LuNaTic

Par ici un article de presse avec une autre photo : http://www.24heures.ch/vqhome/edition/rivi...ade_060705.html Je ne l'ai pas vue mais le phénomène se produit semble-t-il une fois tous les deux ans en moyenne, donc pas si fréquent que cela. La trombe de Juin 2001 était plus massive.

Au cas où je ne fais pas de prévision saisonnièresEnfin pour la lecture c'est ce topic en particulier, pages 5 et suivantes, principalement pages 13 et 14 : /index.php?showtopic=5984&st=60'>http://forums.infoclimat.fr/index.php?showtopic=5984&st=60

Si tu es courageux, que tu as le coeur solide et un passion folle de lecture, tu peux cliquer sur mon pseudo ou celui de Florent et lire nos message de mi-janvier je crois. Pour ma défense tu verras alors que je critique beaucoup, mais j'essaie d'y apporter des arguments.

Bah, faut pas te vexer... Comme déjà dis ta méthode n'intègre pas des variables que l'on pourrait qualifier de "lourdes". A ce titre je m'étais permis de te faire remarquer qu'en prévoyant un mois d'avril de 4°C en dessus des normes tu allais à l'encontre de la tendance actuelle des mois d'avril qui peinent à se réchauffer...ce à quoi tu m'avais rétorqué, à juste titre, que l'on pouvait prendre le problème de manière inverse et arguer que la probabilité de connaître un mois d'avril hors normes augmente avec le temps. Je te refais la même remarque pour le mois d'août. Dans le contexte actuel, difficile d'imaginer un mois d'août autant sous les normes. Mais soit, effectivement comme tu me le feras remarquer, il y aura bien un jour où le dernier mois d'été sera franchement maussade. Dans tous les cas, "l'histoire" récente retient comme mois d'été pourris Juillet 2000 et Août 2002. Malgré cette impression maussade laissée par ces deux mois, ils se sont révélés être environ que 0.5°C sous les normes trentenaires. Donc prévoir août 2005 très mitigé ok c'est possible, mais 2.2°C sous les normes ça paraît improbable. EDIT: OK tu as déjà répondu à celà.

La tendance entrevue par le modèle japonais il y a déjà deux jours semble désormais être suivie par la majorité des modèles. On aurait donc dès dimanche la constitution d'un vaste pont de hautes pressions entre les Açores et le Cap Nord, avec des geopotentiels assez élevés sur cet axe. Des geopotentiels plus faibles sur l'Europe centrale ou orientale, peut-être même que la goutte froide peinerait à se combler (Nogaps notamment). Sur nos régions ont aurait donc la mise en place d'un flux d'origine continentale, orienté nord-est à est avec des températures estivales sans excès en début de semaine prochaine (> lundi-mardi). La suite de la semaine reste très improbable. Isolement d'une bulle chaude sur la Scandinavie et pénétration d'une nouvelle goutte froide venue de l'Atlantique par les côtes bretonnes ? (possiblement ECMWF) Bulle chaude sur la mer du nord qui file vers le Groenland et descente d'air polaire sur l'Europe centrale ? (possiblement JMA) Fixation durable d'une cellule anticyclonique sur le nord de l'Allemagne et temps estival prolongé en France avec des orages verspéraux ? (possiblement UKMO) Pour une situation potentiellement similaire voir Juillet 55 (période du 7 au 14).

