adri34

Ton cumul semble normal, comparé à la lame d'eau de 33 mm sur l'épisode sur ta position. mais également on relève 32 mm à montarnaud (lame d'eau à 17mm seulement pour le lieu ? très curieux), 33 mm à montpellier supagro, et je relève 40 mm au sud de Montpellier (valeur maximale de Montpellier et alentours ?) En tout cas, un arrosage qui va faire du bien, même si ce n'est qu'un cache misère devant le déficit accusé depuis 3 ans ! Deux années précédentes à moins de 400mm, un automne et un hiver secs, un printemps sec, des étés caniculaires, il va bientôt pousser des cactus à Montpellier 😅🙄

Il doit y avoir une erreur d'acquisition, il y a des sauts de température/humidité qui n'ont rien de naturel, en plus des innombrables valeurs manquantes, ou par exemple bcp de stations n'enregistrent qu'une valeur par jour à 0:15 c'est hyper aléatoire. Certaines sont exploitables, mais peu sur le long terme avec ces données là

Oui effectivement, après la garonne est à 13 degrés quand même actuellement. Mais il y a une zone boisée entre la garonne et blagnac, ça peut favoriser une masse d'air plus fraiche. La station de fenouillet relève -1.9, la station de Mondonville relève -2.9, et dommage que la station blagnac quinze sols soit HS, elle est vraiment au bord de la garonne dans un environnement vert. Je me suis intéressé à quelques tn de ces derniers jours (blagnac/blagnac mairie/fenouillet) 08/04 : 0.9 / 0.7 (vent nord est ~ 5 km/h) soit -0.2 d'écart / -1.9 (très furtif, sinon 0.1) 07/04 : 0.5 / 1.7 (vent de nord ouest ~10 km/h) soit 1.2 d'écart (vent plus fort ? Portion de tarmac au passage ?) / 0.8 05/04 : 4.8 / 7.1 (vent de sud ~ 5 km/h) soit 2.3 d'écart / 5.9 (+1.1) 04/04 : 3.6 / 5.9 (vent d'ouest ~5 km/h) soit 2.3 d'écart / 5.3 (+1.7) 28/03 : 2.3 / x / 3.0 (vent de sud ~ 5 km/h) (+0.7) 21/03 : 1.0 / x / 2.0 (vent de sud ~ 5 km/h) (+1.0) 20/03 : -0.8 / x / 0.2 (vent de sud ~ 5 km/h) (+1.0) 10/03 : -0.2 / 1.9 (vent de sud ~ 5 km/h) soit 2.3 d'écart / 0.4 (+0.6) Donc globalement fenouillet est 1 degré plus chaud, et blagnac centre 2 degrés plus chaud. Cette matinée est donc une vraie exception blagnac aurait du enregistrer -1

Dès que j'aurai du temps, j'essaierai de traiter des données et de faire une carte. déjà je pense en faire une pour la matinée que l'on vient de vivre aujourd'hui 🙂 ça me prendra pas trop de temps je pense. C'est sur que les stations sont pas toutes dans des conditions simples. Déjà elles sont toutes sur des poteaux ce qui est assez homogène

Aaaaah oui c'est vrai ! Effectivement on a un ICU de 5/8 degrés quand même ! J La station du météopole, je me pose vraiment des questions. Ces fluctuations n'existent pas sur les relevés des stations météo du parc (ou alors en bien plus faible). La tn est de -2.1/-2.3 selon abri. J'ai l'impression que dès qu'il gèle, la station déconne. En temps normal, sans gelée, la VP2 météopole est plus chaude de 0.5 environ, et dès qu'il gèle elle se met à faire des sauts violents. Je confirmerai ça demain. la station de basso cambo, la plus proche relève 1.6 (à 4m sur le poteau d'un parking). Il y a donc 4 degrés d'écart avec ce qui se relève en classe 1. La station de blagnac située en plein centre ville dans une cour enclavée à 3-4m du sol (conditions proches de basso cambo) relève moins que la station de l'aéroport ??? Quelle blague 😂 ça confirme ce que je supposais. Quel dommage pour blagnac.

