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Suivi ensoleillement 2022


jeb04

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 3 heures, antalis15 a dit :

Aurillac a sa place aussi dans ta liste 😉

 

Aurillac : 183,2 h (+67 %) (RECORD !)

 

Bon on est au nord-est du sud-ouest mais ça compte non ? 😂

 

Mon SO correspond au topic SO 😛 Mais oui, climatologiquement ça rentre dedans, au même titre que Brive ^^

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Comme partout l'ensoleillement exceptionnel se poursuit sur Nancy, on est sur un cumul d'ensoleillement depuis le début d'année qui sort complétement de la climatologie de la station en route vers l'i

Je me suis permis de réutiliser la carte postée sur ton compte twitter pour illustrer l'incroyable année que sont en train de vivre certains secteurs d'un grand 1/4 NE de la France en terme d'ensoleil

Nancy termine donc l'année avec un ensoleillement cumulé depuis le 1 janvier de 2236 heures !! C'est tout bonnement extraordinaire pour une région qui en moyenne ne dépasse guère en moyenne les 1650 à

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Vergèze ( Gard ) Alt. 40m
Le 01/02/2022 à 16:55, Dionysos a dit :

Sait-on si des records mensuels d'insolation ont été battus, notamment dans le sud ?

Par exemple,  les 208h de Montpellier et les 188h de Millau sont a priori des records pour les années 2000, mais avant ?

 

 

A Nîmes janvier 2022 (207,6h) se classe 2ème derrière les 219,6h de janvier 1976 mais devant les 203,0h de janvier 1981.

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Le 03/02/2022 à 09:45, antalis15 a dit :

Aurillac a sa place aussi dans ta liste 😉

 

Aurillac : 183,2 h (+67 %) (RECORD !)

 

Bon on est au nord-est du sud-ouest mais ça compte non ? 😂

C'est même plus au sud que la Dordogne dont une bonne partie est plutôt dans le centre-Ouest que sud-Ouest ?

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 3 heures, ruthénois12 a dit :

C'est même plus au sud que la Dordogne dont une bonne partie est plutôt dans le centre-Ouest que sud-Ouest ?

 

Le Nord commençant à Périgueux...:D (Non j'ai l'air de déconner, mais la fracture Nord/Sud dans les paysages et le climat de la Dordogne est assez nette, même si l'extrême Nord/NE du département est même encore à part (très similaire au climat et aux paysages limousins avec ses 1200/1300 mm mensuels, une fraîcheur bien plus prononcée et la dominance des forêts de sapins et autres...).

Mais si on va par là chaque morceau du Périgord ressemble au(x) département(s) qu'il avoisine : le Bergeracois et les plateaux du Sud Dordogne s'apparentent aux paysages très "ouverts" de la Gironde et du Lot-et-Garonne, le Périgord Vert s'apparente au Limousin à l'Est, à la Charente vers le Ribéracois, le Périgord Noir s'apparente au Quercy et au bassin de Brive sur sa partie Nord. La région de Périgueux est un mélange de tout cela au milieu...

 

Pour en revenir à notre ensoleillement, voilà une petite infographie des records mensuels battus (depuis 1991)

 

Record_Ensoleillement_Janvier_2022.thumb.jpg.7c50c6c2f1fc6395494865fcd05d5d99.jpg

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Le 03/02/2022 à 13:12, acrid vintaquatre a dit :

 

Mon SO correspond au topic SO 😛 Mais oui, climatologiquement ça rentre dedans, au même titre que Brive ^^

 

Il y a 4 heures, ruthénois12 a dit :

C'est même plus au sud que la Dordogne dont une bonne partie est plutôt dans le centre-Ouest que sud-Ouest ?

 

Périgueux est quasiment à la même latitude que Grenoble (45,18), qu'on positionne dans le "Centre-Est"

(des terres à la même latitude, donc propices à la même monoculture emblématique 😉 )

Si on suit cette logique,  Périgueux devrait donc être dans le "Centre-Ouest"

Aurillac est un peu plus au sud effectivement (44,93)

 

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
il y a 14 minutes, Dionysos a dit :

 

 

Périgueux est quasiment à la même latitude que Grenoble (45,18), qu'on positionne dans le "Centre-Est"

(des terres à la même latitude, donc propices à la même monoculture emblématique 😉 )

Si on suit cette logique,  Périgueux devrait donc être dans le "Centre-Ouest"

Aurillac est un peu plus au sud effectivement (44,93)

 

 

En fait, avant de refermer cette parenthèse, j'ai tendance à découper les régions selon des logiques climatiques qui influent sur d'autres aspects tout aussi importants : les paysages évidemment (dont la végétation en grande partie), mais aussi la culture, l'architecture, qui au final, sont des éléments liés entre eux. Par exemple on ne retrouve pas du tout la même architecture dans les différentes parties du Périgord car on n'y retrouve pas la même culture, les même matériaux disponibles. Le climat peut jouer un rôle également dans certaines régions, etc. Et c'est marrant, mais chez nous les limites que j'ai citées précédemment se doublent de la limite de l'accent (du Sud), qui se cantonne essentiellement au tiers Sud/Sud-Est du département...xD

Oui le noyer a beau être arrivé chez nous bien avant les premiers hommes (pourtant présents très tôt ici...) et avoir toujours fait partie de l'agriculture traditionnelle, il a pris le dessus sur pas mal de cultures comme le tabac. La vallée de la Dordogne par chez moi est consacrée à près de la moitié aux noyeraies, l'autre moitié étant une alternance de terres maraîchères, de maïs pour le bétail et de prairies. On n'est pas dans la monoculture non plus mais ça pose des questions...Même si je préfère largement voir cela que des céréales et des terres "surlabourées" à perte de vue comme dans certaines régions...

