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La mise en place d'une nouvelle structure GA au début de la seconde décade est toujours d'actualité avec ce run de 18z, corroborrée par les autres modéles tels ECMWF et JMA. Donc toujours une dernière offensive hivernale humide possible sur l'Europe centrale et possiblement sur l'est de la France vers le 12 mars, celle-ci serait alors très vraisembablement la dernière de cet hiver 2004-2005, avant que ne s'amorce un important redoux aux alentours de l'équinoxe et le retour de hauts geopotentiels sur le bassin méditerranéen.

Par ici l'épisode de ce week-end s'annonce plus intéressant que celui de ce jeudi. Entre samedi matin et lundi soir, jusqu'à 30 cm sont possibles localement sur les Préalpes, portant le total de l'épisode à compter de ce jeudi à 40 cm. En plaine, une couche de 10 cm est possible en Savoie et Haute-Savoie entre samedi et lundi. http://www.wettergefahren-fruehwarnung.de/...n/Rxavn1205.gif

Voici une version pessimiste des précipitations pour demain montrant de la pluie et/ou des chutes de neige ne tenant pas au sol sur l'est de Paris demain en fin d'après-midi. Autour du Lac Léman, il est annoncé que la neige remonte temporairement à 400m (niveau du lac 372m) et c'est aussi ce que montre cette animation. Verdict demain pour ma région, pour le reste de la France je ne sais pas si cette carte confirme ou infirme les prévis de MF et autres amateurs d'infoclimat... EDIT : Carte plus à jour

Force est de constater que le redoux a été constamment retardé par le modèles.... Ce qui se dessine sur les modèles (JMA - GFS- ECMWF) c'est que la situation pourrait évoluer à nouveau en GA vers le début de la seconde décade du mois de mars. Se dessine donc la possibilité de voir à nouveau une bulle chaude vers le sud du Groenland et de très bas geopotentiels glissant jusqu'au sud-est de la Scandinavie, ainsi qu'un système dépressionnaire circulant du proche l'Atlantique à la Méditerranée orientale. A suivre, une vigoureuse descente froide sur l'Europe centrale et orientale est possible aux alentours du 12 mars, la France étant potentiellement en ligne de mire dans ce genre de configuration.

Bah faut pas te vexer. Avant de dire que c'est etrange que personne ne se soit penché la dessus mais c'est un fait..., il faut faire le tour de la littérature existant sur le sujet en question. Tu ne le sais peut-être pas, mais sur le net, en libre accès, on trouve finalement bien peu de choses. Il ne faut donc pas s'étonner de ne rien y trouver...Peu importe que l'on soit universitaire ou pas, mais avant d'affirmer être le seul à s'intéresser à qqch, il faut avoir fait le tour de la littérature, ce qui implique donc nécessairement d'aller faire un petit tour en bibliothèque (ouvertes à tous généralement...) pour y consulter livres et périodiques...

Vraiment ? Tu as déjà mis les pieds dans une bibliothèque universitaire ??? Tu as fait des recherches dans la littérature existant sur le sujet ??? Tu as fait des récherches dans les revues et autres périodiques en ligne ??? Pas vraiment.....non ? Par exemple dans le journal of atmospheric and solar-terrestrial physics : Abstract The North Atlantic Oscillation (NAO) is considered to be a very robust phenomenon. The analysis of tropospheric pressure deviations, temperature deviations and prevailing wind deviations from their long-term averages, carried out on the data set of winter (January–March) periods of 1963–2001, however, indicates a close association between high geomagnetic activity and the positive NAO phase. The composite maps of the North Hemisphere winter troposphere pressure and temperature deviations, plotted at geopotential heights of 1000 and 100 mb, together with the composite maps of vertical sections along the profiles Atlantic–polar region–eastern Asia and Europe–polar region–Pacific indicate a distinct relation between the spatial distribution of the pressure and temperature deviations and the geomagnetic as well as the solar activity level. An attempt was made to explain these phenomena by the mechanisms based both on the propagation of planetary and gravity waves and on the changes in the “global electric circuit”. Keywords: Geomagnetic activity; North Atlantic Oscillation; Planetary waves; Solar activity; Stratospheric vortex; Troposphere