AROME est malheureusement une catastrophe sur la prévision des TN dans le secteur sud est en général. La modélisation des atmosphères stables est difficile, mais je ne vois pas encore pourquoi elle le serait plus dans le sud est 🤔 J'avais fait un test comparatif l'an dernier sur l'Hérault et AROME était trop chaud d'environ 3 degrés en moyenne pour les stations de plaine (vraiment pas d'erreur de topographie liée à la maille de 1.3 km, ni de caractérisation de la surface), et jusqu'à 7 dans les endroits à forte variation de topographie. Je viens de regarder le run d'hier 18UTC (le dernier qu'on pouvait voir si on veillait jusqu'à minuit), on était à environ 2/4 sur les plaines, 0/2 dans l'intérieur et quelques enclaves à -2/0. Le run de 0UTC a rabaissé de 2/3 degrés sur toute la région (tranche minimale -4/-2) Les adaptations statistiques s'en sortaient mieux en prévoyant -2/0 en plaine et -3/-5 dans les cuvettes, mais Au niveau des bulletins, on avait en plaine -3 à 0 côté hérault (-8 du côté de navacelle et reliefs), -1 à 2 côté gard, -5 à -2 pour le vaucluse et le var, -3/-2 pour les bouches du Rhône intérieur et -1/2 pour marseille/aix. A priori c'était bien envisagé Résultat 0/-3 en plaine -2/-5 arrière pays -5/-10 dans les cuvettes Je comprends donc la surprise ne sachant pas de quelle information météo les agriculteurs disposent, ça peut aller de la sortie de modèle à la prévision expertisée, en passant par l'adaptation statistique locale.

J'allais justement en parler, cette valeur est totalement aberrante compte tenu des valeurs mesurées tout autour. Habituellement blagnac descend plutôt bien, même si elle n'est pas la plus froide, mais je n'ai jamais vu tant d'écart. Par exemple au météopole, on relève -2.1 (-2.3 dans l'abri grand modèle). Les températures sont habituellement plus froides qu'à blagnac, d'environ 1 degré (en mars il avait fait -1.2 et -2.3 pour les tn les plus fortes contre -0.1 et -0.8 pour blagnac soit 1/1.5 de différence). On aurait du relever autour de -1 ce matin. Chose inhabituelle il y avait un vent de NE (contre NO ou plutôt S généralement lors de nuit radiatives), et je pense que le tarmac et le complexe aéroportuaire situé au NE justement ont contribué à réchauffer la TN. Il n'y a que cette explication 🤔 Sur l'image, la station est située au centre au bout du petit chemin. Même si ça paraît loin (60m), l'air passe d'abord par tout le complexe aéro avant d'arriver sur la station. Par vent de sud elle a au moins 1000 m d'herbe.

Tu penses qu'au val de londres les chaufferettes ont été allumées ? Il me semble que la station est dans les vignes et qu'il y gèle 2 matins/3 depuis 1 mois et demi, donc peut être que la végétation n'a pas encore démarré.

Eh oui ça n'a pas voulu descendre du côté de Fréjorgues, alors qu'habituellement, ça descend fort, surtout depuis qu'ils ont changé d'emplacement. Quand on voit les relevés, bien que le vent soit faible, les oscillations d'humidité trahissent une turbulence trop forte. Pour quelle raison ? Les oscillations de températures sont souvent très fortes à fréjorgues avec +-2/3 degrés au cours de l'heure. Le taramac même situé à 30m maintenant joue son rôle quand le vent est dans le cadran nord à ouest. J'aurais espéré que le record soit battu (-1.7) tant qu'à faire. Même mauguio INRA ne descend qu'à 0 en horaire, sans doute un peu moins en tn. Les températures relevées sont incroyables en provence, -5/-8 généralisé dans les cuvettes, on fait mieux que la moitié nord. Même si d'un point de vue météo c'est passionnant, j'adresse une pensée aux agriculteurs qui ont perdu tout ou partie de leur récolte 😢

4.1 au triadou, 2.6 à saint clément sur sa colline, 2.0 à Montpellier INRA, 1.4 à prades en fond de vallée, il n'y pas eu de réelle inversion, surement brassé par le vent de 15 kmh (rafales 30/40) même s'il y a eu un coup d'arrêt en fin de nuit. Demain sera un autre jour, et le gel sera bien là. En espérant qu'il ne soit pas trop dommageable. En regardant les dernières semaines, on se rend compte qu'il a été très fréquent dans les vallées de l'arrière pays (15 jours à saint martin, 18 à notre dame rien qu'en mars ! et déjà 4/5 jours en avril). La végétation doit y être plus en retard, et surtout plus acclimatée. Quoi que j'ai fait un tour à sainte croix mi mars, et j'ai été étonné de voir déjà des feuilles sur les amandiers, qui avaient déjà ou étaient en train de fleurir. Il a du geler légèrement moins, mais tout de même.

