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Tendance été 2013


phoenix
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Je n'ai pas compris:

-d'une part en quoi les spécialistes des modèles ne seraient pas tout autant que toi convaincus que le climat est un système thermo-dynamique. Il me semble que les modèles fonctionnent massivement sur ce postulat.

-d'autre part en quoi il faudrait faire autre choses que ce que font les spécialistes des modèles compte tenu des résultats prodigieux obtenus dans la prévi à dix jours au cours du dernier quart de siècle.

Tous ceux qui travaillent sur les prévis saisonnières me semblent faire précisément une approche physique et thermodynamique, le tout conduisant à l'élaboration et à l'interprétation de modèles de plus en plus fiables même si nous sommes encore dans les balbutiements à échéance de plusieurs mois.

Tu as raison de ne pas comprendre, j'ai moi même, du mal à me relire wink.png

Fatigue du vendredi soir, de la fin de semaine, probablement ...... smile.png

En plus clair (enfin, j'espère) mon approche est plus thermodynamique que statistique.

Exemple, la QBO (dans Quasi, tout est dit) elle n'est sûrement pas un élément de certitude pour analyser quoi que ce soit.

Autre exemple, le SSW : Il s'explique parfaitement quand on reste deans des considérations physiques strato/trotosphériques mais de là à en sortir des certitudes, beaucoup se sont cassé le nez pour y parvenir.

Moi, je préfère rester thermophysicien et analyser simplement les actions et réactions dues à l'état du moment et de ce qui est logique derrière.

C'est d'ailleurs ce que faisaient les anciens quand ils disaient en voyant la neige tenir au sol longuement, ils en annonçaient avec certitude : "Elle en attend d'autre"

Ils avaient juste compris que tant que la température reste négative, il y a toutes les chances du monde qu'il re-neige.

Mais si, par exemple, avant de chercher à analyser les différents modèles tout le monde commençait par apprendre les lois de Stephan de Planck ou de Wien peut être que d'autres débats prendraient place ici wink.png

Peut être que nous pourrions parler de l'augmentation des déserts qui risquent de refroidir la planète .........

Ou encore, des villes qui réchauffent de façon dramatique, les basses couches de la troposphère.

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Exemple, la QBO (dans Quasi, tout est dit) elle n'est sûrement pas un élément de certitude pour analyser quoi que ce soit.

Autre exemple, le SSW : Il s'explique parfaitement quand on reste deans des considérations physiques strato/trotosphériques mais de là à en sortir des certitudes, beaucoup se sont cassé le nez pour y parvenir.

Moi, je préfère rester thermophysicien et analyser simplement les actions et réactions dues à l'état du moment et de ce qui est logique derrière.

C'est d'ailleurs ce que faisaient les anciens quand ils disaient en voyant la neige tenir au sol longuement, ils en annonçaient avec certitude : "Elle en attend d'autre"

Ils avaient juste compris que tant que la température reste négative, il y a toutes les chances du monde qu'il re-neige.

Peut être que nous pourrions parler de l'augmentation des déserts qui risquent de refroidir la planète .........

Ou encore, des villes qui réchauffent de façon dramatique, les basses couches de la troposphère.

Déjà dans QBO, le quasi ne veut pas dire qu'il y a une dose d'incertitude comme dans "quasi sur" mais veut dire que l'oscillation est quasi biennal ce qui est vrai, donc cette oscillation varie quasiment tous les deux ans. On arrive très bien à anticiper les cycle. Quand une phase du cycle commence, on sait qu'à 6 mois l'oscillation sera toujours dans cette phase donc utile pour la prévision saisonière.

L'approche des SSW est thermodynamique en effet cependant l'étude de ce phénomène est récent et je trouve que Mike, Paix et Cirus s'en sont très bien sortit.

Tu parles de chance: Ne serait ce pas des statistiques toi qui est contre toute probabilité ?.

Pour les déserts ce que tu avances est tout de même assez risqué, tu pourrais développé?

Je pourrais te dire que la déforestation pourrait conduire à l'augmentation du taux de CO2 donc conditionner l'effet de serre et de contribuer à un réchauffement ( je dis bien un réchauffement pas Le rechauffement: j'anticipe les climatosceptiques).