ECMWF est aussi froid que GFS, et cela depuis hier soir : La dernière fois je me suis trompé d'une plage de couleur sur les températures. Alors le bleu royal juste avant le premier violet, c'est entre -6°C et -8°C à 850hpa et non entre -8°C et -10°C comme dit la dernière fois. Donc la plage de couleur recouvrant l'Alsace c'est entre -16° et -18°C si je me trompe pas. Bref, c'est réellement une puissante invasion froide qui va gagner toute l'Europe centrale et orientale lundi et mardi prochain, assez exceptionnelle pour la saison.

Bah, il faut bien comprendre que les bacs +1000, on s'en bat la frite...Ce qu'il faut c'est se poser les bonnes questions. J'ai pas mal cherché dans des revues comme "l'International Journal of Climatology" ou encore "Climate Dynamics". Pas vraiment de traces sur les théories des cycles qui circulent sur le net (voir le site de Stéphane Fiévet qui présente les différents cycles supposer exister). La réponse paraît assez simple : 1. En valeurs absolues les cycles n'existent pas. C'est une construction de l'esprit. Les cycles des hivers et été peuvent paraître pertinents en France. Mais comme on l'a vu, d'autres événements remarquables, en été comme en hiver, surviennent hors de ce qui est considéré comme faisant partie des cycles. Voir par exemple les étés de la fin des années huitante jusqu'au milieu des années nonante ou les hivers froids durants les années soixante. De plus, il y a un biais géographique indéniable. Un chercheur suédois qui prend un graphique de température de son pays ne verra pas les mêmes étés chauds et hivers froids qu'en France. Partant de là, il ne pourra pas même penser les cycles comme on les décrit sur ce forum... 2. Supposé que tu croies avoir découvert des cycles, il faut encore démontrer ce qui les caractérise à une échelle globale. On l'a aussi vu, les hivers ou étés supposés faire partie d'un cycle diffèrent entre eux et d'autres années hors cycle peuvent être considérées comme ayant des caractéristiques semblables aux années "cycliques". Partant de là, difficile de publier dans une revue scientifique des postulats ne résistant pas à la critique. C'est pour cela qu'on trouve beaucoup plus d'études sur les régimes de temps affectant les régions Altantique Nord - Europe et leur occurence plus ou moins forte suivant les années et/ou décennies. Partant de ces observations on se demande ce qui peut être la cause de la prégnance d'un régime et de l'absence d'un autre régime sur une période donnée. La théorie des cycles décrite sur ce forum ne résiste pas à cette critique puisqu'il n'existe pas des situations qui se produisent uniquement tous les 22 ans (par exemple). Concrètement, on pourrait dire que il y a tous les 22 ans des hivers avec une surreprésentation du régime GA, amenant du froid sur l'Europe centrale. Or, on arrivera alors facilement à montrer que d'autres hivers ont aussi connu une anomalie des régimes GA... La recherche se fait ainsi qu'on cherchera tous les régimes GA en hiver et on essaie de trouver les causes communes à ces régimes. Beaucoup de recherches s'intéressent ainsi aux interactions océan-atmosphère, la structure des anomalies de SST à un moment donné étant supposée avoir des conséquences sur la prégnance d'un régime par rapport à un autre dans les mois suivants. On voit donc qu'il s'avère presque impossible d'essentialiser les années que l'on suppose faire partie du cycle... --> difficulté de fonder en science une théories basée sur les cycles --> peu de visibilité dans les revues. Mais il existe certainement autant de Florent qu'il existe de pays ! Une prévision peut ne pas être "scientifiquement" valide, cela n'empêche pas d'avoir de relativement bons résultats comme en témoignent les prévisions de Florent cet hiver. En se basant sur des postulats astronomico-solaire pour établir ses prévisions, il semble que cela sera très dur voire impossible à Florent de prouver scientifiquement que les années issues des cycles de 22 et 27 ans soient d'essence différentes des autres. Pour moi c'est du bricolage mélangeant le sel, le poivre et le sucre, mais les résultats sont assez bons, preuve que le bricolage peut être réussi... Des climatologues ayant travaillé toute leur vie n'auront pas les résultats de Florent car : 1. Il existe d'autres domaines de recherches en climatologie. 2. Recevra-t-on des fonds pour une recherche qui s'avère difficilement théorisable ? 3. Enfin, on ne connaît pas toutes les recherches effectuées mais non publiées ou qui nous restent inconnues pour diverses raisons (barrière de la langue avec l'Allemagne toute proche...) Pour Florent, tu devrais soit faire des prévisions comme MétéoBelgique, soit si tu veux jouer le jeu nous publier des graphiques comme Lothar Beckmann. A ce titre ce dernier avait présenté deux modèles pour l'hiver. Le premier qu'il avait d'abord choisi comme le plus plausible, présentait un hiver semblable à celui de 2001-2002. S'apercevant que cela ne jouait pas du tout, il a rapidement dès la fin de la première décade de décembre, opté pour son second modèle. En valeurs absolues ça dérive pas mal, mais certaines périodes thermiques sont correctement appréhendées.