Modifié par acrid vintaquatre
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BILAN DE L’ENSOLEILLEMENT DE JANVIER 2022 ET DE L’ANNÉE 2022:

Du 1er au 31 Janvier, par ordre décroissant, le soleil a brillé:
- 236h à St Auban (04) (+38,82% par rapport aux normales)
- 216h au Luc (83) (+43,05% par rapport aux normales)
- 213h à Nice (06) (+34,81% par rapport aux normales)
- 199h à Marignane (13) (+37,24% par rapport aux normales)
- 185h à Montélimar (26) (+76,19% par rapport aux normales)
- 184h à Embrun (05) (+15% par rapport aux normales)
- 115h à Grenoble (38) (+21,05% par rapport aux normales)
- 95h à Chambéry (73) (+21,79% par rapport aux normales)
- 55h à Lyon (69) (-25,68% par rapport aux normales)
Modifié par Chris2
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Posté(e)
Gaitières - 325m. (38 Balmes Viennoises) // Lyon Gerland - 165m. // Annezay (17 Charente-Maritime)

Ce premier mois de l'année illustre bien l'écart météo connu entre l'ouest et l'est de la France. D'un côté comme de l'autre, un temps anticyclonique quasiment de bout en bout, mais qui se traduit différemment en termes de nébulosité.

Dans le lyonnais, le soleil a fait de rares apparitions en raison de journées entières coincés sous les stratus ou brouillards.

Dans le rochelais, malgré quelques journées identiques, le soleil a davantage résisté. C'est plutôt la situation de blocage anticyclonique, ou l'absence de conditions dépressionnaires, qui a favorisé l'ensoleillement local, sans battre de record pour autant.

 

La Rochelle (17) :

- Cumul janvier : 114,4 h.

 

Lyon (69) :

- Cumul janvier : 55,3 h.

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Posté(e)
Gaitières - 325m. (38 Balmes Viennoises) // Lyon Gerland - 165m. // Annezay (17 Charente-Maritime)

A l'échelle du proche Atlantique, il s'agit d'un cas d'école.

Au sud, c'était un carton plein de soleil avec une flopée de records en prime ;

Au nord, c'était plutôt la soupe à la grisaille.

 

Relevé d'ensoleillement du mois d'octobre, par station de référence, pour le proche Atlantique :

  + de 160 heures :

- Pau (64) : 163,4 h.

entre 120 et 160 heures :

- Biarritz (64) : 148,2 h.

- Dax (40) : 138,7 h.

- Mont-de-Marsan (40) : 134,6 h.

- Bordeaux (33) : 134,5 h.

- Biscarrosse (40) : 133,1 h.

- Cognac (16) : 126,6 h.

entre 80 et 120 heures :

- La Rochelle (17) : 114,4 h.

- Niort (79) : 94,2 h.

- La Roche-sur-Yon (85) : 93,9 h.

  - de 80 heures :

- Nantes (44) : 60,1 h.

- Brest (29) : 56,1 h.

- Lorient (56) : 50,0 h.

- Quimper (29) : 47,0 h.

- Vannes (56) : 47,0 h.

Modifié par Overground
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Le 04/02/2022 à 17:12, acrid vintaquatre a dit :

 

En fait, avant de refermer cette parenthèse, j'ai tendance à découper les régions selon des logiques climatiques qui influent sur d'autres aspects tout aussi importants : les paysages évidemment (dont la végétation en grande partie), mais aussi la culture, l'architecture, qui au final, sont des éléments liés entre eux. Par exemple on ne retrouve pas du tout la même architecture dans les différentes parties du Périgord car on n'y retrouve pas la même culture, les même matériaux disponibles. Le climat peut jouer un rôle également dans certaines régions, etc. Et c'est marrant, mais chez nous les limites que j'ai citées précédemment se doublent de la limite de l'accent (du Sud), qui se cantonne essentiellement au tiers Sud/Sud-Est du département...xD

Oui le noyer a beau être arrivé chez nous bien avant les premiers hommes (pourtant présents très tôt ici...) et avoir toujours fait partie de l'agriculture traditionnelle, il a pris le dessus sur pas mal de cultures comme le tabac. La vallée de la Dordogne par chez moi est consacrée à près de la moitié aux noyeraies, l'autre moitié étant une alternance de terres maraîchères, de maïs pour le bétail et de prairies. On n'est pas dans la monoculture non plus mais ça pose des questions...Même si je préfère largement voir cela que des céréales et des terres "surlabourées" à perte de vue comme dans certaines régions...

