Fil67

Yep, après l'usure psychologique des 20°c sous grisaille permanente, voilà maintenant la variante physique avec les 30/35°c sous 20°c de td /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Bon ça va, ça ne ve pas durer des semaines non plus, et le soirées vont être enfin plus agréables. On n'a pas à se plaindre, les tendances penchent pour un temps plutôt raisonnablement estival ces prochains temps ( la plupart du temps): à priori températures de saison, les 25°c de tmax devraient devenir plus fréquents la semaine prochaine, après le petit coup de mou du week-end entre temps: enfin un intermède réellement "utilisable"?

Ben ça va pas faire semblant pour les journées de jeudi et vendredi. 20°c à 1500 mètres, plein soleil pour la plaine alsacienne durant une bonne partie de la journée. Coucou les 35°C! Eh oui, déjà, d'un coup d'un seul, alors que 25/30°c auraient déjà satisfait bien des souhaits plus modestes après quelques longues semaines de diète. Encore une fois, sans aller jusqu'à parler de normalité, une étape intermédiaire aurait en tout cas été sympa pour s'acclimater un peu /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> avant de basculer dans le tropical cash ( cf points de rosée à venir associés à ces températures). De manière classique, dans ce type de circulation, peu de développements orageux à attendre à l'avant pendant ces journées très chaudes. Le relief pourra initier localement, mais c'est surtout à l'approche du talweg en fin de journée de vendredi/nuit de samedi que les départs vont se multiplier ( à confirmer) Avant cela, suées à grosses gouttes et coups de chaud au programme!

Un petit pas supplémentaire vers un premier épisode estival étendu sur l'ouest et le centre de l'Europe. Une dernière perturbation pour la journée de mardi, mercredi journée de transition, avec soulèvement de la dorsale anticyclonique par le sud. Jeudi et vendredi deux journées probablement très estivales, avec une chaleur s'intensifiant. Jeudi, la barre des 30°c devrait être fréquemment atteinte voire dépassée sur le nord-est. Vendredi, on titillera peut-être les 35°C. Mais, comme dit dans le message précédent, il semble que l'intermède anticyclonique très chaud ne soit pas durable sur l'ouest de l'Europe: si les moyennes restent élevées du côté de Vienne par exemple à partir du milieu de semaine prochaine et pour plusieurs jours ensuite ( un plateau assez durable haut de fourchette 15/20°c à 1500 mètres), plus on ira vers l'ouest, plus cette première poussée subtropicale se verra "amputée": un bon pic à pas loin de 20°c pour Münich, avant une retombée vers les 15 puis un peu en-dessous, un pic à un peu plus de 15°C pour Strasbourg, puis une moyenne retombant vers 12°C assez rapidement, à l'image de ce qui se passera un peu partout en France aussi encore plus à l'ouest. Clairement, l'Europe centrale semble donc visée par cette première vague de chaleur, ce qui peut peut-être déjà se cristalliser dans cette carte ensembliste de la température à 1500 mètres selon le modèle américain ( non archivée): [align=center] [/align] Où l'on note qu'à partir de jeudi ( vignette plein centre), l'isotherme 15/850hPa pourrait prendre ses quartiers d'été à l'est d'une ligne Andalousie/Pologne A surveiller par contre l'évolution côté ciel pour nous. Comme dit, jeudi vendredi ok ( pour vendredi faudra encore voir, le relief pourrait déjà écoper un peu localement), mais rapidement ensuite, ça tournerait à l'orage pour le week-end, avec une tendance au blocage dépressionnaire, en passant par une étape sud-ouest dépressionnaire assez marquée: intempéries rebelote?

On attendra encore le feu vert du modèle européen qui traîne la patte assez méchamment, mais sinon, les premiers 30°c de l'année envisageables en seconde moitié de semaine prochaine. Autrement, poursuite du temps globalement plutôt agité d'ici là, avec encore des options instables, mais en diminution progressive désormais ( aujourd'hui semble la dernière journée la plus à "risque" en ce qui concerne les orages). Après, pas dit que si ça tourne effectivement à la chaleur en cours de semaine prochaine, ça ne bascule pas à nouveau assez rapidement dans l'instabilité. A vrai dire, pas réellement de signes pour l'instant en faveur d'un retour durable de conditions significativement plus calmes; on affinera ça au fil des sorties à venir.

