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Perte de glace par rapport à quoi ? Par rapport à un bilan calculé par des modèles (the fritz l'a signalé). Bref, de la "climatologie Playstation" où le virtuel est mis au rang de science Je signale au passage que la péninsule antactique est aussi un endroit où l'activité des failles sismiques est la plus importante. Tout comme l'activité de la faille de Gakkel sous l'Arctique. Mais bon, il ne faut pas en parler parce qu'on ne peut pas en mettre la faute sur l'Homme.
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Effectivement, est ce qu'on connaît l'évolution du pH des sols, du moins là où ce n'est pas traité (dans les Vosges et la Forêt Noire, ils balancent toujours des tonnes et des tonnes de chaux sur les forêts, en hélicoptère, pour réduire l'acidité des sols). Parce que les mécanismes généraux, ça n'explique pas tout, il faut des mesures et des historiques de mesure. Depuis 30 ans, la teneur de SO2 atmosphérique a été divisé par 5 au moins. Le taux de NO2 aussi a baissé. La baisse dans TOUTES les villes (là où l'on a disposé des capteurs) a été spectaculaire. Si les pluies sont acides (mais bon, il faut se méfier des appréciations subjectives), ce qui reste à quantifier, c'est dû sûrement à autre chose.
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Impressionnant le nombre de scientifique sceptique qui se laissent "simplement attraper" : ZERO.Par contre, plus de 600 radios (paraît il) ont diffusé le cannular ! Comme quoi, les gens gobent tout et n'importe quoi au sujet du "changement climatique" (quoi que ça puisse vouloir dire).
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Mais ça ne tient pas tes chiffres!Si on les reprend tels quels, même en supposant que c'est concentré sur 1/100 de la surface, le rapport entre l'énergie solaire et l'énergie utilisée par l'homme serait alors de 10 000/100 = 100 pour 1 ! Donc l'énergie humaine reste négligeable et c'est bien la modif dans la manière d'évacuer l'énergie solaire (par le bétonnage, la baisse d'évapotranspiration, une moindre convection, une baisse d'albédo) qui est le responsable PRINCIPAL de la bulle de chaleur urbaine. D'ailleurs, cette bulle se manifeste surtout sur la température nocturne, aux moments où l'utilisation énergétique est la plus faible ce qui montre bien que la quantité d'énergie brûlée n'a pas grande chose à voir dans l'histoire. Quant à la hausse de l'effet de serre dans les villes par les gaz comme le CO2, elle ne permet en aucun cas d'expliquer la bulle de chaleur URBAINE. Tout simplement parce que la teneur du CO2 est constante dans la journée alors que l'effet de bulle de chaleur se manifeste avec un profil variable caractéristique dans la journée (fort les nuits avec peu de vent, faible le jour). De toute façon, niveau ordre de grandeur ça ne tient pas la route non plus. Dans la couche limite au dessus des villes, on peut estimer la teneur de vapeur d'eau moyenne à 1,5% (tension de vapeur pour 15°C de température moyenne, valeur basse). Le CO2 lui est à 0,03%. En supposant que le CO2 des villes soit doublé à cause de l'activité humaine, on changerait la concentration de GES de 1,503% à 1,506%, ce qui exclut tout échauffement dû à l'effet de serre mesurable. Bref, consultez un peu la littérature sur ce sujet (cf par exemple le blog du Prof. Pielke Sr où il y a des centaines de publis sur les "urban heat islands") et n'inventez pas de nouvelles théories totalement invérifiables ou invérifiées (je ne te vise pas bien sûr). Tout est question d'ordre de grandeur. On ne peut pas parler science en se contentant de quelques vagues généralités sans se cogner la réalité des chiffres.
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Bah non, c'est le contraire que j'ai montré !
