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Fil67

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Tout ce qui a été posté par Fil67

  1. Petit amuse-g****e convectif mercredi malgré tout? Ca se goupille pas trop mal, avec un timing pas dégueu, pour ne pas dire presque optimal, et une synoptique offrant suffisamment de soutien. Ca pêche toujours un peu niveau énergie. Eh oui, au mieux ça n'est que de l'air franchement atlantique passagèrement plus doux après avoir transité au-dessus du sud-ouest de la France et du golfe du Gascogne. Néanmoins, avec des éclaircies suffisamment durables en première moitié de journée et jusqu'en cours d'après-midi, y'aurait moyen de récupérer quelques belles cellules convectives ensuite, l'atmosphère se déstabilisant alors plus clairement. A priori, pas de tournure particulière niveau intensité cependant. On est sur un mix passable ( énergie moyenne/dynamique moyenne). Peut-être les rafales locales seront l'élément principal de l'éventuelle activité convective. Ca évolue toujours en config globalement perturbée pour la seconde moitié de semaine, avec une dominante ouest, mais on s'éloigne des versions plus dynamiques envisagées jusque là. On part sur du flux d'ouest bien ondulant, avec des alternances de pulsions douces et fraîches plus marquées au fil des jours. Pas impossible d'ailleurs, dans ce contexte précis, qu'une nouvelle opportunité potentiellement plus franche se produise en début de week-end ( journée de samedi pour le moment plutôt visée) : flux de sud-ouest ( avec pour le coup une bonne advection douce et humide) avec tournure dépressionnaire débouchant sur le passage d'un talweg et d'un front froid plutôt bien dessiné. A suivre de près!
  2. Phénomène étrange aujourd'hui sur les images sat vers les Vosges. Depuis ce matin, on constate un afflux constant de strato cumulus en flux de nord-ouest ( faible), entre 1500 et 1800 mètres, juste au-dessous d'une couche d'inversion. Le hic, c'est que depuis ce moment, les Vosges, notamment vers le sud, forment comme un barrage infranchissable pour cette tartine de nuages, bien qu'elles soient clairement situées en-dessous du niveau de condensation et donc de formation de ces nuages. Vraiment bizarre. Encore, si la nébulosité se formait sous le niveau des crêtes, on pourrait comprendre que ça ne passe pas le barrage, et que les éclaircies se développent à l'arrière, mais là, ce n'est clairement pas le cas. Lien vers l'anim sat: http://kachelmannwetter.com/de/sat/deutschland/satellit-hd-15min/20160515-1445z.html Cliquer en bas sur "animation der letzten 3 Stunden". ( ou choisir n'importe quelle heure de la journée) Le phénomène saute aux yeux pour le Haut-Rhin tout du long. Ce qui est encore plus space, c'est la bande dégagée sur le sud Bas-Rhin, même pas vraiment calée sur l'orientation de la ligne de crête vosgienne à cet endroit là ( bien visible à la mi-journée surtout). Là, je sèche totalement. Des explications ou des pistes?
  3. Bon réflexe que de voir le risque de gelée blanche en plaine après l'arrivée de l'air froid en altitude. Celui-ci nous concerne actuellement, et surtout la nuit dernière, avec des valeurs qui ont atteint -3/-4°C à 1500 mètres. Le mercure à cette altitude reprendra rapidement des couleurs dans le courant de matinée déjà, mais devrait n'évoluer qu'entre 0/-1 et 1°c à tout casser d'ici mardi matin. Malgré des valeurs plus élevées qu'actuellement, cela aurait pu constituer un risque bien plus important pour les plaines en cas "d'assagissement" de la masse d'air dans le même temps. On conserve cependant un flux bien dépressionnaire pour lundi, associé à pas mal d'humidité, s'organisant en front froid secondaire, avant le lever du jour déjà. Les risques de gelée dans la nuit de lundi sont donc très faibles à nuls je pense. Pour la nuit de mardi, hausse des pressions au sol par l'ouest, hausse des géopotentiels en altitude par l'ouest aussi, mais on conservera malgré tout en basse couche une humidité ambiante suffisante pour ralentir le refroidissement sous des éclaircies nocturnes plus fréquentes. GFS cherche de nouveau à faire peur avec des 0°c généralisés en plaine d'Alsace mardi au sortir de la nuit, mais comme d'hab, ces valeurs là seront plutôt observées dans le pire des cas ( éclaircies très durables et hypothèses les plus froides retenues) dans les trous à froid les plus productifs. Les autres mailles fines bloquent à 3/4/5°C minimum. Sinon, un coup d'oeil sur l'évolution générale de la semaine à venir. On commence par une comparaison entre le run actuel du modèle américain, et l'ensembliste du modèle européen de hier midi: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Léger décalage de 12h dans la superposition temporelle des miniatures, mais cela ne nous empêchera pas d'apprécier avec le recul nécessaire la concordance ou non des situations envisagées par ces deux modèles différents. En haut à gauche, pour lundi, on a un talweg bien implanté sur l'Europe centrale, cherchant à s'isoler presque. L'ouest de l'Europe, sur son rebord ouest, est placé en flux de nord-nord-ouest, la Grande-Bretagne bénéficiant du soulèvement d'une dorsale anticyclonique d'altitude, pas franchement relayée au sol par des hautes pressions bien convaincantes. Flux maritime de nord-nord-ouest pour le nord-est de la France en conditions plutôt dépressionnaires = fraîcheur et humidité à cette époque ( comme toutes les autres aussi d'ailleurs). Ca sent la pluie fraîche en plaine, et la neige sur les plus hauts sommets vosgiens. Peut-être une tenue temporaire au-dessus de 1200/1300 mètres? En haut au milieu, mardi. On conserve une bonne fiabilité vu l'unanimité des deux modèles. Un peu normal à 3 jours, ceci dit...Mardi donc, on passe sous l'influence de la dorsale d'altitude britannique de la veille. Les pressions au sol grimpent légèrement à son passage, un semblant de cellule