Moins de précipitations malgré tout, mais pas pour autant de retour notable de la chaleur estivale? Finalement, un compromis qui semble actuellement plus ou moins faire consensus chez les modèles. Jusqu'à nouvel ordre du moins. Tant qu'une journée de ce mois de juin n'a pas l'audace de se montrer plus fraîche qu'une de celles parmi les plus douces de décembre dernier, tout va bien /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> A noter quand même que pour l'instant, cette première quinzaine de juin 2016 totalise à peine 2/3 du cumul mensuel d'heures d'ensoleillement de décembre dernier ( Entzheim). Je ne sais pas qui des deux se surpasse/s'est surpassé le plus dans la médiocrité et/ou dans l'excellence? Respectivement Juin, pourtant avec ses journées théoriquement les plus longues? Ou décembre et ses nuits hyper longues ( et donc théoriquement sans soleil...).

Retournement de veste magistral. On va donc bel et bien attendre encore un peu avant de savoir à quelle sauce on sera mangés en dernière décade: claire et flotteuse, à l'image de la version alsacienne: , ou un peu plus chaude et épicée, comme ce qui va sans doute se faire vers le sud-est de l'Europe? /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

Assagissement des conditions perturbées et un peu "frisquettes" pour le début de dernière décade? A confirmer, mais globalement, depuis quelques sorties déjà, on note un retrait assez significatif des signaux de précipitations, associé à une hausse de la température de masse d'air. A affiner tout ça! En attendant, d'ici là et pour une bonne partie de cette nouvelle semaine, nuages prédominants, petite douceur ou petite fraîcheur, c'est selon les goûts, et précipitations assez fréquentes ( par moments de type instable). A priori on échappe majoritairement au risque de pluies vraiment corsées, un bon point sur le front des possibles inondations. Bref on va voir où ça va nous mener tout ça! LE sud-est de l'Europe se dirige en tout cas vers une première canicule estivale bien calibrée dans le même temps ( 25 et plus à 1500 mètres)

Nouvelle semaine météo agitée en vue. On profitait aujourd'hui des effets apaisants d'une dorsale anticyclonique, même si son axe n'a pas dépassé la région vers l'est, puisque celui-ci se situait en mi-journée de Biarritz à l'Islande via Glasgow. C'était donc de l'air maritime réchauffé qui dégoulinait en flux de nord-nord-ouest sur le flanc Est de cette dorsale, avec un mix nuages/soleil bien sympathique, caractéristique des ciels de traîne inactifs. N'attendons pas plus de cette dorsale cependant. Elle a commencé à s'effondrer aujourd'hui déjà. Et pour le coup, le terme effondrement sied parfaitement à la situation, puisque sans décalage de son axe, nous aurons demain sur la France les géopotentiels qui se trouvaient aujourd'hui au-dessus du Groenland. Bref, le château de cartes s'effondre, mais on pourra demain profiter encore d'un temps plutôt engageant, voire presque ensoleillé même parfois. Profitons-en cependant, car la suite, elle ne s'annonce pas engageante du tout! Dès samedi, on oublie définitivement la dorsale. Elle aura été entre temps intégralement "zonalisée", avec un vague reste de soulèvement anticyclonique sur l'Europe centrale. Les yeux se tournent vers l'ouest, ce qu'avaient envisagé les modèles depuis plusieurs jours déjà. Et oui, un intervalle plein ouest pour changer, et en pleine période de jours les plus longs! Bon, plus qu'un vrai zonal, c'est plutôt le blocage de la situation qui va nous amener à être soumis à une circulation d'ouest: basses pressions centrales permanentes à l'ouest et sur la Grande-Bretagne ces 7/8 prochains jours, mais sans grande volonté de décalage du schéma vers l'est. Concrètement, ça ne change cependant rien à la couleur du ciel pour l'ouest de l'Europe pour la semaine prochaine. Plusieurs perturbations vont défiler dans ce contexte dépressionnaire, certaines plus actives que d'autres, certaines plus rapides que d'autres, certaines préalablement mieux alimentées en air doux instable que d'autres. On ne se dirige assurément pas vers une semaine orageuse, mais avec le dynamisme ambiant associé à ce contexte fortement dépressionnaire et à la présence du courant jet au-dessus de nos têtes par moments, ça pourrait créer un mix intéressant style dynamisme ++ / énergie bof. Parfois ça suffit à déboucher sur des phénomènes sympa ( là, plus que les pluies abondantes, c'est plutôt le vent qu'il faudrait surveiller). Bon on n'en est pas encore là, à chaque jour sa peine d'ici là, et avec ces perturbations successives, il pleuvra certainement plus qu'il ne tonnera au final. A surveiller, le niveau des cours d'eau. Les signaux sont au vert pour une remontée des rivières et des fleuves de manière assez généralisée en seconde moitié de semaine prochaine. Mais à priori, on n'a pas dans l'épisode à venir cette composante avec fortes pluies instables immobiles, comme ce fut le cas tous ces derniers jours. Ca va circuler assez rapidement avec ces vents dominants d'ouest à sud-ouest. Les précipitations seront moindres dans l'ensemble, mais plus largement réparties sur les différentes régions qui seront concernées. Cependant, compte tenu de l'état de saturation des sols maintenant, il n'est pas improbable qu'une perturbation à 20-30mm/24-36h puisse suffire à faire déborder les plus petits cours d'eau pour commencer ( les plus grands pouvant suivre par après, si jamais on devait réellement enchaîner quelques perturbations actives). Pour les fans de chaleur sèche, rien à se mettre sous la dent. Rien de bien consistant en tout cas. Pour le moment, la config en vue pourrait nous mener en toute fin de seconde décade de juin. Pas certain, par la suite et avant fin juin, que l'on assiste à l'arrivée de la chaleur estivale. Encore une fois, je me répète cependant, on ne sera pas non plus sur des niveaux abyssaux. Simplement légèrement sous la norme. Strasbourg affiche à ce sujet un excédent de quasiment 1°c pour cette première décade, plus marqué sur les minimas, mais les maximas n'ont pas pêché, malgré le temps très changeant.

