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Tendance printemps 2013


jonathan
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Messages recommandés

Se taper l'une des récurrences froides les plus marquées (la ?) pour un printemps depuis des décennies et ne même pas réussir à avoir un degré de déficit, il n'y a quand même pas de quoi pavoiser.

Oui tout à fait, cela dénote que quelque chose ne va plus quelque part ... D'ailleurs merci pour ton post ! wink.png
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Les plus actifs

Invité Sky Blue

Et oui Stephane la France championne d'Europe voir du Monde de la basse préssion et malgré tout le déficit thermique n'est pas prononcé .confused1.gif

Comme le dit Traqueur quelque chose ne va pas, et j'ai l'impréssion que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.blushing.gif

Décidemment notre pauvre France est un chef d'oeuvre en péril à tous les niveaux.sick.gif

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Et oui Stephane la France championne d'Europe voir du Monde de la basse préssion et malgré tout le déficit thermique n'est pas prononcé .confused1.gif

Comme le dit Traqueur quelque chose ne va pas, et j'ai l'impréssion que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.blushing.gif

Anomalie de basses pressions ne rime pas forcément avec anomalie de basses températures. En effet, il est vrai qu'on a eu beaucoup de périodes avec des gouttes froides positionnées sur le pays, avec du froid à la clé. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu plusieurs périodes de transition qui ont bien fait remonter l'anomalie thermique, périodes de transition qui, justement, étaient parfois dues à de basses pressions situées à l'ouest de notre pays, faisant remonter de l'air doux chez nous (voir la deuxième carte de Treizevents).

La moyenne est sensible aux extrêmes, comme dirait ma prof de maths...

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Invité Sky Blue

Anomalie de basses pressions ne rime pas forcément avec anomalie de basses températures. En effet, il est vrai qu'on a eu beaucoup de périodes avec de gouttes froides positionnées sur le pays, avec du froid à la clé. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu plusieurs périodes de transition qui ont bien fait remonter l'anomalie thermique, périodes de transition qui, justement, étaient parfois dues à de basses pressions situées à l'ouest de notre pays, par exemple, faisant remonter de l'air doux chez nous. La moyenne est sensible aux extrêmes, comme dirait ma prof de maths...

Mise à part pendant les fètes de Noel ou le ZO à sévit, les flux méridiens ont dominés avec des bascules furtives en flux de sud qui ont fait grimper les moyennes effectivement.

Mais je ne démord pas de ma position initiale, l'amplification du RC Arctique provoque une sorte de dillution du froid pour les latitudes moyennes.(plus durable mais moins extrème)

Ta prof de math a raison.

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Mise à part pendant les fètes de Noel ou le ZO à dominé, les flux méridiens ont dominés avec des bascules en flux de sud qui ont fait grimper les moyennes effectivement.

Mais je ne démord pas de ma position initiale, l'amplification du RC Arctique provoque une sorte de dillution du froid pour les latitudes moyennes.(plus durable mais moins extrème)

Ta prof de math a raison.

A synoptiques froides égales, on a de moins en moins d'anomalies froides. On nous aurait mis ça y'a quelques dizaines d'années, on se les serait caillés sévère les amis santa.gif
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Invité Sky Blue

A synoptiques froides égales, on a de moins en moins d'anomalies froides. On nous aurait mis ça y'a quelques dizaines d'années, on se les serait caillés sévère les amis santa.gif

C'est une certitude, mais c'est dur à quantifier néanmoins.

Vaste sujet qui s'éloigne de notre printemps.

Oui très bon post de 13Vents (comme d'hab).

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C'est une certitude, mais c'est dur à quantifier néanmoins.

Oui bien sur default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> Mais c'est pour fixer l'idée globale .

Faudrait peut être pas faire passer le post de 13vents trop loin en arrière , il était très bien construit ^^

Histoire de prendre un peu de hauteur, personnellement je trouve que l'on ne parle pas assez des conditions synoptiques absolument extraordinaires qui persistent sur notre coin d'Europe depuis le début de cette année 2013. Et quand je dis extraordinaires, c'est dans le sens que ce n'est pas le truc que l'on voit tous les dix ans, mais vraiment une situation totalement inédite dans les archives climatiques.