anticyclonique de surface paraît vouloir se former, mais on sent que c'est transitoire et pas très franc comme processus. Ca apportera cependant une amélioration des conditions météo: retour d'éclaircies plus franches, et températures en profitant pour renouer avec la barre des 15°C l'après-midi dans les plaines. Mercredi en haut à droite. On constate l'approche d'un nouveau talweg par l'ouest, à priori axé à la mi-journée sur le littoral atlantique. Assez incisif, il apportera une certaine zone de dynamisme, se traduisant par le passage d'une perturbation étendue assez active sur le nord du pays au fur et à mesure de la journée. Courte advection douce avant son arrivée sur la façade est ( jusqu'à 5/6°c à 1500 mètres), on aurait presque pu se prendre à rêver à une dégradation orageuse organisée compte tenu de la synoptique. Il manque cependant de l'énergie, clairement, dans ce flux océanique. Qu'à cela ne tienne, pourquoi pas une évolution instable en cours d'après-midi, sous forme d'averses, localement orageuses, avant le passage du corps de la perturbation en soirée et cours de nuit de jeudi? Jeudi, milieu gauche. En situation mobile ( flux d'ouest), on commence à perdre un peu en lisibilité sur nos miniatures ( impression renforcée par le décalage de superposition de 12heures). On parvient néanmoins encore largement à retrouver suffisamment de convergence pour qualifier la fiabilité de la situation générale de très bonne. Le talweg de mercredi après-midi va aller s'isoler sur le sud-est de l'Europe en cours de journée ( la différence de couleur entre les deux miniatures trahit simplement la rapidité du processus. On voit ainsi sur le modèle américain le tout début de l'isolement, d'où le vert encore, tandis que 12heures plus tard, chez le modèle européen, le vert a disparu, le talweg étant isolé, et commençant déjà à se combler). Temps encore perturbé jeudi par conséquent. Léger flux de nord-ouest à l'arrière du talweg, contours dépressionnaires. Temps frais et humide, rebelote! Après, dès vendredi, les différences de superposition sur les miniatures commencent à ne plus relever du simple décalage temporel initial; la fiabilité baisse rapidement, en raison d'une divergence de tendances entre les deux modèles, l'américain bascule sur de l'ouest plein pot, et pour plusieurs jours à en juger les miniatures suivantes, tandis que l'européen privilégie lui plutôt une tendance au creusement dépressionnaire vers les Açores, ce qui freinerait du coup illico le flux d'ouest, le faisant pivoter temporairement au sud-ouest chez nous. L'un dans l'autre cependant, ce que l'on peut dire actuellement, c'est qu'un retour à des conditions anticycloniques, calmes et sèches, durables, n'est pas prévu pour autant en fin de semaine prochaine. Au mieux des accalmies provisoires marquées par des appels d'air franchement doux par le sud-ouest, mais rapidement bouclées par des dégradations instables approchant par l'ouest. Pour trancher un peu ce matin, en attendant la sortie du déterministe européen de minuit, le modèle canadien rejoint plutôt l'ensembliste européen de hier midi, avec cette tendance dépressionnaire plus accusée vers les Açores, contribuant à redresser par moments le flux au sud-ouest de manière assez nette en fin de semaine prochaine, le tout conservant cependant une certaine instabilité ( en terme de stabilité de la situation, mais aussi au sens météorologique premier du terme). Bref, le printemps changeant 2016 se poursuit, enchaînant les périodes synoptiquement intéressantes! PS: le dernier déterministe européen en mode zonal full gas maintenant aussi. Ca va pas moisir ces prochains temps!
  4. Une bonne rincée il y a peu sur le ried Centre-Alsace, et même un coup de tonnerre noyé dans la masse au début.
  5. Après plusieurs suggestions au gré des sorties ces deniers temps, confirmation ce matin d'une probabilité accrue d'un épisode de flux d'ouest la semaine prochaine, même si de petits doutes subsistent encore ici ou là. PAs de rail atlantique en version hiver dynamique, mais presque chaque jour, à partir de mardi, pourrait voir sa perturbation ou en tout cas ses précipitations. A priori, on oublie désormais majoritairement les conditions instables pour un petit bout de temps ( les appels d'air chaud et humide par le sud-ouest seront trop brefs ou inexistants), pour les troquer contre du stratiforme /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> ( après faut voir si, en secteur froid, y'a pas moyen de choper quelques orages de traîne? Pas impossible) Un printemps qui continue à se placer à 1000lieues de ce à quoi les dernières années nous avaient habitués à cette saison. On dirait presque que novembre et décembre derniers, en usant les patiences à un niveau parfois hallucinant, ont "brisé" quelque chose depuis, niveau config générale. PS: le modèle européen lui aussi clairement en bascule zonale pour la semaine prochaine. On va continuer à remplir les pluvio!
  6. Ca va le faire niveau activité convective cet après-midi, même sur l'Alsace. On est actuellement en effet en marge de la zone potentiellement la plus ciblée un peu plus à l'ouest et au nord, mais déjà dans une masse d'air instable en soi. Pas d'inhibition convective à attendre à priori, pas de gros soulèvements non plus certes, mais pas de blocages pour autant, comme dit. Ca va bourgeonner au petit bonheur la chance, et ça viendra en effet par le nord. Donc c'est vers le nord qu'il faut tourner le regard, et le soleil commence à bien sortir au nord de l'Alsace. Timing pile poil en plus pour cet après-midi, les valeurs de CAPe pourraient être intéressantes et générer localement des noyaux assez costauds ( un peu de grêle, et fortes précipitations en raison de d'un déplacement assez lent des cellules). Allez, on optimise, pour ceux qui ont encore rien eu sur l'Alsace jusqu'à présent, c'est maintenant ou jamais!
