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Aigoual 62

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Tout ce qui a été posté par Aigoual 62

  1. Ça doit tenir sur une seule page cher ami alsacien Bonne rédaction Et heureusement que tu n'as pas eu la case maudite ^^
  2. Si je comprends bien, les modèles calculent la pression au niveau de la mer dans lez zones > 0m avec la loi de l'hydrostatique ? Quel est alors le dT/dz qu'ils prennent alors, celui non adiabatique à savoir de de -6.5*10^-3/m ? Mais comment calculer un gradient quand il s'agit d'une calotte ?
  3. Bon il est temps de tout regrouper en un seul message : Bonne lecture L'hiver tiendra-t-il les 2 Caps ou doit-on déjà l'an-terril-Nez ? (Intro) Il était une fois, un habitant assez particulier, fier de ses racines (un Chtimi), qui décida de vivre une expérience inouïe. Il voulait savoir si l'herbe est plus verte chez son voisin, au delà de son quartier, au delà de ce qu'il connaissait. Il rêvait de bouger, vivre une belle aventure, mieux connaitre son département, ses habitants et ses paysages. Avec un vélo légèrement usé, dont il avait l'habitude de se balader avec ses amis le week-end et après l'école dès que l'occasion se prêtait en fait ! Ainsi il planifia avec soin son parcours sans vraiment trop le préparer, il aime bien se laisser guider au fil des sentiers même si il ne sait pas où il va, après tout c'est ça l'aventure ! Cependant il veillera à ne pas dépasser les frontières, il a beaucoup entendu parler des Flamands et des irréductibles Picards dont il se méfiait énormément () ! Il ne restait plus qu'à savoir le jour de son départ, il se levait chaque matin, à l'aube, pour savoir si c'était le bon. Il lui a fallu de la patience mais un jour, en ce 1er Février 2018, il se leva et devint tout de suite que ce jour fût le bon ! Il observa une lumière spéciale, qu'il n'avait pas l'habitude d'observer, à tel point qu'il ne quitta pas le regard du ciel pendant de longues minutes comme hypnotisé par ce spectacle si particulier, si mystérieux, si éblouissant, que dis-je si majestueux ! (Dvp 1) Ça y est le jour J, c'est rempli d'adrénaline qu'il parta prendre son vélo (après un tcho café) en faisant quelques derniers réglages avant de s'élancer comme une fusée vers un monde qui lui est inconnu n'ayant pour horizon que de vulgaires champs et quelques arbres. C'est sous une température de saison qu'il commença son voyage, en veillant bien à dire bonjour à ses voisins qui s'étonnèrent quant à son départ tout joyeux et énergique loin de l'image qu'il renvoyait en permanence, à savoir un jeune garçon réservée et plutôt calme. C'est sous le soleil levant, riches en couleurs et en contrastes qu'il parcouru le premier km avec une joie de vivre exemplaire, il disait bonjour à tous les passants. Il était bien discipliné en mettant son bras droit quand il tournait à droite, mais ne pouvait pas avec la main gauche car il manquait d'équilibre et n'arrivait plus à tenir bien droit son vélo, du coup il tournait la tête à gauche pour avertir les usagers de la route concernant son futur changement de direction. Eh oui, il a beau être jeune, plein d'énergie, il n'était pas pour autant parfait ! Au fond de la route, à travers la campagne du plat-pays, il voyait une lumière mystérieuse, un mélange dont les contours n'étaient pas parfaitement définis, de la brume à l'horizon ! (Dvp 2) Ça y est, ce qu'il voyait à l'horizon n'est plus ! Le voila plongé dans une brume de plus en plus épaisse au fil des coups de pédale toujours aussi énergiques, bien qu'il fasse plus froid avec de la gelée blanche un peu partout. Plus il avance et plus les paysages sont givrés, il décida donc d'éviter la route, trop dangereuse, et de prendre quelques sentiers dans la forêt qu'il connaissait vaguement. En effet, plus jeune il y faisait de temps en temps un tour avec son père lors des belles journées d'été. Il adorait passer devant et dévaler les quelques sentiers sans trop se soucier du danger et avec un magnifique sourire qu'il n'avait pas chez lui, isolé entre quatre murs. Mais là le brouillard lui compliquait la tâche avec des chemins bien boueux dû à la pluie de la veille et par moments des passages légèrement gelés qui lui causa de belles frayeurs. A tel point qu'il décida de faire une pause, reprendre un peu de souffle mais un détail l'interpella ! Il n'avait jamais vu de tels paysages, il voulût l'immortaliser mais en vain, il avait oublier son APN. En revanche il n'oublia point sa gamelle avec une bonne tartine de maroilles qu'il avait fait griller le matin même, ce qui lui permit de se réchauffer. C'est après un dernier regard, dans un silence olympien, qu'il repartît dans son aventure, décidé d'aller au delà de cette forêt, très curieux de voir ce qu'il allait découvrir. Le brouillard était toujours dense, le temps toujours froid même si le soleil tentait (en vain) de percer, mais c'est au détour d'un sentier à la fin d'une énième descente qu'il fût terriblement intriguée vis à vis de ce qu'il voyait en face, une masse sombre qu'il distinguait mal avec le brouillard. Il avait une montée d'adrénaline soudaine tant il n'avait jamais vu une chose pareille ! (Dvp 3) C'est avec une peur grandissante qu'il voyait cette masse sombre de plus en plus grande à mesure qu'il se rapprochait, mais ça y est il fût au pied de cette beauté de la nature ! Il décida de quitter temporairement son vélo et de grimper cette colline mystérieuse au sol sombre et avec une faible végétation. Le brouillard était toujours aussi épais si ce n'est un peu plus lors des 80 premiers mètres. Et puis d'un coup plus d'arbres, plus d'herbe, plus de végétation, rien, le néant absolu ! Enfin si une ombre sombre en face de lui, étonné, il se rapprocha mais ce ne fut qu'un