En attendant, ta prévision d'avril caniculaire les a peut-être fait "doucement sourire"...On se croirait revenu l'année passée avec tes prophéties sur l'été qui ne va aller qu'en s'empirant, que les chaleurs sont finies, que l'heure est à la fraîcheur perpétuelle et blabli et blabla. On espère toutefois cette fois que toutes les chaleurs "post-révolutionnaires" que nous connaîtront cet été ne te feront pas fuir de ton trône dans lequel tu te complais à merveille et que tu sauras affronter la vindicte populaire a contrario de l'an de grâce 2004 ou tu t'étais défilé comme un loir /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20">/emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Août sera le deuxième mois test après le couac d'avril. C'est ta première prévision qui s'écarte de la climatologie de ces dernières années depuis la prévision d'avril. En effet, dans le contexte actuel, connaître un mois de juin chaud semble être devenu un pléonasme et prévoir un mois de juillet défaillant est une manière de minimiser les risques d'erreur prévisionnelle...En revanche, annoncer un mois d'août 2°C sous les normes est réellement un pari risqué qui te vaudra malheureusement vraisemblablement un second lancer de tomates... C'est qu'en effet, rien indique que les conditions climatiques fraîches qui prévalent en ce début du mois de juillet seront celles dominantes tout au long de l'été. Au contraire et comme il l'a été noté sur ce forum, ça serait l'inverse qui serait plutôt inquiétant, à savoir connaître un vague de chaleur ces jours-ci. De ton côté, tu ne sais raison garder (mais en as-tu été une fois capable /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20"> ?) et tu ne tombes pas dans le piège consistant à voir dans les conditions météo fraîches du moment celles qui prévaudront cet été ; tu y courres...La fessée de l'an dernier ne t'as manifestement pas servi de leçon.

C'est suite à tes prévisions saisonnières...; il n'a pas été jugé opportun de faire un design estival /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui sûr que sur la pénisule Ibérique et la Maghreb ça surchauffe. Mais pour que ces masses d'air sahariennes remontent jusque au niveau de la Loire et plus haut encore, il faut une bonne zone de basses pressions ou une goutte froide prononcée grosso modo par 20° ouest (longitude), ce qui n'est pas modélisé par les modèles qui voient plutôt des hautes pressions le long de ce méridien. Pour l'instant car ça va encore changer.

Ce qui était craint semble se dessiner, à savoir qu'on aurait bien l'isolement d'une goutte froide vers la mer du Nord en fin de semaine et la constitution d'un pont de hautes pressions (temporaire ?) entre les Açores et le Cap Nord dès la fin de la semaine (vendredi 8), avec donc la poursuite de conditions fraîches jusqu'au week-end sur le nord-est. GFS s'aligne, même si on voyait que la version déterministe chaude des runs précédents était déjà bien isolée... Avec cette goutte froide la fiabilité des prévisions risque de ne pas s'améliorer.

Ouais, vraiment pas très fûTTe-fûTTe d'avoir déjà verouillé le sujet pour la semaine prochaine... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Pour le nord-est et centre-est ça nous fait pour le début de la semaine prochaine (du 4 au 6): Lundi en cours d'après-midi passage du front pluvio-orageux avec des phénomènes violents par endroit. En cours de nuit de lundi à mardi le front s'évacue et mardi devrait être une journée relativement bien ensoleillée mais fraîche. Pour cette journée de mardi, ce qu'il faudrait relever c'est que l'atmosphère pourrait être particulièrement limpide. Donc un paysage "net". Une nouvelle zone nuageuse à faiblement pluvieuse touche les régions susmentionnées mercredi en cours de matinée ; ainsi sur l'extrême EST la nuit de mardi à mercredi pourrait être bien froide pour la saison. Evidemment si cette zone nuageuse prend de l'avance les températures baisseront moins. Et après c'est très incertain. Selon GFS 12z : Jeudi le ciel devrait être laiteux à nuageux, toujours avec des maximales un peu sous les normes de saison. Les trois derniers jours de la semaine verraient quant à eux le retour à des conditions estivales sans excès, avec des maximales de 26°C à 31°C grosso modo. Mais ce qu'on remarque c'est qu'on ne sait toujours pas comment va se comporter cette zone de basses pressions sur le nord de la GB. Comme dit l'autre jour, le comportement du talweg qui touchera la France lundi est capital pour notre évolution du temps. Or celui-ci est très mal géré par les modèles. Isolement d'une goutte froide sur le nord du continent ou pas ? Et par conséquent poussée ou non de l'anticyclone des Açores jusque sur la France ? Les dernières tendances fournies par ECMWF, qui a très souvent un wagon d'avance sur GFS, marquent un retour en arrière aux prévisions des jours passés, avec la persistence de geopotentiels assez bas sur l'Allemagne et un anti des Açores qui peine à gonfler. Du coup pour les journées de mercredi à vendredi on a désormais, selon ce modèle, la poursuite d'un flux de nord-ouest frais, alors que les actualisations précédentes laissaient entrevoir un flux d'ouest à tendance anticyclonique avec des températures de saison puis devenant estivales dès le vendredi... Donc pour la semaine suivante ca paraît aléatoire de faire une prévision. Evidemment la version de GFS pour le week-end prochain est de loin ma préférée, mais force est de constater que la tendance qui se dessine parmi les modèles c'est la constitution d'un pont de hautes pressions entre l'Irlande et le Cap Nord et une zone de faibles geopotentiels quelque part entre le nord de la France (UKMO, GEM) et l'Europe centrale et orientale (ECMWF, JMA). Le début de la semaine du 11 au 17 serait-il marqué par un flux d'origine plutôt continental ?

