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Tendance printemps 2013


jonathan
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Les plus actifs

Bonjour,

Le fait, est, que l'enneigement exceptionnel de tout l'hémisphère nord en cette fin février, va produire des réactions physiques quasi incontournables.

1) L'albedo va fortement influencer le réchauffement des masses d'air, au printemps, en créant une anomalie négative, globale, dans tout l'hémisphère.

2) L'évapotranspiration (passage direct de la glace en vapeur, sans la phase "eau") des neiges accumulées va créer beaucoup d'humidité dans l'atmosphère, mais aussi, absorber pas mal d'énergie dans les basses couches.

C'est pourquoi, je n'imagine pas un début de printemps particulièrement sec ou chaud, mais au contraire, de jolis conflits là où la douceur poussera d'avantage qu'ailleurs, c'est à dire en bordure d'océans.

En France, mars et avril pourraient bien nous monter quelques belles giboulées dans une ambiance plutôt fraiche à froide.

Par contre, mai et juin serait, de fait, chaud et sec, pour cause de manque d'évaporation latente depuis le début de l'hiver jusqu'en avril, avec en parallèle, des masses d'air vite réchauffées par manque d'ennuagement.

Bonne journée,

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Oui je pense que Mai et Juin seront chaud et sec avec un courant d'Ouest dominant grâce a l'anticyclone retiré sur les Açores,reste a savoir si cet anticyclone viendra jusqu'à nous,mais pour le début du Printemps je pense que Mars et Avril vont être frais car certain modèles voient un blocage anticyclonique Scandinave et le flux du Nord-Est est possible donc surement une nouvelle offensive du froid mais a confirmer,la pour l'instant actuellement avec le blocage anticyclonique sur l'Angleterre,l'air reste plutôt frais mais je pense que la douceur va revenir parce que entre Mercredi et Jeudi,un épisode de fortes pluie pourrait se produire dans le Sud a cause d'une dépression poussé par un fort flux de Sud et après cela ça sera le défilé de perturbation dans le Nord-Ouest.Tout cela est a suivre !114-102.GIF?01-6

http://www.meteociel.fr/modeles/gfs/resume/3h.htm

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Bonjour,

Le fait, est, que l'enneigement exceptionnel de tout l'hémisphère nord en cette fin février, va produire des réactions physiques quasi incontournables.

1) L'albedo va fortement influencer le réchauffement des masses d'air, au printemps, en créant une anomalie négative, globale, dans tout l'hémisphère.

2) L'évapotranspiration

(passage direct de la glace en vapeur, sans la phase "eau") des neiges accumulées va créer beaucoup d'humidité dans l'atmosphère, mais aussi, absorber pas mal d'énergie dans les basses couches.

C'est pourquoi, je n'imagine pas un début de printemps particulièrement sec ou chaud, mais au contraire, de jolis conflits là où la douceur poussera d'avantage qu'ailleurs, c'est à dire en bordure d'océans.

En France, mars et avril pourraient bien nous monter quelques belles giboulées dans une ambiance plutôt fraiche à froide.

Par contre, mai et juin serait, de fait, chaud et sec, pour cause de manque d'évaporation latente depuis le début de l'hiver jusqu'en avril, avec en parallèle, des masses d'air vite réchauffées par manque d'ennuagement.

Bonne journée,

1) Oui, retard possible du printemps avec le rôle majoré de l'albedo sur le bilan radiatif et par voie de conséquence sur le bilan d'énergie : de mémoire, des études ont montré que dans les pays nordiques (je crois qu'il s'agissait du Canada) une chute de neige tardive et suffisamment épaisse pouvait retarder l'arrivée du printemps de 3 semaines...

après, quand des pulsions subtropicales massives décident d'entrer en scène le système peut rapidement évoluer...

2) tu veux dire sublimation, je suppose (solide --> gaz) ?

si un épisode "chaud" et pluvieux venait à se produire, le lessivage serait certainement important vu les quantités de neige accumulées et les conséquences hydrologiques en aval des bassins versants pyrénéens potentiellement sérieuses...

En ce qui concerne le rôle de facteurs d'échelle locale à régionale, je ne pense pas que ceux-ci puissent influer sur les grands traits de la dynamique atmosphérique dont les forçages se situent à des niveaux d'échelle plus large... Personnellement, je ne me hasarderai pas à ce type de prévision saisonnière fondée sur l'interaction avec des facteurs d'échelle régionale.

