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Fléac 16730 / Nancy

A Cognac, 15 jours de très fortes chaleurs cette année, on égale donc le record de 2022.

J'ai fait un graphique pour comparer chaque valeur au dessus 35°C, pour montrer plus clairement leur répartition.

On peut voir qu'en 2003 c'était très concentré : peu de valeurs entre 35 et 36, aucune ne dépassant les 40.

A l'inverse cette année, beaucoup de valeurs dépassant à peine 35, mais aussi des valeurs extrêmes évidemment, avec record absolu à la clé.

image.png.137f0c7c61697679b1a766e952f388a8.png

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Le classement de l'été 2025 au niveau national était déjà annoncé depuis un moment, il finit donc comme le 3ème plus chaud à peu près à mi-chemin entre 2022 et 2018 :       M

Effectivement, on n'aura pas rajouté de 17ème jour, mais de toutes façons ça jouait déjà les prolongations car les deux derniers ne sont pas loin au-dessus du seuil. En durée, on est donc en 3-5è

J'ouvre ce sujet pour le suivi des caractéristiques de l'été (notamment sur le plan thermique) à l'échelle nationale, à alimenter au fur et à mesure, avant le bilan final. Il y a déjà pas mal de chose

Images postées

Paris a dépassé 35°C au moins une fois au cours de chacun des 3 mois de l'été : 36.5°C en juin, 38.1°C en juillet et 35.2°C en août.

Performance atteinte seulement en 1911 (juillet-août-septembre), 2020 et 2022 (juin-juillet-août).

Il est peu probable que 2025 fasse le grand chelem avec septembre cette année, compte tenu des prévisions, mais sait-on jamais...

 

Si on fait un pré-bilan printemps+été sur la Txm, 2025 arriverait tout juste derrière le record haut de 2022.

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Pas vu beaucoup de dégradations orageuses sud-ouest nord-est cet été.

Soi disant c'est une composante du climat français.

 

Par contre grand nombre de dégradations qui restaient cantonnées au sud (sud-ouest jusque Massif Central s'arrêtant en Saône et Loire/Morvan ou sud-ouest - Lozère - pourtour Méditerranéen).

Les reliefs jouent alors assez souvent je trouve le rôle de barrière et d'empêchement à l'air chaud et humide de remonter ou de venir par le sud-est.

 

Pourquoi parler toujours de ces dégradations qui partent du Sud-Ouest vers le nord-est, c'était quand j'étais ado que je connaissais ce genre de dégradations orageuses (entre 1993 et 2000)

 

Presque jamais revu de telles dégradations au final depuis lors!!

 

 

 

dayacc.png

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Un point sur l'activité électrique depuis le début de l'année  (en date du 28/08/2025) -  valeurs par département

 

 

 

Capture d'écran 2025-08-29 114850.png

Modifié par leonais4
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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Pour ma station de Daglan on en est à 26 jours >35°C pour cette année 2025, pour...26 jours à la même date en 2022 (il y en avait eu un encore en septembre), donc à voir...

11 en 2018

13 en 2019

14 en 2020

1 en 2021

27 en 2022

11 en 2023

8 en 2024

En 2025 on en a 1 en mai, 10 en juin, 3 en juillet et 12 en août. 

 

Parmi ces 26 jours on a 5 Tx>40°C

0 en 2018

4 en 2019

2 en 2020

0 en 2021

2 en 2022

2 en 2023

2 en 2024

 

Et bien sûr le record de Txx cette année avec 42,8°C !

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Le 29/08/2025 à 20:08, leonais4 a dit :

Pas vu beaucoup de dégradations orageuses sud-ouest nord-est cet été.

Soi disant c'est une composante du climat français.

 

Par contre grand nombre de dégradations qui restaient cantonnées au sud (sud-ouest jusque Massif Central s'arrêtant en Saône et Loire/Morvan ou sud-ouest - Lozère - pourtour Méditerranéen).

Les reliefs jouent alors assez souvent je trouve le rôle de barrière et d'empêchement à l'air chaud et humide de remonter ou de venir par le sud-est.

 

Pourquoi parler toujours de ces dégradations qui partent du Sud-Ouest vers le nord-est, c'était quand j'étais ado que je connaissais ce genre de dégradations orageuses (entre 1993 et 2000)

 

Presque jamais revu de telles dégradations au final depuis lors!!

 

 

 

dayacc.png

Il y a eu le 25 juin quand même qui a été une dégradation particulièrement notable dans le genre des dégradation SO/NE. 

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Posté(e)
Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

 Salut à tous !

 

Il est temps de dresser le bilan du mois d'août dans notre Sud-Ouest : les excédents thermiques ont pas mal fondu sur la dernière semaine, un peu fraîche, mais ils restent malgré tout supérieurs à 2°C le plus souvent. La pluvio subit également un sacré rattrapage pour terminer en excédent global, avec cependant de grosses disparités puisque ce sont surtout le sud et l'est de la région qui ont bénéficié de ces gros arrosages pluvio-orageux (je n'ose pas dire que Blagnac-les-Eaux en est l'épicentre, mais c'est limite ça 🤭). L'ensoleillement est légèrement excédentaire, conforme à celui de juillet, juin restant le mois le plus ensoleillé, sans surprise.

