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On est passé donc d'un "écart maximum de 10 ppm" à "un écart d'environ 15 ppm" ? /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">Et 30 points de chevauchements sur 30.000 ans alors qu'on a des relevés pour les 2 lieux de forage sur plus de 400.000 ans, oui, en effet pour moi, c'est rare et non significatif. Affirmer à partir de ces 30 points que les "forages en différents endroits avec des dynamiques très différentes concordent" et que "la méthode d'analyse est très robuste", c'est ça qui est de l'exagération grossière. D'ailleurs, on attend toujours que vous montriez des mesures de CO2 au pôle Nord ou au Groeland, lieux vraiment différents, qui "concordent" avec ceux de Vostok. Bah si, j'ai donné un lien sur la base paléo de la NOAA et j'ai bien parlé d'écart de +- 40 ppm entre Byrd et Vostok pour le CO2. Je ne vais pas le redonner. Ce n'est pas parce qu'une affirmation sans preuve est répétée 2, 10, 100x qu'elle en est pour autant vraie. C'est vous qui avanciez que (je cite en enlevant les amabilités d'usage adressées aux "sceptiques") : "Il suffirait pourtant dans ce cas de remarquer que les concentrations de CO2 (et des autres gazes d'ailleurs) diffèrent tres peu (quelques ppm dans le cas du CO2) d'une carotte a l'autre et ceci a des emplacements qui ont des taux d'accumulation, et des conditions dynamiques tres differentes, ce qui signifie que la méthode d'analyse est tres robuste".Or quand il s'agit d'examiner vos "preuves" qui vous permettent d'affirmer cela, on ne voit rien de tel: même l'extrait ci-dessus parle d'accord entre deux forages distincts, mais uniquement sur une période de 30.000 ans, sans quantification de ce qu'est cet "accord", ni évoquer les périodes où ça ne s'accorde PAS. Au passage, je tiens à rappeler que ces fouillages de poux sur les oeufs n'ont pas pour but de montrer que les "chercheurs mentent" comme l'on cherche à m'en accuser mais de dire qu'il faut éviter de survendre les conclusions d'une étude en la faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Si vous voyez ce que je veux dire /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> "Multitude d'auteurs", toujours le même argument d'autorité qui revient, pffff.Encore une fois, "bon accord", ça ne veut strictement rien dire en science. Et même si c'est le Pape qui l'annonce, ça continue à ne vouloir rien dire. In God we trust, all others must show data. D'ailleurs, est il besoin de vous rappeler que l'archivage des données, pourtant publiques, des forages glaciaires est tout aussi catastrophique que celui de la dendrochronologie. Si vous voulez des exemples, je peux en donner. Rien que ça déjà devrait faire penser qu'il y a anguille sous roche.
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Puisque c'est demandé si gentiment, je te cite le GIEC (pourtant, avec un PDF et une recherche textuelle, c'est vraiment pas long). Attention, qu'on soit d'accord: je rejette l'hypothèse de l'endémisme des précipitations amazoniennes, pas celle de l'influence de la végétation (de-reforestation - usage des sols) sur le climat.Tu noteras au passage que si l'on reprend ce que j'ai écrit, j'ai toujours fourni un max de liens, de chiffres et d'arguments référencés dans mes posts. Mais bon, bref, inutile d'insister. Si tu as envie de prendre chaque contre-argument SCIENTIFIQUE de tes interlocuteurs comme une attaque perso, libre à toi Je n'ai pas envie de les relever, tout comme je n'ai pas envie de relever des piques systématiques de certains autres qui se reconnaîtront. Extraits du 4AR: Chapitre 3, page 256, Figure 3.13 : "Across South America, increasingly wet conditions were observed over the Amazon Basin and southeastern South America, including Patagonia" Chapitre 3.7.3 , page 298, il parlent de l'influence de la mousson sur l'Amazonie (ce qu'avait déjà signalé Snowman) Chapitre 7, page 507, influence de la végétation et de l'évapotranspiration : résultats contradictoires entre les modèles de Wang & Eltahir et ceux de Hahmann Chapitre 7, page 508, influence de la rétroaction du sol : résultats contradictoires entre les modèles de Fu & Li et ceux de Negri etc, etc... En fait, tout le chapitre 7 devrait être lu pour avoir une idée de l'état de l'art sur la compréhension de la modification des précipitations locales, notamment la part du global et du local, du couplage atmosphérique et avec la végétation & land use... Et je ne vois pas là dedans grand chose qui soutient la thèse de l'endémisme des modifications climatiques amazoniennes. Mais peut-être parce que je ne cherche pas ce que je veux absolument trouver ...