Car depuis le début de cette année 2013, mis à part quelques courtes périodes de répit, le schéma se répète inlassablement : des descentes d'anomalies froides soit sur l'Europe Occidentale, soit sur le proche Atlantique, avec des gouttes froides qui s'isolent, et qui se comblent avec souvent pour seule question de savoir si elles auront le temps de se combler entièrement avant la descente suivante. Sur cette semaine qui s'achève, nous avons été dans le second cas avec deux à trois jours de temps anticyclonique et calme avant de payer l'addition avec de la neige localement jusqu'en plaine à l'est. La semaine prochaine, on devrait rester dans le premier cas avec aucun réel répit et une alimentation froide continue.

On en avait déjà parlé, cette récurrence sur Janvier - Février avait offert à l'Europe le prix de la région affichant l'anomalie dépressionnaire la plus forte de toute la planète :

[align=center]517c0672f27bd_hiver.png[/align]

Eh bien en ce printemps, finalement peu de choses ont changé : la ligne de tir des décrochements d'anomalies froides d'altitude s'est un peu décalé vers l'ouest et c'est désormais sur le proche Atlantique que l'on trouve l'anomalie dépressionnaire la plus marquée de toute la planète, la France étant toujours aux premières loges :

[align=center]printemps.png[/align]

Le constat, il est simple : au niveau national, la France n'avait jamais connu un quadrimestre avec une telle anomalie négative de géopotentiels depuis le début des réanalyses soit la fin des années 1940.

Et ce qui est remarquable, c'est que cette situation devrait perdurer au moins sur la première décade de mai, avec guère de porte de sortie en vue sur les modèles à ce jour.

Au début de ce topic, j'avais écrit que j'étais particulièrement sceptique sur les possibilités d'un printemps déficitaire au niveau national, en soulignant à quel point c'était devenu dur ces dernières années de parvenir à avoir des températures franchement déficitaires dans notre pays en cette saison ces dernières années. Les événements semblent décidés à me donner tort, avec enfin un printemps déficitaire thermiquement parlant qui s'annonce - ne pensez pas que cela me vexe, bien au contraire, d'ailleurs si cela pouvait durer cet été cela ne serait pas de refus car pour moi le mercure ne devrait jamais dépasser les 25° tongue.png

Enfin, je ne vais quand même pas non plus me noyer d'enthousiasme : on rappellera qu'avec la plus forte anomalie mondiale de bas géopotentiels et une alimentation froide d'altitude quasi-permanente sur l'Europe, on s'en tire avec un malheureux -0.7° pour le moment pour ce printemps. Se taper l'une des récurrences froides les plus marquées (la ?) pour un printemps depuis des décennies et ne même pas réussir à avoir un degré de déficit, il n'y a quand même pas de quoi pavoiser.

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Histoire de prendre un peu de hauteur, personnellement je trouve que l'on ne parle pas assez des conditions synoptiques absolument extraordinaires qui persistent sur notre coin d'Europe depuis le début de cette année 2013. Et quand je dis extraordinaires, c'est dans le sens que ce n'est pas le truc que l'on voit tous les dix ans, mais vraiment une situation totalement inédite dans les archives climatiques.

Car depuis le début de cette année 2013, mis à part quelques courtes périodes de répit, le schéma se répète inlassablement : des descentes d'anomalies froides soit sur l'Europe Occidentale, soit sur le proche Atlantique, avec des gouttes froides qui s'isolent, et qui se comblent avec souvent pour seule question de savoir si elles auront le temps de se combler entièrement avant la descente suivante. Sur cette semaine qui s'achève, nous avons été dans le second cas avec deux à trois jours de temps anticyclonique et calme avant de payer l'addition avec de la neige localement jusqu'en plaine à l'est. La semaine prochaine, on devrait rester dans le premier cas avec aucun réel répit et une alimentation froide continue.

