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Malheureusement, cela ne fait plus vraiment de doute en effet. Pour exemple, la moyenne pour Bordeaux chez GEFS les 29-30/06 puis 01/07 c’est 36°/35°/34°. Pour le 01/07 c’est certaines courbes qui flanchent qui font baisser la moyenne mais des courbes à 40°, il y en a et parfois sur 3jours. Bref, on s’habitue aux étés caniculaires mais quand même… je trouve ce mois de juin particulièrement dingue pour le coup.

Et pourtant il ne faut pas remonter à si loin. 2022 dans son domaine était pas mal tant mi-juin (43° dans le Pays Basque par exemple) que mi-juillet avec 42° atteints sur Nantes et une masse d’air à 850hpa qui tournait autour des 24 à 28° de la Bretagne aux Pyrénées et autour des 20-22° sur le reste du Pays. Comme précisé au-dessus, attendons de voir réellement ce qui nous attend, c’est encore un peu loin même s’il ne faut pas négliger la sortie

Merci pour l’ouverture du sujet. Je pense que personne ne s’est précipité sur cette ouverture tant il y a des pincettes à prendre avec cette synoptique infernale. J’aurais en tout cas commenté les modèles de la même façon : un espoir est aperçu sur la seconde moitié de semaine mais bon… cela nous ramène à 10j de l’échéance. Sur la première moitié de semaine, quand on voit que la moyenne des 50 scénarios place la fameuse ligne des 20° à 850hpa sur une ligne Bordeaux / Strasbourg … à 192h… c’est assez déconcertant. Alors il faut juste espérer que le lissage vu sur nos modèles pour la seconde moitié de semaine soit le bon. Dans le détail, on sait qu’une nouvelle goutte froide peut rapidement se coincer au large du Portugal et zouuuuu c’est reparti pour un tour. Bref, je confirme ta tendance @petit âge glaciaire 11, je partage tes commentaires mais je reste très très mesuré sur la fiabilité de ce scénario

Je ne vois pas le 64 et le 40 passer à travers une vigilance orange pour les orages de ce soir puisque ces deux départements représentent le secteur le plus à risque pour quelque chose de costaud voire violent. Ce qui rend la prévision un peu incertaine c’est cette CIN persistante et des profils en surface modérément humides pour un déclenchement efficace mais… je pense que ça va passer avec une convergence naissante et accrue depuis le Pays Basque Espagnol, la côte nord et en remontant donc vers l’extrême sud-ouest. Cette convergence humide va arriver dans une masse d’air extrêmement instable avec une MUCAPE supérieure à 3000 J/Kg voire bien plus ?… Le cisaillement ne sera pas excessif mais suffisant ~20m/s pour organiser tout cela et permettre la possibilité de supercellules à proximité du Pays Basque et des Landes avant que cela ne forme un multicellulaire possiblement très actif en remontant vers la Gironde. C’est plutôt là où le risque de fortes rafales descendantes pourrait avoir lieu sur l’axe nord Landes / Sud Gironde —> secteur Mt de Marsan et Pau. Attention au risque de grêle qui me paraît très très présent entre le Pays Basque et la région de Dax particulièrement. Notons que l’océan particulièrement chaud pour la saison donne je pense un apport d’énergie considérable en surface avec un potentiel en eau précipitable continuellement élevé sur le secteur et encore plus à mesure qu’on se rapproche de cet épisode en soirée. À suivre attentivement. J’essaierai de voir pour demain, ou la situation perd un peu en instabilité mais augmente en dynamisme et donc potentiellement ça sent la dégradation nettement plus organisée mais plus rapide et avec un facteur vent à surveiller ++ Ça sent la grosse dégradation quoi ^^ En résumé, après un début de journée un peu chaotique sur le secteur, retour d’un temps plus lumineux et très chaud dès ce milieu de matinée et temps très chaud jusque milieu d’après-midi. Températures autour des 35° tandis que le point de rosée augmente lentement mais sûrement toute la journée passant des ~15° à ~20-22° en fin de journée. L humidex devient détestable rapidement et souvent proche voire supérieur à 40 sur une bonne partie de la région voire proche 45 dans l’extrême sud-ouest probablement. Journée difficile donc puis en cours de soirée le ciel voilé laissera place à la dégradation orageuse (autour des 18-20h je pense) et donc avec les risques associés. Système en déclin plus au nord et à l’est mais activité électrique potentiellement importante jusque le long de la Garonne.