  7. Petit bilan de l'activité orageuse ces 3 derniers jours, avec cette carte des impacts : Finalement l'activité orageuse de ce mercredi aura été l'un des points forts de l'épisode instable qui a intéressé le pays ces derniers temps, ayant débuté sur le sud-ouest lundi pour se terminer sur l'extrême nord-est ce mercredi. Le Bas-Rhin et la plupart des secteurs au nord de la Seine ont bien mangé aujourd'hui. On note les orages orographiques sur le Jura durant la journée de mardi, avec des cellules prises en flux de sud dans les plaintes ( Haute-Saône, Haut-Rhin, taches oranges). Beau quadrillage autour des Vosges du sud en tout cas ( ça rappelle 2015, vaguement...). La région de Nancy semble avoir été superbement dédaignée par le front orageux du courant d'après-midi, comme le nord de la Lorraine de manière plus générale. Demain, jeudi, pas (plus) de jaloux: les indices d'instabilité retombent plus significativement. A la mi-journée, situation générale: Le vaste et assez casanier complexe dépressionnaire ibérique daigne enfin se déplacer un peu ( on l'avait quand même bien établi au large du Portugal depuis samedi dernier). Il y laisse des plumes, comme effrayé par la perspective de quitter la douce Europe sud-occidentale: la partie espagnole agonise et se résorbera rapidement, tandis que le résidu plus vaillant, prenant la direction des Alpes jeudi, paiera de sa vie cette audace par la suite: tel un corps céleste s'approchant de l'orbite d'une planète, il sera immanquablement happé par l'impressionnant petit bout de vortex polaire qui commence à reluquer l'ouest de l'Europe avec beaucoup d'insistance. Revenons à nos moutons, et à jeudi en l'occurrence. Plus de jaloux concernant l'activité convective je disais. Il trainaille certes encore un peu d'énergie résiduelle, mais la différence de température entre le niveau 5km et 1.5km ( 500hPa-850hPa) peine à atteindre les 25°c, seuil au-delà duquel on considère l'atmosphère comme instable. De plus, ce jeudi, le vrai dynamisme se décalera vers les Alpes centrales, et le nord-est, situé à l'arrière de la dépression d'altitude partant vers l'est, bien que restant dans un environnement dépressionnaire, ne devrait pas connaître de grosses impulsions dynamiques venant du haut. On reste cependant dans une masse d'air encore bien humide, qu'aucun front froid n'aura chassée après les orages de mercredi. Une sorte de bouillon de culture propice à la pluie ( et les points de rosée assez élevés en témoignent). Bref, de bonnes pluies sont possibles, à tout moment de la journée par le sud-sud-ouest, en fin de nuit, en matinée, l'après-midi, en soirée presque par l'est. L'absence presque totale de flux en altitude pourrait conférer localement à ces pluies un caractère carrément abondant. Mais ne comptez pas sur moi pour localiser les zones les plus exposées, chaque modèle, et plus encore les mailles fines, y va de sa mixture personnelle ( à titre d'exemple, GFS maille fine avec 5mm pour le nord du Haut-Rhin d'ici demain soir, Arpège dans le même temps plus de 50...) On ne va pas exclure totalement un coup de tonnerre ici ou là, mais pour la forme on va dire... Vendredi: Comme dit plus haut, on note le rattachement de la dépression des Alpes la veille avec le talweg scandinave en pleine forme qui déboule par la mer du nord, déjà. De manière inchangée, on reste sur la France dans une situation de pat, avec très peu de flux en altitude, et toujours ce magma humide et plutôt doux. Journée débutant de manière plutôt crasseuse la plupart du temps. A cela va s'ajouter au fil des heures une petite touche de peps avec l'arrivée du soulèvement provoqué par l'incision assez brutale du talweg sur le nord de la France. PLutôt stratiformes le matin, les précipitations profiteront d'un peu d'énergie résultant d'une accentuation des contrastes thermiques en altitude pour prendre un caractère instable l'après-midi et en début de soirée. Ca pourrait finalement aboutir de manière inespérée sur un front presque ( raisonnablement) orageux, à confirmer. Samedi, on rigole plus: Flux plein nord, permettant l'irruption de l'iso 0°c à 1500 mètres en cours de journée...et de celui du -5°C en cours de nuit de dimanche. Très provisoirement heureusement! Floconnade sur le relief des VOsges jusqu'à moyenne altitude, possibilité de revoir encore un fragile manteau neigeux se former sur les crêtes, notamment dimanche, sous ciel de traîne, mais ça, on en reparlera encore d'ici là. Une fois cette ( je n'ose pas utiliser l'adjectif "ultime") décharge polaire terminée, la route du retour sera longue et laborieuse. Pourrait en tout cas. Quelques options à basculement vers un flux d'ouest en cours de semaine prochaine, mais là, c'est encore très très différent selon les modèles utilisés : GFS en mode plutôt optimiste de ce point de vue, par contre, le modèle européen, c'est autre chose. Mais inutile d'aller chercher à dégager une tendance fiable, c'est impossible pour le moment.
  8. Arome propose en effet des cartes intéressantes, mais l'optimisme n'est pas partagé par tous. Les indices d'instabilité ne sont pas toujours unanimement top, et, surtout, on commence la journée sous une bonne couche nuageuse qui, si ça se maintient de la sorte, va bien inhiber les dispo en énergie. Alors on a un peu de punch sous forme de soutien dynamique ( par le haut, et grâce à cette dépression de surface qui concernera le nord-est en journée, mais si ça se superpose à une masse d'air un peu mollasse, faut voir. Ceci étant dit, on retrouve cette "langue" en effet plus propice vers le nord, avec cet air doux méditerranéen s'engouffrant vers l'Allemagne en flux de sud. Des ajustements/décalage en live en cours de journée, des éclaircies plus généreuses qu'entrevues, et ça pourrait cependant déboucher sur l'une ou l'autre évolution sympa par endroits. Maintenant qu'il fait très doux/chaud et humide, on va quand même pas en rester aux seuls orages d'air froid de la fin d'hiver/début de printemps quand même /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> !
