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miniTAX

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  1. miniTAX

    Soleil et réchauffement

    De quelle "reconstruction" parles tu ? La température d'Armagh de mon graphique précédent est la mesure directe par thermomètre (pour De Bilt, on a des températures directes remontant jusqu'à 1750 si mes souvenirs sont bons). Les tâches solaires et la durée de leur cycles sont également des mesures directes depuis 1700. La corrélation solaire-température existe par elle-même. Je ne vois pas ce que la "reconstruction de la température avec l'ensemble des forçages" a à voir dans l'histoire ???
  2. miniTAX

    Soleil et réchauffement

    Le cycle 22 est celui le plus court (plus c'est court, plus le cycle est intense) et qui a une activité lors de son maximum le plus important. Quand on regarde la corrélation entre durée de cycle et température, il n'y a pas photo (ici température d'Armagh, présentation de David Archibald en 2007). Encore une fois, il ne faut pas réduire l'influence du soleil uniquement à son irradiance. Quand on prétend que la corrélation solaire, qui a marché pendant 3 siècle n'est que le fruit de l'imagination et serait moins bonne qu'une corrélation avec le CO2 qui n'a marché sur 3 décennies (et encore, ça ne marche plus depuis 5 ans), c'est plus de science, c'est de la religion. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">Au fait, la courbe de mon post précédent vient d'une publi peer-reviewed de Karin Labitzke. Je commence la tendance en 1998 parce que c'est l'année d'un El Nino exceptionnel. Et comme je ne peux pas changer le passé, je ne peux pas présupposer de ce que serait le climat sans cet événement. Donc c'est une date pas plus mauvaise ni moins "objective" que celle que tu as choisie en 2000 où il y a eu un rebond négatif qui n'aurait peut-être pas existé sans l'El Nino de 1998.Et ta droite de régression depuis 1998 montre bien que le rythme de la hausse est quasiment nul, rien à voir avec une "accélération" du réchauffement qu'on nous rabâche l'oreille par médias interposés (cf Hansen par exemple). Tu sous-entends que la stabilisation actuelle serait due à la baisse de l'activité solaire qui compenserait la hausse du CO2. Malheureusement, si c'était aussi simple, ça se saurait. Ca supposerait que la température augmente tous les 6 ans lors de la première moitié croissante d'un cycle solaire et baisse les 6 années suivantes mais dans la pratique, c'est loin de se vérifier. Superpose une courbe d'éruptions (tâches) solaires et une courbe annuelle de température et tu verras par toi-même.Encore une fois, l'influence du CO2, que personne ne nie, ne peut en aucun cas expliquer le refroidissement à la fin du 19e siècle, le réchauffement au début du 20e siècle, le refroidissement entre 1940 et 1975. L'influence du soleil si. Persister dans théorie anthropique en dépit de toutes ces observations et d'autres, c'est faire fausse route. Si tu veux en avoir le coeur net, regarde la discussion sur RealClimate où Shaviv intervenait: tu verras que Gavin & Co ne faisaint pas le poids dans le débat face aux arguments de la théorie solaire.
  3. miniTAX