Ouais, pas très cohérent tout cela. Je me vets de la cap d'OOzap, grand pourfendeur du prêt-à-porter intellectuel /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> , mais ne te sens pas attaqué de vive voix par les propos qui vont suivre.Il fut une glorieuse époque où, par une belle allitération, tu nous disais : la canicule d'août 2003 était inévitable et très précisément prévisible à quelques dixièmes de degré près Mais ne ressortons pas toujours les vieilles casseroles cramoisies et avouons que quelque jours plus tard, tu as laissé éclater un fantastique éclair de modestie : je ne prévois pas tout au jour et au degré près et c'est normal ! En ces jours, devant les fastes d'opale et de saphire des modèles, le rubis de ton précieux et mystérieux modèle pour la fin février - début mars tend à sacrément déteindre comme le montre la succession de ces deux citations : Mais c'est bien un beau coup de douceur que je vois à priori à la fin du mois et surtout dans les premiers jours de mars. Je pense plus à du 15 à 20° en plaine en températures hautes du NE au SW de la France : au delà de cet ordre de grandeur cela me semble un peu extrême ... 15-20° est le scénario très optimiste du redoux, 10° est en fait le scénario moyen, 5° le scénario pessimiste. Moralité, en un mois on est passé d'une prévision précise "à quelques dixièmes de degré près" à une prévision précise à 15°C près (sic !). Mon but, contrairement à ce que tu pourrais penser, n'est pas de te lyncher sur la place publique à chaque demi-échec. D'ailleurs, comme dit dans l'un des messages plus haut, il me semble qu'un redoux veuille se dessiner vers le 3-4 mars, notamment sur la façade ouest dans un premier temps et plus durable que 3 jours. A ce titre, la dernière version déterministe de GFS laisse entrevoir un redoux vers le 3 mars et un nouveau refroidissement vers le 6 mars, comme tu l'annonces et contrairement à ce que je disais. Ce qui cloche ce ne sont pas tes prévisions mais le fait que tu soutiens comme un coq que d'un côté tu n'utilises qu'un seul et unique modèle couvrant toute la période canicule et post-canicule et que d'un autre côté tu disposes de tout un panel de températures pour appréhender cette fin février-début mars. Tu vois bien où est l'incohérence de tes propos ! Si tu n'avais qu'une seule et unique mouture, tu aurais une seule série de valeurs absolues à fournir et rien d'autre. Tu nous dis : Hausse autour du 25 février Petite baisse autour du 27 février Hausse plus nette autour du 3 mars Baisse autour du 6 mars Mais comment comprendre ce langage abstrait quand tu commentes ces variations thermométriques comme ceci : mais c'est bien un beau coup de douceur que je vois à priori à la fin du mois et surtout dans les premiers jours de mars. Je pense plus à du 15 à 20° en plaine... Ce que je comprends c'est que tu voyais déjà des maxis supérieurs à 10°C vers le 25 février, avant une petite baisse, suivie d'une nouvelle hausse plus nette le 3 mars nous amenant vers les 15°C, puis la baisse du 6 mars ramenant les maxis sous les 5°C. Ainsi, appréhender les variations de températures est une bonne chose, mais prévoir correctement les valeurs absolues est une chose tout aussi fondamentale. Pour te défendre face à cette carence, tu démontres que ton modèle laisse en fait entrevoir plusieurs versions quant à l'intensité des événements. Soit. A mon avis, comme on en a débattu il y a un mois, tu disposes de différents scénarios et tu jongles habilement entre les uns et les autres. Non ? Franchement, est-ce qu'on en est pas à la même situation qu'au printemps passé, où tu nous présentais un graphique des températures de différentes années "post-cycle" ? Personnellement je pense que c'est la cas. Ainsi, ce que je te proposes, si tu es d'accord, c'est de publier un graphique des températures minimales et maximales pour le mois de mars, au jour le jour comme le fait Lothar Beckmann sur son site. Cela serait la version déterministe de ton modèle, celle qui te sembles la plus plausible. Et autour de chacune de ces courbes, tu traçerais des courbes plus légères marquant la version la plus froide et la version la plus chaude qui te paraisses possible. On aurait donc clairement visible les périodes ou tous les scénarios sont concordants et les périodes ou les scénarios diffèrent. Enfin, ce n'est qu'ue suggestion, tu y gagnerais en visibilité et en lisibilité. En crédibilité aussi. That's ALL.

