LuNaTic

Cela dit on est loin des chaleurs durables dont on est coutumier à pareille époque. Et les dernières sorties des modèles voient à nouveau un rafraichissement dès vendredi prochain (ca c'est pas nouveau), mais pire encore, on peut réellement craindre que l'anticyclone peine à vraiment bien regonfler sur tout le territoire les jours suivants. Donc deux jours en-dessus des normes mercredi et jeudi, avant de nouveau des masses d'air à dominante fraîches sur le nord-est dès vendredi soir, c'est pas très encourageant.

Superbe image. Je me suis connecté sur cette page à 18h58 et le hasard a fait que l'image date de 16h57 UTC, soit 18h57 heure locale ! C'est du temps réel ! Alors à 19h00 ici, la nuit envahi la Mer Noire et l'est de la Méditerranée. Dans 2h30 ca sera le tour des Alpes. Ca va vite.

Bah moi j'attends désespérement de pouvoir y avoir accès. Comme toi j'aimais regarder les Atlas. Jusqu'à me pousser à discrètement m'accaparer ceux de l'école. Oui c'est bas comme attitude, mais quand on aime on fait n'importe quoi . M'enfin, si Steve Jobs et Steve Wozniak n'avaient pas fait confiance à cette tête à claques de Bill Gates, ce genre de désagréments ne se poseraient vraisemblablement pas aujourd'hui .

OK. De quand date l'initialisation de la prévision SON ? Est-ce la même date que pour les prévisions dispo sur le site de MF pour ASO ? Auquel cas on pourrait extrapoler que soit août était prévu froid, soit novembre est prévu très doux. Car en effet, sur le site de MF, les modèles Arpège prévoient ASO dans les normes voire légerement sous les normes. Et là, tu nous dit que SON sont prévu 2°C en-dessus des normes. Donc si la date d'initialisation est réellement la même, on peut supposer que c'est soit août qui tire les moyennes vers la bas, soit novembre qui s'annonce particulièrement doux. Enfin, concernant le Met Office, je ne sais pas sur quelle méthode sont élaborées leurs cartes de prévision de température. Je ne crois pas que cela soit la même que celle utilisée pour prévoir le NAO. Attention donc à ne pas confondre une prévision établie au mois de mai et qui ne changera pas et les prévisions réactualisée mensuellement selon des critères qu'on ne connaît pas et qui peuvent fortement varier.

Effectivement la possibilité d'isolement d'une goutte froide sur l'ouest de la France le week-end prochain semble diminuer nettement avec les sorties des modèles de ce matin. NOGAPS voit ce matin ce que la majorité des autres modèles voyaient hier soir. A priori, il a plutôt un wagon de retard. Pour la sécheresse c'est évidemment pas bon ces nouvelles sorties. A noter qu'un léger flux de nord-ouest anticyclonique est possible au début de la semaine du 22 au 28 août. A voir dans l'autre topic.