De toute façon quand on voit les masses d’air environnantes, on se dit que les dégradations orageuses assez extrêmes sont presque inévitables. Pour exemple, le Maroc va tourner autour des 45° d’ici la fin de semaine sur Marrakech, probablement les 50° atteints par ci par là. On est à environ 10-15° au-dessus des normales. Séville, on sera autour des 45° également, 40° pour Madrid. Pas étonnant qu’au moindre flux de sud-ouest les températures décollent. Pour information, Bordeaux passe au travers d’une canicule car il y a un « rafraîchissement » qui sauve la fameuse périodes des 3j consécutifs au dessus des seuils de canicule mais ces répits sont passagers et les valeurs caniculaires sont malgré tout nombreuses et vont l’être jusque fin de mois (discutable sur les minimales également). Les cut-off, fonds de thalweg qui traversent le pays… c’est mettre le feu aux poudres avec une simple allumette. Je ne sais pas quand cela va s’arrêter mais pour le moment, on a du mal à voir la fin de ce cycle qui dure depuis plusieurs semaines voire même s’intensifie. Et pendant ce temps là, le bassin méditerranéen poursuit sa surchauffe. Au niveau des anomalies des SST, on est la région au monde la plus en anomalie + : Perso, je trouve ce mois de juin assez fou quand même.

En version déterministe on a aussi cette impression de léger souffle avec des HG qui semblent se replier plus au sud sous la menace de BG atlantiques assez poussifs. Les régions méridionales seront peut être moins impactées, mais surtout, tout dépendra de l’inclinaison du flux. @Stalactite, c’est ton moment !!! Un vrai semblant de zonal quand même là !! 🤣

Le scénario le plus optimiste sur une trêve de la canicule mais ça reste CEP donc… pourquoi pas même s’il n’a pas fait preuve de la plus grande fiabilité ces derniers temps. Et comme dit, cela ne remet pas en cause la mécanique en place mais au moins ça laisserait un temps de répit pour les régions méridionales egalement.

Pour les régions des Pyrénées aux Alpes et donc tout le bassin méditerranéen, l’épisode de fortes chaleurs voire de canicule ne fait plus beaucoup de doutes pour ce début de semaine, dans la continuité de la fin de semaine qui précède. Et, il faut bien le dire, on ne voit pas vraiment la fin de cet épisode pour le bassin méditerranéen avec une Méditerranée déjà en surchauffe de 2° à 4° au-dessus des normales et nous ne sommes que mi/fin juin… Pour le sud-ouest, on ne sera peut-être plus dans l’axe principal de cette plume de chaleur (plutôt orientée Espagne / Italie) mais jamais bien loin. La canicule de fin de semaine qui précède pourrait se solder par de fortes chaleurs humides et orageuses dès le début de semaine mais sans réel rafraîchissement. Bordeaux pourrait plutôt tourner autour des 30°, Toulouse autour des 35° donc la chaleur ne fait pas de doute et si ça s’humidifie, pas certain que cela soit plus respirable que l’épisode caniculaire qui va démarrer au moment de l’écriture de ce message. Du Centre-ouest aux frontières de l’Est, le thalweg serait un peu éloigné pour un rafraîchissement net mais ça sera temporairement plus respirable et sans doute lié à une dégradation orageuse sur ces régions. Les fortes chaleurs laisseraient donc place à une chaleur plus modérée mais toujours au-dessus des normales avant, peut-être, une hausse sur la fin de semaine. Pour les régions du Nord et nord-ouest voire frontières du nord-est, on peut espérer basculer vers les normales temporairement à l’arrière du thalweg. Un front froid probable pour les côtes de la Manche, éventuellement un temps instable à l’avant mais temporaire et donc une première partie de semaine respirable. Là aussi, une hausse semble devoir être privilégiée pour la fin de semaine. On discutait du phénomène en cours et à venir. Plume de chaleur ? Dôme de chaleur ? Tout est question d’échelle. La plume est plus étroite, plus « volatile », le dôme lui est massif et plus difficile à déloger. Je pense qu’on est toujours entre deux. Un dôme de chaleur un peu méridional pour nous influencer pleinement mais une plume de chaleur facile à former en raison de ce dôme « à disposition ». C’est en fait un très « mauvais » mélange car l’Europe du Sud en surchauffe est exposée aux deux phénomènes et donc difficile d’avoir une vraie trêve et nos modèles l’ont bien saisi… au mieux des courbes de températures de saison temporairement, mais généralement des courbes au-dessus voire très au-dessus et ce jusqu’aux limites de la prévision. Et à cela, quelques cut-off aventureux qui viennent s’exposer à un continent très réchauffé. Ça donne des dégradations orageuses très marquées, on peut penser que cela se reproduire sur ce début et milieu de semaine avant que les HG et chaleurs excessives ne remontent par le sud du Pays. En résumé, le bassin Méditerranéen concerné par un dôme de chaleur avec fortes chaleurs durables et continues. Le reste du pays par une plume de chaleur lié à quelques cut-off ibérique = chaleur durable et parfois pics de chaleurs caniculaires. Les côtes de la Manche les plus à l’écart mais concernées parfois par ces fortes chaleurs.