Après pour le rechauffement urbain: les famaux ilôts de chaleur urbain sont bien connu mais est ce qu'ils ont autant d'influence que cela sur le reste des BC qui ne se situe pas en ville.

En ce qui concerne les modèles: Si l'on se base par sur les modèles, comment veut tu faire de la prévision à J+10.

Après oui pour la prévision saisonnière, quand on parle de SSW, SFW, QBO, d'activité solaire, d'AMO ou de SST je ne parle pas que de statistique il y a également une approche physique.

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Les forêts ne servent à rien dans leurs périodes stables, adultes, elle dégagent autant de CO² qu'elles en consomment.

Les seules forêts utiles à l'absorption de CO² sont les forêts en cours de développement ou celles qui servent à re-stocker le carbone (pour faire de la construction durable ou de l'ameublement, par exemples)

Si la planète était couverte de forêts en totalité, sa température serait 24°C au lieu de 15°C, température moyenne de notre planète.

Si la planète était recouverte de déserts, cette température moyenne chuterait à 12°C.

Si la planète était recouverte d'océans, la moyenne monterait à 32°C.

Si elle était entièrement blanche (couverte de sel, glacée ou enneigée), la température moyenne serait de - 55°C, c'est la loi physique du "corps noir".

Les masses d'air, les conflits, les courants les centres d'actions etc .... ils sont tous dépendants d'actions et de réactions au départ, physiques.

Analyser les modèles ou les données déjà travaillés, c'est bien, mais avant, il faut déjà comprendre les phénomènes de base.

Le soleil ne peut pas nous réchauffer par convection, ni par conduction, il ne peut le faire que par rayonnement thermique. Comment veux tu prévoir les effets du rayonnement si tu ne sais pas analyser l'absorption, l'émission, la réflexion ou la diffusion des surfaces en fonction des longueurs d'ondes des matières concernées ?

Comment rechercher la façon dont évoluera la stratosphère si tu ne sais pas dire comment évolueront les longueurs d'ondes des gaz en présence selon l'altitude, donc la pression atmosphérique ?

Oui, ma façon à moi de tenter des prévisions saisonnières, c'est regarder comment se comportent les éléments en présence et analyser quelle contre réactions il pourrait en découler.

Parfois, je me trompe, parfois j'ai raison wink.png

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Les forêts ne servent à rien dans leurs périodes stables, adultes, elle dégagent autant de CO² qu'elles en consomment.

Les seules forêts utiles à l'absorption de CO² sont les forêts en cours de développement ou celles qui servent à re-stocker le carbone (pour faire de la construction durable ou de l'ameublement, par exemples)

Si la planète était couverte de forêts en totalité, sa température serait 24°C au lieu de 15°C, température moyenne de notre planète.

Si la planète était recouverte de déserts, cette température moyenne chuterait à 12°C.

Si la planète était recouverte d'océans, la moyenne monterait à 32°C.

Si elle était entièrement blanche (couverte de sel, glacée ou enneigée), la température moyenne serait de - 55°C, c'est la loi physique du "corps noir".

Les masses d'air, les conflits, les courants les centres d'actions etc .... ils sont tous dépendants d'actions et de réactions au départ, physiques.

Analyser les modèles ou les données déjà travaillés, c'est bien, mais avant, il faut déjà comprendre les phénomènes de base.

Le soleil ne peut pas nous réchauffer par convection, ni par conduction, il ne peut le faire que par rayonnement thermique. Comment veux tu prévoir les effets du rayonnement si tu ne sais pas analyser l'absorption, l'émission, la réflexion ou la diffusion des surfaces en fonction des longueurs d'ondes des matières concernées ?

Comment rechercher la façon dont évoluera la stratosphère si tu ne sais pas dire comment évolueront les longueurs d'ondes des gaz en présence selon l'altitude, donc la pression atmosphérique ?

Oui, ma façon à moi de tenter des prévisions saisonnières, c'est regarder comment se comportent les éléments en présence et analyser quelle contre réactions il pourrait en découler.

Parfois, je me trompe, parfois j'ai raison wink.png

-Si l'on détruit les forêts "mature", les réserves de carbones qu'elles ont préalablement engendrer ne vont pas s'envoler. Elle vont bien aller quelques part. De plus tous le monde est d'accord pour dire que les cycles de reforestations sont trop lent en comparaison de la consommation gigantesque mondiale.