Nouveau type d'orage maintenant pour les Vosges, bientôt on aura tout vu ( enfin je pense) : orage à initiation orographique, certes, mais entre 9 et 11h du matin cette fois. Après ça, basta, terminé pour le restant de la journée Prochain coup, tonnerre sans éclair ou vis-versa ? Sinon sacrée agitation pour la semaine prochaine, niveau précipitations. Ca risque fort de ne pas arranger les choses sur le front des inondations: flux d'ouest pour lancer les hostilités, et blocage dépressionnaire pour enfoncer le clou ensuite. On risque de se souvenir de ce mois de juin 2016 pendant très longtemps.

Soit, mais alors pourquoi ça a pris majoritairement sur les plaines en journée, soumises à la même synoptique, et au même flux? L'atteinte du seuil de température propice à la convection spontanée y est pour quelque chose, c'est certain et ça a du être d'ailleurs le seul élément ayant réellement permis le développement d'orages, en l'absence de tout dynamisme ou front, ou convergence marquée. Mais pour le relief ( Vosges notamment), j'en reste bouche bée: presque beau soleil tout l'après-midi, quelques cumulus inoffensifs de temps en temps, et terminé. A la rigueur les cellules qui se sont formées en plaine ont même eu tendance à se désactiver en progressant vers les Vosges ensuite. C'est bête, je pense à l'instant qu'il aurait été intéressant de voir une coupe ou un radiosondage du secteur des Vosges hier. Mais plus moyen d'y accéder en archives Comme tu dis Judd, si ça se trouve, l'intrusion sèche s'est faite au niveau de l'altitude du relief, du coup, pas assez d'humidité atmosphérique à disposition près du sol en montagne pour lancer la convection directement sur le relief. La plaine avait sans doute encore une bonne tartine d'humidité à disposition par contre hier, et les départs de convection, après avoir franchi le petit couvercle de l'intrusion sèche d'altitude, ont pu ensuite se développer plus facilement. Sinon pour aujourd'hui, ben je vous crois moi /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

Depuis quelque temps, je me "méfie" des journées à fort potentiel, et encore plus quand il est virtuel... Pour aujourd'hui, pas la moindre initiation orographique, et pourtant, ça aurait pu permettre au relief de tirer son épingle du jeu dans ce type de config. Mais non. Je comprends plus grand chose à l'instabilité je crois, sauf à la rigueur si c'est un front bien dessiné qui est prévu /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> On verra si demain, avec potentiellement plus d'énergie encore, les départs seront plus nombreux. Les cellules seront certainement plus vigoureuses, mais plus nombreuses? OU bien quelque chose m'échappe réellement.