C'est assez inhabituel ^^ C'est vrai que le mont ventoux était resté étrangement doux cet hiver. Tandis que le mont aigoual relevait -11.2, il ne faisait guère plus froid au ventoux. Habituellement on retrouve bien 3 degrés d'écart liés à l'altitude (que l'on retrouve bien cette fois-ci). Peut être l'origine des masses d'air plutôt maritimes que continentales a favorisé une certaine clémence du côté est du massif central ? Là avec un flux plein nord, plus de différence.

Et même -0.2 à la station double 🙂 Le record est de -3.5 en 1879, avec pour sûr, un îlot de chaleur moins important, bien que la station soit située sur la portion haute du parc, et ce depuis l'origine. On relève -1.7 à orly, -1.9 à trappes et -3.1 à villacoublay par exemple, très proches de leurs records autour de -4/-5, réalisés il y a 35 ans ou plus.

C'est vraiment monstrueux ce changement de temps. On a eu ça en septembre dernier aussi, avec des records mensuels absolus de chauds vers le 15 puis de froid vers le 25 ! De quoi donner le tournis ! Le centre et le nord sont vraiment la cible des changements de temps, dans le sud c'est moins oscillant.

Belles tn ce matin pour un mois d'avril ! On relève : -3.0 à Notre dame de londres -1.5 à vic le fesc MF 0.2 à saint martin de londres MF 0.9 à saint martin StatiC (située au dessus d'un toit, ça peut facilement entraîner 1/1.5°C d'écart, donc probable gelée autour de -0.5° à 1m50) 1.4 à prades le lez MF (vent) 1.4 à montarnaud MF 1.9 à courbessac (0.2 pour garons c'est curieux en général c'est plutôt l'inverse) 2.5 à villeneuve les maguelone et mauguio INRA 2.6 à Montpellier CEFE 3.9 à Fréjorgues MF (vent) -9.6 au Mont aigoual ! On n'avait pas atteint cette température depuis 25 ans en avril ! On passe tout proche des -10 degrés, atteints seulement 5 fois depuis 100 ans ! -9.6 ou moins est atteint pour la 10 ème fois depuis 1920, mais atteint également avant, le record datant de 1911 avec -14.0. Demain le vent devrait tomber dans la nuit, et les gelées pourraient être généralisées. Quelques records pourraient être approchés : - Notre dame de londres risque de descendre très bas pour un 8 avril, en dessous de -5 je pense. Le record à saint martin de londres (village) est de -6.1 le 17 avril 1955. Habituellement il y a environ 2 degrés de moins au fond du vallon. La station MF ne pourra pas le battre puisque mal située pour scorer en Tn. - Le record de Montpellier Fréjorgues est de -1.7 en 1970, possible si le vent s'arrête et que le vent vient du N ou NNE. - Nimes courbessac avait enregistré -2.0 en 1935 - Prades le lez -4.0 en 2019 (-0.2 à fréjorgues), mais la station n'est ouverte que depuis 1979

Cette série est effectivement incroyable ! Il faut cependant faire attention à la station dont l'emplacement entraîne une certaine surchauffe. En effet le parc à instrument dispose d'une deuxième station, située à l'autre extrémité à environ 10m de la station officielle. Le dégagement y est légèrement meilleur notamment au sud et à l'ouest. Quelques températures de ces derniers jours : 30/03: Txx 24.8°C (contre 25.5, vent de sud/sud est) 31/03: Txx 25.1°C (contre 26.0, vent de sud) 01/04: Txx 25.0°C (contre 25.6, vent d'est) Ces différences sur une si courte distance sont imputables aux arbres à proximité immédiate du site, et sur ce poste, on ne bat plus le record mensuel de 1955, mesuré sous abri grand modèle en bois, à une hauteur de 2m contre 1m50 aujourd'hui. Ça peut jouer pour 0.2/0.3 en cette saison. Il faut que je retrouve les photos Cela n'enlève en rien le caractère exceptionnel de cette période de douceur !