Dans tous les cas ca reste assez hallucinant comme la prévision change d'un run à l'autre, et cela pour presque tous les modèles... Sur le run de 18z de GFS, la talweg qui touche la France lundi en fin de journée se résorbe comme par magie en 24 heures, sans isolement d'une goutte froide sur le nord du continent. Parallèlement à cela, la dépression sur le nord de la GB ne se comble pas. Flux d'ouest à tendance anticyclonique sur la France dès mardi après-midi selon GFS et ECMWF.

Ca patine toujours pas mal concernant les prévisions de la semaine prochaine. Passage d'une perturbation pluvio-orageuse entre dimanche soir et lundi soir sur le nord de la France, avec pour lundi en cours d'après-midi de forts orages à attendre sur la façade EST et en Suisse. A la suite de la perturbation une bouffée d'air frais pour la saison envahira une grande partie du territoire. Au niveau des geopotentiels c'est mardi matin que le talweg serait le plus étendu, gagnant jusqu'à la région alpine. On était vraisemblablement pas loin de connaître un creusement dépressionnaire sur le golfe de Gênes. Dès mercredi et pour le reste de la semaine la prévision est encore très aléatoire. Comment se comportera la dépression "anglaise" ? Va-t-elle se centrer sur la mer du Nord, l'Islande ou encore la Grande-Breatgne ? Se combler en pénétrant sur le continent européen, se régénérer si elle reste sur l'Atlantique nord ? Les modèles ne savent pas trop. ECMWF est à nouveau plus anticyclonique que hier soir, GFS en revanche était assez dépressionnaire ce matin, nettement moins pour le run de 06Z. A noter toutefois que ECMWF 00z et GFS 06z sont assez similaires à 7 jours (pour vendredi prochain) et voient donc la persistence de basses pressions vers le nord de la Grande-Bretagne et l'isolement d'une goutte froide vers le Danemark. Une goutte froide quelque part entre Danemark et Europe centrale en fin de semaine prochaine ? Possible si l'on en croit les deux modèles susmentionnés. Toutefois, il faut noter que pour Strasbourg la version déterministe de GFS et l'une des plus froide, contrairement à Brest qui montre une courbe dans la moyenne haute. Donc encore des changements à attendre dans la modellisation de cette zone dépressionnaire. Pas sûr qu'en fin de semaine le flux soit encore orienté nord-ouest et frais.

