ChristianP
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Recherche station pour la mesure du vent max
ChristianP a répondu à un sujet de laurent11410 dans Instrumentation
Pour récupérer les vents max journaliers, tu n'as pas besoin du micro et de l'interface, les consoles Davis mémorisent de nombreux jours. Si tu as vraiment les besoins indiqués dans ton premier message et que ce n'est pas qu'une passade, tu n'as pas le choix, il faut être patient pour économiser, sinon tu seras déçu par un autre modèle. Tu peux commencer par la station et acheter l'interface mémoire plus tard. -
Recherche station pour la mesure du vent max
ChristianP a répondu à un sujet de laurent11410 dans Instrumentation
Oui Mike, j'y avais pensé, mais ça ne collait pas avec son besoin de mémoire pour 7 jours sans démarrer le micro au pas/5mn. L'interface mémoire est très chère pour l'Ultimeter. -
Statistiques et anomalies climatiques globales
ChristianP a répondu à un sujet de Sam82 dans Evolution du climat
Je suis tombé par hasard sur le dernier projet d'analyse des données globales GISS : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/paper/gistemp2010_draft0319.pdf -
Recherche station pour la mesure du vent max
ChristianP a répondu à un sujet de laurent11410 dans Instrumentation
Je ne trouve pas le pas de mesure des rafales/ vent instantané (14 s ce serait bien trop long pour une rafale) Le datalogger ne permet pas de mémoriser une semaine de relevés au pas sur 5 mn. -
Recherche station pour la mesure du vent max
ChristianP a répondu à un sujet de laurent11410 dans Instrumentation
Bonjour,Les caractéristiques que tu demandes, n'existent pas dans une station au prix souhaité. Dans le titre tu parles de vent max, le vent instantané c'est donc important pour toi. Le vent instantané max ne peut-être mesuré que par une station (ou par un anémo seul) qui détermine les rafales sur au plus 3 s (3 s c'est la norme OMM, MF les mesure sur 0.5 s) et qui les capte en permanence et non une fois toutes les 8, 14, ou 32 s secondes. La station la moins chère qui correspond à ce que tu souhaites en mesure du vent et en capacité d'enregistrement, pour le moment c'est la Davis Vantage Vue et son interface Weatherlink. -
Merci pour l'adresse ! Et oui il doit y avoir du monde qui cherche à soupeser ces facteurs. A voir si le minimum solaire prolongé n'a pas favorisé quelque peu une modification de la circulation des vents, comme pendant certains hivers du minimum de Maunder, http://www.giss.nasa.gov/research/briefs/shindell_06/ , à cause d'un contraste de la T terre / T mer, plus prononcé dans ce cas (d'autant plus de nos jours avec le réchauffement de l'océan qui possède un stock de chaleur bien plus important)
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Pour être un peu crédible, il faudrait quand même prendre la peine de bien lire les messages. Je le répète pour la nième fois, les données moyennes mensuelles de Paris que j'utilise sont homogénéisées aussi par rapport à des stations non contaminées par l'ICU (du moins surtout pour la période à partir de 1900). Bien entendu une correction n'est jamais aussi parfaite que la mesure juste originale (qui n'existe jamais en climato, vu qu'il y a toujours des changements dans les conditions de mesure), mais elle est assez bonne pour que l'on détecte un signal clair dans des moyennes depuis 1880. Pour suivre l'évolution d'anomalies de Tm, il vaut beaucoup mieux utiliser des données homogénéisées en milieu urbain, que les simples données brutes de stations rurales comme certaines que tu regardes probablement souvent sans voir qu'il y a eu de sacrés changements non urbains (vu que MF ne diffusent pas celles qui sont homogénéisées) ! Croire que rien ne change dans la nature et sur le matériel dans une station rurale, et qu'il n'est pas nécessaire d'homogénéiser même de nos jours, c'est une erreur de base. L'ICU dépend aussi beaucoup du site. Un parc qui est maintenant arrosé en ville avec des ombres portées l 'hiver, c'est autre chose qu'une station qui devient très proche d'immeubles uniquement au Nord, avec du béton sous l'abri. Il y a des études sur le gradient de l'ICU en fonction de la distance du centre et de la surface d'un parc. De plus dans le cas de Paris Montsouris, on ne raisonne pas sur les Txx ou les Tnn de tel jour/mois ou sur un nombre de jours à x°, impossible à homogénéiser assez correctement (où là j'ergote un maximum ! D'autant plus quand c'est pour dire qu'il fait plus chaud/froid qu'ailleurs ou que le passé tel jour), mais sur des moyennes mensuelles qui se corrigent assez bien (du moins pour les vrais mathématiciens spécialistes de l'homogénéisation. As-tu eu la correction de lire la thèse de Mestre et autres sur ce sujet, avant de balayer d'un tour de main leur travail, assis en bout de comptoir ? ) L'important pour suivre le climat moyen c'est de pouvoir détecter, quantifier et corriger les changements vu que dans aucune station, on ne mesure correctement et de la même façon la T dans le temps. Et pour cette tâche, il faut des métadonnées et de très bons mathématiciens qui inventent tous les jours des outils plus puissants pour détecter un signal malgré un bruit considérable. Tu peux mesurer la T sans abri en plein soleil à 1.5 m du sol pendant des dizaines d'années, avec les anomalies de Tm de cette mesure, tu verras le même type de signal que sous abri, mais tu ne vas pas t'amuser à dire que c'est le coin le plus chaud et que tu as battu un record de Tx par rapport aux autres stations. Il ne faut pas tout mélanger.
