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Blocage hivernal 2012-2013.


Paul1305
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Messages recommandés

Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

l'hiver 1985/1986 il y a que février qui avait été glacial. Octobre 1985 fut très chaud, novembre 1985 très froid, décembre 1985 très doux ( surtout la première quinzaine avec des record de douceur en début du mois), janvier 1986 fut doux dans un grand quart sud-ouest et le sud-est mais froid essentiellement dans le nord-est à l'image de janvier 1996. Il y a donc que février 1986 qui a rattrapé rapidement l'excédent des deux mois précédents. Mars 1986 est loin d'être un mois froid. Enfin bref, je trouve que tu en fais trop un plat avec cet hiver 85/86 froid certes mais que grace à février

Novembre fevrier et avril furent glaciale ! a comparer a cet hiver ou il n y a eu que le mois de mars qui a été glaciale ! de plus le mois d'octobre 1985 a été tres chaud au début et glaciale a la fin.phil
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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Novembre fevrier et avril furent glaciale ! a comparer a cet hiver ou il n y a eu que le mois de mars qui a été glaciale ! de plus le mois d'octobre 1985 a été tres chaud au début et glaciale a la fin.

phil

ah bon?

Rrea00119851025.gif

à mon avis tu te trompes d'année, octobre 1985 est un mois aussi chaud que octobre 2001 pratiquement du début à la fin et archi anticyclonique. Enfin bref, inutile d'en faire tout un plat pour tes trois mois froid entrecoupé tout de même de plusieurs vagues de douceur ce qui a été loin d'être le cas cet hiver puisqu'il y a que la dernière décade de décembre qui a vraiment été exceptionnellement douce. Merci quand même la vague de froid russe de février 1986

ce qui a marqué en 1986 c'était surtout février et avril et concernant avril 1986, c'est surtout le milieu du mois qui avait été glacial et qui avait fit chuter les moyennes radicalement. La dernière décade d'avril 1986 avait été nettement moins froide, même douce

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

et je rajouterais encore une chose à propos de 1985/1986, c'est qu'il y a jamais eu de froid et un faible ensoleillement de manière constant entre octobre 1985 et mars 1986. Cet hiver 2012/2013 en plus d'être froid a vu un ensoleillement incroyablement déficitaire de novembre à mars. Le mois d'octobre est d'ailleurs pas beaucoup mieux dans l'ouest et le sud

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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m

ah bon?

à mon avis tu te trompes d'année, octobre 1985 est un mois aussi chaud que octobre 2001 pratiquement du début à la fin et archi anticyclonique. Enfin bref, inutile d'en faire tout un plat pour tes trois mois froid entrecoupé tout de même de plusieurs vagues de douceur ce qui a été loin d'être le cas cet hiver puisqu'il y a que la dernière décade de décembre qui a vraiment été exceptionnellement douce. Merci quand même la vague de froid russe de février 1986

ce qui a marqué en 1986 c'était surtout février et avril et concernant avril 1986, c'est surtout le milieu du mois qui avait été glacial et qui avait fit chuter les moyennes radicalement. La dernière décade d'avril 1986 avait été nettement moins froide, même douce

Sauf que pour fin octobre 1985 Psncf a raison. L'analyse d'altitude ne suffit pas. La dernière décade d'octobre 1985 a été très froide sur une grande partie du pays en raison... d'inversions.

Cimato Paris : http://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07156/octobre/1985/paris-montsouris.html

Strasbourg : http://www.infoclimat.fr/climatologie-mensuelle/07190/octobre/1985/strasbourg-entzheim.html

Dans la dernière décade d'octobre ont a parfois enregistré Tx inférieures de 12° aux moyennes saisonnières avec par exemple 2,2° de Tx à Strasbourg le 28 octobre.

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Posté(e)
Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Sauf que pour fin octobre 1985 Psncf a raison. L'analyse d'altitude ne suffit pas. La dernière décade d'octobre 1985 a été très froide sur une grande partie du pays en raison... d'inversions.