C’est en effet bien problématique en prévision estivale. Plus de grands mouvements de nos acteurs météorologiques et donc on joue avec des anomalies qui circulent ça et là mais qui font la différence sur le terrain. Sauf que, passé 3-4 jours de l’échéance, on observe de grandes variabilité et les modèles du jour en font un exemple parfait. Ce dont on est sûr c’est la période caniculaire sur le sud et l’ouest du pays jusque sur la fin de la semaine précédente. J’opterais pour une dégradation orageuse sur ce début de semaine en faisant le mix des modèles mais sous réserve et sans doute un rafraîchissement lent et temporaire pour le sud, plus marqué au nord et surtout nord-ouest.

Franchement, je pense que c’est le pire scénario si ce thalweg venait à rapidement traverser les régions du nord et en lâchant une petite anomalie vers la péninsule Ibérique. Ça pourrait se traduire par : - un maintien des grosses chaleurs au sud - une réserve brûlante presque intacte sur l’Espagne - une moitié nord nettement rafraîchie mais de court passage - une possible remontée des HG dès la fin de semaine par le sud et toujours avec des masses d’air anormalement chaudes venues d’espagne Ca n’est qu’un scénario parmi d’autres mais il serait à envisager si ce thalweg venait à traverser la moitié nord entre dimanche et mardi.

Ah personnellement je n’ai vu aucun post proposer des valeurs de températures mais je veux bien voir ce qui a été proposé sur ce forum alors de manière globale. Merci ☺️

Oui et ce matin ce même thalweg décide de filer à l’Est mais également plus au nord selon GFS. Il parviendrait malgré tout à isoler une petite anomalie au large du Portugal sous forme de cut-off affaiblit. C’est une version plus rafraîchissante pour les régions du nord mais potentiellement une version caniculaire encore un peu plus longue pour les régions méridionales et il pourrait y avoir de vraies différences de températures entre le nord et le sud sur ce début de semaine. ICON ce matin est assez similaire mais en moins rafraichissant encore

On va plutôt se positionner en terme de probabilité pour cette semaine car une goutte froide, on sait à quel point il est compliqué d’y voir clair au-delà de 4-5j. Les ensemblistes révèlent tous les scénarios possibles qui vont du gros rafraîchissement en début de semaine à une forte canicule durable au sud pour toute la semaine ou presque. Ce qu’on peut dire, c’est que cette vague de chaleur / canicule est directement liée à cette goutte froide et généralement une goutte froide reste plus ou moins mobile. Je dirais qu’au delà d’une semaine, il est plus rare qu’elle stagne sur le même secteur et que, généralement, elle est reprise par l’activité dépressionnaire nord-Atlantique. Son influence démarrerait autour du 18/06, s’accentuerait jusqu’au 22/06 car encore plus proche de nous et les influences ibériques +++ sur l’ouest du pays. Dans cette démarche d’un lent décalage d’ouest en est pendant 4-5j, je pencherais pour une dégradation sur le début de semaine voire milieu de semaine au plus tard. Le GFS de ce midi paraît être une bonne moyenne voire un chouïa trop long dans cette vague de chaleur. Je vois plutôt la dégradation entre lundi et mercredi. Et comme cela a été précisé plus haut, sans doute une dégradation orageuse importante compte tenu des masses d’air en jeu, c’est un paramètre à mon avis à déjà considérer. Le rafraîchissement à l’arrière, bien trop tôt pour en parler mais cela devrait redevenir respirable.