passant décidé lui aussi à grimper jusqu'au sommet ! Et c'est après quelques minutes en grimpant 50m supplémentaires, dans un terrain délicat et instable qu'il vit une lumière de plus en plus forte, de plus en plus chaude à tel point qu'il voulut enlever une couche de vêtement. C'est dans cet océan de brumes et de lumières, rendant l'atmosphère particulièrement mystérieuse comme indécise entre deux univers, qu'il continua les derniers décamètres avant le sommet. D'un coup, en faisant les trois derniers pas, il se sentit léger, rayonnant comme jamais, dû au retour éblouissant du soleil, qui n'avait guère quitter le sommet depuis l'aube contrairement à la plaine en contrebas. Il ressentit toute la puissance du soleil lui permettant de se réchauffer pleinement et de recharger les batteries ! Il voyait donc un océan de nuages tout autour de lui, qui ne bougeait point, comme une mer d'huile, et voulut prendre un bout de nuage pour continuer son voyage à la manière de Sangoku mais il prit conscience que c'est la réalité et non ce monde imaginaire qu'il adorait s'immerger plus jeune. Il faisait chaud avec près de 10°c sur son thermomètre qu'il avait pris soin de prendre avant de partir, loin des 0/1°c 180m plus bas. Cependant il voyait une antenne au loin qui dépassait largement le sommet de ses irréductibles stratus et voulut aller à sa rencontre pour voir ce qu'il y avait autour. Cette fameuse antenne qu'il voyait chez lui depuis sa fenêtre sans vraiment savoir ce qu'elle faisait là ! http://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-166146-au-dessus-du-brouillard.html?geoid=2997619 (Voila pour ma photo) Eh Jeune Homme (Biloute) ! disait la personne rencontrée quelques minutes avant Oui ! répondis-je, quelque peu interloqué ! Tu ne trouves pas qu' les hivers chont plus doux ? A t'n age, je jouais à l' luge sur cette (mystérieuse) colline avec les jeunes ed' min quartier à chaque hiver ! Oh mais à qui le dites-vous ! J'aimerais bien voir la neige, c'est si beau et si joyeux ! répondis-je fièrement Les temps changent... Ah le bon vieux temps ... Il me manque vous chavez ... Bon je suis désolé mais je me dois de vous quitter, j'ai un long voyage vous savez, je ne peux rester plus longtemps ici ! Ah voilà un jeune dynamique ça cha fait plaisir, en plus vous m'êtes bien sympathique je vais presque braire ! Bon voyage jeune homme ! C'est en le remerciant et en lui souhaitant une bonne journée que je le quittais, retournant dans le brouillard et le froid avec mon vélo qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure. Je décida de prendre un autre sentier, me menant à l'Ouest comme m'indiquait une vieille boussole qui me servait beaucoup en orientation plus jeune. Les sentiers devenaient plus délicats, c'est nettement plus vallonnées et au fur et à mesure que je m'éloignais le brouillard se dissipait laissant un temps frais mais plus lumineux, avec même le chant de quelques oiseaux. Les passants se faisaient plus nombreux, je rencontrais beaucoup d'anglais et le sentier me mena à une route avec un bon dénivelé positif. La lumière devint éclatante, le ciel bleu quant à lui était pur au sommet de cette colline ou je découvris Notre Dame de Laurette et décida de ne pas trop m'y attarder. En revanche depuis le sommet je pouvais voir au loin des nuages menaçants sur les collines de l'Artois avec des enclumes bien visibles, le stress commençait à monter ! Ça y est, le moment était venu ! Après le calme matinal dans la campagne du Bassin Minier, voila qu'un temps très agité s'annoncait en m’enfonçant dans cette enchaînement de collines qui semblait sans fin ! (Dvp 4) L'euphorie me pris tout le corps, je tremblais, j'étais heureux, avec le sentiment de puissance, que rien ne pouvait m'arrêter, je dévalais la colline à toute vitesse avec pour ligne de visée cette fameuse antenne ! Le chemin fût compliqué avec une belle côte à franchir dans les bois, mais je gravissais sans trop de difficultés cette colline connue pour être la plus haute de l'Est et du Sud du Pas-de-Calais, là-haut au pied de l'antenne le vent est vivifiant et me glaça le corps. A ma grande surprise je voyais encore quelques plaques de neige et des jeunes n'hésitaient pas à se défouler sur moi en me lançant quelques boules de neige, que j'évitais en slalomant sur la route. Pas le temps de perdre du temps avec eux, la soif d'aventures m'envahit et devenait particulièrement pesante, si bien que je ne regardais plus les paysages, tête baissée sur le guidon avec pour objectif ces belles averses à l'horizon. Après une dernière vérification sur la boussole je fus sur la bonne route, droit vers l'Ouest, en plein dans l'axe instable sous un vent de plus en plus glaciale. Eh oui j'avais beau être la tête dans le guidon, ce n'était pas pour autant que je perdis le Nord ! A ce moment-là j'entrais dans la campagne profonde, dans le Ternois, là ou on rencontrait plus de vaches que d'habitants, plus d'oiseaux que de panneaux de signalisations, plus de moustiques que de voitures ! Le temps commençait à être plus agité, je me rapprochais sensiblement de cette ligne instable avec même quelques flashs au loin. Sur les sommets des collines de belles accumulations de neige rôdaient encore le long des fossés. Par le fruit du hasard, je rencontrais un fermier le long d'un petit sentier à côté de la route principale. Il me fît signe, je m'arrêtais et il me disait de faire attention car il va dracher sous peu ! Il voulût alors m'inviter chez lui pour me mettre à l'abri. J'hésitais... Difficile de choisir entre un ptit' apéro avec un tcho café ou me prendre une bonne drache et satisfaire mon désir premier : l'aventure et l'adrénaline ! Mais c'est après une réflexion sérieuse et responsable que je décida de refuser avec politesse tout