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Boomslang47

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  1. Boomslang47

    Climats du monde

    On signale aussi des cocotiers fructifiant sur l'île des Pins.
  2. Boomslang47

    Climats du monde

    D'après un habitant de NC, le cocotier pousse et fructifie bien même dans le sud, à l'intérieur des terres où il est planté dans les villages jusqu'à 500 m d'altitude. Il n'est bien entendu spontané que sur les plages.
  3. Boomslang47

    Climats du monde

    C'est naturellement une espèce côtière de toute façon. Je pose la question de la répartition du cocotier en NC sur un forum spécialisé pour avoir des données plus précises.
  4. Boomslang47

    Climats du monde

    Il me semble qu'on se trouve quand même vraiment à la limite tropical/subtropical, à la fois entre le bord de mer et la montagne et entre le nord et le sud de cette grande île. Je pense qu'il faut relativiser l'importance de la végétation d'origine tempérée car l'extrême originalité de la Flore est telle qu'elle est difficilement comparable. Les sols sont tellement contraignants dans une grande partie du sud que l'origine des espèces qui ont réussies à s'y adapter, apparemment en bonne partie d'origine tempérée (?), peut paraître ainsi sur-représentée. Les Nothofagus sont par exemple surtout présents dans l’extrême sud sur sols ultramafiques et en montagne plus au nord : http://nothofagus.free.fr/nouvellecaledonie.htm. En bord de mer, l'omniprésence du cocotier est à mon sens un marqueur purement tropical, car j'ai beau chercher, je ne vois pas d'exemple subtropicaux de populations importantes, tout juste d'individus isolés plantés et vivotant dans les coins les plus doux (port de Madère, sud-ouest de la Californie (1 seul répertorié !), Bermudes, Daytona Beach en Floride, côte texane) autant d'endroit où il ne fructifie d'ailleurs pas.
  5. Boomslang47

