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miniTAX

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  1. Météor, Tu colles un graphe qui est déjà FAUX dès 1975 et tu dis que la fonte est plus forte que prévue. Quelle est la validité d'un (ensemble de) modèle qui n'est même pas capable de reproduire le passé ? Aucune. J'ai déjà parlé de l'aspect trompeur de ce graphique qui sur le plan scientifique relève de la fraude : un tel graphique ne passera jamais un comité de lecture (d'ailleurs, quelle en est la source, on ne sait pas). Et voilà que tu le recolles, désolé mais ce n'est pas très logique.
  2. Bonjour Alain,Sur une note plus légère, cet "indice" qui risque de ne pas plaire à ta thèse: /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Un explorateur anglais qui comptait sur le réchauffement pour naviguer à travers l'Arctique est maintenant piégé par la glace. Le plus drôle, c'est que ce n'est pas le RC qui menace les ours polaires mais c'est maintenant les ours polaires qui deviennent une grosse menace pour notre explorateur. Il est obligé de demander aux autorités russes de le sortir de ce mauvais pas avec un brise-glace nucléaire. Remarque, c'est peut-être un bon moyen pour se vacciner de la maladie du RC (paraît-il sacrément contagieuse). Warff. " British Yachtsman Who Counted On Global Warming to Cross Arctic Now Trapped by Ice In one of the most hilarious cases of being tripped up by dubious scientific hype, British yachtsman Adrian Flanagan attempted to be the first to sail across the arctic north of Russia. He based his hope on the fact that he believed in the Global Warming propaganda that the arctic is rapidly losing its ice thus making his trip possible. One little problem. Cold cruel reality has crushed the Global Warming hype and now Flanagan's boat is trapped by ice in the arctic. To add to the irony, Flanagan who seems to be destined to go down in history as Wrong Way Flanagan, is now pleading with Russian authorities to provide him with the services of a nuclear powered icebreaker to get him out of his embarrassing situation. "
  3. Bonjour Jean-Séb,Le problème, c'est que tu fais dire aux prédictions ce qu'elles ne disent pas (déjà, la valeur +5°C/siècle hmmmm). Voici ce qu'il en est pour la réalité des prédictions climatiques, à distinguer de ce qu'on croit qu'elles sont : Devine qui a dit ça ? Kevin Trenberth, un des papes du GIEC et c'est écrit dans le blog de Nature, le Babylone des tenants du réchauffement anthropique. En gros, Trenberth dit : "Aucun des modèles utilisés par le GIEC n'est initialisé avec des valeurs observées et aucun jeu de valeurs dans les modèles ne correspondent même de loin au climat réellement observé. En particulier, l'état des océans, de la banquise et de l'humidité des sols n'a aucun rapport avec aucun vecteur d'état dans aucun intervalle récent dans aucun des modèles du GIEC. Il n'y a non plus aucun événement El Nino ou Oscillation Pacifique Décennal récent qui est répliqué..." Donc l'affirmation "la banquise estivale fond plus vite que prévu" - sans dire qui a prévu quoi, de combien, dans quelle référence écrite à quel momemt - ne peut pas se reposer sur un modèle comme tu le prétends car les modèles globaux ne savent pas intégrer la banquise et aucun modèle local ne fonctionne. Les modèles climatiques, qui n'utilisent aucune valeur du réel, et pour lesquels leurs concepteurs ont tellement peu de confiance qu'ils n'en reconnaissent même pas les prédictions (cf le fameux "there are no predictions by IPCC at all" de Trenberth) ne peuvent en aucun cas prévoir quoi que ce soit, ni à 100 ans, ni à 2 ans ou à 5 ans. Tant que tu ne reconnais pas cela, tu n'auras que des "on dit" pour soutenir tes affirmations.