Tendance générale rapide des prochains jours: On passe aujourd'hui sous conditions faiblement anticycloniques en altitude, la dorsale en mer du Nord s'effondrant vers le sud en direction des Alpes. Au sol, conditions de marais barométrique légèrement anticycloniques, mais il n'y a pas eu évacuation de la masse d'air humide et instable des derniers jours. On assistera aujourd'hui encore sans doute à une reprise de l'instabilité en cours de journée, se traduisant par des averses et/ou des orages locaux. Pour demain mardi, la dorsale va continuer de s'effondrer sur place, laissant un environnement synoptique toujours plutôt indécis. Certes on ne sera plus en conditions franchement dépressionnaires comme en fin de semaine passée, mais en l'absence de réelle advection d'une "nouvelle" masse d'air, on reste bel et bien sur les résidus instables ( températures potentielles à 1500 mètres élevées, état par nature instable de l'atmosphère, et valeurs d'énergie suffisantes). A l'inverse des jours précédents, cependant, on commencera peut-être aussi à voir une sorte de blocage convectif se mettre en place, limitant les départs spontanés. Ca plus l'absence de dynamisme en altitude, ça devrait conduire peu à peu à une raréfaction des averses/orages ( mais à préciser à plus court terme) Mardi aussi, on assistera sinon au soulèvement assez franc d'une dorsale anticyclonique sur l''extrême ouest de l'Europe, axée à la mi-journée, MAroc/Portugal/Irlande. C'est d'ailleurs elle qui, en partie du moins, contribuera à affaisser notre dorsale secondaire sur les Alpes. A partir de mercredi, la dorsale du littoral atlantique va continuer à pointer vers le nord, visant franchement l'Islande, mais sans progresser vers l'est cependant. On restera donc sur son côté oriental, plus " frais" en flux de nord-ouest dans lequel circuleront de petites anomalies dans le champ de pression, à l'origine du maintien de l'aspect plutôt mitigé de notre météo ( pas de stabilité, et risques de précipitations). On sera encore une dernière fois sous l'influence de la vieille masse d'air instable, réactivée éventuellement par l'arrivée de ces petites anomalies d'altitude en flux de nord-ouest. A la manière de la config observée le 13 mai dernier sur le nord-est, on pourrait observer lors de cette transition synoptique le déplacement de cellules orageuses du nord vers le sud. Jeudi pas de grands changements, la dorsale vise à peu près toujours les mêmes régions, montrant à la rigueur un léger décalage vers l'est, mais insuffisant pour nous placer sur son côté doux, ou sous sa stabilité près de l'axe central. Les risques de précipitations diminueront cependant nettement pour ce jeudi. Peut-être un dernier sursaut instable en cours d'après-midi sur le relief, puis basta. En lien avec la mise en place d'un flux maritime de nord-nord-ouest, on basculera en masse d'air bien plus stable au fil des heures, et le développement d'une 'énergie convective suffisante ne sera plus d'actualité. Au travers de ces quelques lignes, vous l'aurez peut-être déjà compris, en restant sur le flanc oriental de cette dorsale, il ne faut pas s'attendre à voir la chaleur redébarquer. Ceci étant dit, aussi curieux que cela puisse paraître aujourd'hui, on restera néanmoins tout à fait dans les normes de saison ( en ce qui concerne la masse d'air). Concrètement au sol, le côté plutôt nébuleux du ciel favorisera des nuits pas spécialement fraîches, mais empêchera des journées très douces aussi. Du coup, on sera là aussi sans doute dans les clous pour la moyenne journalière, mais surtout par atténuation des minimas et des maximas. Autrement dit, oui, il manquera de la chaleur en journée pour se croire quasiment mi-juin. Le petit surplus de soleil pourrait cependant éventuellement arrondir les angles, à voir? Pour la suite, d'ici samedi au plus tard, la dorsale sera enfin parvenue à amener très lentement son axe sur l'est de la France, mais au prix d'un retrait considérable de sa longueur. A tel point que quand l'axe passera en début de week-end, il ne s'agira plus que d'une petite dorsale transitoire totalement sur le déclin, se repliant à vitesse grand V vers le sud, prête à déclarer forfait devant l'entrée imminente d'un flux d'ouest ( à priori assez probable à l'heure actuelle) avant la fin du week-end. Je crois que c'est à ça que se résumera donc l'intermède plus stable de cette première quinzaine de juin: 3 jours maxi entre jeudi/vendredi/samedi. Toujours aucun signe sérieux de vague de chaleur sur les ensemblistes, et ce jusque mi-juin ( voire même plus loin ). Evolution très homogène, très proche des valeurs de saison certes en terme de masse d'air, mais comme dit, se traduisant en plaine par un petit excédent dans les minimas, et un petit déficit dans les maximas ( à moduler en fonction de la durée éclaircies, ou non si y'en n'a pas!)

Bien vu, pour la zone Alsace/Vosges, les précip les plus durables et étendues sont finalement tombées plutôt en matinée en effet. Bon alors pour aujourd'hui, moi, je me tais ce coup-ci. Je constate juste globalement des cumuls de précip plutôt dans la fourchette basse d'ici ce soir chez la plupart des mailles fines du matin ( un peu comme hier). Quelque chose me dit que cet épisode instable de 4/5 jours se terminera d'ici lundi/mardi sans avoir, pour certains, simplement entendu le tonnerre une seule fois ?