Concernant les prévisions saisonnières de cet hiver, on note : Le Met Office En se basant sur la structure des anomalies de SST en mai dans l'Atlantique nord, le Met Office nous prévoit une anomalie de NAO fortement négative cet hiver. L'interprétation que l'on peut en tirer est que l'anomalie des SST dans l'Atlantique nord de mai 2005 sur ces 25 dernières années se rapproche le plus de mai 1995. L'hiver 1995-1996 a été caractérisé par une NAO fortement négative. Au niveau des anomalies de température en France, elles restent toutefois peu significatives. Cette spendide animation d'anomalie des températures au sol basée sur la climato 1961-1990 montre cependant que les masses d'air froides furent durant cet hiver là aux portes de la France. En effet, la moitié nord de l'Allemagne a semble-t-il connu un hiver presque 3°C sous les normes. Rapporté à la moyenne 1971-2000, cet écart doit sans doute être plus important encore. Les températures moyennes mensuelles de la ville de Karlsruhe en Allemagne, située à quelques encablures de Strasbourg, font état des valeurs suivantes (entre parenthèses la moyenne 1971-2000) : Décembre 1995 : 1.1°C (3.0°C) soit - 1.9°C Janvier 1996 : 0.1°C (1.9°C) soit - 1.8°C Février 1996 : 1.0°C (2.9°C) soit - 1.9°C Concernant les centres d'actions, décembre et janvier sont caractérisés par une anomalie négative de pression au large du Portugal et une anomalie positive de pression allant de l'Islande à la Russie occidentale. Février voit quant à lui une anomalie positive de pression allant du proche Atlantique à la Scandinavie et une anomalie négative de pression sur la Méditerranée orientale. A vérifier via ce lien. Cliquez ensuite sur janvier pour voir la suite de l'hiver. Cycles : Florent 76 En se basant sur une possible analogie entre 1842-1845 et 2003-2006, Florent nous prévoit un hiver rude, sans doute le plus froid depuis l'hiver 1984-1985. Cet hiver 2005-2006 devant être en de nombreux points similaires à celui de 1844-1845. L'hiver 1844-1845 a été caractérisé par une NAO fortement négative. Les anomalies de température sur la moitié nord de la France sont sévères. Les températures moyennes mensuelles de la ville de Karlsruhe font état des valeurs suivantes (entre parenthèses la moyenne 1971-2000) : Décembre 1844 : -1.8°C (3.0°C) soit - 4.8°C Janvier 1845 : 0.8°C (1.9°C) soit - 1.1°C Février 1845 : -4.3°C (2.9°C) soit - 7.2°C Concernant les centres d'actions, décembre et janvier sont caractérisés par une anomalie négative de pression au large du Portugal et une anomalie positive de pression allant de l'Islande à la Russie occidentale. Février voit quant à lui une anomalie positive de pression allant du proche Atlantique à la Scandinavie et une anomalie négative de pression sur la Méditerranée orientale. On note donc de troublantes similitudes avec l'hiver 1995-1996 (base climato 1961-1990) : Décembre 1844 Janvier 1845 Février 1845 Les statistiques Après plus de 20 ans sans un hiver rigoureux, la probabilité qu'un tel type d'hiver survienne peut être considérée comme accrue. Trend actuel Depuis l'hiver 2002-2003, on assiste à cette tendance lourde voyant un anticyclone récurrent sur le centre de l'Atlantique nord et donc vraisemblablement une sur-représentation du régime "Dorsale Atlantique". Les flux à tendance nordique sont plus prégnants. Lorsque cet anticyclone Atlantique se joint avec l'anti de Sibérie, les conditions peuvent être réunies pour pulser les masses d'air continentales froides jusque sur l'ouest de l'Europe. Du changement climatique aux régimes de temps : l’oscillation nord-atlantique (Cassou) D'après cet article de Cassou tiré de La Météorologie de Mai 2004 dont on avait parlé l'an passé et que l'on peut désormais télécharger ici, la structure des anomalies de SST de l'Atlantique Nord entre juillet et septembre permettrait de déterminer la phase de la NAO pour l'hiver qui va suivre. La méthode est résumée de la manière suivante en page 10 : "Une structure océanique de fin d’été est extraite pour le régime NAO- en sélectionnant dans l’historique observé les hivers dominés par le régime NAO- (le critère de sélection est d’avoir au minimum deux mois sur les trois mois d’hiver occupés par le régime NAO-) et en moyennant les anomalies océaniques des fins d’été précédentes correspondantes (mois de juillet, août et septembre). On répète l’exercice pour le régime NAO+. • La structure océanique associée au régime NAO- est dite «en fer à cheval » et se caractérise par un noyau froid au sud-est de Terre-Neuve ceinturé par des SST plus chaudes dans les subtropiques et l’est du bassin atlantique (fig. 11a) [Czaja et Frankignoul, 1999]. • La structure océanique associée au régime NAO+ se caractérise par une sorte de «tripôle» en latitude, avec des anomalies froides au sud du Groenland et dans le bassin subtropical ouest et des anomalies chaudes le long du Gulf Stream (fig. 11b). Les mécanismes physiques qui expliquent cette relation déphasée sont complexes et sont détaillés dans Cassou et al. (2004). L’exercice de prévision saisonnière repose sur l’hypothèse que, plus les anomalies de SST de la fin de l’été sont proches de la structure en fer à cheval (resp. en tripôle), plus les chances sont grandes que l’hiver suivant soit dominé par les régimes NAO- (resp. NAO+)". La carte d'anomalies des SST de juin 2005 montre une structure parfaitement en fer à cheval. La situation pour juillet est moins nette. Néanmoins, au vu des prévisions saisonnières de températures faite par ECMWF pour août-septembre-octobre que l'on peut voir ici, la probabilité pour que cette structure en fer à cheval soit conservée d'ici le début de l'automne est réelle. En résumé Il existe à l'heure actuel plusieurs faisceaux d'indices indiquant que la probabilité d'avoir une NAO négative cet hiver au moins deux mois sur trois est fortement accrue. Les chances d'avoir un hiver sous les normes, voire même fortement sous les normes saisonnières actuelles sont assez importantes. EDIT: La plupart des liens devraient tenir quelques jours.