  4. La quantité d'eau dans les océans, sa biochimie, la température... n'ont pas été les mêmes. Et l'équilibre 1 part CO2 atmo pour 50 parts de CO2 océaniques est une valeur ... à l'équilibre (la terre n'était pas "à l'équilibre" lors de la transition Permian-Trias, avec les volcans qui crachaient à la chaîne les gaz dont le CO2). Ce ratio qui est bien sûr une approximation de première ordre est accepté par tout le monde, ce n'est pas moi qui l'ai inventé. Tu le trouveras par exemple dans les dossiers du CNRS sur le climat. Toujours est-il que le principe énoncé précédemment reste vrai: la concentration de CO2 dans l'atmosphère est restée des millénaires durants à une valeur relativement stable non PAS à cause d'une longue durée de vie du CO2 mais à cause d'un équilibre naturel de flux océan-atmosphère. L'hypothèse d'une longue durée de vie du CO2 est contredite par les mesures et par le fait que la moitié des émissions annuelles d'origine humaine est absorbée dans l'année même.
  5. Des images webcam à couper le soufle du pôle Nord: http://www.arctic.noaa.gov/latest/noaa3.jpg (site ici : http://www.arctic.noaa.gov/gallery_np.html ) Je n'arrive pas à trouver les coordonnées de la webcam (surtout la lattitude), si qq sait... /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">
  6. Des affirmations aussi extraordinaires demandent des preuves extraordinaires.Est ce que tu as des chiffres, des ordres de grandeurs pour confirmer ce que tu dis stp, ne serait ce que pour comparer ? Tu parles sans cesse de "vitesse sans précédent", "confirmées par des modèles" (sic) mais sans dire ni de quelle vitesse, ni de quel modèle il s'agit, difficile de deviner d'où viennent tes affirmations et leur véracité.
  7. Alain, Quand on calcule la durée de vie, c'est par définition sur une quantité qu'on injecte à l'instant t0, indépendamment de ce qu'on met après. Comme quand tu calcules la "durée de vie" d'un homme, tu ne tiens pas compte du nombre de ses enfants et de ses petits enfants (ce n'est pas à toi que je vais apprendre ça). Il faut s'en tenir à la définition précise des concepts, sinon il y a risque de confusion et les raisonnements qui en découlent seront faux. Pour l'ordre de grandeur de cette "durée de vie" (qu'on prend conventionnellement égale au moment où C/C0 = 1/e = 0,37), on a une idée à partir des observations: la moitié injectée à l'instant t0 est absorbée dès la première année, la hausse de CO2 dans l'air est de 0,7%/an alors que la hausse des émissions est 4x plus (3%/an). Ces observations vont dans le sens d'une durée de vie courte et n'accréditent pas la thèse avancée, sans justification pour autant que je sache, par le GIEC d'une durée de vie de 100 ans, d'où la controverse qui fait rage. Le GIEC dit bien en 2001 que la "durée de vie du CO2 est de 5 à 200 ans", ce qui fait une sacrée incertitude. Le rapport 2007 n'a en aucun cas amélioré la situation tout simplement parce qu'on n'a pas de nouvelles mesures qui changent la donne : les commentaires des reviewers du 4AR montrent bien que la question de la durée de vie est loin d'être tranchée scientifiquement et que la valeur de 100 ans a une signification avant tout politique et non scientifique. En ce qui concerne la référence vers laquelle le taux de CO2 doit retourner, ce n'est bien sûr pas 0 ppm mais le taux préindustriel soit environ 280 ppm (cf par exemple la manière dont Dietze définit son dipôle électrique équivalent). Pourquoi ? Parce que c'est le taux qui permet un équilibre de 1 part de CO2 dans l'atmosphère pour 50 parts de CO2 dans les mers (ce rapport d'équilibre 1/50 lui n'est pas controversé). Dès qu'on s'éloigne de cet équilibre, soit les océans absorbent l'excès, soit ils émettent pour compenser un déficit atmosphérique, ceci avec une constante de temps... égale à la "durée de vie". Le CO2 atmosphérique n'a pas disparu et son taux a été maintenu à 280 ppm pendant des millénaires non pas à cause d'une longue durée de vie du CO2 mais grâce à cet équilibre biochimique atmosphère-océans. La durée de vie de 100 ans du CO2 en résumé ? Un beau postulat assassiné par une affreuse réalité.
