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Tendance Hiver 2013/2014


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10 jours est la limite pour une fiabilité à 70% (à confirmer)
Salut Atlan Jack, wink.png

Parles-tu du temps sensible, du degré de certitude de paramètres comme le géopotentiel à 500 hPa déterminés localement, ou encore de la situation à des échelles plus générales (synoptique) ?...

Quoiqu'il en soit, en nos régions tempérées, je pense que les situations où l'on peut vanter les 70% de fiabilité d'une prévision à l'échéance h+240 sont excessivement rares, ou n'existent pas. Rien que pour cerner la tendance globale (régime de temps, placement à +/-1000km des centres d'actions, etc.) à une telle échéance, il faut être sacrément fort, mais celle-là même n'est pas primordiale pour prévoir le temps sensible ; et c'est ensuite le détail de cette situation, détail quasiment impossible à saisir dix jours avant la situation - sauf dans le cas d'un énorme anticyclone de surface hivernal centré à 1045 hPa sur notre pays pour des durées... cosmologiques ! -, qui viendra déterminer le temps sensible. Concrètement, ce que je veux dire, c'est qu'à j-10, si tu as un joli zonal associé à un gradient de pression prometteur qui est modélisé sur notre pays sur GFS, tu seras plutôt en train de voir si d'autres modèles tendent à envisager ce scénario qu'à ajuster la position de ta zone barocline à 30 km près, ajustement nécessaire pour fixer avec un minimum de certitude le temps du jour.

Pour une prévision à 70%, je dirais 2 à 5 jours, selon les situations. Évidemment, tout dépend ensuite de ce à quoi correspond réellement ce pourcentage de fiabilité, dont la définition est finalement très arbitraire.

Pour revenir sur le crédit qu'on peut accorder aux prévisions saisonnières, je pense qu'il est effectivement très inférieur à ces 70% de fiabilité, même s'il est vrai qu'au fur et à mesure que l'échéance s'amplifie, la fiabilité décroît de plus en plus lentement. 30% ? 20% ? avec les moyens actuels, certainement fort peu.

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Les plus actifs

Vos analyses sont tellement vraies.

L'Almanach Vermot, diffuse, dans son ouvrage, depuis plus de 100 ans des prévisions écrites 18 mois à l'avance.

Parfois bonnes, parfois mauvaises, ni plus ni moins que les meilleurs prévisionnistes d'Infoclimat.

Ils se basent sur la position de la lune, les marées, des statistiques "à la grosse", et sur les vieux proverbes qu'on a tous entendu au moins une fois.

Tout ça pour dire qu'en matière de prévisions à long terme, aucune science n'est juste à 100%.

PS : Les grands spécialistes, ils ne postent pas ici wink.png

Des prévisions avec la lune?

Il ne risque pas de faire des prévisions fiables car il n'y a aucune corrélation entre la lune et la météo...

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Image-Nasa.jpg

Cette hiver 2013-2014 sera doux car l'année 2012 les glaces présentes étaient moins nombreuses qu'aujour'hui or de ce fait cela a provoqué une zone de haute pression présente sur le pôle Nord mais dans un anticyclone les vents tournent dans le sens des aiguilles d'une montre c'est ce qui explique que l'hiver 2012-2013 a été froid.

Or cette année les glaces dont plus présentes que l'année dernière donc cette zone d'haute pression sera moins forte, moins puissante que l'année passée. Par ailleurs certains prétendent que cette hiver 2013-2014 "verrait" un maximum solaire faible.

Pour finir, selon les statistiques et selon les données actuelles avec l'extension des glaces, un maximum solaire faible, il semble que cette hiver verrait la même situation que les années 80-90 c'est à dire des hivers doux alors qu'il devrait faire froid.

A noter également que certains sites prévoient "l'hiver du siècle" ce qui est vraisemblablement idiot que des météorologues connus prévoient ce genre de scoop, y compris la chaine météo

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attention lorsque tu dit que les glaces ont été plus importantes en 2013 qu'en 2012 et que donc on pourrait avoir un hiver doux comme en 80-90.