Ah ce neige57, un esprit brillant /emoticons/sleep@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! Quand on contrarie Dieu en personne, il faut s'attendre à ce genre de réactions.... . Et évidemment quand Dieu annonce systématiquement de la fraîcheur et qu'elle ne se produit que partiellement, il brasse de l'air pour l'inventer, avec un argumentaire assez limité il faut l'avouer ! Neige nous dit : Et la chaleur de la 2eme quinzaine n'a rien d'excptionelle. Aucun records n'a été battu sur le nord-est dans la 2eme quinzaine où les 35° n'ont meme pas ete depassé où peut etre tres legerement par endroits contrairement à juin 2002 et 2003 avec plus de 37° à strasbourg en 2003, très loin d'etre battu cette année que tu le veuilles ou non. Soit, mais on peut s'amuser à contrer ces allégations. Pour cela on peut reprendre l'édito de François Bocherens sur Météo.Chamonix.org. Il nous apprend notamment que pour la Suisse : Juin 2005, et c'est une information officielle qui se base sur les données de MétéoSuisse, sera très vraisemblablement le 3ème mois de juin le plus chaud depuis le début des mesures systématiques qui remontent jusqu'à 1864 pour certaines stations. Derrière les mois de juin 2003 et 2002. Ainsi donc, en ce début de 21ème siècle, nous aurons connu en l'espace de quatre ans les trois mois de juin les plus chauds depuis que l'on effectue des relevés. Premier constat, la chaleur de la seconde quinzaine, y compris pour les régions françaises limitrophes à Bâle, est exceptionnelle, contrairement à ce qu'affirme neige57. En effet, l'auteur nous montre par la suite que : En ce qui concerne Bâle, on arriverait donc à 10 jours tropicaux, tout comme en 1976 et 1947. Toutefois à l'époque, la technologie de mesure de la température n'était pas aussi fiable qu'aujourd'hui. Les appareils de mesure, souvent placés dans des cabanons en bois, affichaient régulièrement des températures jugées excessives de nos jours à l'aune des standards actuels. L'introduction du réseau ANETZ (Automatisches Netz des Schweizer Meteorologischen Anstalts ou réseau automatique de l'Institut suisse de météorologie) en 1978 implique, selon MétéoSuisse, qu'il faudrait retrancher 2 jours tropicaux en 1976 et 3 jours en 1947 pour rendre les données comparables. Donc, Bâle connaîtra très vraisemblablement le 2ème mois de juin le plus riche en journées tropicales depuis le début des observations, derrière juin 2003. Au final, tant en nombre de journées tropicales (maximums supérieurs à 30°C) qu'au niveau des moyennes mensuelles, ce mois de juin est exceptionnel pour bon nombre de régions françaises. Beaucoup auront des moyennes mensuelles supérieures de 3°C à 4°C par rapport aux moyennes trentenaires. Et quand on voit comment avait débuté ce mois de juin, il faut vraiment être un blaireau (de seconde zone) pour affirmer que la chaleur de la seconde quinzaine "n'a rien d'exceptionnel". Enfin bon, si Neige nous avait prévu un mois de juin chaud, il n'aurait pas manqué de souligner le caractère hors norme de ce mois de juin... TchAo

Voilà, et pour continuer on peut tirer de la réactualisation des diagrammes quelques info intéressantes à mon avis. Clairement le run déterministe de 12z doit être celui qui modèlise un système dépressionnaire le plus vers l'Islande, autorisant par conséquent que même la pointe Bretagne soit touchée par de remontée chaudes en fin de première décade : Diagramme de Brest Tous les autres scénorios sont bien plus frais, on peut donc supposer que cette zone dépressionnaire sera centrée plus à l'est, vers le nord ou même sur la Grande-Bretagne. En revanche pour des villes situées plus à l'est comme Vienne, ce système dépressionnaire serait dans tous les cas suffisamment éloigné et c'est bien des températures estivales qui peuvent être attendues par là-bas : Diagramme Vienne

Oui, encore beaucoup d'autres facteurs rentrent en compte pour que le système dépressionnaire reste positionné au sud de l'Islande comme le montre ce run vraisembablement extrême de GFS. C'est encore très loin et cela changera encore beaucoup. Mais dans tous les cas, lorsqu'une dépression siège 3-4 jours au sud de l'Islande, cela fini presque immanquablement par drainer des masses d'air chaudes sur l'Europe occidentale. Et pour le coup, force est de consater que sur le Maghreb il y a de la résèrve en chaleur. Bref, on a la semaine prochaine une situation qui pourrait potentiellement dégénérer sur une nouvelle canicule pour la fin de la première décade de juillet, notamment sur la façade est de la France. Mais de loin pas tous les modèles, en les extrapolant, voient ce risque de canicule. Exemple de ECMWF 00z, avec les centres d'actions tels qu'ils sont placés le mercredi 6 juillet, on est loin du retour à de la chaleur pour les jours suivants. On est là plutôt proche de la situation prévue par GFS 06z.