On en avait déjà parlé, cette récurrence sur Janvier - Février avait offert à l'Europe le prix de la région affichant l'anomalie dépressionnaire la plus forte de toute la planète :

Eh bien en ce printemps, finalement peu de choses ont changé : la ligne de tir des décrochements d'anomalies froides d'altitude s'est un peu décalé vers l'ouest et c'est désormais sur le proche Atlantique que l'on trouve l'anomalie dépressionnaire la plus marquée de toute la planète, la France étant toujours aux premières loges :

Le constat, il est simple : au niveau national, la France n'avait jamais connu un quadrimestre avec une telle anomalie négative de géopotentiels depuis le début des réanalyses soit la fin des années 1940.

Et ce qui est remarquable, c'est que cette situation devrait perdurer au moins sur la première décade de mai, avec guère de porte de sortie en vue sur les modèles à ce jour.

Au début de ce topic, j'avais écrit que j'étais particulièrement sceptique sur les possibilités d'un printemps déficitaire au niveau national, en soulignant à quel point c'était devenu dur ces dernières années de parvenir à avoir des températures franchement déficitaires dans notre pays en cette saison ces dernières années. Les événements semblent décidés à me donner tort, avec enfin un printemps déficitaire thermiquement parlant qui s'annonce - ne pensez pas que cela me vexe, bien au contraire, d'ailleurs si cela pouvait durer cet été cela ne serait pas de refus car pour moi le mercure ne devrait jamais dépasser les 25° tongue.png

Enfin, je ne vais quand même pas non plus me noyer d'enthousiasme : on rappellera qu'avec la plus forte anomalie mondiale de bas géopotentiels et une alimentation froide d'altitude quasi-permanente sur l'Europe, on s'en tire avec un malheureux -0.7° pour le moment pour ce printemps. Se taper l'une des récurrences froides les plus marquées (la ?) pour un printemps depuis des décennies et ne même pas réussir à avoir un degré de déficit, il n'y a quand même pas de quoi pavoiser.

Bonne analyse 13Vent.

En effet l'anomalie dépressionnaire est extrême et ce qui me chagrine est qu'effectivement nous ayons que -0.7°c d'anomalie sur ce printemps pour le moment et n'oublions pas de préciser par rapport aux normes 81/2010 donc autour des normes 71/2000. C'est vraiment les deux constats phares que l'on peut faire actuellement.

Par contre cela se fera nettement plus sentir en terme de nébulosité donc cela aura un effet nettement plus important sur l'ensoleillement globale du printemps.

Anomalie de basses pressions ne rime pas forcément avec anomalie de basses températures. En effet, il est vrai qu'on a eu beaucoup de périodes avec des gouttes froides positionnées sur le pays, avec du froid à la clé. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu plusieurs périodes de transition qui ont bien fait remonter l'anomalie thermique, périodes de transition qui, justement, étaient parfois dues à de basses pressions situées à l'ouest de notre pays, faisant remonter de l'air doux chez nous (voir la deuxième carte de Treizevents).

La moyenne est sensible aux extrêmes, comme dirait ma prof de maths...

Oui effectivement à l'image de 2010 la situation redevenait plus classique avec tantôt des flux de Sud et des coups de chaud marqué mais le constat étant que l'on est dans les normes de la dernières décennie thermiquement c'est ça que je trouve exceptionnelle.
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Bonne analyse 13Vent.

En effet l'anomalie dépressionnaire est extrême et ce qui me chagrine est qu'effectivement nous ayons que -0.7°c d'anomalie sur ce printemps pour le moment et n'oublions pas de préciser par rapport aux normes 81/2010 donc autour des normes 71/2000. C'est vraiment les deux constats phares que l'on peut faire actuellement.

Par contre cela se fera nettement plus sentir en terme de nébulosité donc cela aura un effet nettement plus important sur l'ensoleillement globale du printemps.

Oui, merci à 13vents comme toujours.

La réelle question qui doit nous tarauder tous est bien ce couloir froid qui a la France en ligne de mire en continu.

...Est t'on bien dans la variabilité naturelle ?