On est bien d'accord. Globalement tu nous prévoit entre 15°C et 20°C entre le 3 et le 5 mars. A cette saison, il n'y a pas trente-six façons d'atteindre de telles valeurs sur la moitié nord de la France. Il faut nécessairement un flux de sud-ouest plus ou moins dynamique et plus au moins anticyclonique. Cette situation est toujours possible, plutot vers le 5 mars que déjà le 3 mars et se prolongeant plus que 2-3 jours ... Après ça n'a plus de sens si par exemple on grimpe à 7-8°C de maxis sur le nord-est vers le 4 mars et que vers le six on retombe à 3-4°C de maxis sur ces même régions. On a effectivement un refroidissement, mais les proportions sont tellement différentes de ton modèle que forcément ce n'est pas les mêmes centres d'actions qui sont en jeux dans ce cas.

Allez tu ne m'en voudras pas, mais JE me permet d'en rajouter une couche : Bcp d'autosuffisance dans tes propos...Et toujours un zeste d'incohérence ... : Alors que quelques jours plus tôt : Voilà. On n'atteindra probablement pas les 15°C sur le nord-est avant la fin février, le (gros) redoux étant quelque peu retardé. La seconde moitié de février (14 au 28) laissera pour les habitants de l'est un goût plus hivernal que la première moitié du mois. Cela dit, un important redoux est toujours possible à compter du 2-3 mars comme tu l'annonces. Mais si tel devait être le cas, je doute que l'on dispose à nouveau d'une situation favorable à la neige en plaine dès le 6 mars. En effet, on aurait dans ce cas, selon certains runs de GFS, la constitution d'un bel anticyclone sur l'Europe centrale, avec un flux de sud-ouest sec et doux en France. Si une telle configuration se mettait en place, elle serait plus durable que trois jours, interdisant toute nouvelle descente d'air polaire dès le 6 mars. Actuellement, ce qui semble se dessiner sur les modèles, c'est le glissement possible d'une (de) dépression(s) depuis le large du Portugal jusqu'au Balkans entre le samedi 26 février et le mercredi 2 mars, amenant des situations potentiellement très favorables à des (grosses) chutes de neige dans la vallée du Rhône. Une fois vers les Balkans, la dépression peut rabattre temporairement de l'air plus froid sur le nord-est de la France avant que le creusement d'une nouvelle dépression sur le proche Atlantique amène un (important) redoux, notamment sur la façade ouest, à partir grosso modo du 3-4 mars, alors que sur la façade est une temporaire situation de bise retarderait le redoux d'un à deux jours, celui-ci arrivant vers le 5 mars.