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Non, c'est faux. La figure 2 du papier (cf ci-joint) montre que l'écart du dosage du CO2 entre Vostok (en gris clair) et Epica (ronds pleins ou creux) peut dépasser très largement 10 ppm, aux rares endroits où ça se recoupe et que ce "recoupement" n'a été montré que sur une courte période (moins de 100 kyr) des cycles de Milankovitch. Si on regarde les valeurs numériques sur le site paléo de la NOAA (cf lien plus haut), on voit que l'écart atteint +- 40 ppm et que les périodes de chevauchement sont très courte.Quant à la figure 3, ça ne montre rien de ce que vous prétendez ! C'est une droite de corrélation entre proxy isotopique de température et CO2. Par ailleurs, il suffit de lire l'étude pour se rendre compte qu'il y a des incertitudes considérables, sur la datation, sur le manque de résolution, sur des périodes où les mesures sont inconsistantes. En fait, l'étude ne parle que de ça! Alors conclure à partir de telles études que les forages indiquent la même chose, il faut quand même oser ! "Généralement excellent", ça ne veut rien dire en science. Les périodes reconstituées entre Byrd et Vostok se chevauchent sur très peu de point et sans un coefficient numérique comme le taux de corrélation, les jugements à la louche ne valent rien en terme de discussion scientifique. D'ailleurs, les auteurs de l'étude ci-dessus se gardent bien de telles affirmations péremptoire: l'étude parle de la hausse de CO2 se produisant 400 à 600 ans après une hausse de température, un mauvais point pour les carbocentristes qui cherchent à démontrer qu'une hausse de CO2 provoque une hausse de température. Au passage, Meteor pourrait lire les études ci-dessus pour quelques explications sur la "mauvaise" la résolution du dosage glaciaire du CO2, de l'ordre de 1.000 ans, surtout quand on remonte loin en arrière. Avec une résolution de 1000 ans, autant dire qu'un pic de 100 ppm sur 100 ans est totalement invisible.
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SourcePrévisions de cette semaine: http://weather.smh.com.au/local.jsp (shower = douche) Bienentendu, ça n'a rien à voir avec un réchauffement climatique (seules les sécheresses sont qualifiées). Monday: Showers Tuesday: Showers Wednesday: Possible shower Thursday: Late shower Friday: showers Saturday Showers Sunday Possible shower
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Tu te fatigues pour rien. Il suffit de lire le 4AR du GIEC 2007 pour voir que ta belle théorie amazonienne est à mettre à la poubelle. Désolé de casser l'ambiance. :!:[modération : merci de citer les sources (ou citation) lorsqu'on affirme quelque-chose]
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Ce serait bien de citer des sources pour étayer tes dires. La sécheresse en Australie et sa "gravité" est beaucoup plus compliquée que l'explication "le réchauffement progresse".En effet, que la hausse de température et donc de l'évaporation aggrave une sécheresse, ok, mais lier ça au réchauffement global, ça ne colle pas avec les observations: un réchauffement global devrait entraîner plus de pluie et une hausse à peu près uniforme de l'évaporation sur l'Australie (si on s'en tient à la thèse simpliste "RC => baisse de l'humidité des sols"). Or on observe le contraire: pas de hausse particulière de précipitation et évaporation non uniforme (si on prend l'indice de Palmer qui tient compte de l'évapotranspiration - cf Fig 1, page 263 4AR - on voit très bien que c'est réparti de manière inhomogène sur l'Australie, ce qui n'accrédite pas du tout la thèse de l'influence du réchauffement global). Notons également que, d'après le GIEC, à précipitation constante, l'évapotranspiration ne dépend pas que de la température mais aussi du vent, de la nébulosité et du taux de décharge des fleuves.
