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L'Europe va refroidir, annoncent des scientifiques
miniTAX a répondu à un sujet de sebtwister dans Archives
La base de données du GISS n'a AUCUNE donnée pour Jan-Fev-Mars 1991 pour AUCUNE station française. C'est incroyable mais vrai, tu peux le vérifier sur leur site, en chargeant pour chaque station la table ascii des valeurs mensuelles : http://data.giss.nasa.gov/gistemp/station_data/ . C'est juste un exemple de la façon cavalière de compiler les données du GISS (on peut parler aussi des séries tronquées, l'absence de station rurale, des algos d'homogénisation qui ne sont pas rendues publiques, des corrections a postioris faites en douce et non documentées...). Donc on ne devrait pas conclure quoi que ce soit avec des données aussi peu fiables. S'il faut raisonner sur ces 30 dernières années, il y a les températures par satellite bien plus fiables et dont les données et méthodes sont ouvertes au public, contrairement aux températures de surface du GISS, du CRU et de la NOAA qui ne sont de toute façon pas consistentes entre elles. -
L'Europe va refroidir, annoncent des scientifiques
miniTAX a répondu à un sujet de sebtwister dans Archives
C'est le vieux serpent de mer de l'arrêt de la circulation thermohaline, que le rapport 2007 du GIEC avait enterré et qui resurgit. Scientifiquement, il n'y a strictement rien de nouveau et on en a déjà parlé longuement sur ce forum. On ne sait même pas si l'Atlantique Nord va être plus salé et moins salé, si le débit du convoyeur a diminué ou augmenté alors nous refaire le scénario du Jour d'Après bis, c'est franchement de l'archi réchauffé -Michael Schirber, LiveScience, 29 Juin, 2005 : MOINS salé "Since the late 1960s, much of the North Atlantic Ocean has become less salty, in part due to increases in fresh water runoff induced by global warming, scientists say." -Catherine Brahic, New Scientist, 23 Aout, 2007: PLUS salé "The surface waters of the North Atlantic are getting saltier, suggests a new study of records spanning over 50 years. They found that during this time, the layer of water that makes up the top 400 metres has gradually become saltier. The seawater is probably becoming saltier due to global warming, Boyer says." -
Je suis d'accord avec tes autres points mais justement pas avec celui-là qui est pourtant la substance même de la conclusion de l'étude. Car il n'y a pas que la précision de la mesure de la concentration du CO2 atmosphérique. Il y a aussi la variabilité naturelle de cette concentration.J'ai déjà posté précédemment un graphique (reposté ici) qui montre clairement que la hausse de CO2 varie très fortement d'une année à l'autre, en moyenne 1,8 ppm pour les années à El Nino, 0,6 ppm pour les années à éruption volcanique (à cause d'un refroidissement global). Or l'étude passe sous silence cette variabilité naturelle considérable pour attribuer le passage de 1,5 ppm/an à 1,9 ppm/an (valeurs calculées sur des intervalles différents en plus) à une moindre effacité des puits, ce qui est méthodologiquement plus que douteux. Et comme si ça ne suffisait pas, les auteurs se sont senti obligé de qualifier ce changement pourtant non significatif statistiquement "d'inattendu" ("unexpected") alors que c'est clairement faux (cf mon extrait précédent du rapport de la NSF). Et pour couronner le tout, cette somme de contresens a été publié dans le PNAS, journal soit disant prestigieux et à comité de lecture. Ca fait quand même beaucoup !
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Désolé mais les auteurs parlent bien de teneur, c'est même dans le titre du lien que tu as donné: "Unexpected growth in atmospheric CO2". Non seulement, leur conclusion principale est trompeuse mais en plus, "l'étude" n'apporte rien de nouveau par rapport à ce qu'on trouve dans le 4AR, à part un bel effet d'annonce basé sur un mensonge scientifique, ce qui a effectivement réussi.