 

Je me permets d'ajouter mon point de vue à cette petite discussion sur les limites Nord-Ouest de l'entité sud-Ouest. Etant géographe et traversant le massif central de part en part plusieurs fois par an depuis 20 ans pour relier Bordeaux à Grenoble (je pense avoir bientôt emprunté toutes les routes qui existent :D ), parfois en vélo, voilà où je situe les limites (je concède que chacun puisse avoir sont propre point de vue sur la question) :

 

- Au niveau culturel / historique : Le sud-Ouest s'estompe très progressivement en se dirigeant vers le Massif Central. On perd, l'accent et le Canard (au profit des fromages) assez vite, la culture rugby s'enfonce bien plus profondément en Corrèze, voir jusqu'à Clermont (même si cette ville est assurément plus tournée vers Lyon que vers Bordeaux). Historiquement, des liens ont toujours relié les contreforts du Cantal au Sud-Ouest via les voies d'eau formées par les différentes rivières qui descendent jusqu'à la Gironde. Cette communauté de destins formée par les limites du bassin versant se retrouve encore dans dans les aires d'attractivité des deux grandes métropoles du Sud-Ouest (même si les autoroutes tendent à en modifier les contours avec, par exemple, la Corrèze et le Cantal qui penchent désormais de plus en plus vers Toulouse au détriment de Bordeaux).

 

- Au niveau climatique : Là aussi par de rupture très nette. Les flux d'Ouest sont humides comme sur l'ensemble de la zone. La température est dictée par l'altitude et l'ensoleillement est relativement homogène. Depuis le Libournais le cumul de précipitation augmente néanmoins progressivement en traversant la Dordogne puis un peu plus rapidement quand on commence à attaquer les reliefs de Corrèze et du Cantal. Rien de radical mais on double au moins les cumuls ce qui fini par donner des climats totalement différents.

 

-Au niveau écologique / géologique / pédologique : Sur ce point la limite est franche. Le Sud-Ouest est avant tout un bassin sédimentaire où dominent les calcaires, marnes, sables et argiles. Poreux, il est souvent sec en surface à la belle saison. C'est le terrain de prédilection de la culture des céréales, de la vigne, de l'arboriculture fruitière. En se dirigeant vers le MC on passe brutalement de cet ensemble dans lequel les hêtres les épicéas et les sapins n'ont pas leur place à un environnement plus frais, plus humide où ces espèces sont largement dominantes, où les prairies sont grasses et où -par conséquent- l'élevage et la silviculture dominent. De ce point de vue le Cantal et la Corrèze par exemple sont clairement des terres du Massif central et ne partagent plus grand chose de commun avec le reste de l'ensemble "Sud-Ouest". Les roches métamorphiques ou volcaniques y sont identique au reste du Massif central.

 

Pour ma part, c'est cette dernière limite (qui a le mérite d'être assez nette) que je perçois le plus clairement et qui fait qu'à partir de Tulle, en continuant à me diriger vers le levant, j'ai le sentiment d'avoir franchement quitté le Sud-Ouest. (Carte ci -dessous : jaune et gris = le cœur de "mon" Sud-Ouest, Bleu = marges du Sud-Ouest, rose et rouge = MC)

 

b1e7c674434ed1042c65b7addc867cc2.jpg

Fin du HS :D

 

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Il y a 2 heures, Quercus a dit :

- Au niveau climatique : Là aussi par de rupture très nette. Les flux d'Ouest sont humides comme sur l'ensemble de la zone. La température est dictée par l'altitude et l'ensoleillement est relativement homogène. Depuis le Libournais le cumul de précipitation augmente néanmoins progressivement en traversant la Dordogne puis un peu plus rapidement quand on commence à attaquer les reliefs de Corrèze et du Cantal. Rien de radical mais on double au moins les cumuls ce qui fini par donner des climats totalement différents.

Perso, je n'ai jamais été très fan de ces appellations "centre-ouest" et centre-est", qui sont d'ailleurs d'usage un peu "technocratique" et assez récent (en tout cas clairement en ce qui concerne l'appellation "centre-est" )

A l'est,  l'appellation "centre-est" sert surtout à distinguer les terres qui appartiennent géographiquement au quart sud-est de la France, mais pas à la zone de climat méditerranéen stricto sensu (qu'on appelle justement "sud-est")

C'est ainsi que Grenoble et même Valence sont donc dans le "Centre-Est". Soit ...

Climatiquement, la distinction entre "centre-ouest" et "sud-ouest" me semble encore moins  évidente, entre une ville comme La Rochelle souvent très bien ensoleillée (à l'échelle de l'année) , et des villes géographiquement plus au sud et qui peuvent l'être sensiblement moins.

Idem pour Aurillac, également bien ensoleillée pour une ville extérieure à la zone de climat méditerranéen (bien que bien arrosée et froide en hiver)

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Le 05/02/2022 à 22:38, Overground a dit :

Ce premier mois de l'année illustre bien l'écart météo connu entre l'ouest et l'est de la France. D'un côté comme de l'autre, un temps anticyclonique quasiment de bout en bout, mais qui se traduit différemment en termes de nébulosité.