en lui remerciant de sa proposition. Après de bons kilomètres sous un temps plus que menaçants avec des flashs de + en + réguliers que j'entrai dans le territoire des 7 Valées. Au bout de la route un ciel très sombre, presque apocalyptique, et j'entendis les premiers coups de tonnerre. Je ne pouvais plus faire marche arrière, cette ligne allait m'engloutir, m'ignorant entièrement, c'est elle qui fera les 3 coups et je ne pourrais qu'assister à la pièce, impuissant mais fasciné par ces différents actes. (Dvp 5) C'est au travers d'un sentier perdu dans les champs, que je décida de m'arrêter ne pouvant opposer aucun résistance à cette mécanique atmosphérique qui s’empara pleinement du Territoire des 7 Vallées. Je fus submerger par cet acharnement soudain, cette lumière à la fois aveuglante de la foudre mais aussi celle du ciel aussi sombre que les terrils, aussi sombre que le charbon, aussi sombre que la mine tel que le décrivait si bien mon grand-père. Je compris à ce moment-là ce qu'il endurait, cette atmosphère pesante, cette notion d'espace qui disparaît, la chaleur tropicale en moins néanmoins ! Et puis venait la pluie, qui résonnait dans mon casque, devenant de plus en plus forte, le froid me brûla le corps, faisant écho aux quelques effondrements dans les mines comme le disait avec effroi celui qui aimait me lire des histoires avant de dormir. Je me retrouvais piégé, pris dans cet immense réservoir, cette immense machine, plus complexe que n'importe quelle machine humaine. A ce moment là, l'adrénaline fût à son apogée, la foudre proche et je voulus que tout cela s'arrête, reprendre du souffle après tous ces débris venus du ciel, venus de la Terre. J'étais trempé jusqu'aux os, je grelottais tout en étant paralysé, je n'étais qu'un dans cette immensité sans pitié, qui n'est dirigé par aucunes lois, enfin si les lois physiques en théorie. Tout autour de moi, ça ruisselait sans savoir vraiment d'ou venait toute cette eau, sans savoir pourquoi un tel acharnement. Moi aussi je ruisselais, un mélange d'eau, de peur et sans doute d'une pincée de folie passagère. Je compris ce que voulut dire mon grand père quand il disait : se fondre dans le décor. Chaque seconde me parut une éternité, je commençais à perdre la notion de temps en plus de l'espace. J’imaginais être au milieu de l'océan, loin de toutes terres, ou le temps ne s'écoulait plus. J'imaginais être au milieu du désert, perdu dans un oasis ou le sablier ne se vidait plus. Puis j'ouvris les yeux... (Dvp 6) Mais où suis-je ? Un courant froid me frappait le visage, la lumière m'empêchait d'ouvrir correctement les yeux, puis soudain j'entendis une voix ! Cette voix... Elle me rappelait quelqu'un mais impossible de me souvenir. Puis je retournais ma tête et là je pouvais ouvrir correctement les yeux. J'observais une table, posé sur du carrelage et une chaise derrière avec visiblement quelqu'un assis. Je leva les yeux et ce regard m’interpella, cette barbe, ses cheveux, son visage, tout m'était familier sans pour autant savoir ou je me trouvais. Il me regarda d'un air intrigué mais plutôt joyeux, puis un regain d'énergie soudain me fît lever de ce sol glacial, mon regard était toujours assez flou, un mélange de brouillard et de tempête réuni. Il me fît signe de m'asseoir à coté de lui, ce que je faisais sans vraiment réfléchir. J'étais plongé dans un monde ou chaque contour, chaque forme n'était pas linéaire, comme quand j'ouvrais les yeux dans l'eau plus jeune. Sensation bizarre, c'est la première fois qu'une telle sensation empreignait tout mon corps et aussi longuement. Une fois assis, je le regardais une nouvelle fois, puis l'illumination ! Il n'avait même pas besoin de s'exprimer, je savais qui il était et ou je l'avais rencontré. Fini ce monde imaginaire si mystérieux, le monde réel avait repris le dessus sur moi. Mes cinq sens étaient à nouveau opérationnels, tout était redevenu net et clair comme de l'eau de roche. Cependant, je ne savais toujours pas ce que je faisais là. Mais que s'est-il passé, qu'est ce que je fais chez vous ? disais-je d'un air légèrement colérique Haha alors jeune homme on n'ch rappelle plus ed not' discussion hein ! Comment ça je ne comprends pas... M'enfin d'il y a 3 heures, ou j' vin racontô l'hiver ed min enfance ! Faites eun effort, vous aviô même acchepter min invitation ! Puis je regardais à droite, avec quelques bouteilles bien entamées, et un regard à gauche ou je voyais à travers de la fenêtre une blancheur étincelante qui me piquait aux yeux. Ah oui je me souviens, j'avais oubliais ! mentais-je, n'ayant qu'une hâte : celle de partir Ahh chez jeunes alors ! Y ch' chouviennent pas ed' grind chose hein ! M'enfin, vous avez fôt en' bonne sieste, ché le princhipal hein ! Bon, je crois qu'il est temps que je parte, le chemin est encore long ! Je le remerciais de m'avoir invité et repartit comme si il ne s'était rien passer, mais en sortant un froid puissant et de la neige partout ! J'avais dormi pendant qu'il neigeait ! Inimaginable mais le fait étant accompli, je ne pouvais que me réjouir de ce temps si hivernal qui avait soudainement repris ses marques sur l'Artois. Un bon 10cm et une température de -5°c, ouf mon thermomètre fonctionnait encore ! J'étais heureux, je sautillais tellement de partout que je n'avais pas froid, je repris le vélo et après avoir marché pendant de bonnes minutes je reconnus la route principal qui n'était pas très dégagé. Pas grave je monta sur le vélo et malgré quelques dérapages j'arrive à bien rouler et à enchaîner les cotes et les descentes. Le ciel bleu est intense, l'air vivifiant et pur. Puis une bonne descente m'emmena sur un nouveau paysage, parfaitement inconnu, qui ne ressemblait pas à ce que j'avais vu auparavant. Un mélange de pampas et de dunes ou