  9. Aujourd'hui lundi, un peu de dynamisme débarque enfin par le sud-sud-ouest en fin de journée, avec le passage d'un petit coude dépressionnaire sur le nord-est. Auparavant, c'est advection douce en altitude et bonne tartine de nuages de moyenne et haute altitude. Le soleil se fait déjà de plus en plus rare en ce début de journée, et la masse d'air, quoiqu'encore instable, ne présente pas de disponibilité particulière en énergie. Et n'en présentera de toute façon pas plus, vu les conditions de départ matinales ( ciel gris et soleil théoriquement très discret aujourd'hui). Sauf surprise, ça reste mou, et même si des évolutions convectives sont possibles au sein de ce magma nuageux, elles devraient rester ponctuelles et temporaires. Le petit regain de dynamisme de la fin de journée/nuit de mardi se traduira dès lors surtout pas une probabilité accrue de précipitations, qui devraient finalement parvenir à concerner l'extrême nord-est en fin de nuit de manière plus significative. Pluie stratiforme pour un tel timing, la part instable sera inexistante. MArdi, après une matinée faiblement pluvieuse et souvent bien encombrée, les conditions instables pourraient reprendre par le sud en cours de journée. Mais on est très fort par ici au petit jeu du chat et de la souris: par manque de soutien, on reste simplement sur des éventualités d'averses ou d'orages locaux, pas organisés. A ce stade, il sera probablement des "chanceux" qui n'auront pas encore trop vu de précipitations depuis le début de l'épisode instable vendredi/samedi dernier. Sans trop rentrer dans les détails, mercredi pourrait être une première "heure de gloire" pour le nord-est ( à remettre dans le contexte actuel, hein /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> ) Conditions plus propices à des développements plus consistants parfois, mais à priori on reste sur quelque chose d'encore anarchique, en l'absence d'une synoptique alléchante. On verra si, comme modélisé actuellement par le modèle américain, on assistera à un creusement dépressionnaire de surface en journée, au sein de cette masse d'air instable, mais ce qui semble encore une fois freiner l'optimisme, c'est ce vent d'est persistant en basses couches. Peut-être qu'au coeur de la zone dépressionnaire en creusement on parviendra quand même à voir les taux d'humidité monter un peu? Jeudi, on a le c.l entre trois chaises ( et là, ça devient compliqué /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> ) L'ex dépression ibérique des derniers jours, en se décalant vers l'Europe centrale, va se diviser en deux: une partie mourante sur la péninsule ibérique, la partie mobile, encore saine, migrant vers l'arc alpin en cours de journée, et une dépression scandinave qui commence sérieusement à se tâter pour savoir si elle va effectivement nous fondre dessus par le nord. Dans un tel environnement, je crois qu'on échappera encore une fois à tous les processus dynamiques possibles et inimaginables. Bof, après tout, les valeurs d'instabilité devraient à priori commencer à retomber d'elles-mêmes, malheureusement inutilisées tous ces jours la plupart du temps. Allez, avec de la chance, on aura droit à des averses. Vendredi, la dépression scandinave sera en mode tête chercheuse, prenant la direction de l'ouest de l'Europe. Un talweg abordera le nord de la France en fin de journée, attisant momentanément le dynamisme. Niveau masse d'air, on sera sur des restes d'instabilité, mais en l'absence d'un flux de sud ou sud-ouest bien doux et humide à l'avant du coude ( on sera déjà en flux de nord à nord-ouest au sol), pas de scoop en vue à mon avis. Une traditionnelle dégradation pluvio-orageuse vendredi en fin de journée? A affiner. Quoiqu'il en soit, samedi matin, il gèlera déjà au-dessus de 1000 à 1200 mètres sur les Vosges. Fin des possibilités d'orage de "chaleur". Faudra sans doute attendre alors la dernière décade pour renouer avec l'espoir de nouvelles opportunités. En espérant que ces tous prochains jours nous apportent quelque chose d'un peu plus consistant sur le nord-est, parce que sinon, on reprend le chemin de 2015, avec des périodes de chaleur se soldant par pas grand chose!
  10. Comment dire...Je crois que notre premier intervalle quasi estival n'apportera pas ce que les amateurs d'action espéraient. Dommage La chaleur est là, même si il manque encore 1 ou 2°c par endroits pour pouvoir justifier l'emploi du terme au sens météorologique ( seuil des 25°C), les indices d'instabilité, même si ils ne sont pas mirobolants, sont tout de même suffisants pour supporter le développement de la convection. Mais manque de bol, où est le dynamisme... Pour le week-end cours, c'était prévu que ça traîne du pied, et que ça prenne plutôt sur les reliefs. Ca l'a fait aujourd'hui déjà localement. Demain, ça ne sera pas beaucoup plus actif cependant. Mais la cerise sur le gâteau, c'est que là où ces derniers jours les modèles avaient laissé penser que le début de semaine prochaine pourrait s'avérer sympa, ça n'a plus l'air aussi fun maintenant. Pour ce week-end, c'est clairement la dynamique qui fait défaut. Bon ça à la rigueur, c'était prévu, et les journées de samedi et de dimanche ne devaient être qu'une mise en bouche. Dimanche, on reste sur une masse d'air vraiment très sèche dans l'ensemble. Un peu d'humidité dispo en basse couche jusque vers 2000m, puis c'est sec ensuite, voire très, jusque vers 4000m, et ça ne redevient pas spécialement humide plus haut, et il faut grimper jusque vers 8000/9000 mètres pour retrouver des taux d'humidité plus élevés. Bref, l'instabilité est là grâce à la masse d'air très douce et modérément humide des basses couches, mais ça prend pas au-dessus, ou en tout cas, ça se casse la g...le une fois arrivé dans les couches sèches à plus haute altitude. Et comme y'a pas de dynamisme pour soutenir les départs de convection, on en reste à des évolutions locales au mieux, peu durables. Bon ok, ça c'est une chose. Par contre, pour le début de semaine prochaine, ça commence à puer le pétard mouillé! On reste encore à l'écart des zones de dynamisme lundi ( dieu qu'elle a du mal à gagner du terrain vers l'intérieur des terres, l'influence de la dépression portugaise...) On prend pas loin de 5°c entre dimanche après-midi et lundi soir à 5kms d'altitude, ce qui va avoir tendance pour commencer à brider les indices d'instabilité ( l'advection douce à cette altitude stabilise la masse d'air) On reste cependant encore des dans des conditions instables, même si y'a déjà moins d'énergie dispo. A priori, pas de raison finalement que ça prenne mieux lundi, surtout que pour couronner le tout, cette advection douce en altitude va entraîner l'arrivée de cirrus et cirrostratus