Dans le lyonnais, le soleil a fait de rares apparitions en raison de journées entières coincés sous les stratus ou brouillards.

Dans le rochelais, malgré quelques journées identiques, le soleil a davantage résisté. C'est plutôt la situation de blocage anticyclonique, ou l'absence de conditions dépressionnaires, qui a favorisé l'ensoleillement local, sans battre de record pour autant.

 

La Rochelle (17) :

- Cumul janvier : 114,4 h.

Bien qu'à l'est, Grenoble a connu une situation très similaire à celle de la Rochelle.

La station de Saint-Geoirs  a enregistré 115,2 h de soleil, ce qui est plutôt bon pour un mois de janvier, mais reste assez loin du record de la station (qui est  autour de 150h, de mémoire )

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Marseille 4éme (80m)

Première décade de février 2022 avec un net excédent pour Marignane avec 73.5hrs (+16.7hrs) septième valeur depuis 1945

 

 

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Posté(e)
Nantes (44) / Nice (06)

Bonjour,

 

Premier jour couvert de l'année hier à Valberg (06) où l'on peut noter jusqu'ici l'ensoleillement exceptionnel sur la période. Nous sommes ici en secteur montagne ce qui rend la chose d'autant plus notable en cette période.

350,3 heures d'ensoleillement au 13 février, ce qui fait une moyenne de plus de 7,9 heures par jour sur les 44 premiers jours de l'année ! Tout simplement exceptionnel !

 

313,4 heures d'ensoleillement à Nice (06) sur la même période, ce qui reste remarquable.

Modifié par Fred06
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Carte Météo-France du cumul d'ensoleillement pour janvier (bien plus pertinente que l'affreuse carte de LCM) et qui illustre bien le fort contraste entre régions.

image.thumb.png.cae63b88af5fff38988ded991cedb00c.png

 

Pour le Grand Est, les écarts d'ensoleillement sont particulièrement marqués, avec par exemple 48h à Charleville contre 111h à Colmar. C'est je trouve l’illustration parfaite de l'absurdité de cette région "Grand Est" (quel horrible non au passage) qui n'a aucune unité géographique, culturelle et territoriale (Champagne tournée vers la RP, Alsace dans la dynamique Rhénane, Lorraine entre les 2...).

 

image.png.a5c7bc960e52f69bbabfd91cc5e367e6.png

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Il y a 5 heures, thib91 a dit :

Pour le Grand Est, les écarts d'ensoleillement sont particulièrement marqués, avec par exemple 48h à Charleville contre 111h à Colmar. C'est je trouve l’illustration parfaite de l'absurdité de cette région "Grand Est" (quel horrible non au passage) qui n'a aucune unité géographique, culturelle et territoriale (Champagne tournée vers la RP, Alsace dans la dynamique Rhénane, Lorraine entre les 2...).

 

A quelques exceptions près, ces nouvelles régions sont des aberrations, aussi bien sur le plan culturel que géographique.

La région "Auvergne-Rhône-Alpes" en est, je crois,  un des plus beaux exemples

Quel rapport entre Aurillac et Annecy ? ou entre Montluçon et Valence ?

Enfin, au moins on a échappé à l'appellation "Centre-Est" ... 😉

 

 

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Il y a 15 heures, Dionysos a dit :

 

A quelques exceptions près, ces nouvelles régions sont des aberrations, aussi bien sur le plan culturel que géographique.

La région "Auvergne-Rhône-Alpes" en est, je crois,  un des plus beaux exemples

Quel rapport entre Aurillac et Annecy ? ou entre Montluçon et Valence ?

Enfin, au moins on a échappé à l'appellation "Centre-Est" ... 😉

 

 

 

Effectivement, la seule différence que je perçois avec le Grand Est, c'est la "légitimité" de Lyon en tant que capitale régionale. Ville millionnaire, très au dessus démographiquement des voisines elle est située au centre géographique de la région. Si certains secteurs en sont très éloignés (Montluçon par exemple) et hors de sa zone d'influence, c'est tout de même le pôle urbain de référence d'au moins 80 % de la population régionale (Grenoble, St-Etienne, Valence...).

 

Dans le Grand-Est Strasbourg n’a guère d'influence au delà de l'Alsace et d'une partie est de la Lorraine, les Champenois sont clairement tournés vers Paris pour ce qui est du pôle urbain référence (où tu vas chercher les services rares par exemples).

 

Pour illustrer l’aberration de cette grande région Troyes est par exemple située à + de 4h de route de Strasbourg sa capitale régionale contre 1h30 de la région parisienne....Charleville est également à 4h de route de Strasbourg et moins de 2h de Bruxelles... On a construit une région + grande que la Belgique mal fichue avec une capitale régionale excentrée et peu accessible mais choisie pour composer avec les "égos"  alsaciens, bref ridicule. D'ailleurs cela pose des soucis dans le traitement des dossiers régionaux, pour décrocher plus rapidement aides aux projets et subventions régionales, il est préférables d'être localisé en Alsace, vous serez en haut de la pile.  Je penses d'ailleurs que la Grand Est sera la première région à implosée, probablement sous l'impulsion de l'Alsace mais également qd les élus des anciennes autres régions se réveilleront enfin sur son fonctionnement.

