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Yep, ici aussi, à nouveau secheresse de printemps apres 3 printemps plutot pas mal arrosés (surtout 2005 et 2006), et les calamiteux 2003 et pire 2002 (le record absolu). Les cannons à eau tournent sur le blé depuis env une semaine. En 2002, c'était bien pire, il avaient arrosé des début MARS des champs de blés pour que celui-ci GERME (78 mm du 1er nov au 30 avril). Le blocage est une calamité souvent durable et récurente (cf 2003). Mais on ne peu pas présagé de la pluvio des mois à venir.

Merci Ptite Chris ! Voila une plante dont j'ignorais totalment l'existance, On en apprend tous les jours ici Le lien SOPHY ICI, ou l'on observe que son qualificatif 'de Montpellier' est justifiée /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif A bientot avec de nouvelles photos j'espère

Heuuu, à 1200 m et plus, ça m'etonnerais que dans les autres massifs il y ai des masses de feuilles sur les caduques... (sauf en Corse et peut etre chez Bayrou et dans les Alpes du Sud) Sinon en effet, belles photos Edd

Merci ! Je m'emerveille toujours de la nature et je découvre et redecouvre avec un immense plaisir de nombreuses choses en l'observant, même sur des plantes que je connais bien depuis des decennies /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Oui ! Dans les 3 lieux ou j'ai habité pendant ma vie, il y a toujours eu des glycines, la première, autour de la vielle maison de ville de mon enfance, une glycine scéculaire de 30 m de long, une des plus grosses de Clermont, qui a resisté sans bronché à l'hiver 1984 (alors que beaucoup de glycines Auvergnates ont énormément souffert à l'époque, étrange pour une liane qui pousse même sous le climat de New York !). Cette glycine fut détruite avec la maison en 1995 (bien apres notre départ) Ensuite, dans la copropriété suivante, j'ai planté deux glycines de chine en 1990. Detruites en 1997 pour des travaux, résuicité ensuite depuis les racines, mais non greffées, les portes greffe étaient des glycines du japon, aux grappes plus longues et moins nombreuses et au feuillage plus développé lors de la floraison. Dans la maison actuelle: 2 glycines massacrées par le précédent proprio, mais je restaure leur architecture petit à petit. Depuis 20 ans j'ai planté énormément d'arbres, arbustes, lianes, et autres ligneux presque immortels à notre échelle de temps . La plupart sont morts à cause de travaux alors qu'ils poussaient vigoureusement L'auvergnat n'est généralement pas un grand esthète de la plante autour de son habitat (comme j'ai pu voir en Normandie, Loiret, Bretagne...), et si notre cadre naturel est vraiment superbe, le "décor" autour de nos habitations est souvent un des moins soigné et entretenu de France /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Et bien je ne peux qu'étaler mon ignorance au grand jour malheureusement La flore du sud est riche d'espèces que je connais mal voire pas du tout (déja que rien qu'en Auvergne y'en à plein que je ne connais pas...) La couleur de la fleur me fait penser à une Plumbaginaceae (comme le superbe plumbago du cap couleur d' azur si fréquent sur la côte du même nom) , mais le plumbago comme le ceratostigma et ses autres genres de la même famille marche à 5 pétales, pas à 6. Or si j'ai bien compté, la fleur de la photo en compte 6 donc exit les Plumbaginaceae. Peut etre qu'avec d'autres vues et infos (taille et port de la plante, feuilles, fruit, tiges...) j'aurai une vague idée pour accrocher la famille voire le genre. Une fois que c'est fait, l'identificatiopn est souvent assez façile avec les outils dont on dispose sur le net et mes flores. Sinon, plus simple, les ICéens du sud connaissent surement cette plante qui leur est probablement familère, ça ira plus vite

