Fil67

En effet, et cf le dernier européen, qui ne parvient à aucun moment à placer l'extrême nord-est ( Bas Rhin/Nord des Vosges) en négatif à 1500 mètres sur l'intégralité de l'épisode, l'air doux poussant toujours un peu par l'est et le nord-est. En me relisant, je suis en train de me rendre compte qu'il en va de même pour l'américain En fait oui, de la gadoue blanche demain sur les Vosges, et éventuellement un petit saupoudrage de finition en fin d'épisode, dans le meilleur des cas.

Bon nous là en bas, dans les plaines du nord-est, les éventuels risques de neige du week-end sur le relief ne nous concernent pas du tout à priori. Qu'à cela ne tienne, on pourra se rattraper avec une possibilité d'évolution instable samedi. Rien de mirobolant, mais à l'image des quelques opportunités précédentes en avril, un petit potentiel sympa, toujours intéressant à suivre. A la mi-journée, conditions d'instabilité de la masse d'air: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Une zone propice au développement de l'instabilité sur l'Allemagne pour commencer, débordant légèrement sur le nord-est. Niveau énergie disponible: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Pas grand chose à disposition, au mieux quelques toutes petites centaines de j/kg. L'énergie dispo ne fait pas tout, suivant le contexte, ça peut amplement suffire, alors que plusieurs milliers de j/kg non mis à profit ne servent à rien ( si ce n'est à transpirer à grosses gouttes pour rien /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> ) Niveau dynamisme à présent. A 10000 mètres: [align=center] [/align] [align=center] [/align] A l'avant d'un beau talweg bien incisif, pointant vers le centre-est, et en sortie gauche du jet, les conditions sont propices au soulèvement synoptique de grande échelle ( zone marquée + ) [align=center] [/align] [align=center] [/align] Les impulsions dynamiques ne manqueront pas à cette altitude à la mi-journée, avec cette belle zone rouge framboise circulant sur l'avant de l'axe du talweg. A l'étage inférieur, vers 5kms d'altitude, on trouve encore de telles zones de dynamisme se glissant dans ce flux dépressionnaire de sud-ouest: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Ce qui finalement se traduira effectivement par le développement de vastes zones d'ascendances du centre-est au nord-est: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Dans cet environnement assez dynamique, avec un léger cisaillement des vents, les cellules convectives, si il s'en forme, pourront s'organiser un minimum. On n'est cependant pas dans une masse d'air "chargée" en énergie, et qui plus est en marge de la zone plus exposée ( sud de l'Allemagne), on l'a vu, et à priori faudra pas trop compter non plus sur un ensoleillement matinal pour amasser un peu de matos avant d'attaquer l'après-midi. Ca manquera donc forcément de punch. L'aspect "marquant" de l'éventuelle activité instable attendue demain sur l'extrême est se limiterait dès lors plutôt à des averses localement fortes, pas très très mobiles, éventuellement quelques rafales de vent pas très méchantes. Coups de tonnerre pour les stats /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> La fenêtre est relativement restreinte ceci dit, quelques heures entre le milieu de journée et la seconde moitié de l'après-midi. Ca évoluera ensuite en pluies stratiformes en fin de journée/nuit de dimanche, l'air doux méditerranéen se glissant lentement au-dessus de l'air plus frais s'infiltrant en basse couche sur le flanc ouest de la zone dépressionnaire.

La plupart des modèles actuellement disponibles ne laissent pas envisager une tournure franchement neigeuse sous 1000 mètres lors de l'ensemble de l'épisode ( pour les Vosges du moins). Neige super trempée possible jusque vers 800/900mètres certes, mais à priori, avec les cartes actuelles, pas de tenue. Ca pourrait commencer à accrocher vers 1000 mètres samedi en toute fin de journée et nuit de dimanche, mais en mode bouillasse. Au-dessus ça mettra du temps à prendre aussi, ça sera un poil moins gorgé d'eau, mais à l'inverse de ce qui est tombé mardi dernier ( poudreuse au-dessus de 1200 mètres), on resterait bel et bien sur une neige de toute fin de printemps, plus qu'apte à la fonte éclair au moindre rayon de soleil ou aux premières précipitations liquides qui s'ensuivraient. Et ce d'autant plus qu'une fois l'épisode terminé, on attaque les choses sérieuses d'emblée, avec le retour en force du positif à 1500 mètres. Peut-être encore un peu de place pour quelques surprises dans les sorties de la soirée ou de la nuit prochaine? A voir.

Bonne chance pour la prévision du week-end! Une chose est sûre, jusque vers samedi midi, encore pas grand chose à signaler. Après, ça se corse. Chaque modèle y va de sa mixture personnelle et ce encore plus pour les mailles fines dont le souci à ce stade, c'est de pouvoir calculer déjà bien trop finement, au risque de passer réellement à côté de l'événement, qui par nature est encore très imprévisible pour le moment . Quantités de précipitations multipliées par 10 ou divisées par 10 suivant les modèles, localisations laissant encore suffisamment de marge de manoeuvre pour permettre à un 35tonnes de faire demi-tour les doigts dans le nez, neige/pas neige sur les plus hauts sommets, etc, etc....Tout ceci à 36 heures du début de l'épisode. Rien d'étonnant ceci dit, quand on à affaire à une situation aussi mouvementée, avec, s'il vous plaît, creusement sur place et passage d'une dépression de surface mêlant intimement air doux méditerranéen et air polaire nord atlantique. Si il faut dégager cependant une grosse tendance, c'est à un premier centre de gravité des précipitations ( parfois instables au début) de l'autre côté immédiat du Rhin en flux de sud, côté allemand, et un second moins marqué plus à l'ouest, de l'autre côté des vosges, en flux de nord, à l'arrière de la dépression, résultant de l'ascendance de l'air doux et humide méditerranéen par dessus l'air polaire atlantique et de l'enroulement de la masse d'air autour du coeur de la dépression. Jonction entre ces deux zones quelque part part au (sur le?) nord de l'Alsace. Pas sérieux d'en dire beaucoup plus, le schéma est vague, et de toute façon encore largement soumis à ajustements ( 100/200kms de décalage et on passe de la zone bien plus sèche proche du coeur de la dépression à l'influence des fortes ascendances génératrices de précipitations plus ou moins abondantes.) Le modèle américain traduit bien cette hésitation générale: run de 18h hier soir, le déluge sur Strasbourg, run de minuit, pluies tout à fait raisonnables, run de midi hier, rien...

On s'ennuie vraiment pas depuis le début de l'année, ou quasiment pas! Prochaine échéance à suivre de très près, de manière inchangée dans les sorties de ce soir: l'évolution entre samedi midi et dimanche midi. Un beau moment synoptique en vue! Pour la suite, lente transition vers un temps de moins en moins froid/frais en cours de semaine prochaine et ceci étant fait, on peut d'ores et déjà envisager de basculer en flux de sud-ouest peut-être dépressionnaire ultérieurement. Après la neige, les orages, que demander de plus? Evidemment avant cela, concentrons nous sur l'évolution du week-end à venir. Ca sent la neige très très lourde aux altitudes moyennes ( 900/1100 mètres). Pas trop de feuilles encore à cette hauteur, mais un tout petit peu plus bas, ça pourrait faire mal!