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Non pas exactement, car un réchauffement de 0.75°/30 ans pour l'hiver à Paris est bien inférieur à un écart-type à Paris, ce qui ne l'empêchera pas d'être significatif. Il est aussi possible que localement dans certaines stations, il existe une variabilité plus faible que celle du globe (vers l'équateur en forêt ou en mer) et que dans des coins, la variabilité change probablement à cause du RC (difficile à mettre en évidence faute de recul suffisant étant donné les incertitudes et la tendance toujours en cours) De plus un réchauffement/refroidissement n'est pas et n'a jamais été prévu uniforme et il y a des stations ou quelques régions qui se sont refroidies malgré le réchauffement global et pendant un refroidissement c'est pareil, on relève des zones qui chauffent, voir quelques exemples ici sur ces cartes, http://www.skepticalscience.com/Was-there-a-Medieval-Warm-Period.html , pour comparer la période actuelle au PAG et à l'optimum médiéval. Difficile aussi de savoir le RC dû aux GES concerne les mêmes zones, de la même façon que pendant un réchauffement passé dû à tels paramètres "non GES". Pour une classification sérieuse au niveau local au pas mensuel et saisonnier, il faut voir au cas par cas, mois par mois, saison par saison, vu que dans tel coin, ce sera tel mois ou telle saison qui chauffera, stagnera ou dans de rares cas, refroidira et que le nombre d'années de données nécessaires pour obtenir une distribution efficace est variable selon les cas. Pour ta dernière question, je ne sais pas du tout, je n'y ai pas réfléchi, à priori ça doit aussi dépendre des échelles temporelles et du climat des stations. En dehors d'attribuer ça à la variabilité spatio-temporelle souvent plus importante que ce qu'on imagine, ça me paraît très difficile de comprendre pourquoi février ne s'est pas réchauffé à Paris. Il faut bien garder en tête que pour le moment, je raisonne uniquement sur le pas saisonnier et mensuel pour l'hiver à Paris. Au pas annuel, la courbe d'évolution du climat à Paris a une toute autre tête par rapport à celle de février (qui ne se réchauffe pas) ou de l'hiver (réchauffement non phénoménal). http://meteo.besse83.free.fr/imfix/parisevolcliman.png Rappel : http://meteo.besse83.free.fr/imfix/parisevolclimhiv2010.png http://meteo.besse83.free.fr/imfix/evolclimfevprs.png Au pas annuel, on voit un très net réchauffement autour de 1.5 fois l'ET (0.67° ) et dans ce cas, la moy/30 ans de 1939 est loin de la moy/30 ans actuelle (la petite descente à la fin de la courbe est due à la valeur provisoire de 2010, entrée en supposant naïvement que l'anomalie sera égale à celle calculée avec les 2 premiers mois) et elle est même plus basse (mais non significativement) que la moy/30 ans de 1739. Dans ce cas, au lieu des +-0.7° d'écart en moy/ 30 ans de l'hiver pour considérer qu'on sort des clous de la stabilité en hiver à Paris, il suffit d'environ +-0.3° d'écart entre les moy/30 ans pour sortir des clous de la stabilité au pas annuel. Enfin on voit bien avec ce graphe que l'état moyen du climat définit /30 ans pour le pas annuel, c'est autrement plus correct que pour le pas mensuel et saisonnier (pour le pas journalier, j'en parle même pas !) Dans ce cas on n'a pas besoin de plus de 1000 ans, avec environ 200 ans de données, on a très théoriquement notre moyenne pour Paris à 0.1° près (sous les mêmes réserves de qualité parfaite des mesures/homogénéisation et de stationnarité de la série) et donc on a une distribution efficace pour établir une assez bonne échelle de classification pour Paris tant (au pas annuel), ensuite avec la tendance au réchauffement, pour prendre en compte le réchauffement dans la classification, il suffirait de se décaler d'utiliser comme référence celle qui est à environ 0.3° de la dernière moyenne/30 ans actuelle (fin 2009) et de la recaler chaque année si l'écart dépasse 0.3°. Les graphes très différents montrent à quel point il serait anormal de considérer qu'un même écart de x° a la même importance selon les échelles et de rejeter des données de février à cause du RCG, alors qu'il en manque à gogo pour ce mois stable !
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Ce n'est pas certain vu que les Davis et autres pluvio avec un réglage mécanique possible, sont très rarement livrés bien réglés, y compris les pluvio pro chez MF. C'est pour cette raison que ça n'a pas de sens de comparer un pluvio livré sans le régler juste avant l'utilisation (chez MF ils vérifient et règle la platine au labo après livraison, avant une autre vérification sur le terrain après installation). C'est indispensable pour ce capteur surtout avec les déséquilibres des augets en alu sur le Davis et pour compenser l'installation et les frottements qui ne sont jamais strictement assez identiques d'un exemplaire à l'autre. C'est le problème de Lacrosse de considérer qu'un pluvio est assez bon d'origine pour ne pas intégrer un système de réglage au moins sur la console (comme pour la Vantage Vue qui a une fonction de réglage sur la console, jusqu'à +-25%, en plus de la vis pour ce modèle qui a un seul auget à contre-poids magnétique)