Ce soir nous avons désormais 4 modèles qui, dans leur version déterministe, s'accordent à voir l'isolement d'une goutte froide en plein sur l'ouest de la France vendredi prochain en cours de journée. Pour samedi 20 l'après-midi, tant ECMWF, GME que GFS nous centrent cette goutte froide vers la région nantaise. Etonnante convergence des modèles pour une échéance si lointaine et un phénomène de si petite échelle. Ce qui ne signifie pas que des changements n'interviendront pas dans la prévision. En l'état actuel de la prévision, le temps chaud et sec avec des températures estivales à caniculaires (28°C à 33°C) concernerait plutôt le nord de la mer Adriatique et l'est de l'Autriche le week-end prochain, tandis que sur la vallée du Rhône et le massif alpin français on peut envisager un temps humide et orageux. Un risque non négligeable d'orages particulièrement chargés en eau est même envisageable en basse vallée du Rhône dimanche 21 et/ou lundi 22. Sur la façade ouest temps maussade et frais selon les modèles. M'enfin, c'est très loin pour faire une prévision précise. Attendons encore quelques jours, surtout que le comportement erratique des gouttes froides est pour les modèles un véritable casse-tête.

Concernant la prévision, on remarque que la fiabilité de la prévision jusqu'au 18-19 fut bonne et que la tendance pour la suite n'est toujours pas cernée.Concrètement on remarque que GFS et ECMWF ont très bien modellisé (compte-tenu de l'échance), le fait qu'une nouvelle poussée anticyclonique s'opérerait sur l'océan en fin de semaine. En revanche les modalités ont considérablement changé. En effet, l'anticyclone continental remonte en fin de semaine bien plus haut qu'initialement prévu et ne s'effondre pas. Le système dépressionnaire ne peut donc basculer sur la Scandinavie et nous envoyer un flux de nord-ouest plus au moins dépressionnaire accompagné d'un rafraîchissement sensible le week-end du 20-21 comme c'était vu un temps. En fait, on assisterait à une résistance des hauts geopotentiels sur tout le centre de l'Europe et à l'isolement possible d'une goutte froide sur l'Europe occidentale, prise en tenaille entre la poussée anticyclonique sur l'océan et la résistance des hauts geopotentiels sur l'Europe centrale. On serait ainsi assez proche du processus décrit dans la citation ci-dessus. A ce titre, la situation météo peut donc à nouveau se révéler passionnante. L'échéance est lointaine et d'importants changements sont encore possibles. Toutefois, si cette prévision venait à être confirmée, il suffit d'un décallage de 1000km de la goutte froide pour avoir un type de temps radicalement différent en France. Temps frais et humide samedi et dimanche prochain si la goutte froide passe par la France, temps chaud tropical, voire caniculaire sur l'est si la goutte froide plonge sur le golfe de Gascogne et le nord du Portugal. GFS 06z et ECMWF 00z de ce samedi sont extrêmement semblables compte-tenu de l'échance (H+168), il suffit d'un léger décallage vers l'ouest de la goutte froide pour que la région alpine connaisse une période de canicule du jeudi 18 août au mardi 23 août. A suivre.