    Soleil et réchauffement

    Pas d'accord avec ta date de 1985 car tu t'es fié à un fit polynomial arbitraire pour la déterminer.En effet, le cycle solaire 22 est le deuxième plus actif jamais enregistré et il est entre 1986 et 1996 (Williams pourra me confirmer). Le réchauffement dans les années 90 est donc bien corrélé à l'activité solaire. Le cycle 23 est relativement faible et la température aurait dû baisser. Mais il y avait eu l'el Nino de 1998 qui avait réchauffé le climat et retardé le refroidissement. Toujours est-il que la tendance de la température reste stable depuis janvier 1998 (si on prend la température satellite de RSS)! La "corrélation" avec le CO2 n'est donc plus bonne ces dernières années. Et même en supposant que ça le soit, ce n'est pas les 3 dernières décennies de corrélation avec le CO2 qui vont remettre en cause les 3 siècles d'excellente corrélation avec le soleil (cf graphique ci-dessous des cycles magnétiques = 2xcycles solaires). Le CO2 ne peut en aucun cas expliquer la sortie du PAG, le réchauffement du début du 20e siècle, le refroidissement entre 1940 et 1975... Dernière chose, le cycle actuel (n°23) ne se termine toujours pas. Donc le cycle 24 risque d'être de faible activité. La stabilisation de ces 5 dernières années pourrait alors très bien de se poursuivre par un refroidissement. C'est le moment de commencer à lire attentivement les posts de Patricia Régnier. M'enfin, je me comprends.
  4. Un cyclone n'est pas seulement "directement dépendant de la température de surface des océans". Ca dépend la différence SST-température troposphère (qui n'augmente pas forcément avec un RC), de la lattitude (force de coriolis), du vent de cisaillement, de l'humidité... voire même des nuages de poussières selon certains.Et un cyclone, c'est aussi une sorte de soupage géante qui renvoie vers la haute atmosphère une quantité phénoménale de chaleur en excès (1 seconde d'activité d'un cyclone moyen correspond à l'énergie de 10 bombes d'Hiroshima !) => la relation cyclone-SST n'est pas à sens unique mais couplée => plus de cyclone implique moins de SST (pour schématiser). C'est donc une affaire effroyablement complexe et malgré les budgets énormes d'étude, rien que pour le bassin Atlantique, on se plante toujours à les prévoir, même à 6 mois d'échéance, cf par exemple les échecs lamentables des prévisions des saisons 2005 et 2006. Pour l'instant, rien ne permet de corréler cyclones et réchauffement climatique, dixit la WMO 2007 ! Il y a par contre une corrélation beaucoup plus claire avec les oscillations océaniques, notamment l'ENSO (el Nino fort => peu de cyclone, El Nina forte => beaucoup de cyclones).
  5. L'indicateur dégâts (damage) même en $ constant, n'est guère mieux. Il faudrait utiliser l'indicateur de dégât pondéré en richesse relative (wealth index): un ménage en 2000 possèdant infiniment plus de biens qu'un ménage en 1900. Et bien sûr préciser que l'indicateur dégâts n'est en aucun cas représentatif de l'évolution de l'activité cyclonique mais de la tendance des gens à être plus riche et à vouloir s'entasser toujours plus nombreux dans des zones chaudes et au bord de l'eau, on se demande bien pourquoi Mais bon, une bonne peur à la Katrina (qui est avant tout un accident de génie civil) suivie d'une année 2006 cyclonique sub-normale, ça arrange bien les affaires des assureurs qui en ont profité pour gonfler les primes. Pour la Lloyd, profit en 2006 = 5.400 millions €, perte en 2005 = 152 millions €.
  6. miniTAX

    télédétection

    Salut, Je ne connais pas ENVI mais R, un must pour les stat (open source en plus). Tu as en standard les fonctions prcomp() pour la PCA (par contre, aucune idée si ça marche ou non en 2D). En 5 minutes, c'est installé et prêt à fonctionner.
  7. Merci pour l'info, tony. Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je recolle la news /index.php?s=&showtopic=18970&view=findpost&p=508724'>ici où on avait longuement discuté de ce "record", suite aux prévisions fracassantes de la Met Office (des paris ont même été faits).
  8. miniTAX