Nous avons en mémoire des printemps récents hyper secs et chauds, avec dans le viseur le spectre d'une grande sécheresse estivale et ses conséquences dramatiques, et puis en une semaine - malgré l'évolution "logique" attendue d'un système sec devant renforcer la sécheresse (autocatalyse...) - retour à un défilé de perturbations d'ouest bien humide !

En revanche, à l'échelle locale il est certain que cela modulera dans un premier temps les types de temps si les sols sont secs ou détrempés...

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En effet c'est justement ça le soucis, les pulsions subtropicale. Les 10 prochains jours seront probablement bien doux pour la saisons donc on pourrait même parler d'un début de printemps (je mesure mes mots).

Donc pour le moment Mars risque de partir sur un sacrer excédent et vu qu'on est sur la face montante de la saison, les chances d'obtenir un mois de Mars frais sont assez faible d'un avis personelle surtout si le flux d'ouest revient.

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Oui je pense que Mai et Juin seront chaud et sec avec un courant d'Ouest dominant grâce a l'anticyclone retiré sur les Açores,reste a savoir si cet anticyclone viendra jusqu'à nous,mais pour le début du Printemps je pense que Mars et Avril vont être frais car certain modèles voient un blocage anticyclonique Scandinave et le flux du Nord-Est est possible donc surement une nouvelle offensive du froid mais a confirmer,la pour l'instant actuellement avec le blocage anticyclonique sur l'Angleterre,l'air reste plutôt frais mais je pense que la douceur va revenir parce que entre Mercredi et Jeudi,un épisode de fortes pluie pourrait se produire dans le Sud a cause d'une dépression poussé par un fort flux de Sud et après cela ça sera le défilé de perturbation dans le Nord-Ouest.Tout cela est a suivre !114-102.GIF?01-6

http://www.meteociel...s/resume/3h.htm

Chaud et sec en juin avec un courant d'ouest et un anticylone retiré sur les Açores???

Soit c'est l'un, soit c'est l'autre... Si c'est chaud et sec, on a soit un AF, soit un marais baro avec flux de sud ou sud-ouest.

Si on a courant d'ouest, même si la situ synoptique n'est pas clairement zonale, c'est pluvieux et pas très chaud pour les mois concernés. C'est d'ailleurs la piste de certains prévisionnistes pour mai et juin.

Mais il faut choisir: ou courant d'ouest plus ou moins frais, plus ou moins pluvieux, ou chaud et sec avec anticyclone ou marais baro.

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En effet c'est justement ça le soucis, les pulsions subtropicale. Les 10 prochains jours seront probablement bien doux pour la saisons donc on pourrait même parler d'un début de printemps (je mesure mes mots).

Donc pour le moment Mars risque de partir sur un sacrer excédent et vu qu'on est sur la face montante de la saison, les chances d'obtenir un mois de Mars frais sont assez faible d'un avis personelle surtout si le flux d'ouest revient.

Pas en plaine.

L'air chaud est brutal et destructeur de neiges et de glaces à 850 hPa, pas au niveau de la mer.

Parce que pour se déplacer, cet air chaud a besoin de monter en altitude, au contraire de l'air froid.

L'été, les sols se réchauffent grace à un albedo faible et à un fort ensoleillement.

Si les couches élevées sont fraiches, pas de problème, il monte et le sol garde des températures sans excès.

Si ces couches élevées sont chaudes, l'air chaud au sol est bloqué et c'est la canicule.

Quand les sols sont en albedo de 1 (enneigés) les sols ne se réchauffent pas, l'air chaud en altitude ne peut pas plonger vers le sol et ce dernier reste frais, voire froid.

Un peu comme en mer, l'air au niveau de la surface n'est quasiment jamais chaud, même l'été avec des masses d'air à 28° à 1500 m..

La physique est un des meilleurs outils en climatologie.

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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m

Ceci est surtout valable dans les grandes plaines de l'Europe de l'est et de Russie ou le facteur éolien au sol est souvent favorable au maintien de conditions froides en hiver et chaudes en été.En France et en Europe de l'ouest en général,étant entouré d'Océan et de mer c'est beaucoups moins évident,le vent de terre est rare et plutot d'origine maritime , dés qu'il se lève les basses couches sont rapidement brassées et la belle mécanique du froid ou du chaud entretenu s'enraye,d'ailleur les gros coups de froid comme les canicules sont souvent dus a un flux de surface continentalisé et sec.