Intéressante cette émission. L. Cabrol sympathique et chaleureux, G. Séchet intéressant. Je déplore toutefois quelques raccourcis un peu simplistes, notamment dire que la même situation qu'août 2003 en hiver aurait équivalut à une vague de froid. Je ne sais pas non plus si l'épanchement devant des milliers d'auditeurs de thèses douteuses quant aux prévisions saisonnières servent l'intérêt des passionnés de météo. M'enfin, c'est un autre débat.

Tom, regarder les cartes d'archives pour y trouver des situations similaires et essayer ainsi d'extrapoler la tendance des jours suivants c'est bien, mais en déduire la prévision pour les mois suivants ca n'amène à rien. Même pour l'étonnante série révélée par Florent76, il faut tout de même savoir qu'à large échelle il y a des divergences importantes au niveau des centres d'actions, quand bien même la prévision fut bonne. Exemple de Août 2003, sensé être le petit frère de Août 1842. Bien qu'il faille rester prudent avec les cartes d'anomalies de pressions pour 1842, on peut y voir qu'en fait les centres d'actions ne sont pas placés aux mêmes endroits, la répartition des anomalies de SLP étant bien différente. Août 2003 à comparer avec Août 1842. Base climato 1961-1990 : Donc ces conclusions hâtives que tu fais ne servent à rien, car on pourrait trouver une série de contres exemples.

Salut, oui mais en fait l'image sat a changé et celle que j'avais mise hier ne permettait pas de distinguer le lac du Bourget car sous les nuages. Image sat de hier ici (11 août 15h15) : http://www.infoclimat.fr/satellites/noaa-h...-resolution.php

Suite au message d'oozap : Journée d'ailleurs assez délicate pour la prévision dans le secteur, un léger décallage des centres d'actions y amenant un temps radicalement différent. Aujourd'hui nous était annoncée une après-midi bien ensoleillée sur les bords du Léman après une matinée prévue fortement voilée. Ce fut grosso modo l'inverse qui s'est produit. Le ciel s'est ensuite dégagé vers 20h00 avec l'établissement d'un courant de bise. Pour ceux que cela intéresse on voit sur cette image satellite le bassin lémanique sous un ciel assez nuageux. Chambéry se trouve grosso modo à l'intersection entre le méridien qui passe par l'extrême limite ouest de la Suisse et la latitude où le territoire français s'étend le plus à l'est vers l'Italie. On y voit donc que cette ville est totalement bâchée en milieu d'après-midi. Autrement pour rester dans le sujet "automne précoce", c'était ici, comme déjà dit, la luminosité durant les journée de lundi et mardi qui était très septembrisante. http://www.dfd.dlr.de/ftp/put/wetterbilder/France/image2.jpg

Ok, je suis tombé dans le panneau comme un débutant /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! Faut me comprendre, car "ort" est un membre sérieux et n'avait jusqu'à présent pas utilisé le répertoire de l'humour /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> . Et pis, avec tout ce qui est dit sur ce forum et qui paraît inimaginable, on doute de tout et on est prêt à croire n'importe quoi .

Salut, Merci de nous donner ta source et la titre de la revue dans laquelle leur article a été publié. A moins que ce ne soit de l'ironie...

