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adri34

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Tout ce qui a été posté par adri34

  1. Au niveau de l'hippodrome, pourquoi pas, ça fait une zone verte. La station saint georges est mal placée pour ça, déjà assez fermée, puis proche de la route, et le vent la nuit vient du sud. Si elle avait été au nord de l'hippodrome, l'advection aurait compensé la position (c'est surtout ce qui compte, ce qu'il y a sur le trajet du vent. Oui c'est très intéressant, maintenant à voir si les données sont comparables, si elles montrent quelque chose d'intéressant. Le fait que les stations soient à 4m va réduire les différences entre lieux dits TAF et les non-TAF. Le gradient vertical est quasi nul pour les non-TAF, très fort pour les TAF. Peut être qu'à 1m50/2m on aurait 1 degré de moins ? Je ne vois pas beaucoup de stations installées proches de zones vertes, et s'il y en a à proximité elles sont souvent, par contrainte j'imagine, situées sur des poteaux, proches des parkings et bâtiments, ce qui va limiter localement les TN. Les meilleures stations en ville semblent être celles proches de la Garonne, comme ile d'empalot sud et blagnac quinze sol. Empalot sud pour y passer souvent je l'avais déjà remarqué comme étant un bon point froid, surtout l'été (la Garonne l'hiver limite un peu sans doute les TN). J'essaierai d'y installer une sonde à 1m50 pour voir la différence. Pour ce qui est du traitement de données, eh bien c'est faisable je pense. Je saurais les mettre sur une grille en interpolant avec les observations moyennées au préalable, mais pas plus. Quand j'aurai de temps j'essaierai
  2. Voici des comparatifs que j'avais réalisé sur l'année 2017. Je mets deux exemples, janvier et juillet (été et hiver) en essayant d'avoir été lisble (j'ai respecté les couleurs avec des nuances, sortez les lunettes ! 😄 On voit bien l'inversion thermique entre mes deux station (Lemasson bas à 1m70 et Lemasson haut à 20m) en rouge pâle, et la grosse différence avec le petit TAF de tournezy. En comparaison le CEFE et Fréjorgues Sur ce deuxième graphe, je rajoute Mauguio-inra (qui n'était pas dispo pour janvier), milieu plat et campagnard. Tournezy reste le plus frais en moyenne avec 18.3 contre 20.2 en bas 20.8 en haut, 18.7 à mauguio et au cefe et 19.7 à fréjorgues. A noter que l'inversion de température entre mes deux sondes est nettement plus réduite qu'en hiver. Les écarts entre tournezy et Lemasson atteignent parfois 4 degrés.
  3. adri34

    Journée ensoleillée

    Une petite précision 🙂 ce minimum de 120W/m² est un rayonnement direct perpendiculaire aux rayons du soleil (R_direct), mesuré par un pyrhéliomètre qui pointe le disque solaire. Les pyranomètres mesurent un rayonnement global (R_global) sur une surface horizontale de telle sorte que : R_global = R_direct * sin(h) + R_diffus h étant la hauteur du soleil en degrés par rapport à l'horizon, et R_diffus le rayonnement diffus par le ciel (et les nuages), qui vient de toute part. En très grosse approximation, R_direct = R_global / sin(h) par ciel clair, par ciel nuageux ce n'est plus du tout vrai car il n'y a presque que du rayonnement diffus.
  4. Une image vaut mille mots comme on dit 🙂 En rouge mes stations, en bleu des stations de comparaison. On peut voire le champs du CEFE au milieu de constructions. Je publierai des comparatifs entre ces différents points ce soir. Je précise que le vent vient du nord la nuit par temps radiatif Sur la totalité de ses données (1969-2021), la TNM de juillet au CEFE a augmenté d'environ 1 degré de plus que les stations de campagne, donc directement lié à l'ICU causé par les constructions alentours. Si la station venait à être entourée complètement, cela pourrait monter à ~2 degrés comme à supagro (bien qu'étant dans un champ, la tnm augmente de 2.8° entre le début du siècle dernier et la dernière norme), voire plus si la station se retrouve bitumée. Un autre exemple, c'est la station de Fréjorgues, station périurbaine (peu d'ICU général) qui passe d'un environnement classe 4 totalement bitumé à classe 2 (pas idéal, mais mieux), résultat 1 degré de moins en TNM en été (et encore on peut faire mieux, puisque la série homogénéisée montre un réchauffement artificiel de 1.5 degré sur le poste précédent par rapport aux meilleures conditions dans la vie de la station vers les années 50). Le plus important semble être l'environnement immédiat (notion de classification) plus que l'ICU général, car celui-ci est directement lié au piégeage radiatif dans l'infrarouge par les bâtiments la nuit ainsi que les surfaces goudronnées emmagasinant plus d'énergie et la libérant la nuit. Bien sur, une ville de la taille de Montpellier n'a rien à voir avec une ville comme Paris par exemple.