Ca sent de nouveau effectivement la config explosive au vu des modèles ce matin. Réglages ultimes à attendre dans les 24/36 prochaines heures, mais synoptique d'enfer pour un dernier (?) coup de blanc sur les reliefs du nord-est? Creusement dépressionnaire sur l'est du pays, partant vers la Méditerranée occidentale, air doux remontant à l'avant sur l'Europe centrale, tendant à s'enrouler autour du coeur dépressionnaire, air froid rabattu par le nord-ouest dans le même temps. De bonnes précipitations pourraient tomber à la zone de rencontre. A voir où elle se situera. En hiver, c'est la config typique à chopper de bonnes quantités en plaine ça, avec flux plutôt continental. En cette saison, l'advection trop douce sur le flanc est de la dépression devrait d'emblée permettre d'écarter cette perspective. Mais pour le relief par contre, un premier jet cible les altitudes supérieures à 1000/1200 mètres. A suivre!

Et ben, on n'est pas sortis de l'auberge on dirait, avec ce temps très frais pour la saison et globalement plutôt humide/perturbé! Alors que notre décrochage polaire actuel pourrait commencer à flancher en ayant tendance à se résorber sur place en fin de semaine, les modèles simulent une "réactivation" de l'alimentation en air froid en flux de nord-ouest assez rapidement dans la foulée ( cours de week-end déjà), en raison d'un nouveau léger soulèvement anticyclonique sur l'Atlantique. Ca a l'air bien parti pour une bonne dizaine de jours avec des conditions qui auraient été largement plus appropriées pour un mois de décembre ( au niveau du ressenti en tout cas) Sinon, petit coup de vent passager à attendre mercredi, à priori en première partie de journée. Pas de vents excessivement forts en altitude ( 70/80kmh à 1500m), mais une synoptique favorable à un bon brassage en profondeur de l'atmosphère, associé à une certaine dose d'instabilité ( air très froid en altitude). Le nord de l'Alsace, dans un champ de pression plus resserré, pourra connaître de fortes rafales par moment, approchant les 70/80kmh, en lien avec les averses le plus souvent. Averses éventuellement même orageuses.

Apprécier, non, c'est sûr. A ce stade d'avancement, la végétation a des attentes autrement plus douces, on est d'accord. Ca freine l'évolution des pousses et des feuilles., ça va limiter la pollinisation, pour ce qui a besoin d'être pollinisé, mais il n'est pas encore question de souffrir non plus tant qu'on en reste à des gelées du type de celles qu'il y a eu la nuit dernière. Ces prochains jours vont être assez pourris d'humidité quand même, même pas sûr que ça gèle de nouveau réellement. On verra bien!

-1/-2°C pendant quelques heures en seconde partie de nuit, ça fait pas énormément de mal, surtout si c'est du gel "calme" ( pellicule plus froide près du sol). Ca arrive presque 1 an sur 2 en avril. La plupart des floraisons de fruitiers ( et autres feuillages en général) y résiste. Faut déjà toucher à du -3°C pour que ça frite plus sévèrement sur les fleurs. Pour les fruits, plus sensibles, le seuil remonte certes à -1/-2°C suivant les variétés et l'avancement de formation du fruit. Mais là encore, en cas de gel calme, ces valeurs sous abri à 2 m ne sont pas irréversibles. Ce serait une autre affaire si ce gel découlait d'un vent advectant la masse d'air négative en continu. Maintenant, pour les cultures au ras du sol, le risque est plus grand, c'est certain.

Finalement, on devrait échapper aux mauvaises gelées nocturnes ces prochains jours. Ambiance trop humide, un poil trop brassée sans doute aussi, et pas suffisamment longuement dégagée pour permettre au mercure de plonger durant la nuit. Peut-être que localement ça parviendra malgré tout à passer plus clairement dans le négatif, mais à priori pas de risque généralisé et/ou marqué. On surveillera plutôt l'assagissement de l'intervalle perturbé en fin de semaine/début du week-end. Une hausse de la température de masse d'air à 1500 mètres permettra alors de rejoindre plus clairement le 0°C à 1500 mètres, mais paradoxalement, les risques de gelée en plaine prendraient un peu de galon , notamment au moment de la transition ( dans l'ensemble ambiance plus calme, plus dégagée, et surtout inertie de l'air froid d'altitude des jours précédents qui pourrait alors "tomber" tranquillement dans les basses couches avant de s'évacuer en altitude). Bref, on limite dans un premier temps les dégâts, avec des risques plutôt mineurs ces 3/4 prochains jours, lors du pic de froid notable en altitude, c'est déjà pas mal. On verra pour la suite.