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Je vois répéter depuis un certain temps un malentendu sur la notion de bulle urbaine que je voudrais rectifier.La bulle urbaine n'est PAS due à notre niveau d'utilisation énergétique mais au bétonnage qui stocke la chaleur et qui empêche l'évapotranspiration, aux immeubles qui réduit circulation d'air, au bitume qui modifie l'albédo, à une moindre densité d'arbre... Ce qui veut dire que même si on réduisait notre conso énergétique dans les villes au niveau des mexicains ou des indiens, si on prenait le vélo ou faisait notre linge à la main comme eux, on aurait quand même les bulles de chaleur urbains comme Mexico ou Bombay. La bulle de chaleur urbaine à Mexico est d'ailleurs légendaire et a fait l'objet d'une multitude de publications alors que la conso d'énergie d'un Mexicain est bien plus faible que celui d'un Européen. Ceci pour la simple raison que la chaleur venant de l'énergie utilisée par l'homme, quel que soit son niveau de vie est infinitésimale par rapport à celle venant du soleil (1 heure d'énergie du soleil frappant la Terre correspond à 1 an d'énergie utilisée par toute la civilisation moderne). Si la concentration d'énergie d'origine humaine influençait autant sur les environs, on aurait d'énormes bulles de chaleur autour des centrales électriques or ce n'est pas le cas. Au passage, je trouve assez amusant l'argument de la bulle de chaleur urbaine des villes comme motif d'alarmisme du réchauffement climatique. Justement, les villes se sont étendues et se sont réchauffés très fortement au cours du 20e siècle (l'effet de chaleur urbaine peut atteindre 10°C pour certaines villes comme Paris ou Londres). Si un réchauffement aussi rapide et fort était une si grande catastrophe comme le prétendent les tenants de la théorie de l'effet de serre, on se demande pourquoi l'homme ne cesse d'affluer vers cet enfer (la population urbaine mondiale va dépasser la population rurale en 2010 selon l'ONU) au lieu de rester bien au frais dans les campagnes. Les villes sont au contraire une parfaite illustration de l'importance de l'adaptation et de l'influence totalement négligeable d'un réchauffement, même "sans précédent".
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Encore heureux ! Mont Aigoual est une station de MF avec présence d'opérateurs. Non, absolument pas. La température du GISS, pour les années où ce n'est pas tronquée, est exactement la même celle de ECA pour Mont Aigoual. Il n'y a donc aucune raison logique pour le GISS d'arrêter les données après 1988 pour cette station de qualité. Mais à la décharge du GISS, la troncature est faite au niveau de la base GHCN (hébergée par la NOAA) dont se sert le GISS pour sa compilation de la température globale. Pourtant, avec quelques scripts tout bêtes, ils auraient pu, avec les moyens qu'ils ont (c'est la NASA quand même!) faire une comparaison interbase et détecter les problèmes. Ca leur aurait notamment permis de voir qu'il n'y a aucune raison pour justifier l'absence de température pour Jan-Fév-Mar 1991 pour TOUTES les stations française. Je signale du reste que la base ECA comme la base GHCN est construite à partir des données des services météos nationaux. Seulement, la base ECA (qui couvre malheureusment que l'Europe) est BEAUCOUP mieux entretenue que la base GHCN. On dispose des valeurs journalières, max, min, etc...Ca permet d'avoir beaucoup plus d'élément pour faire des rapprochements en cas d'analyse poussée. Et les données douteuses sont supprimées dans la base ECA, au moins on sait à quoi s'en tenir. Par exemple, les données à la fin du 19e siècle et entre-deux guerres ne sont pas fiables et donc supprimées de la base ECA alors qu'elles sont gardées dans la base du GISS.