  8. Il y a aussi une version vulgarisée par Christy publiée en 2 partie sur le blog de Pielke Sr : http://climatesci.colorado.edu/2007/08/23/...by-roy-spencer/ M'enfin, c'est quand même assez ardu. Vu de ce que j'en ai compris, les auteurs disent que l'effet iris est masqué par le fait que les modèles utilisent des moyennes sur de longues périodes climatologiques. Mais lorsqu'on examine les variations de température et de nébulosité sur des mesures NON filtrées (qui sont certes plus complexes à traiter mais qui contiennent plus d'informations), on trouve des corrélations qui confirment l'effet Iris.
  9. Certes, mais tu n'as toujours pas défini ce que tu entends par durée de vie, à quelle formule ou modèle ça se réfère et venant de quelle source ! Dans ce cas alors désolé mais ta formule "dm/dt = (98 * 7 (part océanique)+ 8 * 26 (part fossile)) - k*100*m" est archi fausse et ne représente en rien un bilan. Tu ne trouveras aucune formule utilisée par un spécialiste de la question qui lui ressemblera de près ou de loin. Ton schéma dit : si on injecte 8 et qu'il reste 4, c'est que quelque chose (océan, biosphère terrestre, marché noir...) en a fait disparaître 4. Je ne vois pas vraiment où il y aurait un scoop.Toujours est-il que ça montre que la moitié des émissions humaines est absorbée en 1 an. Si, selon ta propre définition dm/dt=-km+ b en page 1 pour la durée de vie, on modélise cette absorption par une expontielle décroissante (ie que la vitesse d'absorption est proportionnelle à la concentration), ça représente une durée de vie à 1/e de 1,44 ans. Donc la "durée de vie" même en en supposant qu'il y a plusieurs constantes de temps (chose qui demande un modèle plus chiadé qu'un simple bilan, comme par exemple celui de Dietze avec un dipôle électronique équivalent à base de cellules RC, cf le lien de Zazou) ressemble beaucoup plus à 5 ans que 100 ans. De toute façon, si on modélise cette absorption par autre chose, j'aimerai bien voir laquelle car pour l'instant, la seule chose que tu as dite en substance là-dessus est "la durée de vie, c'est une chose complexe mais on l'estime à 100 ans". Quand on me dit que la moitié des émissions humaines est absorbée en 1 ans et qu'après on m'affirme que la durée de vie est de 100 ans, vu les ordres de grandeurs qui ne collent pas du tout, j'ai un peu de mal à croire à une durée aussi longue sans justification précise, tu vois. Segalstad et pleins d'autres spécialistes du CO2 aussi apparemment.