Serions-nous sur le point de connaître un épisode franchement peu banal de fraîcheur en cette fin avril 2016? Inutile de tourner autour du pot, voici à mon sens peut-être le graphique qui traduit le mieux cette situation. Il s'agit de l'ensembliste américain actuel: [align=center] [/align] [align=center] [/align] On quitte la (vieille) moyenne de référence en ce moment, tout à gauche ( trait rouge franchi vers le bas), et l'observation de la courbe blanche ( moyenne de l'ensemble des scénarios actuels du modèle américain) nous montre qu'on ne repasserait pas au-dessus des valeurs normales de saison avant la fin tout à droite, soit dans 15 jours. Naturellement, ce graphique est un instantané de ce que voit le modèle américain en se basant sur les données intégrées à minuit, et on sait bien qu' au-delà de quelques jours ( 6/7 en général), on perd forcément en lisibilité et en fiabilité. Il n'empêche, en attendant, je ne me souviens pas avoir vu un graphique aussi "morose" sur une telle durée ( comprenez par là systématiquement sous les normes tout du long). Ces derniers mois à coup sûr, non, durant l'année écoulée non plus, et peut-être bien ces dernières années carrément ( peut-être février 2012 la dernière fois?). On est quand même sur de l'anomalie négative pendant au moins 10 jours, avec une bonne tranche dans un écart négatif tournant à 7/8°C en plus. Bref, en avril, ne te découvre pas d'un fil, oui, plus que jamais, cette année, le dicton prendra toute sa valeur. Par contre, en mai fais ce qu'il te plaît, ça faudra voir. Le début du mois pourrait ne pas assurer suffisamment pour ôter pull, veste, et autres couches supplémentaires ( pour les plus frileux, ou ceux qui iront faire un tour en montagne, car c'est bel et bien un retour en force de l'hiver qu'on attend là haut). Tâchons de trouver les "coupables" de cette situation un peu particulière. Les hautes pressions atlantiques sont déjà en place actuellement, visant le sud du Groenland en ce début de week-end, pour parvenir à s'y établir fermement ensuite, très rapidement même, finissant même par former un vaste noyau anticyclonique dans les régions polaires. Parallèlement à ça, on trouve déjà des basses pressions sur la Scandinavie, et en réponse à la montée en latitude des hautes pressions vers le Groenland, ces basses pressions trouvent forcément leur origine dans les hautes latitudes ( principe des vases communicants). Du coup, en ce moment même, devant l'insistance des hautes pressions à aller taquiner le Grand Nord, un décrochage polaire est en train de se mettre en place du côté de Spitzberg. Il prendra la voie du sud rapidement durant le week-end, concernant l'ensemble de l'ouest de l'Europe. Les hautes pressions vont avoir tendance à bloquer la voie du Nord par la suite, en s'étalant aux portes de l'océan Arctique. Du coup, la situation va se bloquer, et on aura dans les pattes notre décrochage polaire sur l'ouest européen pendant plusieurs jours, qui va s'y résorber très progressivement, usant son air froid disponible jour après jour, puisant dans ses réserves ( sans possibilité de renouvellement puisque coupé alors de la circulation atmosphérique). La route va être longue, laborieuse, avant de pouvoir envisager autre chose. Ce que traduit bien l'ensembliste vu au début, avec cette moyenne qu'on pourrait réellement peiner à rejoindre ces 10/15 prochains jours. Servons nous de l'ensembliste européen ( cette fois) de hier midi pour illustrer ces propos, histoire d'avoir le point de vue généraliste d'un autre modèle sur l'évolution. [align=center] [/align] [align=center] [/align] Bon, pas de surprises, le choix de cet échantillon de cartes de la situation générale selon le modèle européen ces 10 prochains jours n'est pas anodin, et conforte à 100% ( pour l'instant), ce que propose le modèle américain dont on a vu l'ensembliste tout en haut du message. Ce n'est pas un hasard évidemment, la situation semble cernée pour ces 7/8 prochains jours de manière quasiment certaine. En haut à gauche on voit la dorsale d'altitude pointer vers le sud du Groenland, allant titiller le bleu foncé situé au large de la Norvège. En haut au milieu et à droite, confirmation du petit jeu, avec établissement de la dorsale sur le Groenland et par mouvement de balancier la descente des conditions dépressionnaires sur la Scandinavie, la mer du Nord, puis plus tard le nord de l'Allemagne. Ligne du milieu, entre mercredi et vendredi prochain: tentative de jonction puis jonction entre les hautes pressions groenlandaises et russes via l'Arctique, avec isolement total du décrochage polaire vers le sud, évoluant vers un blocage de la situation, avec conditions dépressionnaires fraîches/froides et humides sur tout l'ouest de l'europe. Ligne du bas: on perd en contour, forcément on est sur une moyenne des cartes des 51 scénarios secondaires européens, et ça lisse fortement à cette échéance ( fin de semaine prochaine). Qu'à cela ne tienne, on localise toujours assez facilement l'emplacement de notre décrochage polaire jusque début mai: bloqué sur l'ouest de l'Europe, toujours, la tendance aux hautes pressions résistant sur l'extrême nord de l'Europe ( on sent les deux dorsales qui cherchent à se joindre, via l'Islande à l'ouest, et via la Russie par l'est, isolant le décrochage polaire sur un vaste secteur Iles britanniques/mer du Nord/ouest Europe. Côté temps concret, pas trop de détails de ma part. On reste majoritairement dans une situation à dominante maritime, les basses pressions restant centrées au sol à l'ouest ou au nord de nous, et ne passant à priori jamais vers l'est. Pour les plus basses altitudes ( <300m), on pourra voir la neige tomber, mais sans tenue à mon avis ( en dehors des heures froides, localement). A basse altitude, le risque de voir une petite couche se former au sol et durer quelques heures suivant les conditions du moment n'est pas négligeable (300-600m) A moyenne altitude, un manteau neigeux pourra se constituer, mais sera sans doute soumis à des fontes régulières en cours de journée, à voir ce qui fondra et qui sera renouvelé au fil des jours ( 600-900m) Les 1000m pourraient être une altitude charnière dans ce type de config ( notamment versants ouest plus exposés aux précipitations): les apports devraient commencer à compenser les petites fontes quotidiennes, si bien que ça restera sans doute blanc à partir de cette altitude la semaine prochaine, mais pas forcément avec de gros cumuls au sol. A partir de 1200/1300m, on risque de ne pas avoir de dégel pendant plusieurs jours, ou alors très brefs et superficiels ( hors zones exposées plein soleil d'après-midi naturellement). Si les crêtes dégagées auront sans du mal à cumuler la neige en raison de vents qui pourraient souffler de manière soutenue à forte, on peut envisager pas loin de 30/40cm de neige au sol en zones abritées d'ici la seconde moitié de semaine prochaine ( +/- selon tassement) Pour les plaines sinon, il semble que le risque de gelée ne soit pas trop important. Du moins en ce qui concerne des gelées dommageables à la végétation: les tendances ont pris un bon coup d'humide on dirait, ça limitera les possibilités de refroidissement nocturne.

Risque de gel bien présent, c'est sûr, mais peu à peu j'ai malgré tout l'impression que dans 90% das cas ça ne se concrétisera pas réellement, et heureusement. Est-ce moi ou les situations de ce genre là sont sur les cartes souvent bien plus froides qu'observées sur le terrain par après? Genre on s'attend à tant et tant, et finalement on se retrouve avec quelques, voire plusieurs degrés en plus ( je parle pour la plaine, la masse d'air en altitude sera globalement ce qu'elle est déjà sur les cartes actuelles des modèles). Parce qu'à part sous flux continental sec anticyclonique ( et encore!), il a été très difficile ces dernières saisons de chopper du vrai froid en basse couche. Et à ce sujet, on ne peut pas non plus ne pas oublier ce qui s'est passé l'hiver dernier ( et les précédents souvent aussi), où on peinait réellement à avoir des gelées nocturnes malgré des conditions que l'on pensait pourtant globalement propices ( nuit claire, ou à l'inverse sous activité dépressionnaire " froide" ). Je sens qu'il pourrait en être de même pour les jours à venir: on n'est clairement pas en situation de froid continental sec. Bien au contraire. Plus de peur que de mal? Après, dans les endroits réellement prédisposés, trous à froid et autres, le risque de gel sous abri est effectivement sensiblement plus grand.

GFS 6 ? Avec lui y'a moyen de récolter pas loin de 30/40 centimètres de poudreuse sur les hauts des Vosges d'ici la seconde moitié de semaine prochaine, sur plusieurs épisodes et sur ciel de traîne. Dans ce type de config au "bout" d'un talweg nord-européen avec bifurcation du flux à l'ouest-nord-ouest sur la France à sa pointe sud, ça bloque sévère sur les reliefs du nord-est: tout y est: le froid, et, surtout, l'humidité apportée par ce flux qui se presse contre le relief, et y accentue les précipitations. Naturellement, avec -5°C à 1500 mètres dans ce flux fin avril, faut pas espérer grand chose de durable sous 700/800 mètres. Mais au-dessus par contre, ça va le faire largement, si tant est qu'on reste dans cette synoptique.

C'est sûr qu'on n'a pas l'habitude de ce genre d'extrême. 7/8°c de plus que la norme pendant quelques jours à moment, ça n'a plus rien d'exceptionnel du tout ces dernières années, toutes saisons confondues. 7/8°c en-dessous de la norme par contre, faut s'accrocher! Et en période charnière ( printemps ou automne), oui, ça peut encore facilement donner la neige en plaine. Plus que le niveau de la température de masse d'air attendue, c'est à mon avis surtout la durée qui est assez significative.