En effet même si cette année les glaces en fin d'été ce sont mieux conservées que l'année dernière c'est surtout 2012 qui a été extrême. On reste en dessous de la moyenne 1981-2010 (Preuve ici http://nsidc.org/arcticseaicenews/).

On ne peut donc pas comparer cette année avec les années 80-90 pour ce paramètre.

A tu des corrélations entre extension basse des glaces en arctique et hiver froid en france ( ou du moins Europe de l'ouest)?

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Posté(e)
Vertou ((Gwerzhav) ) 9 km au Sud-Est de Nantes (44)

Image-Nasa.jpg

Cette hiver 2013-2014 sera doux car l'année 2012 les glaces présentes étaient moins nombreuses qu'aujour'hui or de ce fait cela a provoqué une zone de haute pression présente sur le pôle Nord mais dans un anticyclone les vents tournent dans le sens des aiguilles d'une montre c'est ce qui explique que l'hiver 2012-2013 a été froid.

Or cette année les glaces dont plus présentes que l'année dernière donc cette zone d'haute pression sera moins forte, moins puissante que l'année passée. Par ailleurs certains prétendent que cette hiver 2013-2014 "verrait" un maximum solaire faible.

Pour finir, selon les statistiques et selon les données actuelles avec l'extension des glaces, un maximum solaire faible, il semble que cette hiver verrait la même situation que les années 80-90 c'est à dire des hivers doux alors qu'il devrait faire froid.

A noter également que certains sites prévoient "l'hiver du siècle" ce qui est vraisemblablement idiot que des météorologues connus prévoient ce genre de scoop, y compris la chaine météo

Pourtant pas grand spécialiste des prévisions saisonnières, mais je suis alors, mais alors pas du tout d'accord. Des gens ne manqueront pas de réagir, il a déjà été expliqué ici, qu'il y est plus de glaces cette année n'a aucune influence ( ou alors vraiment très faible), car dans les années 50-60-70 et même 80 ça nous a pas empêcher d'avoir 2 fois plus de surface sous la glace et d'avoir des hivers beaucoup plus froid lors des VDF que nos petits hivers des années 2000 complétement ridicule à coté. 2013 reste une année désastreuse pour le pôle nord, ou c'est la 6ème pire année, on est au même niveau qu'en 2008 ou 2010 à peu près, pourtant 2010 n'a pas été si doux que cela par exemple whistling.gif . Pour faire donc une prévision saisonnière dessus n'est pas possible, comme l'enneigement qui est également limité comme l'avait démontré treize vents. les modèles météo n'en parlons pas, il faut pas compter sur eux pour faire un prévis, ce n'est qu'un petit complément. Bref il faut attendre, car là c'est à l'aveugle encore, ils nous manque pas mal de chose encore, et il est impossible de faire des prévis aussi simple avec autant de certitudes.

Mais c'est bien d'essayer blushing.gif

Les bulles chaudes d'ailleurs présente ou les anomalies sont encore assez forte par rapport à la normal, de ce point de vue, ce n'est qu'une continuité des dernières années à cause de différents facteurs déjà expliqué.

Ce qui provoque d'ailleurs nos VDF c'est souvent les AG ou anticyclone Islandais davantage présent avec les indices plus favorables comme la NAO- et QBO- , ce qui rend le vortex polaire plus faible. Mais ce n'est pas le cas pour autant d'une VDF 100% sûr ( comme l'hiver dernier..), on peut pas généraliser sur ces indices non plus, ce ne sont que des facteurs. D'ailleurs cf 7commentaires plus haut de treize vents avec la faible activité solaire en plus.

Ah oui, et les hivers 80-90 doux... Aujourd'hui pas mal d'hivernohpiles souhaitent les revivre ! 85-86-87..96-97 pour les plus marquants. mais également 99 comme étant l'hiver à Zo le plus mémorable également dans son domaine, donc on ne peut pas comparer non plus sur un lot de 10-20 années, ou il y aura toujours un cas pour contredire.

Les stats, ça va 5 minutes, je crois que l'on a été servis cet été tongue.png C'est un indice également, mais pour le moment pas grand chose ne penche vers la douceur ou le froid, car pour trouver vraiment une année vraiment comparable je cherche encore.