L'été dans son ensemble a été largement plus chaud que la moyenne (+3,4°C en juin, +0,8°C en juillet et +2,1°C en août). A voir à l'échelle du SO s'il passe devant 2022, mais il est sur le podium c'est certain. La pluviométrie est nettement déficitaire, sans surprise, les épisodes orageux (et pluvieux) s'étant cantonnés essentiellement fin août, plus rares en juin et disparus de la circulation en juillet. L'ensoleillement est bien au-dessus de la moyenne grâce au bel excédent de juin.

 

TEMPÉRATURES :

 

AOUT :

 

Toulouse : 25,2°C (+2,4°C)

Montauban : 24,8°C (+2,3°C)

Albi : 24,6°C (+2,0°C)

Agen : 24,4°C (+2,4°C)

Auch : 24,1°C (+2,3°C)

Bordeaux : 23,9°C (+2,0°C)

Mont-de-Marsan : 23,8°C (+2,0°C)

Dax : 23,7°C (+1,8°C)

Bergerac : 23,4°C (+2,3°C)

Pau : 23,2°C (+2,1°C)

Gourdon : 23,1°C (+1,9°C)

Tarbes : 23,0°C (+2,6°C)

Biarritz : 22,7°C (+1,5°C)

Cazaux : 22,6°C (+1,6°C)

Millau : 22,6°C (+2,5°C)

Saint-Girons : 22,2°C (+1,9°C)

Rodez : 21,7°C (+2,1°C)

 

ÉTÉ :

 

Toulouse : 24,3°C (+2,4°C)

Albi : 23,9°C (+2,1°C)

Montauban : 23,7°C (+2,0°C)

Agen : 23,4°C (+2,2°C)

Bordeaux : 23,2°C (+2,1°C)

Mont de Marsan : 23,1°C (+2,1°C)

Auch : 23,1°C (+2,1°C)

Dax : 23,0°C (+1,9°C)

Bergerac : 22,5°C (+2,0°C)

Pau : 22,4°C (+2,0°C)

Gourdon : 22,2°C (+1,8°C)

Cazaux : 22,1°C (+1,8°C)

Biarritz : 21,9°C (+1,7°C)

Tarbes : 21,8°C (+2,3°C)

Millau : 21,9°C (+2,7°C)

Saint-Girons : 21,7°C (+2,3°C)

Rodez : 21,0°C (+2,3°C)

 

emlx.jpg

 

h18i.jpg

 

PLUVIOMÉTRIE :

 

AOUT :

 

Biarritz : 113,6 mm (+30 %)

Rodez : 111,3 mm (+86 %)

Saint-Girons : 91,2 mm (+35 %)

Pau : 87,4 mm (+35 %)

Mont de Marsan : 83,8 mm (+40 %)

Toulouse : 75,9 mm (+70 %)

Albi : 75,8 mm (+55 %)

Dax : 72,6 mm (+15 %)

Millau : 66,6 mm (+18 %)

Cazaux : 66,0 mm (+8 %)

Auch : 62,6 mm (+11 %)

Montauban : 61,5 mm (+10 %)

Gourdon : 58,0 mm (-8 %)

Agen : 44,3 mm (-12 %)

Bordeaux : 44,0 mm (-22 %)

Tarbes : 41,5 mm (-38 %)

Bergerac : 28,8 mm (-53 %)

 

ÉTÉ :

 

Biarritz : 229,2 mm (-13 %)

Pau : 197,7 mm (-8 %)

Rodez : 192,2 mm (+7 %)

Saint-Girons : 191,0 mm (-7 %)

Bordeaux : 175,7 mm (-27 %)

Cazaux : 171,3 mm (-8 %)

Mont de Marsan : 161,4 mm (-14 %)

Albi : 159,8 mm (+2 %)

Dax : 158,8 mm (-21 %)

Millau : 142,3 mm (-9 %)

Gourdon : 139,3 mm (-28 %)

Montauban : 126,2 mm (-26 %)

Toulouse : 125,3 mm (-16 %)

Tarbes : 119,4 mm (-46 %)

Auch : 114,1 mm (-33 %)

Agen : 90,6 mm (-44 %)

Bergerac : 85,7 mm (-53 %)

 

jg3j.jpg

 

rpg4.jpg

 

ENSOLEILLEMENT :

 

AOUT :

 

Millau : 300,7 h (+5 %)

Rodez : 282,2 h (-3 %)

Albi : 275,5 h (+0 %)

Montauban : 270,1 h (+3 %)

Gourdon : 264,7 h (+1 %)

Toulouse : 258,6 h (+4 %)

Bordeaux : 256,3 h (+3 %)

Bergerac : 254,5 h (+3 %)

Agen : 241,8 h (-3 %)

Auch : 239,5 h (+6 %)

Mont de Marsan : 238,4 h (+5 %)

Dax : 232,5 h (+5 %)

Biarritz : 218,5 h (+3 %)