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Ce n'est pas en prenant 5 échantillons que tu vas améliorer de 5x la résolution ! La résolution n'est pas limitée par l'échantillonnage mais par la diffusion des gaz.Par exemple si tu prends les forages pour reconstituer les concentrations sur les 2 derniers siècles (Epica par ex), tu verras qu'il y a un décalage de 30 ans entre l'âge de la glace et l'âge du gaz. En gros, on suppose que les bulles d'air de maintenant se diffusent vers le bas et se retrouvent magiquement scellée dans de la glace vieille de 30 ans. Bref, ça fait un paquet d'hypothèses pour l'incertitude temporelle. Quant à l'incertitude des concentrations, je ne la vois nulle part, uniquement un écart type entre plusieurs échantillons du même forage au même endroit. Si on compare les valeurs entre deux endroits différents, par exemple entre Byrd et Vostok : ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/ic...on/iso_bl98.txt, ça n'a pas l'air fameux: les écarts peuvent dépasser 40 ppm dans un sens comme dans l'autre. Quant aux forages du Groeland, il n'y a pratiquement pas de détermination du CO2 donc ça ne aide pas vraiment à donner une idée de l'incertitude sur la concentration. Donc affirmer que "les résultats sont robustes", OK, mais c'est mieux de quantifier et de préciser ce que ça veut dire. Une affirmation aussi extraordinaire demande des preuves extraodinaires, et non des généralités qui ne mangent pas de pain du genre "les mesures concordent". De ce que je vois dans la base paléo du NOAA, on est très loins de quelques "ppm de différences" entre forages (comparaison entre Byrd et Vostok par exemple).
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Bien sûr Williams, que le glace de mer en Antarctique s'étend chaque année n'est pas nouveau.Mais ça ne risque pas d'être une nouvelle qu'on va entendre beaucoup dans les médias. C'est comme l'article dans Science* qui dit que le taux de décharge important des glaciers Groelandais en 2004, 2005 s'est arrêté et que tout est revenu à la normale ces 2 dernières années. C'est une trop bonne nouvelle pour être signalée. *Ian M. Howat, Ian R. Joughin, and Ted A. Scambos, "Rapid Changes in Ice Discharge from Greenland Outlet Glaciers," Science, February 8, 2007.
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Effectivement Mais il y a déjà dès le départ une confusion entre modélisation climatique et modélisation des nuages. Les modèles climatiques, avec un maillage de 100km ne modélisent PAS les nuages. Précision à rappeler, au cas où.
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Faisons déjà le constat de la compréhension de la vapeur d'eau pour le présent et la passé : si on fait une erreur de 10% sur la part d'un gaz à effet de serre majoritaire responsable de +30°C (la Terre serait à -15°C sans ES), ça veut dire qu'on fait une erreur de 3°C, soit largement plus que toute la hausse sur 2 siècle. C'est cette erreur qui fait que la sensibilité du CO2 est si mal connue et si controversée (puisque la part relative de la VE fixe forcément la part relative des autres GES dont le CO2) et qu'elle a été révisée à la baisse par Hansen himself (1°C/W/m2 en au début des années 1990, 0,75°C/W/m2 maintenant).Quand on connait "parfaitement" un gaz minoritaire (le CO2) mais très mal le gaz majoritaire (vapeur d'eau), sans parler des autres éléments "low understanding" comme les aérosols, il est abusif de prétendre qu'on connaît bien l'ensemble.