En somme l'albédo est un moyen de garantir la T° mondiale et ne présage pas du temps qu'il va faire en France.

Et je tiens à rajouter que l'évolution des différentes surfaces: forestière, banquise, océan et désertique contredise ne vont pas tous dans le même sens.

Globalement la surface forestière diminue, la banquise c'est pareille, le niveau des océans monte et le désert progresse.

Si on t'écoute 2 paramètres font monté la température globale et 2 autres la font baisser.

Comment faire la part des choses? on se demande qui à le plus d'influence sur l'albédo en fonction de l'évolution des surface de chacun des 4 paramètre.

- Pour le deuxième point, oui merci de me décrire l'albédo sous une forme de question oratoire compliqué.

On sait que celui-ci change en fonction des longueur d'onde de la matière, mais de la à aller calculé ceci pour faire une tendance sur saisonnière sur un pays c'est de la pur folie. Le problème de ta technique est l'échelle, ça marche à l'échelle mondiale pour établir une tendance sur la variation de la température mondiale sur le long terme mais pas sur un pays et à cour terme.

Enfin pour la stratosphère dont l'ozone est un élément important, entre nous, tu te vois aller calculé la longueur d'onde des gaz pour savoir comment se comporte le réchauffement stratosphérique ?

D'où l'utilisation de modèle pour prendre en compte des paramètres extrêmement complexe dont toi même tu sais très bien que tu ne pourrai jamais tous les maitriser pour faire une prévision.

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Le début d'année 2013 a été très froid. Certains prévisionnistes s'attendent à un été très chaud en France. Une canicule est pourtant difficile à prédire. Mais en fonction de la température moyenne de l'hiver, on peut désormais prévisualiser l'intensité d'une vague de chaleur en été. Qu'en pensez-vous ? 

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Le début d'année 2013 a été très froid. Certains prévisionnistes s'attendent à un été très chaud en France. Une canicule est pourtant difficile à prédire. Mais en fonction de la température moyenne de l'hiver, on peut désormais prévisualiser l'intensité d'une vague de chaleur en été. Qu'en pensez-vous ?

Non on ne peut pas se baser à l'hiver pour les prévisions saisonnières de l'été. Par exemple lors de l'hiver 1985 ou 1987 l'hiver fut très froid et pourtant l'été fut de même. Puis l'hiver 2009 fut froid aussi mais l'été a par contre été chaud. Et si on regarde dans le sens inverse c'est de même car l'hiver 1988 a été bien doux mais l'été a été froid puis l'hiver 1994 a été chaud et idem pour l'été.

Donc on voit qu'on ne peut pas se baser sur l'hiver pour prévoir l'été.

Williams

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Le début d'année 2013 a été très froid. Certains prévisionnistes s'attendent à un été très chaud en France. Une canicule est pourtant difficile à prédire. Mais en fonction de la température moyenne de l'hiver, on peut désormais prévisualiser l'intensité d'une vague de chaleur en été. Qu'en pensez-vous ?

Non à ma connaissance, ce n'est pas la T° moyenne de l'hiver qui prédit la T° de l'été.

En été le vortex polaire n'est plus que l'ombre de lui même donc difficile d'établir des prévisions en fonction des SSW, de la QBO.

L'hiver est plus facile que l'été à prévoir bien que difficile tout de même.

Il y a des indices comme la synoptique du printemps, les SST pré-estival, l'AMO, la QBO dans une moindre mesure car on est en été ou bien l'ENSO mais encore là c'est risqué en saison estival.

Non on ne peut pas se baser à l'hiver pour les prévisions saisonnières de l'été. Par exemple lors de l'hiver 1985 ou 1987 l'hiver fut très froid et pourtant l'été fut de même. Puis l'hiver 2009 fut froid aussi mais l'été a par contre été chaud. Et si on regarde dans le sens inverse c'est de même car l'hiver 1988 a été bien doux mais l'été a été froid puis l'hiver 1994 a été chaud et idem pour l'été.

Donc on voit qu'on ne peut pas se baser sur l'hiver pour prévoir l'été.

Williams

En effet quelques exemples pertinents.