plus denses, en général une mauvaise chose pour la convection. Mardi, les profils vont s'humidifier à tous les étages, ce qui théoriquement pourrait permettre un nouveau regain dans les valeurs d'instabilité,mais ça sent le ciel bien couvert déjà dès le début de journée, les prémices de la perturbation sur l'ouest et le centre du pays ne permettant pas d'envisager beaucoup de soleil. Bref, l'énergie dispo risque de ne pas être bien élevée. Puis toujours le même problème de fond: manque de dynamisme en altitude. Si la perturbation passe dans ces conditions, sans doute une tournure pluvio-orageuse au mieux. Mercredi, statu quo, on semble rester à l'écart de tout dynamisme notable, celui-ci se concentrant au sud, la faute à la dépression portugaise qui ne veut rien concéder. Tous les espoirs se reportent dès lors sur la journée de jeudi maintenant, où on pourrait enfin assister à un creusement dépressionnaire de surface, favorisant enfin l'utilisation de l'instabilité encore présente, une zone de convergence pouvant faciliter l'éclosion de cellules orageuses plus nombreuse. Mais que c'est loin, et que c'est dur ... Ca bougera un peu plus en fin de semaine, mais le soutien dynamique s'appliquera sur une masse d'air ayant perdu son instabilité et son énergie entre temps, alors voilà quoi ;/ Les indices en faveur d'un sacré coup de froid frais en cours de week-end prochain commencent à se multiplier. Pourrait tout doucement se préparer quelque chose en coulisse. A défaut d'orages, on reprendra bien un peu de neige sur le relief ( voire quelques gelées blanches en plaine?)
  11. WRF, ça dépend quelle version alors. Pour les mailles les plus fines, les runs de minuit sont à la masse ( cumul pour ce samedi:) A moins que ça tombe encore en soirée partout, les cumuls sont surévalués puisque 90% de l'Alsace sont restés au sec total aujourd'hui. Par contre, c'est vrai, il a senti le regain d'activité sur les Vosges centrales, même si le zonage est très grossier, et très généreux surtout. Arome beaucoup plus raisonnable:
  12. A voir pour la convection pour demain et dimanche. C'est quand même bien secos niveau humidité dispo en basse couche, mais à plus haute altitude parfois aussi. Le vent d'est joue pas en faveur des plaines là. Des cumulus en plaine, oui, mais à base élevée le plus souvent. Par contre, ce flux d'est pourrait accentuer un peu l'effet d'orographie sur les reliefs côté est. Dans ce genre de config, ça tombe alors souvent plutôt à l'ouest de la crête, versant lorrain. Si ça tombe. Pour les débordements, les mailles fines WRF sont plus que généreuses en effet ( notamment pour l'Alsace), que ce soit samedi après-midi/soir ou même dimanche, mais à priori plutôt isolées par rapport aux hypothèses des autres modèles. A vrai dire, j'ai l'impression que l'activité instable est pas mal surestimée sur WRF. Verdict demain pour la première partie du week-end!
  13. Ciel déjà bien encombré et parfois localement menaçant sur les crêtes vosgiennes, on dirait que ça cherche presque la flotte sous les nuages les plus sombres.
  14. Si tu regardes au large de l'Irlande, tu as effectivement des pressions basses au sol, et en flux d'ouest en plus, mais pressions basses ne signifie pas obligatoirement soulèvement non plus, ce serait trop simple! Sinon, on aurait constamment de la pluie et des nuages dès que les pressions sont basses. Il y a bel et bien subsidence dans cette zone, la carte des mouvements verticaux à 5kms ( la dernière des 3) le montre clairement, avec ces zones bleues dans toute la zone où le flux converge en altitude. L'analyse des cartes de front à cette échéance révèle en plus le passage d'un front froid juste avant ces zones de subsidence. Et il est classique d'assister à ce phénomène immédiatement après un front froid ( l'air froid qui s'engouffre en altitude a tendance à accentuer le tassement de la masse d'air, étant plus lourd que l'air doux) De même vers la Grande-Bretagne, et là je me suis mal expliqué, c'est en effet surtout vers le nord du pays que l'activité dépressionnaire est marqué à ce moment, plus proche de la zone de divergence d'altitude, localisée du nord de l'Ecosse à l'Islande. Le sud est en effet soumis au passage temporaire d'une dorsale anticyclonique en altitude, et donc à un temps provisoirement moins perturbé au sol. Le mieux quand on utilise ces cartes à 300hPa ou même 500hPa, c'est de zyeuter par la même occasion la précédente et la suivante, chronologiquement parlant, histoire d'avoir un bon aperçu de l'évolution de la config générale sur une région donnée sur au moins 6 à 12 heures. Pris isolément, ce type de cartes peut ne pas tout montrer du premier coup. Sinon, pour en revenir à la situation des prochains jours, les modèles semblent réagir dès samedi pour le top départ des phénomènes convectifs. Relief évidemment pour commencer, le temps que la config évolue vers quelque chose de plus favorable pour les plaines par la suite, en cours de première moitié de semaine prochaine ( géopotentiels et pressions au sol diminuant, réduisant l'effet de "couvercle" encore bien sensible ce week-end) Indices d'instabilité à priori bien sympa, faudra voir si y'a moyen de récupérer un soutien dynamique à moment donné pour attiser tout ça ( pour l'instant, pas trop d'actualité). En tout cas, ça va chauffer samedi dimanche en plaine d'Alsace, profitant probablement d'un ciel bien dégagé entre Vosges et Forêt Noire sous cumulus. Je reste sur mes pointes à 27/28 localement /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />
  15. Quand les traits sont écartés et qu'ils se rapprochent, le flux est convergent à cet endroit: la même quantité d'air auparavant en "environnement ouvert" doit s'écouler dans un "tube" soudain plus serré ( imagine un entonnoir ). Du coup, accélération du flux d'une part certes, mais ça ne suffit pas toujours à absorber tout l'écoulement, et une partie de cet air va là où elle peut, et en l'occurrence profite aussi du "vide"plus bas pour s'y engouffrer. Ca "appuie" sur la colonne d'air jusqu'en basse couche. Convergence en altitude = gain de masse d'air = subsidence Quand les traits noirs sont serrés et qu'ils s'écartent progressivement, le flux devient divergent. La même quantité d'air, accélérée dans le "tube" juste avant, se retrouve soudain à la sortie du tube. Elle perd de la vitesse, et tend à s'étaler à droite et à gauche dans le même temps. Ca crée un vide à cet endroit, enfin plutôt un "manque", et ce vide est alors plus ou moins compensé par un appel d'air venant du bas. Divergence en altitude = perte de masse d'air = soulèvement