Ponctuellement pas loin de 80 à 100mm ces dernières 72 heures sur les crêtes vosgiennes haut-rhinoises ( entre autres). Autant d'eau qui gonfle sans cesse le débit des ruisseaux et rivières, sans parler en effet des sols saturés à plus basse altitude. Un épisode fortement pluvieux et stationnaire aujourd'hui pourrait très vite tourner à l'inondation subite. Et si ça tombe vraiment fort, pas impossible que localement, en zone de relief encaissé en tout cas, ça puisse déboucher sur des évolutions du type de celles observées en Allemagne dimanche dernier. BOn pour le moment c'est vrai, au vu du radar, on a du mal à imaginer ce genre de déluge sur le nord-est. On est plutôt sur de la pluie modérée parfois assez durable, mais encore rien de violent et immobile. A voir cet après-midi, si ça se réactive ou pas. Mais la prudence sera de mise, c'est certain, en zones exposées. Edit: les mailles fines sont quand même moins pluvieuses que hier dans l'ensemble. Une localisation et une prévision exactes sont illusoires, même à court terme. On pédale dans la choucroute, encore et toujours. Et c'est bien ce qui interdit d'écarter totalement le risque d'inondations aujourd'hui.

C'est d'ailleurs la raison principale de ce zonage 2 aujourd'hui d'après le texte: le risque d'inondations locales, avant toute chose ( pas forcément d'orages particulièrement violents en terme d'autres phénomènes attendus : grêle ou vent )

Merci pour ces lumières vespérales /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> ! GFS me paraissait déjà exagérer assez souvent avec la pluviométrie sur le massif vosgien, de manière plutôt générale, déjà depuis l'an dernier si mes souvenirs sont bons, peut-être en lien avec la nouvelle version qui est sortie en janvier 2015 ( il me semble?). Mais là, ces derniers jours, avec cette mise à jour ajoutée tout récemment, ça ne fait que confirmer mon impression: selon GFS les forêts vosgiennes vont devenir pluviales, et on y finira l'année avec 4000 à 5000mm de précip /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Cf réponse citée de Kyrion juste au-dessus, on peut, dans ce type de config en tout cas, enlever une bonne part des précip envisagées par le modèle sur le massif ( je dis pas que localement ça ne puisse pas effectivement grimper vers des valeurs semblables, puisqu'environnement convectif en ce moment, mais globalement ces chiffres sont très loin de représenter une moyenne raisonnable et plausible).

Une vingtaine de millimètre au pluvio dans le coin du Hohneck. Encore une fois, on est loin des 70mm prévus par GFS sur la sortie de 6heures ou même celle de midi! Et quand je vois que maintenant on devrait cumuler presque 90mm d'ici demain matin 6heures, j'en viens à la conclusion suivante: GFS est vraiment grave à la ramasse concernant les précipitations. A tel point qu'il en est presque simplement inutilisable. Etrange, à si court terme, qu'il pédale autant dans la choucroute, je comprends pas. Sinon, tout à fait indépendamment de cela, je regardais les ensemblistes pour les 10/15 jours à venir. Toujours aucune poussée chaude en vue. Masse d'air normale pour la saison la plupart du temps, même si ça tend à redescendre en fin de période sur la sortie actuelle, mais je trouve remarquable qu'il n'y ait aucun pic nulle part. C'est comme si y'avait eu une rupture depuis le début de l'année, avec des exagérations "chaudes" très raisonnables, et surtout pas durables du tout, aux antipodes de que l'on a connu en 2015. Mais ça devient surtout de plus en plus étrange, maintenant que l'été est là. On tourne désormais en effet à des niveaux qui étaient presque courants par moments en décembre ou novembre 2015! Comme quoi, la théorie de la "compensation", elle a mine de rien encore de beaux jours devant elle!

Ca commence à s'activer sérieusement sur les Vosges et alentours. Ca a l'air pas mal stationnaire, comme prévu. A voir si c'est le début d'un gros épisode pluvieux sur le nord-est. En tout cas, pluie pour le moment pas forcément super forte, mais franchement très drue par endroits. Ca peut cumuler rapidement. Le zonage Arome/GFS semble le bon. Reste à voir l'intensité désormais, et la durée de ces précipitations. GFS 06 persiste à voir de gros gros cumuls sur les Vosges pour l'après-midi/soirée. Si ça prend un caractère pluvio-orageux aux heures les plus chaudes cet après-midi, why not?