On entend souvent dire que hiver froid donne un été chaud mais c'est bien entendu pas le cas, on a cependant observé cette tendance au cour de ces 10 derniers années car les hivers sont resté globalement froid tandis que les été restait chaud.

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On entend souvent dire que hiver froid donne un été chaud mais c'est bien entendu pas le cas, on a cependant observé cette tendance au cour de ces 10 derniers années car les hivers sont resté globalement froid tandis que les été restait chaud.

Oui, on l'entend dire souvent par les anciens qui ont connu au cours des années 40 début 50 une succession d'hivers très rigoureux suivis d'étés caniculaires (ex 41, 44, 45, 47, 52) mais cette série ne s'est pas répétée par la suite...
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Posté(e)
Beauvoir (Manche/Mt st Michel

Toute la difficulté est de savoir si le type d'hiver froid que nous venons d'avoir (pas très froid au total à cause de décembre, mais long et décalé, et surtout obscur) est du même genre que ceux avec les années où ils ont été suivis de fortes chaleurs. Car il y a de très nombreux types d'hivers froids ou d'été chauds.

Une autre difficulté est de savoir si les alternances de gel/dégel plus fortes au pôle nord renforcent ou pas la méridionalisation des flux; si c'est le cas, la logique serait d'avoir en toutes saisons des alternances thermiques de plus en plus brutales. Or on a bien eu un record de chaleur absolu début janvier (près de Perpignan) avant dans le même mois d'avoir un record de tx froide (à Lille). Pour ma part, c'est moins des étés très chauds et des hivers très froids que l'on risque, que des variabilités thermiques extrêmes dans toutes les saisons, mais avec des températures moyennes d'été qui seront chaudes faute d'air vraiment froid en été au pôle à cause de l'augmentation des fontes.

C'est pour ça que pour moi il y a plus à chercher à obtenir des prévisions sur le déroulement des saisons que sur la moyenne thermique des saisons qui masque des crûs complètement divergents malgré un "degré" identique sur la bouteille.

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Toute la difficulté est de savoir si le type d'hiver froid que nous venons d'avoir (pas très froid au total à cause de décembre, mais long et décalé, et surtout obscur) est du même genre que ceux avec les années où ils ont été suivis de fortes chaleurs. Car il y a de très nombreux types d'hivers froids ou d'été chauds.

Une autre difficulté est de savoir si les alternances de gel/dégel plus fortes au pôle nord renforcent ou pas la méridionalisation des flux; si c'est le cas, la logique serait d'avoir en toutes saisons des alternances thermiques de plus en plus brutales. Or on a bien eu un record de chaleur absolu début janvier (près de Perpignan) avant dans le même mois d'avoir un record de tx froide (à Lille). Pour ma part, c'est moins des étés très chauds et des hivers très froids que l'on risque, que des variabilités thermiques extrêmes dans toutes les saisons, mais avec des températures moyennes d'été qui seront chaudes faute d'air vraiment froid en été au pôle à cause de l'augmentation des fontes.

C'est pour ça que pour moi il y a plus à chercher à obtenir des prévisions sur le déroulement des saisons que sur la moyenne thermique des saisons qui masque des crûs complètement divergents malgré un "degré" identique sur la bouteille.

L'interêt de la prévision saisonnière ce situe bien à ce niveau.La prévision saisonnière pourrait avoir une utilité qd elle réussira à prévoir les fortes anomalies de températures ( à partir de 3° à 5° au dessus ou en dessous de la moyenne) ou de précipitations sur des périodes de 15 jours à un mois suffisement à l'avance (comme nous venons d'en connaître en entre le 10 mars et le 10 avril).Sur ces dernières années je n'ai pas le souvenir de prévisions saisonnière ayant bien anticipé ces épisodes (localisation et ampleur des anomalies).
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Oui, on l'entend dire souvent par les anciens qui ont connu au cours des années 40 début 50 une succession d'hivers très rigoureux suivis d'étés caniculaires (ex 41, 44, 45, 47, 52) mais cette série ne s'est pas répétée par la suite...

Toute la difficulté est de savoir si le type d'hiver froid que nous venons d'avoir (pas très froid au total à cause de décembre, mais long et décalé, et surtout obscur) est du même genre que ceux avec les années où ils ont été suivis de fortes chaleurs. Car il y a de très nombreux types d'hivers froids ou d'été chauds.