Enfin justement LCM pour une fois ne prévoit pas l'hiver du siècle, mais dans sa dernière vidéo à fait un comparatif de prévisions et de modèles, la conclusion est actuellement à faiblement froid pour eux, ils se positionne en modérer, incroyable d'ailleurs, et surtout pour moi, on ne sait vraiment pas, la fiabilité est de moins de 50%... Autant jouer au poker actuellement.

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qu'il y est plus de glaces cette année n'a aucune influence

Cela à systématiquement son influence sur l’activité ondulatoire atmosphérique. Après l'importance de celle-ci varie suivant les autres forçages etc...

De toute façon l'histoire ne se résume pas à une équation linéaire du genre : Beaucoup de glace = zonal, et pas beaucoup de glace = flux méridiens.

Sur la tendance climatique à long terme c'est exact qu'on évolue vers des tendances plus méridiennes avec la fonte de l'arctique. Mais à des échelles sur plusieurs mois ou une année cela n'est largement pas aussi simple. Déjà il n’y a pas que la banquise dans l'histoire , et localement, la fonte de la banquise peut favoriser l'AO + par exemple.

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Cette hiver 2013-2014 sera doux car l'année 2012 les glaces présentes étaient moins nombreuses qu'aujour'hui or de ce fait cela a provoqué une zone de haute pression présente sur le pôle Nord mais dans un anticyclone les vents tournent dans le sens des aiguilles d'une montre c'est ce qui explique que l'hiver 2012-2013 a été froid.

Or cette année les glaces dont plus présentes que l'année dernière donc cette zone d'haute pression sera moins forte, moins puissante que l'année passée. Par ailleurs certains prétendent que cette hiver 2013-2014 "verrait" un maximum solaire faible.

Pour finir, selon les statistiques et selon les données actuelles avec l'extension des glaces, un maximum solaire faible, il semble que cette hiver verrait la même situation que les années 80-90 c'est à dire des hivers doux alors qu'il devrait faire froid.

A noter également que certains sites prévoient "l'hiver du siècle" ce qui est vraisemblablement idiot que des météorologues connus prévoient ce genre de scoop, y compris la chaine météo

HH tu ma fais pensée a une analyse de ma grand-mère qui n'a aucune relation avec la météorologie.
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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

Je pense personellement que nous nous dirigeons vers un hiver doux je vais m'expliquer sur différents points.

- Tout d'abord il ne faut pas oublier que le réchauffement climatique réchauffe de plus en plus notre planète qui limite donc les vagues de froids, qui empêche le froid de s'installer.

- Ensuite il y'a eu un hiver froid tous les an depuis maintenant cinq ans donc il est statistiquement que six hivers consécutifs soit froids

- Continuons en ce qui concerne le régime je pense que nous nous dirigeons vers un el nino vers un courant chaud

Ensuite le fait que CFS annonce pour chaque scénario moyen par moi du froid est un mensonge, CFS n'est jugée comme modèle météo fiable car d'un jour à l'autre il passe de +4 anomalies à -6 comme dans le nord-est.

Ensuite le fait qu'aucun site météo parle d'une possibilité d'hiver doux m'étonne, le risque d'un hiver doux est absolument pas à écarter.

Selon moi toujours je pense que les six prochains vont se résumer ainsi :

-Octobre première décade douce et humide avant une fin d'octobre douce voir chaude avec un temps sec, l'ensoleillement sera excédentaire de 20%

-Novembre doux et humide par un défilé de perturbations venant de l'atlantique avec un flux de ouest-sud ouest

-Decembre :Très perturbé avec un risque majeur de tempêtes sur notre pays donc le temps serait très perturbée mais vraiment doux, l'hiver serait vraiment absent avec des températures moyennes de 12 degrés sur la France.

-Janvier : Doux et sec les gelées matinales laisseraient place à un temps ensoleillée et doux les après-midi, flux de sud-ouest, moyennes ntionales de 11 degrés

-Février : Doux et perturbé, flux de ouest

-Mars : temps globalement ensoleillé, la température serait de saison.

Donc l'hiver serait absent ave une dominante douce et humide.

Il est évidant selon moi que l'hiver sera doux, la neige quand à elle sera présente qu'en haute montagne au dessus de 2500 mètres d'alttitudes.