Ci-dessous les cartes de réanalyse pour les dates demandées à 14h00 (12h GMT) : 08.08.03 28.07.01 31.07.99

Pour compléter le message de Florent on remarque que la limite de fiabilité des modèles "prend l'ascenseur" et la situation générale semble bien cernée jusqu'au 19 août grosso modo, soit 8 jours. Attention toutefois, car comme on le sait, des "surprises" de dernière minute sont toujours possibles, même si la plupart des modèles sont concordants. Ce genre de "désagréments" (du point de vue de celui qui écrit une prévision) s'étant déjà produits à de nombreuses fois dans le passé, ceux qui suivent les modèles le savent très bien. Cette meilleur fiabilité peut vraisemblablement s'expliquer parce qu'enfin des centres d'actions plus marqués semblent se constituer. En effet, à partir du lundi 15 août et pour plusieurs jours semble se mettre en place un régime de temps que certains chercheurs appellent "Atlantic Low". C'est ce régime qui a été très largement dominant au mois de juin 2003 par exemple. Il se caractérise donc par une zone de basses pressions récurrente au sud de l'Islande qui amène un flux de sud-ouest sur les îles britanniques et tend à drainer des geopotentiels élevés sur la bassin occidental de la Méditerranée. Les températures sont supérieures aux normes de saison en France, le temps pouvant aller du caniculaire sec au temps tropical humide et orageux suivant le placement exact des centres d'actions. Dans ce genre de configuration, plus on se trouve vers le centre-est de la France plus la probabilité d'avoir un temps caniculaire sec est grande, plus on se dirige vers la Breatagne plus le risque de connaître un temps humide et chaotique augmente. Donc c'est ce type de régime qui semble prévaloir, au vu des différents modèles, du lundi 15 août à la mi-journée et jusqu'au vendredi 19 août. Concrètement le temps devrait être encore bien frais sur un large quart nord-est lundi avec les dernières averses le long des frontières en matinée, ailleurs sur la moitié nord le temps s'annonce déjà bien ensoleillé mais toujours frais relativement à l'ensoleillement généreux. A plus large échelle on verrait donc enfin le creusement d'un système dépressionaire plus marqué au sud de l'Islande, avec flux de sud-ouest sur la Grande Bretagne et élévation des geopotentiels sur le bassin méditerranéen occidental. C'est partir de mardi que la masse d'air va sensiblement se réchauffer sur la moitié nord et les températures pourront à nouveau devenir caniculaires (max > à 30°C) dès jeudi, notamment sur une large bande centrale du pays (+moitié sud évidemment). A noter toutefois que dans ce genre de configuartion la probabilité de voir le passage de nuages élevés plus au moins denses en marge des front circulants plus au nord se trouve être importante. Pour l'instant impossible d'en déterminer la chronologie. Les habitants des côtes de la Manche et de l'extrême nord pourraient connaître par moments un temps franchement nuageux altérant considérablement l'impression d'être dans une configuration draînant un temps estival. A priori selon le GFS de 06z de ce jeudi 11 août, c'est entre mercredi soir et jeudi matin prochain que ces voiles nuageux seraient les plus présents. Mais c'est à 7 jours, soit très (trop) loin pour une analyse fine. La fin de semaine et le week-end pourraient nous faire basculer dans un autre régime de temps, que certains appellent "Dorsale Atlantique". C'est le régime qui prévaut le plus souvent en cette année 2005. On verrait donc une poussé de l'anticyclone sur le centre de l'Atlantique nord, coupant provisoirement le courant perturbé. La dépression présente au sud de l'Islande se décallerait vers la Scandinavie et les hauts geopotentiels présents sur les Alpes s'effondreraient. Ainsi après une journée de vendredi 19 caniculaire, un rafraichissement sensible se ferait sentir au cours du week-end. A l'heure actuelle impossible de prédire comment s'opérerait ce changement de masse d'air et s'il interviendrait réellement. En effet, cela peut se faire par le passage d'une perturbation relativement active dans un flux de nord-ouest si le système dépressionnaire sur la Scandinavie est vaste et la poussée de l'anticyclone sur l'océan trop éloignée de nous ou au contraire en douceur si la poussée de l'anticyclone se fait sur un axe sud-ouest nord-est, plutôt que nord-sud. Dans ce genre de configuration, notons toutefois que les hauts géopotentiels sur les Alpes peuvent résister. On a bien une poussée de l'anticyclone sur l'océan et un système dépressionnaire sur la Scandinavie, mais la résistance des hauts géopotentiels sur la région alpine conduit à l'isolement d'une goutte froide sur le golfe de Gascogne. On a alors ensuite une vaste ceinture anticyclonique entre l'Atlantique, la Grande-Bretagne et les Alpes. Concrètement dans ce cas la canicule s'installerait dès jeudi prochain sur le centre-est, ne fléchirait pas en cours de week-end et pourrait durer jusque vers le 23-24 août. Les régions du nord-ouest verraient une rafraichissement le week-end du 20-21, avant une nouvelle poussé chaude en début de semaine suivante. Qui vivra verra, mais l'échance du 20 août pourrait constituer un mûr dans la fiabilité des prévision et peut-être faudra-t-il attendre encore plusieurs jours pour savoir ce qui se passera au-delà de cette échéance.

