Aller au contenu

Ce tchat, hébergé sur une plateforme indépendante d'Infoclimat, est géré et modéré par une équipe autonome, sans lien avec l'Association.
Un compte séparé du site et du forum d'Infoclimat est nécessaire pour s'y connecter.

Higurashi

Membres
  • Compteur de contenus

    10164
  • Inscription

  • Jours gagnés

    5

Tout ce qui a été posté par Higurashi

  1. A ce sujet, on peut supposer que ce changement de schéma d'écoulement dans le secteur Nord Atlantique ait été forcé, au moins en partie, par une mousson qui a pulser anormalement au nord sur l’Afrique de l'ouest. Différentes études ont montré que les anomalies de circulation associées à une convection excessive dans ce secteur modifient de façon significative la probabilité d’occurrence des régimes de temps. Pour les intéressés, vu que ce n'est pas le topic dédié, voir par exemple : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2011GL047150/pdf , https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01120083/ .
  2. Miam !
  3. Le ciel s'est ennuagé en cours d'après midi. Tx de 27°C.
  4. Une chose que l'on peut faire par contre, c'est faire une descente d'échelle en partant d'un régime donné. Si un régime semble se dégager dans la prévision saisonnière, on peut potentiellement récupérer de l'information à une échelle plus fine. Cette image représente les anomalies en saison hivernale associées à chaque régime sur la région Europe (température/précipitation). Comme le soulignait Cassou dans sa présentation, pour prendre un exemple frappant : le régime de dorsale atlantique (Atl. Ridge) est associé à un excédent pluviométrique symptomatique au niveau des Pyrénées. Information très localisée, mais qui n'en est pas moins cohérente avec ce schéma de circulation. Ces méthodes de descentes d'échelles sont encore dans du domaine de la recherche, mais elles peuvent apporter des informations à des échelles plus locales, dans certains cas.
  5. Tn de 13,5°C. Le soleil est bien présent ce matin, 21,5°C.
  6. Un été qui se classera donc dans le top 10 des étés les plus chauds à l'échelle nationale, avec un mois d'août qui n'avait pas été aussi sec depuis au moins 60 ans.
  7. Tx de 25 degrés. Actu 17,5°C.
  8. A titre personnel, je ne m'en étonne pas. C'est dans la continuité de ce qui est à attendre de toute façon. Sinon, pour compléter avec l'animation des derniers jours : Et aussi pour partager la bonne illustration de l'évolution du "Bras de Wrangel" (zone de glace discontinue en haut à gauche de l'animation) : http://neven1.typepad.com/blog/2016/08/2016-mega-dipole.html
  9. Temps parfait, quelques cumulus et 24,5°C.
  10. Belle perspective de Gaston dans l'Atlantique Nord (cliquez pour agrandir) :
  11. En effet, en attendant il y'a quelques papiers qui ont étudié le couplage de ces épisodes méditerranéens avec l'océan. Même si la quantification précise de l'impact des anomalies de SSTs est encore un sujet de recherche, il n'est à l'évidence pas nul ( voir par exemple https://tel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/248618/filename/lebe.these.HAL.pdf , http://www.nat-hazards-earth-syst-sci.net/15/1677/2015/nhess-15-1677-2015.pdf ). Mais, comme dit, certainement pas un facteur de premier ordre. Donc à replacer dans un contexte plus large.
  12. Tn de 12,5°C. Fraîcheur agréable. Actu soleil et 19,5°C.
  13. Ce topic sera plus approprié pour parler de cet ""article"" :
  14. Tx de 23,5°C. Le ciel s'est presque couvert durant l'après midi.
  15. En effet, les nuages ont proliféré depuis la fin de matinée. Température bien agréable avec 23°C.
  16. Salut, Oui, mais on peut avoir un même 'Delta T' avec une mer anormalement chaude ou froide suivant la configuration de la circulation atmosphérique. Sans même parler de l'aspect dynamique (le gradient vertical c'est une chose). Donc ça ne nous fait pas avancer beaucoup. Par exemple, en citant un post de TreizeVents (topic automne 2015) : Pour cela que je disais : "Au premier ordre il faut regarder la synoptique, les températures de l'eau sont plutôt à considérer comme un facteur potentiellement aggravant."