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En matière de pollution, juste quelques précisions car à lire le Monde, on aurait pu croire que Hong Kong serait 10x plus pollué en SO2 alors qu'il en est rien (d'ailleurs, on se demande comment ils font pour avoir une espérance de vie qui s'allonge chaque année et qui est supérieure à la nôtre !).- un taux de "30 ug/m3 en Europe", ça ne veut strictement rien dire. Le SO2 est une pollution locale et temporelle. On ne peut pas faire une moyenne à l'échelle d'un pays et on ne peut pas comparer ville et campagne. D'ailleurs, sa mesure est tellement dépendante de l'échantillonnage que la France vient tout juste d'adopter les méthodes standardisées pour harmoniser ses données avec les mesures européenne depuis seulement ... janvier 2007 - le seuil recommandé de 20 ug/m3 est juste un seuil recommandé, pas un seuil de toxicité. La nuance est importante. D'ailleurs, en 1998, il était encore de 125 ug/m3 (!). Comme la pollution atmosphérique a diminué de manière spectaculaire dans tous les pays riche ces dernières décennies, les seuils ont été abaissés (comme avec l'ozone) sans quoi, on n'aurait plus d'alerte et toutes les agences de mesure de la "qualité" de l'air (Airaq, aspa, ariparif, citepa...) n'auraient plus de raison d'exister. - comparer un seuil horaire et un seuil pour 10 minutes comme le fait le Monde, c'est du n'importe quoi. Pour rappel, le seuil pour 10 minutes en France, c'est 500 ug/m3 Bref, ces histoires de pollutions sont hyper complexes et dès qu'on les entends au travers du prisme des médias qui mélange les chiffres pour renforcer un apriori (ici Hong Kong serait 10x plus pollué qu'en Europe), on est presque sûr d'entendre des énormités. Sinon, d'accord avec toi que les pays émergents ne vont pas réduire leur pollution parce que nos médias en font tout un pataquès. Ils n'ont aucune envie de rester pauvres juste pour faire plaisir aux occidentaux, c'est aussi simple que ça.
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Le problème, c'est qu'il n'y a scientifiquement absolument RIEN à prendre en considération. Tout l'argument de ces auteurs consiste à dire que la hausse de CO2 dans l'air (et c'es uniquement ça qui compte) est passé de 1.5 ppm/an la décennie précédente à 1.9 ppm/an ces 6 dernières années, càd qu'on passe d'une hausse de 0,4%/an à 0,5%/an. Et en se basant sur ces chiffres, fournis sans aucun intervalle d'incertitude permettant d'estimer leur validité statistique, les auteurs concluent que la hausse s'est accélérée "plus vite que prévu" (ça doit sûrement te rappeler quelque chose) et donc que la capacité d'absorption du CO2 de la Terre diminue, conclusions reprise en boucle dans tous les médias sans que personne ne s'émeuve d'un tel mensonge.Car c'est effectivement un mensonge grossier. Les auteurs ne sont pas sans savoir qu'un rapport d'une réunion de travail en 2005 sous l'égide de la National Science Foundation (NSF), la National Oceanagraphic and Atmospheric Administration (NOAA), et le United States Geological Survey (USGS) avait écrit dans le tout premier paragraphe de l'introduction ceci : Donc la hausse annuelle de CO2 atmosphérique de 0,5% n'est en aucun cas inattendue, au contraire, elle est même inférieure la hausse de 0,75%/an avancée dans le rapport précédent et de moitié de la hausse de 1%/an prévue pour les prochaines décennies. C'est tellement peu inattendu que la plupart des scénarios "business as usual" du GIEC prennent comme hypothèse de travail une hausse de 1%/an alors que la valeur réelle, remarquablement constante à long terme malgré la hausse exponentielle des émissions, a été de 0,5%/an depuis 50 ans de mesures directes. D'ailleurs, cette hausse constante de 0,5% de CO2 atmosphérique alors que la hausse des émissions humaines est de 3% montre au contraire que la capacité d'absorption globale augmente, soit le contraire de ce qu'affirme ces auteurs.Mais de toute façon, si on précise l'intervalle de confiance + la variance des valeurs, ce que les auteurs se gardent bien de faire, on verrait que le passage de 0,4% à 0,5% n'est statistiquement PAS significatif. Toute la conclusion de l'article ne repose sur rien et n'a pu être publié seulement parce que ça colle à un agenda politique. [Modéré]
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Faut bien préciser que l'Oscillation arctique influe sur la température et la salinité mais PAS sur l'état de la banquise (à court et moyen terme en tout cas). J'ai beau tourner le machin dans tous les sens, avec tous les detrends et interpolations possibles, je ne trouve pas de corrélation avec l'extent arctique, annuel ou saisonnière.Ca me semble quand même sacrément compliqué de faire le lien entre quoi que ce soit dans l'histoire.