Cimato Paris : http://www.infoclima...montsouris.html

Strasbourg : http://www.infoclima...g-entzheim.html

Dans la dernière décade d'octobre ont a parfois enregistré Tx inférieures de 12° aux moyennes saisonnières avec par exemple 2,2° de Tx à Strasbourg le 28 octobre.

oui j'y avais pensé aussi à ces inversions mais moi je regarderais la situation également en altitude. Et ca n'avait duré que 3 jours c'était tout de même très bref.

Cet hiver il aura fait froid que ca soit en plaine et en altitude, les inversions ont été très rares de décembre à mars

après pour la fin octobre 1985, il y a aps non plus plus eu des inversions sur toute la France. Le secteur de strasbourg et ses inversions c'est très fréquent alors que d'autre stations du NE c'est beaucoup moins le cas.

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Posté(e)
Saint-Nizier du Moucherotte (Vercors) - 1170m

oui j'y avais pensé aussi à ces inversions mais moi je regarderais la situation également en altitude. Cet hiver il aura fait froid que ca soit en plaine et en altitude, les inversions ont été très rares de décembre à mars

après pour la fin octobre 1985, il y a aps non plus plus eu des inversions sur toute la France. Le secteur de strasbourg et ses inversions c'est très fréquent alors que d'autre stations du NE c'est beaucoup moins le cas

C'est pour ça que j'ai également cité Paris. Il n'y a pas que dans le Nord-est que la dernière décade a été froide, c'est la seule précision que je voulais apporter, je vous laisse continuer votre débat. default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Bon en regardant les normes.

Décembre 85 est assez doux, Janvier 86 est banal (T° équivalente global à janvier 2013) et février fut très glaciale.

Mars 86 est moins froid que mars 2013 seul Avril 1986 est assez exceptionelle pour le printemps.

Mais contrairement à octobre 2012, Octobre 85 est extrêmement doux. On est presque du même accabit que octobre 2001 2005 ou 2006.

Conclusion 85/86 on retiendra que Février et Novembre. Il est moins exceptionelle que 2005/2006 cet hiver 85/86.

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Bon en regardant les normes.

Décembre 85 est assez doux, Janvier 86 est banal (T° équivalente global à janvier 2013) et février fut très glaciale.

Mars 86 est moins froid que mars 2013 seul Avril 1986 est assez exceptionelle pour le printemps.

Mais contrairement à octobre 2012, Octobre 85 est extrêmement doux. On est presque du même accabit que octobre 2001 2005 ou 2006.

Conclusion 85/86 on retiendra que Février et Novembre. Il est moins exceptionelle que 2005/2006 cet hiver 85/86.

Oui, c'est exactement ça, sauf que sur les hivers de cette dernière décennie, les tnn n'ont jamais été aussi basses qu'elles ne l'ont été auparavant (hiver 85, hiver 86, hiver 87)
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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

Oui, c'est exactement ça, sauf que sur les hivers de cette dernière décennie, les tnn n'ont jamais été aussi basses qu'elles ne l'ont été auparavant (hiver 85, hiver 86, hiver 87)

Parfaitement ! non seulement les tnn étaient très basses mais le nombres de journées sans dégel par hiver, étaient très nombreuses avec une vingtaine de jour en moyenne au Bourget, sans commune mesure avec les hivers des 5 dernières années.

Phil

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Posté(e)
Saint Leu La Foret (95), altitude 70 mètre.

et je rajouterais encore une chose à propos de 1985/1986, c'est qu'il y a jamais eu de froid et un faible ensoleillement de manière constant entre octobre 1985 et mars 1986. Cet hiver 2012/2013 en plus d'être froid a vu un ensoleillement incroyablement déficitaire de novembre à mars. Le mois d'octobre est d'ailleurs pas beaucoup mieux dans l'ouest et le sud