  10. Justement, si comme tu dis, "le niveau est bas", il est important de citer ses sources quand on affirme des choses. Il semble prétentieux de notre part de refaire des démonstrations que des spécialistes ont déjà faites en bien mieux.J'attends donc toujours les références et le(s) équation(s) exactes qui ont conduit à la durée de vie de 100 ans qu'on m'a annoncée avec beaucoup d'assurance et très peu de justification. Ca tarde à venir
  11. Tu dis que mon bilan est faux (ce que je conteste pas puisque je disais simplement qu'un simple bilan du delta C13/C12 ne donne pas des résultats consistants avec la valeur de 150 Gtc que tu as donnée pour justifier la durée de vie de "120 ans") mais à la place, tu donnes une vague autre formule qui est incompréhensible et apparemment fausse que je suis sensé devoir résoudre (!) :1. Je suppose que 100 correspond à 100 ans. Dans ce cas tu utilises cette durée de vie dans une équation qui est sensée servir à déduire la durée de vie. C'est un raisonnement circulaire (ou "tautologique" pour PE). M'enfin quoi, il faut en revenir quand même à l'essentiel, si cette durée de 100 ans n'est pas déduite d'une équation qui fait intervenir le delta C13/C12 (les dosages isotopiques C14 ou O2, c'est encore pire en précision), elle viendrait d'où ??? 2. Ici, le bilan doit tenir compte du flux fossiles et du flux naturel, donc il ne peut en aucun cas se poser en une seule équation. A la rigueur, on aurait 2 équations couplées genre dMfos/dt = -k1(t).(Mfos+Mnat), dVnat=-k2(t).(Mfos+Mnat) ça pourrait se discuter mais de toute façon, tels que c'est posé, ça suppose à chaque fois que la décroissance est proportionnelle à la concentration, ce qui ne colle pas avec ton hypothèse de la superposition d'un flux permanent (cf point suivant) 3. Tu as insisté à plusieurs reprises dans ce fil que le calcul de la durée de vie dynamique (par opposition à statique) se fait en posant dV/dt= -kV + b avec l'hypothèse que le taux de disparition est proportionnel à la concentration ce qui permet de calculer simplement (sic) la durée de vie (c'est en gros la loi de Fick qui une fois intégrée donne une expontielle décroissante de durée de vie 1/e égale à k). Et maintenant que je montre que le calcul isotopique ne permet pas justement de confirmer une durée de vie de 100 ans, tu changes de définition et de formule, en disant qu'il faut tenir compte du flux permanent dû aux échanges naturels ce qui revient à dire que vitesse d'absorption n'est plus proportionnelle à la concentration. C'est quoi que tu choisis finalement alors ???? Reprends le fil de la discussion et tu verras que tu n'es même pas d'accord avec tes propres posts sur ce qu'est la défintion précise de la durée de vie. Quant à la formule exacte et les références de la littérature qui définit cette durée de vie, je n'en espère même plus de ta part De toute façon, le lien de Zazou montre bien que les spécialistes de la question ne sont même pas d'accord entre eux alors ce n'est pas ici qu'on va tomber d'accord sur la "durée de vie" ou résoudre l'énigme du "missing sink" qui est bel et bien toujours dans le bilan pour justifier les valeurs avancées par le GIEC.
  12. Si, j'ai répondu et j'ai dit que tu entretiens une confusion entre les définitions (durée de vie=adjustment time, temps de résidence=turnover time...) en citant à tort le GIEC qui lui-même définit de manière confuse ces notions.D'ailleurs, ton passage du GIEC dit bien : "In simple cases, where the global removal of the compound is directly proportional to the total mass of the reservoir, the adjustment time equals the turnover time" Ensuite, le GIEC décrète que le cas du CO2 est à part ce qui justifie le distinguo entre adjustment time et turnover time puis décrète une durée de vie (adjustement time) de 100 ans alors que sa propre formule (que j'avais donnée) pour cette durée de vie montre que ça n'a aucun sens : la formule est composée de 3 exponentielles qui ne sont justifiées nulle part et au bout de 1000 ans, si on l'applique, il resterait toujours 20% de CO2, une aberration par rapport à la "durée de vie de 100 ans". Ta démarche qui consite à dire c'est 100 ans parce que le GIEC l'a dit, sans qu'on ait aucun papier pour le démontrer, de près ou de loin, est tout sauf scientifique. D'autant plus qu'on a vu qu'avec le "missing sink", toute cette histoire de durée de vie est loin d'être cashère. Le calcul du rapport isotopique est juste une loi de mélange, tu aurais pu très bien vérifier facilement mes chiffres :delta = (Vnat * delta_nat + Vfos * delta_fos)/(Vnat+Vfos) (fos= fossile, nat= naturel, delta = delta C13/C12) delta du carbone naturel = -7 pour mille delta du carbone fossile = -26 pour mille Si (je dis bien SI) on prend ton chiffre de 150 Gt de carbone fossile qui représente une hausse de 30% dans l'atmosphère (on est passé de 270 ppm à 380 ppm de CO2) on aurait: Vfos = 150 et Vnat= 300 Jusqu'à là, on est d'accord ? Donc avec ces 150 Gt fossiles, le dosage isotopique C13/C12 devrait être delta = -(300*7 + 150*26)/450 = -13,3 pour mille (j'étais tombé sur -14 en travaillant sans doute directement sur les ppm du CO2). Or le vrai dosage isotopique, celle qu'on mesure dans l'atmosphère ne dépasse pas -9 ! Donc il ne peut PAS y avoir dans l'air 150 Gt de carbone fossile comme tu l'affirmes. Ce qui veut dire qu'on ne peut en aucun cas attribuer la hausse de CO2 de 30% uniquement au carbone fossile. Le fait que le dosage isotopique ne colle pas, mais alors pas du tout avec l'hypothèse d'une durée de vie de 100 ans (d'où l'invention du "missing sink") est connu par tous ceux qui s'intéresse un tant soit peu à la question. Ou sinon, il suffit de lire l'article de Segalstad qui est le sujet même de ce fil. Ce qui est sûr, c'est que le GIEC ne va pas t'avouer cette vérité qui dérange en se contentant de montrer 2 courbes qui ont vaguement la même allule (facile, il suffit de normaliser les échelles).
