
charles.muller
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Rayonnement cosmique et nébulosité
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Au contraire, je ne suis pas au fait de ces questions de circulation générale (ni de la météo. dynamique en général) et j'émettais là une simple hypothèse. Un conditionnel eut d'ailleurs été plus approprié. L'idée très vague que j'avais en tête est que le principal réservoir d'énergie atmosphérique est la ZCIT et que cette énergie "excédentaire" est ensuite redistribuée par différents transferts - méridiens, zonaux, verticaux. Dans l'hypothèse (à vérifier) où les variations de nébulosité sur cette zone en fonction de l'activité solaire seraient plus marqués, j'imagine que cela doit influer sur ces processus de transfert et sur les phénomènes qui leur sont associés, comme les gradients de pression ou la force des courants-jets par exemple. Dans la mesure où plusieurs travaux ont trouvé des corrélations entre cycles solaires et oscillations type NAO ou ENSO, sans apporter d'explication physique, je me demande si la nébulosité et les variations radiatives locales qu'elle implique ne sont pas une piste à creuser. De là à entrer dans les détails de ces processus hypothétiques, j'en serai bien incapable. Il y a pas mal de personnes bien formées en météo. dynamique ici. Elles pourraient peut-être fournir une réponse bien plus précises à la question. -
"Une Vérité Qui Dérange" : Le Film
charles.muller a répondu à un sujet de UneBulleDeSavon dans Archives
Ah, ce n'est pas justement cela, le tocsin de l'apocalypse ? Hélas, il n'est projeté que dans 98 salles et pas à moins de 80 km de chez moi. Je ne vais quand même pas envoyer du CO2 dans l'atmosphère pour aller si loin voir un film qui m'enjoint de faire le contraire J'ai juste vu la bande annonce sur le net et cela présage du pire. 2005 année la plus chaude (sans mention des incertitudes), cyclones associés au réchauffement (sans mention des débats), hausse des mers de 6 mètres (sans mention de l'échéance)... le tout dans une ambiance de film catastrophe hollywoodien et de propagande electorAl Gore. Comme dit Jouzel, une bonne représentation de nos connaissances climatiques. Mais bon, faut voir le contenu, il sera peut-être dans ma salle un jour. -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Ah je renonce, avec tes ancêtres du sous-sol, les urnes sont déjà toutes pleines OK, j'ai écrit pour proposer mon sondage, mais j'ai eu la réponse (à forums@infoclimat.fr) : Ces destinataires ont été traités par le serveur de messagerie : forums@infoclimat.fr; Échec; 5.3.0 (état du système de messagerie différent ou non défini). ATM à distance mail.infoclimat.fr : erreur du réseau. Diagnostic SMTP : 554 mail server permanently rejected message (#5.3.0) Je savais que les Corses avaient le bras long, mais à ce point... Tu as dynamité le serveur ? -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Aïe, coincé, chère Laure. Je me sauve par un classique : "Je suis jeune, il est vrai; mais aux âmes bien nées La valeur n'attend point le nombre des années" -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Mais cher Marot, vous remarquerez vite que les sceptiques sont des gens assez cool (sans contre-emploi ). Plus sérieusement, les citations de votre post rappellent un des problèmes fondamentaux du débat, et de l'irritation qui l'accompagne : l'incroyable machine à décerveler que l'on appelle les médias, jadis quatrième pouvoir, aujourd'hui le premier ou presque. Pour ma part, je n'ai pas de difficultés à discuter avec des "adversaires" sérieux, ici, sur Futura Sciences, Real Climate ou ailleurs. Je trouve cela au contraire très stimulant, j'écoute avec beaucoup d'attention ce que l'on me