Pour le reste, certes, les moyennes ne sont pas très basses, car il y a toujours 2 ou 3 jours de chaud par ci par là pour faire remonter les chiffres.

OK. Par contre, le ressenti pour l'homme de la rue, c'est quand même l'ensoleillement, et la, en particulier sur le flan Est, on paye l'addition très très cher...

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Anomalie de basses pressions ne rime pas forcément avec anomalie de basses températures.

C'est très bien, parce que tu poses la une bonne question : est-ce que les anomalies de géopotentiels sont corrélées aux anomalies de températures observées au sol ?. Tu réponds par la négative, mais je vais te montrer que pourtant la corrélation entre les deux est particulièrement bonne.

Un graphique valant toujours mieux qu'un long discours, voici un petit comparatif entre les géopotentiels observés dans un cadre représentant approximativement notre pays sur mars / avril, et les températures moyennes observées au sol, entre 1968 et 1999 :

[align=center]geovstsol1.png[/align]

On voit quand même que la corrélation est claire : plus les géopentiels sont bas, plus les températures le sont aussi, et inversement. Après, bien entendu ce n'est pas parfait mais dans l'ensemble on voit que ces deux indicateurs sont assez bien liés. Et bien maintenant, regardons ce qu'il s'est passé depuis 2000 et où se situe 2013 (en valeurs provisoires puisque avril n'est pas achevé, là vous avez la situation au 25) :

[align=center]geovstsol2.png[/align]

Sur quasiment toutes les années 2000 (une seule exception), les températures observées au sol ont été supérieures, parfois largement, à ce que l'on aurait pu attendre (moyenne des années 1968-1999 représentée par la ligne bleue). C'est ça, le réchauffement climatique : un truc insidieux et pas forcément visible au premier abord, mais qui fait qu'à situation synoptique équivalente à ce que l'on aurait pu avoir il y a trente ans, on a beaucoup moins froid aujourd'hui. C'est ce truc qui fait qu'il ne fera jamais chaud à Strasbourg par flux de Nord-Est direct depuis l'Arctique, mais qui fait qu'il fera moins froid que ce qu'il aurait normalement du faire.

C'est pour cela que vous me voyez régulièrement m'agacer à chaque situation froide en pestant que l'on aurait du avoir "mieux" : ce n'est pas la lamentation permanente du type toujours insatisfait (du français de base quoi tongue.png), c'est vraiment quelque chose que l'on peut mesurer et observer. C'est pour cela que je m'agace quand je vois certains articles porter au pinacle "ce mois de mars extrêmement froid où l'hiver a joué les prolongations" (par exemple), bourrés de sous entendus sur un fond de "il est où le réchauffement ?" (ceux qui ont suivi certains débats sur un article de LCM suivront mon regard), alors même qu'il suffirait de regarder les conditions synoptiques pour se rendre compte à quel point les anomalies que l'on a eu ont été minables. C'est pour cela que je m'agaçais au début de ce topic en disant qu'il était improbable d'avoir un printemps déficitaire du fait que même avec des conditions synoptiques froides on a du mal à obtenir des bilans franchement déficitaires.

Et encore, la je vous ai donné le comparatif entre les températures au sol et les géopotentiels, mais c'est encore plus flagrant quand on regarde les températures à 850 hPa qui sont beaucoup plus représentatives des advections froides à moyenne altitude :

[align=center]geovst850.png[/align]

La température moyenne observée à 850 hPa au dessus de notre pays depuis le début du printemps dépasse de presque 2° la moyenne "théorique" de ce que l'on aurait eu à conditions équivalentes entre 1948 et 1999. Si vous cherchiez encore le réchauffement, levez votre nez des 4° à Lyon aujourd'hui et regardez ce qu'il se passe au dessus de nos têtes.

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Merci pour cette analyse détaillée 13Vents, j'allais poser la même question qu'Apollon mais pour le coup, on a eu droit à une réponse très complète.

On peut ajouter aussi que dans le même temps, une situation peu exceptionnelle en flux de sud fait souvent battre les records de chaleur, ces dernières années. Inquiétant, je n'ose même pas imaginer le climat dans 30 ans.

