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Tout ce qui a été posté par Arkus

  1. Retour du bleu aujourd'hui, même si on voit déjà de nouveaux des voiles de fumées sur la webcam du Pic du Midi ... Cette semaine fut une belle rupture par rapport à la vague de chaleur, et on peut dire qu'elle préfigurait les sensation automnales. Arrivé fin août, le changement de luminosité commence à être bien sensible, que ce soit par temps couvert, où la lumière paraît beaucoup plus éteinte comparé au solstice où un ciel couvert laisse toujours passer une certaine luminosité ambiante, ou par temps ensoleillé où l'on sent la lumière directe du soleil déjà adoucie. Et il y a cette odeur d'humidité fraîche qui ne trompe pas. Je reste dans l'idée que ce qu'il est tombé cette semaine n'est pas si mal, alors que l'on aurait pu avoir un prolongement des grosses chaleurs sans pluie. A l'échelle du SO, la journée du 20 août fut largement la plus arrosée de l'été, et sur cette semaine on a reçu un peu plus de 20 mm sur la moyenne des principales stations du SO : Spatialement, il y a forcément des hétérogénéités à cause du caractère convectif, sauf le long des Pyrénées où l'arrosage a été conséquent et généralisé. En plaine, à mesure que l'on s'éloigne de la chaîne en revanche, c'est plus compliqué, et vers le nord il y a beaucoup de stations qui n'ont pas dépassé les 10 mm :
  2. Oui ça correspond bien à ce que j’ai et qui reproduit les figures publiées par MF. Je crois que c’est un des rares endroits qui explicite entièrement l’algo et notamment les deux jours (et pas un seul) autorisés entre 95e et 97.5e centile.
  3. Ce sont des données de modèles et pas des vraies observations sur ton site : Ogimet de son côté reprend directement le message SYNOP : https://www.ogimet.com/cgi-bin/gsynres?ind=20069&lang=en&decoded=yes&ndays=2&ano=2025&mes=08&day=20&hora=18 Détail accessible en cliquant sur la date du report : 20/08/2025 à 12:00
  4. Valeur assez impressionnante en effet, on est à 5-6 sigmas au dessus de la moyenne.
  5. Oui j'en avais parlé avant la fin de l'épisode d'août, on arrive au coude à coude (même d'un poil devant) avec l'été 2022 en sévérité cumulée. L'été 2003 reste premier avec la seule vague de chaleur d'août, mais en plus il faut ajouter les quelques points en plus de juillet. Bon, bilan qui suppose l'absence de 3ème épisode cette année, après tout on ne sait jamais, en 2023 on était à 2 doigts d'inaugurer septembre ! Au niveau local en revanche pour pas mal de stations 2025 est la pire année pour les vagues de chaleur, notamment près de la Méditerranée.
  6. Si on compare les cartes de sévérité, à l'échelle nationale, on comprend quand même vite pourquoi 2003 reste encore à ce jour d'un autre calibre : Voici août 2025, je considère cette fois la carte comme définitive, même s'il y a encore quelques stations dures à cuire sur le littoral est de la Corse qui refusent de voir l'épisode se terminer 😄 D'abord août 2023 pour comparaison, je trouve la similitude de zones touchées et de la sévérité intéressante : Et maintenant août 2003, pas trop besoin de commentaires je pense :
  7. Par curiosité tu saurais d'où vient cet extrait et de quand il date ? J'ai l'impression qu'il y a pas mal de choses obsolètes par rapport à la méthode MF actuelle. Ici il est indiqué que la sévérité serait synonyme d'intensité max, alors que ce qui est appelé sévérité aujourd'hui est ce qui est désigné dans cet extrait par intensité globale (c'est à dire la surface en marron). De plus les seuils ne sont pas les actuels (peut-être sur la période 71-00 où le 97.5e centile est à 22.9°C). Mais le creux en milieu d'épisode est de toutes façons trop bas pour qu'il s'agisse d'un seul épisode selon la définition actuelle. Et en plus, contrairement à ce qui est écrit, la courbe ne colle pas avec l'ITN sur juillet-août 2006.