j'observais d'étranges espèces dans une douceur bien relative... (Dvp 7 : Moins de subtilités que les autres développements dû au manque de temps, du coup passage plus rapide à mon plus grand désarroi ) Ça y est j'étais enfin arrivé à l'extrême SO du Pas-de-Calais. Fini la neige, c'est une zone très humide que je traversais et où le vent est particulièrement présent, je vis même la mer au loin, plongé visiblement dans la brume. Il faisait plus doux avec 3/4°c mais le vent ne donnait pas une sensation très agréable, et ne me facilitait pas la tâche en vélo. Un mélange d'étang salé, de massifs dunaires, de faune et flore bien diversifiée. Je découvris même la star locale : le phoque ! C'est à ce moment que je regrettais le plus de ne pas avoir pris l'APN. Un selfie avec un phoque et j'aurais été la star de mon quartier. Plaisanterie à part, sans doute dû à l'air marin, je reprends mon vélo à la conquête du Nord, que dis-je du Grand Nord, celui dont tout le monde se méfier, ne sachant pas quels barbares il y avaient derrière cette mer en face des 2 Caps ! Arrivé sur place, dans l'extrême NO, un vent tempétueux s'emparait de ce territoire si vaste, si merveilleux, si magique ! La mer se déchaînait, tout comme le ciel avec de puissantes giboulées qui venaient frapper ce bout de terre avec une puissance inouïe, le froid devenait mordant n'est-il pas ! Je pris refuge dans un bunker réaménagé temporairement par un ancien qui adorait admirer ce temps tempétueux. Eh gamin, viens voir par ici ! Ouah c'est sympa ici, quel point de vue magnifique ! Eh oui 50 ans que j'observe le ciel, tu t'rends compte ! Chaque jour je viens en milieu d'après-midi, observer ces paysages "les plus beaux au monde" comme le décrivait Victor Hugo. Et je peux te dire gamin qu'il a pas tort ! Regarde moi ça ! Mais quelle tempête, jamais vu un vent aussi puissant chez moi ! Ah les tempêtes c'est courant ichi mais chelle là est particulièrement puissante, du bon 150km/h cha chez chur ! Par contre j'ai entendis pas mal de chôse sur les Bretons, y parait qui font tout à l'envers et que le climat est pire que chelui d'ichi, tu t'rin compte ? J'aimerais bien aller là-bas, mais la je dois terminer mon aventure, allez je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ! Et c'est le soleil couchant que je repartis vers l'Artois, cette fois vers le plateau de Licques, royaume incontesté de l'hiver, le vrai, avec de gros flocons, un vent soutenu, et de belles accumulations pas loin des 50cm par endroits, certains sentiers sont impraticables. Ce fut un véritable calvaire cet endroit, quelques flashs, du grésil qui me fouettaient le visage en arrivant aux portes de l'Audomarois avec encore 20cm. En arrivant dans la plaine de nouveau, ce fut une pluie froide qui m'accompagna avec quelques traces de neiges dans les fossés. C'est épuisé que je rejoigna le Canal d'Aire jusqu'à chez moi avec un temps de plus en plus sec et plus doux mais toujours au loin vers l'Artois, des flashs toujours visibles. Il faisait nuit, le temps n'avait pas changé dans le quartier, rien n'avait bougé, une journée banale en somme, enfin pas pour moi, les images pleins la tête. Demain le quotidien reprends et l'hiver continue sa route. Vivement une même aventure en été pour revoir mon département sous un autre angle, admirer ses nouveaux contrastes, refaire le plein d'adrénaline, rencontrer de nouvelles personnes ! L'envie est là, à peine arrivé je ne rêvais que d'une chose : repartir à l'aventure ! (Conclusion) Quelle aventure, quelle adrénaline, quel regain d'énergie je viens d'avoir ! Je manque de mots pour décrire ce que j'ai vu en cette journée du 1er Février 2018. Une météo contrastée comme jamais, des rencontres comme jamais je n'avais eu, des paysages comme je n'avais vu. C'est difficile, mais c'est maintenant que je dois vous quitter, en espérant avoir au mieux partager cette aventure avec vous. Je pourrais écrire sans soucis un 2ème tome mais le temps me manque, peut-être en Août ? Allez sur ce je vais aller dormir, épuisé par toute cette aventure, en espérant ne pas vous avoir aussi épuiser par cette lecture Ouf... 22h24 le délai est respecté ! Je suis large en fait
  4. (Conclusion) Quelle aventure, quelle adrénaline, quel regain d'énergie je viens d'avoir ! Je manque de mots pour décrire ce que j'ai vu en cette journée du 1er Février 2018. Une météo contrastée comme jamais, des rencontres comme jamais je n'avais eu, des paysages comme je n'avais vu. C'est difficile, mais c'est maintenant que je dois vous quitter, en espérant avoir au mieux partager cette aventure avec vous. Je pourrais écrire sans soucis un 2ème tome mais le temps me manque, peut-être en Août ? Allez sur ce je vais aller dormir, épuisé par toute cette aventure, en espérant ne pas vous avoir aussi épuiser par cette lecture
  5. (Dvp 7 : Moins de subtilités que les autres développements dû au manque de temps, du coup passage plus rapide à mon plus grand désarroi ) Ça y est j'étais enfin arrivé à l'extrême SO du Pas-de-Calais. Fini la neige, c'est une zone très humide que je traversais et où le vent est particulièrement présent, je vis même la mer au loin, plongé visiblement dans la brume. Il faisait plus doux avec 3/4°c mais le vent ne donnait pas une sensation très agréable, et ne me facilitait pas la tâche en vélo. Un mélange d'étang salé, de massifs dunaires, de faune et flore bien diversifiée. Je découvris même la star locale : le phoque ! C'est à ce moment que je regrettais le plus de ne pas avoir pris l'APN. Un selfie avec un phoque et j'aurais été la star de mon quartier. Plaisanterie à part, sans doute dû à l'air marin, je reprends mon vélo à la conquête du Nord, que dis-je du Grand Nord, celui dont tout le monde se méfier, ne sachant pas quels barbares il y avaient