dit et j'évolue dans certains de mes jugements. Mais ce qui est franchement odieux, c'est la communication à sens unique des médias centraux (grandes télés, grandes radios, grands journaux, grands intellectuels), où l'on ne peut pas répliquer, où les délires catastrophistes pour ménagère de moins de cinquante ans font vendre, où l'on a 30 secondes ou 1500 signes pour expliquer des problèmes complexes et où l'on s'en tient finalement à ce qui va dans le sens du poil dominant de l'époque (car malgré tous les efforts des alarmistes pour nous faire peur avec George Bush et Exxon Mobil, il faut une sacrée dose de mauvaise foi pour ignorer que la pensée dominante du moment est l'alarmisme climatique, même si les pratiques dominantes restent celles d'acteurs aux intérêts à courte vue, ce qui est d'ailleurs un problème bien plus large que celui du climat). J'ajoute pour être très clair que je tiens pour nulles et non avenues les interventions intempestives de certains sceptiques dans les grands médias américains dès lors qu'ils sont là en porte-paroles d'intérêts industriels. Je regarde la portée de leurs publications (s'ils en ont), pas l'efficacité de leur rôle de représentation. Et je suggère à "l'autre camp" de faire de même, quelle que soit sa sympathie pour la défense très légitime de l'environnement... Bref, comme Snowman l'a sagement suggéré, revenons-en à l'essentiel, ce que nous pouvons apporter au débat de fond à hauteur de nos connaissances, expériences ou intuitions, même si nous nous trompons, et cela en respectant nos interlocuteurs, même leurs préjugés ou croyances. Pour conclure... je suis globalement sceptique, comme vous -
Excuse-moi, je croyais que tu lisais plus souvent que moi la littérature concernée, notamment parce que tu es payé pour cela. Surtout ce rapport assez médiatisé, qui a permis aux chercheurs en "conflit" depuis dix ans de faire enfin un état des lieux commun et dont j'ai parlé sur mon site (que tu lis aussi m'as-tu dit). Mais j'ai toujours plaisir à te donner les références que tu me demandes. Référence : Thomas R. Karl, Susan J. Hassol, Christopher D. Miller, and William L. Murray (ed.) (2006), Temperature Trends in the Lower Atmosphere: Steps for Understanding and Reconciling Differences, Climate Change Science Program and the Subcommittee on Global Change Research, Washington (DC). Points rouges : données RSS. Points bleus : données UAH. Points violets et verts : données ballons sondes. Rectangle rouge : estimation modèle. Rectangle bleu : observations. Zone : tropiques (20°S-20°N de mémoire) Merci pour ta non-réponse, elle en dit finalement assez long.
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Pourquoi pas. Tant que l'accusation a la parole, on peut supprimer les trois dernières catégories de réponse (de peu probable à faux) Mais attention, faut quand même écouter la plaidoierie de la défense. Sinon, on essaie de le faire, ce sondage ? Et comment on procède ? Ce sera quand même intéressant s'il y a assez de votants (je vais faire inscrire mes enfants, neveux, nièces, cousins, cousines pour bourrer les urnes électroniques, car je suspecte une manoeuvre similaire chez les Corses ). -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Faut pas oublier les fils prodiges et les pères indignes -
Cyclones atlantiques : un lien avec les sables africains ?
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Climatologie
Ils m'ont déjà envoyé le papier. Voici les courbes de tendance (sur le second graphique, ils ont retiré les années à fort ou faible ENSO). La corrélation est de 0,58 (sur la période hors 1994, année de mesures incomplètes en septembre) ou de 0,71 (hors signal ENSO). -
Cyclones atlantiques : un lien avec les sables africains ?