Bah il récidive,et sur de lui en plus,mais les arguments...sick.gif et puis j'ai du mal a me faire a l'idée que la neige ne serait présente qu'au dessus de 2500 mètres d'altitudelaugh.png
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Nous avons analysé dans la grande série sur le réchauffement climatique la fonte de la banquise polaire dans ce billet.

Comme nous l’avons vu ici, la vague de froid en Europe de début février 2012 a correspondu à une vague “de chaleur” au Canada.

Cet article traduit par Contre Info est donc particulièrement d’actualité…

giss-carte-anomalies-temperature-monde-mois.gif

giss-carte-anomalies-temperature-monde-mois-polaire.gif

En Europe centrale, la probabilité d’hivers froids et d’épisodes de fort enneigement augmente lorsque la superficie de la banquise Arctique est moindre durant l’été. Les scientifiques de l’Unité de recherche de Potsdam de l’Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire et océanologique ont étudié le mécanisme par lequel une banquise estivale réduite modifie la pression atmosphérique au dessus de l’Arctique, entrainant des répercussions sur le climat hivernal européen.

Alfred Wenger Institute, Université de Postdam, 26 janvier 2012

Lorsque survient une fonte massive de la banquise arctique en été, comme on l’a observé ces dernières années, deux effets importants sont intensifiés. Tout d’abord, le retrait de la glace, découvrant la surface de l’océan, lui permet de se réchauffer durant l’été sous l’effet du rayonnement solaire. Deuxièmement, cette banquise réduite ne peut plus empêcher la chaleur stockée par l’océan d’être restituée dans l’atmosphère (effet de couvercle). Pour cette raison, l’air subit un réchauffement plus fort que la normale, particulièrement en automne et en hiver, car durant cette période l’océan est plus chaud que l’atmosphère. « Cette élévation de température est confirmée par les mesures actuelles effectuées dans la région Arctique », indique Ralf Jaiser, auteur principal de cette publication.

Ce réchauffement de l’air en surface produit des mouvements ascendants, et l’atmosphère devient alors moins stable. « Nous avons analysé les processus complexes, non linéaires, à l’oeuvre derrière cette déstabilisation et avons montré comment ces nouvelles conditions régnant dans l’Arctique influencent les régimes de circulation et de pression atmosphérique », explique M. Jaiser.

L’un de ces effets concerne la différence de pression atmosphérique régnant entre l’Arctique et les latitudes moyennes, que l’on appelle l’Oscillation Arctique, avec une zone de haute pression sur les Açores et une dépression située sur l’Islande, qui sont souvent cités dans les bulletins météorologiques

Lorsque cette différence est élevée, cela se traduit par un fort vent d’ouest, qui entraine durant l’hiver les masses d’air chaudes et humides de l’Atlantique jusque sur l’Europe. En l’absence de ces vents, l’air froid de l’Arctique peut pénétrer à travers l’Europe, comme ce fut le cas durant les deux derniers hivers.

Les modélisations montrent que la réduction de la banquise durant l’été réduit la différence de pression pendant l’hiver qui suit, permettant ainsi au froid arctique de descendre vers les latitudes moyennes.

Malgré la faible étendue de la banquise à l’été 2011, le début de l’hiver a été doux, mais M. Jaiser précise que « beaucoup d’autres facteurs jouent naturellement un rôle dans le système climatique complexe de notre Terre, et se superposent en partie. Nos résultats expliquent les mécanismes par lesquels les changements régionaux dans la banquise arctique peuvent avoir un impact global, et quels sont leurs effets entre de fin de l’été et la période hivernale. D’autres mécanismes sont liés, comme par exemple la couverture neigeuse en Sibérie ou les influences tropicales. Les interactions entre ces facteurs feront l’objet de futurs travaux de recherche et représentent donc un facteur d’incertitude dans les prévisions ».