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A l'origine je ne voulais faire passer aucun message. J'ai diffusé un classement, mais il ne plait pas à certains, parce qu'ils ne perçoivent pas que la variabilité est telle dans un lieu donné comme Paris, que c'est bien plus faux de baser une classification sur la moyenne et/ou la distribution des 30 dernières années, que sur l'ensemble des données, malgré le réchauffement qui n'est d'ailleurs pas phénoménal pour l'hiver à Paris en Tm homogénéisée. Il n'y a que vers 94/95 que la moy/30 ans des hivers sort des clous de ce qu'on peut attendre de la stabilité du climat de l'hiver à Paris. La stabilité avec la variabilité de la Tm de l'hiver de Paris, signifie qu'une moyenne/ 30 ans peut varier d'environ +-0.7° (à peu près au même rythme que sur l'ensemble de la courbe) sans qu'on puisse dire que c'est une différence significative, de plus la moy/30 ans de 1939 n'est pas significativement différente et elle n'est vraiment pas loin de l'actuelle. Ce n'est pas pour rien que les tests ne tranchent pas franchement quand on compare la moyenne des hivers 1981-2010 à celle des hivers 1951-1980. La différence est à peine significative pour Student mais avec une distribution qui n'est pas normale et elle n'est pas significative pour Mann-Whitney. Il y a pourtant un écart de 0.72°/30 ans, mais comme d'habitude pour analyser l'importance relative d'un écart, il ne faut oublier de le comparer à l'écart-type. Pour le globe un écart de 0.7° représente plusieurs fois l'ET, alors que dans ce cas ce n'est même pas la moitié de l'ET des hivers à Paris. Je le répète, ce n'est pas la moyenne des 334 ans qui compte comme base des seuils pour le classement avec les centiles. C'est justement l'avantage des centiles de ne pas être sensible à la moyenne de référence, vu qu'ils ne sont fixés que sur la distribution réelle. La dernière moyenne pour calculer les anomalies, ne modifiera jamais la distribution réelle des T depuis 1676 (les x% de données les plus froides sont toujours les mêmes x% les plus froides, vu que le changement de référence, concerne toutes les valeurs On retranche la valeur du réchauffement, les anomalies deviennent simplement toutes plus froides de x°, sans changer l'ordre des anomalies) A noter que j'avais commis une erreur de frappe et de relecture des chiffres (3 fois pourtant !) sur la valeur du mois de décembre 1675 (la seule donnée disponible pour cette année utile à l'hiver 1676), j'avais entré la bonne valeur mais en négatif, alors qu'elle est positive, ce qui change le classement de l'hiver 1676. Je n'avais pas fait attention en lisant l'article de la météorologie, le seuil de 10% est aussi utilisé par l'auteur de la longue série de données homogénéisées à Paris. L'hiver 85 n'est pas classé froid dans son tableau, ni l'hiver 1956, malgré le fait qu'il n'a pas utilisé exactement la même variante pour les 10%. Il calcule une unique valeur de seuil à 10% pour toutes les saisons et une unique valeur de seuil à 10% pour tous les mois, alors que je calcule des seuils à 10% spécifiques à chaque mois et à chaque saison, car il y a des écarts non négligeables entre les mois et entre les saisons. Pour satisfaire tout le monde, j'ai refait un tableau avec 2 échelles, avec l'anomalie calculée sur la moyenne 1980/2009 en gardant toujours la meilleure estimation de l'écart-type à 1.63° (un écart-type calculé que sur 30 ans pour une station comme Paris est rarement une assez bonne estimation, c'est comme pour une moyenne, une tendance... il y a des intervalles d'incertitudes plus importants, si on n'a pas assez de données pour le cas concerné) En plus de l'échelle des centiles qui ne change donc pas avec la modification de la moyenne de référence, j'ai ajouté l'échelle gaussienne qui fera plaisir à certains, mais qui est objectivement moins juste, vu qu'on suppose que l'estimation de la moyenne/30 ans est statistiquement assez correcte, ce qui est faux dans ce cas et qu'en plus on suppose que le climat est stabilisé au niveau de celui de 1980/2009 depuis assez longtemps, ce qui est faux (pour obtenir une classification plus cohérente, il aurait mieux valu choisir la moyenne/30 ans qui est à environ 0.7° de la plus forte moy/30 ans. La moyenne de référence pour déterminer une classification, devrait être le point central et non pratiquement le record maxi des moy/30 ans, vu qu'on ne sait pas si à court-terme la courbe/30 ans montera, même si à long terme c'est certain. Tout le monde a dû remarquer que la courbe/30 ans des hivers à Paris, est beaucoup plus tortueuse que celle du globe, à cause de la différence de variabilité. Entre 1939 et 1942, la moyenne/30 ans à Paris a changé d'environ 0.4°, ca paraît énorme pour une moy/30 ans, mais dans ce cas, ça ne signifie pas que le climat a changé au regard de la variabilité à Paris de l'hiver. En fait une moy/30 ans, c'est une échelle insuffisante pour donner un état moyen du climat de l'hiver à Paris) Une échelle gaussienne basée sur les anomalies de la moyenne/30 ans calculée en 1977 aurait été plus valide, vu qu'il n'y a pas une différence significative entre cette moy/30 ans et la plus récente et qu'elle est assez centrale de la période du réchauffement maximal. Valeur centrale qui permet de bien mieux classifier les anomalies sans prés-supposer ce que sera la moy/30 ans des prochaines années. http://meteo.besse83...lashiv100n2.png Il n'y a que le rejet d'années du passé qui modifiera l'échelle avec les centiles (ex : en calculant les seuils uniquement avec les 100 dernières années), ce qui est n'est pas correct, vu qu'on n'a pas la durée nécessaire minimale pour obtenir une distribution assez complète pour la variabilité de la Tm de l'hiver à Paris (ce qui n'est pas le cas à l'échelle du globe), vu qu'il faudrait un peu plus de 1000 ans de Tm pour cette station (ce serait autre chose et bien plus sympa un classement avec les données depuis l'optimum médiéval) Il ne faut pas confondre le réchauffement global avec celui local de l'hiver à Paris. Pour le globe la moy/30 ans de 1939 est très significativement différente, mais pas du tout pour Paris. Donc localement, comme à Paris, on n'observe pas exactement le même comportement que pour la moy/30 ans du globe, donc qui peut savoir si à Paris pendant l'optimum médiéval, il n'a pas fait aussi chaud l'hiver en moy/30 ans, que /30 ans en 1939 et que /30ans en 2010 ( aussi chaud à Paris = moy/ 30 ans des hivers jusqu'à environ 0.7° près) ? Dans le suivi du bilan de février, allez voir la courbe des moy/30ans de février à Paris depuis 1676 et trouvez moi un réchauffement significatif ! Ca n'a pas de sens de dire que le réchauffement est tellement important à Paris que les anciennes données ne sont pas comparables, vu qu'il n'y a pas de tendance significative depuis 1676 sur ce mois et qu'en prime on se ramasse des valeurs exceptionnelles au 20 ème siècle et au regard de l'ensemble des données et du minimum de Maunder ! Ok pour rejeter des données quand on dépassera le nombre d'échantillons nécessaire et quand le climat aura changé très significativement l'hiver à Paris, mais pas avant. Snowman, c'est normal que le classement des hivers à Paris ne soit pas strictement égal à celui du panel, vu l'erreur type de la régression en plus des autres incertitudes et le peu de différence entre ces hivers proches (par ex 2006, 2009, 2010 ) Rien qu'avec la régression sans les autres incertitudes, 95% des écarts d'anomalies avec celles du panel sont sensés se situer sur l'intervalle +- 0.74°. L'homogénéisation a largement refroidi les Tm brutes de Paris malgré le fait que ce soit un parc qui est plus frais que bien d'autres secteur de Paris et qu'il a été démontré que l'arrosage automatique refroidissait les Tx de Paris. Il ne faut pas oublier que pour homogénéiser, ils ont aussi utilisé les données des stations qui n'ont pas été contaminées comme Paris. L'effet urbain sur la Tm est donc relativement bien pris en compte (-1.54° d'anomalie pour cet hiver à Paris sur 71-2000, à voir ce que donnera le panel29 de TreizeVents, -1.2° pour le panel de MF, on ne peut pas dire que l'anomalie de Paris est absurde et particulièrement chaude. En ajoutant une petite homogénéisation maison suite à une dérive constatée depuis 2005 dans la série homogénéisée et qui n'est pas indiquée dans l'article, ça donne une anomalie de -1.66°) Pour l'Aigoual si quelqu'un a les anomalies de l'hiver depuis 1950 par rapport à 71-2000 (les vraies moyennes de l'hiver avec les mois de février qui ont bien un poids de 28 jours et non de 31 j) et si ça n'a pas été déjà fait, je pourrais vérifier avec le panel29, si l'Aigoual est plus représentatif de l'hiver sur la France, ce qui n'est pas gagné vu qu'une majorité des stations subissent plus souvent des conditions radiatives plus proche de Paris que de l'Aigoual particulièrement ventilée et située bien plus souvent au dessus des inversions. Edit 11/03/2010 9h16 : Fichier modifié, le fichier du classement en lien n'était pas le bon.
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Si tu avais la correction de lire les messages avant de parler, tu verrais tout l'intérêt et la représentativité pour la France de cette T homogénéisée sur une longue période : /index.php?showtopic=53955&view=findpost&p=1229250'>http://forums.infocl...dpost&p=1229250 Cotissois analyse tout autre chose que la Tm de l'hiver. Je ne vois pas de contradictions, vu que tout le monde sait que la Tm d'un hiver peut-être assez banale avec des conditions synoptiques et hivernales pas courantes, à cause de périodes de redoux et du froid dynamique dépressionnaire, où les Tx plus froides sont parfois compensées par des Tn plus proches des normales (à cause des nuages et/ou du vent). C'est clair qu'on ressent bien moins l'hiver avec des Tn glaciales et des journées ensoleillées sans vent, qu'avec du vent, de la neige à gogo et des nuages. L'hiver n'est pas remarquable pour la Tm, mais il l'est par les conditions hivernales fréquentes à cause de la neige et du verglas, d'autant plus que les gens passent bien plus de temps sur la route que dans les années 60-70. Dans le SE, le bilan de l'hiver de la DIRSE donne une anomalie de -1.09° (rien que depuis 1950, on relève 15 hivers plus froids dans le SE, dont 2005/2006 et 91/92, donc en Tm, c'est un hiver qui n'est vraiment pas remarquable. C'est remarquable pour le bord de mer, car il ne voit pas des Tx et des Tn si souvent froides à cause de la persistance du froid dynamique, au bord de mer il y a baisse des Tn en plus de celle des Tx.
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Sociétés humaines et évolutions climatiques à venir
ChristianP a répondu à un sujet de Sam82 dans Evolution du climat
Dans ce site que je suis depuis des années, il y a des erreurs de base, obligatoirement volontaires vu le CV de l'auteur (il ne peut pas être incompétent), qui vaudraient un zéro pointé à tout étudiant débutant en analyse statistique. Comme par exemple, tirer une conclusion sur une tendance avec seulement 8 ans de données ( http://www.pensee-un...ges/GISSRSS.jpg , ça c'est un refroidissement significatif pour lui ! ) ou avec les données globales sur 97 -2007 ( http://www.pensee-un...s/temptrend.jpg et affirmer que c'est un refroidissement de -0.05°/déc avec un point d'exclamation !) Ce genre de pratiques prouve indiscutablement qu'il veut faire croire au lecteur lambda, que la significativité d'une telle tendance n'a vraiment aucune importance. En science, il sait très bien qu'une tendance qui n'est pas significative surtout à ce point, n'est pas sensée exister, on n'en parle pas, vu qu'elle est bien trop représentative du bruit ! Dans une même page il contredit avec force, ce qu'il admet plus haut (30 ans de données c'est trop court pour lui pour voir une évolution, il y a un cycle de 60 ans d'après lui, mais ça ne l'empêche pas de tirer des conclusions avec 8 ans de données et de ne jamais calculer une tendance sur au moins 60 ans, ce qui est indispensable quand on reconnait qu'il y a un cycle de 60 ans). On ne peut pas dire qu'il y a un cycle de 60 ans et ne jamais en tenir compte car la tendance à la hausse nous dérange ! Il publie des articles avec des graphes qu'il sait faux (un scientifique comme lui, sait où se trouvent les bonnes données pour le vérifier). Le graphe d'Akasofu est faux, http://www.pensee-un...es/akasofu1.jpg . Le point est en réalité dans l'intervalle d'incertitude des projections, il y a de nombreuses sources fiables qui le montrent ailleurs et les données des modèles sont dispo pour qu'on le vérifie par soi-même. Voir par exemple sur le site du mathématicien Tamino : http://tamino.wordpr...01/13/models-2/ Un scientifique qui se contente de rapporter les ragots de journalistes de bas niveau (voir la véritable histoire sur les propos de Latif que TreizeVents avait déjà traité dans un des forums, où le scientifique a dû corriger les interprétations des uns et des autres : http://deepclimate.o...