Comme souvent en été la limite de fiabilité baisse parmi les modèles. On le voit actuellement. Il y a encore deux jours, aucune poussée estivale à caniculaire (suivant les régions) n'était prévue pour dimanche 3 juillet, or cette fois cela devient quasi sûr qu'une masse d'air à 850hPa de 1°C à 5°C supérieure aux normes de saisons recouvrira la France. Mais c'est surtout la suite qui est météorologiquement intéressante et notamment la question de savoir comment le système dépressionnaire, qui lundi se situera entre Irlande et Islande, se comportera les jours suivants. Va-t-il ensuite se scinder ou rester uni ? Le centre de "gravité" de ce sytème dépressionnaire va-t-il se placer au sud de l'Islande ou aux alentours de Londres ? Et bien d'autres questions encore. Dans tous les cas, du "comportement" effectif de ce système dépressionnaire découleront des conditions météo radicalement différentes pour le temps en France à la fin de la semaine prochaine, comme en témoigne les scénarios proposés par les runs de 06z et 12z du GFS. Celui de 06z était parmi les plus frais, celui-ci vraisembablement le plus chaud, mais les deux runs présentent grosso modo deux situations météo que l'on pourrait connaître en fin de semaine prochaine. Laquelle prévaudra ? A mon avis, les heures clés qui seront détérminantes dans l'évolution du temps pour le reste de la semaine prochaine se jouent entre lundi 00z et mardi 00z. C'est à ce moment là que se décidera notamment si oui ou non le système dépressionnaire se scindera, si oui ou non une goutte froide viendra se positionner sur le sud-est de l'Angleterre. Et toutes les conséquences que cela présuppose pour le reste de la semaine.

Concernant le second axe orageux, la sortie brute du modèle de précipitations de MétéoSuisse voit une vague orageuse en fin de nuit - début de matinée traverser le nord-est : http://www.landi.ch/fra/0805_niederschlagsprognosen.asp Dans la prévision rédigée la dégradation semble prévue plus précoce : Demain généralement ensoleillé le matin, puis rapide développement de cumulus sur les reliefs conduisant à nouveau à des orages dès le début de l'après-midi d'abord en montagne, puis plus tardivement (durant la soirée et la nuit), également en plaine. En Suisse romande, ces orages pourront localement être violents durant la nuit de vendredi à samedi et donner de la grêle ainsi que des rafales à plus de 70 km/h.

Ouais, la deux est vraiment bien .

Concernant cette fameuse goutte froide qui va globalement se situer au nord-ouest immédiat de l'Espagne du samedi au mardi, il semble désormais qu'elle ne va finalement par la suite jamais réussir à pénétrer le continent. Elle risque fort d'être "mangée" par le système dépressionnaire qui va se mettre en place au centre de l'Atlantique nord à partir du mercredi 29 juin. Ce dernier, prévu stationnaire quelques jours, risque ainsi de contribuer à la persistance de geopotentiels particulièrement élevés sur la région Alpine et le nord de l'Italie pour toute la seconde partie de la semaine. Par conséquent, comme le montrent les panneaux ci-dessous, ECMWF et GFS s'accordent pour voir, à l'est d'une ligne Toulouse-Bâle, persister la canicule jusqu'au premier week-end de juillet : http://meteocentre.com/models/ecmwf_eur_12/cep12_9panel.gif A noter aussi que ECMWF et GFS voient des températures vraiment torrides mardi et mercredi pour le quart sud-est. Avec une masse d'air du même accabit que celle d'août 2003, on peut penser que ces deux journées pourraient être les plus chaudes de l'année 2005 sur les premiers contreforts alpins. A nuancer toutefois car les autres modèles sont moins extrêmes.