Jolies photos... En parlant de glycine de chine, j'en ai 2 somptueuses (des vieux spécimens massacrés il y a une diziane d'année mais qui retrouvent à present leur splendeur passée). L'an passé la fructification fut extremement importante, à tel point qu'elle était décorative en hiver (gousses velues longues de 10 à 15 cm), et contrairement à l'habitude, je n'ai pas enlévé les gousses lors de la taille en hiver. Les gousses de glycines poussent tout l'été et mûrissent en fin d'été automne mais les graines restent enfermé dans des goussent qui rstent d'une dureté incroyable, à tel point qu'il faut un casse noix pour extraire les graines. ... Erreur... ... Il suffisait d'attendre... Donc ce WE je sirotais quelque agréable brevage à 3 metres de la grande glycine vers 20h, quand quelque chose éclate comme un petit pétard et une grande graine plate de 15mm de diamètre et 2 mm d'epais tombe sur la table devant moi. Je regarde la glycine et trouve par terre deux demi-gousses dont la forme hélicoidale me donne tout de suite l'explication du phénomène. Comme beaucoup de légumineuses, la glycine dissémine ses graines en faisant éclater violemment ses gousses une fois les graines bien mures. Dans le cas de la glycine, la gousse et tres dure, et la force du ressort hélicoïdal est considérable (j'ai essayer de détordre une demi-gousse avec les doigts: impossible), de plus la disémination attend les beau jours de l'année suivant la floraison alors que les graines sont mures depuis l'automne. Sans doute une stratégie visant à proteger les graines huileuse de l'appétit vorace des rongeurs jusqu'au dernier moment avant la germination*. * En effet, en Chine et au Japon, l'été, dés le début, est une saison chaude mais aussi tres humide, favorable à la germination de graines, donc sitot tombée, sitot germées, c'est le bon plan. Si elles tombent en automne, les graines ont toutes les chances de ne pas voir le printemps suivant. Chez nous l'été est souvent chaud mais aussi sec, et la stratégie peu tomber à l'eau. Les plantes s'adaptent dans une certaines mesures aux climats différents, mais elles gardent parfois des traces insoupçonnables du climat de leur aire d'origine, révélée uniquement (par exemple) par la période de fructification. Pour éclater, il semblerait qu'il faille un fort ensoleillement et une température élevée, suivit d'une baisse brusque de la température de la gousse en fin de journée, lorsque la gousse passe à l'ombre. J'ai constaté que toute les explosions de gousse se produisaient dans l'heure qui suit la mise à l'ombre des gousses en fin de journée chaude et tres ensoleillé. Aucune n'éclate le matin, ni en plein cagnard, ni la nuit.

Même si c'est HS, j'enfonce le clou: Oui, c'est LE bijou épargné par les facheux du bétonnage. Bravo les Corses, continuez à preserver ainsi votre patrimoine naturel. Passer par Gêne, ça va plus vite (et c'est plus fiable ) ...., puis historiquement, la corse est plus Gênoise que française, sans parler de Napoléon qui en fait n'est pas né français.

Coté chaleur extrême estivale et écart à la normale, le record reste dans nombre de stations JUIN 2003 (et non pas aout 2003) surtout dans le centre-est et la Suisse. (entre 6 et 7°C d'excedent thermique pour Lyon, Grnoble Clermont si mes souvenirs sont bons, contre 5°C pour aout 2003).

Ce matin déja 19,6°C à 11h aux Cezeaux, c'est assez énorme. On notera qu'il fait typiquement un temps à grosse canicule estivale avec la boufée d'air chaud en altitude associée à la presence d'une depression et d'une perturbation presque à portée de main sur l'Atlantique. ça me rappelle quelques chose... Yep, on va tout péter ce coup ci sur les moy d'avril (qui est si souvent marqué par des retours du froid). Franchement, battre des record de douceur en avril et plutot tres agréable, même si on ne peut etre qu'inquiet devant les moyennes thermiques tres élevées qui se suivent depuis des mois. édit 16h: Tx 27,6°C aux Cezeaux à 15h 41. Fait TROP chaud...