Modifié par thib91
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Posté(e)
Barberey-St-Sulpice - village - (Aube), alt. env. 105 m. & Neuvy (Marne), alt. : 160 m.
il y a 57 minutes, thib91 a dit :

 

Effectivement, la seule différence que je perçois avec le Grand Est, c'est la "légitimité" de Lyon en tant que capitale régionale. Ville millionnaire, très au dessus démographiquement des voisines elle est située au centre géographique de la région. Si certains secteurs en sont très éloignés (Montluçon par exemple) et hors de sa zone d'influence, c'est tout de même le pôle urbain de référence d'au moins 80 % de la population régionale (Grenoble, St-Etienne, Valence...).

 

Dans le Grand-Est Strasbourg n’a guère d'influence au delà de l'Alsace et d'une partie est de la Lorraine, les Champenois sont clairement tournés vers Paris pour ce qui est du pôle urbain référence (où tu vas chercher les services rares par exemples).

 

Pour illustrer l’aberration de cette grande région Troyes est par exemple située à + de 4h de route de Strasbourg sa capitale régionale contre 1h30 de la région parisienne....Charleville est également à 4h de route de Strasbourg et moins de 2h de Bruxelles... On a construit une région + grande que la Belgique mal fichue avec une capitale régionale excentrée et peu accessible mais choisie pour composer avec les "égos"  alsaciens, bref ridicule. D'ailleurs cela pose des soucis dans le traitement des dossiers régionaux, pour décrocher plus rapidement aides aux projets et subventions régionales, il est préférables d'être localisé en Alsace, vous serez en haut de la pile.  Je penses d'ailleurs que la Grand Est sera la première région à implosée, probablement sous l'impulsion de l'Alsace mais également qd les élus des anciennes autres régions se réveilleront enfin sur son fonctionnement.

 

 

Etant originaire du Sud-Ouest Marnais, je confirme largement ces observations.

 

Avoir placé la "capitale" de la région Grand-Est dans une ville aussi excentrée donne l'absurdité suivante:

 

Strasbourg, chef-lieu de la région est par la route à plus de 400 km.

 

Paris à 106 km.

Dijon, chef-lieu de la Bourgogne-Franche-Comté à 283 km.

Orléans, chef-lieu du Centre Val-de-Loire à 223 km.

Lille, chef-lieu des Hauts-de-France à 285 km.

Rouen, chef-lieu de la Normandie à 242 km.

 

Les "capitales" de 5 des 12 autres régions métropolitaines sont moins loin que celle du Grand-Est !! Même Rennes, capitale de la Bretagne, est a à peine 40 km de plus.

 

D'après l'INSEE, la frange Ouest de la Marne fait maintenant partie de l'aire urbaine de Paris. Il est fréquent d'y voir des actifs "pendulaires" ou "commuters" y vivre et travailler en région parisienne. L'attraction de Paris est de plus en plus forte, l'influence de Strasbourg reste négligeable.

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 6 heures, thib91 a dit :

 

Effectivement, la seule différence que je perçois avec le Grand Est, c'est la "légitimité" de Lyon en tant que capitale régionale. Ville millionnaire, très au dessus démographiquement des voisines elle est située au centre géographique de la région. Si certains secteurs en sont très éloignés (Montluçon par exemple) et hors de sa zone d'influence, c'est tout de même le pôle urbain de référence d'au moins 80 % de la population régionale (Grenoble, St-Etienne, Valence...).

 

Dans le Grand-Est Strasbourg n’a guère d'influence au delà de l'Alsace et d'une partie est de la Lorraine, les Champenois sont clairement tournés vers Paris pour ce qui est du pôle urbain référence (où tu vas chercher les services rares par exemples).

 

Pour illustrer l’aberration de cette grande région Troyes est par exemple située à + de 4h de route de Strasbourg sa capitale régionale contre 1h30 de la région parisienne....Charleville est également à 4h de route de Strasbourg et moins de 2h de Bruxelles... On a construit une région + grande que la Belgique mal fichue avec une capitale régionale excentrée et peu accessible mais choisie pour composer avec les "égos"  alsaciens, bref ridicule. D'ailleurs cela pose des soucis dans le traitement des dossiers régionaux, pour décrocher plus rapidement aides aux projets et subventions régionales, il est préférables d'être localisé en Alsace, vous serez en haut de la pile.  Je penses d'ailleurs que la Grand Est sera la première région à implosée, probablement sous l'impulsion de l'Alsace mais également qd les élus des anciennes autres régions se réveilleront enfin sur son fonctionnement.