Effectivement les habitants des régions frontalières du nord nord-est de la France doivent trouver ce mois d'aôut assez désespérant, la zone de basses pressions au sud de la Scandinavie n'en finssant pas d'y envoyer des paquets d'humidité depuis samedi passé. Mais l'impression doit être bien pire en Hollande, Allemagne, Danemark... Comme dit hier, la bande allant du sud-jura à la Bretagne est réellement privilégiée depuis dimanche après-midi au vu de l'agitation qui touche nombres de régions d'Europe avec un soleil généreux et des températures agréables en valeur absolues mais fraîches relativement à l'ensoleillement très généreux. Image sat actuelle : http://saturn.unibe.ch/rsbern/noaa/dw/real...640/n1bcurr.jpg

Salut, Je fait un peu de hors sujet. Suite aux messages d'anecdote et de paparazzi dans un autre topic, je confirme aussi que hier l'ambiance sur les bords du Léman était très septembrisante. Ciel bleu profond, sensation d'avoir une lumière déjà rasante, température matinales fraîches et maximales tournant entre 23°C et 25°C. Cette image sat de cette mi-journée montre bien que l'influence de la zone de basse pression vers le cap Finisterre tend à se faire sentir sur toute la moitié sud. On y voit gonfler les premières cellules orageuses sur la sud-ouest. Les masses d'air "polaires" quant à elles concernent l'Allemagne et une vaste moitié nord se trouve pil poil dans une zone calme. Les belles images satellites de lundi après-midi et mardi après-midi montrent d'ailleurs que les zones allant du sud du Jura à la Bretagne se trouvaient exactement durant ces deux jours dans la zone calme, influencée par les masses d'air fraîches venue de la mer du Nord mais en marge du ciel chaotique instable qui concernait les frontières du nord-est et l'Allemagne. Image sat de 12h15 :

Florent il y a quelque temps : AOUT - Notre prévision de base nous annonce un des mois d'août les plus frais depuis 20 ans ! Avec -2,2° d'écart aux normales, les jours de chaleurs se compteraient sur les doigts d'une main, même si le mois ne semble jamais devoir être foncièrement froid : 20 à 25° très souvent. Heureusement si on peut dire, la fiabilité reste moyenne cette fois et le second scénario est plus optimiste, enfin pas jusqu'à inverser la tendance ! On pourrait éventuellement remonter jusqu'à un écart de -0,6° avec quelques chaleurs en début de mois. Mais on aurait toujours un été en déroute après le 15 et surtout le 20 août. Florent actuellement : http://membres.lycos.fr/florentplanchon/Images/saisonniere0508.jpg Concrètement le scénario fin que tu nous présentes n'est-il pas celui amenant à une anomalie de 0.6°C, et que de peur face aux critiques tu n'oses changer ta valeur finale mensuelle ? En effet, 2.2°C d'anomalie négative c'est avec "un été en déroute après le 20 août", et là c'est 2.2°C d'anomalie négative avec "la chaleur qui finit par l'emporter après le 20 août". On semble y voir une incohérence. La tendance lourde de cette année 2005 à avoir des seconde partie de mois plus chaudes a certainement dû influencer cette analyse fine. Donc tu n'oses peut-être pas le dire de peur de voir meteor, virgile, tomar, moi et d'autres te tomber dessus, mais concrètement au fonds de toi tu as tablé finalement sur une anomalie légerement négative pour ce mois ? Dans tous les cas, si ce mois est effectivement sous les normes, on pourra considérer ta prévision comme une réussite, peu importe l'écart de 0.8°C, car prévoir août sous les normes est une réelle prise de risques au vu de la climato de ces 17 dernières années. Mais le mois est loin d'être fini et comme pour mai, il suffit de quelques jours caniculaires en toute fin de mois pour faire basculer la balance du mauvais côté. Ainsi, même si les modèles voient toujours cette persistance d'un flux orienté nord-ouest jusque vers le 16-18 août, la suite reste inconnue et une vague de chaleur pourrait rendre caduque ta prévision fraîche.