  13. Le point de vue de Josef Reichholf, qui n'est "que" directeur du Département des Vertébrés au Conservatoire National Zoologique de Munich et prof de science environnementale et de conservation dans les 2 universités munichoises intitulé Nous sommes originaires des tropiques. Ceux qui savent déjà tout sur la biodiversité grâce de Greenpeace ou du GIEC, passez votre chemin. Fin de la discussion pour moi.
  14. Pour comparer la biodiversité, on n'a pas attendu de connaître 50% des espèces. Il suffit de prendre 10 m2 d'une forêt primaire d'Amérique du Nord ou de Sibérie, de compter le nombre d'espèces puis de comparer avec celui qu'on trouve dans une forêt de Bornéo ou d'Amazonie. Puis recommencer plusieurs échantillonnages pour plus de robustesse statistique. On peut faire exactement la même chose avec des zones cultivées. Il y a des milliers d'études qui trouvent qu'une forêt chaude abrite plus de diversité qu'une forêt froide, primaire ou non, et on attend toujours une étude qui conclut l'inverse. Ne pas reconnaître une chose aussi simple, c'est pratiquer du déni. Affirmation sans preuve! Si les espèces peuvent tolérer une variation de 10°C entre l'été et l'hiver en France (plus au Nord, l'amplitude saisonnière peut être bien plus grande), ce n'est pas une variation de 0,7°C par siècle qui va les gêner. Une espèce qui ne supporte pas une fluctuation de plusieurs °C par siècle aura de toute façon disparu depuis longtemps bien avant l'influence humaine vu les changements climatiques naturels qui se produisent entre le jour et la nuit, d'une saison à l'autre ou d'une décennie à l'autre. En France, le réchauffement a été de 1°C dont 70% s'est produit uniquement sur la décennie 80, 90. Si ton affirmation a un quelconque fondement, alors cite nous une seule espèce qui a disparu à cause de ce réchauffement, directement ou indirectement. Si tu ne peux pas, ce que tu as affirmé relève de la pure croyance.
  15. Question /index.php?s=&showtopic=21815&view=findpost&p=543856'>déjà répondue, par une récension de 30 publis, que Météor n'a pas cherché à réfuter pour défendre son "temps de vie du CO2" de 120 ans, dont on attend toujours des sources sérieuses.
  16. La population des ours blancs a été multipliée par 2 (certains avancent même 5x) depuis les années 1960 ! alors révise un peu tes classiques /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">S'ils "crèvent un par un", c'est de vieillesse ou d'une balle de chasseur (la chasse aux ours blancs est toujours autorisée, tu parles d'une espèce menacée).