  5. Justement j'avais vu cette valeur et trouvé un article disant que l'abri était sous la neige ! Etant donné son pouvoir isolant, il ne s'agissait pas de ça ! Mais effectivement un problème se pose en voyant ces photos. D'une part, l'abri collé à la paroi du bâtiment : pour sûr, les Tn sont "réchauffées", même si l'abri est côté nord. D'autre part l'abri est relativement proche de la neige. Je pense que la mesure, à en estimer les dimensions de l'abri (60/70 cm de haut, base autour de 50 cm au dessus du sol), est faite autour de 80/100cm au dessus de la neige. Je dirais que l'un dans l'autre cette mesure est peut être pas si mauvaise ^^ Donc peut être que les -44.3 valent -43 à 1m50 ? Et peut être finalement moins si l'abri était disposé plus loin de la cabane ? Pour la sonde MeteoCentrale, c'est sans doute un abri ventilé situé à ~5m au dessus de la neige, et le gradient de 1°/m ne me surprend pas dans ces conditions (peut être une différence de 0.5° pour l'abri, peut être un peu d'air à 5m (au dessus des congères), et une stagnation du froid en bas. Cette valeur reste incroyable
  6. Ayant fait des mesures à Montpellier sur deux stations, une dans une cuvette urbanisée (en l'occurrence chez moi) et l'autre dans un champs au bord d'un petit cours d'eau et d'un bois (distant de 1 km à vol d'oiseau), l'effet TAF disparait complètement avec l'urbanisation (rupture de l'inversion, surtout en été). En moyenne j'observais bien 2/3 degrés d'écart en TN, et jusqu'à 4 parfois. Cependant dans ce cas où le sol est recouvert d'une végétation, l'effet de cuvette joue son rôle. Dans quel environnement est placé la VP2 ? Si c'est un environnement urbain (surtout sur un toit), tu peux avoir ces 2/3 degrés de différence rien qu'en le mettant dans un environnement végétal suffisamment grand, sans parler de topographie (à cela se rajoute l'effet TAF). Je me rappelle souvent être passé en voiture devant la fac de Montpellier et un matin le thermomètre affichait -0.5/-1, tandis que la station du CEFE à quelques centaines de mètres mesurait -4 dans son champ de 2 ha, entouré par la ville !
  7. Ah oui ça le 28 juin c'est assez mémorable ! 45.5 au nord de Montpellier également, mieux placée que la station de Vérargues. Bien sur qu'il existe une base de donnée très vaste regroupant tout (ou presque) ce qui a pu être mesuré depuis 150 ans. L'espinouse/caroux est assez peu couvert en stations (la Salvetat, ou Fraisse). La plupart des postes météo bénévoles de Météo-France ont disparu et parfois remplacés par une station auto. Tu as aussi chaque année le rapport annuel de l'Association Climatologique de l'Hérault (Annales climatologiques et hydrologique hérault) qui possède un réseau de stations assez fin, il est disponible vers juin pour l'année passée. Cependant les stations possèdent un abri qui est connu pour surchauffer (d'un bon degré), et les conditions d'emplacement ne sont pas connues, sauf pour les stations Météo France. Si les données des Pyrénées t'intéressent je suis en train d'en compiler quelques unes.
  8. Dans les Pyrénées, les températures lors des canicules des ans passés sont montées jusqu'à environ 38/40 en dessous de 700m, 37 à 1000m, 33 à 1500m, 30 à 1800m, 27 à 2100, 24 à 2500, 21 à 2900. Dans les cevennes c'était déjà moindre, avec 28/30 au mont aigoual 1560m, 34.5 plus bas vers 1100m et 38 vers 800m. Mais ça reste exceptionnel on parle de records en fait.