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C'est surtout une tendance globale pour tout l'hémisphère nord cette année.

Et cette tendance risque de décaler le printemps de quelques jours ou semaines.

Un peu comme la tenue des névé, en montagne, avec les épaisseurs importantes de cette année, ils risquent de décaler leur fonte, de quelques semaines.

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Pas en plaine.

L'air chaud est brutal et destructeur de neiges et de glaces à 850 hPa, pas au niveau de la mer.

Parce que pour se déplacer, cet air chaud a besoin de monter en altitude, au contraire de l'air froid.

L'été, les sols se réchauffent grace à un albedo faible et à un fort ensoleillement.

Si les couches élevées sont fraiches, pas de problème, il monte et le sol garde des températures sans excès.

Si ces couches élevées sont chaudes, l'air chaud au sol est bloqué et c'est la canicule.

Quand les sols sont en albedo de 1 (enneigés) les sols ne se réchauffent pas, l'air chaud en altitude ne peut pas plonger vers le sol et ce dernier reste frais, voire froid.

Un peu comme en mer, l'air au niveau de la surface n'est quasiment jamais chaud, même l'été avec des masses d'air à 28° à 1500 m..

La physique est un des meilleurs outils en climatologie.

Oui c'est un très bon moyen la physique. Mais physiquement si l'on se prend des pulsion subtropicale en flux de Sud ouest pendant tous le mois de mars je te garantit que les excédents seront colossaux à l'image de l'an dernier que ce soit en plaine ou en montagne.

Je ne vois pas pourquoi tu fais un cours de physique dont lequel je ne serais confirmer ou infirmer alors que je parle de flux dominant.

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Mais physiquement si l'on se prend des pulsion subtropicale en flux de Sud ouest pendant tous le mois de mars je te garantit que les excédents seront colossaux à l'image de l'an dernier que ce soit en plaine ou en montagne.

Il est vrai que mars est climatologiquement parlant encore un vrai mois d'hiver, dans le sens où il faut vraiment un flux d'O/SO/S pour obtenir des températures dépassant les moyennes trentenaires, alors que les flux d'origine plus continentale (E/NE) sont encore généralement bien froids. C'est typiquement le schéma de la période hivernale (flux océaniques = douceur, flux continentaux = froid), encore que mars a comme différence que les flux de N/NO océaniques apportent de la fraîcheur car l'océan est au plus frais de l'année, alors que ces flux sont régulièrement encore doux en plaine en première moitié d'hiver.

J'ai toujours pensé que le mois qui marque vraiment le passage à une autre saison, c'est celui d'avril, car il bouleverse ce schéma général. En avril, un flux d'ouest peut apporter des températures bien de deçà des moyennes trentenaires, alors qu'un flux continental est déjà capable de donner des températures quasiment estivales. Ce n'est pas une règle absolue car on a déjà vu quelques épisodes de douceur en avril en flux d'ouest ou de belles inversions froides en flux d'est, mais on pressens quand même que cette bascule est en cours.

Prenez par exemple la situation à la mi-avril 2011 : axe anticyclonique de l'Atlantique à la Bretagne et jusqu'au Danemark, flux continental sur la France avec l'advection d'une masse d'air relativement froide d'altitude par l'est de notre pays :

500.png

850.png

En hiver, cette situation nous aurait valu des températures très basses avec potentiellement pas de dégel sur un bon quart Nord-Est du pays. Mais comme on était en avril, on s'en est sortis avec du 13/15° au nord (malgré une couverture nuageuse assez présente) et du 15/19° au sud :

france_15_17.png?v5.2r812

On voit avec cet exemple que même avec une advection d'air froid d'origine continentale en avril, on a du mal à obtenir des températures franchement fraîches pour la saison, même si certaines matinées peuvent encore un peu piquer. Ou alors, il faut vraiment que l'advection froide soit massive et bien combinée à une couverture nuageuse compacte et des précipitations continues (dans le genre, l'épisode de début mai 2010 dans le sud était un must du genre !).