Toujours intéressant ! Au final on voit que sur ce mois de mars, l'ancien emplacement donne 8 gelées (presque 9 avec 0.1) contre 4. Ça doit forcément donner une rupture dans la climato. J'ai fait quelques tests : 3 raisons principales (abri bas/haut) : - la hauteur de l'abri (2m30 contre 1m60) doit jouer pour -0.4/-0.5° max (en moyenne autour de ~-0.2/-0.3) (sur le mat de profile du météopole, on observe jusqu'à 1/1.2° entre 2 et 4m au moment des tn, donc peut être plus en dessous ?) - l'abri entre -0 et -0.2° (relevés effectués récemment sur une quinzaine de jours) donc potentiellement jusqu'à -0.6/-0.7 en tout - l'emplacement : Si on enlève 0.6 à toutes les tn froides, on trouve 7 gelées. Donc il persiste toujours une différence due à l'emplacement. En moyenne on a 0.3/0.4° de moins, donc l'emplacement y serait pour 0.3/0.4°. Pour les tx, on voit que les écarts atteignent 2 degrés, c'est beaucoup ! La aussi les 3 mêmes raisons : - la hauteur, moins marqué que sur les tn en cette saison, avec au maximum 0.3° plus chaud pour le plus bas (en moyenne ~0.1/0.2) - l'abri entre -0.4 et 0.3°, avec une moyenne à -0.2/0 (extrême bas pour une tx furtive, extrême haut pour une tombée du vent en fin de journée) - si on retranche 0.5 à toutes les tx hautes, on trouve toujours 1.4° de différence hier, imputable à l'environnement. En moyenne la différence d' 1 degré sera d'environ 0.8/0.9 imputable à l'environnement 🙂

On peut ajouter dans l'Hérault 25°C d'amplitude à Notre Dame de Londres, avec -4.5°C/20.5°C pour la journée de dimanche. La gelée plus forte qu'à prades le lez y a contribué. Aujourd'hui, encore -2.2 donc une belle série de gelées matinales pour ce mois de mars avec au moins 16 gelées (et une minimale à -4.8) !

Sur Fréjorgues : 3.6 en mars 58.3 depuis le 1er janvier 358mm en 12 mois 722 mm en 2 ans, soit une année presque normale (630mm). Ca craint, surtout au vu des prévisions saisonnières et de la quasi ascence de pluies conséquentes cet hiver. 2 années d'affilé très sèches (400mm annuel) se sont déjà vues, 3 non et

Effectivement il y a des différences qui peuvent s'expliquer de diverses raisons : - peut être que la série n'est pas assez longue pour ces différents postes pour montrer des pics d'évènements très rares. On voit bien que 2019 est un ovni, et même dans un contexte de changement climatique, il reste un ovni, statistiquement rare. Août 2003 ce n'est pas si vieux et entre temps on a pas pris 3 degrés mais 0.3, donc le pic de juin 2019 surpasse en intensité août 2003. - une autre explication, les sols et la végétation en juin sont encore humides (notamment dans le nord), ce qui fait que l'évapotranspiration va réduire la hausse de température. On peut estimer à environ 2 degrés la différence entre un sol/végétation humide et sec. Par exemple,en juin 2019 à Toulouse les deux stations montraient un maxima de 40.2 à Blagnac et 38.3 à Francazal le 27/06, ce dernier ayant reçu 40 mm lors d'une super-cellule quelques jours avant. L'herbe avait d'ailleurs bien verdi. C'est ce qui a limité la hausse car en général ces deux stations montrent des températures équivalentes, voire légèrement plus chaudes à Francazal car plus abrité du vent d'autan. En août, plus aucun écart observé. On voit que dans le sud les écarts sont un peu moindres, les sols ont tendance à être plus vite secs. D'ailleurs le record à Toulouse, c'est 39.8 en juin, de 1950. Évidement le 44 n'est pas valide car mesuré dans l'abri ouvert. Ce jour un 41.2 avait été mesuré, sans doute dans un abri plus conforme. Finalement pour une masse d'air identique (je parlais davantage de masse d'air) il fera plus chaud en août qu'en juin, même si des masses d'air caniculaires sont possible du 10 juin au 10 septembre. Un autre exemple (qui faisait figure d'exception jusqu'alors), c'est l'ancien record de Montpellier (ville) de 42.0 le 24 juin 1945, qui a attendu 74 ans avant d'être pulvérisé avec 45.5. Aucun autre mois ne montre de température plus élevée, le maximum étant 40.5 en août 2003, ou 40.2 en juillet 1933 (abri stevenson). A conditions atmosphériques identiques (vent de terre qui foehn), la masse d'air plus chaude a permis de battre le record, puisque le Mont Aigoual (1567m) a relevé 29.9 en 2019 contre 26.7 en 1945, soit l'écart observé à Montpellier (adiabatisme entre les deux couches).