charles.muller a posté un sujet dans Climatologie
Une étude intéressante dans les GRL : en analysant les cyclones 1982-2005 de la région Atlantique et en comparant avec les nuages de poussières émanant des côtes d'Afrique occidentale et du Sahara, tels que les mesurent les satellites depuis 25 ans, des chercheurs ont trouvé une corrélation "robuste" (je n'en sais pas plus, je n'ai pas encore le papier) : plus les nuages de poussières sont faibles, plus la saison cyclonique postérieure est intense. Ils ne se prononcent pas sur le mécanisme physique qui pourrait être à l'oeuvre. Certains suggèrent que ces nuages diminuent la température et l'humidité entre la surface océanique et la basse troposphère, ce qui priverait les cyclones de leur potentiel énergétique, au moment de leur formation ou durant leur parcours. Il semble que les satellites ont permis de réévaluer l'ampleur des nuages, que l'on sous-estimait auparavant : ainsi, les couchers de soleil de Porto Rico sont souvent teintés de ces aérosols venus... d'Afrique ! Cela montre en tout cas la complexité du phénomène cyclonique et la diversité des facteurs à prendre en compte pour évaluer leurs tendances. Je ne sais pas ce qui détermine les flux Ouest (Afrique > Amériques) à l'origine d'une plus ou moins grande quantité de poussières en suspension sur l'Atlantique. GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 33, L19813, doi:10.1029/2006GL026408, 2006 New evidence for a relationship between Atlantic tropical cyclone activity and African dust outbreaks Amato T. Evan, Jason Dunion, Jonathan A. Foley, Andrew K. Heidinger, Christopher S. Velden Abstract - It is well known that Atlantic tropical cyclone activity varies strongly over time, and that summertime dust transport over the North Atlantic also varies from year to year, but any connection between tropical cyclone activity and atmospheric dust has been limited to a few case studies. Here we report new results that demonstrate a strong relationship between interannual variations in North Atlantic tropical cyclone activity and atmospheric dust cover as measured by satellite, for the years 1982–2005. While we cannot conclusively demonstrate a direct causal relationship, there appears to be robust link between tropical cyclone activity and dust transport over the Tropical Atlantic. *** Dust may dampen hurricane fury MADISON - After more than a dozen hurricanes battered the Atlantic Ocean last year, scientists are wondering what - if anything - might be causing stronger and more frequent storms. Some have pointed to rising ocean temperatures, brought on by global warming. Others say the upswing is simply part of a natural cycle in which hurricanes get worse for a decade or two before dying down again. Now, researchers at the University of Wisconsin-Madison have put forward an intriguing theory that introduces a whole new dimension to the debate. Writing today (Oct. 10, 2006) in the journal Geophysical Research Letters, the scientists discuss a surprising link between hurricane frequency in the Atlantic and thick clouds of dust that periodically rise from the Sahara Desert and blow off Africa's western coast. Lead author Amato Evan, a researcher at UW-Madison's Cooperative Institute for Meteorological Satellite Studies (CIMSS), pored over 25 years of satellite data - dating from 1981 to 2006 - and noticed the correlation. During periods of intense hurricane activity, he found, dust was relatively scarce in the atmosphere. In years when stronger dust storms rose up, on the other hand, fewer hurricanes swept through the Atlantic. "These findings are important because they show that long-term changes in hurricanes may be related to many different factors," says co-author Jonathan Foley, director of UW-Madison's Center for Sustainability and the Global Environment. "While a great deal of work has focused on the links between [hurricanes] and warming ocean temperatures, this research adds another piece to the puzzle." If scientists conclusively prove that dust storms help to squelch hurricanes, weather forecasters could one day begin to track atmospheric dust, factoring it into their predictions for the first time. Researchers have increasingly turned their attention to the environmental impact of dust, after it became clear that in some years, many million tons of sand rise up from the Sahara Desert