exemple de noel parce que c'est de saison...

pour ma part, je me passerai volontiers de vider un plein d'essence pour un repas qui est pure formalité. j'ai plusieurs fois renoncé au fêtes de noel quand je vivais en Guyane et en Afrique. ça m'aurais vraiment fait mal de prendre un vol long-courrier juste pour ça, même si la famille à fait la tronche (tradition quand tu nous tiens...) 

après chacun fait ce qu'il veut et je comprend bien que pour certains, retrouver la famille c'est essentiel.

 

Il y a 7 heures, Hugo_HK a dit :

Il faut faire attention a ce qu'on demande aux gens. Les écolos font des scores de merde (disons ce qui est) dans tous les pays parce qu'ils demandent des changements qui non seulement ne sont pas compris, mais qui en plus tapent sur le système. L'optique 'Khmers verts' comme dirait mon père (c'est a dire la dictature écologique), il faut s'ôter ca de l'esprit si on veut convaincre la majorité des habitants. 

 

tu as raison, une dictature n'est jamais une solution. le problème c'est que nous n'avons pas le choix (à moins de considérer qu'après nous le monde sera un enfer et tant pis pour les nouveaux arrivants; mais dans ce cas là, pourquoi faire des enfants ?) 

donc, il y a un moment où la dictature sera malheureusement inévitable si l'on veut empêcher l'implosion totale de nos sociétés.

on ne peut pas à la fois refuser de revoir à la baisse ses prétentions de niveau de vie et à la fois refuser les contraintes d'une forme de "dictature écologique".

ça revient à dire : nous allons achever la planète pour notre confort, peu importe les victimes actuelles du RC et les générations futures, et que l'on ne vienne pas nous obliger à quoi que ce soit car notre liberté est aussi sacrée que notre mode de vie. et là je ne suis pas d'accord.

 

on ne peut pas consommer autant, exiger autant de confort et de loisirs et en même temps refuser les manières de vivre et de travailler plus écologiques qui demande efforts et abnégation. il faut garder à l'esprit qu'à l'échelle l'histoire, ce que nous vivons depuis l'ère du pétrole est une minuscule parenthèse. ce n'est pas la seule manière d'habiter notre monde. il me semble impossible de vivre à la fois sans pénibilité et sans empreinte carbone.  

   

[Invité]

Aux adeptes de la viande un article de libé:

 

En France, environ 80% des animaux sont élevés en intensif, dans des cages ou bâtiments dont ils ne peuvent sortir. Pour l’heure, le consommateur ignore tout de la précédente vie de sa viande quand il achète un produit : il n’est informé sur le mode d’élevage des animaux qu’en ce qui concerne les poules pondeuses (code 0 pour les œufs bio, jusqu’au code 3 pour l’élevage en batterie). Dans le cadre des débats sur la loi agriculture et alimentation, les députés ont adopté un amendement porté par le CIWF, une ONG internationale contre l’élevage intensif, sur l’étiquetage de la viande : s’il est définitivement validé, il permettra de savoir, à partir de 2023, comment a été élevé l’animal (en plein air ou pas).

Vie de cochons

Pour les porcs, le découpage est net : 95 % sont élevés en intensif, 1% en plein air. Aptes à se reproduire dès l’âge de 6 mois, inséminées artificiellement, les truies donnent au moins deux portées par an, soit 26 porcelets chaque année en moyenne.

 

Au cours de leur gestation, durant cinq semaines, les truies sont enfermées dans des cages individuelles. Elles ne peuvent ni marcher, ni sortir, ni même se tourner, seulement se lever ou se coucher. Lorsqu’elles mettent bas, elles sont placées dans une autre cage métallique, qui ne leur permet pas davantage de mouvement. Elles donnent naissance à une douzaine de porcelets qu’elles vont allaiter, toujours enfermées dans cette cage.

 

A lire aussi Loi agriculture et alimentation : des renoncements et de timides avancées

Peu après leur naissance, l’éleveur coupe ou meule les dents des porcelets. Les mâles sont castrés sans anesthésie : ce «charcutage» doit éviter une odeur désagréable de la viande à la cuisson qui ne concerne que 3 à 5 % d’entre eux. La coupe de la queue de tous les porcelets est aussi quasi systématique : pratiquée à vif durant leur première semaine de vie, elle vise à prévenir les blessures entre ces animaux qui, pour tromper leur ennui, mâchent la queue de leurs congénères. Invités à se prononcer dans le cadre de l’examen de la loi sur l’agriculture, les députés ont tranché : la castration à vif de dix millions de porcelets et la coupe des queues resteront légales.