Le problème c'est que tu raisonnes uniquement pour le NE du pays, car partout ailleurs le froid est loin d'avoir été continu de début décembre a début avril avec notamment une période particulièrement douce de mi-décembre a mi-janvier 2013, puis le froid s'est fait de plus en plus présent mais n'a jamais été exceptionnel avec finalement peu de journée sans dégel et lorsque de telle période arrivait elle n'était pas durable, alors que durant l'hiver 1985/86 non seulement le mois de février a été le plus froid depuis 1956 mais du 24/01/1986 au 4/03/1986 soit 40 jours ! la température maximale n'a pas dépassée 6,7°c au Bourget et encore qu'a une seule reprise avec des gelées quasi quotidienne, puis surtout cette longue période glaciale arriva après un mois de novembre 1985 particulièrement froid ! je peux te dire que ca marque les esprits.

Mais je ne dis pas qu'il n y pas eu de période douce avec effectivement un mois de décembre très doux ! mais qui c'est terminé dans la froidure et la neige très abondante a Orléans en particulier ou j'etais, et c'est vrai que le mois de janvier fut banal et relativement doux mais pas pour longtemps.

Sinon je suis d'accord avec toi sur la durée de l'ensoleillement qui est franchement épouvantable et bien pire que l'hiver

1985/86.

Phil

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Si non pour en revenir sur le sujet, quel(s) facteur(s) doi(vent) jouer sur les blocages c'est à dire qu'est-ce qui cause et alimente des anticyclones plus au Nord ?

Williams

Bien , tout d'abord , pour qu'il y est un blocage de ce type , il faut un indice AO négative (vers les -2/-3) pour favoriser un développement anticyclonique boréal important .

Ensuite pour favoriser un blocage à long terme , il faut un indice NAO négatif déviant alors le jet-stream plus au sud , des Açores à la méditerranée , et donnant un flux d'est à nord-est sur le pays .

Voilà ce qu'il faut pour favoriser un blocage !

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Bien , tout d'abord , pour qu'il y est un blocage de ce type , il faut un indice AO négative (vers les -2/-3) pour favoriser un développement anticyclonique boréal important .

Ensuite pour favoriser un blocage à long terme , il faut un indice NAO négatif déviant alors le jet-stream plus au sud , des Açores à la méditerranée , et donnant un flux d'est à nord-est sur le pays .

L'AO et la NAO, ce sont juste des indices qui correspondent à des écarts de positionnement des géopotentiels par rapport aux moyennes calculées sur une période longue. Ils donnent seulement une photo du schéma d'organisation synoptique général, mais ne sont en rien une cause de cette synoptique.

Dire qu'il faut que l'AO baisse pour favoriser l'établissement de hauts géopotentiels au pôle, c'est comme si tu disais qu'il faut que le compteur de ta voiture monte pour que sa vitesse augmente. Or, tout comme c'est le compteur de vitesse qui réagit à la manière dont tu enfonces la pédale d'accélérateur et non l'inverse, ce sont les indices qui réagissent à l'évolution synoptique et non qui la régissent.

Si l'AO baisse, c'est parce qu'on a des anomalies de hauts géopotentiels qui s'accroissent dans les régions arctiques et/ou des anomalies de bas géopotentiels qui prennent le relais aux latitudes moyennes.

Et si la NAO baisse, c'est parce que le différentiel de géopotentiels entre les Açores et l'Islande diminue voire s'inverse par rapport à ce qu'il est normalement en cette saison.

En tout état de cause, l'un comme l'autre (AO et NAO) ne sont en rien la cause des blocages.

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L'AO et la NAO, ce sont juste des indices qui correspondent à des écarts de positionnement des géopotentiels par rapport aux moyennes calculées sur une période longue. Ils donnent seulement une photo du schéma d'organisation synoptique général, mais ne sont en rien une cause de cette synoptique.

Dire qu'il faut que l'AO baisse pour favoriser l'établissement de hauts géopotentiels au pôle, c'est comme si tu disais qu'il faut que le compteur de ta voiture monte pour que sa vitesse augmente. Or, tout comme c'est le compteur de vitesse qui réagit à la manière dont tu enfonces la pédale d'accélérateur et non l'inverse, ce sont les indices qui réagissent à l'évolution synoptique et non qui la régissent.