  8. Je ne sais pas si c'était volontaire de mettre cette deuxième figure, mais c'est maladroit car elle n'a pas de sens hors contexte. Elle ne représente pas le bilan réel de la vague de chaleur. Je ne sais pas si tu avais vu la réponse que j'ai faite à ce sujet sur l'autre topic. Sinon, voici la liste mise à jour des désormais 51 épisodes de vague de chaleur à l'échelle nationale, depuis 1947 : Rang Début Fin Durée (jours) Intensité max (°C) Sévérité 1 2003-08-02 2003-08-17 16 29.4 32.0 2 2006-07-10 2006-07-30 21 27.0 19.1 3 2018-07-24 2018-08-08 16 27.4 16.9 4 1947-07-23 1947-08-04 13 27.8 15.7 5 2025-06-19 2025-07-04 16 28.2 15.1 6 2025-08-08 2025-08-18 11 27.4 13.5 7 1983-07-09 1983-07-31 23 26.3 12.8 8 2023-08-17 2023-08-24 8 27.8 12.5 9 2022-07-31 2022-08-13 14 26.5 12.1 10 2022-07-12 2022-07-25 14 28.0 11.3 11 2020-08-06 2020-08-13 8 27.2 10.8 12 2019-07-21 2019-07-26 6 29.4 10.5 13 2019-06-25 2019-06-30 6 27.9 9.7 14 1976-06-23 1976-07-06 14 25.5 9.0 15 1975-07-31 1975-08-08 9 26.7 8.5 16 2015-06-30 2015-07-07 8 26.5 8.3 17 1990-07-31 1990-08-05 6 27.0 7.3 18 2005-06-18 2005-06-28 11 26.1 6.9 19 2024-07-29 2024-08-02 5 27.3 6.7 20 2013-07-20 2013-07-27 8 26.0 6.4 21 2012-08-17 2012-08-21 5 26.4 5.7 22 2017-06-18 2017-06-22 5 26.4 5.6 23 2015-07-15 2015-07-22 8 25.9 5.6 24 1994-08-03 1994-08-09 7 25.8 5.3 25 2022-06-15 2022-06-19 5 27.4 5.2 26 1998-08-08 1998-08-12 5 26.3 5.2 27 2024-08-06 2024-08-13 8 26.7 4.8 28 2003-07-10 2003-07-15 6 25.7 4.3 29 2016-08-23 2016-08-27 5 25.6 4.1 30 2020-07-30 2020-08-01 3 27.5 4.0 31 1994-07-23 1994-07-30 8 25.5 3.8 32 1995-07-29 1995-08-05 8 25.4 3.8 33 1952-06-29 1952-07-02 4 26.5 3.7 34 1995-07-19 1995-07-21 3 26.2 3.3 35 2010-07-08 2010-07-12 5 25.3 3.2 36 2009-08-15 2009-08-20 6 25.7 3.1 37 1989-07-21 1989-07-24 4 26.0 3.1 38 1947-06-26 1947-06-28 3 25.9 3.1 39 1964-07-15 1964-07-18 4 26.1 3.0 40 2017-08-26 2017-08-29 4 25.5 2.9 41 2004-07-31 2004-08-03 4 25.4 2.8 42 2017-07-05 2017-07-08 4 25.8 2.8 43 2001-08-24 2001-08-27 4 25.4 2.7 44 2011-08-20 2011-08-23 4 25.9 2.6 45 2013-07-31 2013-08-02 3 25.5 2.2 46 1959-07-08 1959-07-10 3 25.4 2.1 47 1949-07-11 1949-07-14 4 25.5 2.1 48 2017-07-17 2017-07-19 3 25.7 2.0 49 1990-07-21 1990-07-23 3 25.4 2.0 50 2016-07-18 2016-07-20 3 25.7 1.9 51 2011-06-26 2011-06-28 3 25.7 1.6
  9. Les gens qui bousillent savent ce qu’ils font oui, mais pas dans le sens que tu entends. Voir par exemple le rapport Exxon où la compagnie pétrolière avait fait il y a une cinquantaine d’année une modélisation très correcte du réchauffement actuel, et a bien sûr décidé de superbement enterrer ce résultat car il y avait trop de fric à se faire avant que les problèmes n’arrivent. Le manque d’humilité je le vois surtout dans le fait d’arriver avec ses gros sabots et de balayer d’un revers de main le travail minutieux et de longue haleine des scientifiques, comme si n’importe qui était en mesure de juger mieux qu’eux des incertitudes de leurs propres resultats.