 

«Porcs charcutiers»

Agés de moins d’un mois, les petits sont enlevés à leur mère, qui sera à nouveau rapidement inséminée. Une truie est ainsi utilisée durant trois ans et donnera environ 65 petits avant d’être envoyée à l’abattoir. Pour les porcelets, débute la phase de «post-sevrage» (6 à 8 semaines) suivie de l’engraissement (environ 4 mois). Les cochons passent d’une vingtaine de kilos à environ 120, chacun doit disposer d’au moins 1m²…

Ces animaux curieux, qui, dans la nature, explorent la terre et fouillent le sol, vivent ici dans la promiscuité et une totale vacuité, sur un sol nu et ajouré destiné à évacuer excréments et eaux de lavage. Devenus des «porcs charcutiers», ils sont âgés de 26 semaines (6 mois et demi, alors que leur espérance de vie est d’une dizaine d’années) quand ils sont envoyés à l’abattoir. Là, ils sont généralement «étourdis» par électronarcose (une décharge électrique envoyée par une pince appliquée sur la tête). Mais environ 15% des porcs sont gazés (immergés dans une cuve où du CO2 les asphyxie). Ensuite, tous sont saignés.

 

Vaches à lait

Les vaches de réforme représentent plus de la moitié de notre consommation de viande bovine. Autrement dit, la viande dite «de bœuf» est le plus souvent issue d’une vache qui a été exploitée toute sa vie pour son lait.

Les génisses peuvent se reproduire à partir de 2 ans. Pour déclencher puis maintenir leur production de lait, elles sont fécondées par insémination artificielle chaque année et donnent donc naissance à un veau par an. Tout le lait étant réservé à la consommation humaine, leur petit leur est enlevé à l’âge d’un jour.

 

La production moyenne d’une vache laitière avoisine 25 litres par jour. Elle est traite même pendant sa gestation. Cette hyperproductivité a un coût pour l’animal : inflammations ou infections des pis, boiteries causées par l’hypertrophie des mamelles… La plupart d’entre elles ont accès aux pâturages. Mais certaines sont en permanence confinées à l’intérieur, (7% selon l’association Welfarm), voire constamment attachées.

Coup de matador

A 5 ou 6 ans (alors qu’elles peuvent prétendre à une existence d’une vingtaine d’années), elles sont engraissées durant 2 à 4 mois puis envoyées à l’abattoir. Certaines de ces condamnées attendent un veau : 3% des vaches laitières sont abattues en Europe durant le dernier tiers de leur gestation…

 

Les vaches qui sont étourdies avant d'être saignées reçoivent un coup de matador (pistolet muni d'une tige perforant le crâne). Les autres sont abattues rituellement, c'est-à-dire égorgées en pleine conscience. Selon l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, l'abattage rituel est pratiqué sur 15 % des bovins. Il est décrit comme un spectacle particulièrement éprouvant, même par un spécialiste de la viande : «L'égorgement d'une vache laitière de race Holstein peut durer deux minutes. C'est insupportable», déclarait le président du groupe Bigard devant la commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie.

Chair de poules

Imaginons un poussin naître dans la filière «poules pondeuses». Si c’est un mâle, mauvaise pioche : il est broyé ou gazé. Si c’est une femelle, elle a 68% de chances de finir dans un élevage en batterie. Si notre poussin naît dans la filière «poulet de chair», sa probabilité de finir en élevage intensif atteint 80%. Pour lui, les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là : si c’est un «poulet standard», il a 40 jours à vivre.

 

A lire aussi  Redonner de la chair à la viande, l'objectif affiché de la filière steak

Les poussins arrivent dans les hangars à l’âge d’un jour. Sélectionnés pour produire un maximum de chair, ils sont rapidement victimes de la croissance accélérée de leurs muscles. Leurs pattes, leur squelette, les soutiennent à peine. Ils bougent d’autant moins que dans les hangars la densité peut atteindre 22 poulets par m². Ils ne quittent pas ces bâtiments sombres et surpeuplés, leur litière n’est pas changée pendant toute la durée leur (modeste) vie. Tous pataugent dans leurs excréments.

 

Leur premier et dernier voyage a généralement lieu la nuit, ou tôt le matin. Ils sont ramassés à la main, par poignées, ou bien mécaniquement, grâce à des «machines de ramassage» qui, par un système de tapis roulant, les entassent dans des caisses de chargement. Les plus faibles ou les blessés sont euthanasiés sur place. A l’abattoir, suspendus par les pattes, vivants et conscients, leur tête est d’abord plongée dans un bain électrique avant d’être tranchée.

En chiffres

 

Le cheptel des vaches laitières compte 3,6 millions d'animaux. Les Français sont les premiers consommateurs européens de matières grasses laitières et de fromages (26,8 kg en 2015).

14 000 élevages produisent chaque année 23,8 millions de porcs charcutiers. Un Français consomme en moyenne 33 kilos de porc par an, un quart sous forme de viande, trois quarts sous forme de charcuterie.

917 millions de volailles ont été abattues en 2017 en France, dont 82% de poulets. Chaque Français avale en moyenne 18,8 kg de poulet par an.