Ouais Annecy, ça diverge toujours pas mal pour les lointaines échéances ( 6 à 10 jours ), tout à fait normal, mais dans le cas présent les conséquences sont drastiquement différentes, vu qu'on se trouve pile poil au carrefour d'influences multiples... Maintenant ca semble devenir clair que pour le dernier week-end de février on aura une cellule anticyclonique vers le Groenland, une belle dépression au large du Portugal et une zone dépressionnaire avec de bas geopotentiels sur l'est de la Scandinavie. Reste à savoir qui nous influencera le plus...C'est les petites rivières qui font les grands fleuves, et dans notre cas on voit bien que de légers décallages peuvent avoir d'importantes répercussions pour la suite des événements. Plus la zone de HP vers le Groenland sera forte et résistante et plus les bas geopotentiels glisseront vers le nord de la France mieux ça sera pour les amateurs de froid... Plus l'anti sur le Groenland sera faible et plus les bas geopotentiels glisseront vers l'Europe orientale, plus le système dépressionnaire sur l'océan aura le loisir de se développer... D'ailleurs, on voit que cette belle dépression sur l'Atlantique vu qu'elle est vaste et basse en latitude n'aura aucun problème à faire remonter des masses d'air très douces (entre 15° et 20°C de maxis dès le 2-3 mars) si elle devait nous influencer au maximum. A contrario si c'est le système scandinave qui nous influence on sera toujours baigné dans cette masse d'air arctique, avec des maximas inférieurs à 5°C généralement jusqu'au 2-3 mars, avant un probable redoux nous ramenant à des températures de saison.

Globalement entre les 4 modèles déterministes offrant des prévisions à 7 jours, il y a désormais un certain consensus quant au placement des centre d'actions. Par exemple : ECMWF à 168h GFS à 168h Voir encore GME et JMA. C'est surtout sur l'influence de l'anticyclone qu'il y a des divergences, les pressions sur le nord de la France étant nettement plus élevées sur ECMWF que sur GFS. A dix jour, la carte que l'on dispose de ECMWF montre que ce modèle ne voit a priori pas un effondrement aussi rapide de l'anticylone Islando-Groenlandais que son confrère GFS : Carte. (La ligne 552 correspond à la limite entre couleur verte et jaune sur les cartes de WZ). Bref, une fin de mois a priori très intéressante.

Ouais faut pas exagérer, c'est loin d'être ça sur les modèles. Allez, dans le style de ce que nous voient les modèles dans cinq-six jours il y a la fin février 62 qui est similaire. Et comme le montrent les cartes d'archives, les portes de sortie de ce genre de situations sont multiples ; donc poursuite du froid ou retour de la douceur, rien n'est tranché pour le moment...

Et peut-être de nouveaux records là-bas aussi pour la journée de mardi avant des derniers jours de février nettement plus froids.