  9. @Poëleàfrirepardon pour les abréviations, T pour température, X(N) pour maximale(minimale), M pour moyenne, autrement dit la moyenne des températures maximales. Ca marche dans tous les sens, mais globalement on étudie souvent les températures moyennes et extrêmes de chaque mois pour le qualifier climatiquement, parfois des nombres de jour où un seuil est dépassé (30 degrés pour la forte chaleur ou 0 pour le froid (gel) par exemple). Effectivement tu soulignes la question de savoir quel climat (au sens pluvio-thermique) va régner dans les montagnes (c'est vaste le terme montagne). Les projections sont encore incertaines dans les précipitations, moins sur les températures. Il va donc y avoir une température plus élevée, donc plus d'évaporation et de transpiration des plantes, et des précipitations différentes. S'il y a un assèchement, notamment l'été, les plantes et arbres qui y vivent vont se décaler, ou s'adapter, bref la forêt va changer. Ce ne sera pas pareil à tous les étages, certains étant déjà habitués à un climat rude, d'autres font voir disparaître des espèces au profit d'autres. SI le changement est trop rapide, certaines espèces n'auront pas le temps de migrer. Si cet assèchement touche l'hiver, les recharges en eau se feront moins bien, sachant qu'en été une grande part de l'eau ne voit jamais les racines, par évaporation. Un sol plus sec va plus chauffer et transmettre sa chaleur à l'air Si au contraire il y a une augmentation des précipitations (notamment des orages diurnes en été), ça va contrer un peu l'évaporation et permettre une forêt plus tempérée océanique et luxuriante avec l'augmentation des températures. Plus haut il y a le rôle de la neige et de la glace, qui joue un rôle de tampon thermique dans le passage de l'hiver à l'été, et par sa fonte alimente en partie les cours d'eau et les sols par ruissèlement. Une température plus haute veut dire moins de neige en moyenne montagne, puis en haute montagne quand il fera encore plus chaud (en épaisseur, comme en superficie). Donc moins de ressource stockée, un albédo global annuel moins élevé, surtout en moyenne montagne, et un effet glacière moins présent, donc une rétroaction positive (A -> B et B -> A à son tour de manière positive, donc renforce ; l'action B a une rétroaction positive, l'albédo étant un bon exemple) Il y a également une action synoptique (circulation générale) : le dipôle de température Pole-Equateur se réduit et cela va continuer. Cela implique que les courants d'ouest seront potentiellement moins forts et plus au Nord. Ces dernier accompagnant les dépressions, nous serions moins impactés et plus sous l'influence des anticyclones subtropicaux (ce beau mois de février que nous connaissons), comme en été. Donc assèchement et réchauffement en altitude par subsidence (air descendant), donc moins de précips. Depuis 100 ans la température a augmenté d'environ 1 degré en plaine, mais plutôt 1.5/2 degrés en montagne. Donc rassure toi il fera toujours plus frais en montagne, l'évolution climatique est en-deça de la différence plaine montagne
  10. Si on s'en tient à la classif Météo France, on est en classe 4 (erreurs jusqu'à 2 degrés). Le plus important c'est d'avoir une bonne ventilation, donc être dégagé dans les directions de vent dominant. C'est ce qui crée le plus d'erreur en TX. La route va influencer sur les TN surtout (et encore selon la direction du vent, et ton endroit plus ou moins encaissé et donc sujet au refroidissement par rayonnement, ça peut ne pas beaucoup jouer) et peut être légèrement les Tx quand l'herbe est verte (peut être toute l'année ?). Peut être un conseil est de surélever à 2m plutôt que 1m50. La différence entre la vantage pro 2 et la vue, c'est surtout l'aspect monobloc, donc pas de déport de l'anémomètre, et le fait de ne pas pouvoir ajouter de capteurs de soleil par exemple. L'abri est aussi petit, mais à priori il ne semble pas gêner. Si jamais tu investis dans une station et que ton ancienne n'est pas encore HS, tu pourras faire des comparaisons, d'abord au même endroit, puis à divers emplacements (le NE de ton jardin en bordure est peut être différent, il semble y avoir un champs derrière)
  11. Au niveau des Pyrénées, il y a sur les hauteurs de la réserve du Néouvielle (65) une forêt clairsemées de pins à crochets qui monte jusqu'à 2600m environ. Sans doute une des plus hautes des Pyrénées, quand on sait que la forêt s'y arrête en général vers 1600-2000m selon les endroits. Après ta question portait spécifiquement sur les mélèzes des Alpes, et là je ne sais pas. Mais ça ne m'étonnerait pas que dans les Alpes il y en ait plus haut, parce que l'ensemble du massif est plus haut donc potentiellement des endroits perchés mais moins pentus avec des sols plus profonds ... après la température joue beaucoup, surtout la température estivale qui conditionne la végétation. J'avais en tête une limite d'environ 10 degrés pour la présence ou non de végétation haute (limite entre toundra et taïga dans la classification de Koppen).