Sources : ITAVI, FranceAgrimer, Interbev, CIWF, Welfarm.

 

Quant à oser prétendre que réduire les émissions de CO2 de 7% est une "goutte d'eau", il faut vraiment être gonflé ou faire partie du lobby.

En effet avec 7 gouttes d'eau de ce genre, on résout notre problème.

[slo]

Il y a 13 heures, meteor a dit :

Ben oui, çà c'est une chose relativement facile que de réduire d'un facteur 2, pour commencer, notre consommation de produits animaux (pas seulement la viande, mais aussi les laitages, les oeufs, etc.)

On reviendrait à la consommation des années 50 environ.

Personnellement je l'ai déjà fait.

Ceux qui plus haut se désespèrent de ne pouvoir baisser leur empreinte carbone, je suppose que vous l'avez déjà fait aussi?

Sans parler de cause animale, puisqu'il paraît que c'est de l'intégrisme.

 

 

Tiens, je me sens gentiment visé 😆

 

J'ai récemment sur je ne sais plus quel site calculé mon empreinte carbone. J'étais à 4.8T par an. C'est peu et beaucoup à la fois. Peu parce que bien en dessous de la moyenne française et beaucoup car il faudrait que je la divise au minimum par 2 dans les 8 ans qui viennent.

 

Autant dire que j'ai, par choix et par conviction, fais une croix sur plusieurs choses. Il est vrai que ces choix ne sont absolument pas une contrainte pour moi.

J'ai aussi des pistes d'amélioration évidemment. Et mes repas, assez carnés, en font partie. Cependant, est-ce une excuse pour me donner bonne conscience, je n'en sais rien, mais 80% de mon alimentation animale est locale (PO et départements limitrophes) et issue d'élevages extensifs. J'ai la faiblesse de croire que l'empreinte carbone de mon steak est moins importante que celle du steak acheté à Carrefour et dont la viande a été élevée je ne sais comment et venant de je ne sais où...

 

 

[slo]

il y a 9 minutes, meteor a dit :

Aux adeptes de la viande un article de libé:

 

En France, environ 80% des animaux sont élevés en intensif, dans des cages ou bâtiments dont ils ne peuvent sortir. Pour l’heure, le consommateur ignore tout de la précédente vie de sa viande quand il achète un produit : il n’est informé sur le mode d’élevage des animaux qu’en ce qui concerne les poules pondeuses (code 0 pour les œufs bio, jusqu’au code 3 pour l’élevage en batterie). Dans le cadre des débats sur la loi agriculture et alimentation, les députés ont adopté un amendement porté par le CIWF, une ONG internationale contre l’élevage intensif, sur l’étiquetage de la viande : s’il est définitivement validé, il permettra de savoir, à partir de 2023, comment a été élevé l’animal (en plein air ou pas).

Vie de cochons

Pour les porcs, le découpage est net : 95 % sont élevés en intensif, 1% en plein air. Aptes à se reproduire dès l’âge de 6 mois, inséminées artificiellement, les truies donnent au moins deux portées par an, soit 26 porcelets chaque année en moyenne.

 

Au cours de leur gestation, durant cinq semaines, les truies sont enfermées dans des cages individuelles. Elles ne peuvent ni marcher, ni sortir, ni même se tourner, seulement se lever ou se coucher. Lorsqu’elles mettent bas, elles sont placées dans une autre cage métallique, qui ne leur permet pas davantage de mouvement. Elles donnent naissance à une douzaine de porcelets qu’elles vont allaiter, toujours enfermées dans cette cage.

 

A lire aussi Loi agriculture et alimentation : des renoncements et de timides avancées

Peu après leur naissance, l’éleveur coupe ou meule les dents des porcelets. Les mâles sont castrés sans anesthésie : ce «charcutage» doit éviter une odeur désagréable de la viande à la cuisson qui ne concerne que 3 à 5 % d’entre eux. La coupe de la queue de tous les porcelets est aussi quasi systématique : pratiquée à vif durant leur première semaine de vie, elle vise à prévenir les blessures entre ces animaux qui, pour tromper leur ennui, mâchent la queue de leurs congénères. Invités à se prononcer dans le cadre de l’examen de la loi sur l’agriculture, les députés ont tranché : la castration à vif de dix millions de porcelets et la coupe des queues resteront légales.