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Oui bof, pour m'être cogné l'analyse d'un paquet de stations du GISS, le "debunk" de Tamino ne m'impresse franchement pas. Car d'une manière ou d'une autre, le problème de la bulle urbaine reste entier.En effet, Marysville est une petite ville et le problème en question est dû moins à un problème d'urbanisation qu'un problème de micro-site (proximité d'une clim, emplacement pile-poil sur un parking asphalté !). Si on a homogéinisé Marysville, c'est qu'on l'a fait pour de mauvaises raisons (un problème de micro-site ne se corrige PAS, si on a classifié les stations en classes 1 à 5, ce n'est pas pour rien), ce qui veut dire qu'on a relevé de manière erronnée la température des stations de qualité (en supposant que ça existe) aux alentours. Ca revient à faire la moyenne entre une station implantée dans les règles et une station plantée sur un parking (comme Marysville) puis à dire que ça représente la température de la région, ce qui est parfaitement absurde. De plus, dans le cas de Marysville, on voit bien que ce n'est pas une correction de la bulle de chaleur urbaine. Ce qu'on a fait, c'est relever beaucoup plus fortement les températures dans les années 20 à 60, ce qui n'a physiquement aucun sens! Et cette opération d'homogéinisation (où on a confondu un biais long terme dû à la bulle urbaine avec un problème de micro-site) est possible parce que Marysville a une station de qualité à côté qu'est Orlando. Mais qu'en est il des régions où il n'y a PAS de station rurale ?? Justement si on prend les températures GISS pour la France par exemple, il n'y a pas une seule station rurale à jour. Pas une seule. Ce qui veut dire que l'homogénisation des stations urbaines françaises (toutes situées dans des aéroports) est IMPOSSIBLE. On le voit bien d'ailleurs en comparant pour chaque station la température homogéinisée et non homogéinisée: c'est quasiment la même ce qui veut dire que l'effet de chaleur urbaine n'est PAS corrigé (voir par ex. pour Marseille ci-dessous). Je signale en passant qu'il est inutile de chercher la température pour la France en Jan, Fév, Mar 1991 dans la base GISS, ça n'existe pour AUCUNE station. Eh oui, ça donne une idée de comment est faite la "température globale". Bref, les problèmes de (non) qualité des mesures de température de surface ne risquent pas de s'en aller de si tôt. Marseille non homogéinisé Marseille homogéinisé marysville non homogéinisé marysville homogéinisé source pour graphique: GISS
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Alain, les événements extrêmes ont diminué! La variabilité de la température a diminué, tu peux le calculer facilement sur les historiques de températures. La fréquence des tempêtes a diminué depuis les années 1960 (cf graphique de MF montré maintes fois sur ce forum). J'espère donc que tu ne sous-entends pas que les événements extrêmes augmentent parce que c'est exactement le contraire qu'on observe alors que le réchauffement en France est soi-disant "sans précédent" en vitesse et en amplitude ces dernières décennies. Quant à la canicule de 2003, ce n'est pas une "preuve", c'est juste une exploitation médiatique de la peur. Les conditions caniculaires de 2003, on les retrouve tous les ans au Maroc, à Rome ou à Séville, ce n'est pas pour autant que les gens à ces endroits meurent en masse tous les étés (d'ailleurs, les décès sont toujours plus nombreux en hiver qu'en été, ça je suis sûr que tu le sais). S'il y a eu surmortalité en France, c'est parce qu'on a laissé mourir nos anciens dans l'indifférence et l'impréparation la plus totale. Le coupable dans l'histoire, si l'on devait à tout prix en trouver un à n'importe quel accident climatique, ce n'est pas le réchauffement climatique, c'est les pouvoirs publics qui ont pris les choses à la légère et les climatologues qui nous pondent des projections pour 2100 mais qui ne sont pas capables de faire une prévision décente du climat à 6 mois (cette année par exemple, MF, dans sa prévision climat à 6 mois avait prévu un été chaud, la Met Office avait prévu des précipitations sans aucune tendance pour l'été, on sait ce qu'il en a été !).
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De quelle température du Hadley Center s'agit il? Entre les versions CRUTEM2, CRUTEM3, HADCRU3, ajusté ou non, on a 5 versions différentes avec des écarts de température supérieurs à 0,1°C pour la MEME planète, surtout pour ces dernières années, il y a donc à boire et à manger. Et si on fait un "trend" entre 2001 et 2007 avec la température de la basse troposphère (RSS), on a une pente négative (sd=0,11°C et avec des températures mensuelles svp !). Avec ça on n'est pas plus avancé.
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J'ai parlé de "droite de tendance tracée ENTRE 2 points". Dans le contexte d'interpolation linéaire, de fit, de polynôme d'interpolation d'ordre 1... que j'ai évoqué plusieurs fois plus haut, ça ne peut pas être plus clair.J'ai JAMAIS dit que la droite de tendance est faite sur 2 points ou que la droite "ne passe que par deux points". Merci de me relire correctement et de ne pas dire n'importe quoi sur mon compte.