Les chercheurs de Potsdam espèrent analyser plus finement ces mécanismes, ainsi que d’autres phénomènes, afin de pouvoir représenter correctement le système climatique de la Terre en incorporant ces résultats dans les modèles. « Notre travail contribue à réduire les incertitudes existantes dans le modèle du climat mondial et à développer des scénarios climatiques régionaux plus crédibles – un élément important pour permettre aux gens de s’adapter aux nouvelles conditions », explique le professeur Klaus Dethloff, Directeur de la Section de la circulation atmosphérique à l’Unité de recherche de Potsdam de l’Institut Alfred Wegener.

banquise.jpg

Illustration : Ecart de température de l’air au dessus de l’Arctique entre 2000-2009 (période de réduction de la banquise) et 1989-1999. L’axe des y représente l’élévation, exprimée en pression atmosphérique (Hecto-Pascal).Source : http://www.les-crises.fr/fonte-banquise-hivers-froids/

Leurs arguments sont donc infondés ?

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Salut Atlan Jack, wink.png

Parles-tu du temps sensible, du degré de certitude de paramètres comme le géopotentiel à 500 hPa déterminés localement, ou encore de la situation à des échelles plus générales (synoptique) ?...

Quoiqu'il en soit, en nos régions tempérées, je pense que les situations où l'on peut vanter les 70% de fiabilité d'une prévision à l'échéance h+240 sont excessivement rares, ou n'existent pas. Rien que pour cerner la tendance globale (régime de temps, placement à +/-1000km des centres d'actions, etc.) à une telle échéance, il faut être sacrément fort, mais celle-là même n'est pas primordiale pour prévoir le temps sensible ; et c'est ensuite le détail de cette situation, détail quasiment impossible à saisir dix jours avant la situation - sauf dans le cas d'un énorme anticyclone de surface hivernal centré à 1045 hPa sur notre pays pour des durées... cosmologiques ! -, qui viendra déterminer le temps sensible. Concrètement, ce que je veux dire, c'est qu'à j-10, si tu as un joli zonal associé à un gradient de pression prometteur qui est modélisé sur notre pays sur GFS, tu seras plutôt en train de voir si d'autres modèles tendent à envisager ce scénario qu'à ajuster la position de ta zone barocline à 30 km près, ajustement nécessaire pour fixer avec un minimum de certitude le temps du jour.

Pour une prévision à 70%, je dirais 2 à 5 jours, selon les situations. Évidemment, tout dépend ensuite de ce à quoi correspond réellement ce pourcentage de fiabilité, dont la définition est finalement très arbitraire.

Pour revenir sur le crédit qu'on peut accorder aux prévisions saisonnières, je pense qu'il est effectivement très inférieur à ces 70% de fiabilité, même s'il est vrai qu'au fur et à mesure que l'échéance s'amplifie, la fiabilité décroît de plus en plus lentement. 30% ? 20% ? avec les moyens actuels, certainement fort peu.

Salut Appollon

Tu fais bien de me reprendre et d'ajuster mes propos. La fiabilité des prévisions à 10 jours sur le terrain est bien inférieure à 30% mais j'avais le sentiment que pour dégager une tendance globale (type de régime) 70% pouvait être une bonne valeur en faisant référence à nos analyses sur le LT.

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Bonjour à tous,

Pour vérifier l'article de M62 j'ai essayé de faire des corrélation entre l'extension des glaces dans l'hémisphère Nord au mois de Septembre ( minimum d'extension des glaces) et les paramètres pressions et températures des mois qui suivent ce minimum d'extension des glaces.

Et bien les meilleures corrélation que je trouve concernant les relations entre extension des glaces et hiver en Europe de l'ouest concernent le mois de Février.

Tout d'abord la pression:

post-1628-0-29259400-1380705147_thumb.png

Clairement il y a une corrélation entre extension forte des glace en arctique et basses pressions sur la Scandinavie. On remarque même plutôt des hautes pressions sur la méditerranée. Cela a bien sûr un impact sur les températures comme on peut le voire sur la carte suivante qui montre la corrélation entre l'extension des glaces en arctique au mois de septembre et les températures à 2 mètres du sol en février:

post-1628-0-74535400-1380705178_thumb.png

Le constat est claire: Il y a une corrélation entre une forte extension des glaces en arctique et un mois de février doux en Europe de l'ouest du à un flux zonal plus important en liaison avec une zone de basses pressions en haute latitude.