  12. A Montpellier, les 20 degrés ont été dépassés le 2 février avec 21.1°. Depuis pas approchés au delà de 17 A Toulouse on s'en rapproche avec 18.7/19 à deux reprises ! Mais du côté des Pyrénées on est déjà à au moins 9 jours (plus deux à 19.7/19.8) à Cambo les bains (64) par exemple, avec une pointe à 24.7° le 20 puis 24.3 le 21. L'an dernier il avait fait 28.3
  13. Et encore je rêverais d'avoir 21. Je fais tout ce que je peux pour diminuer de quelques dixièmes la température, je cherche le moindre radiateur allumé inutile pour le couper, la moindre fenêtre pour faire courant d'air. La culture de l'intérieur tropical est très ancrée. Aller dehors en hiver est une drôle d'idée pour beaucoup, même quand il y a du soleil ou de la douceur. Plutôt attendre la fournaise estivale pour mettre ses fesses dans un transat avec une anisette ! Je trouve au contraire qu'avec la chaleur on ne peut rien faire, bouger devient pénible. C'est dire l'inactivité que doit avoir le citoyen lambda pour se geler à 25 ! Autant un peu de chauffage en hiver quand on sort d'une longue exposition au froid est agréable, autant la fraîcheur d'une clim, même si elle est une bénédiction, nous ramène à la dure réalité quand on quitte l'atmosphère réfrigérée. Au moins quand il fait froid on peut s'habiller sans pour autant chauffer, l'été il n'existe pas encore d'habits réfrigérants
  14. Pour tenter d'apporter quelques informations supplémentaires, le gradient moyen est bien d'environ -0.65°/100m. Mais ce gradient est assez variable. J'avais fait le test sur plusieurs variables en prenant des stations de montagne. En TM, -0.6°/100m En TNM, -0.2 à -0.5°/100m (à cause des inversions nocturnes, il peut même être négatif) En TXM en juillet , -0.8 à -0.9°/100m (la où l'ensoleillement est maximal) Pour s'en persuader, Mont Aigoual 17.3 en txm de juillet, Nimes 31.2 soit 14 degrés en 1500m -> -0.93°/100m. En tnm en janvier -3.8 à l'aigoual et -0.7 au val de Londres soit 3.1°/1400m donc -0.2°/100m Pourquoi ? Lors d'une après midi ensoleillée, ou même d'une masse d'air bien mélangée (Foehn), le gradient verticale est de -1°/100m (adiabatique sèche) à cause du mélange turbulent. Ce phénomène est vrai sur toute la couche limite atmosphérique (du sol à environ 1500m, parfois jusqu'à 4000 en été). Donc par canicule, on observe alors un gradient de 1°/100m; sur des sites de topographie identique. La couche de surface (100m environ), rajoute de 1 à 3 degrés selon l'ensoleillement, sauf sur les sommets où elle est beaucoup plus réduite par apport d'air "libre". On peut également avoir environ +2° sur des versants sud et -2° sur des versants nord (et davantage avec de la neige). Cette physique ne changera que peu, sauf comme dit précédemment avec la disparition de la neige, et dans une moindre mesure l'assèchement des sols en montagne En espérant t'avoir aidé 🙂
  15. Ici, en plein hiver, dans les bureaux il fait 23-24 par temps de pluie, et ça monte à 26 l'aprème s'il y a du soleil ! De quoi me rendre malade avec une migraine, sans parler de l'attention qui diminue. Impossible d'ouvrir il n'y a pas de fenêtres. C'est inadmissible je trouve quand on souhaite réduire les émissions de gaz à effet de serre, surtout pour un labo qui fait de la recherche pour le climat. C'est un gaspillage énergétique monstrueux et encore quand je vois des gens en pull à l'intérieur je me demande vraiment comment ils font. Chez moi il fait 16-18 en hiver (et 14-16 dans la chambre) et avec une petite polaire, je m'en porte très bien. La température conseillée par les agences sanitaires, c'est 19°, donc 20 degrés serait une bonne base pour que tous soient pas transis de froid, mais à ne pas dépasser. Chaque degré représente en moyenne 7% d'économie d'énergie ! Donc là ça représenterait jusqu'à 25-30% de moins, et même parfois 100% comme en ce moment où c'est inutile. Ca devrait devenir la norme quand on sait que le chauffage représente 25% des émissions de CO2 en France. Pour l'été maintenir à 25°C c'est suffisant, même pour moi qui ne supporte pas la chaleur il y a une certaine accoutumance à vivre en permanence dans la chaleur. L'an dernier j'ai acheté un climatiseur mobile, pour pouvoir avoir quelques moments de fraîcheur (surtout quand ça dépasse 26/27 en permanence), ça me rends malade la forte chaleur, et chaque année je survis les 3 mois de l'été en attendant patiemment l'automne. Mais le problème c'est que dès qu'on l'arrête la température retrouve vite son niveau d'avant.