Si l'AO baisse, c'est parce qu'on a des anomalies de hauts géopotentiels qui s'accroissent dans les régions arctiques et/ou des anomalies de bas géopotentiels qui prennent le relais aux latitudes moyennes.

Et si la NAO baisse, c'est parce que le différentiel de géopotentiels entre les Açores et l'Islande diminue voire s'inverse par rapport à ce qu'il est normalement en cette saison.

En tout état de cause, l'un comme l'autre (AO et NAO) ne sont en rien la cause des blocages.

Bien ,merci pour cette explication !
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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Et s'il n'existait tout simplement pas une raison particulière à un blocage quel qu'il soit et où qu'il soit ? La météorologie à une échelle de rossby, n'est qu'une succession de blocage généralisé qui se succèdent et bougent parfois. Et même quand on croit qu'il n'y a pas blocage, puisque conforme à ce qu'on est en droit d'attendre climatiquement (normes saisonnières), en fait si même là il peut y avoir blocage. J'aime pas ce mot, "blocage", car souvent utilisé à tort et à travers.

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J'aime pas ce mot, "blocage", car souvent utilisé à tort et à travers.

C'est vrai que c'est un peu dommage de voir une notion qui a été clairement identifiée et décrite physiquement, reprise souvent à tort et à travers dès que l'on assiste à des conditions un tant soit peu froides dans nos régions en période hivernale. Quelque part, j'ai toujours trouvé étonnante cette dualité qu'il y a sur le forum entre certaines notions pour lesquelles le moindre écart par rapport à la définition exacte et précise est sanctionné par une terrible vindicte populaire (essayer de parler de mini-tornade, ou d'épisode cévenol pour un simple orage à Marseille, c'est le meilleur moyen pour se suicider socialement sur ce forum default_biggrin.png/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">), et d'autres notions où à l'inverse on trouve absolument tout et n'importe quoi et pour lesquelles c'est celui qui essaye d'apporter un minimum de cadrage à tout cela qui se fait prendre pour un huluberlu wacko.png Comme s'il n'y avait pas vraiment de juste milieu, même si j'exagère peut être un peu (mais pas beaucoup) les choses.

Pour en revenir à la vraie notion de blocage, on voit que s'il y en a eu un cet hiver c'est surtout entre fin février et début mars que cela a bloqué au niveau de l'Europe Occidentale, avec une évacuation ensuite vers l'ouest et jusqu'au Canada :

1panel_ghgs_obs_nh_nrm.gif

Mis à part cela, on retrouve quelques petits blocages à répétition qui nous ont concerné début janvier, un autre sur la dernière décade de mars, mais dans l'ensemble il n'y a rien eu de véritablement extraordinaire cet hiver que ce soit par ici comme ailleurs dans l'hémisphère. Je vais placer la barre haute, mais voici ce que c'était un vrai hiver avec succession de blocages exceptionnels et sur quasiment tout l'hémisphère :

blocages2010.png

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La notion de "blocage" est en météo une situation qui casse complètement la baroclinie nord-sud pendant plusieurs jours sur une même région, et l'indice que tu présentes se base là-dessus. Une telle situation implique une "goutte chaude" à haute latitude. Un peu par abus de langage, on associe toute "goutte chaude" à un blocage, en France on associe tout "GA" à un blocage. Sauf que ça ne suffit pas à casser totalement la baroclinie. Il faut que le GA soit isolé et pas trop sur les pôles, sinon la baroclinie arrive à s'installer.

On le voit bien en 2010 ou actuellement : même avec une anomalie chaude sur le nord-Atlantique, on peut avoir un flux d'ouest, mais décalé vers le bas. Ca ressemble à un blocage pour le nord-Atlantique mais c'est un flux d'ouest affirmé pour l'Europe du sud.

Quand on regarde les bilans mensuels, ce sont des anomalies en "anneau" autour d'une anomalie anticyclonique aux pôles, preuve que la baroclinie n'est pas totalement cassée, elle se réorganise suivant la latitude.