-out-of-contro/ , http://deepclimate.o...th-mojib-latif/ . On voit très bien dans un de ses graphes qu'il est naturel et prévisible que la T/10 ans, varie à la baisse sans que ça change la tendance de fond à la hausse. Ce n'est pas spécifique à l'étude de Latif, pratiquement tous les graphes détaillés de chaque modèle qui donne les projections moyennes bien lisses, montrent des baisses de T/10 ans, à un moment ou à un autre, moment qu'on ne sait pas prévoir. Qu'il y ait des Tm/10 ans à la baisse ou non dans 10 ou 20 ans ou plus, ça ne change rien au fond, si ce n'est pas sur cette période, ce sera une baisse dans une autre, c'est obligatoire avec le bruit météo) et de ne choisir qu'une majorité de publications invalidées par les pairs, ne donne franchement pas confiance. Un exemple particulièrement évident de manipulation, a eu lieu sur son site, il y a quelques mois. Quand la T mensuelle de la planète allait dans le sens de ses idées en 2008 et tant que la T des anomalies ne faisait pas grimper la courbe de la moyenne glissante/13 mois, ici http://www.pensee-un...ndicateurs.html, ce graphe, http://www.woodfortr...om:1900/mean:24 , il l'a passé en douce sur une moyenne glissante/24 mois au lieu de 13 mois auparavant, parce que cette moy/13 mois ne colle plus à ce qu'il veut faire croire, http://www.woodfortr...om:1900/mean:13 Sur 13 mois c'est un problème pour lui car elle montre la reprise de la hausse. Il est donc évident qu'il veut simplement masquer cette reprise de la hausse des T et modifie l'échelle de la moyenne glissante à 24 mois sans raisons scientifiques (sinon il aurait communiqué la raison du changement. Il n'y a rien à dire sur le fait de choisir 24 mois, mais dans ce cas il fallait aussi le faire avant, quand la courbe ne collait pas avec ce qu'il affirmait) Quand les T baissent, il met à jour ses graphes et quand les T montent, soit il laisse les graphes sur 2008 (comme pour ici http://www.pensee-un...images/amsu.jpg , alors que depuis 2 mois la T est pratiquement record pour la saison pour cette adresse sat UAH à jour http://discover.itsc...h?amsutemps+001 ), soit il les bidouille. Avec son niveau, c'est lui qui devrait nous apprendre à lire et à faire le tri objectivement dans les publications, quelles sont les erreurs à ne pas commettre, comment calculer la durée nécessaire pour obtenir une tendance significative dans tel ou tel cas, et au lieu de ça il nous désinforme, il nous bourre le crâne d'énormités, il se contente de récolter des publications la plupart invalidées par les pairs, simplement parce-qu'elles vont dans le sens de ce qu'il pense, ceci sans effectuer de calculs sérieux, en mélangeant tout et son contraire. Je croyais que le CNRS admettait plutôt ce qu'on trouve là et non ce qu'on lit sur la pensée unique : www.insu.cnrs.fr/f911pdf,recherches-francaises-changement-climatique-2007.pdf Sinon pour ceux qui souhaitent trouver des réponses simples de la science sans se taper tous les rapports, il y a un site autrement mieux fait et plus sérieux, tenu par un physicien du soleil (qui ne travaille pas sur le climat) qui s'appuie surtout sur les publications revues par les pairs. C'est autrement mieux présenté et plus rigoureux que la pensée unique ! Exemple avec la réponse concernant "c'est le soleil" : http://www.skeptical...bal-warming.htm Pour ceux qui veulent vraiment faire très court, et savoir ce que pense la science sur tel ou tel argument : http://www.skeptical...om/argument.php Il y a le résultat intéressant d'une étude récente sur l'estimation de l'impact d'un éventuel prochain minimum de Maunder, sur 2 projections du GIEC : http://www.skeptical...mum-levels.html (Pour ceux qui ont trop de problèmes avec l'anglais, le traducteur automatique de Google vous donnera déjà une idée général du sens. Vérifiez systématiquement les formes affirmatives ou négatives, le traducteur se plante parfois à ce niveau) -
Décidément, je n'ai toujours pas réussi à faire passer le message sur la variabilité très importante de la T selon l'échelle temporelle et/ou géographique concernée ! J'ai pourtant déjà largement expliqué les échelles utilisées dans de précédents messages. Il faudra donc que je rajoute l'échelle systématiquement. Un mois ne fait pas le plus souvent un hiver à lui tout seul. Il ne faut pas mélanger l'échelle mensuelle, où février 56 est classé "Exceptionnellement froid", avec celle des hivers de 3 mois, ni mélanger une vague de froid ou une succession de vagues de froid, avec hiver froid. L'hiver est classé "Froid" si la valeur est inférieure ou égale à celle du seuil des 10% des hivers les plus froids, donc dans le cas présent pour 10% des hivers les plus froids des 334 années précédentes, qu'on ne va pas ignorer pour faire plaisir à ceux qui ne savent/veulent pas "dé-zoomer", bloqués à la date de leur naissance ou depuis 1950 ou 1900. Pour les centiles, 10% des valeurs les plus froides, c'est le seuil qui définit le froid climatologique, pas celui du café du commerce ou de mon ressenti personnel où il fait froid à moins de 