Pas de redoux sur les bords du Léman non plus. Chez moi j'ai mesuré 1.2°C de maximum, la station officielle la plus proche ne marquant pas ou prou de dégel : Stations météo de Lausanne-Pully Et pour la suite, cette nuit et demain notamment ? Météo Suisse fait état de quelques averses de neige, principalement sur les reliefs d'ici demain soir. Bref, un peu vague comme prévision, même si dans ce genre de situation il est difficile d'être beaucoup plus précis. Sur les images radars des averses se développent actuellement sur le sud du Jura, les régions entre Lyon et Genève vont donc vraisemblablement être servis par quelques chutes de neige durant ces prochaines heures : Image radar région alpine Avec une plus grande vue la traîne s'organise sur la Hollande et la Belgique avec de bien belles averses : Selon le modèle de prévision de précipitations de Météo Suisse, les régions de Savoie et Haute-Savoie ainsi que le sud du Jura devraient être touchées pour une ligne d'avers plus conséquente en fin de nuit.

Le dernier week-end de février pourrait s'avérer passionnant en tout cas, avec ce conflit de masse d'air possible à même la France. Redoux souvent vu par GFS en fin d'échéance. Mais beaucoup d'incertitudes. Ce matin le redoux semblait l'option majoritaire : Spaghettis Paris run de 00z Alors que ce midi pas mal d'options vers un froid plus durable : Spaghettis Paris run de 06z A voir comment cela évolue avec les autres modèles ce soir.

Il semble d'ailleurs que la côte est puisse aussi connaître des températures très douces pour la saison par effet de foehn lundi et mardi...? http://www.wetterzentrale.de/pics/Rtavn722.gif

Merci pour ces intéressantes informations.

Oui pour la cyclogénèse sur-évaluée sur l'Atlantique, c'est le fait que GFS voit le retour de masses d'air plus douces d'origine océane dès le 25 février qui me paraît dénoter la sur-évaluation de l'influence de cette dépression sur nos contrées. Mais je me trompe peut-être. En effet, ECMWF fait un pas vers GFS qui ne se trouve dès lors plus complètement isolé, et ne devrait pas être jeté à la poubelle comme dit tout à l'heure. Il suffit de comparer sur Wetterzentrale ou sur le site ECMWF les runs de 00z et 12z. Désormais ECMWF accorde une place plus prépondérante à la dépression Atlantique tout comme GFS...avec donc aussi l'éventualité d'un important redoux dès le week-end du 26. A suivre de près ces pochaines heures, le prochain GFS devrait toutefois revenir un peu en arrière et à nouveau renforcer la cellule anticyclonique vers l'Islande entre 144 et 168h, infirmant le run de 12z.

Oui, mais Torrent, est-ce que la flore peut réellement anticiper les conditions climatiques futures ? Je ne le crois pas. La végétation ne fait que réagir au temps passé. Par exemple en 1999, le cerisier d'un voisin était encore plein de feuille vertes à la mi-novembre, soit plus tard qu'habituellement, et hop il neige puis gèle fortement vers le 20 novembre. Pourquoi... cela serait absurde si l'arbre avait une intelligence. La vigne ne débourre pas aux mêmes dates chaque année, et pourtant il lui arrive d'être touchée par le gèle... Concernant les animaux, c'est une autre histoire et bien sûr qu'ils ont des sensibilités que nous n'avons plus ou que nous ne savons plus interpréter. Mais idem, il ne faut pas interpréter des signes dans le sens que tu l'entends. Ainsi, en quoi l'arrivée de jaseur boréal ces jours-ci dans nos contrées peut-il être corrélé avec un éventuel hiver froid l'année prochaine ? Quelle logique pour un oiseau de venir ici ces jours et de refaire le voyage l'année prochaine ? Pour reconnaître le terrain, faire l'état des lieu et cartagraphier le territoire français....? Non.

A l'échéance du 24 février à la mi-journée, soit dans 6 jours, le dernier UKMO et le dernier NOGAPS se ressemblent pas mal avec : 1. Anticyclone avec geopotentiel élevé vers l'Islande. 2. Dépression et vortex polaire vers la Nouvelle Zemble. 3. Zone faiblement dépressionnaire vers les Balkans - Mer Noire. 4. Dépression sur l'Atlantique par 40°N et 40°W. Le dernier GME est d'ailleurs dans la lignée des deux modèles sus-mentionnés. Attention à ne pas se laisser berner par la perspective de la carte. Globalement les points 2-3-4 sont similaires à UKMO et NOGAPS. En revanche l'anticyclone est vu plus sur la Scandinavie, mais celui-ci prend aussi le chemin du Groenland le lendemain comme le montre cette carte.