On va peut-être lentement pouvoir commencer à se pencher davantage sur les modalités du coup de frais/froid à venir. En prenant comme référence de point de départ le franchissement vers le bas de la moyenne normale, ça commence dès samedi. En reprenant comme même référence cette moyenne, mais après franchissement vers le haut cette fois, ça pourrait nous amener sur une fin assez facilement envisageable au-delà de début mai, avec un noyau dur en gros de dimanche à mardi/mercredi prochain, celui-là même qu'il faudra surveiller. Pour faire un petit point intermodèles, basons nous sur les différents ensemblistes disponibles actuellement: A commencer par le mix des 4 derniers ensemblistes américains pour Strasbourg: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Pour continuer sur le canadien: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Et finir sur l'européen: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Selon toutes ces simulations très unanimes, auparavant un petit pic pré-estival à 10°C à 1500 mètres jeudi, histoire d'essayer de mieux faire passer la pilule ensuite? ( encore que le maintien d'un très léger flux continental en basse couche et l'éventualité d'un ciel par moments très fortement voilé jeudi ne laissent que peu d'espoir quant à l'utilisation optimale du potentiel de la masse d'air à 1500 mètres: les 20°C devraient être une bonne moyenne dans les plaines jeudi après-midi, à confirmer d'ici là, mais on n'appliquera sans doute pas la règle des T850+15 pour la plaine, bien que l'avancement dans la saison chaude commence théoriquement à le permettre, mais évidemment en cas de conditions favorables, ce qui ne sera probablement pas le cas jeudi). Bref, tout ceci étant dit à présent, et le clavier étant déjà réchauffé par les frappes sur les touches, abordons le vif du sujet à présent. De dimanche à mardi/mercredi, on note sur les graphiques ci-dessus une moyenne des scénarios flirtant dangereusement avec les -5°C à 1500 mètres. Le modèle européen en première ligne, suivi du canadien et de l'américain juste après. L'étude des courbes de précipitations en bas montre quand même un regain salvateur d'activité au même moment. Pas grand chose, certes, mais ça dénote une tendance à une nébulosité de fond, qui, espérons-le, sera suffisamment présente pour limiter l'étendue et surtout la durée des éclaircies nocturnes durant cet intervalle de 3 jours. Bon, on a quand même une nuit de dimanche qui pourrait voir débarquer la masse d'air froide comme un boulet à 5kms d'altitude, après la perturbation de transition de samedi ( pluie en plaine, neige sur le relief). Cette incursion froide, typique à l'arrière des fronts froids, pourraient débarrasser le ciel des nuages résiduels durant une partie de la nuit, avant que ça ne tourne au ciel de traîne plus actif ensuite dimanche même en journée. A suivre de près, surtout si les vents de basse couche tombent de manière significative, car là on pourrait alors aller taquiner les -3/-4°C dans les campagnes. C'est l'hypothèse pessimiste certes, mais ça relève néanmoins malheureusement du domaine du possible. Pour la suite, je préfère ne pas en parler trop encore. On est en situation dépressionnaire, avec possibilités de fronts secondaires, de zones de nébulosité plus dense, de modification de chronologie, c'est déjà s'avancer beaucoup que de jeter un oeil sur la nuit de dimanche. Globalement cependant, on est plutôt sur une évolution majoritairement humide, et donc potentiellement moins froide en terme de minimas en plaine. Par contre, on pourra peut-être à la place parler de neige à ce moment. Oui, oui, pour la plaine aussi, par moments... Pour les nostalgiques, il y a 9 ans pile, une belle série de plusieurs jours consécutifs avec tmax supérieures à 25°c se préparait pour la plaine d'Alsace, avec en point d'orgue des 27/28°C le 25 avril. Cette année, on pourra s'estimer heureux si on franchit les 10°C au même moment durant les après-midis. Et pour relativiser, disons nous que ces 27/28°C étaient à cette époque de l'année plus anormaux d'un point de vue anomalie que les 10°C de Tmax qu'on risque d'avoir. Après, évidemment, si de la barre des 10°c on tombe en plaine à celle des 5°c la semaine prochaine, on reconsidèrera l'affaire, et on pourra éventuellement inscrire un nouveau record au palmarès. De froid cette fois, pour changer un peu?

Assèchement notable de l'épisode frais en cours de dernière décade sur la sortie américaine de midi. Une sortie parmi d'autres, un modèle parmi d'autres, échéance de 6 jours et +, on est en période d'ajustements. Faudra attendre encore un peu pour commencer à y voir plus clair.

Le compte à rebours commence, lentement, les acteurs de la descente polaire de fin de mois se mettent en place. Un mois d'avril qui s'achèvera sans doute dans le négatif pour le bilan des températures, compte tenu de l'évolution entrevue. Pour résumer ce qui nous attend, dans les grandes lignes, ce lundi sera encore souvent bien gris sur l'extrême nord-est. Le "beau" temps n'est pas loin en ce début de matinée, en allant vers l'ouest, mais la Lorraine et l'Alsace, surtout, auront bien du mal à se débarrasser des grisailles de basse couche et des résidus de la perturbation d'hier. De faibles précipitations, locales, sont toujours possibles à moment donné, tout au long de la journée, dans une ambiance frisquette où le thermomètre ne dépassera pas les 15°C, bloquant souvent plutôt vers 12°C. Un petit vent de nord, faible heureusement, contribuera à ternir encore plus cette impression automnale. A partir de mardi, amélioration des conditions générales, avec évacuation de la petite goutte froide de lundi, et surtout début d'une poussée anticyclonique en altitude et au sol en cours de journée. Celle-là même qui devrait nous ramener la douceur par la suite. Le temps va donc s'améliorer, avec un soleil plus présent et le retour de valeurs positives à 1500 mètres. L'un dans l'autre, ça devrait permettre d'envisager la barre des 15°C dans les plaines, ce qui, avec le retour du soleil, va déboucher sur une sensation bien sympa. Mercredi, maintien de l'influence anticyclonique : [align=center] [/align] [align=center] [/align] L'axe de la dorsale aborde l'est du pays, libérant la voie à des masses d'air de plus en plus douces sur l'ouest. Au sol, les hautes pressions seront centrées en mer du Nord/Iles britanniques, dirigeant un flux d'est à nord-est. Les modèles nous sortent le grand jeu, avec les 20°C en vue pour les basses altitudes. Peut-être un poil exagéré, avec ce petit flux continental en basse couche? Côté ciel, après un début de journée ensoleillé et parfois frais, on aura tendance à voir circuler des nuages d'altitude vers l'ouest, reliés à la circulation dépressionnaire sur la péninsule ibérique. Ca en restera cependant là dans un premier temps. Jeudi: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Pas de grande évolution, notre dorsale anticyclonique faiblit, prise en sandwich entre les conditions dépressionnaires sud-ouest européennes et celles régnant sur l'est du continent. Les hautes pressions en altitude, et au sol, tendent à se relocaliser à l'ouest des Iles britanniques, devant l'appel d'air chaud induit par une virulente dépression au sud-est de Terre-Neuve. Ca va être le top départ pour l'évolution ultérieure vers notre décharge polaire. Jeudi, on conserve une ambiance lumineuse, avec cependant de nombreux passages de nuages d'altitude. La masse d'air est bien radoucie: entre 6 et 8°c à 1500 mètres, ce qui nous vaut théoriquement de bonnes valeurs printanières en plaine ( haut de la fourchette 15/20). Faudra voir dans le détail par contre si la dégradation concernant l'ouest du pays ne sera pas déjà en mesure de nous envoyer, outre des nuages d'altitude assez denses, quelques premières gouttes vers la fin de journée. Vendredi, tout s'effondre: [align=center] [/align] A commencer par la dorsale, qui s'isole désormais clairement sur le nord-Atlantique. Les pressions au sol aussi s'effondrent. On reste cependant dans un marais barométrique à priori: les conditions dépressionnaires ouest-européennes sont elles aussi sur le déclin, leurs contours se perdent un peu. Néanmoins, pris dans ce marasme synoptique, la perturbation de la veille, ayant gagné la France par le sud-ouest, pourrait finir par se bloquer sur le nord-est, ayant perdu son élan, ne progressant plus vraiment, et ne reculant pas encore devant la descente polaire. C'est à confirmer, mais on table pour le moment sur une journée très nuageuse, humide, avec des précipitations fréquentes, encore sous forme de pluie sur le relief...Il ne fera pas encore froid! Pour le week-end, les hostilités débutent franchement: [align=center] [/align] Samedi, pas besoin de dessin, bienvenu en hiver! On ne s'attardera pas sur les détails encore, car ça peut changer point de vue temps sensible à cette échéance, mais progressivement, il faut envisager un enneigement du relief à des altitudes de plus en plus basses en cours de week-end, qui pourrait finir par tourner autour des 700/800 mètres ( couche au sol, plus ou moins provisoire à cette altitude). Cette situation fraîche/froide et humide pourrait nous donner du fil à retordre durant une bonne partie de la dernière semaine d'avril. Pour les Vosges, à n'en pas douter, c'est un retour de l'hiver en force, et y'a moyen d'aller taquiner, si ça se confirme, quelques petites dizaines de centimètres de fraîche sur les hauts.