  16. Derniers flocons vers la mi-journée à 1200 mètres du côté du Hohneck, se partageant le ciel avec les gouttes de pluie. La neige d'hiver fond à vitesse grand V, de l'ordre de 10cms par jour environ, les zones dégagées gagnent du terrain à vue d'oeil. Il reste cependant encore pas mal de "congères" à droite et à gauche en situation abritée, et parfois bien profondes ( 50 cm à 1 mètre). A voir comment tout ce petit monde passera le cap des jours à venir. Mal, à mon avis /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" />
  17. Perso, j'utilise essentiellement, et pour commencer de toute façon, les cartes suivantes: Config générale à 5kms: [align=center] [/align] Sur la carte de la config générale à 5kms, pour simplifier les choses, la où les traits noirs sont bien rapprochés, ça veut dire que ça bouge en général. Là où ils sont bien séparés, y'a pas de mouvement, et donc le dynamisme est bien plus discret, voire absent. En sachant cependant que dans la zone où les traits convergent visiblement ( au large de l'Irlande par exemple), cela induit une subsidence au sol ( un tassement de la masse d'air, et donc l'opposé du dynamisme). A l'inverse, là où les traits commencent à diverger ( Grande-Bretagne), on assiste à un appel d'air par le bas pour compenser cette divergence d'altitude, ce qui implique une tendance au soulèvement de la masse d'air, et donc un bon dynamisme d'ensemble. Seconde carte, celui de la position du jet à 10kms [align=center] [/align] [align=center] [/align] En général, pas besoin de chercher midi à quatorze heures, là où y'a du jet, c'est qu'il y a de l'action. Après, y'a action et action. L'avantage de cette carte, par rapport à la précédente, c'est qu'elle permet de quantifier les zones de divergence en altitude, et l'importance des soulèvements qu'elles entraînent. Ces zones sont marquées par des lignes blanches notées +. Et plus y'a de lignes blanches entourant le +, plus ça veut dire que ça swingue. Ce n'est pas une surprise de ne pas voir clairement de zones "positives" au sein des secteurs où les traits noirs sont espacés, et à plus forte raison loin du parcours du jet, puisqu'il n'y guère de possibilité de développer de fort dynamisme dans ces endroits là. Enfin, une autre carte bien sympa pour localiser les ascendances entrevues par le modèle en se basant sur la synoptique, celle des ascendances à 5kms: [align=center] [/align] [align=center] [/align] A la rigueur, si il ne faut utiliser qu'une seule carte sur ces 3, c'est celle-là ( d'autant plus qu'elle reprend le schéma de la situation générale à 5kms, comme sur la première). Bref, ici, les zones tendant vers le rouge correspondent aux endroits où le modèle envisage un soulèvement plus ou moins fort de la masse d'air à 5kms d'altitude ( en général, ça commence alors déjà à bien plus basses altitudes). Plus c'est rouge, plus le soulèvement est fort et rapide. Evidemment, l'aspect un peu complexe de la répartition de ces zones ne permet pas d'en conclure un quelconque zonage bien précis de ces zones d'ascendances, sauf peut-être à très court terme ( encore que là, mieux vaut se tourner vers les mailles fines). Néanmoins, on peut dire sans trop se tromper, qu'on trouve 3 grandes zones intéressantes sur notre carte: au large de Terre-Neuve, entre GB et Islande, et en Méditerranée centrale. En fonction des valeurs d'instabilité présentes à ce moment sur ces secteurs, on peut évaluer globalement la pertinence d'un risque orageux ( si indices bons), ou bien plus simplement la possibilité de perturbation classique active ( si instabilité nulle ou trop faible). On peut aussi s'intéresser à la localisation des fronts sinon, qui apportent eux aussi une impulsion dynamique supplémentaire, mais ils sont généralement de toute façon déjà situés dans des zones propices au dynamisme. Enfin, l'analyse des vents en basse couche peut apporter des infos sur le dynamisme venant " du bas". Là encore, pas de miracle, les grandes convergences de basse couche sont souvent chapeautées de zones de divergences en altitude, et donc placées dans une environnement dynamique déjà favorable à la base. Les convergences secondaires, moins évidentes à appréhender car dépendant de configurations locales, sont plutôt à repérer dans les prévisions des modèles à mailles fines, et à assez court terme. Elles peuvent apporter le petit plus de peps qui permet de débloquer une masse d'air instable. [align=center] [/align]
  18. [align=center] [/align] [align=center] [/align] ON tardera plus trop à s'amuser un peu /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Graph de l'ensembliste américain pour Strasbourg, avec valeur des températures potentielles à 1500 mètres en haut, et CAPE en bas. Sans rentrer dans des détails trop scabreux, jusqu'au 7 inclus, pas grand chose à attendre encore. Une fois évacué le talweg du milieu de semaine, on va passer dès mercredi sous influence anticyclonique, au sol d'abord mercredi, puis en altitude aussi jeudi et vendredi. La hausse de température de masse d'air en altitude va être notable entre mercredi soir et le début du week-end: on va prendre 10 à 12°c à 1500 mètres. Autant dire que de belles journées se profilent en seconde moitié de semaine , avant le début de la période d'instabilité. Ca cumulifiera sans doute sur le relief aux heures chaudes, mais sans tournure orageuse ou pluvieuse cependant ( très probablement en tout cas). En début de week-end, les pressions vont lâcher du lest: en altitude, et au sol, devant la progression de l'influence dépressionnaire par le sud-ouest. Anticyclone et dorsale se rétracteront alors clairement sur le sud de la Scandinavie et les pays baltes ensuite. Leur influence parviendra encore à jouer sur l'Europe centrale, mais par chez nous, ça ne prendra plus. Du coup, à partir de samedi, dans une masse d'air très douce, les indices d'instabilité vont commencer à "s'épanouir" plus librement ( ce que montre le graphique ci-dessus d'ailleurs). Cumulifications plus significatives sur le relief, et je pense que dès dimanche, au plus tard, ça y tournera localement à l'averse orageuse ou à l'orage de chaleur carrément. Par contre, niveau dynamisme, pas grand chose de repérable pour le moment. L'activité serait dès lors essentiellement orographique, mais quelque chose me dit que les plaines devraient rapidement avoir droit aussi à des choses plus sympa. Je trouve le modèle américain très défensif à ce sujet, malgré des pressions relativement faibles et cette masse d'air qui en a déjà mine de rien. LEs convergences locales de vent en basse couche viendront sans doute ajouter leur petit grain de sel /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Chouette, on attaque maintenant la saison chaude cash par le vif du sujet, quel plaisir, après ce printemps tout sauf ennuyant!