Une autre difficulté est de savoir si les alternances de gel/dégel plus fortes au pôle nord renforcent ou pas la méridionalisation des flux; si c'est le cas, la logique serait d'avoir en toutes saisons des alternances thermiques de plus en plus brutales. Or on a bien eu un record de chaleur absolu début janvier (près de Perpignan) avant dans le même mois d'avoir un record de tx froide (à Lille). Pour ma part, c'est moins des étés très chauds et des hivers très froids que l'on risque, que des variabilités thermiques extrêmes dans toutes les saisons, mais avec des températures moyennes d'été qui seront chaudes faute d'air vraiment froid en été au pôle à cause de l'augmentation des fontes.

C'est pour ça que pour moi il y a plus à chercher à obtenir des prévisions sur le déroulement des saisons que sur la moyenne thermique des saisons qui masque des crûs complètement divergents malgré un "degré" identique sur la bouteille.

Vous soulevez un point intéressant.

Lors de la dernière période positive de la NAO, c'est à dire dans les années 40/ début 50.

Nous avions des hivers très rigoureux couplé à des été relativement chaud.

Puis à partir de la fin des années 50 puis 60 et 70, nous sommes passer dans une phase clairement négative de la NAO nous avons continué à avoir des hivers rigoureux mais cette fois couplé à des été pourri ( 2007 est caniculaire à coté).

Puis entre 1975 à la fin des années 2000, nous avons renouer avec une phase positive de la NAO, les été se sont légèrement réchauffé et les hivers sont rester rigoureux. Le réchauffement généralisé des 2 ne se fera qu'à partir des années 90.

Maintenant nouvelle phase négative de la NAO ?

Ce qui est atypique est que malgré la dynamique exceptionnelle, nous n'avons pas réussis à avoir un hiver réellement froid d'où intervient ton raisonnement bruno au niveau des alternances brutales. Depuis 2009, la brutalité des alternance chaud/froid semble bien plus importante qu'avant et ce avec la méridionalisation des flux à cause de la NAO-. Mais à l'époque des phase négatives NAO-, dans les années 60 nous n'avions pas de tel alternance chaud/froid ce qui nous permettait d'avoir des saisons très négative en anomalie.

A présent, nous n'arrivons à le faire que sur un mois (décembre 2010, février 2012: soulevons que ces 2 mois signe une rupture car cela faisait bien longtemps qu'on avait pas eu deux mois si hivernale à 1 an d’intervalle comme quoi avec une récurrence exceptionnelle, on arrive à faire quelques prouesses parfois mais que c'est poussif en ce moment). .

On pourrait faire le parallèle de la transition des années 50 avec celle qui s'opère aujourd'hui (passage global dans une tendance négative de la NAO).

Aujourd'hui nos hiver semble se refroidir à cause de la NAO-(mais mitigé à cause de ces coup de chaud incessant chose qui se passait moins dans les années 50), nos été reste chaud (parfois mitigé mais il y a toujours une vague de chaleur puissante pour rattraper le coup).

Je pense que l'AMO+ n'est pas innocent tout de même au maintient d'été chaud.(AMO+ présent aussi dans les années 40 mais été bien moins chaud quand même globalement)

Je veux en venir au fait que malgré la NAO-, il y a plus de 50 ans les flux méridionaux semblait moins chaud.

On pourrait se demander si la configuration inédite d’aujourd’hui ne conduirait pas à ces situations atypique (NAO-, AMO+, faible activité solaire)

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L'interêt de la prévision saisonnière ce situe bien à ce niveau.

La prévision saisonnière pourrait avoir une utilité qd elle réussira à prévoir les fortes anomalies de températures ( à partir de 3° à 5° au dessus ou en dessous de la moyenne) ou de précipitations sur des périodes de 15 jours à un mois suffisement à l'avance (comme nous venons d'en connaître en entre le 10 mars et le 10 avril).Sur ces dernières années je n'ai pas le souvenir de prévisions saisonnière ayant bien anticipé ces épisodes (localisation et ampleur des anomalies).

Tu as raison sur le principe.