  16. Bonjour, je viens d'apprendre l'existence de cette station, et avoir autant de capteurs (pression, température, humidité, vent, intensité solaire, indice uv, précipitations) pour un prix relativement bas (comparé à une vantage) est vraiment intéressant. Cependant je me pose des questions sur la fiabilité et sur les données qu'elle propose. L'abri est ventilé mécaniquement par panneau solaire, ça peut être utile par vent faible pour que l'abri ne surchauffe pas, mais est ce que le débit est suffisant ? Est ce que la température mesurée est comparable (ou même meilleure) à un abri normalisé par toutes conditions ? Il existe aussi une version sans abri ventilé (la 7 in 1 de base), du coup quel est sa fiabilité ? Et quel serait l'apport réel du ventilateur ? Quelles données de vent sont fournies ? Vent moyen sur 10 min ? Rafale maximale ? Mesurée à quel pas de temps ? L'intensité lumineuse : un vrai pyranomètre ? Intensité comparable à d'autres sources de relevés ? L'acquisition sous format Excel des données est elle possible ? Si oui à quel pas de temps ? Quelle est la distance de transmission et comment est gérée l'acquisition (boitier à connecter à une box ?) ? L'alimentation de l'ISS est elle uniquement solaire ? En espérant que vous puissiez répondre à mes questions 🙂
  17. De passage hier dans les Pyrénées pour une randonnée autour du Pic du Tarbésou, le foehn était au rendez vous, les nuages aussi. Avant d'arriver sur Ax les thermes environ 6 au thermomètre. A la sortie d'Ax en direction d'Ascou-Pailhères, déjà 15 à 9h50 ! Arrivé au col de Pailhères, ou disons là où la route nous amenait (1710m), environ 8 degrés et un vent tempétueux. Ciel gris plomb quasi uniforme, un altostratus sans doute, plus des lenticulaires difficilement discernables, laissant une ambiance particulière (je m'attendais à des cirrus, pas à ça !). Il y avait, malgré la sécheresse de l'air (td autour de -5) une brume ne laissant qu'apparaître les sommets environnants. D'ailleurs je vous pose la question, quelle en est l'origine ? Aérosol marin (je pencherait pour celui là) ? Pollution ? Au niveau du col (1960m), température d'environ 5 degrés, une neige par plaques versant sud, teintée d'orange à l'aspect proche du sucre, continue et assez épaisse côté nord, mêlant neige orange et neige blanche verglacée par plaques au dessus. Certains endroits étaient totalement blancs. Le vent en terrain dégagé était vraiment violent, les rafales devaient avoisiner les 100 km/h (d'ailleurs 115 km/h relevés au port d'Aula (2150) et au puigmal (2450)). Nous sommes monts jusqu'au col de la coumeille de l'ours (2140), 4 degrés, une neige très épaisse, poudreuse en pente nord, très dur et verglacée sur les pentes exposées au soleil. beaucoup plus fine et parsemée versant sud. A la redescente, 20 degrés à Ax les thermes, jusqu'à 22 vers Tarascon avant de baisser graduellement en s'approchant de Toulouse.