C'est vrai que l'activité orageuse était pas mal sur le nord de la France aujourd'hui : Et plus tôt dans la journée

Les prévisions saisonnières de Météo Suisse, basées sur celles d'ECMWF annoncent un été : Et cet été: pourri, pas pourri? Canicule, pas canicule? De nouveaux records battus ce week-end, avec des températures qui ont allègrement monté au-dessus de 30 degrés: il faut remonter avant 1945 pour avoir eu plus chaud fin mai. Comme en résonance avec les premiers coups de soleil, la très sérieuse institution MétéoSuisse y est allée, pour la première fois en cent vingt-quatre ans d’existence, de ses tendances pour l’été...En gros, pour juin, juillet et août, la tendance montre des températures dans la normale saisonnière en Suisse, légèrement plus chaudes sur la Méditerranée et plus froides sur le reste de l’Europe (on parle ici de différences de 1 à 2°) : Côté températures, pour le nord de la Suisse, le mois de juin devrait être normal (16° de moyenne), avec pas mal de chances d’être en dessus et en dessous. Les températures seront légèrement en dessous en juillet et plutôt en dessus en août (moyenne: 18°). Dix-huit degrés seulement! Pas d’inquiétude: quand on parle de température moyenne - en juillet, elle devrait tourner autour de 19° -, on compte celles du jour et de la nuit: par exemple 29 et 9° donnent 19° de moyenne. On devrait cette année rester dans ces normes...En résumé, MétéoSuisse nous annonce qu’il faut s’attendre à un été plutôt moyen, avec un risque de canicule prolongé (des températures qui se maintiennent en dessus de 30°) assez limité. On arrive au final avec la probabilité d’avoir un été normal, ni trop lourd, ni trop sec, ni trop pluvieux: entre 40 et 50%. Ce qui n’est déjà pas si mal. En fait, c’est quoi un bel été? Un cocktail gagnant qui a aussi sa part de subjectivité: du beau pendant les vacances, les week-ends et les soirées barbecue à la plage. Et, pour les agriculteurs, on ajoute de la pluie pour éviter la sécheresse. Tout est affaire de perception finalement. Pierre Eckert: «Les gens disent que le mois de mai était pourri cette année car il a fait mauvais pendant l’Ascension et Pentecôte. Or, grâce aux derniers jours, de notre point de vue, il a été plutôt chaud!» Par ailleurs, et par souci d’honnêteté, il faut tout de même remettre ces tendances estivales 2005 en perspective et se pencher sur les prévisions qui avaient été faites à la même époque, c’est-à-dire mai, pour l’été 2003, l’été de toutes les canicules. «Il y avait 20 à 40% de chances que les températures soient en dessous des normes et entre 40 et 50%, en dessus! explique Pierre Eckert. Au final, on a été à 5° en dessus, cas totalement exceptionnel. On a compté 60 jours en dessus de 30°, alors que la moyenne est de 20 jours.» Soucres : Illustré.ch Météofrance pour la carte (carte élaborée par ECMWF)

Salut, un peu absent du forum ces derniers temps, bien que je continue à le lire quotidiennement. Ci-dessous, des photos d'un très bel orage au mois de juillet l'été passé. Photos prises sur l'appareil d'un pote (dont je ne sais plus le modèle) par quatre photographes un peu avinés /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> après une bonne grillade, mais c'est pas trop flou malgré tout... - Grâce au trépied... En espérant que le lien fonctionne, vos commentaires sont les bienvenus ! A noter que ce type d'orage sur la Haute-Savoie avec les crêtes des montagnes qui apparaissent aussi nettement dans la nuit ne se produit pas toutes les années. Lien : http://community.webshots.com/album/178207053prwXxG