and float right across the Atlantic Ocean, sometimes in as few as five days. "People didn't understand the potential impact of dust until satellites allowed us to see how incredibly expansive these dust storms can be," says Evan. "Sometimes during the summer, sunsets in Puerto Rico are beautiful because of all the dust in the sky. Well, that dust comes all the way from Africa." The Sahara sand rises when hot desert air collides with the cooler, dryer air of the Sahel region-just south of the Sahara-and forms wind. As particles swirl upwards, strong trade winds begin to blow them west into the northern Atlantic. Dust storms form primarily during summer and winter months, but in some years - for reasons that aren't understood - they barely form at all. Evan decided to explore the correlations between dust and hurricane activity after CIMSS research scientist Christopher Velden and others suggested that dust storms moving over the tropical North Atlantic might be able to suppress the development of hurricanes. The UW-Madison researchers say that makes sense because dry, dust-ridden layers of air probably helps to "dampen" brewing hurricanes, which need heat and moisture to fuel them. That effect, Velden adds, could also mean that dust storms have the potential to shift a hurricane's direction further to the west, which unfortunately means it would have a higher chance of hitting U.S. land. While the UW-Madison work doesn't confirm that dust storms directly influence hurricanes, it does provide compelling evidence that the two phenomena are linked in some way. "What we don't know is whether the dust affects the hurricanes directly, or whether both [dust and hurricanes] are responding to the same large scale atmospheric changes around the tropical Atlantic," says Foley. "That's what future research needs to find out." ### - Paroma Basu, (608) 262-9772, basu1@wisc.edu EMBARGOED FOR RELEASE OCT. 10, 2006 AT 12:01 A.M. EST PHOTO EDITORS: High-resolution images are available for downloading at: http://www.news.wisc.edu/newsphotos/dustCloud.html CONTACT: Amato Evan, (608) 263-3951, amatoe@ssec.wisc.edu; Christopher Velden, (608) 262-9168, chrisv@ssec.wisc.edu; Jonathan Foley, (608) 265-9119, jfoley@wisc.edu -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Euh... no comprendo. Trop équivoque ? C'est ce que je me suis dit, on peut mettre "majoritairement" ou "principalement". Mais tu pensais peut-être à autre chose ? -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Voilà qui est sain ! Sinon, pour avoir le coeur net sur le "contamination" sceptique, il suffirait de faire un sondage : je vois que cette fonctionnalité est disponible (cf. post "quel phénomène météo préférez-vous"), mais j'ignore comment la faire fonctionner. Les questions pourraient être par exemple formulées ainsi (liste non limitative, formulation à débattre) : Jugez chaque proposition suivante Le réchauffement moderne (1750-2000) est essentiellement d'origine anthropique Vrai Très probable Probable Peu probable Très improbable Faux Le réchauffement récent (1979-2005) est essentiellement d'origine anthropique Vrai Très probable Probable Peu probable Très improbable Faux Les prévisions actuelles des modèles climatiques pour 2100 sont fiables Vrai Très probable Probable Peu probable Très improbable Faux Les modèles climatiques reproduisent avec fidélité les mécanismes du climat (forçages, circulation) Vrai Très probable Probable Peu probable Très improbable Faux On peut ensuite aller vers des sujets plus précis, cela dépend la souplesse de l'outil de sondage. Par exemple: Le forçage GES est correctement pris en considération Le forçage solaire est correctement pris en considération Le forçage aérosols est correctement pris en considération Le forçage usage des sols (urbanisation, déforestation, agriculture) est correctement pris en considération Etc., etc. -