Mais autre question : cette récurrence à avoir de bas géopotentiels très fréquents en Europe de l'Ouest est-il dû au RC ou bien à une simple variabilité naturelle ? (je n'ai pas vu que th38 m'a devancé sur ce point)

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Invité Sky Blue

Merci pour cette analyse détaillée 13Vents, j'allais poser la même question qu'Apollon mais pour le coup, on a eu droit à une réponse très complète.

On peut ajouter aussi que dans le même temps, une situation peu exceptionnelle en flux de sud fait souvent battre les records de chaleur, ces dernières années. Inquiétant, je n'ose même pas imaginer le climat dans 30 ans.

Mais autre question : cette récurrence à avoir de bas géopotentiels très fréquents en Europe de l'Ouest est-il dû au RC ou bien à une simple variabilité naturelle ? (je n'ai pas vu que th38 m'a devancé sur ce point)

Ou un peu des deux réunis.

Troublant quand même.

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Posté(e)
Chateauneuf du Rhône (26)

Super démonstration Treize Vent!

Trés instructif les comparaisons avec les synoptiques passées.smile.png

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

dans ce contexte remarquable, je trouve aussi exceptionnelle la faiblesse de l'activité orageuse en ce milieu de printemps, et ce, malgré des variations de T° tres importantes.

on arrive à perdre 20° en 48H sans activité orageuse. j'ai eu connu des mois d'avril bien plus orageux avec des variations de masses d'air bien moins importantes.

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Invité Sky Blue

C'est vrai, à Lyon cela fait 2 semaines de suite ou l'on passe de jeudi estival (28°) à des week end quasi hivernaux (5°) et le tout en douceur sans aucune activité électrique.

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C'est vrai, à Lyon cela fait 2 semaines de suite ou l'on passe de jeudi estival (28°) à des week end quasi hivernaux (5°) et le tout en douceur sans aucune activité électrique.

Selon vous, que manque t'il à chaque fois? enfin c'est étrange, mais sur le même sujet, on remarque une saison tornatique anormalement basse au Etats Unies et chez nous peu d'orage... L'hemisphère Nord entier semble "en dehors des cordes"....
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Selon vous, que manque t'il à chaque fois? enfin c'est étrange, mais sur le même sujet, on remarque une saison tornatique anormalement basse au Etats Unies et chez nous peu d'orage... L'hemisphère Nord entier semble "en dehors des cordes"....

C'est vrai que la situation est hémisphérique. thumbup1.gif

J'ai quelques idées à partager :

- Trop de "blanc" génère trop peu de convection vers les hautes couches atmosphériques (nous sommes en excédent de 9% au niveau de la surface blanche.

- Trop peu de nébulosité diminue la chaleur latente troposphérique (condition importante pour le réchauffement des masses d'air au printemps).

- Le SSW de la fin d'année dernière a fait monter de grosses quantités d'air chaud qui s'est refroidit dans les parties plus haute de l'atmosphère, d'où baisse des pressions et déplacements des centres d'actions habituels (du même genre qu'un congélateur dans lequel on fait entrer de l'air chaud et qui rentre en dépression).

- Manque de dynamique du à l'inversion de QBO en cours (enfin, c'est que je crois voir).

- Activité solaire en pleine décroissance puisque le point culminant (au plus près) de notre élipse était en janvier.

- Océans Nord Atlantique, trop froid.

Il reste quand même de l'espoir puisqu'en Mai/Juin, on arrive aux jours les plus longs et qu'en cas d'important manque de nébulosité, le rayonnement solaire pourrait réchauffer de façon plus importante les couches les plus rapprochées du sol. Ce qui pourrait augurer de belles périodes chaudes et sèches.

Mais ça pourrait n'être que temporaire parce que je ne crois pas que NAO et AO aillent dans le sens d'une fin d'été chaude et sèche.

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C'est vrai que la situation est hémisphérique. thumbup1.gif

J'ai quelques idées à partager :

- Trop de "blanc" génère trop peu de convection vers les hautes couches atmosphériques (nous sommes en excédent de 9% au niveau de la surface blanche.