 

«Porcs charcutiers»

Agés de moins d’un mois, les petits sont enlevés à leur mère, qui sera à nouveau rapidement inséminée. Une truie est ainsi utilisée durant trois ans et donnera environ 65 petits avant d’être envoyée à l’abattoir. Pour les porcelets, débute la phase de «post-sevrage» (6 à 8 semaines) suivie de l’engraissement (environ 4 mois). Les cochons passent d’une vingtaine de kilos à environ 120, chacun doit disposer d’au moins 1m²…

Ces animaux curieux, qui, dans la nature, explorent la terre et fouillent le sol, vivent ici dans la promiscuité et une totale vacuité, sur un sol nu et ajouré destiné à évacuer excréments et eaux de lavage. Devenus des «porcs charcutiers», ils sont âgés de 26 semaines (6 mois et demi, alors que leur espérance de vie est d’une dizaine d’années) quand ils sont envoyés à l’abattoir. Là, ils sont généralement «étourdis» par électronarcose (une décharge électrique envoyée par une pince appliquée sur la tête). Mais environ 15% des porcs sont gazés (immergés dans une cuve où du CO2 les asphyxie). Ensuite, tous sont saignés.

 

Vaches à lait

Les vaches de réforme représentent plus de la moitié de notre consommation de viande bovine. Autrement dit, la viande dite «de bœuf» est le plus souvent issue d’une vache qui a été exploitée toute sa vie pour son lait.

Les génisses peuvent se reproduire à partir de 2 ans. Pour déclencher puis maintenir leur production de lait, elles sont fécondées par insémination artificielle chaque année et donnent donc naissance à un veau par an. Tout le lait étant réservé à la consommation humaine, leur petit leur est enlevé à l’âge d’un jour.

 

La production moyenne d’une vache laitière avoisine 25 litres par jour. Elle est traite même pendant sa gestation. Cette hyperproductivité a un coût pour l’animal : inflammations ou infections des pis, boiteries causées par l’hypertrophie des mamelles… La plupart d’entre elles ont accès aux pâturages. Mais certaines sont en permanence confinées à l’intérieur, (7% selon l’association Welfarm), voire constamment attachées.

Coup de matador

A 5 ou 6 ans (alors qu’elles peuvent prétendre à une existence d’une vingtaine d’années), elles sont engraissées durant 2 à 4 mois puis envoyées à l’abattoir. Certaines de ces condamnées attendent un veau : 3% des vaches laitières sont abattues en Europe durant le dernier tiers de leur gestation…

 

Les vaches qui sont étourdies avant d'être saignées reçoivent un coup de matador (pistolet muni d'une tige perforant le crâne). Les autres sont abattues rituellement, c'est-à-dire égorgées en pleine conscience. Selon l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, l'abattage rituel est pratiqué sur 15 % des bovins. Il est décrit comme un spectacle particulièrement éprouvant, même par un spécialiste de la viande : «L'égorgement d'une vache laitière de race Holstein peut durer deux minutes. C'est insupportable», déclarait le président du groupe Bigard devant la commission d'enquête parlementaire sur les conditions d'abattage des animaux de boucherie.

Chair de poules

Imaginons un poussin naître dans la filière «poules pondeuses». Si c’est un mâle, mauvaise pioche : il est broyé ou gazé. Si c’est une femelle, elle a 68% de chances de finir dans un élevage en batterie. Si notre poussin naît dans la filière «poulet de chair», sa probabilité de finir en élevage intensif atteint 80%. Pour lui, les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là : si c’est un «poulet standard», il a 40 jours à vivre.

 

A lire aussi  Redonner de la chair à la viande, l'objectif affiché de la filière steak

Les poussins arrivent dans les hangars à l’âge d’un jour. Sélectionnés pour produire un maximum de chair, ils sont rapidement victimes de la croissance accélérée de leurs muscles. Leurs pattes, leur squelette, les soutiennent à peine. Ils bougent d’autant moins que dans les hangars la densité peut atteindre 22 poulets par m². Ils ne quittent pas ces bâtiments sombres et surpeuplés, leur litière n’est pas changée pendant toute la durée leur (modeste) vie. Tous pataugent dans leurs excréments.

 

Leur premier et dernier voyage a généralement lieu la nuit, ou tôt le matin. Ils sont ramassés à la main, par poignées, ou bien mécaniquement, grâce à des «machines de ramassage» qui, par un système de tapis roulant, les entassent dans des caisses de chargement. Les plus faibles ou les blessés sont euthanasiés sur place. A l’abattoir, suspendus par les pattes, vivants et conscients, leur tête est d’abord plongée dans un bain électrique avant d’être tranchée.

En chiffres

 

Le cheptel des vaches laitières compte 3,6 millions d'animaux. Les Français sont les premiers consommateurs européens de matières grasses laitières et de fromages (26,8 kg en 2015).

14 000 élevages produisent chaque année 23,8 millions de porcs charcutiers. Un Français consomme en moyenne 33 kilos de porc par an, un quart sous forme de viande, trois quarts sous forme de charcuterie.

917 millions de volailles ont été abattues en 2017 en France, dont 82% de poulets. Chaque Français avale en moyenne 18,8 kg de poulet par an.

Sources : ITAVI, FranceAgrimer, Interbev, CIWF, Welfarm.

 

Quant à oser prétendre que réduire les émissions de CO2 de 7% est une "goutte d'eau", il faut vraiment être gonflé ou faire partie du lobby.