    Climats du monde

    Nouméa ?
  6. Boomslang47

    Climats du monde

    Très intéressante en effet la fiche d’Auckland, joli démontage en règle d'un véritable mythe climatique : merci à vous.
  7. Je pense qu'on est d'accord maintenant. Pour les groupements végétaux de la Corse, c'est dans "La Végétation de la Corse", Jacques Gamisan, 1999, notamment les pages 154 et 155. J'avais oublié un autre élément pourtant fondamental là-bas, c'est que la géologie (quasiment jamais calcaire) ne favorise pas du tout le chêne pubescent dans le méso-méd inférieur où le chêne-liège est omniprésent sur les sols pas trop superficiels.
  8. Dann, on est d'accord pour le pin d'Alep, c'était juste pour justifier son absence locale dans certains peuplements mâtures en zone purement méditerranéenne, il n'est pas omniprésent. Par contre concernant le chêne pubescent, le supra-méditerranéen est incontestablement son optimum actuel mais certainement pas son étage exclusif : il en sort largement de tous les côtés... CF. tableau III page 17 de ta première référence... La dernière référence a l'air vraiment passionnante, mais je n'ai malheureusement pas accès à la page 327. La végétation est le reflet du climat en quelques siècles, mais c'est aussi le cas du sol à une échelle de temps beaucoup plus longue, quelques millénaires. Beaucoup de sols originelles sous climat méditerranéen moyen sont des sols relativement épais favorables à ce chêne qui, selon certains botanistes, devait être l'espèce dominante dès les situations de plaine moyenne avant l'intervention de l'Homme. Localement en plein cœur du méso-méditerranéen, il peut être encore à l'heure actuelle plus courant que le chêne vert, et il est considéré en expansion suite au relâchement récent de la pression anthropique favorisant le chêne vert et le pin d'Alep. En fait, il occuperait beaucoup des sols actuellement utilisés par l'agriculture. En Corse, les groupements méso-méd. à chênes pubescents sont étonnamment proches de ceux à chênes verts, les espèces les plus thermophiles et xérophiles étant juste remplacées par des mésophiles, mais avec encore beaucoup d'espèces en commun, ce qui n'est plus du tout le cas dans le supra-méd.. D'ailleurs, beaucoup d'espèces sempervirentes de sous-étage bénéficient largement de l'ensoleillement hivernal, alors que les sous-bois de chênes verts denses, très sombres toute l'année, leur sont vraiment peu favorables. Page 27 en haut : https://books.google.fr/books?id=P282nNjQq50C&pg=PA11&lpg=PA11&dq=flore+foresti%C3%A8re+fran%C3%A7aise+tome+3&source=bl&ots=T0zLqttZ6p&sig=0t16MOGg3hQFS8q_-8T-j7wqChQ&hl=fr&sa=X&ved=0CGsQ6AEwDmoVChMI2PSK_K64xwIVgj4UCh0HuwsD#v=onepage&q=flore%20foresti%C3%A8re%20fran%C3%A7aise%20tome%203&f=false
  9. Le Pin d'Alep est un pionnier qui disparaît des peuplements en cours de maturation par défaut de compétitivité (absence de régénération sous couvert trop dense), même si on reste encore vraiment très très loin de stades climaciques, qui n'existent de toute façon quasiment plus. Si de nombreux botanistes semblent estimer en effet que les forêts méditerranéennes primaires étaient principalement constituées de chênes pubescents, c'est avant tout parce que les sols étaient alors beaucoup plus épais qu'à l'heure actuelle et retenaient donc beaucoup mieux l'humidité hivernale. Les dégradations drastiques engendrées par des siècles d'activités humaines intenses nous ont surtout laissé des sols squelettiques incapables de retenir l'eau et favorisant donc les garrigues et les chênes verts, autrefois principalement cantonnés aux arrêtes et forts versants sud. Les sols que j'ai pu voir dans cette cuvette en fin-février étaient très gras et humides, avec pas mal de cours d'eau et de mares à bétail.
  10. A mon sens, les minimas absolus sont fondamentaux pour étudier la répartition du Pin d'Alep, car il ne peut pas rejeter après un coup de froid trop sévère qui aurait entièrement brûler les rameaux porteurs d'aiguilles, contrairement à la majorité des feuillus thermophiles qui bénéficient à ces occasions de ce mécanisme adaptatif au passage du feu. Vu l'altitude et la localisation, je serais vraiment très étonné qu'il n'y ait aucune espèce purement méditerranéenne à Aix-Les-Milles ; tiens, surement même le lentisque.
  11. Au sein de l'étage méso-méditerranéen, le lentisque (Pistacia lentiscus) est un marqueur thermophile très net, à tel point qu'on peut même limiter l'espèce à un sous-étage inférieur. Je doute donc vraiment très fort qu'il soit présent sur le plateau et dans la cuvette, vu qu'on se trouve franchement à la limite voire déjà dans l'étage supra-méditerranéen.
  12. J'ai déjà évoqué ici les limites de la cartographie de l'IFN, qui n'est qu'un relevé forestier et pas du tout un relevé de végétation spontanée. Cette carto partielle est basée sur les quelques essences dominantes et le type de sylviculture appliquée ; ces essences sont bien souvent plantées et/ou artificiellement favorisées et donc pas forcément spontanées, donc elles ne permettent pas à elles seules de caractériser finement un groupement végétal, loin s'en faut. Ce n'est pas parce qu'une espèce pousse artificiellement à un endroit qu'elle y est concurrentielle et elle ne témoigne donc pas parfaitement des conditions qui y règnent. Bref, c'est relativement artificiel et assez imprécis, il faudrait trouver mieux pour affiner vos analyses, qui sont pour le moins d'une finesse extrême.
  13. A mon sens, c'est plus le nombre de jours sans dégel, trait typiquement continental mais quasiment nul en moyenne en zone méditerranéenne, qui est plus important que la moyenne des minimas. Il peut faire souvent froid en pointe le matin, mais ça dégèle systématiquement voire remonte franchement dans la journée grâce au bon ensoleillement. D'après cette carte, on pourrait fixer la limite à 1 ou 1,5 jours par an en moyenne sur 30 ans : http://www.meteopassion.com/jours-sans-degel.php. Combien de jours à St-M-de-Londres et Aix-les-Milles ?
  14. Dann, tu oublies Chamaerops humilis, marqueur thermo-méditerranéen largement présent en milieu naturel dans le sud et le sud-est de la Péninsule Ibérique, au Maghreb, en Italie et dans les îles Baléares, Sardaigne et Sicile, la plupart du temps bien loin de la subtropicalité. Ce serait bien en fait l'exception qui confirme la règle.
  15. Concernant la résistance au froid (souvent réduite à "rusticité") de l'olivier, sa culture sur des millénaires a permis la sélection de centaines voire de milliers de cultivars (variétés cultivées) sur l'ensemble de son aire de présence, avec pour chacun d'eux des caractéristiques de fruit, de maturation, de culture et donc de rusticité bien différentes en fonction du lieu où elles ont été sélectionnées. C'est bien pour ça que les oliviers millénaires ramenés du sud de l'Espagne ont une rusticité bien moins bonne que ceux cultivés en limite nord de répartition, comme en Haute-Provence par exemple. Et de quoi parle-t-on exactement : de la résistance des fruits en cours de maturation, des fleurs, des feuilles, des petites pousses de l'année, des petits rameaux susceptibles de produire des olives l'année suivante, des branches plus grosses, des charpentières, du tronc ou de la souche ? La valeur moyenne habituellement donnée sans considération de la variété est effectivement -14°C en gel court, avec un maximum de -20°C à -23°C pour 'Moufla' par exemple, originaire de l'Hérault justement. Tout ceci varie en fonction de la durée, de l'humidité du sol et de l'air, du vent, ainsi que de l'âge et de l'état de repos végétatif de l'arbre. Tout cela pour dire que la seule indication utilisable que l'olivier peut nous donner concerne sa culture rentable sur le long terme, là où les parties endommagées par le froid ne compromettent pas durablement la production. Pour être aller récemment dans le secteur de Saint-Martin-de-Londres, j'ai été particulièrement frappé par le caractère très supra-méditerranéen de la végétation malgré la relativement faible altitude : beaucoup de chênes pubescents, très peu voire pas du tout de plantes méditerranéennes strictes.
  16. Boomslang47