Salut ! C'est intéressant cette manière de calculer les extrêmes. On voit que finalement le caractère principal c'est la tendance de fond. La physique ne changera pas sur l'adiabatisme, donc seule la masse d'air jouera en considérant les conditions parfaites de subsidence/ adiabatisme (parfois très rares). Certaines stations ont des records vraiment très hauts comme Toulouse et Lyon. Sur quoi se basent ces valeurs ? Connaissant Toulouse, 44 degrés me semblent très exagérés. On plafonne systématiquement à 40-41 lors des meilleures canicules et ce depuis un moment, du fait que le vent d'autan limite la hausse. A Lyon il doit y avoir le vent de sud de la vallée du Rhône peut être ? Je ne connais pas ce coin. Le fait que ces valeurs soient extrêmes fait que les comparer à la moyenne saisonnière fausse peut être un peu le résultat. Cette moyenne est faite de périodes plus ou moins chaudes, liées avant tout à la synoptique. Il y a de fortes oscillations interannuelles, intermensuelles et en moyenne décadaire. Donc il se peut très bien que la masse d'air la plus chaude arrive en juin, même si c'est plus rare statistiquement. La moyenne de ce mois est faite de périodes chaudes (autant qu'en juillet août) mais aussi de périodes plus fraiches (plus longues qu'en juillet août où l'atmosphère est davantage barotrope). Donc un écart de 15 degrés par rapport à la moyenne en avril ne signifierait pas 15 degrés d'écart en juillet, sauf si les conditions sont exactement pareilles. Je calculerait ce maximum en prenant pour des conditions parfaites la masse d'air la plus chaude de chaque année. En 2019 on avait atteint 28° à 850hPa en atmosphère libre, soit à ce moment 1550m. Avec 1°/100m on obtenait à 0m 28+15.5 = 43.5°, auquel se rajoute 2° de suradiabatisme sur sol très sec. A Lille la T850 était de 24 degrés, on obtient alors 24+15.5+2 = 41.5°. On obtient notre température record

Bonjour, pour commencer, c'est un beau projet 🙂 Je pensais au pays niçois en lisant ton message, pour être une des régions les plus douces en hiver, chaude et assez humide en été (même s'il ne pleut pas beaucoup) et assez bien arrosée comparé à Leucate. Les gelées y sont rares, hors microclimats de cuvettes froides. par contre je ne connais pas les prix des terrains dans les alentours. Parmis ceux que tu cites : Le pays basque est assez pluvieux en hiver (et en été aussi) c'est vrai, mais la proximité de l'océan en fait un climat doux. Les gelées n'y sont pas si fréquentes ni jamais fortes. L'ensoleillement est autour de 1800-2000h La bretagne, effectivement est soumise à un climat océanique, surtout les parties exposées au vent marin, les îles qui ne présentent quasiment aucunes gelées. Par exemple Ouessant a un record à -7 degrés je crois et seulement 2/3 j de gel par an. Tu as aussi la caramrgue vers port carargue l'espiguette où la mer tempère nettement les températures nocturnes. Globalement il faudra te rapprocher de l'océan ou de la mer (dans l'axe du vent le plus froid). Tu peux aussi jouer sur la topographie en te posant plutôt sur des coteaux/butte, afin d'éviter les inversions nocturnes trop marquées (tu peux gagner plusieurs degrés).