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Bah SI, il y a autocorrélation de la température. Renseigne toi, par exemple ici. L'autocorrélation est une notion statistique bien définie.Ca veut physiquement dire que le coefficient de corrélation entre une série et le décalage de cette série de 1 ou 2 ans est plus grand que le coef de corrélation entre cette série et son décalage de 11 ou 12 ans. Si tu n'es toujours pas persuadé de ce fait physique établi, tu peux toujours réinventer la roue en le vérifiant sur n'importe quelle série annuelle de température ou de précipitation. Utilise la fonction corrélation sous Excel et vois par toi-même. Le detrend ce n'est ni plus ni moins que l'extraction de la pente d'un fit polynomial d'ordre 1. Au niveau de la théorie du traitement du signal, ça ne permet de différencier rien du tout puisqu'il suffit de changer la longueur d'échantillonnage pour que la pente change : la pente de température 1990-1998 est positive, celle de 1998-2007 est négative, laquelle il faut choisir ???? Désolé mais je ne pense pas que veut dire grande chose "réfuter l'existence d'un trend". Le climat n'a que 2 choix, soit se réchauffer, soit se refroidir donc suivre un trend. Un climat stable n'a JAMAIS existé donc il suffit de choisir la bonne date de départ et de fin pour montrer le "trend" qu'on veut. Mais le problème lorsqu'on veut à tout prix faire une tendance, càd une interpolation linéaire, pour caractériser le climat qui réagit par cycles, on tombe sur un raisonnement totalement simpliste et souvent trompeur. Par exemple, si on fait un trend entre 1980 et 2000, on a une pente positive mais on passe complètement à côté des subtilités du changement: la hausse s'est faite par pallier avec une seule hausse très rapide autour de 1986, puis par un pic en 1998 dû à El Nino, évolutions que la théorie de l'effet de serre ne permet en aucun cas d'expliquer. C'est aussi passer sous silence les éruptions de El Chichon et du Pinatubo qui ont à chaque fois imprimé plusieurs dixième de °C de refroidissement au climat terrestre. Donc si tu veux dire que les sceptiques se refusent à réduire la complexité du climat à une droite de tendance tracée entre 2 points pour conclure à une hausse ou une baisse, alors oui sans aucun doute. Sinon, l'accusation que les sceptiques les plus bornés (sic) réfutent l'existence d'un "trend", c'est typique d'un strawman argument: une déformation grossière du point de vue de tes interlocuteurs.
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Les données sont dispo publiquement et chacun peut se les retracer si les courbes de ces chercheurs ne te plaisent pas. Et sur une longue période, tu ne peux pas nier que la corrélation entre longueur de cycle solaire et température est évidente, et meilleure encore si on enlève l'influence des éruptions volcaniques (notamment el Chichon et le Pinatubo qui ont refroidi la Terre et qui rend la corrélation moins bonne lors des cycles 22 et 23).L'astronome Herschell il y a 3 siècles avait même remarqué que lorsque le nombre de tâche est faible (climat froid), le prix du blé augmente car les récoltes sont mauvaises. Sur cette courbe par exemple (annotations et sources des données ici) si la corrélation entre température (vert foncé et bleu) et cycle solaire (rouge) est "pipeau", qu'est ce qu'on doit dire alors de la corrélation avec le CO2 (vert) ?!
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Pour qu'il y ait un refroidissement, il faut que le cycle solaire- démarre tard (c'est le cas du cycle 24 actuel) - soit long en période (supérieure à la moyenne de 11 ans) - ait peu de tâche (au minimum de Maunder qui était à l'origine du petit âge glaciaire, il n'y avait pratiquement aucune tâche solaire pendant tout le cyle). Pour le cyle 24 actuel, il y a 33 prédictions (au moins) selon des méthodes diverses et variées résumées ici. Mais ceux qui ont prédit un cyle actif (càd réchauffement) comme Hathaway (NASA) et Dikpati (NCAR) sont assez mal barrés.
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J'ai pas parlé de 2 années successives. J'ai parlé de fonction autocorrélative. Et en vertue de quelle loi statistique on ferait un detrend et avec quelle pente calculée sur quelle période ???Le propre d'une fonction autocorrélative -et c'est le cas pour les variables climatiques- c'est que la valeur d'une année n a statistiquement plus de chance d'être proche de la moyenne n-1...n-10 que de la moyenne n-11...n-20. Je ne vois pas ce que le detrend vient faire dans l'histoire.