A l'inverse lorsque l'extension des glaces est réduite en arctique au mois de Septembre, la pression est plus importante sur la Scandinavie et ainsi les températures sont plus basses au mois de Février.

Maintenant ce qui est délicat avec ce mois de Septembre c'est que l'extension des glaces est relativement importante par rapport à 2012 mais reste faible par rapport aux années 1980 ou 1990. Donc cela va être difficile d'en tirer des conclusions pour cet hiver.

J'attend vos remarques et critiques...

/applications/core/interface/file/attachment.php?id=10474'>pression sept-fev.pdf

/applications/core/interface/file/attachment.php?id=10475'>sept-fév 2m.pdf

pression sept-fev.pdf

sept-fév 2m.pdf

57794ad011aaf_pressionsep-fev.png.d74bcf

57794ad016813_sep-fevT.png.90ae8deb26026

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Bonjour à tous,

Pour vérifier l'article de M62 j'ai essayé de faire des corrélation entre l'extension des glaces dans l'hémisphère Nord au mois de Septembre ( minimum d'extension des glaces) et les paramètres pressions et températures des mois qui suivent ce minimum d'extension des glaces.

Et bien les meilleures corrélation que je trouve concernant les relations entre extension des glaces et hiver en Europe de l'ouest concernent le mois de Février.

Tout d'abord la pression:

attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=10476'>pression sep-fev.png

Clairement il y a une corrélation entre extension forte des glace en arctique et basses pressions sur la Scandinavie. On remarque même plutôt des hautes pressions sur la méditerranée. Cela a bien sûr un impact sur les températures comme on peut le voire sur la carte suivante qui montre la corrélation entre l'extension des glaces en arctique au mois de septembre et les températures à 2 mètres du sol en février:

attachicon.gif/index.php?app=core&module=attach&section=attach&attach_rel_module=post&attach_id=10477'>sep-fev T.png

Le constat est claire: Il y a une corrélation entre une forte extension des glaces en arctique et un mois de février doux en Europe de l'ouest du à un flux zonal plus important en liaison avec une zone de basses pressions en haute latitude.

A l'inverse lorsque l'extension des glaces est réduite en arctique au mois de Septembre, la pression est plus importante sur la Scandinavie et ainsi les températures sont plus basses au mois de Février.

Maintenant ce qui est délicat avec ce mois de Septembre c'est que l'extension des glaces est relativement importante par rapport à 2012 mais reste faible par rapport aux années 1980 ou 1990. Donc cela va être difficile d'en tirer des conclusions pour cet hiver.

J'attend vos remarques et critiques...

et comment tu expliques les mois de février froid de 2006/2005/2003/1999/1996/1991? car oui la reprise de la banquise était bien plus rapide en septembre à ces époques la que maintenant et je parle surtout pas ceux des années 1980. Ce constat de banquise rapide en septembre donnant les anomalies de pressions en février est absolument impossible à donner car aucune preuve et non vérifié. Pour cela, il faudrait que tu vérifie ce constat depuis 1979 ou au dela pour en tirer une conclusion claire
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Le constat est claire: Il y a une corrélation entre une forte extension des glaces en arctique et un mois de février doux en Europe de l'ouest du à un flux zonal plus important en liaison avec une zone de basses pressions en haute latitude.

A l'inverse lorsque l'extension des glaces est réduite en arctique au mois de Septembre, la pression est plus importante sur la Scandinavie et ainsi les températures sont plus basses au mois de Février.

J'attend vos remarques et critiques...

Intéressant, ça mérite d'y regarder de prêt.

Au premier abord, c'est pas évident :

Les mois de févriers n'ont jamais été aussi chaud depuis 1900 qu'au cours de la décennie 2000 (égalité avec la décennie 90)

Le mois de février 2008 a été le plus doux des 15 dernières années, or il suivait septembre 2007.

A l'inverse, sur les 5 dernières années, 4 mois de février ont été inférieurs aux normes...

A creuser l'analyse, mais pas évident au premier coup d'œil...

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Intéressant, ça mérite d'y regarder de prêt.