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On est d'accord mais ce n'était mon propos. Je parlais de l'incertitude sur le forçage négatif des aérosols sur ces 50 dernières années qui peut aller de zéro à compenser le forçage positif du CO2.Pour te donner un exemple, les émissions d'aérosols soufrés de la Chine, c'est estimé au pif notamment à partir de la quantité de charbon brûlé. Mais même Greenpeace avait dénoncé le fait que les usines chinoises les plus modernes, équipées de filtres dernier cris ne les activent que lors des visites d'inspection afin d'économiser l'énergie et les coûts de fonctionnement. Avec une telle incertitude, parler de validation à grande échelle des modèles, c'est abusif. L'incertitude vient surtout des modèles qui pour un doublement du CO2 (donc indépendamment du délai, des mesures de mitigation...), prévoient une fourchette de +1,5°C à +4,5°C, donc du simple au triple. Les scénarios ne sont qu'une diversion destinée à faire croire que l'incertitude vient avant tout des choix humains et non de la science, ce qui est faux.
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L'ironie n'est pas une réponse. Le fait que le GIEC ne fournisse pas l'efficacité radiative du premier et de très loin, gaz à effet de serre, la vapeur d'eau, est la source même de l'ambiguité qui permet de spéculer à l'infini sur "l'accumulation de photons". Sans ordre de grandeur, on peut dire tout et son contraire.P.S. Je n'ai pas le souvenir de lien "sceptique" qui dit que la VE, c'est 98% de l'effet de serre mais plutôt 95%. Mais bon, 65%, 85% (dixit Realclimate) peu importe. Ce qu'on retient, c'est que les experts ne savent pas l'influence exacte du premier gaz à effet de serre à 10% près. Mais à part ça, le skill des modèles est bon, nous dit-on
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Oui mais là, tu parles de généralités (au passage, comparer avec Vénus, c'est quand même un peu olé olé parce que la pression de son atmosphère, c'est presque 100x celle de la Terre !).Est ce qu'on sait l'efficacité radiative (en W/m2 par ppm) de la vapeur d'eau ? Le GIEC fournit celles du méthane et des autres GES dans son tableau 6.7 du TAR mais je ne vois celle de l'eau (celle du CO2, c'est 0.01548 W/m²/ppmv mais le GIEC précise bien que c'est à utiliser uniquement pour calculer le potentiel de réchauffement (GWP), ie tenant compte du temps de résidence dans l'atmosphère). C'est quand même dingue qu'on n'ait pas cet ordre de grandeur ! Pourtant, elle doit bien être quelque part puisque les modèles en ont besoin pour calculer "la rétroaction" positive de la vapeur d'eau. Euh, je ne sais pas si tu es au courant mais tes ordres de grandeurs sont fantaisistes ?! Tu te plains de ne pas te faire comprendre mais si tu veux être mieux compris, commence déjà par prendre de vrais chiffres.Si on suit la loi de Stefan Boltzmann, ce qui est effectivement un raisonnement sain, un doublement de CO2 n'entraînerait qu'une hausse de 0,3 à 0,9°C vraiment pas de quoi fouetter un chat. Ce calcul a déjà été fait multes fois et il est casher. Si le GIEC annonce une hausse de 2 à 4,5°C pour un doublement, c'est parce que les modèles incluent l'amplification par la vapeur d'eau. Le problème est que l'eau, on ne sait pas la modéliser correctement dans les modèles climatiques. On ne sait même pas s'il y a plus ou moins de nuage avec un réchauffement.