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- L'incertitude de mesure sur les bilans des flux est supérieure à 10 W/m2 (alors que le forçage du CO2 depuis 150 ans, c'est 1,6 W/m2 !).- L'hypothèse d'une humidité relative constante est fausse vue que celle-ci diminue depuis 50 ans alors que le réchauffement est sensé être "sans précédent", cf par exemple ce graphique de la NOAA . - Tu supposes que "toute chose soit égale par ailleurs" mais personne n'en sait rien puisqu'on ne sait pas s'il y aura plus ou moins de nuage avec un réchauffement. Bref, inutile d'aller plus loin, ta construction théorique est un château de sable.
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L'annonce complète de 2007, que tu peux trouver dans ce document PDF n'évoque NULLE part dans son "key message" l'incertitude (qui n'est citée qu'à la fin de la publication)."Key Message: we forecast that our best estimate of global surface temperature in 2007 will be a record value of 0.54 o C above the 1961-90 average. This just exceeds the 1998 record of 0.52 o C, taken from a new Hadley Centre and Climatic Research Unit data set being used by the IPCC Fourth Assessment Report as the key data to assess observed global warming. This is appreciably warmer than the expectation for 2006." Donc même si je suis d'accord avec ta critique, je trouve injuste de m'accuser d'exagération pour avoir traduit tel quel un titre en anglais dans un titre en français. Le Met Office a bien pris soin de minimiser l'incertitude en rédigeant ses annonces avec des titres tonitruants et de manière à faire apparaître ses prédictions comme des faits pour laisser au final publier toute sorte de dérive journalistique, comme celle qu'on voit encore cette année de la part de l'AFP (rien de moins) sans aucune mise en garde ou ni demande rectification (elle a maintes occasions de le faire, pourquoi elle ne le fait pas ????). Quand on voit la portée qu'a ce genre d'annonce, tant au niveau de la perception du pubic qu'au niveau des décisions économiques qui mettent en jeu des centaines de milliards de $, j'estime que la désinvolture du Met Office, qui est la source originale même de l'info, est inacceptable et c'est ça que je critique.
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Non. C'est quoi une "variabilité intégrale" ? Ce qu'Ardèche et moi avons dit pour décoder la "révélation" du CRU, c'est que la température étant autocorrélative, celle de 2008 a beaucoup plus de chance d'être proche de celle de 2007, 2006... que celle de 1980. En clair, 2008 a statistiquement beaucoup plus de chance d'être dans la fourchette d'écart type de la période 2000-2007 que de la période 1980-1987. C'est un fait physique et statistique incontestable (et calculable par exemple avec le coef d'autocorrélation) et je ne vois pas ce que notion indéfinie de "variabilité intégrale" apporte de nouveau. Si tu n'es pas d'accord avec un argument précis, rien ne t'empêche de le critiquer (ou pas) de manière argumenté. Mais là, tu mets tout dans le même sac, sans citer qui ou quoi de la source de ton désaccord, scepticisme sur la "tendance au RC", scepticisme sur les mesures, scepticisme sur la façon de choisir la période, scepticisme sur la façon de faire le communiqué de presse, scepticisme sur la présentation des médias... Tu fais un joyeux amalgame et on ne voit pas à quoi tu veux en venir.
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Les archives du Met Office Hadley Center sont ici: http://www.metoffice.gov.uk/corporate/pres...2007/index.htmlLeur communiqué de presse du 4 janv titre "2007 - forecast to be the warmest year yet". Tu le traduis comment ?