Oui, ça devient carrément impressionnant, avec des conditions une dernière fois (?) profondément hivernales sur les crêtes vosgiennes. Histoire de relativiser cependant, si les prévisions en restent là pour fin avril, ce sera simplement,durant quelques jours au moins, le pendant négatif de ce qu'on a eu une grande partie du mois de décembre dernier ( à savoir 5 bons degrés au-dessus des normales). Faut-il néanmoins commencer à redouter le pire pour la végétation en plaine? A priori le coup de froid se fera sous conditions dépressionnaires la plupart du temps. L'humidité ambiante et la nébulosité fréquente devraient permettre de limiter les dégâts sur les floraisons/feuillaisons en cours. Après, on remarque quand même des scénarios passant sous les -5°c à 1500 mètres. Là, ça commence à chiffrer, surtout si une nuit devait être dégagée plus longuement. A voir dans 4/5 jours. Surprenant en tout coup cette unanimité dans la simulation du coup de froid pour le moment par les différents modèles, à une échéance de plus de 7 jours. On notera au passage le rabotage du pic de douceur préliminaire en milieu de semaine prochaine. Il me semble qu'on partait sur des pointes à 15°C à 1500 mètres il y a de cela 2/3 jours. Avantage au frais, options douces partant avec un handicap, et maintien d'un temps perturbé dans l'ensemble, sans blocage anticyclonique durable, la nouvelle donne de la saison estivale 2016? Comme tu le disais l'autre jour, on s'ennuie pas ce printemps !

Ca cherche sur le Haut-Rhin, averses soutenues circulant dans le flux de sud-ouest, mais ça n'est pas orageux. LEs conditions suffisamment instables se situent pour l'instant au sud-est d'un axe Biarritz/Colmar. Ca ne prend que sporadiquement sur la partie nord-est de cet axe ( Franche Comté ici ou là).

Aperçu de notre samedi. Ca commence sous les nuages et la pluie bien souvent, avec une perturbation assez corsée sur le nord-est, bien visible sur l'image satellite actuelle: [align=center] [/align] [align=center] [/align] LE couvert nuageux est bien dense, et les intensités de pluie sous le front sont localement soutenues. La situation générale à 5 kms au même moment: [align=center] [/align] [align=center] [/align] On constate que la perturbation est prise dans un flux de sud-ouest à tous les étages, du sol, jusque vers 5 km d'altitude au moins. La disponibilité en humidité est importante dans ce flux de sud-ouest. La carte de la situation à 10kms d'altitude nous permet de localiser la zone de dynamisme d'altitude qui soutient cette perturbation, à l'avant d'un léger coude dépressionnaire sur le centre-est du pays. [align=center] [/align] [align=center] [/align] La carte montre qu'une relative accalmie est envisageable rapidement en cours de matinée/milieu de journée, avec l'évacuation vers l'Allemagne de cette zone de dynamisme. On aperçoit cependant déjà un nouveau coude dépressionnaire du côté du Portugal, associé lui aussi à un renforcement des conditions propices à la cyclo et frontogenèse en cours d'après-midi, lors de son transit au-dessus de la France. Bon, pour le moment, comme dit, on va attendre l'évacuation ce matin du corps de le perturbation actuelle, mais en flux de sud-ouest, ça va traînailler un peu, le front ayant tendance à onduler. Un temps mitigé lui succèdera rapidement en cours de journée, et il sera difficile de parler d'un retour au calme, au sec, ou au soleil. L'après-midi, on va assister à la remontée vers le nord d'une masse d'air légèrement instable dans ce flux de sud-ouest. Ca concernera essentiellement le 1/3 sud-est du pays, la Suisse et le sud de l'Allemagne, mais une partie de l'Alsace pourrait également être concernée, vers le sud. Du coup, dans cet environnement dépressionnaire, pas impossible que les averses puissent prendre un caractère orageux. Pas mal de cisaillements des vents en lien avec la situation générale très dynamique, ça pourrait soutenir la formation de cellules localement mieux organisées, couplé avec l'instabilité disponible. En fin d'après-midi, l'anomalie aborde la France: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Dans le même temps, au sol, on assiste au creusement d'une dépression, centrée en soirée vers le Massif Central [align=center] [/align] [align=center] [/align] [align=center] [/align] Tout cela va une nouvelle fois renforcer le caractère perturbé du temps. Si tard en journée, on ne pourra cependant pas compter sur un maintien de l'instabilité, et les indices vont reculer un peu. Quoiqu'il en soit, les valeurs de cisaillement vont s'amplifier avec l'approche de cette dépression, et ça va aboutir sur une situation très dynamique combinant soulèvements synoptiques généralisés et dynamique à tous les étages. La perturbation liée au passage de cette anomalie sera corsée, peut-être teintée d'une légère instabilité résiduelle sur son rebord chaud au tout début ( sud de l'Alsace toujours), à surveiller, car vu l'environnement dynamique, un minimum d'instabilité suffit à générer des cellules potentiellement bien organisées. Ce sera plutôt du live tout ça. En tout cas, durant la nuit de dimanche, passage du front, avec des pluies soutenues, notamment sur les versants ouest des Vosges. Certains modèles font passer le gros du front un peu plus vers le sud - Franche-Comté/Jura/extrême sud de l'Allemagne, mettant le nord de l'Alsace en marge. A voir aussi, car tout ça dépendra du placement définitif de la dépression de surface qui va se creuser en journée auparavant. Bref, une situation super intéressante, dommage que ce soit pas l'été!!! Dimanche, maintien du flux général de sud-ouest, mais avec approche d'un talweg britannique bien nourri en air frais: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Situation à la mi-journée à 5kms. L'air frais d'altitude suivra et ramènera du négatif à 1500 mètres dimanche en cours de journée, et pour la journée de lundi ( rien de méchant, -1/-2°C à 1500 mètres). Quelques flocons en ciel de traîne pour les plus hauts sommets vosgiens. Pour la suite, Thib91 a bien résumé la situation dans son post hier. Ca va aboutir finalement en effet sur une décharge polaire assez corsée en dernière décade. Y'a des cartes très "fun" aux alentours du 25, qui nous replongeraient presque en plein coeur de l'hiver, avec neige à gogo sur le relief, et des options pas complètement inexistantes pour la plaine, genre le type de temps qu'on aurait espéré en décembre, pour certains ( ou du moins qui aurait été un peu plus logique)...Ouais je sais, ça fait tout drôle, et ce sera concrètement pas marrant du tout. On peut espérer que les modèles les plus pessimistes réajustent d'ici là le tir vers le haut, mais dans les grandes lignes, il va être très difficile d'échapper à ce sérieux coup de semonce: tous les modèles évoluent vers une synoptique y étant plus que favorable ( hautes pressions Groenland-Islande/basses pressions Scandinavie/ flux de nord entre les deux). Restera à affiner la liste des ingrédients et leur proportion dans la recette finale. [align=center] [/align]