 

Des choix purement politiciens en effet pour ces grandes régions et aucune cohérence géographique, culturelle, etc. On en sait quelque chose dans la plus grande région où un poitevin n'a strictement aucun point commun avec un basque 🤔 Déjà qu'ici, pourtant pas à l'autre bout de la région, mais à quand même 2h30 de Bdx, la majorité des gens se tournent plutôt vers Toulouse (ou vers Limoges s'ils veulent un échelon en-dessous), qui sont à 2h et 1h30 de route. Alors pour un creusois, qui vit dans un département qui n'a que peu d'infrastructures dignes de ce nom pour les transports, Bdx est au bout du monde !

Politiciens ? Oui la Nouvelle-Aquitaine permettait de ne pas contester Bdx en tant que capitale régionale. Une région Sud-Ouest (avec MP) aurait été beaucoup plus cohérente sur tous les plans, mais ça aurait été la guerre (politique) avec Toulouse pour savoir qui était la plus grosse et la plus légitime...

Et l'argument de rassembler des régions entre elles pour qu'elles soient plus fortes démographiquement perd toute sa légitimité quand on voit que certaines, pas forcément très peuplées, ont été laissées seules, alors que l'Aquitaine, MP ou le LR pesaient déjà sans "annexion"...

Je pense que peu de régions sont cohérentes...Hormis celles qu'on a laissées tranquilles !

Modifié par acrid vintaquatre
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A Paris, février 2022 est le 6e mois consécutif excédentaire en ensoleillement (la moyenne de février étant dépassée ce 23 du mois).

Une durée de série à laquelle on s'habitue après plusieurs années nettement excédentaires, qu'on en juge :

  9 mois excédentaires consécutifs d'avril à décembre 2018

  8 mois excédentaires consécutifs de février à septembre 2019

10 mois excédentaires consécutifs de décembre 2019 à septembre 2020

  5 mois excédentaires consécutifs de février à juin 2021, et donc :

  6 mois excédentaires consécutifs de septembre 2021 à février 2022

A l'opposé, il n'y a eu que deux séries de deux mois déficitaires : octobre-novembre 2019 et juillet-août 2021.

Depuis janvier 2018, soit 50 mois, seuls 10 mois ont été déficitaires avec un déficit moyen de -25% contre 40 mois excédentaires avec un excédent moyen d'environ +30%.

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Il y a 1 heure, anecdote a dit :

A Paris, février 2022 est le 6e mois consécutif excédentaire en ensoleillement (la moyenne de février étant dépassée ce 23 du mois).

Une durée de série à laquelle on s'habitue après plusieurs années nettement excédentaires, qu'on en juge :

  9 mois excédentaires consécutifs d'avril à décembre 2018

  8 mois excédentaires consécutifs de février à septembre 2019

10 mois excédentaires consécutifs de décembre 2019 à septembre 2020

  5 mois excédentaires consécutifs de février à juin 2021, et donc :

  6 mois excédentaires consécutifs de septembre 2021 à février 2022

A l'opposé, il n'y a eu que deux séries de deux mois déficitaires : octobre-novembre 2019 et juillet-août 2021.

Depuis janvier 2018, soit 50 mois, seuls 10 mois ont été déficitaires avec un déficit moyen de -25% contre 40 mois excédentaires avec un excédent moyen d'environ +30%.

 

Sur les 12 derniers mois, la station de Grenoble Saint-Geoirs a connu 10 mois excédentaires (les 2 exceptions étant juillet et novembre)

Ce mois de février 2022 est déjà excédentaire au 23 ...

Depuis 2011 incluse, il n'y a eu que 2 années déficitaires globalement (2013 et 2014, les deux de peu )

Certaines années excédentaires étaient par contre très au-dessus des "normales" ... (2011, 2019, par exemple)

Soit ces "normales" (en fait simplement des moyennes sur 1981-2010) sont erronées (matériels ... ?)

Soit il y a une incontestable évolution de l'insolation, peut-être liée au RC ?

Ou alors un cycle, mais le cycle commence à durer ... 😉

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Il y a 2 heures, Dionysos a dit :

 

Sur les 12 derniers mois, la station de Grenoble Saint-Geoirs a connu 10 mois excédentaires (les 2 exceptions étant juillet et novembre)

Ce mois de février 2022 est déjà excédentaire au 23 ...

Depuis 2011 incluse, il n'y a eu que 2 années déficitaires globalement (2013 et 2014, les deux de peu )

Certaines années excédentaires étaient par contre très au-dessus des "normales" ... (2011, 2019, par exemple)

Soit ces "normales" (en fait simplement des moyennes sur 1981-2010) sont erronées (matériels ... ?)

Soit il y a une incontestable évolution de l'insolation, peut-être liée au RC ?

Ou alors un cycle, mais le cycle commence à durer ... 😉

Ce n'est qu'une impression, mais comme je suis quotidiennement l'évolution du temps en France depuis 30 ans, je confirme une sensation à l'augmentation de l'ensoleillement depuis les années 90, surtout bien sûr dans la décennie 2011-2020. Lors de la dernière décennie du XXe siècle, il y avait moins de temps anticycloniques, notamment au printemps et en été. Je me souviens de davantage de gouttes froides au printemps, d'épisodes orageux en été et de perturbations/tempêtes en automne, le tout dans une ambiance moins chaude. Par contre, les hivers ressemblaient à l'actuel, doux, ennuyeux et souvent sans neige. Le ciel des trois autres saisons étant plus mitigé qu'aujourd'hui, cela se traduisait probablement par un moindre ensoleillement. Je suppose que cette analyse s'applique aussi aux décennies précédentes, les chroniques et archives diverses révélant des saisons parfois franchement pourries (printemps et/ou été), sauf exception comme 1976.