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Concernant celle dont il est question, le communiqué de presse initial du CRU-East Anglia a parlé de "top ten" des années les plus chaudes. Il n'a pas été question de "10 années les plus chaudes de l'Histoire" et encore moins de "l'Histoire de la planète" (copyright AFP !) qui est une exagération des médias pour faire mousser le badaud.C'est grâce à cette absence d'esprit critique et de rigueur scientifique sur la question du changement climatique qu'on a bâti le "consensus" d'un réchauffement catastrophique et sans précédent: un château construit dans l'air. Au delà de la forme, sur le fond scientifique, l'annonce du CRU est un non-événement. La température globale étant une fonction fortement AUTOcorrélatrice, la probabilité que la température de 2008 soit proche des 10 années précédentes, classée déjà "parmi les plus chaudes" est quasi de 100% et proche de celles des années 1970 - où on avait des pics de froid - est quasi nulle. Par conséquent, annoncer que l'année 2008 sera parmi les 10 années les plus chaudes revient à dire que demain, la température sera comme aujourdh'ui à +- 5°C près: même Mme Irma avec un bac-8 en climatologie peut faire ce genre d'annonce avec un risque de se tromper quasi-nul. Grâce à ce genre manipulation de masse, le CRU essaie s'éviter un autre ridicule après ses prédictions tonitruantes mais à côté de la plaque pour 2007 (en janvier 2007, il annonçait "2007 sera l'année la plus chaude jamais mesurée", puis en juin 2007, c'était devenu "2e année la plus chaude" et patatras, 2007 est 7e année la plus chaude, à moins que ce ne soit 8e ou 9e selon l'organisme officiel qu'on consulte). Seule l'impression qui doit être laissé sur le public, qui est que la Terre se réchauffe de manière catastrophique, compte et tant pis pour l'objectivité scientifique et pour la vraie info qui est que 2007 est l'année la plus froide du siècle malgré une hausse "sans précédent" des émissions de CO2. De toute façon, le CRU a perdu sa crédibilité et fermant les yeux sur les manigances de Phil Jones qui maintient au secret les données des stations et les méthodes qui lui servent à calculer la température globale. Les données et méthodes non transparentes qui y ont cours ne doivent pas servir de base à une discussion scientifique rationnelle. C'est juste de la pseudo-science transformée en communiqué de presse.
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Fort bien, mais il ne faut pas citer un cannular grossier en disant que c'est un article de la NASA /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">Ca ne fait que discréditer la position sceptique, c'est ce que cherche justement à faire la personne qui a mis en place ce genre de manip, grossière dois-je le répéter. Il suffit de lire le premier paragraphe pour voir que c'est un faux. Et si tu n'en es toujours pas persuadé, cherches par whois les infos du site et tu verras que ça a été créé en novembre 2007 et que ça expire en janvier 2008. Inutile donc de s'exciter pour une telle ânerie. Les personnes crédules sur la question climatique sont suffisamment nombreuses, pas la peine de rallonger la liste /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Cannular enfantin et grossier.Le gars qui a fait ce site (qui n'est PAS de la NASA) ferait mieux de dépenser son argent en bonbons et en gameboy plutôt que de se payer un nom de domaine. /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">
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Vu le ton médiatique actuel, je ne retiendrais pas mon souffle pour une surprise inattendue à ces échéances car le scénario du suspens est connu depuis 20 ans : s'il y a un refroidissement, c'est la variabilité naturelle, s'il y a un réchauffement, c'est dû aux gaz à effet de serre d'origine humaine, bien entendu.D'autant plus qu'on a pas eu de grosses éruptions volcaniques depuis le Pinatubo, soit plus de 15 ans. Or le Pinatubo, c'est un refroidissement de 0,5°C (!) pendant la première année et une baisse de température pendant au moins 3 ans. Les "bonnes" raisons pour expliquer un refroidissement NATUREL et un réchauffement ANTHROPIQUE (forcément) ne manquent donc pas. A ce jeu là, ça peut durer bien au delà de 2010.
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Bizarrement l'amplification polaire par le CO2 n'existe pas en Antarctique (qui se refroidit depuis 30 ans). D'ailleurs, l'extension de la banquise antarctique atteint un record cette année, dans l'indifférence médiatique la plus totale. Alors pour "expliquer" ça, on invoque une autre cause humaine qui est le trou dans la couche d'ozone. Tout comme les sécheresses ou les innondations, ce qui de merveilleux, c'est que l'influence humaine permet de tout expliquer.
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On peut dire pareil pour la couverture neigeuse qui, de façon relative, est plus importante au pôle, donc une diminution (ou une hausse) de la couverture neigeuse produit également une amplification arctique (concernant l'albédo de la neige, il faudrait parler plutôt de rétroaction).Tant qu'on ne s'avance pas sur la part de chaque "amplification", on peut spéculer à l'infini sans risquer d'être contredit.