  10. J’ai l’impression que tu confonds intensité maximale et sévérité. Le graphique montre l’intensité max en ordonnées et la sévérité par la taille des bulles. Juillet 2019 est donc représentée haut sur l’axe vertical car son intensité max est très forte : c’est parfaitement cohérent avec les nombreux records absolus, parfois d’une large marge et sur une surface importante du territoire. En revanche elle est courte donc relativement peu sévère : la bulle associée n’est pas parmis les plus grandes. La sévérité étant le cumul de l’intensité tout le long de l’épisode, elle intègre implicitement la durée (c’est la multiplication de l’intensité moyenne par la durée). La durée seule ne dit pas tout, car si tu enchaînes des jours proches du seuil, ce n’est pas du tout la même chose qu’enchaîner des jours à forte intensité. S’il faut retenir un indicateur par épisode c’est bien la sévérité, qui le caractérise de manière la plus complète. Et la carte de sévérité d’août 2025 montre bien que l’épisode fut plus sévère à Toulouse qu’à Bordeaux, indépendemment de la Txx.
  11. La news du jour c'est que Blagnac a passé les 300 mm annuels. Youhou ! 😄
  12. Voilà ce que ça donne en prenant les stations de l'ITN dans la moitié sud de la France (un peu plus large que les régions que tu cites) : Août 2025 finit aussi en 2ème place (sévérité 22.3), légèrement devant juillet 2006 (sévérité 21.8), encore une bonne marge derrière août 2003 (sévérité 35.6). Mais ce qu'on remarque bien, c'est qu'août 2025 fait tache par sa courte durée (11 jours seulement) alors que tous les autres événements majeurs sont plus longs parfois de beaucoup (22 jours en 2006, 27 en 2003 !). Cela prouve bien que le potentiel de sévérité est beaucoup plus haut pour peu qu'un blocage perdure plus longtemps, on péterait complètement les scores.
  13. C'est le Cap Camarat. Et côté Alpes Maritimes c'est Nice qui score quasiment aussi haut. Maintenant comme je disais cette carte n'est pas forcément faite pour s'attarder sur les valeurs individuelles, pour lesquelles il peut y avoir ça et là quelques réserves. Je confirme que les seuils sont spécifiques à chaque station en fonction de sa climato. Oui ce sont les limites de l'analyse au niveau national, hors 2003 et 2006 qui ont touché le territoire de manière assez uniforme, la plupart des épisodes ont une répartition spatiale bien plus hétérogène. Et comme toi 2018 m'a laissé peu de souvenirs, et pour cause, le SO est resté largement à l'écart de cette vague de chaleur qui a été sévère surtout sur la façade est du pays. En revanche en août 2025, le SO a été particulièrement concerné, et c'est bel et bien la deuxième plus sévère après août 2003, devant août 2023. Entre 2023 et 2025, on peut dire qu'on a pris assez cher par ici ! Voici le graphique à bulles calculé à partir de mon ITSO (indicateur thermique basé sur les stations principales du SO), qui devrait beaucoup mieux coller avec ton ressenti : Pour comprendre ce graphique il faut faire une expérience de pensée : imagine que le réchauffement n'ait pas eu lieu, les températures moyennes sont restées stables depuis le début du XXe siècle, mais tous les événements météo observés se sont produits à l'identique. Pour construire cette série on retire à chaque température une valeur de plus en plus grande à mesure que l'on avance dans le temps pour compenser exactement la tendance long terme. Bien sûr ce n'est pas ce qui ce serait réellement passé en l'absence de RC, en raison du caractère chaotique de l'atmosphère, mais il est raisonnable de penser que la distribution des températures alors obtenue est conforme à celle qui aurait eu lieu. Une fois qu'on a cette série on regarde les scores des vagues de chaleur qui auraient eu lieu dans cette expérience, et en comparant à ce qui a réellement existé, cela permet de déduire l'impact du RC sur nos vagues de chaleur. Ça doit pouvoir se calculer, j’essayerai de proposer quelque chose, à l'instar de ce que j'avais fait pour