Non je ne suis pas très courtois. Mais se féliciter de sa bonne prévision quand on s'est trompé, c'est un peu "gonflé". Cet exercice semble malheureusement en vogue sur ce forum. Je n'ai fait que commenter ce qui a été dit au mois de juin. Avec un tel discours difficile d'avoir tord : les risques de voir s'installer une période anormalement chaude seraient amplifiés quand ils souffleront du sud sur un territoire moins frais que la normale. Ce phénomène pourrait commencer à se manifester à partir du début du mois de juillet, sauf en cas d’épisode pluvieux prolongé. Je ne serais donc pas surpris que nous connaissions deux périodes anormalement chaudes, surtout la seconde: la première en juillet, la seconde (peut-être caniculaire) dans la seconde quinzaine d'août, à une semaine près. Premièrement : "Une période anormalement chaude en juillet". C'est vague. Les lignes précédentes nous apprennent que cette période anormalement chaude était néanmoins attendue pour début juillet. Mais globalement toute période chaude entre le 15 juin et le 15 juillet aurait suffit à valider la prévision. Un peu facile, non ? Deuxièmement : Anormalement chaude en juillet, peut-être caniculaire en août. De ce jeu de langage et eu égard à la climato française on pouvait estimer avoir des températures maxis entre 28°C et 34°C fin juin, et des maxis entre 30°C et 37°C en seconde quinzaine d'août. Et là hop, tu reviens aujourd'hui et tu nous dit J'AVAIS prévu deux périodes EXCEPTIONNELLEMENT chaudes, l'une début juillet, l'autre en seconde partie d'août. De qui se moque-t-on ? La seconde quinzaine de juin FUT exceptionnellement chaude soit, alors que tu avais prévu une période anormalement chaude début juillet. Entre anormalement et exceptionnellement il y a une nuance de taille, ce d'autant plus qu'à la base même l'anomalie chaude d'août n'était pas forcément prévue caniculaire... Enfn, troisièmement tu nous dit que toutes les latitudes moyennes de l'hémisphère nord ont été concernée par l'épisode chaud de fin juin, ce qui est faux, comme le démontrent les cartes. Voilà, ça fait beaucoup d'affirmations douteuses pour quelqu'un qui se devrait d'être objectif. Dommage.

Le premier de ces deux épisodes a effectivement été vérifié (avec une semaine d'avance, soit la dernière semaine de juin) dans toutes les latitudes moyennes de ll'hémisphère nord. Affirmation mensongère. Dommage pour quelqu'un qui se réclame de la communauté scientifique... Une première période chaude était sensée commencer début juillet...on en est loin puisqu'elle a débuté vers la mi-juin. On verra pour le mois d'août. Comme l'a dit ol_bugs, prévoir une période chaude en été à +- une semaine ce n'est pas prendre des risques importants. Concernant le faits que les flux de nord seraient plus doux cet été ici en Europe de l'ouest à cause d'une banquise moins importante, c'est relier deux phénomènes qui n'ont strictement rien à voir entre eux et dénote d'un manque absolu de bon sens. Ci-dessous anomalies des températures à 850hPa entre 30° et 60° N pour chaque méridien. Attention, l'échelle des couleurs n'est pas exactement la même. Malgré cela il semble visuellement que la dernière décade de Juillet ait connu globalement moins d'anomalies négatives que la première de Juillet, contrairement aux affirmation faites deux messages plus hauts. Période allant du 1er au 10 Juillet : Période allant du 21 au 31 Juillet On peut même y rajouter la période allant du 20 au 30 juin :