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"Vérification expérimentale" quand on ne connaît même pas le forçage des aérosols qui varie de -0,5 W/m2 à -2,5W/m2 (soit la compensation du forçage des GES anthrophiques) et qui est considéré par le GIEC comme "low understanding", quand l'incertitude sur le bilan radiatif TOA est supérieure à 10 W/m2, quand on ne sait pas si les océans se sont réchauffés ou refroidis (cf Lymann) ces dernières années, quand on ne sait même pas si un monde plus chaud va conduire à plus ou moins de nuage, quand on suppose que le forçage par la vapeur d'eau est nul alors qu'en même temps on la considère comme amplificateur (et donc que sa concentration moyenne n'est pas une constante), ... ? Si tu peux m'expliquer comment, ça m'intéresse A ce sujet, un article de Nir Shaviv montre par l'exemple que les modèles surestiment la sensibilité : ils sont incapables de reproduire correctement les éruptions volcaniques. "Donnez moi 4 paramètres et je pourrais fitter un éléphant. 5 et je reproduirai les mouvements de sa trompe". Von Neuman.
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Des mégas incendies de forêts ? Ca le fait pas ?Les émissions humaines, c'est 3 % des échanges de CO2 entre l'atmosphère et terre & océan. Rien ne dit que ces échanges (80GT/an terrestre, 120 GT/an océan) soient parfaitement stables dans le temps et l'incertitude qu'on a sur leur bilan est sûrement (à vérifier) aussi grosse que les 3% humains. 3% humain qui n'est lui-même pas d'une précision diabolique : quand on regarde de près le bilan des émissions que fournissent les pays, c'est vraiment le règne de l'arbitraire pour tout ce qui est LULUCF (land use & land use change & forestry). Un pays comme l'Indonésie est assez peu émetteur de CO2 fossile car très pauvre et pourtant se situe 3e mondial en terme d'émission à cause de la déforestation et la culture sur brûlis. Et le carbone émis par la déforestation est impossible à comptabiliser avec précision (contraiement au carbone fossile qui se mesure par dosage isotopique). Au sujet de l'équilibre des échanges de CO2 atmosphère-biosphère, la modélisation de la réaction des forêts et des planctons face à un réchauffement ou/et à un enrichissement en CO2 reste encore à l'état primitif. Freeman Dyson en parle ici.
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Il faudrait en effet consulter les archives de l'AMS. Si on regarde l'évolution des précipitations moyennes depuis 100 ans, aucune tendance à la baisse. Il faut savoir aussi que l'Australie n'a construit aucun barrage depuis 20 ans alors que sa population et son niveau de vie a explosé et que les hydrologues ont prévenu depuis longtemps de la catastrophe à cause d'un manque d'infrastructure. Comme quoi, en choisissant SES faits, on peut toujours raconter une histoire.
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Je parlais de saturation au niveau de la quantité de molécules de GES, non au niveau de la bande d'absorption. En gros, avec 5% de vapeur d'eau dans l'air, il y a largement suffisamment de molécules pour absorber les IR que si on passe à 5,5%, ça ne change rien. Mais j'avoue ne pas avoir trop creusé la question.
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S'il y a 50 ans, Cambridge Bay n'avait pas de piste d'aterrissage ou que l'activité aéroportuaire était plus faible et qu'il y avait moins de bâtiment chauffés autour de la station, tu distingues comment une évolution liée au climat et une hausse liée à la bulle de chaleur de l'activité humaine et au changement d'aménagement du sol ? hmmm ? "Expliqué" ??? Tant que tu n'expliques pas pourquoi le CO2, qui est un gaz bien mélangé sur le globe est le "responsable majeur" du réchauffement en Arctique et PAS en Antarctique, on ne te croira pas. A moins qu'on change de paradigme et qu'on accepte maintenant des théories scientifiques "polymorphes" ?