C'est bien pour cela d'ailleurs que les avrils 2007 et 2011, qui n'ont été dominés que par des flux continentaux, ont fini sur des anomalies de +4° ou plus à l'échelle nationale.

Pour ce qui est de l'albédo qui retarderait le printemps, je vais me contenter d'une remarque simple et chacun fera son opinion : la couverture neigeuse de l'hémisphère nord à la sortie de l'hiver 2010 était la plus élevée depuis la fin des années 1970 avec près de 3 millions de km² d'excédent. Le printemps qui a suivi a été et de loin le plus chaud jamais observé à l'échelle de l'hémisphère.

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Pour ce qui est de l'albédo qui retarderait le printemps, je vais me contenter d'une remarque simple et chacun fera son opinion : la couverture neigeuse de l'hémisphère nord à la sortie de l'hiver 2010 était la plus élevée depuis la fin des années 1970 avec près de 3 millions de km² d'excédent. Le printemps qui a suivi a été et de loin le plus chaud jamais observé à l'échelle de l'hémisphère.

En 2011, Dès la première quinzaine de février, l'enneigement avait commencé à décroitre, cette année, même en début mars il ne décroit que faiblement.Donne nous les excédents au 1er mars 2011 et au 1er mars 2013 STP, je pense que la différence doit être importante.

Oui c'est un très bon moyen la physique. Mais physiquement si l'on se prend des pulsion subtropicale en flux de Sud ouest pendant tous le mois de mars je te garantit que les excédents seront colossaux à l'image de l'an dernier que ce soit en plaine ou en montagne.

Je ne vois pas pourquoi tu fais un cours de physique dont lequel je ne serais confirmer ou infirmer alors que je parle de flux dominant.

Plait il ??????

En Français ça donne quoi ? ...............

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Je suis d'accord avec toi Treizevent avril pour le printemps et octobre pour l'automne sont vraiment les mois charnière de chaque saison ou l'influence des flux change considérablement (soit une situation de saison froide comme tu la décrite ou bien une situation de saison chaude).

Oui le mois de Mars a encore cette configuration très hivernale ce qui n'est pas étonnant car les advection froide sont tout de même assez costaude encore, l'océan est froid mais à la différence de novembre le soleil est d'avantage présent. Mars est quand même plus doux que novembre en terme de moyenne trentenaire.

Mais je veux en venir au fait que je trouve étonnant que Avril et Mai soit d'après nos norme moins chaud que septembre et octobre et pourtant au printemps le soleil y est d'avantage présent.

@ jocelyn: ben en français ça donne ce que j'ai écris, c'est pas encore compliqué je pense.

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Je traduirais ça par : "Je ne vois pas pourquoi tu fais un cours de physique que je ne saurais confirmer ou infirmer alors que je parle de flux dominant."

Désolée Phoenix, mais ta phrase n'est vraiment pas française.

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On pourrait peut être se concentrer sur le printemps 2013 au lieu de polémiquer sur ma phrase qui est aussi française que le contenu de votre dictionnaire puisque tout ces mots sont dans le dictionnaire. Oui peut être une structure un peu lourde "dont lequel" que j'aurai pu remplacer par "que". Ce qui aurait été plus facile à lire.

Dans l'ensemble, je constate que la prévision dominante serait un printemps plutôt doux à contrario de ce que nous propose Guillaume séchet ou LCM.

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En 2011, Dès la première quinzaine de février, l'enneigement avait commencé à décroitre, cette année, même en début mars il ne décroit que faiblement. Donne nous les excédents au 1er mars 2011 et au 1er mars 2013 STP, je pense que la différence doit être importante.

En 2010 (et pas 2011), l'enneigement de l'hémisphère nord atteignait 49,08 millions de km² à la fin du mois de janvier, et avait continué à progresser pour atteindre un maximum de 52,17 millions de km² en début de seconde quinzaine de février. Il s'agit de la plus haute valeur d'enneigement observée depuis 1978, et de la seconde plus haute valeur absolue depuis la fin des années 1960 (début des relevés). Cela n'a pas empêché que mars 2010 a été le second mois de mars le plus chaud depuis le début des relevés sur les terres de l'hémisphère nord, avril 2010 le plus chaud, et mai 2010 le plus chaud.