    Climats du monde

    Oui, je comprends parfaitement, mais ce qui me chiffonne, c'est qu'avec les quantités d'espèces introduites volontairement ou non par l'Homme au cours de l'Histoire, il semble n'y avoir aucune espèce d'origine subtropicale particulière naturalisée dans ces zones et pas dans beaucoup d'autres régions franchement tempérées, où les adventices thermophiles sont les mêmes... En fait, il ne semble pas y avoir de différence floristique dans les adventices de ces zones limites subtropicales et d'autres qui n'atteignent pas ce critère théorique, le critère des frimas hivernaux semblant largement primordiaux.
  17. Boomslang47

    Climats du monde

    Cela reste néanmoins très théorique, il n'y a apparemment aucune espèce particulière à ces zones, ni spontanée ni adventice.
  18. Boomslang47

    Climats du monde

    Climat "méditerranéen" (pas taper, Dann !) côtier, sans excès thermiques : Porto ?
  19. Soyons réaliste, même 60°C est totalement aberrant, qui peut gober ça sans plus de preuves ?
  20. Personne n'a envisagé qu'il puisse s'agir d'erreurs de conversion °C/°F ? 87°F, ça ne pose plus aucun problème, tout le monde y croit. Suivant sa qualité, l'asphalte de certaines routes se liquéfie bien avant ces valeurs puisque ça arrive même chez nous dès 40°C... Je suis presque sûr qu'un thermodynamicien prouverait que ces valeurs totalement farfelues et vraiment très au-delà de ce qui est mesuré ailleurs sont physiquement impossibles à atteindre, l'énergie disponible étant insuffisante.
  21. Pour comparer convenablement l'Europe et les USA, il faut plutôt regarder la façade ouest à latitude égale : moins de 1800 heures sur la côte de l'état de Washington
  22. La photo confirme qu'il y a bien au moins 2 éditions de cet ouvrage puisque mon tableau est différent : quel est la date de celle où figure cette valeur record ? EDIT : une recherche Amazon indique 1986 (sans cette valeur) et 1990 (avec cette valeur ?)
  23. Sur mon exemplaire, sur la carte des Bouches-du-Rhône page 106, il n'est rien marqué à côté de cette île... mais 42 cm sur l'île de Planier juste au sud, valeur d'ailleurs reprise dans le tableau page 50 comme référence de sécheresse pour les îles méditerranéennes. Y aurait-il plusieurs éditions ? La mienne est de 1986.
  24. C'est tout à fait ça. Les contrastes sont tout aussi forts en montant en altitude.
  25. Comment expliquer alors la présence des peuplements de chênes verts du versant atlantique du Pays Basque espagnol et des Cantabriques ? Pas de sécheresse estivale et RR conséquents. http://www.magrama.gob.es/es/desarrollo-rural/temas/politica-forestal/map_Quercus_ilex_tcm7-285941.jpg
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