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Invité Sky Blue

Effectivement le mot blocage est employé à tort et à travers sur le LT par exemple.

Pour ma part un vrai blocage c'est Sigma 15, et que cette année 2013 n'est pas très bloqué sauf fin Février début Mars.

Mais le mot blocage est souvent associé à VDF, ce qui explique sa popularité sur le LT, comme la NAO- d'ailleurs.

En quelque sorte, l'hiver, le blocage c'est l'anti ZO qui fait tant peur aux hivernophiles, d'ou une utilisation parfois abusive.tongue.png

Ceci explique cela.

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en attendant, voici les anomalies stt actuelles:

anomnight3282013.gif

en 1, les anomalies négatives centrées sur ce rail est du au jet circulant très au sud avec la basse pression

en 2, les anomalies positives sur le nord atlantique provoqué par la récurrence des hautes pressions à ces endroits

en 3, les anomalies positives le long du Maroc provoqué par les hautes pressions constant ( déjà le cas l'année dernière à la fin du printemps) qui ne devraient pas être centrés à ces endroits la mais proche des acores en circulation normale de longue durée

en 4 et 5, l'anomalie négative à l'ouest du pacifique et positive à l'Est signe d'un ENSO neutre malgré que El Nino aurait tendance à croire légèrement actuellement

tout ceci montre bien la situation d'une NAO- ( même si elle était neutre cet hiver mais négative de avril à octobre 2012 constamment et depuis début février) et vu donc les anomalies actuelles, c'est pas près de s'arranger dans le futur. Il va falloir un brusque changement de circulation atmosphérique pour que tout change et ainsi ensuite modifier les anomalies Stt

voici un exemple d'une situation inversée à celle qu'on subit actuellement:

anomnight12102007.gif

en 1, l'anomalie fortement positive autour des acores bien répandues

en 2, l'anomalie négative sur les cotes du Maroc

en 3, la forte Nina poussant les extrêmes inverses de cette situation

saurez-tu retrouver l'état de l'enneigement pour comparer avec l'anomalie sst à l'extrêmité du Canada, je me demande si cela ne pourrait pas avoir une incidence ? Plusieurs études ont démontré l'impact des débâcles dans cette région lors des brusques changements de climat. Vu les cartes que tu donnes et la dernière dépression du Canada (reprise ici http://climasol.over-blog.com/article-systemes-depressionnaires-toujours-aussi-etendus-116761780.html ) il pourrait y avoir une explication (partielle) au mécanisme global surtout si je reprends l'explication de mr Gagnard et la question posée ici /topic/81107-gulf-stream-et-anticyclone-des-acores/'>http://forums.infoclimat.fr/topic/81107-gulf-stream-et-anticyclone-des-acores/

au passage je me souviens comme Marcel Leroux était critiqué pour ses cours sur l'AMP il avait pourtant bien analysé l'indicateur

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Posté(e)
La-Chapelle-Saint-Florent - 49 (proche 44, bord Loire)

Attention quand tu parles de Leroux ici. Je ne doute pas qu'il ait sans doute pu apporter quelques petites choses et qu'il était sincère dans ses recherches, mais cet homme a aussi fait tellement de mal en général à la météorologie qu'il faut être prudent quand on parle de lui et ça enlève forcément beaucoup de crédibilité à ton raisonnement.

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Oui, on sait très bien reproduire les régimes de temps dont les blocages avec des modèles QG de faible dimensionnalité et mettre en évidence les téléconnexions à l’échelle planétaire.

Le concept d’AMP ne résiste pas à un modèle de conservation du tourbillon potentiel QG.

Il est mis en défaut par les équations primitives et les lois physiques élémentaires appliquées à l’atmosphère (1è principe de la thermodynamique et 2è loi du mouvement de Newton).

Puisqu'on en parle, à la manière De Courtillot ou d’Allègre, Leroux s’inscrivait dans la controverse par ce paradigme visant à décorréler les courbes de concentration de CO² et de température.