Superbes clichés ! Bravo Altitude pour ces belles photos, Ced30330 aussi ! Tu montre le Fraxinus ornus, superbe petit arbre parfois appelé frêne à fleur et malheureusement encore peu connu. En grande Limagne, la feuillaison des quelques arbres semble toujours plus tardive qu'ailleur (dans le département) alors qu'il y fait plus doux en moyenne. La faute à l'espèce la plus répendue : le noyer commun (Juglans régia), qui est aussi remarquablement tardive. Pire encore, le Noyer noir (Juglans nigra) est encore plus tardif et à été pas mal planté en bord de route nationale en nord Limagne; Du coup, encore pas mal d'arbres avec pas ou peu de feuilles ici alors que depuis 15 jours les températures sont plus estivales que printanières.

Oui , je pense aussi. ICI Scilla lilio-hyacinthus : Scille Lis-jacinthe Répartition: ICI Une plante "bien de chez nous" (j'en ai aussi vu il y a quelques années dans la chainde des Puys).

Oui, l'interet de la grosse diversité et tres peu de km, partagé avec d'autres zones de France (St Etienne, Strasbourg, Grenoble et bien d'autres). Le gros reproche que je fait au climat Clermontois, c'est la secheresse vraiment trop accusée (590mm/an c'est vraiment minable), mais il suffit de se déplacer de 4 ou 5 km pour franchir la barre des 1000 mm/an alors... Sinon, tel le paysan j'aime à dire "le mauvais temps c'est le temps qui dure" et pour moi, les zones de temps trop stable sont les moins interessantes. Pour finir, le rêve absolu, en France (hors DOM-TOM) c'est la Corse: Montagne, mer, neige, orages, trombes, épisodes Med., tout ou presque en un condensé sublime, même si la régulière chaleur estivale n'a pas ma préférence.

Superbe Eric ! belle collection de végétaux. C'est de l'anémone pulsatille spontanée ou que tu as planté ? J'en ai une, achetée, un peu plus violette que ça, mais qui se développe assez mal, sans doute que la terre argilo-calcaire et le climat 100% plaine ne lui sied pas trop.. quel rouge intense ! Ici, en fleurs aussi, c'est jaune, ou jaune-orangé strié de rouge. Monnaie du Pape : La classique monaie du pape à la si remrquable fructification, et le pommier, en fleurs en même temps chez toi que chez moi, presque 300 m plus bas (especes fruitières) Ici pleine floraison de la pivoine arbustive blanche simple, alors que l'officinalis rubra-plena n'est encore qu'en boutons. La tienne doit etre tres proche de la floraison maintenant ?

Bravo Tétaprime ! Tes macro sont remarquables, autant que ton montage spécial :-) Juste une petite remarque sur les titres des photos 13 et 14. 13 "masculin", oui, mais les étamines, pas le pistil central, qui lui est féminin. 14 "féminin". Ben les barbules des iris c'est des étamines, donc plutot masculin En tout cas photos sublimes !

Dimorphotéca ou Ostéospermum (le premier et un nom commercial semble-t-il). Plante de climat Med., originaire d'Afrique du Sud. J'ai testé et j'ai trouvé la floraison assez peu remontante, quelques belles vague de floraison mais trop espacées. ça doit dépendre de nombreux paramètres.

M. neglecticum, presque certain, car le M. botryoides semble plus "farineux" sur les fleurs, de plus il est bien plus rare. A noter que je ne connais pas personnellement cette espèce. Le M. Neglecticum est tres répendu dans les lieux secs, que ce soit par drainage fort, ou par faible pluviométrie. J'en ai recontré dans plein d'endroit, même vers 1000 m en Auvergne, du moment que c'est en sol sec. Possède un gros pouvoir de dissémination par les graines (experience personnelle !), on peut même parler de plante envahissante. Sur les Causses, les conditions semblent excellentes pour cette bulbeuse précoce.

Bien belle photos Eric ! C'est le printemps, quel plaisir.