25° ! Ce seuil est donné et utilisé par les spécialistes du monde entier pour le suivi du climat qui travaillent pour l'OMM (il est aussi dans l'IMFREX). Un hiver est classé "Très froid" avec le seuil des 3% des hivers les plus froids. Un hiver est classé "Exceptionnellement froid" avec le seuil des 1% des hivers les plus froids. L'échelle des centiles n'est pas bidon, elle est mathématique et elle est choisie quand une distribution n'est pas assez gaussienne, et dans le cas présent ça ne changerait rien aux résultats pour tes dates (ça le change pour d'autres). L'hiver 2010 est "normal" aussi pour les échelles prévues pour une distribution gaussienne (pour 1956 , 85, 87, avec ces 3 échelles différentes, ça ne change rien à la classification, pour ces hivers, c'est pareil) 1963 est juste sous la limite de l'exceptionnel pour les données de Paris (le seuil de l'exceptionnel en centiles est à -4.09°, 63 a une anomalie de -4.05° et le seuil en échelle gaussienne est encore plus lointain, -4.9° pour celle à -3 ET et -4.2° pour celle à -2.57 ET pour le niveau exceptionnel). 334 ans de données ce n'est encore assez long pour un échantillonnage assez complet avec la variabilité de la T à Paris. Il faut arrêter de raisonner sur une échelle de nain avec Paris, uniquement sur la distribution de 71-2000 ou sur celles des 50 années /100 dernières années, alors qu'on dispose d'une série homogénéisée enfin un peu longue. Le chaud, le froid climato, à l'échelle humaine, se définit selon le nb de cas qu'on est sensé observé en moyenne en 100 ans, par rapport à plusieurs échantillons de périodes de 100 ans. Donc il est logique et courant de considérer "Froid" ce qu'on observe en moyenne 1 fois tous les dix ans (10%) et "Exceptionnel" ce qu'on est sensé observé en moyenne qu'une fois en 100 ans (1%) et si on l'observe plusieurs fois en moyenne/100 ans, ce n'est plus une exception, c'est "Très froid" (à partir de 1 fois tous les 33 ans (3%) ) L'hiver 2009/2010 est donc climatologiquement "Normal" par rapport à la distribution de toutes les valeurs relevées depuis 1676 (c'est indépendant de la période pour calculer l'anomalie, je pourrais calculer l'anomalie par rapport à la plus récente normale/100 ans ou /30 ans, ça ne changera pas la distribution des 334 ans et le fait que l'hiver est normal par rapport à cette distribution ou par rapport à la distribution normale théorique correspondant à une plus longue série). La normalité de l'hiver en centile ratisse 1.54° alors que la gaussienne ratisse un écart-type (+-0.5 ET, soit 1.63°), on est plus vite dans le frais avec les centiles qu'en échelle gaussienne, d'autant plus que la distribution est déséquilibrée, donc en centiles c'est plus juste pour la distribution observée, on est dans le frais à -0.38° alors qu'en gaussienne on y est qu'à -0.82° qui elle est plus juste pour la distribution théorique probable sur une plus longue durée. Vous ne vous rendez pas compte qu'avec la variabilité importante qu'on relève dans un lieu donné comme Paris (écart-type de l'hiver 1.63°), pour obtenir simplement la moyenne des hivers à Paris à +-0.1° près, il faudrait environ 1026 ans de données (sous réserve qu'il n'y ait pas d'erreurs d'homogénéisation et autres, que la série soit stationnaire, donc en réalité il faudrait bien plus car on sait qu'il y a des erreurs > 0.5° et que la série n'est pas stationnaire ) ! A titre de comparaison, une moyenne de température globale des hivers de la planète est obtenue à +-0.1° avec environ seulement 27 ans de données (sous les mêmes réserves). Il faut beaucoup plus de données pour obtenir un échantillonnage représentatif pour une station donnée que pour la Tm globale mondiale, dont la variabilité est très nettement plus faible (les erreurs y sont plus faibles aussi). Le manque de perception chronique des importantes différences de variabilité de la T selon les échelles temporelles et géographiques, c'est bien la principale raison pour laquelle les médias, les gens et bien plus malheureusement une majorité des passionnés pourtant avertis (y compris certains scientifiques du domaine), n'appréhendent pas toujours que +-0.7° c'est énorme pour une anomalie globale de la planète alors que +-0.7° ce n'est vraiment rien pour un été/hiver pour un lieu donné comme Paris. Il faut toujours analyser les valeurs en regard de la variabilité, et donc toujours regarder l'écart-type et la forme de la distribution (s'il y a une colonne "nb d'écart-type" dans mes tableaux, c'est bien pour vous aider à y voir plus clair à ce niveau) Enfin ne vous inquiétez pas, comme pour les mois précédents, j'effectue aussi un classement à la petite semaine, car quand j'utilise le panel des 29 stations de TreizeVents, je classe le froid/chaud par rapport à ce panel depuis 1950, bien que la longueur soit insuffisante. Il y en aura donc toujours pour tous les goûts. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Depuis les débuts de la météo amateur sur le Net en France, vers 1996, c'est le plus bel effort en statistique, qu'un amateur réalise pour présenter des résultats d'une comparaison de matériel. Comme toujours, il faut que je trouve quelques bricoles à rajouter./emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour l'expression de l'incertitude du matériel météo, il faudrait toujours donner la fourchette qui comprend 95% des valeurs. Exemple: L'incertitude du Davis + place particulière dans ce site particulier, pour ces tests de 4 mois, est de [-1.3 mm ; +1.3 mm] et de [-26.5% ; +26.5%] Il manque la fourchette des 95% de valeurs réelles captées au SPIEA et pour les pluvio il faudrait calculer une autre fourchette sans les petits cumuls <= 3 mm (voir pourquoi plus bas) Pour la significativité des résultats, il faut quand même les comparer à ce qu'on demande à un