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charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Merci pour tes remarques me concernant, mais tu exagères quand même franchement en traitant des individus de "nuisibles" et d'"incultes". A mon tour, je pourrais faire une sélection de messages "alarmistes" émanant parfois ici de personnes qui ne suivent absolument pas les débats en détail, mais recopient une coupure de presse en faisant état de leur grande anxiété. Cela aussi, c'est le niveau zéro de la pensée. Mais de là à les insulter, il y a un pas. Je pense en plus que cette acrimonie te dessert, car tes posts montrent par ailleurs amplement ta capacité à débattre sur le fond et à vouloir comprendre par toi-même. Sinon, pour reprendre un peu de hauteur, tu parles d'une stratégie pour "retarder des décisions". Je lisais justement dans le Monde de ce jour le compte-rendu d'un rapport d'économistes français sur la nécessité de réduire les émssions de GES. Au détour, cette phrase (du rapport lui-même, pas de l'article) : "la lutte contre les changements climatiques implique une tranformation de l'économie et de la société mondiales" Changer l'économie et la société mondiales, c'est-à-dire le destin de 6,5 milliards d'humains, ce n'est quand même pas une décision que l'on prend comme cela, sur un coin de table, un jour où l'on n'a rien de mieux à faire. Il me semble que peser ce genre de décision est la moindre des choses - et cela n'a pas été fait, car Kyoto a doute façon été décidé avant que l'on se prononce clairement sur la responsabilité anthropique dans le réchauffement (entre AR1 et AR2, époque où les signaux climatiques étaient encore plus équivoques qu'aujourd'hui). A titre personnel, Kyoto ne me dérange pas, ni toute mesure visant à accélérer la sortie du fossile. Mais pour ceux qui s'intéressent au sujet et n'ont pas mon avis, je comprends très bien l'agacement de voir prendre des décisions aussi lourdes de conséquences sur des bases aussi fragiles. -
Rayonnement cosmique et nébulosité
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Juste deux remarques : à l'échelle globale, il paraît probable que l'effet du rayonnement cosmique soit plus sensible sur les zones maritimes, et notamment en région intertropicale (plus de vapeur d'eau en basse couche > plus de noyaux de condensation) ; il faut aussi prendre en considération, notamment dans le cas de minima prononcés, les rétroactions sur la circulation générale, notamment dans la ZCIT. -
C'est aussi cette dernière phrase que je trouve navrante : Fort heureusement, et même chez les tenants du réchauffement anthropique, il reste énormément d'interrogations sur la responsabilité exacte de l'homme dans la variabilité du climat récent. Entre l'homme n'y est pour rien et l'homme est responsable de tout, il existe une vaste zone de flou dont l'éclaircissement sera déterminant pour mieux prédire l'évolution des températures.
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Disons d'après le rapport récent à ce sujet que cela ne colle pas encore tout à fait pour le rapport ∆Ttrop. et ∆Tsurf dans les tropiques (ci-dessous F, G : basse et moyenne tropo rapportée à surf., en rouge les modèles en bleu les mesures sat. + radiosonde). Mais il est vrai que des réserves demeurent sur les mesures. J'en profite (Wetterfrosch) pour te reposer la question plus haut à laquelle tu n'avais pas répondu. Ce n'était pas ironique de ma part, c'était juste histoire de mieux comprendre avec un homme de l'art ce qui est pris et non pris en compte quand on calcule une sensibilité clmatique sur des données paléo :
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Une lettre ouverte
charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Ah ben si, c'est censuré /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Note aux modérateurs : c'est franchement idiot, cette censure automatique. Déjà, si le mot tant honni était le bon, on comprendrait quand même le sens malgré l'astérisque, de sorte que l'insulte ne serait pas atténuée. Ensuite, quand je parle d'un auteur dont les prénoms sont Peter Donovan en ne mentionnant que ses initiales, on me les remplace automatiquement par un [hetero] du plus comique effet. Franchement, on est entre gens de bonne compagnie et on ne va pas se laisser aller à ce genre de... de... b*tises. A la limite, je préfère une liberté d'expression à la base assortie d'une exclusion temporaire ou définitive pour insulte caractérisée et non-respect du code de courtoisie. -
Une lettre ouverte
charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Tu aurais pu écrire éc*lés en toute lettre, ce n'est pas censuré (il manque un [n]) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Il y a là quelques signataires qui connaissent leurs sujets, mieux que toi et moi, non ? Sinon, on peut discuter ici de l'évolution climatique par rapport à toutes les opinions pourvu qu'elles soient un peu argumentées. -