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Salut PE Pour exploiter les netdcf, essaye HDF explorer, un logiciel Win léger, très puissant et gratuit (attention, pour visualiser une carte, il faut jouer avec le bouton gauche de la souris, carrément pas intuitif pour la première fois). Sinon, puisque tu programmes, je te conseilles de passer directement à R (équivalent de matlab mais gratuit). Ca prend 5 minutes pour s'installer. Tu as une foule de scripts déjà tout prêts pour la climatologie et pour l'exploitation-visu de maps dcf chez CA http://www.climateaudit.org/scripts/ . Pour traiter des matrices de 1/2 millions de valeurs, il n'y a aucun souci si tu as de la RAM de l'ordre de 128 Mo et plus. Une fois converti à R, tu ne reviens plus jamais à Excel (en tout cas pour jouer avec les données climatologiques)
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Alain,Il n'y a aucun seuil ni aucune surprise pour la hausse de CO2 dans l'air: la hausse moyenne est toujours de 0.5%/an depuis 30 ans. C'est cette valeur, mesurée par un réseau de capteurs mondial, qui est seule à retenir. Tout le reste n'est qu'hypothèse (l'incertitude sur les flux est de 20% (!) selon le GIEC AR4, chapitre 7, figure 7.3). Par contre, la hausse annuelle des émissions anthropique a été triplée ces dernières années (+1% dans les années 90, +3% depuis 2000). Le vrai travail pour ces chercheurs serait de trouver ce qui a absorbé tout cet excédent d'émission, pas de faire des spéculations sensationnalistes sur des mesures ponctuelles.
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Bah on ne connaît pas non plus le taux d'aérosol avant l'ère des satellites, ce qui n'a pas empêché les modèles de les utiliser en paramètre pour "reproduire" le passé.Quant à la "polémique", je présume que tu veux dire que toute idée qui n'appartient pas à la science "dominante" est polémique. Dans ce cas oui, effectivement je suis polémique (même si ma phrase que tu considères "polémique" ne visait nullement les théoriciens de l'effet de serre mais plutôt le lien de cause à effet simpliste à la mode qu'on donne à chaque fois pour expliquer tout changement climatique observé).
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Alain, les années 50 et 60 sont en plein 30 glorieuses et l'économie était en plein boom ! Ce n'est qu'après 1970, avec les pluies acides qu'on avait commencé à réduire les émissions d'aérosols (mais ça ne concernait pas le bloc soviétique). Donc ton explication pose problème niveau chronologie. Météor, ça faisait intervenir la "constante solaire", ça veut tout dire, lol.Charles, juste une remarque, tu utilises souvent les maps du GISS. La représentation choisie par défaut avec un radius de 1.200km est assez trompeuse. J'aurais choisi une grille de 250 km ce qui aurait été bien plus parlant, notamment pour rendre compte de la faiblesse de couverture en capteurs, notamment pour les pôles, l'Afrique, l'Amérique du Sud, la Chine, les océans (bref un paquet d'endroit quoi ). Déjà que la présentation en carte plane amplifie très fortement les surfaces des pôles donc forcément visuellement, un réchauffement polaire paraîtrait bien plus forte qu'en la réalité (le Groeland qui paraît énorme sur la carte n'est pourtant pas plus gros que le Soudan de mémoire).
