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Suivi du temps en Île-de-France - Février 2023


Hiigaraa

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Posté(e)
Verneuil-sur-Seine 78 Yvelines - Alt. 40m

Beaucoup moins chaud ici après dissipation du brouillard

 

10.4°C au plus haut

2.8°C actuellement, pression stable 1024.5 hPa

 

0.6mm pour février

55.4mm depuis le 1er janvier

 

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Le sondage de Trappes la nuit dernière est intéressant, il montre la signature d'une subsidence en haute troposphère. Comme vous pouvez le voir, entre 400 et 600 hPa, la courbe d'état (T en rouge) sui

@RidersOnTheStorm merci pour ton message, qui m'a donné l'idée de regardé le nombre d’occurrence de Tx<=5°C  en période "hivernale" (automne-hiver-printemps) depuis 1873 à Paris-Montsouris. Le résu

Suite aux discussions enrichissantes sur les stations météorologiques d’Île-de-France en lien avec les Tn>=0°C (voir sujet "Suivi du temps en Île-de-France - janvier 2023" : lien), je reviens avec

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Posté(e)
Verneuil-sur-Seine 78 Yvelines - Alt. 40m

Brouillard givrant, 150m de visibilité

-1.7°C sur ma station

-3.0°C sur Pontoise

-3.5°C sur Achères

 

Ce soir sera mon 26ème jour sans précipitation (journée ≥ 1.0mm)

 

La pression passe pour la première fois en février sous les 1021.0 hPa... 1020.7 hPa actu.

 

Nouvelle alerte pollution sur le NO de la région

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m

Depuis hier, l'ensoleillement de février à Montsouris à largement dépassé la norme mensuelle (1981-2010) avec 88 heures vs 79h.

 

Ce février ensoleillé fait suite à un mois de janvier bien gris avec son déficit d'ensoleillement de 34% (41 heures vs 62h).

 

Quant au premier mois de l'hiver, c'est-à-dire décembre, il a connu une durée d'ensoleillement normale.

 

A la vue des prévisions jusqu'en fin de mois, on peut donc s'attendre à un ensoleillement global sur les 3 mois d'hiver proche de la normale, voire un peu au-dessus.

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+16,4°C. Pas une goutte de pluie depuis le 17 janvier... (les seuls PP sont la fonte de givre un matin sur 2 qui font basculer le auget) soit 35 jours sans pluie... que dire 

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Posté(e)
Verneuil-sur-Seine 78 Yvelines - Alt. 40m

Brouillard tenace jusqu'à la mi journée avec une visibilité d'environ 100m au plus bas.

Arrivée du soleil ensuite en début d'après-midi et un air printanier. Ça bourgeonne !!!

 

Tn -1.7°C  /  Tx 15.1°C

Pression minimum du mois 1015.2 hPa.

 

 

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Posté(e)
Drancy (93), à environ 50 mètres d'altitude
il y a 57 minutes, Tornado75 a dit :

Non non il a quand même bien plu pendant 15 minutes ici a Asnières c'était bien trempé je doute des 0 mm a Montsouris

A Montrouge le sol est humide, mais pas trempé.... possible qu'on en soit rester qu'au trace comme au Bourget, Orly, Roissy....

 

Après un mois au sec, même des larmes pourraient être interprété comme de «bonne pluie» 😅

 

Modifié par jbaf
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Melun-Villaroche reste toujours à 0mm (traces uniquement) et sauf miracle devrait donc rester ainsi pour février 2023. Record absolu de sécheresse, le précédent record étant je crois avril 2007 avec 0,6mm. Et on ne peut même pas inclure le facteur février 28 jours puisque la dernière bascule du pluviomètre date du 20 janvier.

39 jours consécutifs sans pluie et pratiquement toujours rien à l'horizon J+7/10, en route vers les 50 jours ? 😨

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m

0,2 mm tombés à Montsouris entre 22h et 23h. Quel évènement !

 

A ce rythme, il faudra bientôt mesurer les précipitations en microns.

Modifié par RidersOnTheStorm
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Il y a 12 heures, RidersOnTheStorm a dit :

0,2 mm tombés à Montsouris entre 22h et 23h. Quel évènement !

 

A ce rythme, il faudra bientôt mesurer les précipitations en microns.

Au moins, ça fait un compte rond pour février : 2.0 mm

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Le sondage de Trappes la nuit dernière est intéressant, il montre la signature d'une subsidence en haute troposphère. Comme vous pouvez le voir, entre 400 et 600 hPa, la courbe d'état (T en rouge) suit l'adiabatique sèche, et la courbe de Tw (en bleu) suit la pseudo-adiabatique saturée. Quand les particules d'air descendent, il y a compression et elles se réchauffent adiabatiquement !