En 2013, on n'a pas encore les valeurs de février, mais à fin janvier on était à 47,41 millions de km² d'enneigement, soit plus d'un million et demi de km² de moins qu'en 2010 à la même date. Même si l'enneigement a probablement progressé en février, et que l'on émette l'hypothèse (je n'ai pas comparé) qu'il approche les valeurs de 2010, tu vas quand même avoir du mal à justifier que c'est un gage de printemps qui devrait être tardif et frais dans l'hémisphère alors que les records d'enneigement d'il y a trois ans ont débouché sur un printemps record en terme d'anomalies chaudes.

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Posté(e)
Mérignac (33)

Printemps 2010 chaud sur tout l'hémisphère nord, mais cela n'avait pas été le cas en France (épisode neigeux début Mars, ainsi que début Mai avec Carcassonne qui avait blanchie le soir du 4). Alors certes, on ne peut pas savoir où ces pulsions chaudes (obligatoirement "compensées par des pulsions descendantes plus froides, comme ce fut le cas en 2010 par exemple) se produiront pour le moment.

Les réserves d'air froides peuvent être importantes, oui, le tout étant de savoir si des descentes se produiront ou pas, auquel cas elles pourront se révéler plutôt remarquables. Même raisonnement pour les remontées d'air chaud, car n'oublions pas que la Terre est un système qui cherche à tendre en permanence vers un équilibre absolu, et donc une "anomalie" froide au niveau des pôles entraînera irrémédiablement des pulsions subtropicales pour compenser tout cela, cherche ensuite à savoir où celles-ci se produiront et quel flux dominant elles entraîneront vers notre territoire. Nous voilà entrés dans le printemps, je pense que nous pouvons réduire notre échelle de raisonnement pour se concentrer sur l'Europe, et non plus sur l'hémisphère. Dites-moi si je me trompe.

Bonne journée smile.png

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m

Printemps 2010 chaud sur tout l'hémisphère nord, mais cela n'avait pas été le cas en France (épisode neigeux début Mars, ainsi que début Mai avec Carcassonne qui avait blanchie le soir du 4).

Attention à ne pas généraliser à une saison sur la base d'un ou deux épisodes ponctuels. L'anomalie globale du printemps 2010 en France est de 0.2°C donc plutôt dans les normes. Juste pour pas que les lecteurs ne déduisent de ta phrase que le printemps 2010 avait été frais ou froid. Ca portait un peu à confusion.
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Printemps 2010 chaud sur tout l'hémisphère nord, mais cela n'avait pas été le cas en France

Tout à fait, le printemps 2010 avait été plutôt normal thermiquement parlant en France (entre un avril très doux, un mars un peu frais et un mai bien frais), et en tout état de cause il faut bien se garder de tirer des conclusions franco-françaises à un indicateur hémisphérique. Ce qui m'a fait davantage réagir, c'était l'affirmation de Jocelyn :

Le fait, est, que l'enneigement exceptionnel de tout l'hémisphère nord en cette fin février, va produire des réactions physiques quasi incontournables.

L'albedo va fortement influencer le réchauffement des masses d'air, au printemps, en créant une anomalie négative, globale, dans tout l'hémisphère.

C'est pour cela que j'ai tenu à rappeler l'exemple de 2010, où un enneigement bien plus exceptionnel que cette année était loin d'avoir garanti une anomalie négative globale dans tout l'hémisphère au printemps, puisqu'au contraire on avait battu cette année là des records de chaleur dans l'hémisphère. D'autant que l'anomalie d'enneigement hémisphérique semble en rapide et nette régression, les chiffres provisoires donnant un enneigement qui serait revenu dans les moyennes en seconde quinzaine de février et qui serait même passé en déficit sur les derniers jours de février.

D'une certaine manière, avec ce recul rapide de l'enneigement observé depuis deux ou trois semaines, on semble démarrer dans le même cheminement que ce qui a pu être observé au niveau enneigement depuis le début des années 2000, à savoir des fin d'hiver régulièrement bien enneigées dans l'hémisphère :

nhland02.png

Avant un recul qui commence à se faire sentir en mars où l'enneigement a plus souvent été déficitaire ou neutre :

nhland03.png

Pour arriver en avril à la fin des illusions :

nhland04.png

Et surtout passer un bon été :

nhland06.png

Bon, cela ne nous apporte pas grand chose si on ne se focalise que sur notre nombril franco-français, mais c'est toujours bien d'avoir l'occasion de montrer qu'un indicateur d'un jour (ici l'enneigement de l'hémisphère en sortie d'hiver) peut toujours se retourner demain, et il qu'il faut être prudent avant d'en tirer des conclusions sur le long terme.