  17. Plus de 320 rennes sauvages retrouvés morts tués par la foudre en Norvège, ce vendredi : L'hécatombe est sans précédent : 323 rennes sont morts après avoir été foudroyés sur le plateau du Hardangervidda, un parc national situé dans le sud de la Norvège où vivent quelque 10 000 cervidés à l'état sauvage. Parmi ces animaux touchés, cinq ont dû être abattus, précisent les autorités, lundi 29 août. "Il y a eu des orages très forts, vendredi, dans la région, raconte un responsable de la Direction norvégienne de l'environnement. Les animaux se regroupent en cas de mauvais temps et ceux-là ont été frappés par la foudre." Sur les images diffusées à la télévision, les corps d'animaux apparaissent gisant sur un espace très concentré. "C'est inhabituel, précise ce responsable. Nous n'avons jamais vu cela se produire à une telle échelle." Les autorités norvégiennes doivent encore se prononcer sur le sort des animaux. "Nous allons décider sous peu si on laisse la nature suivre son cours ou bien si nous faisons quelque chose", explique Kjartan Knutsen. http://www.francetvinfo.fr/monde/europe/plus-de-300-rennes-meurent-foudroyes-en-norvege_1800299.html
  18. Tn de 15°C, actu 21,5°C et soleil bien présent.
  19. Belles prises! Pour les dernières photos, surement des lambeaux de fractus.
  20. Elle n'en reste pas moins un réservoir d'énergie important en cas de conditions favorables. De la même manière des SSTs plus chaudes que la norme ne veulent pas dire que l'on aura forcément des épisodes violents, si les conditions atmosphériques sont peu propices à ces phénomènes. Au premier ordre il faut regarder la synoptique, les températures de l'eau sont plutôt à considérer comme un facteur potentiellement aggravant.
  21. 23,5°C actuellement, quelques gouttes cet après midi avec pas mal de vent. On sent le changement de masse d'air.
  22. J'ai trouvé une article sympathique parlant de la PDO et de sa dynamique sur le site de la NOAA, publié il y'a quelques jours. Vu que tout le monde n'est pas à l'aise avec l'anglais, j'ai pris un peu de temps pour traduire l'essentiel de l'article. En espérant qu'il n'y ait pas trop de fautes qui s'y soient glissées. ------- À quoi l’oscillation décennale du pacifique (PDO) ressemble ? La phase chaude (positive) de la PDO se compose d’une zone d’eau plus chaude que la normale en forme de boomerang le long des côtes ouest de l’Amérique du nord, et d’une zone d’eau plus froide que la normale vers le centre du pacifique nord ( voir illustration ci-dessous ) : Anomalies de température de surface de l'océan associées à la phase chaude de la PDO. Durant la phase froide, les anomalies s'inversent. Lors de la phase froide (négative), les anomalies sont inversées. Si l’on calcul un indice afin de décrire les différentes phases de ce phénomène et leur intensité, on remarque que la PDO varie suivant des régimes distincts. Certaines périodes sont plutôt en phase chaude, d’autres plutôt en phase froide : Indice de la PDO de 1900 jusqu'en 2016. Quels sont les mécanismes qui dirigent la PDO ? Pour faire simple, on peut citer 3 acteurs majeurs : - La dépression des Aléoutiennes La force de cette dépression semi-permanente dans le pacifique nord agit de la manière suivante. Si elle est plus forte que la normale, un puissant flux de sud à l’est de cette dépression survole l'océan près de la côte ouest de l’Amérique, y réchauffant les eaux de surface en réduisant la quantité d’eau plus froide provenant des profondeurs. Sur le côté ouest de la dépression, les vents de nord et les conditions perturbées refroidissent les eaux de surface et créent une anomalie froide dans le secteur central du Pacifique nord. L’inverse se passe quand la dépression est anormalement faible, ou absente. Mais qu’est ce qui fait que la force de cette dépression semi-permanente varie ? Deux choses : 1) La variabilité intrinsèque de l’atmosphère qui n’est pas prévisible aux échelles mensuelles et annuelles. 2) L’ENSO (El Nino/La Nina). El Nino, par exemple, a tendance à renforcer la dépression des Aléoutiennes, surtout en hiver. La Nina, au contraire, a tendance à l’affaiblir. Ainsi, une des influences majeures en action sur la PDO est l’ENSO. - La mémoire de l'océan Les anomalies de température de l’océan qui se développent en lien avec la variabilité atmosphérique et l’ENSO s’approfondissent normalement jusqu’à atteindre la sub-surface. De ce fait, ces anomalies en profondeur peuvent rester bloquées sous la surface - coupées des conditions météorologiques et des courants océaniques superficiels qui pourraient les dissiper – et ré-émerger uniquement l’année suivante. La période ou les anomalies ont tendance à s’isoler en profondeur se situe durant l’été*. Ce phénomène est appelé réémergence et fait que la PDO a tendance à rester dans le même état sur plusieurs années (Cassou a aussi étudié ces phénomènes de réémergence dans l’Atlantique nord et leurs