On a quand même l’impression que les choses sont assez bien calées jusque samedi. De plus en plus beau, de plus en plus chaud à tel point qu’une canicule nous pend au nez à partir de mercredi par l’extrême sud-ouest, jeudi pour les régions de l’Ouest et du sud-ouest, vendredi samedi sur un bon tiers sud-ouest et régions centrales voire Auvergne / Rhône-Alpes et l’intérieur des régions méditerranéennes. Pour dimanche, c’est plus indécis. Accentuation de la chaleur - canicule ? Dégradation orageuse par l’ouest ? Les modèles sont plus indécis sur le devenir de ce cut-off iberique. GEM montre qu’il peut encore rester un moment en Atlantique, GFS montre qu’il peut être repris plus rapidement que prévu et ce dès dimanche ou lundi suivant. CEP reste sur l’option début de semaine suivante avec accentuation de la chaleur jusque dimanche inclus .

C’est marrant ce que tu dis car je me posais la question si la situation à venir (en tout cas très probable) allait vraiment être considérée comme un dôme de chaleur. Je dirais un peu un mix des deux entre dôme de chaleur et « plume de chaleur » liée au cut-off ibérique. Sur ce dernier point, régulièrement l’ouest est privilégié par rapport aux régions de l’Est contrairement au dôme de chaleur qui a une échelle bien plus large. M’enfin, je te rejoins quand même en partie car au démarrage de la synoptique, il n’y aurait pas eu de goutte froide ibérique, je pense qu’on partait pour une synoptique à dôme de chaleur. Ce cut-off ibérique permet aux masses d’air très chaudes de remonter jusqu’en Bretagne ET, PROBABLEMENT, de limiter cet épisode caniculaire à 4-5j car généralement le cut-off parvient à avancer jusqu’au pays. Presque raisonnablement, on peut penser qu’une canicule se mettra en place sur les régions méridionales et un grand quart sud-ouest jusqu’aux régions du Centre Val de Loire pour une durée de 3 à 5 jours, à partir de jeudi voire dès mercredi pour l’Aquitaine. Éventuellement cela pourrait virer aux orages en toute toute fin de période ou début de semaine suivante (plus probable d’ailleurs qu’on ait à attendre le début de semaine suivante). Les 40° vont possiblement être atteints sur la période dans le sud-ouest et peut être à l’intérieur des régions provençales et gardoises.

Quelques gouttes sur Marseille par 26°. Ciel d’aspect orageux mais ça n’ira malheureusement pas plus loin que ces quelques gouttes et la température ne descendra donc pas pour autant.

Oui, jusqu’à présent, je trouve le climat marseillais plus respirable que le climat Aquitain pour comparaison. Les chaleurs sont constantes, les nuits tropicales mais ça reste respirable. Bordeaux ou Dax, les pics de chaleurs à 35-40° sont de plus en plus nombreux ces dernières années mais surtout accompagnés d’une humidité importante avec des humidex toujours plus hauts et surtout de plus en plus fréquemment. Par contre, ces grosses chaleurs irrespirables ne sont pas durables et souvent tempérées par des orages ou rafraîchissements nets (au moins passagers). Ici, on sent que de décade en décade, la chaleur augmente petit à petit mais surtout les nuits qui deviennent de moins en moins respirables. Avec ce que tu nous dis @_sb, je pense qu’il va falloir s’attendre à une période pas cool pour les organismes. Pour de Tx élevées dans les terres et des nuits de plus en plus chaudes. C’est vrai que quand on voit les diagrammes, les perspectives ne sont pas multiples ! Voilà désolé pour ce petit HS sur ce début de message

Et ça n’est pas terminé, cellule bien vive au sud immédiat de Bordeaux à nouveau ! Décidément…

Démarrage de la convection dans l’ouest des Landes avec les premiers échos visibles depuis 15min au radar. Ça se met en place dans un environnement très instable. Espérons que la grêle ne vienne pas gâcher la fête

Pour un spot au sud de Bordeaux, @Girondin33 je peux te conseiller la commune de Baurech. C’est là où je vivais (et les points de vue me manquent terriblement). Voici l’adresse qui te permet une vue dégagée sud et sud-ouest voire ouest un peu plus en amont de cette adresse (2min à pied) : Donc au 102 Bel Air - 33880 BAURECH et tu auras une belle vue comme celle ci :