GFS meilleur dans la prévision des orages que dans celle des éventuelles premières vagues de douceur? /emoticons/wink@2x.png 2x" title=";)" width="20" /> C'est bon à prendre ma foi, et ça nous changera radicalement de la saison chaude dernière où ça a plus souvent été l'inverse. Bon, pas de plans sur la comète évidemment, ce qui se passe en avril ne préfigure en rien de ce qui interviendra par la suite. En tout cas: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Beau début de saison "chaude"! Avec ces petits amas orageux made in Jura/Vosges/Forêt Noire. L'orographie de nos petits massifs a joué plein pot dans ce contexte manquant cependant d'un réel conflit thermique pour soutenir la formation d'un front mobile généralisé.Le reste de l'Europe n'a qu'à bien se tenir! Pour ce mardi, flux de sud-ouest rectiligne, sans anomalie spécialement notable. L'évolution diurne va de nouveau bien fonctionner. Cumuls de beau temps inoffensifs le matin, évoluant en amas plus conséquentes sur le relief, et premières sérieuses possibilités d'averses orageuses là bas dès la mi-journée; A priori, ça va continuer à bourgeonner durant les premières heures de l'après-midi et ça pourra finir par déborder sur les plaines, à la faveur du passage d'une onde dépressionnaire de surface sur le Bénélux en fin d'après-midi/soirée, favorisant des convergences de vents au sol et le soutien de cellules locales en dehors des reliefs. En soirée, les précipitations seront sans doute fréquentes sur le nord-est, présentant localement un caractère encore orageux, et se produisant de toute façon de manière instable dans un premier temps ( averses irrégulières, parfois fortes). Ca évoluera en pluies plus stratiformes durant le début de nuit de mercredi, s'éloignant vers l'Allemagne. ( GFS semble plus optimiste au niveau des quantités et de la durée d'action de ces précipitations sur la région, avec un arrosage nocturne plus sensible. A voir, peu soutenu dans l'ensemble par les modèles à mailles fines, mais ces précipitations, résultant de l'amas instable des heures précédentes, pourraient être freinées dans leur évacuation par le creusement d'une dépression de surface sur le sud de l'Allemagne mercredi ( celle-là même qui aurait pu déboucher sur une évolution électriquement intéressante pour ce mercredi, mais un peu trop d'avance là pour espérer un situation sympa par chez nous!). C'est très brouillon cependant, et il faut dire que le maintien du flux directeur au sud-ouest sans le moindre vacillement ne facilite pas les choses, car d'autres zones de précipitations débarqueront de nouveau sans doute par le sud-ouest justement mercredi, pouvant de nouveau prendre un caractère instable durant l'après-midi, par l'ouest.