pluvio. Un pluvio doit être capable de mesurer les RR avec une précision assez correcte au moins au pas journalier à notre niveau, à +- 5% près pour les cumuls > 3 mm ( à +- 0.2 mm près pour les petits cumuls <= 3 mm) pour une station du réseau MF, c'est la précision demandée au pas horaire (l'objectif est de +- 2% pour l'OMM et +- 0.1 mm pour les petits cumuls journaliers < 5 mm) Donc une fourchette à +-26.5% ce serait une marge d'erreur très significative par rapport à ce qui est demandé (l'erreur est probablement plus faible en retirant les petits cumuls <= 3 mm et il manque vraiment d'échantillons de valeurs journalières importantes) Avec assez d'échantillons (il faudra des années), on pourrait aussi déterminer à partir de quelle échelle temporelle la plus courte, le pluvio respecte significativement la précision demandée +- 5%, (si du moins elle n'est pas déjà présente au pas journalier). La moyenne sur une longue période est importante pour la climato annuelle, mais elle peut-être faussement flatteuse quand on descend au pas journalier ou mensuel. Il faut non seulement que la moyenne soit assez bonne sur 4 mois, mais aussi assez bonne sur 1 mois (enfin pour le moment avec peu d'échantillons, ça ne servirait presque à rien de savoir si 95% des 4 cumuls mensuels sont bien dans les +- 5%) A la place de l'évolution de l'écart absolu par rapport à la quantité en 24h, il vaut mieux regarder l'évolution du pourcentage selon la quantité tombée en 24h (exclure les valeurs <= 3 mm), mais il manque vraiment beaucoup d'échantillons et de grosses valeurs (même pas 30 mm en 24h, ce n'est vraiment pas assez) Tu as de la chance avec ton site et/ou ton pluvio, ici et dans bien d'autres endroits, un pluvio Davis ne donne pas ce type de résultat flatteur même en moyenne avec un réglage à 4.2 ml (sans la correction OMM). Il faut bien que les lecteurs comprennent, qu'il y aura autant de résultats différents dans ce type d'essais, que de sites différents s'ils ne sont pas classe 1 ou 2 , régulier et très dégagés (ici il est classe 2 mais pas assez exempt de turbulences avec les irrégularités du site autour, à cause de la forêt et des collines). Des explications à des écarts inverses ou différents comme chez Michel, ici ou dans de nombreuses comparaisons que j'ai vues ailleurs, ne peuvent être valides à cause des différences générées par les sites pour des emplacements très proches. Seule une comparaison sur un site strictement calibré permettra de voir l'écart réel du pluvio et non l'écart dû à des turbulences trop particulières à tel endroit de tel site. Sans autres informations sur le site et les emplacements, les résultats des essais ne sont pas transposables à un autre site que celui de ces essais (on ne peut pas dire qu'un des pluvio est meilleur qu'un autre vu qu'on ne connaît pas la bonne référence dans ce site, sans des essais d'emplacement dans le site des essais. Il faudrait soit plusieurs SPIEA, soit permuter les pluvio pour vérifier que les écarts ne varient pas à cause de l'emplacement précis. ( Ici par ex, si j'inverse les pluvios, les écarts varient par rapport au SPIEA, si je coupe tels ou tels arbres, les écarts entre les différents pluvio très proches, changent aussi. Ca montre bien que ce ne sont pas les pluvio qui sont en causes, mais des modifs minimes de places ou d'obstacles, qui changent les turbulences à l'emplacement précis de chaque pluvio sur le site concerné) Si tu pouvais me communiquer les 41 cumuls du SPIEA et du Vantage, je voudrais regarder quelques trucs. Merci !
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L'hiver à Paris en données homogénéisées renvoie une anomalie de -0.32°/19 ème siècle (-1.54°/71-2000), -0.19 écart-type, l'hiver est classé "Normal", c'est le 109 ème hiver le plus froid /335 hivers. Les hivers avec une anomalie négative sur les 100 derniers hivers : Depuis 1676, la tendance significative des hivers est de 0.04°/déc : http://meteo.besse83...climhiv2010.png La dernière tendance climatique des hivers sur 60 ans (1951-2010) est significative, +0.25°/déc. La dernière plus courte tendance significative est obtenue avec 48 ans de données (1963-2010), +0.36°/déc. La dernière anomalie moyenne/30 ans (1981-2010 = 1.38°), est proche de la limite pour que la différence soit significative avec la précédente moy/30 ans (1951-1980 = 0.66°), mais elle n'est pas significativement différente de celle sur 1910-1939 (= 1°) Ce poste complète le précédent : /index.php?showtopic=53955&view=findpost&p=1229250'>http://forums.infocl...dpost&p=1229250
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Suivi du temps dans les régions Méditerranéennes
ChristianP a répondu à un sujet de cris dans Le temps en France
Les améliorations : 139 km/h à Porquerolles (96 km/h/10 mn) 123 km/h à Cépet 112 km/h à Vidauban 81 km/h à Besse, sympa pour cette direction abritée. Cumul 23.2 mm -
Pour Paris en données homogénéisées, l'anomalie pour le mois de février est de -0.4°/19 ème siècle (-0.9°/71-2000), -0.18 écart-type, le mois est classé "Normal", c'est la 129 ème valeur la plus froide de février / 335 ans (la 128 ème, c'est février 2003). Les 100 derniers mois de février : Le climat du mois de février à Paris depuis 335 ans, n'a pas changé significativement, http://meteo.besse83...lclimfevprs.png . La tendance sur 1676-2010 n'est pas significative, ni celle de la dernière période d'évolution climatique, donc sur 1951-2010. Il y a une tendance significative sur 1978-2008 de + 0.9° / déc, mais c'est la tendance d'une variation interne au climat et non celle du climat (31 ans de données seulement). La tendance sur 1978-2010 n'est pas significative, ni sur les 30 dernières années. La moyenne/30 ans de 1981-2010 n'est pas significativement différente des moyennes/30 ans de 1856-1885 et de 1698-1727.