Pau : 213,2 h (+6 %)

Saint-Girons : 210,9 h (+9 %)

Tarbes : 206,9 h (+11 %)

 

ÉTÉ :

 

Millau : 939,9 h (+12 %)

Rodez : 855,5 h (+5 %)

Albi : 828,4 h (+5 %)

Montauban : 826,3 h (+7 %)

Bordeaux : 820,8 h (+11 %)

Bergerac : 800,8 h (+8 %)

Agen : 790,3 h (+6 %)

Gourdon : 783,0 h (+3%)

Toulouse : 775,9 h (+5 %)

Mont de Marsan : 740,0 h (+10 %)

Auch : 738,0 h (+8 %)

Dax : 737,8 h (+13 %)

Biarritz : 681,2 h (+7 %)

Pau : 210,9 h (+13 %)

Saint-Girons : 209, 3 h (+12 %)

Tarbes : 207,6 h (+12 %)

 

o1gi.jpg

 

7ro9.jpg

Modifié par acrid vintaquatre
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Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)

Concernant ma station et mon secteur :

 

Juin : 29.6 mm

Juillet : 43.2 mm

Août : 33.2 mm (en sachant qu'il a fallut attendre les 2 derniers jours du mois pour avoir de l'eau).

 

Avec ce qu'il y a eu avant et les 3.2 mm provisoire de ce début septembre : 513 mm depuis le 01/01/2025.

 

Niveau températures

 

Juin : 39,8°c le 30/06

Juillet : 40.4°c le 1/07

Août : 42,6°c le 11/08 en sachant que durant ce mois les 40°c ont été dépassés 3 fois !

 

Par contre les minimales et les températures nocturnes ont permis de mieux supporter ces intenses chaleurs avec seulement 5 minimales enregistrées en août un peu > à 20°c. Néanmoins, une minimale record à ma station le 13/08 avec 24.3°c en pleine campagne, à cause d'un ciel très chargé toute la nuit et petits heat burst cette nuit là, liés à la proximité d'orages.

Modifié par DoubleKnacki
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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Point sur les T estivales au 31 août en Périgord...En rouge tous les records absolus battus lors de la dernière canicule...Ca concerne (pour les Txx) tous les postes MF, sauf deux.

 

uq67.jpg

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
il y a 51 minutes, Arkus a dit :

Mais ce qui est je pense plus intéressant est de regarder comment cet été ce place par rapport à la tendance long terme. Par rapport à une référence plus ancienne 1921-1980 que l'on peut considérer comme exempte de réchauffement, 2025 est à +3.3°C d'anomalie, mais seulement +0.9°C au-dessus de la tendance long terme en 2025. Les 2.4°C restants sont donc à imputer au réchauffement de fond des étés en France.

Merci pour cette mise en perspective via la tendance !

Si j'ai bien compris, cela signifie que finalement, on peut estimer raisonnablement que, sans tendance de fond et toutes choses égales par ailleurs (conditions synoptiques notamment),  2025 sur ton premier graphe aurait probablement figuré... au niveau des valeurs brutes que l'on a eues pour les été 98 et 2000 par exemple ? 

 

Et donc que 2025, synoptique conservée et autres, aurait probablement été un été relativement 'frais' (bleu) par rapport à ce qu'est la norme 91-20 réelle (donc réchauffée) ?

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Il y a 13 heures, Matpo a dit :

Merci pour cette mise en perspective via la tendance !

Si j'ai bien compris, cela signifie que finalement, on peut estimer raisonnablement que, sans tendance de fond et toutes choses égales par ailleurs (conditions synoptiques notamment),  2025 sur ton premier graphe aurait probablement figuré... au niveau des valeurs brutes que l'on a eues pour les été 98 et 2000 par exemple ? 

 

Et donc que 2025, synoptique conservée et autres, aurait probablement été un été relativement 'frais' (bleu) par rapport à ce qu'est la norme 91-20 réelle (donc réchauffée) ?

 

Je ne sais pas si c’est la manière la plus parlante de l’exprimer, mais oui l’écart entre l’été 2025 et la tendance correspond en gros à l’écart entre la norme estivale avant RC et la norme estivale à la fin des années 90, c’est à dire pas énorme.

Ou encore autrement dit, l’été 2025 sans RC aurait été comparable aux étés 1949, 1959 ou 1973, dont on garde assez peu de souvenirs, car pas vraiment marquants.

Alors que 2022 aurait été plutôt comme un été 1947 ou 1976.

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Posté(e)
Saint André de Sangonis (34)

Merci Louis, toujours aussi brillantes et éclairantes ces analyses statistiques.

J'ai une question, peut-être un peu terrifiante... que donnerait un été à 3 sigmas au dessus de la tendance de fond actuelle? J'imagine que l'été 2003 serait perforé... mais dans quelle mesure?

L'été 2003 correspondait à combien de sigma vis à vis de la tendance de fond de l'époque?

 

C'est juste pour savoir grosso modo ce que donnerait une synoptique exceptionnelle à la 2003, mais propulsée avec les référentiels actuels... 