L'épisode de fraîcheur d'altitude, entamé dans la nuit de mercredi à jeudi, après le passage de la perturbation, touche à sa fin. Les courbes de température à 1500 mètres remontent dans le positif en ce début de week-end, et devraient y rester à priori durant une grosse partie de la seconde décade, avec des hauts et des bas, liés à la configuration générale attendue ( flux de sud-ouest dépressionnaire avec approches de perturbations ondulantes, alimentées en air plus frais sur l'ouest du pays). Une carte peut d'ores et déjà plus ou moins bien résumer cette situation, celle du cumul de précipitations jusqu'en fin de semaine prochaine: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Tout y est, et le parallèle avec la synoptique à 5 km d'altitude ( que l'on verra plus bas) peut être établi presque sans ambigüité: la dorsale anticyclonique pointant vers le Groenland/Islande, le blocage dépressionnaire permanent au large de l'ouest de l'Europe, le flux de sud-ouest dépressionnaire qui se met en place depuis le Maroc jusque vers l'ouest de l'Europe centrale, la zone de contact avec les hautes pressions méditerranéennes étant matérialisée, de manière plus floue cependant, par un schéma de répartition des précipitations moins évident ( caractère instable, sur le côté doux du flux de sud-ouest). Situation actuelle en ce samedi matin, avec pour commencer et pour changer une image sat: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Pas évident de s'y retrouver sans autre support, mais on devine l'approche du blocage "hebdomadaire" à venir, par l'ouest, tout à gauche de l'image, avec cet enroulement nuageux qui se dessine sur la Grande-Bretagne et Irlande, et les structures nuageuses en chou-fleur au large de cette dernière: on a déjà notre flux de sud-ouest qui cherche à se mettre en place sur la façade atlantique, et l'air froid qui pousse au coeur de la dépression, entraînant le ciel de traîne. La bande nuageuse sur le sud-ouest de la France, contrairement aux apparences, n'a pas de lien avec l'enroulement britannique. Ce sont essentiellement des nuages de basse couche pris dans un flux de nord induit par une circulation dépressionnaire en Méditerranée. Pour compléter cette image sat, voici quand même l'analyse de la situation générale à 5km: [align=center] [/align] [align=center] [/align] On mesure mieux l'ampleur du blocage dépressionnaire à venir, vu sous cet angle. En tout cas aujourd'hui, la carte ci-dessus confirme que l'on sera sous influence passagère d'une dorsale anticyclonique ( poussée du 552), prise en sandwich entre l'isolement dépressionnaire méditerranéen, et celui à venir sur l'Atlantique. Et aussi en retrait constant vers le sud au fil des heures Temps généralement sec, frisquet ( l'air frais d'altitude s'évacue certes, mais avec l'inertie, on en sentira les effets aujourd'hui encore). Par contre, pour l'extrême nord-est ( Alsace notamment), on "profite" d'un effet "retour d'est", en lien avec la dépression méditerranéenne. Ca se traduit par des nuages plus nombreux, et par un flux d'est à nord-est des basses couches jusque vers 1500 mètres. Pas très glamour, et certains modèles locaux vont même jusqu'à simuler trois gouttes de pluie un quart en cours de journée sur l'extrême sud de la région ( et les maximas qui vont avec, soit parfois tout juste 10°C cher payés!) Dimanche, ce sera oublié: [align=center] [/align] [align=center] [/align] La dépression méditerranéenne, violemment bousculée par l'énorme système dépressionnaire atlantique, dégager vers la pointe sud de l'Italie. On retrouve trace de notre dorsale anticyclonique de la veille vers le golfe de Gênes par exemple, bien en retrait par rapport à samedi en effet, s'effaçant elle aussi devant l'avancée des conditions dépressionnaires sur l'ouest de l'Europe. A la mi-journée, le flux aura déjà basculé au sud-ouest à 5 km d'altitude. Plus bas, on sera encore dans l'attente du pivotement définitif. Dans un premier temps vers 1500 mètres, le flux continental sera probablement interrompu, et la masse d'air va prendre 4/5°C à cette altitude; Au sol, comme le montre la carte ci-dessus, c'est plutôt assez bâtard comme situation. On devine cependant encore une légère composante est, mais dans un contexte de vents très faibles, on ne parlera plus d'apport d'air continental à proprement parler. La masse d'air va donc se réchauffer sur place, et le soleil plus présent dimanche va y contribuer aussi. ON échappera avant cela de peu à un premier front ondulant le matin, qui s'étirera du Massif Central vers les Ardennes, prenant la direction de la mer du Nord ensuite ( conséquence du flux pivotant au sud-sud-ouest en altitude). Lundi: [align=center] [/align] [align=center] [/align] On a là globalement l'image type de la semaine à venir, car la situation ne bougera plus des masses ensuite. J'ai choisi une vision assez optimiste pour ce lundi, puisqu'on y constate, en seconde moitié de journée, le passage d'un premier coude dépressionnaire assez marqué sur l'est du pays, en marge de la dépression pilote sur l'Atlantique. Avec une masse d'air déjà radoucie en altitude ( 6/7°c à 1500 mètres), les indices d'instabilité vont gonfler un peu. Raisonnablement. Le passage du coude dépressionnaire apportera sans doute un peu de punch, à un timing à priori plutôt favorable ( cours d'après-midi/début de soirée). Il n'en faut pas plus pour faire réagir les modèles, qui brandissent l'icône averse orageuse sur le nord-est à ce moment là. Un tout petit peu d'air frais s'infiltrera à l'arrière de ce passage instable, mais en raison du maintien du flux au sud-ouest, il ne sera pas question d'une advection froide non plus. Cette alternance entre douceur de fond et petits rafraîchissement temporaires est la raison de ces hauts et de ces bas dont je parlais au début du message. Mardi: [align=center] [/align] [align=center] [/align] RAS, le flux reste en effet au sud-ouest, notre anomalie de la veille s'éloigne vers la Baltique, et la douceur reprend déjà possession de la façade est du pays. On ne distingue sur la carte pas de nouveau coude dépressionnaire en mesure d'influencer l'évolution du temps chez nous. Le flux est assez rectiligne, la journée sera donc globalement calme. Par contre, avec la douceur, l'humidité disponible, on peut tabler sur une évolution diurne, et une ambiance assez dégagée le matin, le ciel s'encombrant de cumuls au fil des heures, avec possibilité d'averses localement orageuses aux heures chaudes de l'après-midi. En soirée cours de nuit de mercredi, une onde dépressionnaire de surface pourrait se former dans cet environnement favorable, augmentant les chances d'un passage perturbé peut-être plus organisé, potentiellement instable. Mercredi, sur fond de pressions baissant légèrement en altitude, on pourrait cette fois assister à la formation d'une dépression de surface sur le nord-est de la France/sud de l'Allemagne, avec constitution d'une zone frontale et présence d'un dynamisme synoptique notable. La journée pourrait être intéressante d'un point de vue activité convective, un front instable pourrait même finir par se constituer. Et si en plus le timing joue en sa faveur, on tient peut-être la première dégradation orageuse interrégionale de l'année. A confirmer amplement, compte tenu de l'échéance et de l'importance des ajustements locaux pour ce qui est du temps concret. Pour la suite, en seconde moitié de semaine, on ne change fondamentalement pas de synoptique, le flux de sud-ouest reste d'actualité, mais une tendance se dessine: celle d'une extension de la dépression atlantique vers le sud en direction du large du Maroc, associée à un redressement progressif du flux vers le sud-sud-ouest, et d'une hausse relative des pressions. On aura toujours de l'instabilité, faudra juste voir les modalités de fonctionnement. Par contre, ce qui semble chercher à se frayer un chemin, c'est une advection d'air doux remarquable dans ce flux de sud. Voici la carte non archivée et réactualisée de manière permanente de la prévision de la masse d'air à 1500 mètres pour samedi prochain: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Ca sent l'été! Je ne parle évidemment ni de durée, ni de quantification de l'advection douce pour le moment, mais y'a déjà de sacrées réserves de chaleur sur l'Afrique du Nord. La progression de l'isotherme 20°C aux portes de la Corse constitue déjà un bel exploit en cette période ( on parlerait de 15°c au-dessus des normales de saison à cette altitude). Une chose est certaine, ça bouillonne déjà en Méditerranée centrale pour les prochains temps. Ensembliste quelque part entre Sicile et Sardaigne: [align=center] [/align] [align=center] [/align] Une éventuelle pré-alerte de la virulence potentielle des vagues de chaleur attendues sur le sud de l'Europe pour la saison à venir? Encore une fois, on voit que tout basculement du flux vers le sud ou le sud-ouest mettrait en tout cas rapidement à disposition une masse d'air pour le moins impressionnante!

La semaine prochaine s'annonce intéressante. Ensemblistes américains des 4 dernières sorties, avec vers le bas les courbes de CAPE ( énergie convective disponible). On crève pas le plafond, c'est certain, mais les petits pics réguliers quotidiens laissent supposer de possibles phénomènes en liaison avec l'évolution diurne entrevue. Le tout dans un contexte assez dépressionnaire, et en flux de sud-ouest ( et non pas de sud comme dernièrement). Y'aura, espérons le, moyen de choper dans tout ça l'une ou l'autre anomalie/front pour que ça prenne. Les indices semblent pour le moment un poil meilleurs un peu plus à l'ouest ( dynamisme de fond sans doute plus présent), et moins bons plus à l'est, avec influence résiduelle de la dorsale anticylonique centre-européenne). A affiner!

