anecdote

Ils sont clos quand il y a trop de neige

19°C à Orly, 18°C à Paris. Les records journaliers début mars sont de l'ordre de 22°C.

Il y a quand même eu de jolies gelées fin février 2018 (-7°C à Paris le 28/2, alors que le record mensuel de mars y est de -9°C).

Par rapport à l'état de sécheresse constaté avant le passage de ce cyclone, on passe en excédent pluviométrique, je suppose ? (mais sans doute pas partout) Quel est le bénéfice net sur ce paramètre-là ?

Cette incertitude est-elle si "incroyable" ? L'île n'est pas large de toutes façons (60 km au plus).

21°C sur le Béarn, 24°C à San Sebastian

Ciel radieux sur les Alpes maritimes aujourd'hui :

2h30 de soleil sur les dix derniers jours… La température évolue dans un petit intervalle, entre 2 et 7°C, nuit et jour. Le taux d'humidité est constamment très élevé.

Encore une série de 7 jours consécutifs pratiquement sans soleil… Avec toute cette fange, les arbres ne pourront que fléchir sous le poids de nos corps pendus

Impressionnant ! Angoissant comme vision, même.

Ça fait quand même mal de voir des températures positives sous une large partie de cette patate :

N'oublions pas qu'en plein hiver, nos montagnes vivent quelques périodes de temps très beau et (très) doux, sans vent, paraissant presque chaud. Rien de tout cela dans la plupart des plaines continentales où, au contraire, quand le vent tombe, le mercure aussi, généralement.

Au Canada, il l'est, on y redoute le blizzard ! C'est vrai qu'en Sibérie, c'est nettement moins le cas, mais de temps à autre, il y a quelques tempêtes de neige ; En contrepartie, l'intensité du froid est supérieure à celle du Canada. Globalement ce sont des climats de plaines ou plateaux, donc malgré tout l'air y circule plus facilement en masse. En montagne, de ce point de vue là, les écoulements y sont de fait beaucoup plus contrastés, donc le windchill très contrasté. En tous cas, si on peut concevoir, en tant qu'européen, vivre dans nos montagnes toute l'année (à altitude raisonnable), j'ai du mal à concevoir la vie dans la taïga canadienne ou sibérienne...

Je n'ai pas tout lu car je ne découvre le sujet que maintenant et la discussion foisonne. Il ne me semble pas avoir lu des réflexions sur l'effet des vents. Il me semble que les climats subarctiques sont beaucoup plus sujets à des froids intenses, polaires, advectés violemment en masse, que les climats dits "montagnards". Quand on regarde les zones géographiques des climats subarctiques, on trouve les régions les plus froides (en hiver) d'Alaska, Canada, Nord-Scandinavie et Russie : Curieusement, on y voit aussi de petites zones comme une partie de notre Massif Central… Côté montagne, on a évoqué les contrastes thermiques entre versants, mais pas les effets du vent. Et le qualificatif montagnard doit-il être pensé sous l'angle de la végétation ? : Même nos pelouses alpines, vers 2000/2500 m d'altitude, ne subissent pas les froids extrêmes de Canada ou de Russie. Notre moyenne montagne ne bénéficie pas d'autant de chaleur que les plaines canadiennes et russes. Il faudrait donc peut-être s'intéresser aux écarts de température extrêmes aussi. Quant au vent, il y a des endroits où il limite l'expansion forestière (Ecosse, Islande, Patagonie...).

Bah c'est souvent quand il n'y a rien de prévu qu'il se passe quelque chose 😇 1 cm de neige c'est à peu près 1 mm de pluie, or comme on n'est pas à 1 mm près (le calcul ne peut pas être aussi précis), eh bien 0 ou 2 mm c'est la même prévision...

C'est curieux, j'ai l'impression d'avoir déjà vu cette image

8°C à Paris 😎 contre 0°C à Melun

Melun est en effet repassée dans le gel après un pic à 0°C : https://www.meteociel.fr/temps-reel/obs_villes.php?code2=7153&affint=1

Tout-à-fait, je pense que l'impréparation est un facteur important. On pourrait imaginer aujourd'hui une grande vague de froid subite qui nous surprenne tous.

En Ile-de-France on a évité le drame national, car la tempête a traversé la région un dimanche à 7 h du matin, il faisait encore nuit et c'était le lendemain de Noël, donc il n'y avait presque personne dehors. Imaginez un vendredi soir, retour de boulot et départ de weekend… le massacre

Aïe On tient presque la première série de 3 jours très ensoleillés consécutifs depuis août dernier...

Au-delà des températures, on peut saluer le retour d'un temps durablement sec, globalement, surtout au nord du pays, en dehors des quelques saupoudrages ou légers mouillages de petites gouttes froides.

Hem On parle bien de météo, n'est-ce pas ?

Il faut remonter au 4 novembre dernier pour retrouver un ensoleillement aussi long au cours d'une même journée, en Ile-de-France. Sur les 3 derniers mois, donc environ 90 jours, on compte en gros une douzaine de jours bien ensoleillés seulement. Compte tenu de la prévision ensoleillée pour demain, il faut remonter à mi-septembre 2024 pour retrouver un week-end très ensoleillé compte tenu de la durée du jour.

Balade, pas ballade.