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1 hour ago, cirrus007 said:

Merci Louis, toujours aussi brillantes et éclairantes ces analyses statistiques.

J'ai une question, peut-être un peu terrifiante... que donnerait un été à 3 sigmas au dessus de la tendance de fond actuelle? J'imagine que l'été 2003 serait perforé... mais dans quelle mesure?

L'été 2003 correspondait à combien de sigma vis à vis de la tendance de fond de l'époque?

 

C'est juste pour savoir grosso modo ce que donnerait une synoptique exceptionnelle à la 2003, mais propulsée avec les référentiels actuels... 

 

A regarder le graphique de @Arkus pour 2003 on est quasiment a 4 sigmas (3.7 a vue de nez)

 

Pour comparaison on n'était qu'a 2.3 sigmas en 1947, et autour de 2 sigmas en 1976, 1983 et 2025.

 

chose interessante, on n'aurait donc jamais atteint les 2 sigmas en anomalie negative...

 

 

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il y a une heure, Hugo_HK a dit :

 

A regarder le graphique de @Arkus pour 2003 on est quasiment a 4 sigmas (3.7 a vue de nez)

 

Pour comparaison on n'était qu'a 2.3 sigmas en 1947, et autour de 2 sigmas en 1976, 1983 et 2025.

 

chose interessante, on n'aurait donc jamais atteint les 2 sigmas en anomalie negative...

 

 

Ce n'est pas symétrique.

Comme pour les hivers, on a une dissymétrie (en gros : quelques hivers très froids et un peu plus d'hivers doux (en nombre)).

Avant, il y avait donc moins d'étés bien chauds que d'étés assez frais.

Il est très difficile d'avoir un été très frais, car cela impliquerait une pluie très fréquente et un soleil très discret. En général, il suffit que le soleil perce un minimum pour que la température dépasse 20°C au nord et 25°C au sud.

La grande fraîcheur estivale (Tx inférieure à ces seuils) est liée à une situation vraiment perturbée (journée pluvieuse), chose rare aujourd'hui : Les situations sont trop souvent anticycloniques pour pouvoir vivre un été vraiment frais. 

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Il y a 19 heures, Arkus a dit :

Le classement de l'été 2025 au niveau national était déjà annoncé depuis un moment, il finit donc comme le 3ème plus chaud à peu près à mi-chemin entre 2022 et 2018 :

 

image.thumb.png.643e34c5b21e89002a326baf4d0b3369.png

 

 

Mais ce qui est je pense plus intéressant est de regarder comment cet été ce place par rapport à la tendance long terme. Par rapport à une référence plus ancienne 1921-1980 que l'on peut considérer comme exempte de réchauffement, 2025 est à +3.3°C d'anomalie, mais seulement +0.9°C au-dessus de la tendance long terme en 2025. Les 2.4°C restants sont donc à imputer au réchauffement de fond des étés en France.

Accessoirement avec une tendance à environ +0.5°C par décennie, au rythme actuel 2025 deviendrait un été moyen d'ici moins de 20 ans.

 

image.thumb.png.6039278797eb3a1b32f828df8d1d4cc3.png

 

 

Si on regarde les chiffres plus en détail, en anomalie normalisée résiduelle par rapport à la tendance, 2025 est à 1.2 sigmas ce qui est loin d'être exceptionnel, ni même remarquable. On peut grosso modo qualifier une anomalie d'exceptionnelle vers les 3 sigmas et remarquable vers les 2 sigmas. Le qualificatif le plus approprié pour cet été 2025 serait d'inhabituel, mais sans plus. Quantitativement, 1.2 sigmas pour une distribution gaussienne indique qu'on avait 11% de chances d'avoir un été 2025 plus chaud, ou autrement dit 2025 correspond à une durée de retour de 8 à 9 ans dans le climat actuel.

En ce sens on est assez loin de 2022 à l'époque qui était de l'ordre de 5 fois moins probable. 2025 avait quasiment autant de chances d'être aussi chaud que 2018 à l'époque, et à peine moins de chances que 2021 d'être aussi frais à son époque. Mais en 4 ans les probabilités se sont déjà croisées car cette année il y avait déjà plus de chances d'être aussi chaud que la réalisation de 2025 qu'aussi frais que 2021.

Bien sûr tout ce raisonnement est en écart à la tendance. Un été 2025 était pratiquement impossible dans le contexte d'avant le réchauffement.

 

image.thumb.png.13e2631f25df896d3081468a736b8c06.png

Bonjour, merci de cette analyse. Je ne viens que tres tres rarement sur le forum car pas assez de temps mais je devrais. Merci pour tout on travail. Juste une question: Que representent les points? les 30 stations? Merci.

Modifié par cassouman40
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Il y a 6 heures, cirrus007 a dit :

 

J'ai une question, peut-être un peu terrifiante... que donnerait un été à 3 sigmas au dessus de la tendance de fond actuelle? J'imagine que l'été 2003 serait perforé... mais dans quelle mesure?

L'été 2003 correspondait à combien de sigma vis à vis de la tendance de fond de l'époque?