    1998-2007

    2007 devrait être la deuxième année la plus chaude depuis 1860 29 juin 13:58 OSLO (Reuters) - L'année 2007 devrait être la deuxième la plus chaude depuis le début des statistiques climatiques, en 1860, et les inondations au Pakistan et la canicule en Grèce pourraient être un exemple des dérèglements que peut générer le réchauffement climatique, à en croire des experts. L'année 2007 est en passe de devenir la deuxième la plus chaude après 1998", a indiqué Phil Jones, directeur de l'unité de recherche climatique de l'université britannique d'East Anglia, qui fournit des informations à l'Organisation météorologique internationale (Omi), une agence de l'Onu. Elle n'est pas loin derrière et cela pourrait changer, mais cela me semble improbable", a-t-il ajouté en se basant sur des relevés de températures allant de janvier à avril. En fin d'année dernière, Jones avait averti que l'année 2007 pourrait être plus chaude encore que 1998 en raison de la forte concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et de l'impact du phénomène météorologique El Nino dans le Pacifique. Les experts soulignent que le réchauffement mondial des températures s'accompagnera d'une multiplication des épisodes climatiques extrêmes comme les sécheresses, les vagues de chaleur, les inondations ou les tempêtes. PREPARER LES MUTATIONS "Les événements extrêmes vont être plus fréquents", affirme cependant Salvano Briceno, directeur du secrétariat de la Stratégie internationale pour la limitation des catastrophes (UNISDR), agence onusienne basée à Genève. Sur les 150 dernières années, les dix les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 1990. La Nasa, qui a une méthode de calcul différente de l'Omi, considère 2005, et non 1998, comme l'année la plus chaude. Un demi-millier de personnes ont péri la semaine dernière dans des tempêtes et des inondations en Inde, au Pakistan et en Afghanistan. En Grèce, le mercure a atteint les 46 degrés, au moment où une vague de chaleur étouffe tout le sud de l'Europe. Des pluies torrentielles arrosent le nord de l'Angleterre et certaines zones du Texas. 2007 aura ainsi été l'année la plus humide à Austin. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui procède de l'Onu, a établi avec un degré de certitude jamais atteint auparavant le lien existant entre le réchauffement climatique et les activités humaines. Selon les experts du Giec, la température moyenne du globe devrait augmenter de 1,8 à 4 degrés au cours du siècle. Malgré les risques d'inondations, de nombreuses villes côtières et agglomérations situées en plaine voient leur population continuer à croître. Source: Aol actualité.
  9. Maintenant, s'il y en a qui affirment que les modèles montrent tous un réchauffement, tu sais quoi leur montrer
  10. L'arrêt, s'il se produit, ne serait pas dû à un "refroidissement" de la mer mais à une baisse de salinité. Et si arrêt il y a, ce n'est pas du Gulf Stream mais de la circulation thermohaline, le GS lui ne pouvant PAS s'arrêter (pour la nième fois).Et le rapport du GIEC 2007 dit que la probabilité que la circulation thermohaline s'arrête d'ici la fin de 2100 est quasi nulle. Et si ça s'arrête, la France se refroidirait mais pas plus que ce qu'il y a sur la côte Ouest américaine aux même latitudes (où il n'y a pas de Gulf Stream).