  18. Station 66 (bis) : Entrée est du stadium (à 200m de l'autre station) Elle est visible sur le lampadaire. C'est une sonde TH
  19. Une question que je ne t'ai pas demandé, quel était le type et la hauteur approximative des nuages ? Le rayonnement infrarouge emis dépend de la température du nuage, donc de son altitude, mais aussi de sa composition (un nuage de glace émet 2 fois moins qu'un nuage d'eau à température égale, c'est ce qu'on appelle l'emissivité). Il faut retenir de ça que ce qui compte c'est le rayonnement net absorbé par la surface. On a tendance à considérer que le solaire incident (car c'est celui qu'on mesure et aussi celui qui occupe la plus grande part), mais l'infrarouge compte beaucoup aussi (d'ailleurs sans lui la nuit la température ne baisserait pas. Une advection ? Possible, mais compte tenu du fait que la température ait rebaissé ensuite lorsque le soleil a retrouvé une courbe normale, je pencherait plus pour un phénomène de couche limite. D'ailleurs suivant le type de nuage, ils peuvent n'avoir aucun lien avec ce qui se passe en surface. Et globalement à leur passage le rayonnement diminue en général (masque du soleil), donc une advection qui serait plutôt fraiche. La température de surface (et à 2m) a une grande sensibilité au rayonnement net, le temps de réponse est très rapide. Tu peux observer que lorsque une journée est ensoleillée mais avec des passages nuageux régulier (4/8 ème de ciel disons), la température fluctue beaucoup dans l'heure, autour de 2 degrés au moment d'équilibre thermique (pas de pente ascendante ni descendante). La nuit ce phénomène peut arriver avec des passages de nuages bas suivis d'eclaircies, mais c'est cette fois ci le rayonnement infrarouge
  20. En fait pour que le rayonnement soit supramaximal, il ne faut pas que le soleil soit masqué. Le rayonnement diffus dépendra de la présence (du type aussi) de nuages mais pas tellement de la position du soleil. Donc 100% de rayonnement direct plus le rayonnement diffus/réfléchi des nuages (supérieur à celui du ciel clair) ça peut donner des intensités supérieures de 20% environ). En rayonnement visible . A cela peut éventuellement s'ajouter d'autres composantes comme l'infrarouge 🙂 mais celles ci ne sont pas mesurées par un pyranomètre
  21. Bonsoir, Je vois ce sujet très intéressant auquel personne n'a répondu. Je vais tenter d'y apporter une explication. Ce pic d'augmentation tu le décris bien comme étant lié à la présence de nuages, augmentant fortement le rayonnement diffus, et s'ils ne sont pas couvrants ne limitent pas le rayonnement direct. On peut atteindre des valeurs supérieures au ciel clair. Un autre point qui peut s'ajouter, c'est que les nuages absorbent et émettent l'infrarouge montant. Ils peuvent apporter potentiellement plus de 50 w/m2 supplémentaires par rapport à un ciel clair. En fait ce qui est intéressant c'est de regarder l'énergie nette absorbée par la surface qui est égale à : Rayonnement global descendant (lumière uv, visible et proche infra rouge) - reflechi (albedo de surface) + rayonnement infrarouge incident (atmosphère) - rayonnement infrarouge sortant (terrestre) Les valeurs typiques pour une journée que tu décris : Ciel clair : Rg = 440w/m2 Albedo ~0.15/0.20 donc 100w/m2 disons de rayonnement réfléchi Température du "ciel" au sens rayonnement : -10 degrés donc un rayonnement de 270 w/m2 Température de l'air : 12 degrés Température du sol : 17 degrés ? (Une herbe bien verte) soit un rayonnement de 400 w/m2 Cela fait Rnet = 440 - 100 + 270 - 400 =210 w/m2 Maintenant considérons une couche partielle de nuages bas (genre cumulus avec une base à 1000m) RG = 550 w/m2 Rg montant = 125 w/m2 Rciel = 330 W/m2 (température du ciel = 5 degrés = base des nuages) R montant = 400 w/m2 Rnet = 550 - 125 + 330 - 400 = 355 w/m2 Donc la simple présence de nuages provoque une hausse de 145 w/m2 soit +70% (contre seulement 25% en ne considérant que le rayonnement solaire) ! 1.5 degrés c'est totalement justifié ! La turbulence mélange très bien en journée, la température du sol peut augmenter bien plus. Sachant que le rayonnement net est transformé à 80% en flux turbulents (évaporation et chaleur sèche) la réponse est quasi immédiate. D'ailleurs en cette saison l'humidité du sol et de la végétation crée un flux d'évaporation assez fort (on voit nettement l'augmentation du td) En espérant avoir pu éclaircir ce point 🙂 Ps : la température solaire que tu mesures est normalement sensible en partie au rayonnement infrarouge. J'avais fait un montage proche du tien et la nuit la température était inférieure à la température sous abri, jusqu'à environ 2 degrés. Pour ce qui est de l'abri, je ne pense pas. Il avait l'air bien ventilé (10/15 kmh de vent environ). Et en général la surchauffe liée au rayonnement varie peu , le rayonnement direct étant quasiment toujours le même pour des hauteurs du soleil supérieures à 20 degrés. Le rayonnement diffus peut apporter de l'énergie mais si l'abri joue son rôle ça ne devrait pas produire 1.5 degrés d'augmentation (peut être une addition de 0.1-0.3 maximum avec vent faible ?)