Aucun d’entre eux n’est dynamicien des systèmes dynamiques atmosphériques.

Dans un entretien publié dans agriculture et environnement en octobre 2004, Leroux déclarait je cite : "Le refroidissement des pôles a atteint 4 à 5°C pendant la période 1940-1990, c’est-à-dire plus de la moitié, mais en négatif, de la valeur prévue pour 2100 ! C’est le démenti le plus flagrant apporté aux prévisions des modèles".

Et d’ajouter : "Il est d’ailleurs surprenant que ceux-ci aient pu concevoir un tel réchauffement alors qu’il n’y a aucune raison physique qui puisse le justifier ! Est-ce seulement pour faire peur aux gens avec une prétendue montée des eaux qui en résulterait ?"

No comment !

Les négateurs du réchauffement anthropique jouent la carte du communautarisme, des préjugés et des émotions affûtées par ces temps de crise, et jugent bon de perdre du temps à réfuter des évidences.

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Merci pour vos remarques Damien49 et calou34 au sujet des AMP et des équations qui le décrédibilise.

Mon intervention portait surtout sur l'anomalie SST et le point particulier du Canada/Terre Neuve dans ce mécanisme atmosphérique de l'HN. En fait il faudrait la carte de mars 2008 pour comparer avec celle de 2013. Il ne me semble pas illogique que les quantités de neige abondantes de ces dernières semaines au Canada puissent avoir un impact sur les anomalies de SST et probablement une des raisons induisant le blocage dont il est question ici.

Que signifie QG @calou34 ?

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QG - -> Quasi géostrophique

A grande échelle, on fait l’approximation géostrophique, quasi équilibre entre la force de pression horizontale et la force de Coriolis.

L’accélération horizontale est d’un ordre de grandeur < à la force de Coriolis.

On défini ainsi le vent géostrophique comme parallèle aux isobares et stationnaire (sans accélération, vitesse uniforme).

La théorie quasi-géostrophique décompose le vent en 2 parties : le vent géostrophique et l’écart entre le vent réel et le vent géostrophique, le vent agéostrophique.

Cela permet d’introduire une grandeur scalaire importante, la divergence, l’accélération du mouvement et le mouvement vertical.

Le but sous jacent est une simplification efficace pour résoudre numériquement l’évolution de l’écoulement autour d’un état d’équilibre.

Pour revenir à la notion de blocage et à la récurrence basse fréquence du régime de temps NAO-, le composite d’anomalies de géopotentiels sur le 1er trimestre est peu ordinaire sur le bassin arctique, et sur tous les niveaux isobares (ici le Z500).

5160501aed333_90.jpg

En surface, on relativise l’anomalie froide en France, beaucoup plus prononcée en Sibérie Arctique, en opposition avec l’anomalie chaude du Labrador, du Groenland et Svalbard.

51605026e51a5_90.jpg

On devine bien que l’équilibre du vent thermique tend à être bouleversé, et cette situation figée a perturbé le vent zonal à l’échelle hémisphérique avec une opposition zonale Pacifique Atlantique impressionnante (ici à 300 hPa).

90.jpg

Il faudrait étendre l’investigation aux régions équatoriales pour apprécier les anomalies de convection tropicales et pister les téléconnexions (MJO, ENSO).

En tout cas, il semble que l’on marge de la variation intra saisonnière vers l’inter saisonnière, mais les anomalies polaires ont de quoi interpeler.

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merci calou34 : je ne parle pas de tout ce qu'a dit le vilain M.Leroux sur le CO2 etc. mais uniquement sur le l'AMP qui peut être le début de l'observation du phénomène que le QG est venu compléter postérieurement. Et qui lui-même sera mieux expliqué plus tard sans doute.

Sinon comme je ne sais pas où tu trouves ces cartes, pourquoi pas continuer avec les tropiques, bonne idée ?! ou alors tu m'indiques le lien si tu veux bien shifty.gifsmile.pngflowers.gif

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