En effet avec 7 gouttes d'eau de ce genre, on résout notre problème.

 

Voilà. Ce genre de choses est à bannir.

Mais pour ça il faudra accepter des changements dans sa façon de consommer.

[bernardt60]

Il y a 2 heures, boubou07 a dit :

 

je crois que tu ne m'a pas bien compris, c'était un exemple pour illustrer le fait que nous ne sommes pas prêts à abandonner des pratiques polluantes même si elles ne sont pas essentielles, simplement au nom de la tradition et de l'habitude. j'ai pris l'exemple de noel parce que c'est de saison...

pour ma part, je me passerai volontiers de vider un plein d'essence pour un repas qui est pure formalité. j'ai plusieurs fois renoncé au fêtes de noel quand je vivais en Guyane et en Afrique. ça m'aurais vraiment fait mal de prendre un vol long-courrier juste pour ça, même si la famille à fait la tronche (tradition quand tu nous tiens...) 

après chacun fait ce qu'il veut et je comprend bien que pour certains, retrouver la famille c'est essentiel.

 

 

tu as raison, une dictature n'est jamais une solution. le problème c'est que nous n'avons pas le choix (à moins de considérer qu'après nous le monde sera un enfer et tant pis pour les nouveaux arrivants; mais dans ce cas là, pourquoi faire des enfants ?) 

donc, il y a un moment où la dictature sera malheureusement inévitable si l'on veut empêcher l'implosion totale de nos sociétés.

on ne peut pas à la fois refuser de revoir à la baisse ses prétentions de niveau de vie et à la fois refuser les contraintes d'une forme de "dictature écologique".

ça revient à dire : nous allons achever la planète pour notre confort, peu importe les victimes actuelles du RC et les générations futures, et que l'on ne vienne pas nous obliger à quoi que ce soit car notre liberté est aussi sacrée que notre mode de vie. et là je ne suis pas d'accord.

 

on ne peut pas consommer autant, exiger autant de confort et de loisirs et en même temps refuser les manières de vivre et de travailler plus écologiques qui demande efforts et abnégation. il faut garder à l'esprit qu'à l'échelle l'histoire, ce que nous vivons depuis l'ère du pétrole est une minuscule parenthèse. ce n'est pas la seule manière d'habiter notre monde. il me semble impossible de vivre à la fois sans pénibilité et sans empreinte carbone.  

   

 

Décidément ce mot "dictature" depuis on va dire 3ans ( depuis la couleur jaune !) on l'entend à toutes les sauces un peu partout et dans divers domaines en France et à chaque fois ça me fait réagir .

Définition du mot "dictature" dans le Larousse :

 

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dictature/25352

Juste un rappel

[Lachignole]

L’avantage des COP, c’est qu’elle permettent de confirmer que la contraction et la restriction ne sont pas un programme de campagne ou un projet de société entendables. 

[slo]

il y a une heure, bernardt60 a dit :

 

Décidément ce mot "dictature" depuis on va dire 3ans ( depuis la couleur jaune !) on l'entend à toutes les sauces un peu partout et dans divers domaines en France et à chaque fois ça me fait réagir .

Définition du mot "dictature" dans le Larousse :

 

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dictature/25352

Juste un rappel

 

Je pense que le niveau global ici est assez élevé pour éviter des termes à la place d'autres.

 

Quel sera le régime politique qui se mettra en place lorsque des 100aines de millions d'individus seront obligés de migrer et dont une part non négligeable viendra frapper à notre porte?

 

Ce n'est pas demain. C'est l'horizon 2050.

 

Quel sera le régime politique qui se mettra en place lorsque pour nourrir une population un Etat se verra dans l'obligation de demander à ses voisins de lui fournir la nourriture que son pays n'a pas été capable de produire alors que eux-mêmes en ont juste assez?

 

Panem et circenses.

 

Et on sait tous se qui se passe lorsqu'il n'y a plus pain...

[Ralala78]

Il y a 4 heures, boubou07 a dit :

le problème c'est que nous n'avons pas le choix (à moins de considérer qu'après nous le monde sera un enfer et tant pis pour les nouveaux arrivants; mais dans ce cas là, pourquoi faire des enfants ?) 

C'est bien là le problème qui est majoritairement éludé. Nous sommes trop nombreux sur notre Terre pour les ressources dont elle dispose et globalement on continue à faire une palanquée d'enfants, la solution est pourtant simple : limiter mondialement le nombre de naissances comme l'on fait par le passé les Chinois mais sans favoriser pour autant un sexe par rapport à un autre. Je ne sais pas avec les ressources de notre planète s'il faut limiter à 1 ou 2 enfants, mais je suppose que certains ont déjà fait le calcul. Alors comme on ne souhaite manifestement pas appliquer cette solution, et bien on préfère  limiter les ressources pour tout le monde. L'autre solution serait de coloniser d'autres planètes et de recommencer le même bordel, mais ce n'est pas envisageable pour le moment.

