Ciel d'encre

D'accord, mais il n'y a pas ici de contrainte liée au fait de livrer une information au public. Ce sont des échanges libres et passionnés sur un forum d'amateurs. Si tu raisonnes dans le sens contraire, tu devras reprendre chaque post qui ne correspond pas aux canons du vocabulaire météorologique. Tu vas t'épuiser ! Il importe donc d'adapter le filtre de lecture aux posteurs. Fin du HS.

Ninofishing est un gars de la côte. Pour un gars de la côte, on parle de tempête à partir de 130 km/h en rafales. C'est un biais, d'accord, mais il faut le comprendre. Il n'y a pas de "désinformation" qui soit titillée. Il faut mesurer tes propos.

J'essaie de remonter le moral de la troupe, mais rien n'y fait ! ^^ ça va fondre ensuite.

CEP 12z nous fait éviter le pire du régime douceur. Il se range dans le camp de UKMO 12z . La dorsale Méditerranéenne reste chétive. Le courant perturbé Atlantique d'O/SO continue de pénétrer sur le continent. Dans ce scénario, l'advection douce sur l'Europe occidentale serait modérée. Son axe principal s'orienterait du Maghreb vers l'Europe centrale et orientale.

Disons que UKMO se distingue car, à la différence de GFS, il ne modélise pas la formation d'une dorsale subtropicale au dessus de la Méditerranée. Si on suit GFS 12z, le cataclysme de douceur hivernale n'est pas loin de se réaliser en fin de période. Ce scénario à dorsale Méditerranéenne s'affirme aux échéances suivantes (une douceur si indécente que la pudeur m’interdit ici d'y faire référence). Il nous faut espérer que cette option ne se réalisera pas. Sinon, on pourrait griller la dinde de Noël au barbecue.

Ce n'est pas éclaté. L'impression d'éclatement est due aux "timing" de passage des perturbations qui peuvent varier de plusieurs heures selon les scénarios ; entre les coups de douceur à l'avant (plus ou moins affirmés) et les coup de fraicheur à l'arrière (plus ou moins accentués). À l'échelle synoptique, c'est la même chose. Le point positif de tout cela, c'est que les glaciers Alpins vont se gaver de neige. Pour les plaines, les nappes phréatiques se rechargent (rappelons que la sécheresse estivale a été marquée). Pour l'économie des stations des Vosges et du Massif Central, rien n'est perdu : il suffira d'une bonne bascule de NO neigeuse avant Noël.

Le rail Atlantique se porte bien. Le Jet est très rapide (250 à 300 km/h), rectiligne (sans tomber dans l'excessif) entre Terre-Neuve et le Nord de la France. Il n'est pas fréquent de voir un régime aussi dynamique ces dernières années. Attention, en fin de semaine, on voit de petites turbulences prendre forme dans cet écoulement zonal. Le creusement d'une dépression secondaire tempétueuse dans cet amas de petites turbulences ne serait pas étonnant. L'Atlantique s'annonce difficile pour les navires avec un champ de très forte houle (8 à 10 mètres) particulièrement étendu.

À haute altitude, d'accord. Mais à moyenne altitude le régime devrait alterner entre neige et lessivage. Une chance pour les massifs, la semaine prochaine, est que le courant perturbé sera surtout orienté O plutôt que SO. On sauve quelques meubles. Pour les plaines, près des rivières, il faudra cependant ré-hausser quelques meubles en fin de période. Gare aux réactions des cours d'eau.

Nous sommes d'ailleurs tous d'accord pour dire aux hivernophiles : "à l'année prochaine !"

C'est loin d'être "plat", un régime zonal bien dynamique, venteux et pluvieux. Certes, il n'y a pas encore de perspectives hivernales froides en vue, mais l'agitation atmosphérique sera de mise. Il n'est pas impossible qu'une tempête se forme dans ce rail rapide. Il faudra également surveiller les réactions des cours d'eau avec les nouvelles pluies qui vont tomber sur des sols bien saturés.

Il a gelé blanc ce matin jusqu'au bord de l'Atlantique. La pelouse de la corniche Vendéenne était givrée. Le sable humide aussi ! Il faisait +2,4°c au plus froid de l'aube. La surface du golfe de Gascogne fumait sous le ciel clair. C'était très beau. Actuellement, le ciel est étoilé. Il fait encore 5°c.

Journée glauque de 1er décembre. Grise du début à la fin, avec même l'arrivée d'une légère bruine en cours d'après-midi. Le vent de NE se renforce peu à peu. Il ne fait plus que 7,7°c actuellement sur la corniche Vendéenne. La dégringolade s’amorce. Un ciel livide surplombant des rochers noirs et une mer froide. Voilà pour le menu de la journée. On rentre dans le dur de l'hiver, à la bonne date !

Une grosse houle, quoique un peu cassée par le vent, a déferlé sur la corniche Vendéenne en cette fin d'après-midi avec la pleine mer de coefficient 98. Les rafales diminuent graduellement d'intensité depuis ce matin (80 km/h, puis 70, puis 60 ce soir). Depuis que je suis arrivé le 2 novembre, c'est très sympa, mais ça n'arrête quasiment pas. Vivement un peu de calme !