 

C'est juste pour savoir grosso modo ce que donnerait une synoptique exceptionnelle à la 2003, mais propulsée avec les référentiels actuels... 

 

3 sigmas en 2025 ça nous ferait une anomalie 1921-1980 à +4.7°C, soit 0.5°C au dessus de 2003. Heureusement 3 sigmas reste quelque chose de très improbable. Pour atteindre juste le niveau absolu de 2003, en 2025 il aurait fallu avoir 2.3 sigmas au dessus de la tendance, on commence à rentrer dans des probabilités pas si minuscules ...

A l'époque, 2003 était effectivement 3.7 sigmas au-dessus de la tendance, véritable ovni, et comme on le voit, de loin sans équivalent sur la série. La proba donnée pour une loi normale de 3.7 sigmas est ridiculement basse, mais je pense que quand on arrive sur ce genre d'événement, la loi normale n'est plus vraiment représentative car la queue de distribution est probablement gonflée par les rétroactions positives dans ce type d'été (chaleur <=> sécheresse des sols), tout comme on a à l'inverse des rétroactions positives vers les extrêmes froids en hiver (froid <=> neige au sol).

 

Il y a 4 heures, Hugo_HK a dit :

 

chose interessante, on n'aurait donc jamais atteint les 2 sigmas en anomalie negative...

 

 

Oui il y a un peu d'asymétrie sur la distribution, mais même si c'était purement gaussien ça reste raisonnable de ne pas avoir de valeur à -2 sigmas sur une centaine de tirages.

 

Il y a 3 heures, cassouman40 a dit :

Bonjour, merci de cette analyse. Je ne viens que tres tres rarement sur le forum car pas assez de temps mais je devrais. Merci pour tout on travail. Juste une question: Que representent les points? les 30 stations? Merci.

 

Merci pour ton passage sur le forum !

Désolé si la figure n'était pas super claire, en fait les points noirs représentent toutes les anomalies trimestrielles glissantes centrées sur l'été, ou dit autrement tous les trimestres dont au moins la moitié se trouve en été. Les points rouges, eux, représentent les anomalies des seuls trimestres qui correspondent pile avec l'été.

 

Représenté autrement, les trimestres glissants correspondent à tous les points des courbes dans le rectangle noir de la figure qui suit, alors que les points rouges correspondent seulement aux points sur la ligne verticale rouge :

 

Anom_3mois_annot.thumb.png.86a227f8798d22c40a9aa462c7cface4.png

 

 

A l'origine, l'idée de regarder toutes les périodes glissantes était surtout pour le classement des extrêmes car ça m'avait toujours perturbé que ce classement soit influencé par le découpage arbitraire du calendrier. On peut par exemple avoir des périodes de fortes anomalies qui échappent aux classements car elles tombent à cheval entre deux saisons. On a un peu le cas ici avec 1931 et 1980 dont les anomalies calendaires du printemps et été, ou été et automne, respectivement, ne rendent pas vraiment justice au creux froid atteint sur un trimestre glissant.

 

C'est encore plus flagrant sur les anomalies annuelles, ou par exemple les années glissantes à cheval sur 1947-1948, et surtout 2006-2007, restées longtemps record, passent complètement à la trappe avec les anomalies par année calendaire :

 

image.thumb.png.a08b76a9b6adbae1d81395e22badda00.png

 

 

Je comprends qu'on puisse se poser la question de la pertinence de cette approche, en incluant des données hors de l'été, pour le calcul de la courbe de tendance sur la saison estivale. Mais finalement, cela revient implicitement à changer la pondération en fonction du jour de l'année, où au lieu d'avoir une fonction "créneau" à 1 sur tous les jours de l'été, et 0 en dehors, on a à la place une fonction "triangle" qui démarre mi-printemps, est maximale mi-été, et retombe à 0 mi-automne. De ce fait on élargit la fenêtre, tout en pondérant plus fort le centre de l'été.

Le résultat est probablement un peu plus robuste, même si pour avoir testé, ça change assez peu quand même.

Mais même sur les graphiques, visuellement ça donne une impression de tendance plus cohérente, avec cette sorte de tour de passe-passe qui agrandit artificiellement la taille de l'échantillon.

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Toulouse, fontaines/Bayonne, en plein ICU, bien trop loin de la neige de mes montagnes tarnaises et cevenoles
Il y a 2 heures, Arkus a dit :

Représenté autrement, les trimestres glissants correspondent à tous les points des courbes dans le rectangle noir de la figure qui suit, alors que les points rouges correspondent seulement aux points sur la ligne verticale rouge :

Et au passage, on se rend compte sur ce graphe

 

Il y a 2 heures, Arkus a dit :

Anom_3mois_annot.thumb.png.86a227f8798d22c40a9aa462c7cface4.png

 

que pour l'anomalie centrée 'pile' sur l'été, (le point rouge de tes graphes donc) 2003 était optimisée en quelque sorte, si l'on s'en tient au découpage strict.

L'ensemble des points ça élargit la vue que l'on a de l'été au lieu de le borner strictement.

Du coup l'ensemble de points pour 2025 n'est pas encore pleinement terminé mais devrait l'être vers mi-octobre si je comprends bien 👍 mais le rouge restera tel quel.