la probabilité de revoir un été 2003 avant telle date, il est possible d'estimer la probabilité d'une vague de chaleur dépassant celle d'août 2003 avant telle date. Je ne suis pas forcément convaincu que ce soit une bonne idée. On peut tout à fait garder les seuils actuels et avoir des vagues de chaleur de plus en plus longues, intenses, et sévères, cela reflètera bien la réalité de ces événements. Autant qu'on actualise les moyennes de références, de manière à les garder pas trop biaisées, pourquoi pas. Cela refroidit progressivement les anomalies passées, mais elles sont toujours visibles sur les graphiques, simplement à un niveau plus bas. Le problème d'actualiser les vagues de chaleur, c'est que ça modifie les événements passés, en les réduisant, quitte à carrément les rayer de la liste comme si ils n'avaient pas existé. Par exemple, si on passe les seuils sur la période 1991-2020, la vague de chaleur de 1976 disparaît du bilan national. Pouf !
  14. La valeur d'ITN d'aujourd'hui passe nettement sous le seuil, l'épisode est donc bel et bien fini au niveau national et les chiffres données hier étaient définitifs. En graphiques, bulles empilées par sévérité, on passe donc derrière la première de cet été et celle de 2018, il est vrai que ça se bouscule un peu dans les années récentes : Et graphique par durée : Cette vague de chaleur aurait été tout à fait exceptionnelle par le passé, puisqu'avant 2003 il n'y a guère que 1947 qui est devant en sévérité (1983 arrive juste derrière). Et pourtant, la répétition d'événements de sévérité proche ces derniers étés montre bien que ce genre d'épisode tend à se banaliser. Pour essayer de quantifier de combien, j'ai appliqué l'algo de vague de chaleur sur l'ITN corrigé de la tendance long terme estivale. Le résultat est édifiant, voici ce qu'aurait donné le graphique à bulles en l'absence de réchauffement : Il y a toujours une vague de chaleur en août 2025, mais sa sévérité est grandement réduite (2.6 fois moins sévère), et elle devient un événement secondaire, à l'instar de celles des années voisines. Elle se place alors au 17ème rang sur 80 années, ce qui fait donc une durée de retour de 4 à 5 ans. Événement qui est donc à considérer comme relativement courant dans le climat actuel, et encore plus dans le climat à venir. L'autre corollaire, beaucoup plus inquiétant, c'est que la vague de chaleur que nous venons de vivre n'est pas un extrême dans le climat d'aujourd'hui. Et que depuis 2006 il n'y a rien eu de vraiment sérieux en terme de sévérité au regard du potentiel du moment. En intensité, juillet 2019 se distingue mais était assez courte donc pas de forte sévérité. Si août 2003 reste largement la référence même en retirant la tendance de fond, ce graphique met bien en lumière à quel point cela serait problématique de connaître une répétition "mise à jour" par exemple de juillet 1983 ou juin 1976. Edit : Et bien sûr j'oubliais, la carte du jour (enfin d'hier !). A voir demain les stations qui auront réussi à prolonger aujourd'hui, probablement quelques unes en Corse.
  15. Exact, c'est passé in extremis pour aujourd'hui, un jour de plus mais qui compte "pour du beurre" car ne changera pas la sévérité. Peu de chances que ça passe aussi demain, et ensuite mercredi sera dans tous les cas "out". L'épisode restera finalement un peu en deçà de celui de juin-juillet en sévérité (13.5 contre 15.1), mais le suit quand même dans le classement (6ème place), devançant 1983. En termes de caractéristiques, en revanche il est assez similaire en tous points (durée, sévérité, intensité max) à août 2023. Même la répartition géographique est assez proche. Encore une carte, qui s'approche de la version définitive, d'autant que l'épisode ne devrait pas jouer les prolongations dans le SE comme c'est parfois le cas. Le Golfe du Lion se rattrape sur cette journée supplémentaire, et il y aussi l'est Bretagne qui passe les seuils en fin de compte. Ne reste que la Normandie quasiment à l'écart.