impacts sur la NAO pour info). - Le Kuroshio C’est une sorte de Gulf Stream version Pacifique. Des changements dans l’intensité et la position de ce courant, qui se produisent sur des périodes décennales, peuvent aussi impacter les anomalies de surface de l’océan sur la moitié ouest du Pacifique**. Mettez ces 3 éléments ensemble et vous obtenez la plus grande partie de la dynamique de la PDO. Nature de la PDO Les trois éléments cités ci-dessus n’agissent pas forcément ensemble et dans le même sens, ou n’ont pas forcément de lien direct entre eux. En effet, la PDO n’est pas une machine aussi bien huilée que l’ENSO. C’est une sorte de réponse agrégée de la température de surface de l’océan à plusieurs processus atmosphériques ou océaniques. Pour la plus grande part, l’atmosphère est l’élément qui module le schéma des SSTs (Sea Surface Temperature) sur le Pacifique nord, et non l’inverse. La PDO est donc plutôt une réponse, et pas un forçage en elle-même. À propos de ces périodes de l'ordre de la décennie durant lesquelles la PDO est plutôt en phase chaude ou plutôt en phase froide, on pourrait se demander : si ces processus ne sont pas vraiment liés entre eux, comme on vient de le dire plus haut, pourquoi ces périodes présentant une certaine cohérence apparaissent ? En fait, chaque « régime » de la PDO (chaud/froid) pourrait être le résultat de l’assortiment aléatoire de tout un tas de processus, allant de l’ENSO à la variabilité chaotique de l’atmosphère, en passant par le processus de réémergence. Dans les faits, il est connu que l’ENSO peut avoir des périodes durant lesquelles El nino se produit plus souvent que La Nina, et inversement. Comme l’ENSO a une influence prononcée sur la PDO, ces régimes de la PDO pourraient être le reflet des régimes de l’ENSO, sur lesquels se superposent une sorte de bruit additionnel (Wittenberg et al., 2014). Est-ce que l’état de la PDO peut aider à prévoir quelque chose au sujet de l’atmosphère ? Étant donné que la PDO représente en grande partie une réponse de l'océan à l'atmosphère, on doit être prudent avant de dire que la PDO provoque tout grand changement dans la circulation atmosphérique. Elle peut avoir une influence au niveau local cependant. Voir ci-dessous la carte des impacts sur les Etats-Unis suivant les phases de la PDO et de l'ENSO : Corrélation entre les anomalies de précipitations et la PDO aux Etats-Unis (à gauche) et l'ENSO (à droite) entre Novembre-Mars sur la période 1901/2014. Cela dit, même si l'on voit un signal apparaître, la PDO montre peu d'influence supplémentaire sur les précipitations par rapport à ce que l'ENSO explique déjà. Dans l'ensemble, l'indice de la PDO est un bon moyen de se faire une idée sur la façon dont différents processus océaniques et atmosphériques influent sur le Pacifique Nord. Mais il est important de se rappeler que cet indice reflète le bilan des processus qui peuvent impacter le temps sur l’Amérique du Nord (ou ailleurs), et pas l’effet de la PDO elle-même. ------ * Dans le Pacifique Nord, les anomalies de SST peuvent se propager à une plus grande profondeur dans l'océan pendant l'hiver que durant l'été parce que la dépression des Aléoutiennes est plus forte en hiver, aidant à mélanger l'eau à une plus grande profondeur (couche de mélange plus profonde). Lorsque le printemps et l’été arrivent, la dépression des Aléoutiennes s’affaiblit, se déplace vers le nord et est remplacée par un système de haute pression qui agit un peu comme une barrière sur l’océan de surface (temps calme, couche mixte peu profonde). Les anomalies de température de l'eau en dessous de la couche superficielle se coincent, et stagnent jusqu'à l'hiver suivant lorsque la couche de mélange s’approfondit, elles ré-émergent alors. ** Les modifications décennales au niveau du Kuroshio sont contraintes par les vents dans le Pacifique Nord, associés à la dépression des Aléoutiennes, déclenchant un mouvement lent vers l'ouest sous forme d’une propagation d’ondes de Rossby océaniques dans l'océan supérieur. Ces ondes mettent trois à dix ans pour traverser le bassin et apparaissent comme des anomalies de température de surface de la mer dans le Pacifique Nord-Ouest. Source : https://www.climate.gov/news-features/blogs/enso/going-out-ice-cream-first-date-pacific-decadal-oscillation
  23. Tx de 30,5°C avant l'arrivée des nuages. Ciel couvert désormais.
  24. Beaux cumulonimbus visibles vers le sud.
  25. Quelques gouttes ici, le ciel s'est ennuagé depuis le début d'après midi.
×
×
  • Créer...