 

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Il y a 17 heures, Arkus a dit :

 

3 sigmas en 2025 ça nous ferait une anomalie 1921-1980 à +4.7°C, soit 0.5°C au dessus de 2003. Heureusement 3 sigmas reste quelque chose de très improbable. Pour atteindre juste le niveau absolu de 2003, en 2025 il aurait fallu avoir 2.3 sigmas au dessus de la tendance, on commence à rentrer dans des probabilités pas si minuscules ...

A l'époque, 2003 était effectivement 3.7 sigmas au-dessus de la tendance, véritable ovni, et comme on le voit, de loin sans équivalent sur la série. La proba donnée pour une loi normale de 3.7 sigmas est ridiculement basse, mais je pense que quand on arrive sur ce genre d'événement, la loi normale n'est plus vraiment représentative car la queue de distribution est probablement gonflée par les rétroactions positives dans ce type d'été (chaleur <=> sécheresse des sols), tout comme on a à l'inverse des rétroactions positives vers les extrêmes froids en hiver (froid <=> neige au sol).

 

 

Oui il y a un peu d'asymétrie sur la distribution, mais même si c'était purement gaussien ça reste raisonnable de ne pas avoir de valeur à -2 sigmas sur une centaine de tirages.

 

 

Merci pour ton passage sur le forum !

Désolé si la figure n'était pas super claire, en fait les points noirs représentent toutes les anomalies trimestrielles glissantes centrées sur l'été, ou dit autrement tous les trimestres dont au moins la moitié se trouve en été. Les points rouges, eux, représentent les anomalies des seuls trimestres qui correspondent pile avec l'été.

 

Représenté autrement, les trimestres glissants correspondent à tous les points des courbes dans le rectangle noir de la figure qui suit, alors que les points rouges correspondent seulement aux points sur la ligne verticale rouge :

 

Anom_3mois_annot.thumb.png.86a227f8798d22c40a9aa462c7cface4.png

 

 

A l'origine, l'idée de regarder toutes les périodes glissantes était surtout pour le classement des extrêmes car ça m'avait toujours perturbé que ce classement soit influencé par le découpage arbitraire du calendrier. On peut par exemple avoir des périodes de fortes anomalies qui échappent aux classements car elles tombent à cheval entre deux saisons. On a un peu le cas ici avec 1931 et 1980 dont les anomalies calendaires du printemps et été, ou été et automne, respectivement, ne rendent pas vraiment justice au creux froid atteint sur un trimestre glissant.

 

C'est encore plus flagrant sur les anomalies annuelles, ou par exemple les années glissantes à cheval sur 1947-1948, et surtout 2006-2007, restées longtemps record, passent complètement à la trappe avec les anomalies par année calendaire :

 

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Je comprends qu'on puisse se poser la question de la pertinence de cette approche, en incluant des données hors de l'été, pour le calcul de la courbe de tendance sur la saison estivale. Mais finalement, cela revient implicitement à changer la pondération en fonction du jour de l'année, où au lieu d'avoir une fonction "créneau" à 1 sur tous les jours de l'été, et 0 en dehors, on a à la place une fonction "triangle" qui démarre mi-printemps, est maximale mi-été, et retombe à 0 mi-automne. De ce fait on élargit la fenêtre, tout en pondérant plus fort le centre de l'été.

Le résultat est probablement un peu plus robuste, même si pour avoir testé, ça change assez peu quand même.

Mais même sur les graphiques, visuellement ça donne une impression de tendance plus cohérente, avec cette sorte de tour de passe-passe qui agrandit artificiellement la taille de l'échantillon.

Tres chouette! Merci bcp pour ces explications et comme toi, je suis tres tres gené par des decoupages calendaires artificiels, pure creation humaine!
Juste pour discuter. Est ce qu'au lieu de 60 ans pour le LOESS, tu pourrais mettre/superposer du 30 ans? A l'oeil sur ton graphe, on reconnait l'Atlantic Multidecadal Variability il me semble.
Est ce qu'un meme graphe sur les precips serait faisable en decoupant France du Nord (>45 lat) et France Sud (<45 lat). Je serais curieux de voir si a l'oeil, on retrouverait un espece de 6-7 ans comme oscillation dominante qui ressortirait et qui reste encore assez mysterieuse. Merci pour tout Arkus!

Modifié par cassouman40
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Il y a 6 heures, cassouman40 a dit :

Tres chouette! Merci bcp pour ces explications et comme toi, je suis tres tres gené par des decoupages calendaires artificiels, pure creation humaine!
Juste pour discuter. Est ce qu'au lieu de 60 ans pour le LOESS, tu pourrais mettre/superposer du 30 ans? A l'oeil sur ton graphe, on reconnait l'Atlantic Multidecadal Variability il me semble.
Est ce qu'un meme graphe sur les precips serait faisable en decoupant France du Nord (>45 lat) et France Sud (<45 lat). Je serais curieux de voir si a l'oeil, on retrouverait un espece de 6-7 ans comme oscillation dominante qui ressortirait et qui reste encore assez mysterieuse. Merci pour tout Arkus!