La France est à la fois, petite et disparate quant aux climats auquels elle est soumise.

Un morceau est continental, un autre est Méditerranéen et le reste est océanique.

Les limites géographiques de ces différents climats sont parfois difficiles à trouver à longue échéance.

De plus, une partie de la France est plate et basse, une autre est montagneuse, le reste étant côtier.

Mais à l'échelle de la planète, les spécialistes savent le faire.

L'Amérique du nord sait parfaitement anticiper ses besoins en énergie pour chaque hiver à venir.

Il ont même les capacités de spéculer sur les besoins en pétrole, dès l'été précédent la saison froide.

L'Europe le fait également quand les besoins en gaz Russe risquent de mettre en péril les approvisionnements.

A l'échelle d'un continent, les prévisions saisonnières sont plus faciles à faire.

L'exemple de cet hiver prévu dès l'automne, très froid et neigeux en Eurasie est emblèmatique, tant la certitude Eurasienne a été floue sur notre France très à l'ouest du continent.

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Tu as raison sur le principe.

La France est à la fois, petite et disparate quant aux climats auquels elle est soumise.

Un morceau est continental, un autre est Méditerranéen et le reste est océanique.

Les limites géographiques de ces différents climats sont parfois difficiles à trouver à longue échéance.

De plus, une partie de la France est plate et basse, une autre est montagneuse, le reste étant côtier.

Mais à l'échelle de la planète, les spécialistes savent le faire.

L'Amérique du nord sait parfaitement anticiper ses besoins en énergie pour chaque hiver à venir.

Il ont même les capacités de spéculer sur les besoins en pétrole, dès l'été précédent la saison froide.

L'Europe le fait également quand les besoins en gaz Russe risquent de mettre en péril les approvisionnements.

A l'échelle d'un continent, les prévisions saisonnières sont plus faciles à faire.

L'exemple de cet hiver prévu dès l'automne, très froid et neigeux en Eurasie est emblèmatique, tant la certitude Eurasienne a été floue sur notre France très à l'ouest du continent.

C'est faux la France n'a aucun climat continental, c'est une grave erreur que de dire ça.

Et oui même à strasbourg, le climat océanique y a d'avantage (et largement) plus d'influence que le climat continentale.

(cf: regarde le climat de Kiev et de Moscou, tu m'en diras des nouvelles)

La France a un climat océanique (avec des dégradations) sur les 3/4 de son territoire excepté la méditéranée qui a un climat du même nom et bien évidemment le climat montagnard.

Bonjours à tous .

Je voudrai savoir pour une prévision saisonnière , quel géopotentiel doit-on utiliser pour la QBO ? , il y a le 30 HPa , 50 HPa , 200 HPa , 850 HPa .

Merci pour vos réponses .

Généralement on utilise le 30 et le 50 Hpa.

Pensez vous a un risque caniculaire cet été?

Tous les été il ya un risque caniculaire, cependant avec les flux méridionaux qui nous animent depuis quelques saisons des coup de chaud intense et intermittent et de courte durée y sont d'avantage présent. Donc un risque de canicule de longue durée, on ne peut pas prévoir mais au vu des 4 derniers été, on peut s'attendre à des coups de chaud intenses après rien est écrit dans le marbre.
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Vous soulevez un point intéressant.

Lors de la dernière période positive de la NAO, c'est à dire dans les années 40/ début 50.

Nous avions des hivers très rigoureux couplé à des été relativement chaud.

Puis à partir de la fin des années 50 puis 60 et 70, nous sommes passer dans une phase clairement négative de la NAO nous avons continué à avoir des hivers rigoureux mais cette fois couplé à des été pourri ( 2007 est caniculaire à coté).

Puis entre 1975 à la fin des années 2000, nous avons renouer avec une phase positive de la NAO, les été se sont légèrement réchauffé et les hivers sont rester rigoureux. Le réchauffement généralisé des 2 ne se fera qu'à partir des années 90.

Maintenant nouvelle phase négative de la NAO ?