  11. Voici les graphiques des études de Briffa (Fig 5 Briffa QSR 2000 pour le premier, Fig 4 Briffa JGR 2001 pour le deuxième, que je redonne). C'est la même courbe que celle que tu vois sur celui du GIEC 2007, mais NON tronquée après 1960. Briffa a publié ces courbes mais n'a jamais communiqué publiquement les données sources selon les procédures adéquates demandées pour l'archivage des données paléo (données & source, identification des sites, méthode et algorithme détaillé). Mc Inctyre a mis des années pour les obtenir, sous forme parcellaire et non documenté.Voilà des scientifiques qui font de l'obstruction pour l'accès à leurs données source, d'autres qui effacent des portions de courbes qui dérangent pour un rapport international sensé représenter l'état de l'art et ceux qui osent s'élever contre de telles malfaçons sont traités de méchants. Dans quelle branche de la science trouve-t-on ce genre de pratique, dis moi ?
  12. Euh non, la réalité n'est pas comme ça justement. Au contraire, dans son étude, Briffa avait fait une courbe de proxies qui va jusqu'à 2000. C'est le GIEC qui a tronqué sa courbe (verte) après 1960 pour cacher la divergence. Et quand le reviewer lui demande de ne PAS cacher cette divergence, sa réponse a été "ce n'est pas approprié de montrer la divergence". Merci de ne pas raconter l'exact inverse de ce qui s'est passé
  13. Que ce soit le flou, j'entends bien. Mais que le GIEC cherche à le cacher, ça me dérange.Les délibérations du GIEC viennent d'être publiées. Voici les raisons des lead authors du GIEC pour justifier la troncature des données post 1960 sur le plat de spaghetti (graphique que reposte pour qu'un lecteur occasionnel ne soit pas paumé, en vert Tx par reconstitution, en rose, Tx par thermomètre) En gros, un reviewer demande aux rédacteurs du GIEC de ne pas cacher la divergence reconstitution-Tx instrumentale post 1960. Réponse des rédacteurs: rejeté, il est inapproprié de montrer cette divergence.
  14. D'autant plus que les reconstructions ne permettent pas de reconstruire la hausse de ces 40 denrières années, au point que le GIEC a cru bon de couper les bouts de spaghettis qui dépassent 1960 (d'ailleurs, tu as des explications sur cette "/index.php?s=&showtopic=20650&view=findpost&p=489390'>bizarrerie" de la divergence que tu voulais éclaircir, Meteor ?).On a des reconstructions qui sont incapables de reconstruire la hausse de ces dernières années et comme par magie, elles seraient bonnes pour représenter la température 500, 1000 ans en arrière ? Bah !
  15. D'une manière générale, je trouve assez révélateurs que certains se permettent de coller des étiquettes sur les articles qui les dérangent sans prendre la peine de les lire (car je peux affirmer sans risque que tu n'as pas lu l'article), sans quoi ils s'apercevront que les critiques sur les modèles climatiques qui y sont faites n'ont rien à voir avec l'économie et tout à voir avec les stats, la physique et les mathématiques. Apparemment, que les modèles climatiques ne respectent pas la majorité des critères que doivent respecter les gens qui utilisent les modèles prévisionnels dans d'autres domaines, que ce soit dans l'ingénierie, la modélisation de risques, l'estimation des ressources... ça ne les inquiète pas pour le moins du monde. Exactement comme les stats utilisées dans la crosse de Hockey qui n'est utilisé nulle part ailleurs (dixit le rapport Wegman). Mais bon, c'est la tactique de diversion classique des croyants aux modèles climatiques pour faire croire qu'ils parlent science et rationalité. Les faits, les observations, les méthodologies éprouvées, pfffff à quoi ça sert puisqu'on a les modèles!
  16. Pourtant, c'est ce que fait le GIEC, Hansen, Al Gore & Co en décrétant que +2°C par rapport à l'ère préindustrielle serait forcément catastrophique (ce qui équivaut à "le climat actuel est préférable"). Ce qui en soit est absurde: qui est ce qui peut prétendre savoir quelle température serait optimale pour la Terre, la nature, les animaux... alors que la Terre a subi des changements bien plus rapides et d'amplitude bien plus forte ?Voici ce que dit il y a 2 semaines Michael Griffin, le patron de la Nasa (et de Hansen) [modéré]