 

Voici ce que ça donne en rajoutant un LOESS sur 30 ans, en moyenne nationale, sur l'année à gauche et l'été à droite. Le LOESS sur 30 ans fait effectivement ressortir les périodes bien connues où les résidus du LOESS sur 60 ans ont tendance à être un peu corrélés : dominante chaude vers fin 40 / début 50, froide autour des années 70, chaude à nouveau vers fin 90, froide autour de 2010 et actuellement plutôt chaude mais forcément en bordure la confiance est moins bonne dans la tendance. A noter que j'ai représenté l'écart-type des valeurs autour de la tendance, et non pas l'intervalle de confiance.

 

image.thumb.png.908a5e327ef98e88568c8d043cda63ed.pngimage.thumb.png.95393df7b994e2e1f1927ba2d18328f5.png

 

Pour ce qui est des précipitations, voici ce que ça donne, idem annuel à gauche, été à droite, d'abord pour le nord (j'ai pris plutôt une limite à 46°N qui donne deux parties plus équilibrées : c'est à partir des mêmes stations que le panel de l'ITN, dont 16 au nord, 14 au sud avec ce découpage). Je trouve plus difficile de détourer des périodes précises comme avec les températures. Sur l'année on voit une hausse progressive sur la deuxième moitié XXème  siècle avant stabilisation. Pour l'été c'est assez stable sur toute la période, mais les 20 dernières années sont notablement plus variables que les 30 années précédentes.

A noter que pour les précipitations je n'ai démarré les séries qu'en 1945 car la méthode d'agrégation spatiale utilisée ne permet pas d'assurer l'homogénéité pour ce paramètre aussi bien que pour les températures, lorsque la disponibilité des mesures est réduite.

 

image.thumb.png.0d6423b51781b947b396a649c67faef6.pngimage.thumb.png.9cf01efe1b6b741d17d0adc37dfbcba5.png

 

 

Pour la moitié sud, la tendance diffère légèrement de la moitié nord avec une baisse légère depuis environ 1980, sur l'année comme en été. Et en été elle s'accompagne en plus d'une baisse de la variabilité principalement par le haut : les étés humides ont été en nette baisse depuis une trentaine d'années.

 

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il y a 36 minutes, Arkus a dit :

 

Voici ce que ça donne en rajoutant un LOESS sur 30 ans, en moyenne nationale, sur l'année à gauche et l'été à droite. Le LOESS sur 30 ans fait effectivement ressortir les périodes bien connues où les résidus du LOESS sur 60 ans ont tendance à être un peu corrélés : dominante chaude vers fin 40 / début 50, froide autour des années 70, chaude à nouveau vers fin 90, froide autour de 2010 et actuellement plutôt chaude mais forcément en bordure la confiance est moins bonne dans la tendance. A noter que j'ai représenté l'écart-type des valeurs autour de la tendance, et non pas l'intervalle de confiance.

 

image.thumb.png.908a5e327ef98e88568c8d043cda63ed.pngimage.thumb.png.95393df7b994e2e1f1927ba2d18328f5.png

 

Pour ce qui est des précipitations, voici ce que ça donne, idem annuel à gauche, été à droite, d'abord pour le nord (j'ai pris plutôt une limite à 46°N qui donne deux parties plus équilibrées : c'est à partir des mêmes stations que le panel de l'ITN, dont 16 au nord, 14 au sud avec ce découpage). Je trouve plus difficile de détourer des périodes précises comme avec les températures. Sur l'année on voit une hausse progressive sur la deuxième moitié XXème  siècle avant stabilisation. Pour l'été c'est assez stable sur toute la période, mais les 20 dernières années sont notablement plus variables que les 30 années précédentes.

A noter que pour les précipitations je n'ai démarré les séries qu'en 1945 car la méthode d'agrégation spatiale utilisée ne permet pas d'assurer l'homogénéité pour ce paramètre aussi bien que pour les températures, lorsque la disponibilité des mesures est réduite.

 

image.thumb.png.0d6423b51781b947b396a649c67faef6.pngimage.thumb.png.9cf01efe1b6b741d17d0adc37dfbcba5.png

 

 

Pour la moitié sud, la tendance diffère légèrement de la moitié nord avec une baisse légère depuis environ 1980, sur l'année comme en été. Et en été elle s'accompagne en plus d'une baisse de la variabilité principalement par le haut : les étés humides ont été en nette baisse depuis une trentaine d'années.

 

image.thumb.png.487b8bc3b01529c8c20020ea5ce9ce88.pngimage.thumb.png.dfef3f85e0fb63f78e6bb490638ba1f7.png

 

Oh merci! Super! Pour les precips Nord, on voit un peu de 5-7 ans non regulier a l'oeil qui doit etre ressorti un peu plus par tes moyennes glissantes. En tout cas, les tendances sont tres faibles de maniere coherentes avec la reponse forcee estimee par les modeles.
Sinon sur le decennal des tempes, encore bcp de choses a comprendre mais bien visible quand meme. On est plutot en phase "high" depuis le debut des annees 2020. Encore un bel exemple qu'extrapoler les tendances des periodes trop courtes pour evaluer le rechauffement anthropique (acceleration etc.) est peu robuste.
Merci encore!