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Mais il n'y a qu'à aller voir à la source les données des forages dont on nous vante tant le pouvoir de prédiction du passé. Quand on veut bien nous montrer les données brutes, sans passer par des "filtres" pifométriques, par exemple Vostok (http://cdiac.ornl.gov/ftp/trends/co2/vostok.icecore.co2 ) on s'aperçoit qu'il faut convertir la profondeur de forage en âge de la glace puis en âge de l'air (l'âge du capitaine est déjà déterminé) et que la résolution temporelle il y a 10.000 ans, c'est au moins 4 siècles, un pic de CO2 du cycle Milankovitch, c'est déterminé par 1 ou 2 malheureux points. Tu parles d'une certitude.De toute façon, que le CO2 soit constant au taux préindustriel pendant 10.000 ans, c'est encore plus accablant pour la théorie du réchauffement anthropique qui devrait alors expliquer (sans la crosse de hockey) pourquoi la Terre était plus chaude que maintenant lors de l'optimum médiéval ou l'holocène optimum avec un taux de CO2 aussi faible.
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Je ne comprends pas trop ce que tu voulais dire surtout ton "bien réels" suivi de "sur les modèles" ? J'oubliais de préciser auparavant qu'à l'équateur, la quantité de vapeur d'eau est telle qu'on sature en absorption: en gros, on peut ajouter des GES en plus, ça ne va pas capter plus d'IR car tout est déjà capté, un peu comme si tu ajoutes du colorant à une liquide déjà noir => pas de changement. Mais c'est le cas: les modèles prévoient un pôle sud qui se réchauffe. Ca ne se réchauffe pas? Pas grave, on paramétrise pour que ça se refroidisse en utilisant l'artifice du trou de la couche d'ozone. Mais bon, il n'y a pas que ça comme problème avec les modèles! Les modèles prévoient un réchauffement de la troposphère plus fort que la température de surface alors que les satellites voient l'inverse. Là encore, j'ai bien peur de ne pas comprendre ! S'il y a amplification polaire, ça veut dire que la température des pôles va monter plus vite donc que l'écart, très fort, entre la température des pôles et celle de l'équateur diminue donc que le gradient diminue donc MOINS de circulation. Un réchauffement climatique devrait signifier MOINS de tempête (dixit Lindzen).
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Notons que Cambridge bay, c'est 69°06’00.0"N, 105°07’59.988"W (indiqué par MMS, sur le site de la NOAA), soit ... en plein milieu d'un aéroport. Entre les pistes goudronnés qui rayonnent et qui font moins de surface évaporatives, les dégivrages des pistes et les bâtiments à côtés, mesurer la température moyenne à 1/10° près sur 80 ans toutes choses égales par ailleurs, ça doit être sportif! La hausse indiquée par le GISS (cf ce graphique), c'est à mon avis olé-olé, mais bon, quand on voit comment sont les autres stations, ça ne m'étonne guère. Le problème, c'est que les stations sont adaptés pour la météo mais pour la climato, c'est un peu n'importe quoi, surtout pour des séries qui remontent à 50 ans où à l'époque, on ne se souciait pas du tout du réchauffement climatique.Ce site photo donne un bon aperçu des énormes problèmes avec les stations de mesure, et elles sont sensées être de "bonne qualité" et choisies par le GISS pour fabriquer sa température globale. Les passionnés de météo y verront une galerie d'horreur en ce qui concerne l'implantation des stations "officielles" !
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C'est 150 W/m2 TOA. Au sol, il faut facilement diviser la valeur par 2 non?