GFS 0.5 avec encore de gros "problèmes" concernant les cumuls de précipitation aujourd'hui: pas loin de 70mm sur les Vosges d'ici samedi minuit, soit 24heures, constitués d'un mix de pluies encore plutôt stratiformes ce matin, évoluant en orages aux heures chaudes, pour terminer en paquet pluvieux actif en fin de journée. Ma foi, tout un programme... ICON, le modèle utilisé par le service météo allemand, avec 2/3mm dans le même temps, Arpege 5 à 15mm, et Hirlam pas beaucoup plus de 5mm. Cherchez l'intrus /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Compte tenu du bilan du dernier épisode pluvieux dans la nuit de mercredi à jeudi, et de la performance "magistrale" de GFS pour le coup ( il avait déjà sorti du 70mm sur les Vosges, pour un cumul final de 20/25mm à tout casser), je pencherais plutôt aujourd'hui pour une évolution moins "inondante" ( encore qu'il s'agissait alors d'un épisode de précipitations stables pour mercredi/jeudi) A l'inverse aujourd'hui, conditions instables, et il n'est pas impossible que localement une cellule plus vigoureuse assez immobile finisse en effet par aller exciter les pluvio sur du 30/40mm. Peut-être qu'encore plus localement ça peut aller taper au-delà des 50mm. A priori les 3 autres modèles cités ci-dessus ne perçoivent pas suffisamment ce risque, ou du moins n'est-il pas assez élevé ou étendu, puisque leur moyenne reste basse à très basse. Et pour compliquer la situation, Arome voit lui aussi de beaux pics pluvieux sur l'est lorrain et les Vosges aujourd'hui. Voilà comment en quelques lignes rendre quasi impossible ( ou en tout cas pas fiable du tout) une prévision à quelques heures /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

Compromis général: trajectoire à la GFS confirmée pour le retour d'est ( de nord plutôt) la nuit dernière, 1/0 dans le match GFS/autres modèles, mais quantités surestimées la plupart du temps par ce même GFS. Résultat du match: 1/1. Les estimations provisoires de cumul des dernières heures affichent sur le nord-est 10 à 20/25mm, ponctuellement 30mm et plus ( près des frontières nord du nord-est, vers l'Allemagne et le Luxembourg). Les dernières précipitations vont quitter l'Alsace et les Vosges en cours de matinée, laissant envisager, éventuellement, le retour de quelques éclaircies par le nord dans le même temps. Ces éclaircies auront bien du mal cependant à gagner la moitié sud de la région. La situation est toujours assez complexe sinon, caractérisée aujourd'hui par un vaste cut-off sur le centre de l'Europe, doublé d'un ample marais barométrique dépressionnaire de surface, faisant suite au petit creusement qui a circulé durant la nuit sur le nord-est. Par le nord-est justement, la masse d'air va à nouveau se déstabiliser aujourd'hui. Les indices d'instabilité sont forts sur toute l'Allemagne en ce jeudi, et cette masse d'air va se mettre en route vers le sud. Ca ne prendra cependant pas encore aujourd'hui chez nous. A la rigueur, peut-être que l'extrême nord de l'Alsace verra en fin d'après-midi ou en soirée des cumulus gonfler plus significativement, éventuellement porteurs des premières averses, mais les conditions ne devraient pas encore être favorables à la formation de cellules orageuses. Par contre, à partir de vendredi et durant tout le week-end ( potentiellement jusqu'en début de semaine prochaine), l'épisode fortement instable se confirme sur les cartes. Ce graphique ensembliste américain des valeurs de CAPE et de température potentielle à 1500 mètres illustre bien la situation: [align=center] [/align] [align=center] [/align] On a 4/5 jours à conditions propices au développement d'averses orageuses ou orages tout court suivant la config synoptique. Le graphique avec précipitations réagit aussi sur ces 4/5 jours, il sera donc difficile, à leur issue, d'avoir échappé à toute averse ( difficile, mais pas impossible ceci dit, en gardant à l'esprit que les situations convectives sont souvent plus "marquées" sur les cartes que sur le terrain). Plus concrètement, ça va être compliqué de proposer une prévision fiable pour ces 4/5 prochains jours, en terme d'instabilité. La situation sera marquée par une absence quasi totale de dynamisme d'altitude marqué ou étendu. Les départs de convection seront donc en grande partie dictés par l'évolution de la situation en surface ( convergences des vent, courants d'étalement de cellules déjà présentes) et par le cours des températures ( phénomènes à leur maximum en cours d'après-midi, avant retour au calme pour le cours de soirée/nuit suivante). Peux pas en dire plus perso, inutile de se lancer déjà dans un zonage quelconque des risques, ça va être de la maille fine et du last minute! Néanmoins, côté synoptique général, on notera le gonflement des hautes pressions en altitude sur la mer du Nord à partir de dimanche lundi, finissant par envoyer un axe secondaire vers l'Allemagne. PAr contre, aucun changement de masse d'air concrètement pour nous: on restera dans un marais barométrique, avec une masse d'air douce et très très humide. Seul le nord de l'Allemagne ou du Bénélux commenceront à voir les effets asséchants et stabilisants de ces hautes pressions. La limite ne progressant que très lentement vers le sud ( à tel point qu'elle pourrait ne jamais arriver sur le sud de l'Allemagne ou le nord-est de la France). Bref, pas réellement de dynamisme, quasiment aucun vent à toutes les altitudes, une masse d'air super humide ( on sera souvent sur du 30/35mm d'eau précipitable durant le week-end, ce qui est beaucoup), avec des valeurs de CAPE parfois bien élevées...Ca ne pètera pas partout, mais là où ça pètera, attention aux inondations locales et coulées de boue, avec des cellules presque stationnaires pouvant larguer énormément de pluie en peu de temps ( voire beaucoup de petite grêle aussi, en raison de l'air très humide et des valeurs de CAPE assez élevées). Une dorsale anticyclonique méditerranéenne devrait prendre le relais à l'issue de cet intermède fortement instable. A priori à partir de mardi/mercredi. Mais pas un mot sur sa durée et son ampleur ultérieures, c'est encore bien flou. On va juste dire qu'il n'y a pas encore d'indices évidents de la mise en place d'une situation durablement stable, à en juger par le retour des signaux de précipitations sur les ensemblistes après le 10 juin ( américain et européen), mais ça peut changer rapidement à cette échéance.