Oui c'est vrai que cet été tu as bien modéré ton discours et use de plus de parcimonie quand les modèles voient de la fraîcheur. En fait tu mènes une campagne électorale et cherche à gagner en popularité en modérant ton discours. Mais je ne suis pas dupe et connais parfaitement le fond de ta pensée .

Une fois encore ces derniers temps, le modèle GFS semble sortir grand vainqueur, malgré son isolement le plus complet. Pour rappel, voici ce que prévoyaient les modèles hier 2 août au matin: En résumé, en ce mardi 2 août : Plusieurs modèles laissent entrevoir, après une agréable journée dominicale, une dégradation lundi en cours de journée et un temps frais mardi et vraisemblablement encore mercredi prochain. GFS voit quant à lui la fraîcheur dimanche-lundi, puis un possible prompt réchauffement dès mardi ou mercredi. Il semble de plus en plus sûr qu'une fraîcheur marquée concernerait le quart-nord-est et le centre-est dimanche et lundi, sous un ciel très chaotique. Fréquentes averses et soleil timide en perspective. N'en déplaise à Aldo, seules les côtes Atlantiques conserveraient un ciel limpide et des températures agréables, notamment la Bretagne qui connaîtrait des maximales légérement supérieures aux normes de saison. Par la suite (mardi et ss), le réchauffement ne semble pas aussi prompt que prévu hier (par GFS car les autres modèles étaient différents). Sur le nord-est, temps encore légèrement instable le mardi, puis possible situation de bise mercredi-jeudi prochain (selon ECMWF). Soleil nettement plus généreux, mais températures encore assez fraîches (fraîcheur relative). A voir.

T'es lourd (au propre comme au figuré... ) "Si les hautes pressions étaient garants d'absence de précipitations contrairement aux basses pressions, la prévision météorologique serait fiable à 100 %" Non, tu crois ? Pourtant il existe des individus qui nous prévoient des orages diurnes à partir de 1500m au mois de mars sur les Alpes du nord ! Bon je vais pas m'énérver plus longtemps pour des pinaillages qui n'en valent pas la peine. Et la goutte froide, elle est là où elle était modellisée par UKMO samedi ??? Il a fait combien à Vienne aujourd'hui ??? 29°C environ... Ce qu'on était en droit d'attendre ici en Suisse avec une goutte froide sur la péninsule ibérique... Lien temporaire : http://www.wetterzentrale.de/pics/Reurmapt.gif

Merci pour ces précisions. Oui, le mois de septembre 1987 est vraiment incroyable. Pour ceux qui ne le connaisse pas encore, il faut absolument aller faire un tour sur les cartes d'archives. Une bulle chaude d'une telle intensité et d'une telle ampleur une semaine avant l'équinoxe est tout à fait exceptionnel. Personnellement j'adore les beaux arrière-été pour profiter encore des joies de la baignade dans une atmosphère légèrement brumeuse . Septembre 2004 était magnifiquement bien parti pour nous gratifier d'une saison "lacustre" très longue, car après une première décade de septembre splendide, le modèles voyaient à perte de vue la prolongation de ce temps estival. Or ce ne fut pas le cas, et la saison se termina abruptement à la mi-septembre. Le plus bel et long arrière été ici (à savoir des conditions météo qui maintiennent la température de l'eau à 20°C ou plus), est selon moi sans conteste 1997. 1999 et 2000 étant aussi de bons crus. Au vu des archives, 1985 doit être le champion toute catégorie, mais j'étais trop jeune pour m'en souvenir.