Au premier abord, c'est pas évident :

Les mois de févriers n'ont jamais été aussi chaud depuis 1900 qu'au cours de la décennie 2000 (égalité avec la décennie 90)

Le mois de février 2008 a été le plus doux des 15 dernières années, or il suivait septembre 2007.

A l'inverse, sur les 5 dernières années, 4 mois de février ont été inférieurs aux normes...

A creuser l'analyse, mais pas évident au premier coup d'œil...

sauf que la banquise en septembre 2007 était très mal au point
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et comment tu expliques les mois de février froid de 2006/2005/2003/1999/1996/1991? car oui la reprise de la banquise était bien plus rapide en septembre à ces époques la que maintenant et je parle surtout pas ceux des années 1980. Ce constat de banquise rapide en septembre donnant les anomalies de pressions en février est absolument impossible à donner car aucune preuve et non vérifié. Pour cela, il faudrait que tu vérifie ce constat depuis 1979 ou au dela pour en tirer une conclusion claire

Qu'est ce qu'est ce que tu appelles une banquise "rapide" et une reprise de la banquise plus rapide que maintenant?
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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

et comment tu expliques les mois de février froid de 2006/2005/2003/1999/1996/1991? car oui la reprise de la banquise était bien plus rapide en septembre à ces époques la que maintenant et je parle surtout pas ceux des années 1980. Ce constat de banquise rapide en septembre donnant les anomalies de pressions en février est absolument impossible à donner car aucune preuve et non vérifié. Pour cela, il faudrait que tu vérifie ce constat depuis 1979 ou au dela pour en tirer une conclusion claire

Surement que d'autres forçages interviennent dans ces cas là... On ne peut, dans un système d'interaction aussi complexe que le climat à nos latitudes, trouver un seul facteur permettant de corréler une situation à une autre.

En 2005, la banquise avait déjà commencé à prendre cher durant les Etés précédents par rapport aux extensions enregistrées jusqu'au milieu des années 90 default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

Je trouve que l'exercice est très méritant de la part d'Olivier, et qu'il mériterait d'être approfondi au regard d'autres facteurs indépendants de la seule extension des glaces au mois de Septembre 191769.gif .

Pour ma part, depuis que j'observe les conditions synoptiques, j'ai remarqué que lorsque l'on était en présence, au mois de Novembre, d'un bloc anticyclonique Méditerranéen soutenu par de solides racines subtropicales sur le Nord du continent Africain, on se prenait une série de mois hivernaux au dessus des normes sur l'Europe Occidentale. Cela n'empêchant toutefois pas l'occurrence d'épisodes Méditerranéens, et d'incursions fraiches sur l'Europe Occidentale, vite balayés par le retour de conditions stables sur ce même bassin méditerranéen.

Mais lorsque je dis ça, j'enfonce des portes ouvertes puisque je n'ai aucun facteur expliquant la récurrence de ce type de situation synoptique tongue_smilie.gif .

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Oui, c'est bien ce que je sous entend

d'accord

Qu'est ce qu'est ce que tu appelles une banquise "rapide" et une reprise de la banquise plus rapide que maintenant?
alors la c'est une très bonne question. Prenons dans ce cas la l'exemple de 2006 et 2007

la reprise de la banquise avait été très rapide en septembre 2006 ( d'ailleurs la banquise se comportait assez bien l'été 2006) mais la reprise fut très lente l'année d'après

février 2007: Basses pressions sur les latitudes méridionales, hautes pressions sur les latitudes nordiques malgré la douceur sur la france car mal soumis aux advections froides malgré la NAO-

février 2008: situation completement inverse et douceur sur l'europe de l'ouest

je suis pas du tout mais alros du tout convaincu que la banquise de septembre joue sur quoi que ce soit sur la deuxième partie de l'hiver

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d'accord

alors la c'est une très bonne question. Prenons dans ce cas la l'exemple de 2006 et 2007

la reprise de la banquise avait été très rapide en septembre 2006 ( d'ailleurs la banquise se comportait assez bien l'été 2006) mais la reprise fut très lente l'année d'après

février 2007: Basses pressions sur les latitudes méridionales, hautes pressions sur les latitudes nordiques malgré la douceur sur la france car mal soumis aux advections froides malgré la NAO-

février 2008: situation completement inverse et douceur sur l'europe de l'ouest

je suis pas du tout mais alros du tout convaincu que la banquise de septembre joue sur quoi que ce soit sur la deuxième partie de l'hiver