 

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J'ai fait une coupe verticale ARPEGE à travers le département pour regarder la vitesse verticale, et il se trouve qu'on observe effectivement une couche d'air descendant entre 400 et 600 mb à 3 h UTC. Nécessairement, l'accélération vers le bas à 450 hPa implique une convergence du vent en haute altitude, pour respecter la conservation de la masse. La vitesse verticale atteint jusqu'à plus de 30 hPa/h. En prenant 20 hPa/h comme valeur moyenne, on peut facilement estimer qu'il faut environ 10 h à une particule d'air avec une telle vitesse pour passer du niveau 400 hPa au niveau 600 hPa (épaisseur = 200 mb). Et oui, çà peut sembler long, mais il s'agit de mouvements verticaux synoptiques, bien plus faibles que ceux rencontrés dans les nuages convectifs de l'ordre du m/s qui sont liés la flottabilité ! On peut convertir çà en cm/s, c'est relativement simple. D'après la relation hydrostatique, le gradient vertical de pression (le taux de variation de p avec z) vaut - rhô * g où rhô est la masse volumique de l'air et g la gravité (~ 10 m/s²). En utilisant cette relation, on obtient une relation approchée entre la vitesse verticale omega en coordonnée pression et la vitesse verticale w en coordonnée z : omega = - rhô * g * w, ou w = - omega / (rhô * g). Notez le signe opposé : la pression diminue avec l'altitude, donc si l'air descend (w < 0), sa pression augmente (omega > 0). En moyenne troposphère, la densité vaut ~ 0.7 kg/m^3 d'après l'équation d'état. On convertit les hPa/h en Pa/s pour avoir des unités SI : 25 hPa/h = 25 * 100 / 3600 Pa/s ~ 0.7 Pa/s. Dans notre cas particulier, on a donc : w ~ -0.1 m/s = -10 cm/s ! Bon, y avait encore plus simple en fait ! :D Le niveau 400 hPa est vers 7 km d'altitude, le niveau 600 hPa est vers 4 km d'altitude d'après le sondage : donc il faut 10 h aux parcelles d'air pour parcourir environ 3 km sur la verticale, soit ~ -300 m/h. Remarquez enfin le mouvement vertical faiblement ascendant juste au-dessous, vers 700 hPa. En valeur absolue, les ascendances sont plus faibles que la subsidence au-dessus. Pour éviter un bilan de masse positif, les mouvements verticaux impliquent une divergence horizontale vers 600 hPa.

 

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Maintenant, pourquoi on avait de la subsidence ?

 

Sur la carte suivante à 300 hPa, c'est la vorticité relative hier après-midi. Le tourbillon anticyclonique est associé à des valeurs négatives (en vert et bleu). En fait, l'écoulement de nord à nord-est transporte ici du tourbillon anticyclonique sur une partie nord de la France en haute troposphère : on a une advection de vorticité négative.

 

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Sur la seconde figure, il s'agit de l'advection différentielle de vorticité absolue (vorticité relative + vorticité planétaire), c'est à dire la différence entre l'advection de vorticité absolue (AVA) à 500 hPa et celle à 300 hPa. Pourquoi on regarde l'advection différentielle ? Car la vitesse verticale à grande échelle peut être reliée aux advections thermiques ainsi qu'aux variations de l'AVA avec l'altitude (=> équation QG omega). Par exemple, une augmentation de l'advection de vorticité cylonique avec l'altitude associée à une advection chaude représente un forçage synoptique pour des ascendances. Mais dans notre cas, c'est le contraire : l'advection différentielle de vorticité absolue est négative (en bleu, AVA à 500 hPa  > AVA à 300 hPa) ! On a ainsi un forçage pour de la subsidence, bien qu'une advection chaude puisse s'opposer plus ou moins à cet effet.

 

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Pour terminer, en faisant une trajectoire arrière, on voit le mouvement des parcelles d'air sur 48 heures précédant leur arrivée au-dessus de Trappes à 578 hPa la nuit dernière, à peu près au moment du radiosondage : elles ont bien pour la plupart un mouvement anticyclonique descendant entre le 24 et le 25. On note que la vitesse moyenne descendante est en fait plus faible que calculée au-dessus (un jour environ pour passer de 400 à 600 hPa).

 

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Modifié par Cers
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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m

Merci Cers pour cette analyse très intéressante, même si, je dois l'admettre, je ne comprends pas tout. Normal, je m'intéresse depuis très longtemps à la météo, mais ma formation n'est pas celle d'un scientifique. Je suis (un peu) plus calé en sciences éco. ou en informatique. 

 

Encore merci, n'hésites pas à revenir plus souvent avec ce genre de post.

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