Quelques exemples concrets... :

Printemps 1991 : froid et gris

Printemps 1994-1995-1998 : temps fantasque entre tiédeur précoce et pluies froides tardives

Etés 1993-1996 : très mitigés

Etés 1994-1995 : orages fréquents et étendus s'intercalant entre les coups de chaud

Juin-juillet 1997 : pourri et frais

Printemps-été 1999 : temps se dégradant tous les 3 à 4 jours, pas de beau temps durable, mais souvent assez chaud

Automnes 1992-1993-1996-2000 : pluies fréquentes, automne 1993 exceptionnellement froid

Septembre 1993-1994-1995-1996 : très frais et souvent moche

Novembre 1996 : records de pluie en plaine et de neige en montagne

Année 1996 : fraîche et changeante

Automne 2000 - Hiver - Printemps 2001 : 8 mois de pluies abondantes (sauf février)

1er janvier 1997 : dernier grand froid à Paris (-11°C) 😰

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Il y a 1 heure, anecdote a dit :

Ce n'est qu'une impression, mais comme je suis quotidiennement l'évolution du temps en France depuis 30 ans, je confirme une sensation à l'augmentation de l'ensoleillement depuis les années 90, surtout bien sûr dans la décennie 2011-2020. Lors de la dernière décennie du XXe siècle, il y avait moins de temps anticycloniques, notamment au printemps et en été. Je me souviens de davantage de gouttes froides au printemps, d'épisodes orageux en été et de perturbations/tempêtes en automne, le tout dans une ambiance moins chaude. Par contre, les hivers ressemblaient à l'actuel, doux, ennuyeux et souvent sans neige. Le ciel des trois autres saisons étant plus mitigé qu'aujourd'hui, cela se traduisait probablement par un moindre ensoleillement. Je suppose que cette analyse s'applique aussi aux décennies précédentes, les chroniques et archives diverses révélant des saisons parfois franchement pourries (printemps et/ou été), sauf exception comme 1976.

Quelques exemples concrets... :

Printemps 1991 : froid et gris

Printemps 1994-1995-1998 : temps fantasque entre tiédeur précoce et pluies froides tardives

Etés 1993-1996 : très mitigés

Etés 1994-1995 : orages fréquents et étendus s'intercalant entre les coups de chaud

Juin-juillet 1997 : pourri et frais

Printemps-été 1999 : temps se dégradant tous les 3 à 4 jours, pas de beau temps durable, mais souvent assez chaud

Automnes 1992-1993-1996-2000 : pluies fréquentes, automne 1993 exceptionnellement froid

Septembre 1993-1994-1995-1996 : très frais et souvent moche

Novembre 1996 : records de pluie en plaine et de neige en montagne

Année 1996 : fraîche et changeante

Automne 2000 - Hiver - Printemps 2001 : 8 mois de pluies abondantes (sauf février)

1er janvier 1997 : dernier grand froid à Paris (-11°C) 😰

 

Très bon résumé des années 90 👍, le temps était beaucoup plus "instable" avec une succession plus régulières de types de temps différents, notamment entre le printemps, l'été et l'automne.

 

C'est particulièrement marquant sur la saison chaude élargie. On ne se pose plus vraiment la question du temps qu'il fera lorsque l'on s'attèle à organiser des événements et activités en extérieure sur le nord du pays, même en septembre voir octobre! C'était bien plus la loterie dans les années 1990, j'ai le souvenir de semaines interminables sous la nuages, la pluie et la grande fraîcheur durant les vacances de juillet en IDF. Ces types de séquences agitées et surtout très fraîches sur la durée ont disparu. Idem pour les dégradations orageuses organisées qui balayaient bien plus règulièrement le pays que de nos jours.

 

Je nuancerais sur les hivers ressemblant aux actuels (depuis 2013-2014). Il y a eu des hivers très doux et sans neige dans les années 1990, mais il ne faut pas oublier les 2 véritables VDF en février 1991 et déc96-janv97 sans équivalent depuis 2013 + quelques beaux épisodes hivernaux et neigeux (notamment dans le SE et le NE). La période actuelle (depuis 2013) n'a connu qu'une véritable VDF mais très courte (fin fev 2018) c'est très très peu.

Pour le nord du pays on ressent également la forte diminution de la fréquence des épisodes de neige de redoux, alors relativement nombreux dans les années 90 (en tous cas en région parisienne).  Dans les années 1990, il y avait des séquences de douceur hivernales très marquées mais par temps agitée, humide pluvieux. C'est toujours le cas actuellement mais je trouve que l'on voit désormais apparaître de + en + de journées "printanières" d'hiver sur le nord du pays à savoir douces et ensoleillées, ce qui était très rare à l'époque.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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il y a 43 minutes, thib91 a dit :

 

Très bon résumé des années 90 👍, le temps était beaucoup plus "instable" avec une succession plus régulières de types de temps différents, notamment entre le printemps, l'été et l'automne.