Moi, j'ai participé à l'effort de guerre, je n'ai pas d'enfants, mais par contre personne ne m'empêchera de manger "ma  bonne viande" !

 

Il y a 1 heure, bernardt60 a dit :

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dictature/25352

Ils ont "oublié" le communisme dans les synonymes.

Modifié 25 novembre 2021 par Ralala78

[bernardt60]

Il y a 2 heures, slo a dit :

 

Je pense que le niveau global ici est assez élevé pour éviter des termes à la place d'autres.

 

Quel sera le régime politique qui se mettra en place lorsque des 100aines de millions d'individus seront obligés de migrer et dont une part non négligeable viendra frapper à notre porte?

 

Ce n'est pas demain. C'est l'horizon 2050.

 

Quel sera le régime politique qui se mettra en place lorsque pour nourrir une population un Etat se verra dans l'obligation de demander à ses voisins de lui fournir la nourriture que son pays n'a pas été capable de produire alors que eux-mêmes en ont juste assez?

 

Panem et circenses.

 

Et on sait tous se qui se passe lorsqu'il n'y a plus pain...

 

Je préfère arrêter là la discussion, malgré un age déjà avancé j'ai encore des proches qui savent ce qu'est vraiment une dictature et on dirait à vous lire que ce serait la seule solution pour s'en sortir .

C'est bien désespérant !

Heureusement même si la situation est compliquée je garde quand même une part d'optimisme et ose encore espérer qu'on trouvera d'autres solutions que ce p....n de mot que vous utilisez !

[slo]

il y a 10 minutes, bernardt60 a dit :

 

Je préfère arrêter là la discussion, malgré un age déjà avancé j'ai encore des proches qui savent ce qu'est vraiment une dictature et on dirait à vous lire que ce serait la seule solution pour s'en sortir .

C'est bien désespérant !

Heureusement même si la situation est compliqué je garde quand même une part d'optimisme et ose encore espérer qu'on trouvera d'autres solutions que ce p....n de mot que vous utilisez !

 

Je te rassure, moi aussi! Je n'ai pas envie de vivre dans un monde comme ça. C'est pour ça que c'est aujourd'hui qu'il faut se bouger le cul sinon on y file tout droit.

[Sky blue]

Il y a 3 heures, Lachignole a dit :

L’avantage des COP, c’est qu’elle permettent de confirmer que la contraction et la restriction ne sont pas un programme de campagne ou un projet de société entendables. 

Les "COP" ne sont surtout que des chambres d'enregistrement. !!!

 

[boubou07]

Il y a 6 heures, Ralala78 a dit :

Nous sommes trop nombreux sur notre Terre pour les ressources dont elle dispose et globalement on continue à faire une palanquée d'enfants, la solution est pourtant simple : limiter mondialement le nombre de naissances comme l'on fait par le passé les Chinois mais sans favoriser pour autant un sexe par rapport à un autre. Je ne sais pas avec les ressources de notre planète s'il faut limiter à 1 ou 2 enfants, mais je suppose que certains ont déjà fait le calcul. Alors comme on ne souhaite manifestement pas appliquer cette solution, et bien on préfère  limiter les ressources pour tout le monde.

 

je suis d'accord, mais tu touche là à un tabou absolu !

toutes les sociétés du monde ont évolué avec une énorme mortalité infantile qui rendait obligatoire la procréation à tire-larigot pour maintenir la population et assurer le renouvellement des générations. du coup toutes les normes sociales, religions et traditions mettent le fait d'avoir plein d'enfants sur un piédestal...

et la diminution de la mortalité infantile n'a pas encore modifié tout ça et c'est vrai que le résultat en est une surpopulation qui pose de graves problèmes. 

le truc c'est que niveau respect des libertés, limiter le nombre d'enfants, c'est sûr qu'on a vu mieux... ça entraîne mécaniquement des méthode "à la chinoise" qui ne sont pas acceptables dans nos démocraties.

l'autre jour justement, je discutais de ça avec mon beau-frère et il disait que selon lui, il faudrait inverser les allocations familiales : moins tu as d'enfants et plus tu touches !

et créer des allocations de ce type partout dans le monde : la prime à l'enfant unique universelle.

bon le problème reste comment contrôler tout ça et toutes les dérives possibles... 

 

pour la viande, ne pas oublier qu'on peut aussi produire sa viande sois-même. ce même beau-frère dont je parlais élève des poulets, des dindes et des lapins et il nous en donne de temps en temps. ils ont de la place, en semi-liberté (le plus compliqué dans l'histoire étant de se prémunir contre les renards, les buses et autres...) 

autrement on achète la viande des copains éleveurs du coin qui bossent en bio/plein air. on mange rarement de la viande du coup (1 fois par semaine environs) vu que ça coute cher. après on a les oeufs de nos poules... et le pollen des abeilles

[Lachignole]

Il y a 6 heures, bernardt60 a dit :

 

Je préfère arrêter là la discussion, malgré un age déjà avancé j'ai encore des proches qui savent ce qu'est vraiment une dictature et on dirait à vous lire que ce serait la seule solution pour s'en sortir .