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Lozère,Un réchauffement "spectaculaire" au début du siècle ne concernait pas que l'Arctique! La Dust Bowl par exemple était resté dans l'inconscient collectif et concernait une grosse partie du territoire américain (ça a quand même duré plus de 10 ans, donc ce n'était pas rien !). Quant à l'explication de cette "anomalie" (mais que veut dire au fond un climat normal), pour moi, la hausse de l'activité solaire (cf graphique) serait un très bon candidat. Même Lockwood qui a écrit un papier pour défendre le réchauffement anthropique a reconnu que la cause avait bien été solaire sur cette période là. J'ai intégré la surface des cycles (courbe en rouge) et les classant, on voit clairement que les 5 des 6 les plus "puissants" se sont produit ces 50 dernières années (triangles rouges) ce qui expliquerait très bien le récent réchauffement. Si on n'avait pas les volcans el Chichon et Pinatubo (refroidissement dans les années 80 et 90) et l'el Nino de 1998 (réchauffement), la corrélation température-activité solaire serait encore meilleure. Il faut noter aussi que ces 30 dernières années sont en phase el Nino dominant ce qui favorise également une hausse de température globale. Mais il est bien possible qu'on rebascule pour 30 ans en la Nina dominante comme vers 1940-70 et là, un refroidissement serait inévitable. C'est sûr, c'est une explication un peu plus longue que celle des gaz à effet de serre mais ça représente bien les subtilités du climat.
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Ca m'étonnerais très très fort que la valeur de 50.000 ans (ce qui correspondrait à un interglacial de 65.000 ans au lieu des 10.000 an habituels) fausse autorité ! Certains tenants du RCA prétendent même qu'on risque avec nos émissions (mais bien sûr) de précipiter la survenue du prochain âge glaciaire. Des valeurs de 15 mille ans, 7000 ans (notamment chez les scientifiques russes), j'en ai déjà vu.Peut-être tu devrais demander l'avis d'un certain... Muller, Richard A Parler d'acidification alors qu'on est à pH 8, c'est vraiment un abus de langage inquiétant, venant d'abord du GIEC, puis de certains scientifiques. A la rigueur, ce genre de pseudo-science chez les médias, on peut encore comprendre. C'est avec ce genre de dévoyement qu'on se rend compte à quel point cette "science" a été détournée pour nourrir l'alarmisme. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Je ne comprends pas bien cette figure rhétorique? Personne n'a dit qu'il s'est réchauffé de 5°C en 100 ans (par contre pas mal disent que ça "risque" d'être le cas).Le climat s'est réchauffé de 0.6°C pendant le 20e siècle. Par contre, il y a bien eu un réchauffement à une vitesse de 5,3°C/siècle (!) mais ça s'est passé en l'an 2331 BP (cf mon post plus haut pour la source). Le réchauffement actuel est donc anormalement... normal /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Sans risque, je répondrais à ta 1e question par oui. En effet, si j'ai bien compris, le reconstruction de température par forage glaciaire concerne le D-18O donc c'est représentatif de la SST (qui conditionne le rythme des précipitations) de la région et non la température à l'endroit du forage (si je me gourre, merci de me corriger). De plus, il s'agit ici de variations et non de température absolue donc on suppose que la notion d'évolution différenciée à cause d'un micro-climat ne joue pas. De toute façon, que la température au Groenland ait été très élevée durant l'optimum médiéval et l'optimum romain, ce n'est pas vraiment un scoop. Le Groenland a même été plus chaud dans les années 30 que maintenant (eh oui !) comme le montrent les mesures directes.Quand au graphique, je confirme, il est valable: c'est 100% les mêmes données que mon graphique ci-dessus pour GISP juste avec la convention de l'abcisse inversée par rapport au mien.
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La température globale et la valeur absolue au point de forage de DYE 3 (d'ailleurs, heureusement qu'il y fait -30°C, sinon, on n'aurait PAS de reconstitution) n'ont pas de rapport avec ce que je disais.En effet il était question de DYE3, de température du Groeland et de comparaison entre l'an 1000 et l'an 2000. L'affirmation de Rahmstorf selon laquelle le dosage de d18-O à DYE3 "suggère" que le 20e siècle est le plus chaud depuis "des millénaires" AU GROENLAND est fantaisiste et démentie par les données elles-même.