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Sauf si, en plus de parler de surface, tu parles d'épaisseur.

quand je parlais de Névé, c'est ce à quoi je pensais, entre autre.

Hors, cette année, ça pourrait être l'épaisseur qui jouerai un rôle important.

Exemple, dans les Pyrénnées l'air froid déboulera longtemps des montagnes au printemps, bien plus longtemps qu'à l'habitude.

Mais bon, tu as certainement raison, tu passes ta vie sur I.C à tenter de le prouver smile.png

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Posté(e)
Mérignac (33)

Oui, désolé pour la généralisation, ces exemples là m'ont servit à illustrer une tendance globale, et il est vrai que parmi les printemps que nous avons l'habitude de connaître (c'est à dire avec des excédents de température notables), celui-ci s'est avéré parfaitement normal au final, avec une alternance de périodes douces et certaines remarquablement froides pour la saison. Comme je le disais plus haut, cela va dépendre du positionnement moyen des centres d'action sur une période donnée. Je rejoins Treize-Vent sur ce point : L'analyse de l'enneigement ne reflétera pas la tendance du printemps à venir. Si des coulées d'air polaire venaient à se manifester, elles seraient sans doute plus sensibles qu'à l'accoutumée, mais si les récurrentes poussées d'air chaudes marquaient le pas, alors nous ne sentirions pas le moindre effet de cet enneigement remarquable.

Et quand bien même, il faudrait une situation bien particulière, et-ce sur du long terme, pour que l'on puisse passer un printemps sous les normes, ce qui n'est, vous en conviendrez, pas à l'ordre du jour après plus d'une dizaine d'année de printemps "chauds" ou normaux. Mais bien entendu, personne ne pourra se vanter d'avoir pris des risques en prévoyant cela, le contraire serait en revanche bien plus audacieux wink.png

Nous avons bien eu des "cycles" où les hivers se montraient doux, alors qu'ils tendent vers la fraîcheur ces dernières années, à quand la même chose pour le printemps ? Wait and see thumbup1.gif

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Sauf si, en plus de parler de surface, tu parles d'épaisseur.

quand je parlais de Névé, c'est ce à quoi je pensais, entre autre.

Hors, cette année, ça pourrait être l'épaisseur qui jouerai un rôle important.

Exemple, dans les Pyrénnées l'air froid déboulera longtemps des montagnes au printemps, bien plus longtemps qu'à l'habitude.

Mais bon, tu as certainement raison, tu passes ta vie sur I.C à tenter de le prouver smile.png

Mais le problème est d'aller calculer l'épaisseur.

C'est impossible, on pars du principe d'épaisseur équivalente à mon avis sinon on s'en sort pas.

Pour les pyrenées c'est un phénomène localisé donc pas significatif pour dire si les couches sont plus ou moins épaisse. De plus si la couverture est nettement moins importante en surface qu'en 2010, c'est que l'épaisseur doit suivre également.

Après pour les pyrénéées, ça dépendra de la synoptique qui se mettra en place. Si c'est du printemps 2011 la neige va pas tenir longtemps et ce sont surtout les niveaux d'eau qui seront à calculer si il y a fonte rapide.

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Sauf si, en plus de parler de surface, tu parles d'épaisseur.

quand je parlais de Névé, c'est ce à quoi je pensais, entre autre.

Hors, cette année, ça pourrait être l'épaisseur qui jouerai un rôle important.

Exemple, dans les Pyrénnées l'air froid déboulera longtemps des montagnes au printemps, bien plus longtemps qu'à l'habitude.

Mais bon, tu as certainement raison, tu passes ta vie sur I.C à tenter de le prouver

C'est dommage, car tu as souvent de bons raisonnements, mais lorsque l'on a le malheur de te montrer que tu as pu avoir tort sur un point tu préfères te braquer jusque dans des positions ridicules et sortir des allusions mesquines à ceux qui ont eu l'impudence de ne pas être d'accord avec toi, plutôt que de reconnaître que tu as pu avoir tort ou donner des arguments pour étayer ton point de vue.