  16. Sur les quantités de pluie, je vous trouve assez pessimistes quand même. Il faut voir le verre à moitié plein. Si on prend la médiane de l'ensemble européen (indicateur certes lissé), d'ici vendredi soir, on a du 20 à 30 mm généralisés sur Midi-Pyrénées et le sud Aquitaine, quelque chose qui me semble n'a pas été vu depuis début juin. Les seules zones à l'écart seraient au NO de l'Aquitaine :
  17. Mise à jour de la carte de l'épisode au 16 août. A Toulouse la sévérité est désormais tout proche de celle d'août 2023, qu'on ne devrait finalement pas dépasser en raison des températures un peu plus faibles que prévues ces deux derniers jours avec la présence d'épais voiles de fumées. D'après ce que je vois dans la version actuelle il y a toujours un bias chaud sur les données anciennes, notamment l'été 1947 est à 21.5°C de Tm moyenne sur IC alors qu'il devrait être à 20.9°C. @Sebaas tu sais si l'ITN a été mis à jour avec la base MF complète ?
  18. C'est une bonne idée de regarder les relevés de rayonnement, mais il aurait mieux valu prendre une autre station que Blagnac car les relevés sont complètement faussés à la baisse depuis jeudi matin. Très probablement des saletés déposées par l'orage de mercredi soir (devancé par un gros nuage de poussière). Malheureusement pas de maintenance le week-end du 15 août ...
  19. Centre Lot et Garonne, je confirme, malgré la présence de stratus, tôt en journée on percevait une teinte ambiante colorée. Et là ça commence à se morceler et faire apparaitre un pâle disque solaire orangé, l'ambiance est assez déroutante. 😕 Sinon effectivement ici aussi la nuit dernière fuit nettement moins agréable, avec un moindre bénéfice d'être hors de la ville. Entre l'air humide et le brassage, cela empêché l'apparition précoce de fraîcheur dans les prés dès le début de nuit, et malgré la ventilation apportée par le vent le ressenti était peu agréable au coucher. D'ailleurs sur les relevés de Villeneuve sur Lot, il y avait 35 d'humidex à minuit la nuit dernière contre 30 celle d'avant. Je pense que les fumées ont bien eu un effet sur les Tx d'hier, d'une prévision à 40-41, voire plus, peu de zones ont finalement dépassé les 40. Bon, ça ne change pas grand chose au final, et le ressenti était malgré tout une variation de la gamme "fournaise" qui fait rester cloitré volets fermés pendant les heures les plus chaudes. A voir où ça monte aujourd'hui entre les nuages bas et cette couche de fumée encore un cran plus épaisse.