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La vapeur d'eau, le gaz à effet de serre majoritaire est en concentration plus importante à l'équateur qu'aux pôles. En effet, elle compte pour environ 1% de la composition de l'air en moyenne sur le globe (78% azote, 21% oxygène, 0,038% CO2) mais elle jusqu'à 5% à l'équateur et moins de 0,5% aux pôles. Donc une hausse de 30% depuis 150 ans de CO2 (un gaz bien réparti sur le globe) ferait augmenter proportionnellement plus les GES aux pôles qu'à l'équateur, d'où l'hypothèse d'une hausse plus importante de T aux hautes latitudes (l'amplification polaire), du moins telle que c'est intégré par les modèles. On en a deja parle ici, notamment avec Charles. Or le Arctic Climate Impacts Assessment résume les observations sur l'évolution des pôles ainsi: "Over the past 100 years, it is possible [33-66% confidence] that there has been polar amplification, however, over the past 50 years it is probable [66-90% confidence]" (ACIA, 2005, p 22). En gros, à cause de cette incertitude, on ne doit pas attribuer le réchauffement actuel de l'Arctique a l'amplification polaire. Comment peut-il en être autrement puisque si amplification il y a , par une GES bien mélangé qu'est le CO2, l'Antarctique devrait se réchauffer également, ce qu'il ne fait pas. Voir un article écrit à ce sujet sur Realclimate: http://www.realclimate.org/index.php?p=234 (je précise que l'auteur ne fait pas partie de "The Team"). Donc tu as bien raison de faire le distinguo entre ce qu'on observe et ce que prévoient les modèles<
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Ah non, ce n'est pas évident du tout, surtout à partir de 3 points de mesure !La situation au Nord Canada est très différente de celle en Alaska ou en Sibérie. Une des grandes raisons, c'est l'influence océanique et les oscillations océaniques très différentes. Les spécialistes des PDO & NAO (Williams ou Snowman) pourront sûrement me confirmer. L'éléphant dans le magasin climatique en pôle Nord (dans la péninsule Antarctique également), c'est les courants marins. P.S. Ne crois pas que j'en ai après toi, c'est juste que je trouve que tu tires bien vite des conclusions très "albedo-centrique" et souvent trop simpliste par rapport à la complexité des phénomènes en jeux. Et ce que j'avance doit être considéré comme des contre-arguments scientifiques sujets à débat, pas comme une attaque perso /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Non mais il faut arrêter de déformer ce que je dis là, c'est pas cool pour discuter J'ai bien précisé "des stations de mesures du GHCN utilisés par les modèles climatiques globaux", ie qui ont un historique de mesure homogène et de longueur suffisante pour qu'on puisse interpréter des évolutions climatiques. Quant au reste, dire que la forêt recule sans dire de combien/an ni citer de source (signalons que le recul s'est bien ralenti ces 2 dernières années), faire des projections de baisse pour dire que bientôt plus de forêt, dire que le réchauffement VA se faire, etc... pour moi, ce n'est pas de la science, c'est des spéculations. Quand on bâtit une théorie, il faut des mesures, des observations, des historiques, des comparaisons, des références et surtout une validation d'expérience. Balancer des affirmations du genre "maintenant c'est clair, les précipitations au coeur de l'Amazonie (centre et ouest) sont presque exclusivement endémiques", ça ne suffit pas. Elles sont où tes mesures stp ? Je ne vois pas de mesure. Où sont les séries de précipitations et de températures locales, sur les 20, 30 ans où l'Amazonie a perdu 20% de son couvert forestier qui soutiennent tes prédictions de changement climatique ??? Au passage, ce que tu dis sur le manque de résolution des satellites, c'est faux. On utilise les satellites non seulement pour mesurer la température mais aussi pour l'activité photosynthétique (par la NDVI) et bien sûr la couverture végétale. Mais sans doute, la mesure n'est pas bonne parce qu'elle ne colle pas à la théorie ? Le problème, c'est que tu sembles confondre effet de serre et énergie incident (cf ta phrase ci-dessus) ce qui ne rend pas la conversation facile ni claire !Que la déforestation entraîne un asséchement du sol et de l'atmosphère (baisse d'humidité), donc moins de nuage donc plus d'énergie solaire incident, personne ne nie. Mais au contraire, si l'humidité baisse, on DIMINUE l'effet de serre (une nuit où l'air est sec est une nuit glaciale car l'effet de serre, assurée à 95% par de la vapeur d'eau est moindre; au passage, dans les régions équatoriales la vapeur d'eau peut atteindre 5% de la composition de l'air, contre une moyenne de 1%). Par conséquent, la déforestation devrait diminuer l'effet de serre.