derrière cette mer en face des 2 Caps ! Arrivé sur place, dans l'extrême NO, un vent tempétueux s'emparait de ce territoire si vaste, si merveilleux, si magique ! La mer se déchaînait, tout comme le ciel avec de puissantes giboulées qui venaient frapper ce bout de terre avec une puissance inouïe, le froid devenait mordant n'est-il pas ! Je pris refuge dans un bunker réaménagé temporairement par un ancien qui adorait admirer ce temps tempétueux. Eh gamin, viens voir par ici ! Ouah c'est sympa ici, quel point de vue magnifique ! Eh oui 50 ans que j'observe le ciel, tu t'rends compte ! Chaque jour je viens en milieu d'après-midi, observer ces paysages "les plus beaux au monde" comme le décrivait Victor Hugo. Et je peux te dire gamin qu'il a pas tort ! Regarde moi ça ! Mais quelle tempête, jamais vu un vent aussi puissant chez moi ! Ah les tempêtes c'est courant ichi mais chelle là est particulièrement puissante, du bon 150km/h cha chez chur ! Par contre j'ai entendis pas mal de chôse sur les Bretons, y parait qui font tout à l'envers et que le climat est pire que chelui d'ichi, tu t'rin compte ? J'aimerais bien aller là-bas, mais la je dois terminer mon aventure, allez je vous souhaite une bonne fin d'après-midi ! Et c'est le soleil couchant que je repartis vers l'Artois, cette fois vers le plateau de Licques, royaume de l'hiver avec de gros flocons, un vent soutenu, et de belles accumulations pas loin des 50cm par endroits, certains sentiers sont impraticables. Ce fut un véritable calvaire cet endroit, quelques flashs, du grésil qui me fouettaient le visage en arrivant aux portes de l'Audomarois avec encore 20cm. En arrivant dans la plaine de nouveau, ce fut une pluie froide qui m'accompagna avec quelques traces de neiges dans les fossés. C'est épuisé que je rejoigna le Canal d'Aire jusqu'à chez moi avec un temps de plus en plus sec et plus doux mais toujours au loin vers l'Artois, des flashs toujours visibles. Il faisait nuit, le temps n'avait pas changé dans le quartier, rien n'avait bougé, une journée banale en somme, enfin pas pour moi, les images pleins la tête. Demain le quotidien reprends et l'hiver continue sa route. Vivement une même aventure en été pour revoir mon département sous un autre angle, admirer ses nouveaux contrastes, refaire le plein d'adrénaline, rencontrer de nouvelles personnes ! L'envie est là, à peine arrivé je ne rêvais que d'une chose : repartir à l'aventure !
  6. (Dvp 6) Mais où suis-je ? Un courant froid me frappait le visage, la lumière m'empêchait d'ouvrir correctement les yeux, puis soudain j'entendis une voix ! Cette voix... Elle me rappelait quelqu'un mais impossible de me souvenir. Puis je retournais ma tête et là je pouvais ouvrir correctement les yeux. J'observais une table, posé sur du carrelage et une chaise derrière avec visiblement quelqu'un assis. Je leva les yeux et ce regard m’interpella, cette barbe, ses cheveux, son visage, tout m'était familier sans pour autant savoir ou je me trouvais. Il me regarda d'un air intrigué mais plutôt joyeux, puis un regain d'énergie soudain me fît lever de ce sol glacial, mon regard était toujours assez flou, un mélange de brouillard et de tempête réuni. Il me fît signe de m'asseoir à coté de lui, ce que je faisais sans vraiment réfléchir. J'étais plongé dans un monde ou chaque contour, chaque forme n'était pas linéaire, comme quand j'ouvrais les yeux dans l'eau plus jeune. Sensation bizarre, c'est la première fois qu'une telle sensation empreignait tout mon corps et aussi longuement. Une fois assis, je le regardais une nouvelle fois, puis l'illumination ! Il n'avait même pas besoin de s'exprimer, je savais qui il était et ou je l'avais rencontré. Fini ce monde imaginaire si mystérieux, le monde réel avait repris le dessus sur moi. Mes cinq sens étaient à nouveau opérationnels, tout était redevenu net et clair comme de l'eau de roche. Cependant, je ne savais toujours pas ce que je faisais là. Mais que s'est-il passé, qu'est ce que je fais chez vous ? disais-je d'un air légèrement colérique Haha alors jeune homme on n'ch rappelle plus ed not' discussion hein ! Comment ça je ne comprends pas... M'enfin d'il y a 3 heures, ou j' vin racontô l'hiver ed min enfance ! Faites eun effort, vous aviô même acchepter min invitation ! Puis je regardais à droite, avec quelques bouteilles bien entamées, et un regard à gauche ou je voyais à travers de la fenêtre une blancheur étincelante qui me piquait aux yeux. Ah oui je me souviens, j'avais oubliais ! mentais-je, n'ayant qu'une hâte : celle de partir Ahh chez jeunes alors ! Y ch' chouviennent pas ed' grind chose hein ! M'enfin, vous avez fôt en' bonne sieste, ché le princhipal hein ! Bon, je crois qu'il est temps que je parte, le chemin est encore long ! Je le remerciais de m'avoir invité et repartit comme si il ne s'était rien passer, mais en sortant un froid puissant et de la neige partout ! J'avais dormi pendant qu'il neigeait ! Inimaginable mais le fait étant accompli, je ne pouvais que me réjouir de ce temps si hivernal qui avait soudainement repris ses marques sur l'Artois. Un bon 10cm et une température de -5°c, ouf mon thermomètre fonctionnait encore ! J'étais heureux, je sautillais tellement de partout que je n'avais pas froid, je repris le vélo et après avoir marché pendant de bonnes minutes je reconnus la route principal qui n'était pas très dégagé. Pas grave je monta sur le vélo et malgré quelques dérapages j'arrive à bien rouler et à enchaîner les cotes et les descentes. Le ciel bleu est intense, l'air vivifiant et pur. Puis une bonne descente m'emmena sur un nouveau paysage, parfaitement inconnu, qui ne ressemblait pas à ce que j'avais vu auparavant. Un mélange de pampas et de dunes ou j'observais d'étranges espèces dans une douceur bien relative...