Il est métrologue, comme Lorant Deutsh. Il connaît parfaitement le métro parisien. Tout ce qu'on sait aujourd'hui, après les trois ou quatre jours anticycloniques continentaux du début de semaine (pour une large partie nord du pays), c'est qu'un déplacement assez massif d'une partie du vortex polaire pourrait s'opérer du Canada vers l'Europe du Nord et la Scandinavie. Le retour d'un courant d'O perturbé transitoire est possible sur l'Europe de l'Ouest, avant la formation éventuelle d'une nouvelle ondulation sur l'Atlantique. CEP12z contredit cette version en limitant le déplacement du vortex canadien vers le Groenland. Du coup, l'Europe occidentale serait placée sur le versant subtropical de la circulation générale orientée SO sur l'Atlantique, et c'est un temps anticyclonique plutôt mou, ni doux ni froid, qui perdurerait.

Le vent s'est très sensiblement renforcé depuis un peu plus d'une demi-heure. Les valeurs de l'île d'Yeu étaient de l'ordre de 80 km/h en rafales à 22h. À l'heure qu'il est, je pense qu'on dépasse les 100 km/h sur la côte Vendéenne. Le front froid étant passé, la température baisse : 11,6°c, contre 14,2°c en début de soirée.

Déluge. Gros éclairs par intermittence. Un ami doit passer ce soir. La dernière fois qu'il est venu, c'était le soir de la tempête à 140 km/h en début de mois. Mais ça lui ressemble bien, il a un côté Pierre Richard.

Je ne vais pas poster à chaque éclair, promis. Mais honnêtement, certaines décharges sont ultra puissantes au point où la surface de la mer s'illumine jusqu'à l'horizon. La pluie commence à tomber. Le vent n'a pas encore forci.

Actuellement, cette queue s'électrise ! (Sans blague) De gros gros éclairs en mer, à l'ouest / sud-ouest immédiat de ma position. Impressionnant !

Voilà ce qui vient de passer au large Nord-Ouest de la corniche Vendéenne et de l'île d'Yeu. C'est une jolie ligne convective en queue de l'ex tempête tropicale Sébastien. Grande douceur : 14,2°c actuellement.

Incroyable coïncidence. Cet épisode arrive à point nommé. Tout les concernés seront sur le qui-vive !

C'est d'autant moins anodin que, malgré le coefficient de 99, la surcote entre la Vendée et les Charentes portera les pleines mer de mercredi à des valeurs qui équivaudront à un coefficient 120 (c'est-à-dire, l'équivalent des pleines mer théoriques des plus fortes grandes marées possibles). Il faudra surveiller particulièrement les zones basses entre la Charente et la Vendée (au débouché du Marais poitevin), mais aussi les embouchures d'autres fleuves côtiers comme la Vie (à Saint-Gilles-Croix de-Vie) ou le Payré (aux sud des Sables d'Olonne) qui sont très exposés aux effets des vents de SO et de la houle. Ce sont des zones poldérisées occupées en partie par des marais salants. Ces marais de l'arrière-pays (il s'agit en réalité d'anciennes "mer intérieures" comblées depuis seulement quelques siècles) sont tout juste au niveau des pleines mers habituelles (même légèrement en-dessous quand il s'agit de grandes marées courantes).

Il suffit de cliquer sur l'onglet "options".

Durant les deux jours de grande marée ce mardi et mercredi, la surcote s'annonce généralisée sur les côtes de la Manche et de l'Atlantique. Les dépassements seront probablement de l'ordre de +40 à +60 cm. Le long de certaines côtes basses du Golfe de Gascogne (où les hauteurs dépasseront parfois les maximums théoriques des plus fortes marées), ces surcotes - conjuguées à une houle énorme et longue - pourraient engendrer d'importants débordements. Attention aux vagues scélérates pour les promeneurs. Des séries de vagues énormes peuvent être espacées de plusieurs minutes. Elles arrivent sans prévenir.

Tout dépend où elle se situe cette station. Sur le littoral lui-même, ou bien sur une frange à l'écart d'un ou deux kilomètres du littoral ? En cas de vent faible ou nul, cette distance vis à vis de l'océan joue considérablement. J'en sais quelque chose car, bien que nouveau en Vendée, j'ai vécu presque toute ma vie près de la mer. En Vendée, on voit clairement que la distance à l'océan joue énormément sur le plan climatique. Cela se perçoit immédiatement au type de végétation, avec beaucoup d'essences Méditerranéennes le long de la côte que l'on voit disparaître dès qu'on s'enfonce à seulement 10 kilomètres dans les terres.

Il faisait 3°c ce matin sur la corniche Vendéenne. Remarquable ! Je me suis offert aujourd'hui une petite station (sans abri, avec sonde simple - mes relevés ne vaudront rien en pleine journée, mais je vais pouvoir guetter LA gelée de l'hiver quand elle viendra - et si elle survient un jour - lol). Ma sonde affiche actuellement 8,2°c. Il fait en même temps 10,7°c à l'île d'Yeu qui est juste en face de ma position. Ce gradient en flux de SE entre le continent et l'île est intéressant à observer. Au même moment, il fait 6,3 à Aizenay à 25 km dans les terres. La grosse houle océanique était de retour aujourd'hui. Elle s'annonce potentiellement énorme la semaine prochaine, pour la grande marée.