  17. NON, c'est faux. Les gens qui font un audit des modèles climatologiques constatent que les résultats des modèles collent moins bien au climat réel qu'un simple fit de courbe. Avant de porter les modèles aux nues, il faudrait quand même consulter le cimetière des prédictions foireuses (cf source ci-dessous). Un audit par des chercheurs de l'université de Wharton a conclu que les modèles climatiques actuel violent 72 sur 89 principes méthodologiques que devrait respecter un modèle de prévision. L'audit dit de plus que les gens qui font les modèles climatiques ne se sont même pas soucié de ces bonnes pratiques méthodologies qui sont pourtant basées sur plus d'un siècle de retour d'expérience sur les modèles prévisions et leurs résultats. Par conséquent, affirmer que les modèles climatiques sont ce qu'il y a de mieux pour prédire le climat futur, ça ne repose sur aucune preuve matérielle mais uniquement de la foi. D'ailleurs, c'est une simple question de bon sens: s'il n'y a que les modélisateurs qui affirment que les modèles sont bons, au lieu que ce soit des statisticiens ou autres branches scientifiques qui font un audit indépendant, c'est que ça sent pas bon, du tout. source : http://www.forecastingprinciples.com/Publi...WarmAudit31.pdf
  18. Bonjour,Très bel almanach électronique avec un titre irrésistible : "quel temps fera-t-il demain". Même s'il y manque un vrai chapitre "quel temps a-t-il fait hier", c'est parfaitement en conformité avec la thèse médiatique du moment, grâce notamment à de nombreuses omissions voire inconsistences: - on ne peut pas parler de réchauffement accéléré des pôles et en même temps d'augmentation des intempéries. Un réchauffement des pôles, c'est moins de gradient méridien donc MOINS d'intempéries comme le prévoient les modèles et comme l'attestent les forages glaciaires (reconstitution des taux d'aérosols). - on ne peut pas parler de réchauffement et en même temps annoncer plus de sécheresse. C'est clairement pendant périodes froides qu'il y a le plus de sécheresse, taux de poussière maximal retrouvé dans tous les forages glaciaires : cf cette introduction par une spécialiste de la question. - on ne peut pas parler de fonte des pôles en "oubliant" de signaler que l'Antarctique ne fond pas mais se refroidit depuis 20 ans. - on ne peut pas laisser entendre que l'incertitude des prévisions futures ne seraient due qu'aux scénarios d'émisssion alors que les modèles, pour un doublement de CO2 (donc indépendamment des scénarios), donnent une fourchette prévisionnelle de 1,5°C à 4,5°C donc une hausse qui varie d'un facteur de 1 à 3. - on ne peut pas dire que les seules grosses variations du climat ne se produisent que lors des transitions glaciaires-interglaciaires alors que la terre a été plus chaude que maintenant lors de l'holocène optimum ou pendant l'optimum romain & médiéval. - pour la crosse de hockey, on a déjà souligné l'erreur de la faire trôner en bonne place. Je signale aussi un texte de zetetique.org qui donne une perspective historique différente sur la question. - on ne peut pas prôner une réduction de CO2, qui au passage ne relève pas de la climatologie, sans dire ce que cette réduction apporterait comme "gain climatique" par rapport au coût socio-économique que cela engendrerait et sans signaler qu'il y a bien d'autres moyens moins coûteux pour "combattre le changement climatique". Alexy aurait 16 ans avec 16 ans d'expérience de prévisionniste /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">
  19. miniTAX