  7. Quel temps sur Tarbes ? Un temps Lillois sans intérêt ! Bruine et 9°c Génial ^^
  8. "À Sept-Îles, un sibérien -38°C régnait à 9h, avec le refroidissement éolien." Je préfère un yukonais -38°c mais c'est un choix personnel ! Avec l'IRE si cher à Canada ^^
  9. (Dvp 5) C'est au travers d'un sentier perdu dans les champs, que je décida de m'arrêter ne pouvant opposer aucun résistance à cette mécanique atmosphérique qui s’empara pleinement du Territoire des 7 Vallées. Je fus submerger par cet acharnement soudain, cette lumière à la fois aveuglante de la foudre mais aussi celle du ciel aussi sombre que les terrils, aussi sombre que le charbon, aussi sombre que la mine tel que le décrivait si bien mon grand-père. Je compris à ce moment-là ce qu'il endurait, cette atmosphère pesante, cette notion d'espace qui disparaît, la chaleur tropicale en moins néanmoins ! Et puis venait la pluie, qui résonnait dans mon casque, devenant de plus en plus forte, le froid me brûla le corps, faisant écho aux quelques effondrements dans les mines comme le disait avec effroi celui qui aimait me lire des histoires avant de dormir. Je me retrouvais piégé, pris dans cet immense réservoir, cette immense machine, plus complexe que n'importe quelle machine humaine. A ce moment là, l'adrénaline fût à son apogée, la foudre proche et je voulus que tout cela s'arrête, reprendre du souffle après tous ces débris venus du ciel, venus de la Terre. J'étais trempé jusqu'aux os, je grelottais tout en étant paralysé, je n'étais qu'un dans cette immensité sans pitié, qui n'est dirigé par aucunes lois, enfin si les lois physiques en théorie. Tout autour de moi, ça ruisselait sans savoir vraiment d'ou venait toute cette eau, sans savoir pourquoi un tel acharnement. Moi aussi je ruisselais, un mélange d'eau, de peur et sans doute d'une pincée de folie passagère. Je compris ce que voulut dire mon grand père quand il disait : se fondre dans le décor. Chaque seconde me parut une éternité, je commençais à perdre la notion de temps en plus de l'espace. J’imaginais être au milieu de l'océan, loin de toutes terres, ou le temps ne s'écoulait plus. J'imaginais être au milieu du désert, perdu dans un oasis ou le sablier ne se vidait plus. Puis j'ouvris les yeux... ----------------------------- PS ; Je dois avouer que je me sens un peu seul C'est décidé je termine mon histoire dans les délais !
  10. (Dvp 4) L'euphorie me pris tout le corps, je tremblais, j'étais heureux, avec le sentiment de puissance, que rien ne pouvait m'arrêter, je dévalais la colline à toute vitesse avec pour ligne de visée cette fameuse antenne ! Le chemin fût compliqué avec une belle côte à franchir dans les bois, mais je gravissais sans trop de difficultés cette colline connue pour être la plus haute de l'Est et du Sud du Pas-de-Calais, là-haut au pied de l'antenne le vent est vivifiant et me glaça le corps. A ma grande surprise je voyais encore quelques plaques de neige et des jeunes n'hésitaient pas à se défouler sur moi en me lançant quelques boules de neige, que j'évitais en slalomant sur la route. Pas le temps de perdre du temps avec eux, la soif d'aventures m'envahit et devenait particulièrement pesante, si bien que je ne regardais plus les paysages, tête baissée sur le guidon avec pour objectif ces belles averses à l'horizon. Après une dernière vérification sur la boussole je fus sur la bonne route, droit vers l'Ouest, en plein dans l'axe instable sous un vent de plus en plus glaciale. Eh oui j'avais beau être la tête dans le guidon, ce n'était pas pour autant que je perdis le Nord ! A ce moment-là j'entrais dans la campagne profonde, dans le Ternois, là ou on rencontrait plus de vaches que d'habitants, plus d'oiseaux que de panneaux de signalisations, plus de moustiques que de voitures ! Le temps commençait à être plus agité, je me rapprochais sensiblement de cette ligne instable avec même quelques flashs au loin. Sur les sommets des collines de belles accumulations de neige rôdaient encore le long des fossés. Par le fruit du hasard, je rencontrais un fermier le long d'un petit sentier à côté de la route principale. Il me fît signe, je m'arrêtais et il me disait de faire attention car il va dracher sous peu ! Il voulût alors m'inviter chez lui pour me mettre à l'abri. J'hésitais... Difficile de choisir entre un ptit' apéro avec un tcho café ou me prendre une bonne drache et satisfaire mon désir premier : l'aventure et l'adrénaline ! Mais c'est après une réflexion sérieuse et responsable que je décida de refuser avec politesse tout en lui remerciant de sa proposition. Après de bons kilomètres sous un temps plus que menaçants avec des flashs de + en + réguliers que j'entrai dans le territoire des 7 Valées. Au bout de la route un ciel très sombre, presque apocalyptique, et j'entendis les premiers coups de tonnerre. Je ne pouvais plus faire marche arrière, cette ligne allait m'engloutir, m'ignorant entièrement, c'est elle qui fera les 3 coups et je ne pourrais qu'assister à la pièce, impuissant mais fasciné par ces différents actes. La suite demain, la nuit porte conseil