Ce qui est atypique est que malgré la dynamique exceptionnelle, nous n'avons pas réussis à avoir un hiver réellement froid d'où intervient ton raisonnement bruno au niveau des alternances brutales. Depuis 2009, la brutalité des alternance chaud/froid semble bien plus importante qu'avant et ce avec la méridionalisation des flux à cause de la NAO-. Mais à l'époque des phase négatives NAO-, dans les années 60 nous n'avions pas de tel alternance chaud/froid ce qui nous permettait d'avoir des saisons très négative en anomalie.

A présent, nous n'arrivons à le faire que sur un mois (décembre 2010, février 2012: soulevons que ces 2 mois signe une rupture car cela faisait bien longtemps qu'on avait pas eu deux mois si hivernale à 1 an d’intervalle comme quoi avec une récurrence exceptionnelle, on arrive à faire quelques prouesses parfois mais que c'est poussif en ce moment). .

On pourrait faire le parallèle de la transition des années 50 avec celle qui s'opère aujourd'hui (passage global dans une tendance négative de la NAO).

Aujourd'hui nos hiver semble se refroidir à cause de la NAO-(mais mitigé à cause de ces coup de chaud incessant chose qui se passait moins dans les années 50), nos été reste chaud (parfois mitigé mais il y a toujours une vague de chaleur puissante pour rattraper le coup).

Je pense que l'AMO+ n'est pas innocent tout de même au maintient d'été chaud.(AMO+ présent aussi dans les années 40 mais été bien moins chaud quand même globalement)

Je veux en venir au fait que malgré la NAO-, il y a plus de 50 ans les flux méridionaux semblait moins chaud.

On pourrait se demander si la configuration inédite d’aujourd’hui ne conduirait pas à ces situations atypique (NAO-, AMO+, faible activité solaire)

Oui, tu as bien résumé la situation. Aujourd'hui, est ce le RC qui viens brouiller un peu les cartes ? Mais c'est vrai que le passage chaud/froid semble se faire à une vitesse inédite : Bruno disait record de chaleur à Perpignan début janvier, puis de froid en journée à Lille,...il aurait pu ajouter...puis de chaud à Lyon en fin de mois !...Ce que nous vivons en avril est un peu dans cette veine d'ailleurs...
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Pensez vous a un risque caniculaire cet été?

Je pense que les plus grosses canicules du cycle de températures élevées sont en cours.

Le cycle de Précession est d'environ 22 000 ans, nous sommes en ce moment (à + ou - 300 ou 400 ans près) à 11 000 ans de ce cycle, ce qui pourrait avoir pour conséquences, des saisons bien plus marquées et des températures moyennes plus élevées.

Le pic pourrait bien, être, ou avoir été, atteint par la conjugaison de ce phénomène et du maximum solaire, d'il y a quelques années.

En plus simple, les énormes canicules que nous avons vécu, en France ou ailleurs dans le monde sont peut être, plus, dues aux cycles climatiques qu'au réchauffement climatique lui même.

L'importance des cycles se résume quand on regarde les tracés de l'histoire de notre planète.

On retrouve bien le cycle elliptique de 90 000 à 110 000 ans.

Mais quand on se rend compte qu'en plus du maximum élliptique, on ajoute le cycle de Précession qui fait des saisons plus marquées, on imagine bien que nos étés risquent fort d'être remarquables.

De là à prévoir quoi que ce soit pour cette année 2013, en France, non, c'est impossible en partant de ces faits, mais globalement, des étés caniculaires peuvent être plus fréquent de nos jours wink.png

Pour mémoire, le Tracé issu de NOAA, référencé, de nos jours pour la température moyenne de la planète au cours des 450 000 dernières années.

global_temp2(3).jpg?n=5820

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@Jocelyn

Vu la très lente évolution de précession et de périhélie, il est très difficile de voir une variation sensible sur une période de 100 ans ou moins.

Je ne pense pas que l'on puisse en déduire grand chose sur les variation de climat de ces dernières années. Un tel effet serait probablement noyé et masqué dans les autre variations.

Maintenant, on peut avoir un effet papillon quelque part qui entraine une forte variation pour une cause infime.

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Posté(e)
Malmedy ( Province de Liége ) 342m

Bonjour , a ne pas oublier qu'on passe par une période ou l'Activité solaire est Faible donc ceci aussi aura des conséquences non négligeables sur la tendance pour l'été 2013 .