Après un run complètement en porte-à-faux des autres modèles ce matin, le run de 06z s'alignait sur la majorité. Rebelote ce soir, ou l'on retrouve un run très vraisemblablement biaisé. Comme déjà dit, cela fait quelques jours que GFS cerne très mal le centre de gravité de l'AA et cela à des échéances déjà très rapprochées, à savoir entre 96h et 144h. Pour mémoire, presque tous les modèles voient entre 96h et 144h - et cela depuis maintenant trois jours - une cellule anticyclonique avec hauts geopotentiels et hautes pressions vissée dans les parages immédiats de l'Islande. Le run de 12z de NOGAPS confirment toujours ce scénario. Le run de 12z de GFS est donc probablement à jeter à la poubelle, à moins d'un retournement massif de vestes de presque tous les modèles disponibles, à savoir UKMO - NOGAPS - ECMWF et JMA. Ce qui est évidemment possible, mais constituerait alors une surprise. On voit bien que GFS et le seul à ne pas voir l'anticyclone vissé vers l'Islande. Partant de ce biais de départ, l'absence d'un anti fort sur l'Islande a ainsi pour conséquence que GFS modélise une dépression sur l'Atlantique bien plus vaste qu'elle ne le sera vraisemblablement. Prenant la date du 25 février, la situation vue par le run de 06z paraît nettement plus plausible que celle vue sur le run de 12z où la cyclogenèse sur l'Atlantique est vraisemblablement sur-évaluée et l'anticyclone Islandais sous-évalué. A suivre avec l'actualisation des autres modèles ce soir.

J'en ai vu dans le cerisier de mon jardin il y a quelques jours, environ une semaine. A priori l'hiver n'a pas été froid en Scandinavie d'après ce que l'on a pu lire sur ce forum : l'instigateur de ce post est vraisemblablement la personne la plus à même de nous fournir des informations météo à ce sujet . Donc le manque de nourriture auait-il une autre cause ? Ou alors le mois de mars s'annonce particulièrement glacial en Scandinavie ?

Concernant les précipitations, la semaine du 21 au 25 ne s'annonce pas très arrosée. Passée la dégradation du week-end, le temps serait légèrement instable durant le reste de la semaine avec des limites instables circulant dans un courant de nord-est. Comme le dit Météo Suisse, la semaine prochaine pourrait donc voir "un temps hivernal, changeant et froid avec des éclaircies alternant avec des giboulées". Donc de bonnes surprises localement mais aussi des déçus vraisemblablement. Ce soir, seul NOGAPS voit un creusement dépressionnaire pouvant apporter des précipitations bien plus importantes. Cela signifie que pour la semaine prochaine des petits creusements dépressionnaires sont possibles à même la France mais c'est une option qui reste minoritaire à la vue de l'ensemble de modèles. Pour la suite, dès le week-end du 26, la situation reste intéressante. Ce soir sur GFS le centre de gravité de l'AA est vu plus bas, mais une coulée d'air polaire reste toujours d'actualité avec une descente du vortex polaire sur la Scandinavie. En comparant GFS, ECMWF et JMA à 192H, la situation est similaire entre les modèles, c'est déjà un bonne chose. Extrapolant ces derniers, c'est donc toute l'Europe centrale et orientale qui pourrait être envahie par une masse d'air polaire humide à compter du 27 février. La France serait aussi touchée par cette masse d'air, mais peut-être que le temps y resterait assez sec, les pressions étant trop élevées. Comme d'hab c'est encore dans presque dix jours, donc des changements importants dans la prévision restent possibles.