  11. (Dvp 3) C'est avec une peur grandissante qu'il voyait cette masse sombre de plus en plus grande à mesure qu'il se rapprochait, mais ça y est il fût au pied de cette beauté de la nature ! Il décida de quitter temporairement son vélo et de grimper cette colline mystérieuse au sol sombre et avec une faible végétation. Le brouillard était toujours aussi épais si ce n'est un peu plus lors des 80 premiers mètres. Et puis d'un coup plus d'arbres, plus d'herbe, plus de végétation, rien, le néant absolu ! Enfin si une ombre sombre en face de lui, étonné, il se rapprocha mais ce ne fut qu'un passant décidé lui aussi à grimper jusqu'au sommet ! Et c'est après quelques minutes en grimpant 50m supplémentaires, dans un terrain délicat et instable qu'il vit une lumière de plus en plus forte, de plus en plus chaude à tel point qu'il voulut enlever une couche de vêtement. C'est dans cet océan de brumes et de lumières, rendant l'atmosphère particulièrement mystérieuse comme indécise entre deux univers, qu'il continua les derniers décamètres avant le sommet. D'un coup, en faisant les trois derniers pas, il se sentit léger, rayonnant comme jamais, dû au retour éblouissant du soleil, qui n'avait guère quitter le sommet depuis l'aube contrairement à la plaine en contrebas. Il ressentit toute la puissance du soleil lui permettant de se réchauffer pleinement et de recharger les batteries ! Il voyait donc un océan de nuages tout autour de lui, qui ne bougeait point, comme une mer d'huile, et voulut prendre un bout de nuage pour continuer son voyage à la manière de Sangoku mais il prit conscience que c'est la réalité et non ce monde imaginaire qu'il adorait s'immerger plus jeune. Il faisait chaud avec près de 10°c sur son thermomètre qu'il avait pris soin de prendre avant de partir, loin des 0/1°c 180m plus bas. Cependant il voyait une antenne au loin qui dépassait largement le sommet de ses irréductibles stratus et voulut aller à sa rencontre pour voir ce qu'il y avait autour. Cette fameuse antenne qu'il voyait chez lui depuis sa fenêtre sans vraiment savoir ce qu'elle faisait là ! Eh Jeune Homme (Biloute) ! disait la personne rencontrée quelques minutes avant Oui ! répondis-je, quelque peu interloqué ! Tu ne trouves pas qu' les hivers chont plus doux ? A t'n age, je jouais à l' luge sur cette (mystérieuse) colline avec les jeunes ed' min quartier à chaque hiver ! Oh mais à qui le dites-vous ! J'aimerais bien voir la neige, c'est si beau et si joyeux ! répondis-je fièrement Les temps changent... Ah le bon vieux temps ... Il me manque vous chavez ... Bon je suis désolé mais je me dois de vous quitter, j'ai un long voyage vous savez, je ne peux rester plus longtemps ici ! Ah voilà un jeune dynamique ça cha fait plaisir, en plus vous m'êtes bien sympathique je vais presque braire ! Bon voyage jeune homme ! C'est en le remerciant et en lui souhaitant une bonne journée que je le quitte, retournant dans le brouillard et le froid avec mon vélo qui n'avait pas bougé depuis tout à l'heure. Je décide de prendre un autre sentier, me menant à l'Ouest comme m'indiquait une vieille boussole qui me servait beaucoup en orientation plus jeune. Les sentiers deviennent plus délicats, c'est nettement plus vallonnées et au fur et à mesure que je m'éloigne le brouillard se dissipa laissant un temps frais mais plus lumineux, avec même le chant de quelques oiseaux. Les passants se font plus nombreux, je rencontre beaucoup d'anglais et le sentier me mène à une route avec un bon dénivelé positif. La lumière devient éclatante, le ciel bleu devient pur au sommet de cette colline ou je découvre Notre Dame de Laurette et décide de ne pas trop m'y attarder. En revanche depuis le sommet je peux voir au loin des nuages menaçants sur les collines de l'Artois avec des enclumes bien visibles, le stress commence à monter ! Ça y est, le moment est venu ! Après le calme matinal dans la campagne du Bassin Minier, voila qu'un temps très agité s'annonce en m’enfonçant dans cette enchaînement de collines qui semble sans fin !
  12. (Dvp 2) Ça y est, ce qu'il voyait à l'horizon n'est plus ! Le voila plongé dans une brume de plus en plus épaisse au fil des coups de pédale toujours aussi énergiques, bien qu'il fasse plus froid avec de la gelée blanche un peu partout. Plus il avance et plus les paysages sont givrés, il décida donc d'éviter la route, trop dangereuse, et de prendre quelques sentiers dans la forêt qu'il connaissait vaguement. En effet, plus jeune il y faisait de temps en temps un tour avec son père lors des belles journées d'été. Il adorait passer devant et dévaler les quelques sentiers sans trop se soucier du danger et avec un magnifique sourire qu'il n'avait pas chez lui, isolé entre quatre murs. Mais là le brouillard lui compliquait la tâche avec des chemins bien boueux dû à la pluie de la veille et par moments des passages légèrement gelés qui lui causa de belles frayeurs. A tel point qu'il décida de faire une pause, reprendre un peu de souffle mais un détail l'interpella ! Il n'avait jamais vu de tels paysages, il voulût l'immortaliser mais en vain, il avait oublier son APN. En revanche il n'oublia point sa gamelle avec une bonne tartine de maroilles qu'il avait fait griller le matin même, ce qui lui permit de se réchauffer. C'est après un dernier regard, dans un silence olympien, qu'il repartît dans son aventure, décidé d'aller au delà de cette forêt, très curieux de voir ce qu'il allait découvrir. Le brouillard était toujours dense, le temps toujours froid même si le soleil tentait (en vain) de percer, mais c'est au détour d'un sentier à la fin d'une énième descente qu'il fût terriblement intriguée vis à vis de ce qu'il voyait en face, une masse sombre qu'il distinguait mal avec le brouillard. Il avait une montée d'adrénaline soudaine tant il n'avait jamais vu une chose pareille !
  13. De l'orage, du grésil, de la pluie mais jamais de fortes intensités, une bonne averse mais sans +. Pas mal de vent oui avec souvent plus de 80km/h mais tout en restant raisonnable. En résumé une météo bien agitée sans sévérité particulière. Encore de bonnes averses ce soir.