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Ca c'est bien la méthode RealClimate, nier l'évidence et faire croire que la température suit la courbe de crosse de hockey, en espérant que personne n'aille vérifier.Pourtant, les reconstitutions de température du Groenland, il y en a plein qui montrent bien qu'à l'époque d'Erik le Rouge, le climat était réellement chaud et le nom donné n'est pas usurpé. Accessoirement, on voit également très bien l'optimum romain vers l'an 0 qui était encore plus chaud, donc l'affirmation que les "températures du 20e siècles sont les plus chaudes des derniers millénaires" est infondée. Le comble a été d'affirmer que Dye 3 "suggère" cela alors que rien n'est plus faux (cf graphique). Au passage, les mesures de Dye 3 ont été faites par Dansgaard et Oeschger, quand même! Je me demande bien ce que ces illustres chercheurs penseraient d'une telle affirmation. Données pour Dy3: Données pour GISP2
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Il y a comme ça des légendes que tout le monde répète mais que personne ne songe à vérifier, au point que ça vit sa propre vie et finit par passer pour vraie.Pourtant, c'est très facile vérifier si les variations actuelles, c'est du "jamais vu" ou non. Il suffit de prendre la température reconstituée par les carottes glaciaires, comme par exemple Vostok: On voit par exemple les vitesses de hausses suivantes (les années sont en BP/1950, 1107 correspond par exemple à l'an 843) en 1107 3.3°C/siècle en 2331 5.3°C/siècle en 8226 3.0°C/siècle en 129428 2.8°C/siècle Donc par le passé, des réchauffements jusqu'à 4,5 voire 8x plus rapide que ce qu'on a observé au cours du 20e siècle, il y en a eu des dizaines et ce pendant des périodes prolongées, de manière tout ce qu'il y a de plus "naturelle". Même pas besoin de l'homme, son CO2 et ses 4x4. Et ces variations étaient loin d'être "de simples ondulations". Heureusement que nos ancêtres n'étaient pas aussi chochottes que nous.
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Même s'il y a une anomalie positive de 5°C en Sibérie, l'hiver y sera glacial je peux te l'assurer !Comme quoi, une présentation visuelle est très utile, même pour induire en erreur.
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On en a /index.php?s=&showtopic=16488&view=findpost&p=328137'>déjà parlé ici et il n'y a pas eu suite. Il faudrait en effet qu'Alain finisse quand même par donner des preuves extraordinaires à ses affirmations extraordinaires (notamment sur le quantitatif des "énormes gisements").
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Bah non, si on parle de 250 W/m2, c'est à partir d'une température où il n'y a pas ce forçage par effet de serre, comme par exemple la Lune (dépourvu d'atmosphère) où il fait -18°C, et non à partir du zéro absolu comme tu le fais (car le flux solaire total est de 350 W/m2).Le raisonnement que j'ai fait, c'est celui qu'ont fait pleins d'autres, comme Avery, Singer, Shaviv, Lindzen avec la loi de Planck. D'ailleurs, à la base, c'est ce que devraient trouver les modèles qui aboutissent à une sensibilité plus grande grâce à l'artifice de la rétroaction positive de la vapeur (ou plutôt l'amplification) qui est de toute façon paramétrisée. Avec une rétroaction positive, on peut trouver ce qu'on veut mais ça tu le sais très bien.
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Pour faire une analogie aussi olé olé, il faudrait que le climat vieillise, ce qui, rien qu'en le disant montre que ça ne rime à rien.Le climat vieillit ? non. Le climat a des cycles ? oui ! Il y a des seuils climatiques ? Oui (d'ailleurs, la notion de linéarité est juste une invention humaine, dans la vraie vie, pratiquement tout fonctionne par seuil). Est ce que l'évolution par seuils est irréversible ? NON. Les "points de rupture" et autre "tipping point", ça ne relève pas de la science mais de la pure spéculation.