 

C'est particulièrement marquant sur la saison chaude élargie. On ne se pose plus vraiment la question du temps qu'il fera lorsque l'on s'attèle à organiser des événements et activités en extérieure sur le nord du pays, même en septembre voir octobre! C'était bien plus la loterie dans les années 1990, j'ai le souvenir de semaines interminables sous la nuages, la pluie et la grande fraîcheur durant les vacances de juillet en IDF. Ces types de séquences agitées et surtout très fraîches sur la durée ont disparu. Idem pour les dégradations orageuses organisées qui balayaient bien plus régulièrement le pays que de nos jours.

 

Je nuancerais sur les hivers ressemblant aux actuels (depuis 2013-2014). Il y a eu des hivers très doux et sans neige dans les années 1990, mais il ne faut pas oublier les 2 véritables VDF en février 1991 et déc96-janv97 sans équivalent depuis 2013 + quelques beaux épisodes hivernaux et neigeux (notamment dans le SE et le NE). La période actuelle (depuis 2013) n'a connu qu'une véritable VDF mais très courte (fin fev 2018) c'est très très peu.

Pour le nord du pays on ressent également la forte diminution de la fréquence des épisodes de neige de redoux, alors relativement nombreux dans les années 90 (en tous cas en région parisienne).  Dans les années 1990, il y avait des séquences de douceur hivernales très marquées mais par temps agitée, humide pluvieux. C'est toujours le cas actuellement mais je trouve que l'on voit désormais apparaître de + en + de journées "printanières" d'hiver sur le nord du pays à savoir douces et ensoleillées, ce qui était très rare à l'époque.

Il y a eu tout de même des journées d'hiver printanières en février 1998 et janvier 1999. Mais en effet, la douceur était le plus souvent accompagnée de pluies et de vent comme en février 2022 (hivers 1993-1994, 1994-1995, 2000-2001 très humides).

Et pour revenir au sujet de l'ensoleillement, à l'époque on était quasiment sûrs de se taper une période grise et humide après une période de temps sec et beau (de là notre réflexe de penser "compensation", sans doute). Exemple en 1997 où mars-avril sont magnifiques mais juin-juillet très pluvieux. Février et/ou mars beau(x) et doux promettaient avril et/ou mai gris et frais. Les mois d'août, souvent beaux (mais ne manquant pourtant pas d'orages), étaient généralement suivis d'un début d'automne triste, mauvais.

De la même façon, on pouvait espérer des records de froid/fraîcheur pas très longtemps après des records de douceur/chaleur et vice-versa. Par exemple grande douceur en mars 1991, froid début mai et début juin. Froid précoce remarquable en novembre 1993, douceur en décembre. Douceur en mars 1994, fraîcheur en avril (fréquentes gelées). Fraîcheur durable en septembre 1994, grande douceur en novembre. Chaleur début mai 1995, grande fraîcheur mi-mai puis début juin. Chaleur en août 1995, sauf sur la fin (coup de fraîcheur). Forte chaleur précoce début juin 1996, grande fraîcheur début juillet avec fort mistral. Début d'hiver 1996-1997 glacial, fin d'hiver printanière. Eté indien au début de l'automne 1997, fortes gelées à la Toussaint. Mi-mai 1998 chaude, neige en montagne dès 1000 m vers le 10 juin. Pluie fraîche fin juillet / début août 1998, canicule une semaine après, avant une grande fraîcheur en fin de mois. Vague de froid intense en novembre 1998 avec records à la clé, records de douceur début janvier 1999, puis déluge de neige dans les AN en février. Averses de neige en plaine en novembre 1999, douceur et tempêtes extrêmes en décembre avant un mois de janvier très calme. etc. etc.

Globalement, je trouve qu'on s'ennuyait moins du point de vue météorologique.

 

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Avec ce finish radieux, l'excédent de février d'abord timide a explosé avec :

+51% à Paris (119 h)

+41% à Troyes (125 h)

+34% à Strasbourg (112 h)

+31% à Nancy (104 h)

+24% à Besançon (118 h)

+36% à Dijon (128 h)

+55% à Lyon (157 h)

+32% à Montélimar (178 h)

+38% à Clermont-Ferrand (149 h)

+24% à Poitiers (119 h)

+21% à Caen (102 h)

+26% au Mans (113 h)

Exceptions : le Midi (excédent mais étalé sur le mois) et la façade atlantique (pas d'excédent significatif voire déficit comme à Brest avec 58 h (-25%))

(Données IC)

Par contre, je ne trouve pas de données d'ensoleillement pour le NPDC (Boulogne-sur-mer, Calais, Dunkerque, Lille...), hasard ou question de décence 😁 ?

Edit : Ah si, au Touquet, excédent de +38% (107 h), l'honneur du Noooord est sauf 😊

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