  19. Bel arrosage qui touche lentement à sa fin en ce moment sur les régions du nord-est. Globalement, ce sont 10 à 15 millimètres qui sont tombés hier soir et la nuit dernière sur l'ensemble de la plaine d'Alsace, avec deux zones plus copieusement arrosées dans la masse: le centre du Bas-Rhin et le sud du Haut-Rhin, avec sur ces zones parfois 20 à 25 mm. Dans l'ensemble, l'épisode a donc été plutôt bien appréhendé, et sauf erreur de ma part, il n'y aura pas eu de grosses surprises. Quoiqu'il en soit, la "peine" touche à sa fin, sur tous les fronts. Mai semble décidé à balayer d'un simple revers de la main tout ce qu'avril s'est évertué à amasser en 2016 pour faire oublier les nombreuses extravagances qu'il s'était permises ces dernières années. Un simple graphique apaisera ainsi d'emblée les craintes et mettra un terme à l'impatience de ceux qui n'en peuvent plus d'attendre le retour un peu plus durable du combo douceur/temps pas trop moche, plutôt rare depuis le début du printemps. [align=center] [/align] [align=center] [/align] Ensembliste américain actuel. Bon d'accord, les premiers jours à gauche hésitent encore sur la direction à prendre concrètement. Ca remonte vers les moyennes saisonnières, puis ça retombe vers le 4. Mais après, hausse unisono de la moyenne des températures à 1500 mètres. On partira d'un petit 0°C le 4 pour atteindre le 7 la barre des 10°C à cette altitude. Seuil que je ne suis pas certain d'avoir vu être franchi cette année jusqu'à présent, si ce n'est de manière furtive et ponctuelle. Bon et bien là, pas d'entourloupe, ces 10°c devraient plus ou moins devenir la norme dans un futur très proche. Avec les deux pieds dans la saison météorologique chaude désormais, la règle des t850 +15 va sans doute avoir l'occasion d'être vérifiée à l'une ou l'autre reprise au moins, permettant aux plaines d'envisager à un moment donné la barre des 25°C. Un coup d'oeil aux courbes du bas laisse apparaître la fin de notre épisode pluvieux tout à gauche, un petit sur sursaut vers le 3/4, et un calme plat ensuite pendant plusieurs jours, jusqu'au 10 en gros. Par après, ça s'agite de nouveau plus visiblement, mais J+10 = possibilité d'un temps plus humide OU influence du simple chaos numérique/météorologique, ces deux variables devant être nuancées à ce stade très précoce.. Il devrait donc y avoir des 2, et il est presque certain que Strasbourg ne verra pas un intervalle aussi humide précisément entre le 11 et le 14 mai, comme le suggère le run principal en vert pomme. Cependant, on va le voir dans l'analyse de la situation générale à venir, on n'aura pas affaire tout le temps à un temps anticyclonique imperturbable, comme pourrait le laissait penser initialement le mode plateau des températures à 850hPa. Une partie de ces signaux de précipitations traduit donc ce manque de stabilité dans la configuration météo. Histoire de se détacher un peu de l'emprise américaine, reconsidérons tout ça via l'ensembliste du modèle européen de hier midi: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Et tâchons de faire le lien avec le graphique ensembliste américain, ce qui conforterait, en cas de similitude, la tendance générale des prochains temps. Pour lundi, tout en haut à gauche, éloignement vers le sud de l'Italie du cut-off dont les premières heures de vie samedi nous auront valu l'arrosage qui s'achève actuellement en cette fin de week-end. La zone de séparation entre le cut-off et le talweg résiduel localisé à la mi-journée déjà sur le nord de la Norvège créera un "vide" mis à profit par une hausse des pressions temporaires. Le flux devrait rester au nord-est en basse couche, mais le soleil devrait revenir généreusement, si bien qu'il fera presque bon ( à l'abri du vent en tout cas). Embellie provisoire, car on aperçoit déjà un nouveau talweg sur les Iles britanniques. Talweg qui nous concernera mardi et mercredi. Mardi, avec le passage d'une perturbation apportant ce qui seront les derniers flocons sur les reliefs avant un certain temps, et mercredi, avec un ciel de traîne totalement inactif, car pris sous une hausse des pressions à l'approche d'une dorsale d'altitude par la sud-ouest ( axée à la mi-journée sur l'ouest de la France). Bof bof mardi, nettement mieux mercredi, mais 2 journées plutôt frisquettes du coup ( 15°c maxi pour les maximas). Avec la journée de jeudi ( ligne du centre, tout à gauche), on attaque une nouvelle synoptique, celle-là même qui nous mènera assez loin dans le mois de Mai, en nous gratifiant d'une hausse sensible, et durable, des températures. Une dorsale massive se soulève sur la côte Est des Etats-Unis, ce qui conditionne la progression du talweg nord-altantique du coup: il plonge vers le sud, en direction des Açores, et la situation devrait se bloquer dans ce mode-là pendant plusieurs jours. Les hautes pressions sur le continent se centrent vers l'est de l'Europe, débordant sur l'Europe centrale, tandis que l'ouest de l'Europe bascule en flux de sud-ouest à sud par moments. Et il en sera ainsi pendant un certain temps à priori. Pour la douceur, on comprend d'où elle viendra, avec l'appel d'air méditerranéen entre les basses pressions atlantiques et les hautes pressions continentales. Pour le côté temps concret, il est trop tôt pour rentrer dans les détails, mais on comprend que si l'ouest de la France