Rayonnement cosmique et nébulosité
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Le graphique 4 se réfère spécifiquement à des enregistrements de décroissance Forbush (diminution brusque de 10% des rayons cosmiques). On ne peut à mon sens utiliser l'équivalence octa/DF de ces épisodes extrêmes comme une échelle reproductible pour toutes les variations du rayonnement cosmique. Le texte parle d'une relation "non linéaire" entre rayon cosmique et nébulosité et précise que la co-variation s'annule après le seuil X > 3600x10^2 neutrons/h (cf. figure 2a). En 2b, tu constates que les variations sont d'env. 0,15DF maxi pour un ∆ de 1500x10^2 neutrons/h (sur l'ensemble du spectre 2750 > 4375 10^2 neutrons /h), l'essentiel de la variation DF étant marqué entre 2750 et 3625 (plutôt 0,1DF). Autre point : il n'y a pas de raison de penser que les stratus soient les seuls concernés et, là encore, la relation ne sera de toute façon pas linéaire (outre le niveau de la couche nuageuse / surface, sa profondeur optique influe sur la diffusion du rayonnement). Dernière chose : il s'agit de la variation sur deux points de mesure d'une même zone, qui n'est pas extrapolable comme tel à l'ensemble du globe. -
Oui, j'avais vu. On croirait lire du Wetterfrosch en anglais... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Une lettre ouverte
charles.muller a répondu à un sujet de Marot dans Météo, environnement et société
Merci pour cette info intéressante - à ma connaissance, nous n'en avions pas parlé. Voilà qui montre une saine diversité d'opinion au sein de la climatologie et disciplines annexes. Je suis un peu en désaccord avec cette phrase : Global climate changes all the time due to natural causes and the human impact still remains impossible to distinguish from this natural "noise." Disons qu'elle doit être précisée. A peu près tout le monde est d'accord pour dire qu'un gaz à effet de serre (naturel ou anthropique) bloque l'IR sortant, déséquilibre le budget radiatif et augmente en conséquence la température surface-troposphère. Le problème survient quand il faut quantifier cet effet. Cela suppose de bien connaître tous les paramètres physiques du climat d'une part (pour mesurer sa variabilité naturelle), de bien connaître tous les éléments du bilan radiatif d'autre part (pour mesurer la co-évolution forçage / température). Or, on en est loin. Tant que le poste "aérosol" sera utilisé peu ou prou comme variable d'ajustement pour coller le résultat final aux observations, tant que le poste "nébulosité" sera considéré comme neutre faute d'une bonne mesure et d'une bonne compréhension, tant que le poste "circulation océanique profonde" (hors couche limite océan-atmosphère) sera modélisé de manière assez rudimentaire (faute là aussi de mesure et de compréhension), tant que le poste "modification des usages du sol et flux de surface" ne sera pas pris en compte dans les évolutions climatiques régionales (et donc la moyenne globale), tant que les reconstructions paléo ne permettront pas de trancher entre celles qui trouvent une fort variabilité naturelle sur 1000 ans et celles qui n'en trouvent presque pas, tant que les variations d'irradiance solaire totale sur le long terme seront spéculatives et que les effets indirects de cette irradiance le seront aussi... affirmer que les résultats actuels des modèles permettent de mesurer de manière correcte, précise et "définitive" la part des GES anthropiques dans le réchauffement récent (ou de déduire la sensibilité climatique) relève à mon avis de la profession de foi. Je sais que je me répète en disant tout cela, mais je n'arrive vraiment pas à comprendre que cette prudence et distance minimales par rapport au résultats actuels ne soient pas mieux partagées. -
Vigne et climat en haut Médoc : 1800-2005
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Paléoclimatologie