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Suivi du temps dans les régions Méditerranéennes
ChristianP a répondu à un sujet de cris dans Le temps en France
Tempête de vent d'Est sur le Var 138 km/h à Porquerolles 134 km/h à Aiguines 133 km/h au Levant 119 km/h à Cépet 106 km/h au Castellet 104 km/h à Vidauban 76 km/h à Besse ( cumul 7.8 mm ) A+ Christian -
Oui la source synop de Paris Montsouris ne donne que le maxi des 10 dernières minutes, donc si le vrai maxi s'est produit dans les autres 50 minutes, il n'est pas vu. Dans la climathèque chez MF on a les 122 km/h. Après il y a aussi le problème des écarts entre les rafales en 3 s et en 0.5 s, mais ça dépend des stations et des sources de données.
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Que ceux qui sont intéressés par mon modèle ( http://www.maximum-inc.com/index.cfm?p=productDetail&id=426 ) ne s'inquiètent pas avec le message de Michel. Celui que j'utilise est capable de mesurer des rafales de moins de 0.1 s. J'avais demandé des infos sur le mécanisme de cet anémo à un spécialiste de MF qui l'a vu et qui a bien connu ce type de matériel. Ca se voit aussi facilement sur l'afficheur quand le vent est violent et en comparant avec le Davis (il faut attendre "2 heures" avant de voir la rafale concernée s'afficher sur le Davis, parfois réduite par la moyenne/2.5s des courtes rafales) ou avec l'Ultimeter qui les mesure pourtant en quelques centièmes de seconde. En pratique, il est encore plus efficace que l'Ultimeter avec une acquisition électronique, donc sans frottement, pourtant plus rapide (mesure le temps entre 2 à 3 contacts) mais qui est équipé d'un capteur plus lourd et une réponse différente. On ne risque pas d'avoir le temps de chronométrer précisément les variations de l'aiguille tellement elles peuvent être rapides dans les violentes rafales très courtes (Parfois le Davis ne voit aucune variation de la vitesse, alors que l'aiguille fait de très nombreux et sacrés bonds très rapides, à la hausse et à la baisse) Si on me demandait de ne garder qu'un seul des anémo présents ici, ce serait celui-ci.
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Sonde de température/humidité Vantage pro en rade
ChristianP a répondu à un sujet de tudgur dans Instrumentation
Le capteur blanc en photo dans ton message précédent, est trop massif pour mesurer la T. Pour la membrane, difficile à savoir avec une photo, à vue d'oeil, elle a l'air plus étanche aux micro-saletés. Pour ton graphe de HR, il n'apporte vraiment aucune information sur le filtre, il aurait fallu une comparaison avec 2 capteurs. Une comparaison de courbes avec le même filtre pour voir l'écart habituel avec un même filtre, puis faire de même avec le nouveau filtre pour vérifier que l'écart moyen n'a pas varié significativement (et en particulier vers et dans la condensation et en sortie de condensation) -
Il faut limiter le travail de ce condensateur, c'est pour cette raison que je recommande depuis bien longtemps, de changer la pile de l'ISS systématiquement en novembre avant les premiers bons froids (on peut éventuellement finir les anciennes piles l'été, quand le panneau solaire et le soleil assurent assez et qu'il fait moins bien moins froid)
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Le Maximum est équipé de capteurs pro NRG40 ou 41, très utilisés dans l'industrie sur toute la planète (il y a plus d'un million d'exemplaires en service) et il a été testé dans les meilleures souffleries. Après selon l'objectif, il faut choisir l'acquisition qui convient. Ici je l'ai installé uniquement pour ne pas rater de rafales maxi et pour l'autonomie infinie, donc pas besoin de vent moyen, avec des aiguilles c'est suffisant (J'utilise le modèle à échelle double avec un interrupteur, on peut mesurer des vents jusqu'à 320 km/h au lieu de 160 km/h avec les autres modèles Maximum) Je suis très satisfait, même si c'est le seul des anémo ici, qui a été bloqué par la glace (faible averse de pluie, quelques flocons avec T positive suivie d'une T en forte chute nettement sous 0°) alors qu'aucun Davis, ni l'Ultimeter n'ont été perturbés, même l'anémo Davis à 2 m du sol qui bouge bien moins souvent que le Max à 17.5 m, a toujours mouliné. Aux alentours, 2 anémo MF ont été bloqués par la glace ce jour-là (A Entrecasteaux et à Aiguines)
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Statistiques et anomalies climatiques globales
ChristianP a répondu à un sujet de Sam82 dans Evolution du climat
L'anomalie de la NOAA pour janvier 2010 est de 0.5974°. C'est la 4 ème anomalie la plus chaude pour un mois de janvier. L'anomalie sur les 12 derniers mois s'élève à 0.5672°. La dernière tendance significative à la hausse avec les anomalies mensuelles NOAA est donnée avec environ 16 ans de données (depuis décembre 1994) : Zoom : Aucun changement significatif dans la tendance du réchauffement moderne : -
L'évolution du climat des hivers à Paris (données homogénéisées depuis 1676) : http://meteo.besse83...evolclimhiv.png Les anomalies des hivers du panel des 29 stations des bilans de TreizeVents, sont assez bien corrélées avec celles de Paris (R = 0.96, R2= 0.92, erreur type = 0.37°) Voici le classement des hivers froids et chauds sur 335 hivers à Paris avec l'anomalie provisoire de l'hiver 2010 (-0.88°/19 ème siècle, -2.11°/ 71-00 ) : Le classement des hivers froids et chauds des 100 derniers hivers (j'ai ajouté les hivers frais et doux, car il n'y a pas grand chose côté froid) :