  22. Ah oui effectivement la topographie explique tout ! le côté butte n'aide pas pour les tn, par contre si c'est bien ventilé les tx peuvent se voir baisser un peu. Les abris en bois ça donne un certain cachet ! Il en reste par endroit, mais avec le temps ils ne tiennent plus que par leur peinture, et la tempête a fini d'achever le tien malheureusement. C'est cool d'avoir un grand modèle en stock ! Alors ce modèle là ne surchauffe pas tellement, il donne des résultats assez similaires au petit abri coupelle de météo france, si ce n'est sa constante de temps 4 fois plus élevée, donc potentiellement quelques extrêmes lissés. Par vent faible (<1m/s) l'étude OMM a montré qu'il sous estimait un peu les tx de -0.5 (toujours cette constante de temps). L'abri réduit lui surchauffe davantage (j'avais trouvé 0.2/0.4 de plus l'été dernier).
  23. C'est un très beau sujet, les photos sont vraiment très belles ! C'est un magnifique coin dans lequel vous vivez, ça donne envie ! La neige fraiche en hiver c'est vraiment magnifique ! Quelle est l'altitude ? 655m je me répond à moi même ^^ J'aurais cru que les températures soient plus fraîches, mais peut être la pente est elle exposée sud (ça n'a pas l'air), ou peut être trop forte pour garder l'air froid la nuit. Juste une remarque, je ne sais pas si les thermomètres en verre sont utilisés, mais avec un si grand abri (j'aime bien ce grand modèle, même si un peu vide sans les enregistreurs), il est dommage de voir le thermomètre si proche de la paroi. Idéalement les bulbes devraient être situés au centre de l'abri (plutôt que près de la paroi. Peut être que ça n'influence pas, mais même pour quelques dixième je me dis que ça peut, la paroi étant toujours plus chaude/froide selon l'heure 🙂
  24. On continue ! Sur la même rangée (pour mesurer l'effet de la garonne ? sinon je ne vois pas l'intérêt de mettre 2 stations dans la même rue à 100m puis une troisième sur un boulevard plus loin) : Soufflot n°63 : Soufflot début n°63 (plus proche de la garonne) Marechal juin n°63 : au milieu du boulevard longeant la garonne On change d'environnement : Près du pont saint michel (coubertin) n°66 : Saint Cyprien n°27 Valade : n°0 (très difficile à voir, située dans une cour fermée vers la place saint pierre, on distingue ce qui ressemble à une vp2 sur une antenne) Rue des chalets : n°46 : Jardin des plantes n°38 : En attendant une photo elle est située sur un poteau au carrefour à l'entrée après avoir passé le museum (bien positionné sur la carte), ISS complet Grand rond n°38 : En attendant la photo, l'abri vp2 seul mesurant TH est situé sur un des poteau exposés sud du kiosque du grand rond
  25. Quelques trouvailles via google street map : Avenue de muret : n°65 (2 stations situées à moins de 200m, et même apparemment 4) Carmes Ozenne : n°27 Jean Jaurès : n°44 Marengo : n°2 Jardin royal : n°38 (la station jardin des plantes et grand rond portent aussi le numéro 38)
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