    Fonte en Antartique

    Williams & Gallad, il y a Cryosphere qui fait affiche aussi l'Antarctique (en bas de la page) http://arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/
  20. Le diable est dans les détails Meteor. L'humidité relative moyenne actuellement, c'est 50%. On est donc très loin de la saturation d'autant plus que plus on chauffe, plus l'air peut contenir d'eau. Pour le CO2, le problème de saturation n'existe bien sûr pas. Donc si rétroaction positive il devrait y avoir, que ce soit de la vapeur d'eau (cf modèles GCM) ou du CO2 (cf Sirius, lol), ça se serait déjà produit et emballement thermique il devrait déjà y avoir. Et qu'est ce que ça devait être au Crétacé quand les dinosaures prospéraient pourtant, où le CO2 était supérieur à 1500 ppm !? Oh, en cherchant bien sur les 700.000 dernières années, on doit bien en trouver quelques périodes Pour la température où on dose le deuterium, je crois que la résolution est meilleure parce qu'on n'a pas les problèmes de diffusion de gaz (pour ce qui est de la précision, je n'en sais rien).En ce qui concerne l'influence du CO2, là encore, il faut rentrer dans les ordres de grandeur: Ecart entre glaciaire et interglaciaire = 5°C pour 100 ppm de CO2, ce qui fait une sensibilité carabinée de presque 2.5°C/W/m2 (je suppose que le passage de 180ppm à 280 ppm provoque un forçage de 2 W/m2) SI on fait l'hypothèse que le CO2 règle la température. Or la sensibilité observée sur le 20e siècle, c'est 0,4°C/W/m2 (hausse de 0,7°C pour un forçage de 1,6 W/m2). Donc le CO2 ne peut PAS être responsable des fluctuations du passé comme le prétend Gore. Oui, désolé, erreur d'inattention de ma part. Je parlais de sensibilité à un doublement, donc il fallait lire "3°C pour le GIEC 2007 (+-1,4°C), moins de 0,9°C pour les sceptiques". J'ai encore relu le 4AR, chapitre sensibilité et je confirme, c'est le flou le plus total.
  21. miniTAX

    Forêts et réchauffement

    Merci pour ta carte. Sauf erreur, les zones grises (telles que je les vois ci-dessus) ne sont pas des zones "sauvages" mais à hausse modérée de précipitation. L'Amazonie n'est pas touchée par la sécheresse.
  22. Ca prouve simplement que le CO2 est réglée par la température selon des lois physiques bien connues (loi de Henry, de Raoult). Ca ne "prouve" en rien une rétroaction positive, simple hypothèse qu'il ne faut pas faire passer pour une réalité. qui crée moins de vapeur d'eau, qui cause un refroidissement, qui crée moins de CO2, qui crée moins de vapeur d'eau... et on devrait aboutir à une Terre boule de glace. Idem dans le sens du réchauffement. Or ce n'est pas ce qu'on observe dans la réalité. D'ailleurs, si on implémente vraiment ce genre de rétroaction dans un modèle, ça partirait en sucette. La réalité ne colle pas aux modèles, le problème doit venir de la réalité /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">L'existence ou non d'une rétroaction du CO2 n'est pas réfutable, donc ça n'a rien à voir avec la science. J'ai jamais dit que la hausse de CO2 n'a pas de conséquence. Ah oui, la "rétroaction climatique", c'est de la rigueur peut-être ? Avec une rétroaction, on peut modéliser n'importe quoi. Mais bon, ça tu dois bien le savoir. Ca peut s'expliquer par un volcanisme actif prolongé. Ou par un gain CO2/température plus important que 20 ppm/°C. N'oublions pas que 85% du temps, la Terre est âge glaciaire donc avec des taux de CO2 faibles. Il se peut que les pics de CO2 lors des périodes chaudes ne soient pas visibles par la glaciologie, après tout, avec une résolution d'au moins 1.000 ans, on a que 10 points de mesure pour chaque réchauffement. Tout ça au conditionnel bien sûr. Inutile de sur-interpréter. Ce "lag" montre que le CO2 a moins d'influence sur la température qu'on ne le prétend. C'est aussi pour rappeler une vérité qu'Al Gore a "oublié" de dire dans ses beaux graphes sur les cycles de Milankovitch (autant faire une omelette sans oeuf). Aucun sceptique ne nie l'effet de serre du CO2. Mais entre une sensibilité de moins 0,9°C/W/m2 (thèse sceptique) et 3°C/W/m2 (thèse GIECienne), il y a une marge et le débat est loin d'être clos là dessus, contrairement à ce qu'on nous assène. Certaines études estiment peu probable qu'on ait une végétation tropicale avec un taux de CO2 atmosphérique aussi faible que 180 ppm. Si tu veux, je peux les retrouver.
  23. miniTAX