Cela n'a vraiment plus grand chose à voir avec les vignes, mais je me pose une question liée à ces récents développements : a-t-on pour le XXe siècle les chiffres de tendances des Txm et des Tnm ? J'ai recherché, mais pas trouvé. Sinon, dans cette recherche, je suis tombé sur l'article ci-dessous. Un point intéressant est que le réchauffement 1979-2004 aurait à peu près équilibré les hausses des maxima et des minima (0.295 vs. 0.287°C dec−1) ce qui n'était pas le cas auparavant. Je trouve cela intéressant et un peu curieux : ces 25 années sont celles où le réchuffement serait essentiellment dû à l'effet de serre et je croyais que l'effet de serre est censé accentuer le réchauffement nocturne / diurne, donc creuser l'écart au lieu de le combler. GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS, VOL. 32, L23822, doi:10.1029/2005GL024379, 2005 Maximum and minimum temperature trends for the globe: An update through 2004 Russell S. Vose David R. Easterling Byron Gleason Abstract - New data acquisitions are used to examine recent global trends in maximum temperature, minimum temperature, and the diurnal temperature range (DTR). On average, the analysis covers the equivalent of 71% of the total global land area, 17% more than in previous studies. Consistent with the IPCC Third Assessment Report, minimum temperature increased more rapidly than maximum temperature (0.204 vs. 0.141°C dec−1) from 1950–2004, resulting in a significant DTR decrease (−0.066°C dec−1). In contrast, there were comparable increases in minimum and maximum temperature (0.295 vs. 0.287°C dec−1) from 1979–2004, muting recent DTR trends (−0.001°C dec−1). Minimum and maximum temperature increased in almost all parts of the globe during both periods, whereas a widespread decrease in the DTR was only evident from 1950–1980. -
Sur ce point de l'amplification tropicale, il existe toujours une divergence assez nette entre les données de modèles et celles observées par les satellites et ballons-sondes (la troposphère tropicale semble se réchauffer moins vite que prévu, alors qu'ailleurs elle a à peu près le comportement attendu).
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Rayonnement cosmique et nébulosité
charles.muller a répondu à un sujet de charles.muller dans Archives
Sur le même thème, à signaler cette autre étude récente (observation cette fois). Elle confirme un lien local entre nébulosité et rayonnement cosmique, sur cinquante ans de profondeur (1951-2000). On peut la télécharger [pdf] à cette adresse : http://www.met.rdg.ac.uk/cag/publications/...arrison2006.pdf Proc Roy Soc A doi: 10.1098/rspa.2005.1628 Empirical evidence for a nonlinear effect of galactic cosmic rays on clouds R. G. Harrison and D.B. Stephenson * Galactic cosmic ray changes have been suggested to affect weather and climate, and new evidence is presented here directly linking galactic cosmic rays with clouds. Clouds increase the diffuse solar radiation, measured continuously at UK surface meteorological sites since 1947. The ratio of diffuse to total solar radiation – the diffuse fraction - is used to infer cloud, and is compared with the daily mean neutron count rate measured at Climax, Colorado from 1951-2000, which provides a globally-representative indicator of cosmic rays. Across the UK, on days of high cosmic ray flux (above 3600´102neutron counts.hr-1, which occur 87% of the time on average) compared with low cosmic ray flux, (1) the chance of an overcast day increases by (19 ± 4) %, and (2) the diffuse radiation fraction increases by (2 ± 0.3) %. During sudden transient reductions in cosmic rays (e.g. Forbush events), simultaneous decreases occur in the diffuse fraction. The diffuse radiation changes are therefore unambiguously due to cosmic rays. Although the statistically significant non-linear cosmic ray effect is small, it will have a considerably larger aggregate effect on longer timescale (e.g. century) climate variations when day-to-day variability averages out. *Department of Meteorology, The University of Reading P.O. Box 243, Earley Gate, Reading Berks, RG6 6BB UK -
A la limite, le problème est là : une vingtaine de modèles avec des forçages différents et/ou des sensibilités climatiques différentes (d'un facteur deux) et/ou des circulation OA différentes arrivent tous à des reproductions assez fidèles du XXe siècle. Comme (au mieux) 19 sur 20 se trompent sur la fidélité au réel par rapport au "meilleur" (le plus fidèle), cela démontre que l'on peut obtenir dans 19/20e des cas un résultat "à peu près vrai" avec des paramètres "à peu près faux". Cela sur le XXe, et a fortiori sur les périodes paléo. où l'on a bien moins d'infos, donc moins de contraintes de paramétrages. Et cela ne démontre même pas que 20/20 des modèles du XXe ne se trompent pas, hypothèse la plus probable.