Statistiquement en un point donné il y a potentiellement autant de chance d'être sous une congère qu'un trou. Ayant accès aux stations nivose, j'ai remarqué de très fortes oscillations (30 cm par heure en plus et en moins) sur des stations des hautes Pyrénées, en pente sujettes à accumulation/"soufflage". M'étant rendu sur la station du plateau de beille (plat), la neige était assez aléatoire et la mesure se faisait dans une partie qui semblait plutôt dépourvue comparé à 10m à côté, mais il y avait pire. Tu as donc complètement raison de mesurer en divers points. C'est pour ça que je dis statistiquement 🙂 10 jour par an pour moi c'est un évènement rare (3% en fait), et cette moyenne peut cacher des disparités entre 0 et 10%). Les statistiques classiques montrent un peu leurs limites (pour avoir une tendance robuste), bien que visuellement on voit clairement qu'il ya moins de ces jours. En essayant avec le nombre de jours où la neige tient (quelque soit l'épaisseur) ou même juste observée, peut être qu'on aurait quelque chose de moins dépendant des méthodes de mesure ? Quand je vois la courbe à Mouthe, il n'y a plus une tendance à la baisse aussi forte (il fait sans doute souvent assez froid et la neige est en plus grande quantité et s'accumule plus facilement). La température serait alors le facteur qui diminuerait l'occurrence de neige au sol > 10cm, par franchissement du seuil >0° pour l'air ou le sol (s'il neige 20cm sur un sol chaud, ça va fondre rapidement, alors que sur sol froid beaucoup moins, donc accumulation plus facile ...). On voit toute la complexité avec ces rétroactions. Il faudrait une station proche, peut être à 200m plus haut pour avoir un comparatif au même climat qu'il régnait à Besançon il y a 50 ans

Effectivement ce seuil semble être difficilement atteint ces dernières années. Il est évident que la neige devient plus rare à cause du réchauffement climatique. Je me pose plusieurs questions : - En événement rare (même à Besançon d'un point de vue statistique), une tendance est souvent difficile à donner du fait de cette notion de rareté liée au seuil pluie/neige (est ce que c'est qu'il faisait 0.5° trop chaud ?) ou à l'occurrence de perturbations (est ce qu'il n'a tout simplement pas précipité ?) ainsi que du caractère borné (valeur minimale 0) qui fait qu'une moyenne n'est pas adaptée (distribution non gaussienne). - Est-ce que ce constat est le même pour d'autres stations de plaine du département moins mangées par l'urbanisation que la station de Besançon ? - Une autre question que je me pose c'est la mesure elle même. Elle est devenue automatique depuis quelques années, mais pour avoir suivi quelques épisodes neigeux, les valeurs sont toujours très basses comparé à ce qu'on peut mesurer (sur surface plane j'avais mesuré 5 cm en 2018 à Toulouse, 1cm à Blagnac ...), voire devenu inexistant (absence de relevé comme pour Montpellier le 28/02/2018 où il était tombé ~20cm et 0 mesuré !) ! Les planches de mesure sont souvent pas à 0cm mais plutôt 3/4 cm au dessus du niveau du gazon, et lorsqu'il y a une couche suffisamment épaisse, la hauteur s'en voit sous estimée. Également, la neige peut ne pas être régulière et un observateur d'antan mesurant à la main va essayer de représenter la moyenne tandis qu'une mesure fixe va évaluer en un seul point. Etant donné le caractère de seuil, une sous estimation quasi systématique peut faire diminuer le nombre de jours (on peut imaginer 7 jours à 9 cm donc sous le seuil qui deviendraient avec une autre mesure à proximité 7 au dessus). Peut être que tester différents seuils peut être plus intéressant, ou parler de valeur moyenne ou médiane.

Pour info, hier soir était diffusé "Le monde de Jamy" sur "Réchauffement climatique : comment protéger nos montagnes ?". Ça entre parfaitement dans le sujet je pense, bien que je ne l'aie pas encore regardé. Il y a la participation du directeur du CNRM (Météo-France) notamment.

C'est très inquiétant ces valeurs d'humidité, surtout pour la région de Montpellier déjà bien dans le rouge ! Il n'a pas beaucoup plu l'an dernier, il a fait un été très chaud, il n'a peu/pas plu à l'automne et peu pendant l'hiver. Si le printemps n'est pas un minimum humide, l'été sera dur. Les nappes phréatiques doivent avoir un niveau remarquablement bas compte tenu de la recharge quasi inexistante. Ca fait déjà 2 ans qu'il n'a pas plu beaucoup (400mm et 393mm) avec de très fortes évaporations (etp de 1250mm).