C'est bien désespérant !

Heureusement même si la situation est compliquée je garde quand même une part d'optimisme et ose encore espérer qu'on trouvera d'autres solutions que ce p....n de mot que vous utilisez !

Sages paroles. Bon sang merci !@bernardt60
 

[Lachignole]

Il y a 8 heures, Ralala78 a dit :

Nous sommes trop nombreux sur notre Terre pour les ressources dont elle dispose et globalement on continue à faire une palanquée d'enfants, la solution est pourtant simple : limiter mondialement le nombre de naissances

 

Il y a 1 heure, boubou07 a dit :

mais tu touche là à un tabou absolu !

Vous y allez un peu fort. L’histoire nous a bien montré les limites (horribles) de cet type de solution. On parle de la vie Humaine. 
Même si certaines pistes affirment que la régulation de la natalité est LA solution, ce type de bazooka démographique ne règlera pas le problème du RC tant que ceux qui restent continuent gaiment. Il y a un paquets de leviers à activer pour sauver willy avant d’en arriver la.

C’est pas un sujet qui peut se régler en mode discussion de bistrot ou même en nommant un commité d’éthique à un instant t.

[Ralala78]

il y a 38 minutes, Lachignole a dit :

Vous y allez un peu fort. L’histoire nous a bien montré les limites (horribles) de cet type de solution. On parle de la vie Humaine. 

C'est bien pour cela qu'il faut que cela soit décidé mondialement avec les autorités compétentes et reconnues style ONU et c'est sûr cela ne peut se faire du jour au lendemain. Car continuer ainsi une démographie galopante finira par apporter guerres et conflits avec combiné au RC des déplacements massifs de populations.

 

On a à une échelle moindre fait la même chose pour nos retraites, toujours retarder la prise de décision, mais face au mur qui s'annonce, les choses évoluent mais dans la douleur souvent alors que cela aurait été anticipé, cela se passerait sans doute mieux.

[Lachignole]

il y a 35 minutes, Ralala78 a dit :

C'est bien pour cela qu'il faut que cela soit décidé mondialement avec les autorités compétentes et reconnues style ONU et c'est sûr cela ne peut se faire du jour au lendemain. Car continuer ainsi une démographie galopante finira par apporter guerres et conflits avec combiné au RC des déplacements massifs de populations.

 

On a à une échelle moindre fait la même chose pour nos retraites, toujours retarder la prise de décision, mais face au mur qui s'annonce, les choses évoluent mais dans la douleur souvent alors que cela aurait été anticipé, cela se passerait sans doute mieux.

Oui dans ce sens la c’est plus clair 🙂

[Hugo_HK]

On 11/24/2021 at 10:34 PM, Bruno 49 said:

Les ordres de grandeur sont de diviser par 5 au moins par personne l'empreinte carbone d'un Français pour tenir nos objectif bas carbone. Je ne vois pas quel outil en ce moment permettrait de procéder à cet ajustement drastique de mon train de vie.

J'ai simplement passé en septembre mon bilan carbone transport uniquement de gros rouleur boulot de 9 à 3t avec une voiture électrique récente d'occasion , je me chauffe uniquement au bois et à l'électrique, je n'ai pas le gaz, et malgré cela je suis encore à 7,5t, la moyenne de la France est de 10 et il faut faire ...2! Quels outils techniques me permettraient de maintenir mon PIB perso tout en divisant par presque 4 ma consommation carbone restante?

 

D'où mon pessimisme sur la possibilité de faire une révolution verte avec maintien du niveau de vie global. Je serais ravi de me tromper!

 

Hey je voulais revenir la dessus: donc apparemment au UK on est redescendu a environ 5t de CO2 par habitant par an (un peu en dessous en 2020 du au covid etc).

 

Du coup je voulais checker, tu es sur que la France est a ~10t/hab/an? ca parait beaucoup vs le RU....

 

 

 

et en ajoutant la France + quelques autres pays (j'ai ajoute au graph)

 

 

Personellement je trouve ca encourageant:

 

• tendance a une forte baisse en France et RU (meme si 2020 n'est pas representative du au covid)
• tendance a une forte baisse aux US aussi, meme si plus récente et en partant de bien plus haut (meme tendance au Canada et Australie par exemple)
• Hausse nettement moins rapide en Chine depuis le milieu/fin des années 2000
• Pour l'Inde a mon avis ca va continuer a polluer fort...   (meme tendance pour l'Asie hors Inde et Chine, c'est a dire en prenant les pays emergents type Thailand Malaisie Indonesie Philippines etc...