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L'effet de serre permet aux 250W/m2 du soleil de réchauffer la Terre de 30°C.Si le forçage total a été de 0,5%, ça veut dire que le réchauffement dû à l'homme aurait été de 30x0,5%=0,15°C soit 20% de ce qui a été observé (0,7°C sur 1 siècle). Les variations naturelles sont donc largement majoritaires (80%), ce qui veut dire qu'on peut très bien avec une fluctuation naturelle dans l'autre sens qui remportera largement sur le forçage humain. Ca s'est passé de nombreuse fois avant, il n'y a aucune raison que ça ne se reproduise pas. Les mots ont un sens (copyright Sirius) /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Quand tu mets un vêtement qui donne l'impression qu'il fait plus chaud de 0,15°C , c'est plutôt osé de l'appeler un "pull". Un string léopard à la rigueur...
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A part Mont Aigoual qui est effectivement bien ventillé, je ne pense pas que tu puisses dires que les sites d'aéroport sont bien dégagés et sans influence des énormes surfaces goudronnées. L'évaporation dans les environs du sites est tout à fait différente. A la rigueur, pour détecter une tendance, on s'en fiche si la surface environnante en goudron est la même, mais qui n'est pas le cas en cas d'extension de l'aéroport ou d'un gros parking. Il y a pas mal d'études qui montrent qu'une station climatologique en zone aéroportuaire est problématique, il n'y a aucun doute là-dessus. Je ne pense pas qu'on soit en désaccord là-dessus. Le seul hic est que la température climatologique des US actuelle n'est pas donnée par 110 stations de qualité mais par 1.200 stations dont environ 85% sont de qualité insuffisante pour un suivi climatologique avec au mieux une précision inconnue, au pire un biais positif.Donc le problème est qu'on mélange stations de qualité et de moins bonne qualité, Mont-Aigoual et Marseille Marignane ou Strasbourg Entzheim. Si tu vas sur le site du GISS/NASA par exemple (l'un des 3 fournisseurs officiels de température climatologique mondiale), tu verras que les température du Mont-Aigoual ne sont pas utilisées après 1990 (il n'y a aucune raison pour ça, c'est une des meilleures stations de France, homogène et rurale !). Une grande partie des stations en France est intégrée sans les températures de la dernière décennie. Donc quand on regarde la question de près, il y a quand même pas mal à redire sur la manière de compiler cette température mondiale, ne serait ce qu'à cause de l'écart entre les différents organismes. Quant à la mise à la disposition du public des données, là aussi il y a souci et pas qu'à MF. Le CRU par exemple ne communique pas ses températures brutes, ni la liste des stations choisies, ni les algos d'homogénisation. Désolé du HS.
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La montée des océans au cours du 21ème siècle
miniTAX a répondu à un sujet de Alain Coustou dans Archives
Je ne comprends pas ce que tu veux Alain ? Tu veux que le GIEC annonce "la hausse pour l'an 2100 sera entre 15cm et 5m" ? Ca reviendrait à dire demain, il fera entre -30 et 40°C à Paris, je ne suis pas sûr ça aurait l'effet que tu souhaites.Si le GIEC a réduit les estimations de 2007 par rapport au GIEC 2001 qui lui même a réduit les estimations par rapport au GIEC 1996, c'est bien parce qu'il y a de bonnes raisons, notamment parce que l'Antarctique, là où se trouvent les plus grandes plateformes glaciaires ne se réchauffe PAS et que toutes les stations météo au Groenland montrent qu'il n'y fait pas plus chaud maintenant que dans les années 40 (tu peux très facilement vérifier ce que je dis). Tout à fait ! Charles Muller avait dit dès la sortie du rapport 2007 que la meilleure façon de faire taire l'alarmisme climatique, c'est de montrer le rapport du WG1.Ce rapport (scientifique) résume bien l'état de l'art de la science climatique et est sur bien des points un démenti cinglant de l'alarmisme climatique. La hausse des mers en est un exemple. Malheureusement pas grand monde le lit. C'est les autres rapport du WG2 et WG3 qui n'ont rien à voir avec la climatologie et le résumé pour décideurs ainsi que l'exploitation médiatique qu'on en fait qui sont criticables.