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Posté(e)
Charenton-le-Pont

à noter chez nos amis suisses et selon les mesures officielles de MétéoSuisse, l'été 2025 sur l'ensemble de la Suisse s'est montré "tout à fait conforme à ce qui est attendu par rapport à la tendance climatique actuelle" (LOESS sur 30 ans).

source : Olivier Duding, climatologue MétéoSuisse (Bluesky).

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Modifié par fran39
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Saint André de Sangonis (34)
il y a 37 minutes, fran39 a dit :

à noter chez nos amis Suisse et selon les mesures officielles de MétéoSuisse, l'été 2025 sur l'ensemble de la Suisse s'est montré "tout à fait conforme à ce qui est attendu par rapport à la tendance climatique actuelle" (LOESS sur 30 ans).

source : Olivier Duding, climatologue MétéoSuisse (Bluesky).

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Si je cerne bien, vis à vis des courbes postées par Louis juste au dessus (encore merci! formidable travail vraiment), la Suisse subit un rythme d'accélération du RC qui me semble bien plus important que la France ? La Tm en LOESS glissante sur 30ans étant passée d'environ 12°C à 15.5°C entre 1970 et 2025, soit +3.5°C d'anomalie. Alors qu'en France il semblerait qu'on soit plutôt sur du +2.5°C en LOESS 30ans sur les mêmes périodes. Est-ce lié au panel de station utilisées? (par exemple plus de stations en haute altitude/montagne, qui maximisent l'effet du RC?).

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il y a 22 minutes, cirrus007 a dit :

la Suisse subit un rythme d'accélération du RC qui me semble bien plus important que la France ? La Tm en LOESS glissante sur 30ans étant passée d'environ 12°C à 15.5°C entre 1970 et 2025, soit +3.5°C d'anomalie. Alors qu'en France il semblerait qu'on soit plutôt sur du +2.5°C en LOESS 30ans sur les mêmes périodes.

 

Non seulement l'effet des stations de montagne doit jouer un rôle étant donné le réchauffement plus important en altitude, mais aussi sûrement l'effet "façade est" qu'on retrouve aussi dans les simulations du RC à long terme où l'est de la France (et donc la Suisse) se réchauffent plus vite que la façade océanique.

 

Le 03/09/2025 à 22:36, Arkus a dit :

3 sigmas en 2025 ça nous ferait une anomalie 1921-1980 à +4.7°C, soit 0.5°C au dessus de 2003. Heureusement 3 sigmas reste quelque chose de très improbable. Pour atteindre juste le niveau absolu de 2003, en 2025 il aurait fallu avoir 2.3 sigmas au dessus de la tendance, on commence à rentrer dans des probabilités pas si minuscules ...

 

Une question qui me vient en lisant cet excellent travail de recontextualisation statistique, et qui doit intéresser d'autres personnes j'imagine : on est passé de 3.7σ à 2.3σ pour un été 2003 en 22 ans, si on s'attend au même rythme de réchauffement des étés, où en sera la probabilité d'occurrence d'un été au moins aussi chaud que 2003 en 2047 ? Suffit-il d'en déduire qu'il faut soustraire à nouveau 1.4σ ?

Cela signifierait grosso modo qu'un été aussi chaud que 2003 requerra une anomalie normalisée proche de +1σ. Si on arrondit à la période centrée autour de 2050, on en arriverait à une durée de retour proche de 5 ans. 

Modifié par AntoineHabay
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Posté(e)
Saint André de Sangonis (34)
il y a 25 minutes, AntoineHabay a dit :

 

Non seulement l'effet des stations de montagne doit jouer un rôle étant donné le réchauffement plus important en altitude, mais aussi sûrement l'effet "façade est" qu'on retrouve aussi dans les simulations du RC à long terme où l'est de la France (et donc la Suisse) se réchauffent plus vite que la façade océanique.

 

 

Une question qui me vient en lisant cet excellent travail de recontextualisation statistique, et qui doit intéresser d'autres personnes j'imagine : on est passé de 3.7σ à 2.3σ pour un été 2003 en 22 ans, si on s'attend au même rythme de réchauffement des étés, où en sera la probabilité d'occurrence d'un été au moins aussi chaud que 2003 en 2047 ? Suffit-il d'en déduire qu'il faut soustraire à nouveau 1.4σ ?

Cela signifierait grosso modo qu'un été aussi chaud que 2003 requerra une anomalie normalisée proche de +1σ. Si on arrondit à la période centrée autour de 2050, on en arriverait à une durée de retour proche de 5 ans. 

 

Probablement que oui, même si l'augmentation du RC n'est pas linéaire. On peut aussi probablement extrapoler qu'à l'horizon 2075 un été 2003 deviendra normal (et alors quid d'un +2 voire +3 sigmas à l'horizon 2075?!!). Mais je laisse Louis confirmer ou non avec plus de rigueur stat' :P 

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