  20. Exact, l'épisode de juin-juillet démarrait le 18 juin à Nîmes, pour se terminer le 6 juillet, le plus sévère et le 2ème plus long épisode d'un seul tenant pour cette station. L'actuel cumule seulement une dizaine de points, donc en restera en-deça logiquement. Sachant que ce coup-ci Nîmes ne fait pas partie des zones les plus touchées. Pour le calcul, la climato de Nîmes donne des seuils de Tm à 27.6°C et 29.4°C, donc il faut cumuler tout ce qui dépasse de 27.6°C et diviser le résultat par (29.4 - 27.6). J'en profite pour partager la carte mise à jour au 15 août. J'ai changé un peu le format pour avoir les étiquettes sur chaque station, ça me semble plus parlant comme ça :
  21. C'est là que je mesure l'écart entre la ville et la campagne 😄 Ce week-end je suis en rase campagne dans la basse vallée du Lot, et en faisant descendre la maison à 24-25°C cette nuit je trouvais ça hyper agréable ! Pour être honnête j'étais presque en train de me demander si je n'allais pas mettre une deuxième couverture à la fin de la nuit Alors que dans mon appart toulousain je n'aurais pas fait mieux que 27-28, même si une fois de plus cet été le catabatique aide bien et 21.4°C de Tn à Blagnac c'est encore du domaine du raisonnable, et bien différent de mercredi matin avec les 24.4°C de mini nocturne. A titre purement subjectif je trouve cet épisode un peu plus supportable que celui d'août 2023, peut-être en raison d'une humidité plus faible. Je ferai le bilan en prenant en compte l'humidex pour voir ce que ça donne. En tout cas à l'heure actuelle ça grimpe très vite. A voir à quel point les fumées tempèrent ou pas la Tx, les modèles ont quand même un peu revu à la baisse, on pourrait ne pas atteindre les 41, mais "seulement" 40°C comme hier 😄
  22. Avec les données d'aujourd'hui elle est à 11 points de sévérité en méthode MF, ce qui la met au 10ème rang, juste après juillet 2022. Si je me risque à une estimation avec ce qu'il reste de l'épisode (cela intéressera @Victor hurricane tempête !), on arriverait autour de 15 points de sévérité soit équivalent à l'épisode de juin-juillet, qui était en 5ème place. Autre point à noter avec cette estimation, la sévérité totale sur l'été serait autour de 30 points, soit la 2ème place après 2003 (36 points), légèrement devant 2022 (29 points). Au niveau local à Toulouse, parmi les secteurs les plus concernés, l'épisode se classe d'ores et déjà en 3ème place, devant août 2022, derrière août 2023. En extrapolant avec les prévisions MF, il finirait en 2ème place devant août 2023 et donc derrière août 2003, en s'en approchant encore plus. En attendant, voici la carte de sévérité mise à jour avec les données du 14 août :
  23. J’ai mis 12h de soleil à la louche pour hier 😄
  24. J'ai 6 mm pour hier, aujourd'hui on devrait tourner dans les mêmes valeurs qu'en début de semaine donc entre 7 et 8 mm. Ce qui veut dire que demain soir il ne devrait plus rester grand chose de ce qu'il est tombé sous l'orage. Par contre quelqu'un pour aller nettoyer le capteur de rayonnement de Blagnac ? Il doit être plein saletés depuis l'orage, les relevés sont complètement faussés. 🙁
  25. Merci pour vos témoignages et photos concernant l'état de la végétation. On voit une fois de plus à quel point ça morfle, encore 1 ou 2 coups comme ça et on ira vers une mortalité massive dans nos forêts. En fait c'est déjà le cas pour certaines essences, ce n'est pas dans le SO mais de ce que j'ai pu voir de mes propres yeux dans les Cévennes proche d'Alès, les châtaigniers ont été décimés par le duo 2022-2023, avec une mortalité que j'estime à plus de 50% en dessous de 700 m d'altitude. J'imagine que 2025 va achever ce qu'il restait. Ce midi j'ai fait le trajet Toulouse -> centre du Lot et Garonne, et j'oserais m'avancer à dire que le roussissement des arbres est moins marqué sur le secteur toulousain qu'à d'autres endroits, et moins que dans pas mal de vos observations. Cela serait cohérent avec un déficit d'humidité des sols un peu moins fort en secteur toulousain (dans les analyses MF, et je le vois aussi sur mes indicateurs). Cela était déjà vrai avant l'orage de mercredi, et le sera encore un peu plus. La raison, je pense c'est que la climato est déjà assez sèche à Toulouse en temps normal, donc on est moins loin des habitudes, et probablement aussi le vent qui joue un rôle important habituellement, mais a été assez faible cet été (hormis le passage de NO fin juillet, mais par des températures clémentes). De toutes façons il y a aussi dans tout le SO l'effet des chaleurs extrêmes qui au delà d'un certain seuil devient assez indépendant de l'humidité des sols. On en avait déjà discuté. Globalement j'ai l'impression que cette année c'est du côté des Pyrénées que c'est le plus tendu, en particulier secteur plutôt Atlantique. A noter que pour Socoa c'est seulement la première Tx > 35°C cette année, ce qui montre la faible présence des flux très redressés.
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