Parce que je t'ai montré, arguments chiffrés à l'appui, qu'une fin d'hiver fortement enneigée sur l'hémisphère ne débouchait pas forcément sur une anomalie froide globale au printemps puisque des hivers plus enneigés que 2013 ont été suivis de printemps très doux, tu prétends maintenant que tu ne parlais en fait pas de la surface enneigée mais de l'épaisseur. Alors même que non seulement tu n'avais jamais parlé d'épaisseur jusqu'à présent, mais en plus que tu évoquais justement l'albedo qui dépend de la surface enneigée et non de l'épaisseur moyenne des surfaces enneigées, ce à quoi s'ajoute le fait qu'il n'existe aucun indicateur de suivi de l'épaisseur moyenne de neige sur l'hémisphère sur lequel tu aurais pu te fonder, donc prétendre que tu parlais bien de l'épaisseur quand tu as dit que cette fin février était exceptionnelle reviendrait à dire que tu l'as tout simplement inventé.

Tant pis.

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Exemple, dans les Pyrénnées l'air froid déboulera longtemps des montagnes au printemps, bien plus longtemps qu'à l'habitude.

Dit de façon plus simple que 13vents, je crois que tes conclusions sont souvent faussement simples, comme s'il suffisait de raisonner simplement pour appréhender la météorologie et la climatologie. Ce n'est pas méchant, tu n'es pas le seul à faire l'erreur. Quand on sait qu'aujourd'hui la prévision saisonnière chez nous ça ne marche toujours pas, que les nouvelles hypothèses simples sont à chaque fois périmées, c'est qu'on à affaire à un système complexe, qu'il faut étudier dans son équilibre entier, et ça demande beaucoup de recul, et beaucoup d'expérience. (en s'assurant même que les statistiques du passé peuvent être reproductibles au XXIe siècle, ce qui n'est pas trivial).

Moi ma prévision sera toujours la même : on est dans un cycle où ça bloque en permanence sur l'Atlantique, donc il faut viser des situations très contrastées, avec des records de température, de pluie, d'ensoleillement, dans un sens ou dans l'autre. Facile à dire, car évidemment tout dépend du sens. Mais c'est là la surprise. On battra des records, mais lesquels ? biggrin.png

Exemple tout simple : le "record" de vent est annoncé à 97 km/h en mars à Toulouse-Blagnac, et l'épisode actuel de vent d'autan nous place au niveau du record. Et il est évident que cet épisode de vent d'autan est lié à un blocage qui force le flux de sud à remonter de très bas.

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J'ai toujours pensé que le mois qui marque vraiment le passage à une autre saison, c'est celui d'avril, car il bouleverse ce schéma général. En avril, un flux d'ouest peut apporter des températures bien de deçà des moyennes trentenaires, alors qu'un flux continental est déjà capable de donner des températures quasiment estivales. Ce n'est pas une règle absolue car on a déjà vu quelques épisodes de douceur en avril en flux d'ouest ou de belles inversions froides en flux d'est, mais on pressens quand même que cette bascule est en cours.

En hiver, cette situation nous aurait valu des températures très basses avec potentiellement pas de dégel sur un bon quart Nord-Est du pays. Mais comme on était en avril, on s'en est sortis avec du 13/15° au nord (malgré une couverture nuageuse assez présente) et du 15/19° au sud :

Assez d'accord pour la transition saisonnière "avrilesque" (parfois décalée dès la mi-mars, variabilité oblige, comme l'an dernier).

Pour aller dans ton sens, dans les régions proches des océans (et la France en est bordée !), un autre indicateur du changement de saison apparaît avec la naissance des 1ères brises de mer par temps clair et calme : le littoral "bénéficie" alors dans l'après-midi de T° nettement plus basses que l'intérieur des terres où la continentalité se fait sentir par une élévation diurne rapide et relativement importante.

La même observation peut se faire dès mars par exemple quand le vent du gradient est de dominante NE sur la Manche,

comme c'était le cas hier après-midi avec un Cotentin baignant dans les brumes froides issues de la mer...

france_04_15.png?live-5135be646da73

et de façon encore bien plus contrastée et étendue l'an dernier à la fin mars (véritable temps d'été sur la côte atlantique de nombreux jours de suite, notamment toute la dernière décade) :

france_28_15.png?v5.2r812

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