Salut, LDS dit : "Penser qu'avec 5 misérables scénarios on tombe forcément "juste" en matière de prévi saisonnière.....si c'était aussi simple tous les grands centres qui font de la prev saisonnière auraient 100% de réussite....." Cette idée de scénarios multiples est à mon avis un terrible retour en arrière...et totalement incompatible avec le postulat de base de la recherche. Pour faire un ultime bis repetita. Il existerait donc des années avec un semestre d'été anormalement chaud durant lequel sevirait au moins une période caniculaire. L'occurrence de ces années, sur le papier, est d'environ 27 ans. Selon Florent, elles répondent d'un cycle "bien particulier", "d'origine solaire". Ceal reste à prouver. M'enfin passons. On attend. Partant de là, il s'agit donc de prouver, coûte que coûte, vaille que vaille, et contre vents et marées, que les conditions climatiques durant les mois suivants ce semestre d'été anormalement chaud présentent des similitudes entre eux. Demander qu'on nous montre tous les scénarios possibles revient à nous présenter les courbes de températures des 7-8 cycles des étés survenus depuis la fin du XVIIIe siècle. En résumé, cela revient à faire le même tableau que l'année dernière, et d'y rajouter les courbes pour le XVIIIe et XIXe siècle. A ces scénarios du "cycle" des étés, on pourrait aussi présenter tous les scénarios qui ont précédés un hiver faisant partie du "cycle" des grands hivers. http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/Ecarts%20Nancy%202004.jpg Or tout le travail de Florent consiste à justement éliminer le plus possible de scénarios pour n'en retenir qu'un voire deux. Comme le montre le tableau ci-dessus, tous les scénarios concordaient vers un fin d'été 2004 fraîche. Ce ne fut pas le cas. Pourtant, certaines années "postcycle" au XIXe ont connu un été agréable. Ce fut cette option, très minoritaire, qui a prévalu pour 2004. Partant de là, on prend les données des années de cette option minoritaire pour faire la prévision pour les mois suivants...Au fur et à mesure le but du jeu est bien de diminuer le nombre de scénarios...Jusqu'au moment ou plus rien de cohérent ne peut-être dégagé. Dans ce cas on réinterroge tous les scénarios et on reprend celui qui semble à nouveau le plus pertinent. A terme, cela amène inéluctablement à invalider la théorie de Florent. Les scénarios sont en effet tellement divergents que prendre 8 années au hasard sur 200 ans serait tout aussi valable. Tout ceci prouvant parfaitement que ces années post cycles sont essentialisées par Florent. D'erreurs en erreurs la méthode de Florent va inévitablement et naturellement évoluer vers ce que fait Wolgang Roder par exemple. On ne se bornera alors plus à tirer jusqu'à la corde cette idée qu'il existe un climat spécifique aux années de cycles et on ne se limitera plus à étudier les que les courbes de températures.

Merci quand même... /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Tiens, je désespérais d'avoir une réponse. Oh rien de très intelligent et qui plus est un concept non conforme à la charte...avec de surcroît très vraisemblablement une réponse qui sera connue un à deux jours avant l'échéance. Ca fait beaucoup de points négatifs...M'enfin --> <-- La question serait du style : Pensez-vous que ce mois d'avril va connaître une journée dite estivale, à savoir une température maximale égale ou supérieure à 25°C, pour les villes suivantes : 1. Bordeaux 2. Paris 3. Lyon 4. Strasbourg D'après les données que j'ai, aucune des villes susmentionnées n'a encore atteint ou dépassé les 25°C ce mois-ci et l'incertitude reste de mise pour la fin du mois. Il faudrait que tout le monde accepte de voter, y compris toi, et ne le fasse qu'une seule fois. Le sondage resterait ouvert jusqu'à mardi 26 au soir. On verrait ensuite a posteriori si les forumeurs d'Infoclimat ont eu ou non des bonnes intuitions ! Voilà.