  14. (Dvp 1) Ça y est le jour J, c'est rempli d'adrénaline qu'il parta prendre son vélo (après un tcho café) en faisant quelques derniers réglages avant de s'élancer comme une fusée vers un monde qui lui est inconnu n'ayant pour horizon que de vulgaires champs et quelques arbres. C'est sous une température de saison qu'il commença son voyage, en veillant bien à dire bonjour à ses voisins qui s'étonnèrent quant à son départ tout joyeux et énergique loin de l'image qu'il renvoyait en permanence, à savoir un jeune garçon réservée et plutôt calme. C'est sous le soleil levant, riches en couleurs et en contrastes qu'il parcouru le premier km avec une joie de vivre exemplaire, il disait bonjour à tous les passants. Il était bien discipliné en mettant son bras droit quand il tournait à droite, mais ne pouvait pas avec la main gauche car il manquait d'équilibre et n'arrivait plus à tenir bien droit son vélo, du coup il tournait la tête à gauche pour avertir les usagers de la route concernant son futur changement de direction. Eh oui, il a beau être jeune, plein d'énergie, il n'était pas pour autant parfait ! Au fond de la route, à travers la campagne du plat-pays, il voyait une lumière mystérieuse, un mélange dont les contours n'étaient pas parfaitement définis, de la brume à l'horizon ! Edit : J'écris plusieurs messages séparées au fil de mon inspiration et aussi en prévention d'une éventuelle coupure de courant Je compte sur 5/6 Dvp et une conclusion
  15. Je trouve que 4 niveaux c'est largement suffisant, pas besoin d'une couleur supplémentaire au risque de cacher/d'atténuer/dissoudre les autres. Chaque niveau a son importance, pas besoin de changer cela. Après c'est à chacun de l'interpréter comme il faut, ce qui n'est pas gagné d'avance... Certains se sentent surpuissants, que ce n'est pas une (pauvre) tempête qui m'empêchera de faire ce que j'ai à faire, ceux-là on ne peut pas faire grand chose pour eux. Après le but d'une vigilance c'est de sensibiliser le plus de personnes, face à tel événement, tout en sachant très bien que tout le monde ne sera pas au courant. Si certains veulent faire l'intéressant, en se pensant + fort que MF, c'est leur problème même si c'est désolant à voir et à entendre.
  16. D'ailleurs je me demande si la couche au sol est proportionnelle à la quantité de particules délivrées par les usines. Plus il y a de particules dans l'air, plus il y a de noyaux de condensations et dès qu'il ne neige plus cela veut dire qu'il n'y a plus assez de particules dans l'air ?
  17. L'hiver tiendra-t-il les 2 Caps ou doit-on déjà l'an-terril-Nez ? (Intro) Il était une fois, un habitant assez particulier, fier de ses racines (un Chtimi), qui décida de vivre une expérience inouïe. Il voulait savoir si l'herbe est plus verte chez son voisin, au delà de son quartier, au delà de ce qu'il connaissait. Il rêvait de bouger, vivre une belle aventure, mieux connaitre son département, ses habitants et ses paysages. Avec un vélo légèrement usé, dont il avait l'habitude de se balader avec ses amis le week-end et après l'école dès que l'occasion se prêtait en fait ! Ainsi il planifia avec soin son parcours sans vraiment trop le préparer, il aime bien se laisser guider au fil des sentiers même si il ne sait pas où il va, après tout c'est ça l'aventure ! Cependant il veillera à ne pas dépasser les frontières, il a beaucoup entendu parler des Flamands et des irréductibles Picards dont il se méfiait énormément () ! Il ne restait plus qu'à savoir le jour de son départ, il se levait chaque matin, à l'aube, pour savoir si c'était le bon. Il lui a fallu de la patience mais un jour, en ce 1er Février 2018, il se leva et devint tout de suite que ce jour fût le bon ! Il observa une lumière spéciale, qu'il n'avait pas l'habitude d'observer, à tel point qu'il ne quitta pas le regard du ciel pendant de longues minutes comme hypnotisé par ce spectacle si particulier, si mystérieux, si éblouissant, que dis-je si majestueux ! ----------------------- Le mieux serait alors de le reporter le 20 Février non ?
  18. Très joli les Hautes Fagnes en hiver ! Et on dirait presque que sur l'avant-avant-avant-avant-avant () dernière photo il y a une aurore boréale ! En soi c'est vrai que ce n'est pas très loin de Lille, équivalent à Lille/Orléans grossomodo, ca vaut le coup d'y aller avec ces belles routes belges ^^.
  19. Je ne connais pas le record mais on peut aller juqu'à plusieurs cms comme dans l'Oise (cf Topic Nord/Décembre 2016/9ème page).
  20. Sauf erreur de ma part il me semble que la Tx est de 13.1°c. Tn de 2.1°c (!) RR de 1.4mm ( mais ça peut encore augmenter). C'est sympa de jouer avec un jour d'avance ^^
  21. En fait ce que je voulais dire c'est que si cette alignement était plus proche de l'horizon, la Lune étant plus grosse, je ne sais pas si on aurait pu observer aussi bien Mars et Venus (enfin surtout Mars). Tout ceci étant une interrogation En effet Venus a la même magnitude que l'ISS à son périgée (à une unité près).
  22. Sympa, dommage pour le ciel nuageux. La lune a l'air plutôt bien éloigné de l'horizon, ce qui a sans doute permis de mieux distinguer Venus et Mars à ce moment là de la photo. Je n'étais même pas au courant de cet alignement ^^
  23. J'ai joué, j'ai perdu ! Vous savez le jeu ou quand il y a une averse et que t'hésites à sortir car tu as 5km à faire ? Ca passe? ça passe pas? ça passe ? Du coup je suis sorti (en me disant mais si ça passe ) et je suis arrivé trempé de chez trempé avec pas mal de vent aussi, sympa cette averse ! Ça fait du bien, ça rappelle l'été avec les averses orageuses en fin d'aprem.
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