J'opterais plutôt pour la seconde hypothèse. La "fraîcheur" de mars n'est que toute relative, à peine relevable en terme d'anomalie par rapport à la norme 1980/2010. Ce qui par contre est nettement plus significatif, c'est qu'en l'absence de période de douceur marquée, et malgré une synoptique généralement favorable à des situations fraîches ( anomalie négative de pression notable à 5000 mètres et flux moyen de secteur nord-ouest au sol), on parvient tout juste à basculer dans un timide négatif sur la moyenne mensuelle. A mon avis, avril va remettre les pendules à l'heure et nous ramener vers une anomalie plus traditionnelle ( autrement dit positive, et suffisamment pour que ça vaille la peine d'être mentionné). Quant à Mai, il ne contribue pas trop trop souvent à tirer vers le haut le bilan printanier, globalement parlant. Quoiqu'il en soit, la situation générale des prochains jours va déjà clairement faire pencher la balance du côté du doux! Sous config générale " complexe dépressionnaire" ouest-européen jusqu'à samedi, on va certes avoir dans un premier temps à faire à une masse d'air plus fraîche. Une ou deux cartes carte représentatives de cette config ( vendredi minuit/samedi minuit) Si l'air réellement froid coule sur l'Atlantique, on reste à l'écart des remontées douces sur l'est de l'Europe, à l'interface entre les deux en fait, dans une masse d'air légèrement plus froide que ce que l'on serait en droit d'attendre en fin de première décade d'avril, sans gros écart négatif cependant. Les tendances récurrentes des ensemblistes au retour de masses d'air plus douces en début de seconde décade se confirme toujours, et plus qu'une tendance, ça devient donc maintenant une certitude. PAssé le week-end, la configuration générale va évoluer de la sorte: Le complexe dépressionnaire se repositionne un peu plus à l'ouest, au large du golfe de Gascogne, entraînant un basculement du flux au sud-ouest sur la France. Config que l'on conservera ensuite en première moitié de semaine pour commencer, avec de temps en temps des passages de talwegs secondaires associés à de brèves intrusions plus fraîches en altitude, le tout permettant sans doute d'envisager un aspect général assez instable dans l'ensemble. Bref, le temps plutôt perturbé se poursuit en ce début avril, les précipitations sont au rendez-vous, c'est carrément une nouveauté. Notre dernier mois d'avril pluvieux, ou en tout cas caractérisé par un temps peu stable sur la durée, remonte quand même à 8 ans maintenant il me semble!

Aperçu météo de cette première semaine d'avril 2016. Un comparatif entre le modèle américain actuel ( lundi minuit), et l'ensembliste européen de dimanche midi permet d'emblée, pour le moment du moins, de qualifier de fiable l'évolution des jours à venir. La situation générale semble calée, tout simplement. Rapidement, les 2 premières vignettes sur la première ligne ( mardi/mercredi): isolement du talweg ouest français au-dessus de l'Espagne/Méditerranée occidentale, avec dans le même temps progression vers l'ouest sur le nord de la France de sa partie nord résiduelle ( valable pour fin de journée de mardi/ nuit de mercredi, mais processus pas forcément très visible sur les miniatures). Parallèlement arrivée d'un nouveau talweg au large de l'Irlande, en flux de nord-ouest. Vignette en haut à droite, pour jeudi, ce talweg irlandais prend ses aises sur la France. Vignettes de la bande centrale ( vendredi-samedi-dimanche): alors que la situation est déjà caractérisée par un contexte dépressionnaire sur l'ouest de l'Europe, un nouveau talweg atlantique se rapproche, toujours en flux de nord-ouest, et vient réalimenter en air froid le précédent. Ce nouveau placement semble devoir se situer vers le golfe de Gascogne, avec au sol formation du minimum dépressionnaire entre Bretagne et Irlande ( samedi/dimanche). Les vignettes du bas: blocage de la circulation, avec nette tendance à la hausse des pressions sur l'Atlantique en direction du Groenland, et "enkystement" de notre talweg ouest-européen sur place, ayant lui tendance à glisser légèrement vers le sud-ouest, pris dans la circulation induite par les hautes pressions plus au nord. Du coup, ça pourrait libérer la façade est du pays de l'influence immédiate de l'air frais associé au talweg plus à l'ouest, et permettre à de l'air doux de se réinstaller en flux de sud-ouest ( dépressionnaire pour le moment, si pas de décalage à l'ouest du schéma, ce qui à cette échéance, évidemment...) Voilà dans les grandes lignes pour le programme des prochains jours: plutôt dépressionnaire, avec des passages perturbés par moments, on quitte la douceur du début de mois ( je sais, en plaine ça n'a pas forcément toujours marché), pour retrouver en milieu de semaine des valeurs temporairement légèrement inférieures aux moyennes de saison, avant de pouvoir envisager assez sereinement une nouvelle hausse pour attaquer la seconde décade. Ce qu'illustre à la perfection l'ensembliste américain actuel pour Strasbourg: Dans le détail sinon, concernant le temps concret des tous prochains jours. Enfin la plaine alsacienne goute ce matin au privilège de ce flux de sud dépressionnaire, amenant air humide, doux, et instabilité. Jusqu'à présent, ça ne s'était concrétisé que par des températures modestes, un ciel souvent couvert, et une absence quasi totale de précipitations. Ce matin, on a droit à un petit passage instable ( quelques impacts de foudre, et des averses sinon irrégulières, parfois fortes localement). Youhou, depuis le temps qu'il est question d'instabilité et de chances de précipitations convectives par chez nous! On doit tout ça à un petit coup de pouce de notre talweg ouest-français, qui balance un coup de rein en direction du nord-est, rejetant du coup enfin la zone frontale de ce flux de sud vers les Vosges et l'Alsace, et nous permettant de profiter d'un peu de dynamisme au passage, ce qu'il manquait jusqu'à présent pour optimiser notre masse d'air. Pas de réjouissances superflues cependant, le processus dynamique est déjà en passe de s'amenuiser. Le flux se redresse déjà sur le pays, rebasculant au sud, et les zones de dynamisme vont elles aussi régresser un peu vers l'ouest, nous laissant à nouveau le plus souvent hors de leur portée. On restera dès lors en flux de sud, comme ces derniers jours, dans une ambiance douce, nuageuse, qui verra circuler du sud vers le nord des zones de précipitations plus stratiformes, en marge d'un front ondulant actif sur le centre du pays. On ne va pas exclure localement une évolution instable sur l'Alsace aujourd'hui, mais les chances sont faibles. En soirée, le talweg ouest français va commencer son évolution vers l'isolement dans sa pointe sud, contribuant à figer la situation sur le nord-est ( front ondulant ne progressant plus guère). On a cependant un joker: sa partie nord va devenir progressivement plus influente pour nous, puisque elle va poursuivre sa route en flux d'ouest. Mardi. Notre front ondulant va être "écartelé" entre la circulation méditerranéenne sur le sud du pays et le passage de ce talweg au nord. Repris dans la circulation de ce dernier, il va finir par concerner l'ensemble du nord-est du pays, ses précipitations étant réactivées par le dynamisme qu'il apporte. Il narguera certes l'Alsace une grande partie de la journée, nous occasionnant une ambiance très nuageuse et humide, avec de fréquentes précipitations préfrontales ( à priori non-instables désormais), mais il devrait passer intégralement en soirée/début de nuit de mercredi, accompagné d'un bon passage pluvieux ( mais de moins en moins ondulant, puisque le talweg va se charger de bousculer tout ça). Effets de foehn à envisager pour la plaine cependant. Mercredi, avec l'arrivée d'un nouveau talweg par la Manche, il faut s'attendre au passage d'une nouvelle perturbation en seconde moitié/fin de journée, après une accalmie temporaire. Cette perturbation, avec l'air frais en place, apportera sans doute un peu de neige sur le relief.