  17. Même avec le réchauffement actuel, la température est inférieure à celle de l'Optimum Holocène. Donc parler d'un "réchauffement qui survient" n'a aucun sens. D'ailleurs, pourquoi, d'après toi l'optimum holocène s'appelle "Optimum" et non "catastrophum" ou "enferum" ?Dire qu'on a besoin de "démontrer" qu'un réchauffement est positif, c'est uniquement faire de la rhétorique. Il suffit de lire un bouquin d'histoire du climat comme ceux de Ladurie pour se rendre compte que toutes les périodes chaudes (comme lors de l'optimum romain qui vit l'apogée de Rome où Hannibal traversa les cols alpins à dos d'éléphant, cols maintenant quasiment inacessible même pour bêtes de trait de régions froides, ou lors de l'optimum médiéval, période de construction des cathédrales) ont été bénéfiques et toutes les périodes froides ont été misérables pour l'homme et la nature. Des études qui constatent que le réchauffement est bénéfique, il y en a pleins. Celles qui concluent au contraire ne sont que des prédictions, faites par des modèles non validés, ce qui n'a rien à voir avec une démarche scientifique. Ou sinon, des études qui attribuent tout et n'importe quoi au réchauffement, depuis la migration des morrues vers le Nord jusqu'à l'augmentation du taux de succide en Italie (véridique). Donc on peut conclure à toutes les catas qu'on veut avec un réchauffement, mais dans ce cas, il ne faut pas prétendre que c'est de la science.
  18. J'ai lu Peter Ward (un des théoriciens de la Snowball Earth si je ne m'abuse) et je m'étonne que tu lui attribue l'hypothèse d'une extinction due à une hausse de température. Pour les autres auteurs, je ne sais pas mais ça me semble totalement impossible qu'il y ait un seul auteur qui attribue une extinction à la seule hausse de température. Les hypothèses qu'on entend le plus souvent sont des chutes d'astéroides tueuses ou d'éruptions volcaniques massives et la hausse de température n'est qu'une conséquence de ces événements catastrophe. La séquence exacte serait donc cataclysme => extinction + hausse de T° mais certainement pas hausse de T° -> extinction. Ta présentation des faits est donc trompeuse, pour ne dire plus, comme si tu mets quelqu'un dans un four à 100°C en disant qu'il meurt d'hypothermie tout en "oubliant" de dire qu'il meurt surtout parce qu'on l'a mis dans le four.Les périodes où la température est plus haute que maintenant, avec des taux de CO2 5, 10, 15x supérieurs (!), sont également les périodes de la plus grande diversité biologique (cf graphique), c'est incontestable. De même, le gradient lattitudinal de la biodiversité va croissant des pôles à l'équateur. Tout ça sont des FAITS, incontestables et irréfutables, et tu ne trouveras pas de publication scientifique qui dira le contraire. Si tu reconnais pas des choses aussi claires, logiques et facilement vérifiables, toute discussion rationnelle est impossible.
  19. Non, un réchauffement est toujours favorable à TOUTE vie animale et végétale. C'est un fait ! Une forêt tropicale a une biodiversité bien plus grande qu'une forêt septentrionale qui a une biodiversité bien plus grande qu'une forêt boréale. Refuser une telle évidence, c'est faire du déni (et tant qu'à faire, du "négationnisme"). Il n'y a aucune raison pour qu'un réchauffement ne soit que bon pour ce qui est mauvais et mauvais pour ce qui est bon, même si on nous bassine à longueur de média avec ce genre de message. S'il s'agit de ta croyance, il ne s'agit alors plus de science. Les faits scientifiques eux disent que lors des périodes chaudes, le Sahara est une savane verdoyante. On a encore des centaines de sites de peintures rupestres datés du maximum holocène (- 6 à 9 mille ans) en plein milieu du désert - notamment dans le Hoggart algérien, bien connu de ceux qui font de la varape - montrant des dessins de troupeaux de ruminants. Les mesures de taux de poussière dans les calottes glaciaires arrivent à la même conclusion : lors des périodes froides, il y a beaucoup plus de désert et plus de poussière. Et la fouille des fossiles montrent que la Sahara de l'époque avait la même faune et flore que le Serengueti actuel, tout ça à une période qui serait 1 à 2 °C plus chaude que maintenant. D'ailleurs, contrairement à ce qu'on croit souvent, le Sahel se reverdit depuis 20 ans comme le montrent de multiples études par des mesures satellites ou de précipitation (Anyamba, A. and Tucker, C.J. 2005, Hutchinson, C.F., Herrmann, S.M., Maukonen, T. and Weber, J. 2005, Nicholson, S. 2005...). Pas vraiment de quoi accréditer la thèse d'une désertification du Sahara par un réchauffement climatique.