    Fonte en Antartique

    D'après le GIEC 2007, ces détachements "très importants" (si tant est que ça voudrait dire quelque chose) en Antarctique auraient provoqué une hausse du niveau des océans de 2 cm +- 3,5 cm... par siècle (à noter la valeur de l'incertitude). Après, c'est à toi de juger de ce qui est anodin et de ce qui ne l'est pas. A moins que tu n'aies quelques autres infos précises et inédites dont on ne serait pas au courant ?
  24. miniTAX

    Fonte en Antartique

    Pourtant, l'extension de la banquise antarctique année après année est bien réelle !Quelques autres remarques en vrac, qui ne concerne pas vraiment la fonte évoquée par le topic initial (de toute façon, c'est une "news" recyclée qui concerne des découvertes d'il y a 2 ans 1/2, pas vraiement une nouvelle "fraîche", même si ça concerne l'Antarctique) - sur les continents "normaux", il y a la pluie et la pluie rejoint les océans par les fleuves. En Antarctique, il y a la neige et la neige rejoint l'océan par les détachements de plateformes glaciaires. Les gens qui veulent à tout prix lier ces événements certes très télégéniques au RC devraient trouver autre chose. - les plateformes glaciaires se sont toujours détachées comme l'eau des fleuves s'est toujours écoulée vers la mer. Seulement, avant, on ne les voyait pas. Point ! - pas besoin de remonter 50 millions d'années en arrière pour retrouver la trace de précédents détachements (et pour faire croire que ce genre d'événement ne s'est pas produit depuis des lustres). La mission Antarctique britannique (Pudsey et al *) a récemment trouvé des traces de ruptures de glaciers à grande échelle durant le milieu de l’Holocène au niveau de la plateforme de Larsen. A l'époque, pourtant, on me murmure que le nombre de 4x4 était exactement égal à zéro. * Pudsey, C.J., Murray, J.W., Appleby, P., and Evans, J. 2006. Ice shelf history from petrographic foraminiferal evidence, Northeast Antarctic Peninsula. Quaternary Science Reviews, 25, 2357-2379.
  25. Cela ne change rien.Si je résume, on est passé -d'un "écart de quelques ppm" à un écart de 15 ppm, soit sur des valeurs de 200 ppm une incertitude de 7% - des "données qui concordent malgré des forages aux endroits très différents" à des données provenant de 3 sites en Antarctiques qui se chevauchent sur moins de 10% de la durée totale des 8 cycles de Milankovitch qu'on arrive à retracer par les forages glaciaires - des "méthodes d'analyse robuste" à "une datation empirique de l'âge des glaces et de l'air des carottes basée sur un autre proxy" (dixit l'expert cité par Meteor) Mais à part ça, cela ne change rien, effectivement. D'une part, je n'ai jamais dit que les carottes ne "reproduisent" pas les concentrations atmosphériques de CO2 ! D'ailleurs, soit, c'est le cas. Alors le fait que le CO2 maximum était 30% inférieur aux valeurs actuelles et malgré cela, la Terre a été maintes fois plus chaude que maintenant, que la hausse CO2 se faisait avec un retard de plus de 500 ans après une hausse température mais jamais ne la précède montrent bien que c'est le climat qui règle le CO2 et non l'inverse. Bah oui, on ne peut pas sucer et cracher en même temps en balayant sous le tapis les vérités qui dérangent la théorie du moment (suivez mon regard).D'autre part, la seule possibilité mathématique qu'on peut évoquer, c'est qu'une hausse de 100 ppm sur 100 ans comme celle observée lors du 20e siècle est mathématiquement IMPOSSIBLE à trouver plus de 100.000 ans en arrière dans un forage glaciaire compte tenu de la limitation inhérente des mesures due à la datation, la diffusion et la dynamique de la glace. Toutes les autres affirmations sur la "fiabilité" et la "robustesse" relèvent de la foi et n'ont rien à voir avec la science. "There are claims of great accuracy" (loi de Langmuir sur la mauvaise science).
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