- Activité solaire en pleine décroissance puisque le point culminant (au plus près) de notre élipse était en janvier.

Globalement la situation est hémisphérique en effet cependant toutes les années à la même période nous sommes aussi éloigné du soleil donc ça ne tient pas debout. ( De même que la saison tordanique au USA se concentre toutes les années sur Mai d'après les normes donc pas d'ambiguité également chaque année nous sommes autant éloigné du soleil en Mai).

De plus l'activité solaire est plus hautes que les années précédente car nous avons des niveaux énergétique proche de 2003/2004 environ.

En ce qui concerne l'influence de la couverture neige, c'est possible cependant il est difficile de prouver quelqu'on que influence avec un excédent de seulement 9%.

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Posté(e)
Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement

Pour ce qui est de l'activité solaire, je ne pense pas que çà y soit pour grand chose. De tres bons posts de divers intervenants l'ont deja montré.

Pour ce qui est de la SST de l'atlantique nord, elle tout à fait dans la norme et l'anomalie positive est meme en train de se developper à nouveau autour de terre neuve. Donc à mon avis çà ne vient pas de la non plus.

Pour la surface d'enneigement..... peut etre..... mais à demontrer. A noter d'ailleurs qu'il y a une fonte accélérée au canada actuellement sur la partie est en raison de hautes pressions tres imposantes qui font remonter de l'air chaud et la sibérie repasse actuellment au dessus du zéro, on devrait donc assez vite revenir dans les normes de saison.

Pour le reste je n'ai pas les compétences pour en dire quoi que ce soit

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Invité Sky Blue

C'est vrai que la situation est hémisphérique. thumbup1.gif

J'ai quelques idées à partager :

- Trop de "blanc" génère trop peu de convection vers les hautes couches atmosphériques (nous sommes en excédent de 9% au niveau de la surface blanche.

- Trop peu de nébulosité diminue la chaleur latente troposphérique (condition importante pour le réchauffement des masses d'air au printemps).

- Le SSW de la fin d'année dernière a fait monter de grosses quantités d'air chaud qui s'est refroidit dans les parties plus haute de l'atmosphère, d'où baisse des pressions et déplacements des centres d'actions habituels (du même genre qu'un congélateur dans lequel on fait entrer de l'air chaud et qui rentre en dépression).

- Manque de dynamique du à l'inversion de QBO en cours (enfin, c'est que je crois voir).

- Activité solaire en pleine décroissance puisque le point culminant (au plus près) de notre élipse était en janvier.???,

- Océans Nord Atlantique, trop froid.

Je rajouterai à ta liste le bassin arctique qui perturbe durablement la circulation atmosphérique sur l'HN.

L'Europe de l'Ouest toujours mal placé.

Ca yoyote grave de la cafetière.

ECH100-72_fak7.GIF

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C'est vrai que la situation est hémisphérique. thumbup1.gif.

En fait, tu pars du simple constat que l'on n'a pas beaucoup eu d'orages en France en avril et qu'il n'y a pas beaucoup eu de tornades aux Etats-Unis, tu t'inventes une généralisation de cela à tout l'hémisphère (c'est vrai que la France + les grandes plaines des Etats-Unis = l'hémisphère), et tu pars dans toute une série d'hypothèses parfois à la limite du loufoque (mention spéciale pour l'activité solaire en pleine décroissance après le périhélie de janvier, on se demande bien si ce critère joue un rôle pourquoi l'activité orageuse dans notre pays atteint son maximum en été au moment de l'aphélie).

Et ce n'est probablement pas grave si, pendant que notre bout de France et les grandes plaines américaines ont connu un mois d'avril peu orageux, une partie de l'Europe du Sud-Est, la Turquie, de vastes régions du Sahel, une bonne partie de l'arc des Caraïbes jusqu'à la Floride, une grande partie du Pacifique nord, le Japon, l'essentiel de la Chine continentale jusqu'au Kazakhstan, l'intégralité de l'Inde, la Corne de l'Afrique, la péninsule Arabique, le Pakistan, certains secteurs du nord du Canada, la Scandinavie, ou une partie de la Sibérie centrale ont connu un mois d'avril plus instable que la normale.