sera soumis à l'influence dépressionnaire quasi en continu, la façade est pourrait bénéficier de répits plus ou moins durables, qui permettront alors de toucher cette barre des 25°C. Néanmoins, à l'interface entre les deux centres d'action, et dans cette config, les valeurs d'instabilité seront au rendez-vous, progressivement. Ca prend le chemin de l'évolution diurne sur le relief, assez rapidement, avec des orages de "chaleur" devenant possibles en fin de semaine prochaine, les plaines restant épargnées plus longtemps, mais soumises progressivement au risque aussi ( d'où l'apparition des signaux de précipitations sur l'ensembliste américain tout en haut). L'un dans l'autre, n'ayant pas peur des mots, on se dirige vers le premier épisode estival de cette année 2016. A vrai dire, si l'influence dépressionnaire ne pousse pas trop et pas trop rapidement par l'ouest, je ne serais presque pas surpris de voir les premiers 27/28°C apparaître sur les cartes de prévisions nationales au nord-est en fin de semaine prochaine, genre Strasbourg détenant la palme nationale.
  20. Patience, on entre dans la phase de renforcement des ascendances. L'activité instable préalable sur le sud-ouest de l'Allemagne devrait évoluer en paquet pluvieux bien soutenus et entretenus par le soulèvement synoptique ces prochaines heures, et produire les pluies stratiformes qui apporteront le gros du cumul d'ici la fin de l'épisode ( normalement).
  21. L'activité orageuse prend bien sur la Forêt Noire. Un poil trop à l'est pour nous en Alsace, mais ça n'est pas une grosse surprise. Etrange que les échos sur le sud Haut-Rhin ne soient pas associés à une activité orageuse, vu leur intensité et leur rapidité d'apparition?
  22. Belles éclaircies sur le nord-est, c'est vrai, du coup ça chauffe gentiment sous ce radieux soleil de fin avril. A voir si ça permet de grappiller un peu plus d'énergie convective? ( mais pour ça, faudrait que les éclaircies tiennent encore jusqu'en milieu de journée/début d'après-midi). En tout cas y'a de l'altocumuls castellanus de temps en temps sur la plaine centrale d'Alsace, signe de l'instabilité qui se précise à l'étage moyen. GFS à la ramasse? Quand même pas à ce point non plus ou bien? La comparaison des obs actuelles et des prévisions du modèle: [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Côté anim radar, ça correspond pour le moment bien aussi. Après c'est sûr, ce sont les processus qui vont se mettre en place cet après-midi et ce soir surtout qui compliquent la situation ( cyclogenèse sur le sud de l'Allemagne avec flux de nord en basse couche sur le nord-est, advection douce par l'est à mi-hauteur, et flux de sud à haute altitude).
  23. Concernant le côté pluviométrie des heures à venir, voici quelques cartes non archivées des cumuls valables depuis ce samedi minuit jusqu'à lundi minuit. ( l'échéance bougera avec les prochaines mises à jour). Juste pour se faire une idée, ou non, de la localisation spatiale des précipitations. GFS 0.5 pour commencer: Arpège "Hirlam" ( développé par les différents services météo européens) Et ICON ( mis en oeuvre par le service météo allemand) Il en ressort une zone bien arrosée couvrant la Suisse et le sud-ouest de l'Allemagne, le Centre-Est, et (+/-) l'est du Nord-Est ( PS: GFS toujours et encore en mode un peu exagération sur les quantités, à voir) De ce point de vue géographique, il ne devrait plus trop y avoir de surprises, les mailles fines proposant une localisation désormais plutôt similaire ( ce qui n'était pas vraiment toujours le cas hier encore) Les pluies seront réparties entre samedi fin de journée et dimanche première partie de journée, si bien qu'une partie de ces cumuls n'incombera pas au seul mois d'avril, déjà bien arrosé. Bref, on termine avril sous la flotte, et on commence mai sous la flotte aussi /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> Explosion végétale à attendre ces 10 prochains jours: eau en abondance dans le sol, et températures remontant de manière significative et plus durable ( en dehors d'un petit creux provisoire mercredi prochain).
  24. Sans doute parce qu'à priori les conditions ne sont pas suffisamment "alléchantes" pour aller chercher dans les mailles fines trop de détails concernant un risque dans l'ensemble plutôt diffus et marginal. Ce type de config en plein été par contre, ça peut être vachement plus intéressant, et là oui, les mailles fines apporteront un beau complément pour la prévision. Pourvu qu'on ait encore un peu de dynamisme de ce genre, de temps en temps au moins, pour alimenter nos perturbations orageuses à venir!
  25. Alors place à la saison des orages maintenant! ( avant ça, on reste quand même sur un petit saupoudrage d'ornement en fin de nuit prochaine au-dessus des 1000 mètres dans les Vosges). Mais en effet, le gros des précipitations, ce sera du liquide, histoire d'accélérer désormais la fonte de la sous couche hivernale encore bien présente par endroits sur les versants nord-ouest abrités entre Schlucht et Hohneck. Mine de rien, hors combes côté alsacien, les dernières plaques de neige côté lorrain dans ce secteur pourraient ne pas disparaître intégralement avant la mi-mai, ce qui est franchement pas mal vu la direction que l'hiver avait pris sur sa première moitié.
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