 

Pour moi ca montre bien que c'est avant tout un problème de population totale: les emissions par habitants baissent deja rapidement dans les pays Occidentaux, et ca va continuer dans les années et décennies a venir. Ca augmente relativement lentement dans les pays emergents... par contre les populations dans les pays emergents / pauvres augmentent parfois exponentiellement (5 ou 6 enfants par femme dans certains pays d'Afrique). Seul le Japon et la Russie ont entamé la décroissance de la population (qui pour moi est la seule solution a tres long terme, c'est a dire d'ici 50and minimum, plutôt 100 ans). 

 

D'un point de vue économique, j'étais convaincu que la 'Japanification' de l'économie serait un désastre au long terme, puis j'ai visite le Japon... et c'est un pays merveilleux, qui s'en sort bien économiquement meme avec une population qui vieillit désormais rapidement. Par exemple un fait sorti récemment qui m'a drôlement surpris: au Japon, les personnes de grand age utilisent plus de couches que les bébés...

 

Pour rappel: 14 pays comptent désormais plus de 100 millions d'habitants:

 

CHine: 1.4 mld

Inde: 1.4mld

US: 330mln

Indonesie: 271mln

Pakistan: 225mln

Bresil: 214mln

Nigeria: 211mln

Bengladesh: 172mln

Russie: 146mln

Mexique: 126mln

Japon: 125mln

Ethiopia: 118mln

Philippines: 111mln

Egypte: 104mln

 

Le Vietnam et le Congo devraient dépasser le seuils du million d'habitants dans les années qui viennent

[Invité]

Raisonner par pays, si on ne tient pas compte des émissions de CO2 exportées, ne veut pas dire grand chose.

Si on regarde la France la désindustrialisation galopante de ces dernières décennies explique une partie non négligeable de la baisse récente.

On voit d'ailleurs que la baisse dans les pays occidentaux correspond à une forte hausse dans une Chine devenue l'usine du monde.

Donc, à mon sens, il est beaucoup plus judicieux de regarder les émissions mondiales.

Mais bon tout le monde le sait...

[Sky blue]

Et oui, d'autant que le CO2 n' a pas de frontières, et comme la Chine est devenue l'usine du Monde.

[boubou07]

ne pas oublier non plus qu'il n'y a pas que le CO2 comme GES...

je ne sais pas où on en est avec le méthane (fonte du permafrost et élevage bovin intensif entre autre) 

et même si l'on s'en tient au CO2, il y a la problématique de la disparition des forêts tropicales et des incendies géants à répétition.

à l'avenir, avec les vagues de fortes chaleur, ils devraient se multiplier. 

l'industrie et la production d'énergie sont une chose, la préservation des écosystèmes en est une autre, la grande oubliée il me semble...  

[Invité]

Il y a 12 heures, Hugo_HK a dit :

 

Hey je voulais revenir la dessus: donc apparemment au UK on est redescendu a environ 5t de CO2 par habitant par an (un peu en dessous en 2020 du au covid etc).

 

Du coup je voulais checker, tu es sur que la France est a ~10t/hab/an? ca parait beaucoup vs le RU...

 Je source mes chiffres à mon tour :

L'empreinte carbone de chaque Français diminue légèrement

https://www.lesechos.fr › Politique Société › Société

 

 

Extrait qui confirme l'explication donnée par meteor supra :

 

Plus de la moitié (54 %) des émissions qui constituent cette empreinte carbone « nationale » provient des produits, services et matières premières que la France importe.

 

Les "5%", ce sont sans doute les émissions du territoire français, un peu la même différence d'approche qu'entre PIB et PNB en fait. Reste qu'il y a bien une légère baisse vers les 10 t au lieu de 11.

 

Modifié 27 novembre 2021 par Bruno 49

[Invité]

Il y a 5 heures, boubou07 a dit :

ne pas oublier non plus qu'il n'y a pas que le CO2 comme GES...

je ne sais pas où on en est avec le méthane (fonte du permafrost et élevage bovin intensif entre autre)

Toujours dans le papier des Échos cité supra :

 

Il est à noter que le terme d'empreinte carbone ne couvre pas uniquement le CO2. Il englobe aussi les émissions de méthane (CH₄), notamment émises par les élevages et les déchets, ainsi que celles de protoxyde d'azote (N₂O), utilisé en médecine. A eux trois, ces gaz représentent, en équivalent CO2, 96 % des sept gaz à effet de serre pris en compte par le protocole de Kyoto. En 2019, le CO2 constituait à lui seul 74 % de l'empreinte carbone des Français.

 

Une des rares nouvelles vaguement rassurantes, car le méthane reste bien moins longtemps dans l'atmosphère (une dizaine d'années).

[Sky blue]

Personne de sérieux n'oublie les autres GES et surtout pas le GIEC via son AR6.

 

Modifié 27 novembre 2021 par Sky blue