Soit, mais 20/40mm sur la plaine d'Alsace, et jusqu'à 70mm sur les Vosges d'ici demain midi, je demande à voir...GFS est peut-être pas trop mal en localisation ( encore que pour l'instant l'anim radar laisse pressentir que le gros de la perturbation va bel et bien passer clairement à l'ouest des Vosges), mais niveau quantité, on va vraiment attendre de faire les comptes demain.

Euh GFS, c'est un peu genre seul contre tous ce soir...Alors soit il est excellentissime, soit il est vraiment nul à ch.er sur ce coup-là. Pour expliquer cet écart ahurissant, penchons nous sur le live. ( cartes non archivées) Précipitation de 12 à 18h sur l'Allemagne. Prévi GFS sur ce laps de temps: Et prévi Arpège sur le même intervalle: A chacun de se faire son idée sur la situation...En sachant que chez GFS, les grosses pluies de la nuit sur l'extrême nord-est ( Vosges/Alsace), seraient dues à la fusion des noyaux est-luxembourgeois et celui du centre de l'Allemagne. Pas impossible ma foi, au vu de l'anim radar actuel. Par contre, pour qu'il tombe ce que GFS a envie qu'il tombe, va falloir un sacré renforcement des précipitations dans les heures à venir ( cours de nuit) ! GFS a la solution aussi, avec un petit maximum de divergence sur le nord-est la nuit prochaine, soulevant une masse d'air assez "chargée " ( douceur + humidité), mais stable. Bref, pas forcément tort le pépère GFS. Enfin, disons que le résultat de ses calculs est cohérent avec la situation qu'il modélise ( heureusement d'ailleurs, sinon ...) Maintenant, à voir si il n'y a quand même pas surexagération des processus synoptiques pour les 24 heures à venir. Arpège est de la même veine, mais géographiquement nettement décalé vers l'ouest. Place au live!

Ca correspond effectivement chez la plupart des modèles au début de soulèvement d'une dorsale ouest-méditerranéenne, avec progression vers le nord de masses d'air plus chaudes. Disons qu'à partir du début de semaine prochaine, la France se retrouvera peut-être plus facilement et plus durablement sous l'isotherme 10°C/1500mètres, ce qui correspond, grosso modo, au seuil à partir duquel on peut commencer à parler de sensations estivales. Maintenant, soulèvement de dorsale et iso 10 ou pas, faudra bien entendu voir dans le détail le déroulement du temps concret. MF mise sur l'hypothèse optimiste, pour apaiser les gens qui n'en peuvent plus du temps perturbé. Et puis faut leur remonter le moral, juste avant les "festivités" footballistiques à venir /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />

Rarement vu ça dans le diag de Strasbourg! Ces pics journaliers remarquables en seconde moitié de semaine et pour plusieurs jours ensuite, ça témoigne d'une activité convective diurne intense et assez fréquente. A surveiller de très près! Ca peut signifier des averses ou des orages répétés pas forcément méchants, mais tout aussi bien des cellules quasi stationnaires avec un potentiel de précipitation que ce graphique ne peut évidemment pas appréhender. Un second graph ensembliste américain, pour les Vosges approximativement, donne une idée de l'ampleur de cet éventuel nouvel épisode instable: A surveiller de très près, les sols sont saturés d'ores et déjà.