Des diagrammes qui ne bougent plus, autour des 20° à 850hpa soit bien au-dessus des normales saisonnières. Comme « prévu » la mer Méditerranée surchauffe déjà avec des anomalies à 3-4° sur cette mi-juin et la côte orientale Corse qui voit déjà arriver les 24-25° dans l’eau. Triste constat… pour les touristes c’est top mais pour les nuits tropicales irrespirables c’est top aussi… et à combien va t’on arriver au mois d’août ? Brefffff, les fonds marins n’ont qu’à bien se tenir cet été et les orages de fin d’été automne s’en donneront probablement à cœur joie également.

À voir ce qu’elle aura à donner cette ligne orageuse mais le risque de grêles et de grosses rafales semblait diminuer sur cette soirée. Le risque de phénomènes violents semblait plus mesuré ce soir que cet après-midi même si rien n’a eu lieu cet aprèm. En tout cas belle activité électrique.

Pardon c’est vrai que c’est à double sens. Qu’elle disparaît rapidement. Pour les Landes les émagrammes présentent une CIN sous 800hpa ~ à -400 -500 J/Kg en début de journée puis s’abaisse à -50/-100 pour ce milieu d’après-midi jusque 700hpa ~ Ca n’est plus du tout infranchissable sur de si faibles valeurs tandis que la CAPE augmente bien en même temps que le LFC prend de la hauteur. Chose qu’on retrouve sur GFS et Arpege alors qu’ils ne sont pas les plus réactifs. On se doute que la situation est encore plus rapide sur IFS bien que je n’ai pas les valeurs non plus mais on devine une processus semblable.

La CIN bien présente n’est pas étrangère à ces différentes versions de dégradations. Le forçage orographique ne suffira pas à lui seul pour faire remonter un système orageux costaud. Le forçage est suffisant selon CEP pour percer ce couvercle dès le milieu d’après-midi par le 64-40 quand Arpège estime qu’il faudra être au plus proche du forçage d’altitude et de la convergence des vents en surface pour faire démarrer la convection efficacement. Oui, mais le timing jouera obligatoirement sur la dangerosité de la dégradation. Pour moi, CEP est clairement le warning de cette dégradation. Une CIN qui explose en plein vol et aux heures les plus chaudes… ça sent la possibilité d’orages organisés très venteux mais aussi au risque de grêles ++ vers Landes et 64. Mais CEP voit-il juste ? Arome lui donnerait raison globalement et GFS s’en rapprocherait un peu aussi. Arpege pour déceler les orages de type OAL, très bon mais dans les grosses dégradations je ne le trouve pas performant. Je pense qu’au sud-ouest d’une ligne Bordeaux / Tarbes, le risque d’un système orageux organisé est bien présent en fin de journée avec un risque de grêle au plus proche du Pays Basque / sud-Landes, risque de violentes rafales sur l’axe Gironde / Hautes-Pyrénées. Je pense que ce système va s’organiser en multicellulaire actif en remontant vers les Charentes / Vendée en soirée et première partie de nuit mais en perdant de la vigueur. Pour un bon poste d’observation, j’aurais tendance à me situer vers le sud-Gironde pour voir l’évolution du système si c’est bien cette version qui se met en place. Rien n’est sûr mais j’opterais pour cela.

Oui merci pour l’analyse. Le potentiel de grêle s’accentue en allant vers les Pyrénées avec risque modéré de grosse grêle vers les Charentes / Gironde et risque assez élevé en allant vers les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Pour le vent, à contrario, le risque maximal semble se positionner vers l’ouest et le nord de la Nouvelle-Aquitaine avec risque de fortes rafales entre Gironde et Charentes particulièrement. Plus au nord, entre Bretagne et PDLL, le risque orageux sera réel mais c’est plus l’activité électrique et des pluies parfois fortes qui feront la différence de cette dégradation. Globalement, on va dire que le risque orageux sera le plus sévère là où il sera le plus diffus (sud-Aquitaine) mais je crains qu’il y ait quelques cellules vigoureuses. Le risque orageux ira en augmentant entre Gironde et Vendée et la quelques phénomènes violents dus au vent sont possibles. Plus au nord, peu de phénomènes forts mais un risque orageux réel voire bien installé entre sud-Bretagne et Vendée durant la nuit de mercredi à jeudi.