Mais je ne comprend simplement pas pourquoi tu parle en terme de "reprise" de la banquise. En septembre nous sommes tous les ans au minimale d'extension des glaces et dans ma petite étude je parle en terme de plus ou moins forte extension. Pour le moment je ne conteste pas ce que tu dit mais j'aimerais juste comprendre ta formulation avant de te répondre.
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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

ben alors c'est plutot moi qui comprend pas où tu veux en venir avec la banquise de septembre stuart.gif

où tu veux en venir en parlant de fortes extensions de glace en septembre?

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ben alors c'est plutot moi qui comprend pas où tu veux en venir avec la banquise de septembre stuart.gif

où tu veux en venir en parlant de fortes extensions de glace en septembre?

La banquise arctique fond à partir du printemps et au cours de l'été jusqu'à atteindre tous les ans un minimum au mois de septembre.

Ce minimum varie d'une année à l'autre. J'ai corrélé ce minimum de glaces avec la pression et la température au mois de février.

1979 7.200000 1980 7.850000 1981 7.250000 1982 7.450000 1983 7.520000 1984 7.170000 1985 6.930000 1986 7.540000 1987 7.480000 1988 7.490000 1989 7.040000 1990 6.240000 1991 6.550000 1992 7.550000 1993 6.500000 1994 7.180000 1995 6.130000 1996 7.880000 1997 6.740000 1998 6.560000 1999 6.240000 2000 6.320000 2001 6.750000 2002 5.960000 2003 6.150000 2004 6.050000 2005 5.570000 2006 5.920000 2007 4.300000 2008 4.730000 2009 5.390000 2010 4.930000 2011 4.630000 2012 3.630000

Donc lorsque je dis que une année à une plus forte extension de glace qu'un autre je veux dire que la surface englaçée est plus importante qu'un autre année.

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Si la banquise aurait une influence sur l'hiver comme certain le pense alors cet hiver devrait être bien froid comme par exemple l'hiver 2009/2010 (anomalie de -1,4°C) puisqu'en septembre 2013 la banquise a une surface qui est le plus proche du mois de septembre 2009.

sept.

année : Extent

2009 : 5.36 millions de km2

2013 : 5.35 millions de km2

Williams

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Si la banquise aurait une influence sur l'hiver comme certain le pense alors cet hiver devrait être bien froid comme par exemple l'hiver 2009/2010 (anomalie de -1,4°C) puisqu'en septembre 2013 la banquise a une surface qui est le plus proche du mois de septembre 2009.

sept.

année : Extent

2009 : 5.36 millions de km2

2013 : 5.35 millions de km2

Williams

Salut à toi,

On ne peut pas raisonner comme cela en comparant année par année. Ce que j'ai fait plus haut en essayant de montrer des corrélations avait pour but de voire dans quel sens pouvait aller la corrélation puisque cela a été débattu plus haut. Apparemment une plus forte extension en glace favoriserait des températures plus douces en février. Mais il y a tellement de paramètres plus importants que cette extension en glace que l'on ne peut pas dire extension en glace en 2013 = extension en glace en 2009 donc hiver en 2009 = hiver en 2013.

En plus lorsque l'on regarde année par année il y a beaucoup d’incohérences comme le soulevait mike. D'accord en 2009 on a eu une extension des glace en septembre relativement importante par rapport aux années 2000 mais on observe un hiver 2009-2010 plutôt frais donc cela contredit mes corrélations.

Pour revenir sur mes corrélations il faut retenir qu'elles restent quand même assez faibles et on voit bien lorsque l'on regarde nos mois de février que cela ne marche pas pour un certains nombre d'années.

Il faut vraiment faire attention à ne pas mal interpréter ce que j'ai pu montrer. je n'ai pas crée de modèle de prévision saisonnière à partir de l'extension des glaces en arctique

Je dirais juste que ce que j'ai pu observé dans mes corrélations montre que l'article de M62 plus haut n'est pas complètement idiot et que c'est une piste à creuser...

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