Répit pour le nord-est du pays. Le plus gros de l'intermède pluvieux et orageux s'achève aujourd'hui, avec ces résidus pluvieux partiellement rabattus par le nord de la région, issus de l'intense activité orageuse qui a sévi hier sur le sud-ouest de l'Allemagne. Ce n'est pas fini pour tout le monde cependant: si le nord-est se trouve désormais placé dans une zone assez calme du complexe dépressionnaire de surface qui s'est creusé hier, il n'en va pas de même pour le centre de la France. La carte des températures potentielles à 1500 mètres montre encore une alimentation en air doux très humide là bas pour aujourd'hui: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Une fois n'est pas coutume, l'air doux arrive par le nord, en l'occurrence par la mer du Nord et le nord de l'Allemagne. Cette configuration produira des précipitations très abondantes ces prochaines 36/48heures depuis le Massif Central jusqu'au bassin parisien, et sur une partie du nord-est aussi. Au passage, on peut tirer notre révérence aux modèles qui avaient senti venir le coup, il y a 8 jours déjà, avec des cumuls de pluie parfois exorbitants pour ces journées de dimanche et de lundi! Et qu'on n'aille pas dire que c'est du hasard ou de la chance, puisque clairement, ce qui avait été envisagé il y a un peu plus d'une semaine est quand même resté la plupart du temps d'actualité sur les sorties successives. En terme de localisation évidemment, il a fallu attendre le court terme pour pouvoir "zoner" les régions à risques. Cette première moitié de nouvelle semaine s'annonce plus calme au nord-est: les indices d'instabilité retombent plus significativement. Pas de retour au beau fixe cependant, on reste dans une config dépressionnaire, au sol, et en altitude, sur le flanc sud des hautes pressions centrées entre Islande et Scandinavie ces 3/4 prochains jours. Il y aura donc encore des risques de précipitations d'ici mercredi, mais rien de comparable, pour nous en tout cas, avec ce qui s'est passé hier en Allemagne, ou ce qui va se passer aujourd'hui et jusque demain sur le centre/nord de la France. LE soleil percera aussi de temps en temps, et les maximas se rapprocheront parfois des 20°C. C'est peu cher payé naturellement pour une fin mai/début juin, mais c'est comme ça! 2015 a sans doute trop abusé avec ses excès permanents vers le haut, place à autre chose pour le moment en 2016 ( ceci dit, je ne me fais aucun souci pour le bilan en fin d'année, qui sera très certainement excédentaire de toute façon) Doit-on commencer à zyeuter la seconde moitié de semaine? Pas impossible. Il semble que l'air doux actuellement présent sur le sud de la Scandinavie, le nord de l'Allemagne, le nord de l'Europe centrale, pris en sandwich entre les hautes pressions au nord et les basses pressions du côté de l'arc alpin, il semble que cet air doux et humide puisse être rabattu vers le sud une fois que les conditions dépressionnaires auront migré un peu vers l'est de l'Europe. Une fois n'est pas coutume non plus, l'instabilité reprendra par le nord à partir de vendredi, avec des indices de nouveau clairement à la hausse. Ca devrait perdurer pour le week-end. La situation ne présentera cependant pas de dynamisme particulier, mais plutôt, comme ces derniers jours, un potentiel d'arrosage localement conséquent. A confirmer amplement d'ici là, après validation de la plupart des modèles ( ce qui n'est pas encore le cas) Plus généralement sinon, si les ensemblistes ne laissent pas encore pointer dans leurs cartes et diverses courbes de fortes probabilités d'arrivée d'une vague de chaleur pour ce début d'été, il est malgré tout intéressant de noter qu'à part ces 2/3 prochains jours presque "frisquets", on va rapidement voir le mercure s'établir à des niveaux durablement normaux pour la saison dès la seconde moitié de semaine, avec même une constante mais discrète progression vers le haut au fil des jours. Ca nous mènera au final plutôt au-dessus des normales de saison, mine de rien. Bon comme dit, pas encore de grosse menace de forte chaleur ou de canicule, même si ça commence à s'accumuler sur la péninsule ibérique ( Madrid): [align=center] [/align] [align=center] [/align] Il faudrait déjà un bon coup de flux de sud-ouest anticyclonique ou le soulèvement d'une dorsale ouest-méditerranéenne pour permettre à cette masse d'air de gagner vers le nord. Le sud-ouest de la France en sentira légèrement les effluves cependant, tout en conservant des valeurs très raisonnables ( Bordeaux): [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align]