  20. Il y en a même pleins qui sont partis en 1920 et qui ne sont toujours pas revenus
  21. miniTAX

    1934 OU 1998 ?

    Je précise qu'il n'y a aucune discussion possible sur RealClimate où le point de vue de ceux qui ne suivent pas la ligne alarmiste du blog est systématiquement censuré. Parler de "discussion complète" est donc un abus de langage. De plus, l'article que tu recommandes est rédigé par Gavin Schmidt, dont le patron est Hansen, un alarmiste convaincu et responsable du GISS, l'institut qui est à l'orgine de cette erreur grossière. Autant recommander à un végétarien d'aller se renseigner sur le site de Charal. C'est d'autant plus trompeur et partial que tu "oublies" de citer les blogs de ceux qui ont trouvé l'erreur, à savoir ceux de McIntyre et Anthony Watts. Si la correction d'une surestimation de 0,15°C ne change rien à la tendance, ça veut dire que la tendance de hausse de 0,21°C (!) entre 1920 et 2006 sur le territoire américain n'a statistiquement AUCUNE signification. Et la ligne de défense de ceux qui sont à l'origine de cette erreur consistant à minimiser l'événement en disant que ça ne change rien à la température mondiale est simplement scandaleuse. Si pendant des années, des "milliers de climatologues" qui utilisent la température du GISS, des centaines employés qui disposent de moyens colossaux chargé de compiler cette température ont laissé passer une erreur généralisée de +70% de la température, sur le territoire des USA qui représente 7% des terres émergées, où est situé la moitié de tous les capteurs mondiaux, où il y a des volontaires chargé de visiter les stations ce qui a conduit justement à la découverte des mauvaises pratiques flagrantes dans l'installation et l'utilisation du réseau, ça veut dire que la température de surface des autres parties du monde comme la Sibérie, l'Afrique ou le Brésil n'est absolument pas fiable et doit être entièrement auditée. La surestimation de 70% pour la température après l'an 2000 des USA est considérée comme "insignifiante" non pas parce que ça ne représente rien globalement mais parce que les auteurs de cette erreur font comme si la température des autres stations sont sans reproche ou qu'il ne peut pas y avoir d'autres erreurs, ce qui est tout simplement se moquer du monde. Et tant les organismes chargés de compiler cette température globale de surface (NOAA, GISS et CRU) ne rendent pas public leur algos de correction et d'homogénisation, on va continuer à faire de la pseudo-science avec des communiqués de presse alarmistes. Aucun scientifique ne doit cautionner ce manque de transparence car ça peut durer un certain temps mais pas indéfiniment. Je me souviens que tu avais justifié les mauvaises implantations des stations que j'avais montrées photos à l'appui par des /index.php?s=&showtopic=18970&view=findpost&p=522283'>arguments d'autorité : "Les données synops sont assimilées en permanence 4 fois par jour (si mes souvenirs sont bons) par les modèles métréorologiques, par tous les modèles météo. La méthode d'assimilation variationnelle conduit à identifier les stations délirantes ( sinon, la retro prévi montrerait systématiquement un écart toujours et toujours au même endroit)." Ce fiasco du GISS est un exemple flagrant que ceux qui font une confiance aveugle à la température globale officielle ont totalement tort et qu'ils devraient en tirer la leçon pour demander plus de transparence au lieu de chercher à justifier les malfaçons.