PDO index :

pdoobserved.jpg

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@Jocelyn

Vu la très lente évolution de précession et de périhélie, il est très difficile de voir une variation sensible sur une période de 100 ans ou moins.

Je ne pense pas que l'on puisse en déduire grand chose sur les variation de climat de ces dernières années. Un tel effet serait probablement noyé et masqué dans les autre variations.

Maintenant, on peut avoir un effet papillon quelque part qui entraine une forte variation pour une cause infime.

Oui, c'est exactement pourquoi j'avais écrit :

De là à prévoir quoi que ce soit pour cette année 2013, en France, non, c'est impossible en partant de ces faits, mais globalement, des étés caniculaires peuvent être plus fréquent de nos jours wink.png

Je répondais à notre ami Florian de façon globale et tendancielle, pas pour l'été à venir, ce qui est finalement "hors sujet", désolé default_smile.png/emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Pour information, la mise à jour de ECMWF saisonnier du mois d'avril va vers un été maussade avec une pression inférieure à la moyenne en France et en Grande-Bretagne et des températures légèrement inférieure à la moyenne sur le trimestre Juin-Juillet-Aout. Espérons que ce modèle se trompe et qu'on soit pas à l'aube d'un été maussade surtout après une saison hivernale très longue, il manquerait plus que ca

j'ai pas le lien du modèle car c'est payant, je viens de lire l'information sur le forum de netweather d'une personne qui y a accès en permanence

pour ma part, je ne sais toujours pas comment va être l'été. C'est vraiment compliqué avec ce ENSO neutre

tout ce que je peux dire c'est qu'on aura les mêmes indices que l'été 2011 ( ENSO neutre/QBO+/Faible activité solaire)

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Ce sont surement ces similitudes avec l'été 2011, qui avait été plutôt maussade, surtout en Juillet, qui font tendre les modèles vers une telle conclusion. Malgré tout, la marge d'erreur existe toujours en météo, donc oui, espérons que l'été sera plutôt bon pour l'intérêt de tous default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">

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Merci pour ta réponse , je pense également qu'il faudrait utiliser le 200 HPa .

Mais j'ai une autre question : lorsque la QBO est positive , cela veut dire que les vent sont d'ouest en est ou l'inverse ?

QBO + => vent stratosphérique d'ouest.

Pour information, la mise à jour de ECMWF saisonnier du mois d'avril va vers un été maussade avec une pression inférieure à la moyenne en France et en Grande-Bretagne et des températures légèrement inférieure à la moyenne sur le trimestre Juin-Juillet-Aout. Espérons que ce modèle se trompe et qu'on soit pas à l'aube d'un été maussade surtout après une saison hivernale très longue, il manquerait plus que ca

j'ai pas le lien du modèle car c'est payant, je viens de lire l'information sur le forum de netweather d'une personne qui y a accès en permanence

pour ma part, je ne sais toujours pas comment va être l'été. C'est vraiment compliqué avec ce ENSO neutre

tout ce que je peux dire c'est qu'on aura les mêmes indices que l'été 2011 ( ENSO neutre/QBO+/Faible activité solaire)

En effet, on a ces 3 indices en commun avec l'été 2011 mais on était quand même sur la fin du QBO+ cet été là tandis que là il viendra juste de commencer à voir si cela change quelques choses.

Sinon on peut faire le parrallèle également avec 2006 et 2008 qui ont également ces 3 indices en communs.

ENSO JJA 2006: 0.2

ENSO JJA 2008: -0.3

Le tout associé à une QBO+ et une faible activité solaire.

Ce sont surement ces similitudes avec l'été 2011, qui avait été plutôt maussade, surtout en Juillet, qui font tendre les modèles vers une telle conclusion. Malgré tout, la marge d'erreur existe toujours en météo, donc oui, espérons que l'été sera plutôt bon pour l'intérêt de tous wink.png

En effet on verra bien mais il est évident qu'une ENSO négative n'aurait pas été de réfus mais je remarque qu'elle est quand même assez négative ( à l'aube d'une 3ème nina consécutive?)
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Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m )

Heu, dans les dernières projections, on serait assez loin d'une nouvelle Nina en vue:

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Il y a eu un petit pic positif début avril puis ca retombe au neutre. ENSO est prévu rester neutre pratiquement toute l'année

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