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En fait, tu pars du simple constat que l'on n'a pas beaucoup eu d'orages en France en avril et qu'il n'y a pas beaucoup eu de tornades aux Etats-Unis, tu t'inventes une généralisation de cela à tout l'hémisphère (c'est vrai que la France + les grandes plaines des Etats-Unis = l'hémisphère), et tu pars dans toute une série d'hypothèses parfois à la limite du loufoque (mention spéciale pour l'activité solaire en pleine décroissance après le périhélie de janvier, on se demande bien si ce critère joue un rôle pourquoi l'activité orageuse dans notre pays atteint son maximum en été au moment de l'aphélie).

Et ce n'est probablement pas grave si, pendant que notre bout de France et les grandes plaines américaines ont connu un mois d'avril peu orageux, une partie de l'Europe du Sud-Est, la Turquie, de vastes régions du Sahel, une bonne partie de l'arc des Caraïbes jusqu'à la Floride, une grande partie du Pacifique nord, le Japon, l'essentiel de la Chine continentale jusqu'au Kazakhstan, l'intégralité de l'Inde, la Corne de l'Afrique, la péninsule Arabique, le Pakistan, certains secteurs du nord du Canada, la Scandinavie, ou une partie de la Sibérie centrale ont connu un mois d'avril plus instable que la normale.

wink.png

Et tu nous dis quoi maintenant à part systématiquement dire que je me trompe ???

D'autant plus que ce n'est pas moi qui ai amené cette idée aujourd'hui.

La tendance Saisonnière Printemps, tu la vois comment ?

Parce qu'à part tes bilans ........... Bizous à toi default_wink.png/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> ;)

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Et tu nous dis quoi maintenant à part systématiquement dire que je me trompe ???

D'autant plus que ce n'est pas moi qui ai amené cette idée aujourd'hui.

La tendance Saisonnière Printemps, tu la vois comment ?

Parce qu'à part tes bilans ........... Bizous à toi wink.pngwink.png

Au moins ces bilans et analyses (parce qu'il en fait également, il faudrait peut être les lire au lieu de jalouser de la sorte) sont juste.

Quand on raconte que la situation actuelle est similaire à 1976 mais finalement inversé on se demande quel est ton réel point de vu.

Ou quand tu dis que le déficit de tornade au USA est dû à l'activité solaire, je te rappel que la saison des tornades est toute les années à la même période et que nous sommes à la même distance du soleil toutes les années à le même période.

HS à part:

Le printemps 2013 part pour être déficitaire à l'échelle des normes 1981/2010.

On peut exclure sans trop de risque un printemps bien excédentaire et on devrait si Mai n'est pas trop froid partir sur les bases thermique de 2010.

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Et tu nous dis quoi maintenant à part systématiquement dire que je me trompe ???

D'autant plus que ce n'est pas moi qui ai amené cette idée aujourd'hui.

La tendance Saisonnière Printemps, tu la vois comment ?

Parce qu'à part tes bilans ........... Bizous à toi wink.pngwink.png

Il te faudra trouver de meilleurs arguments que ceux dignes des provocations d'une cour de récré d'école primaire pour m'empêcher de te le dire chaque fois que je ne suis pas d'accord avec toi.

Les forums de prévisions saisonnières ne sont pas la chasse gardée de ceux qui font des prévisions, et qui ont le droit d'y raconter tout ce qu'ils veulent entre eux.

Et sinon, tu as des arguments pour montrer que je me trompe et que l'hémisphère entier connait une instabilité très basse par rapport à la normale ? Parce que c'était quand même le sujet de départ.

Et je suis toujours curieux de savoir dans quelle mesure le critère du périhélie et de l'aphélie joue un rôle sur l'activité orageuse à nos latitudes, et pourquoi il y a beaucoup plus d'orages en période d'aphélie (été) si selon toi c'est au périhélie (hiver) que le soleil est le plus favorable à l'activité orageuse.

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