  22. miniTAX

    Gulf stream

    Bonjour Alain,Cela n'a rien à voir avec des questions de "zone de sondage différent" et tout à voir avec la différence entre science de terrain et prédiction assistée par ordinateur. Je me souviens très bien d'un reportage il y a 2 ans sur Thalassa exclusivment consacré au RC et au Gulf Stream qui faisait état d'un possible prochain arrêt de la circulation thermohaline à cause d'une prétendue baisse de salinité de l'AN, simulée par ordinateur, avec force de fond sonore dramatique pour souligner l'ambiance de fin du monde (c'est la stricte vérité). Le seul hic est que ces messieurs, dont un certain Rahmstorf, filmé en train de rejoindre son centre de calcul en vélo, ont oublié d'utiliser les vraies mesures de la vraie réalité pour bâtir leur scénario catastrophe. On attend donc de voir ce que Rahmstorf va dire sur Realclimate pour défendre son scénario d'arrêt de la circulation thermohaline et ses modèles informatiques qui ont fait le bonheur des réalisateurs de Thalassa.
  23. Ce n'est pas ce que j'ai fait ! J'ai dit qu'il est impossible de faire des prévisions climatiques rien que pour la température et les précipitations, pour une zone bien définie et équipée de capteurs comme la France ou l'Europe du Nord et donc à fortiori pour la banquise arctique dont on ne dispose d'aucun modèle validé. Des vidéos de présentateurs qui prévoient une canicule pour l'été 2007 dès les mois d'avril-mai (particulièrement doux), en citant MF, il y en a plein sur youtube. Alors stp, ne dis pas que c'est une légende. A l'heure de l'internet, il ne s'agit plus de balancer des paroles en l'air et après de les nier. Le gouvernement a même déclenché un plan sécheresse à grand renfort de publicité (dans ma commune, Sud Ouest, le maire en a fait tout un foin, notamment avec les risques d'incendie). Il aurait mieux fait de prévoir un plan innondation, bien plus utile... s'il avait des prévisions à 2 mois plus fiables. Tout ça pour dire qu'il faudrait arrêter de faire comme si l'on sait alors qu'on ne sait rien, particulièrement pour la banquise arctique. Regarder une toute petite période et en tirer des conclusions sur les prochaines années, ça relève de la météo vaudou, surtout quand on "oublie" de parler de la banquise qui ne recule pas au pôle Sud. Le fait que le Groenland soit plus chaud dans les années 60 que maintenant (donc sûrement le pôle Nord aussi, seulement, on n'a aucune série de mesure longue à un endroit aussi hostile pour le prouver), ça devrait inciter à plus de prudence et de modestie dans les projections. Ministère de la Santé, 9 mai 2007 : "Le ministère de la santé et des solidarités a présenté vendredi 4 mai le plan national canicule 2007, destiné notamment à repérer les personnes à risques, à informer le public et à alerter les institutions publiques sur les risques sanitaires lorsque surviennent en France de fortes chaleurs. La veille saisonnière sera activée du 1er juin au 31 août."
  24. Certes, c'est logiquement imparable mais il y a juste un petit détail, la surface globale de la banquise fluctue mais ne change pas depuis 25 ans, malgré la hausse "sans précédent" des gaz à effet de serre. On observe même une tendance à la hausse ces dernières années. Quand on fait des prédictions, il ne faut donc pas "oublier" des données qui dérangent car elles finissent toujours par vous retomber dessus. Prudence donc car en terme de prédiction, on en a vu de belles avec ceux qui, nombreux, début 2007 avaient prévu canicule et sécheresse pour l'été en France.
  25. Bonjour, Ce site pourrait te convenir : http://climexp.knmi.nl/selectstation.cgi?someone@somewhere (choisir "monthly data", puis "precipitation", "mean"...). Sinon, directement le site du GHCN http://www.ncdc.noaa.gov/gcag/gcag.html , qui donne une interpolation moyenne et non des données de stations mais on a des données plus récentes.
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