Ho, Sam49, quand on met un dessin d'auteur sur un message de forum comme tu viens de le faire, on cite au moins l'auteur et, dans l'idéal, on donne le lien. L'auteur c'est Boulet, auteur de BD (entre autre), et son blog est une merveille absolue que j'invite tres vivement à visiter régulièrement (un bonne dizaine de nouveaux dessins par mois) pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Merci pour lui. BLOG de BOULET OOups, j'avais pas vu qu'en cliquant dessus, ça donnait sur sa page, désolé pour le ton un peu caustique... mais ça aurait quand même été pas mal de donner son nom /emoticons/sad@2x.png 2x" width="20" height="20">

Oui ! Le gros pb avenir est bien là, explosion de l'evapostranspiration, donc pertes d'eau considérablement plus élevées, associée au RC, même si la pluvio ne change guère dans l'avenir. C'est bien cet argument que j'ai avancé le plus dans le fil sur la secheresse dans le sud dans le forum Climatologie. Le région Med. risque d'etre une des régions les plus perdante dans le cortège de mefaits associés au RC. En ce sens je suis aussi inquiet que Meteor ou Grecale2b

Hello Grecale2b, Je suis totalement en accord avec ça. Et avec ça aussi. Voila qui est clair et bien exprimé.

Presentation Powerpoint interessante. Dire "Ce que j'en conclus pour le moment est que l'on constate bien une diminution des précipitations estivales même si elle n'est pas très significative." ... Oui, mais pas seulement, c'est dommage de passer le reste sous silence. Quelques titres, et phrases phares de ces ppt sur l'évolution constaté de la pluvio: "Tendances des précipitations annuelles (1901-2000) à la hausse…" "Hausse de l’ordre de 10% au 20e s. Hausses plus élevées au nord Hausses quasi généralisées en hiver En été, une majorité de baisses" "Tous les indices vont dans le sens d’une pluviométrie en hausse et une augmentation des sécheresses" (et pas de la baisse de la pluvio, ce dont je parle dans le fil évoqué par Météor) "Les précipitations continentales des moyennes latitudes de l’hémisphère Nord ont augmenté au cours du 20e siècle. Elles ont augmenté en métropole mais avec un contraste saisonnier et régional." "Le nombre de jours chauds et de périodes sèches a augmenté. Le nombre de fortes pluies également. Ces évolutions diffèrent suivant la saison et la région." Pour les prevision, beaucoup de conditionel (normal). "Paraissent très probables : plus de précipitations fortes sur de nombreuses régions augmentation de la sécheresse en été et en automne, des crues en hiver et au printemps une limite nord-sud incertaine, avec augmentation du nombre de dépressions au nord et risque de préconditionnement d’inondations (sécheresses au sud)" Voila, sinon je redonne le lien que j'avais donné dans l'autre fil sur l'evolution de la pluviométrie observée en France: Dossier pluvio CNRS On remarquera que les cartes d'évolution constaté de la pluvio sont les mêmes que celles de Dandin. En conclusion les auteurs disent : "Les précipitations présentent des tendances en bordure de significativité : plutôt à la hausse et plutôt sur les saisons déjà pluvieuses. Seul l'été présente une majorité de cumuls en baisse sur la période 1901-2000. En hiver, presque tous les cumuls sont à la hausse. Les autres saisons, les cumuls en baisse se situent plutôt au sud du territoire. La hausse des précipitations hivernales est le résultat le plus marquant. " Ils insistent sur le manque de données longues et homogénéisées et donc du pb de significativité.

Bravo Mc Gyv... Tetaprime /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Superbe bricolage et surtout superbes photos !

Pas un "vrai" scientifique avec statut et CDI, mais thésard en physique de l'atmosphère quand même, dont pas du tout ignorant des façon de presenter les chiffres, les incertitudes et l'utilisation du conditionnel qu'il convient d'utiliser quand on parle de previsions à 100 ans.. Pour les scientifiques de l'ONERC, je n'ai pas lu leur publi, donc je ne peu en aucun cas critiquer, mais ça m'etonnerais que le volet "incertitudes du modele" n'ai pas été abordé avec details, ce qui, bien sur n'est pas retranscrit dans les graph que tu as copié collé ici. Ce n'est pas leur travail que je remet en cause, mais bien la reproduction parcellaire que tu en a fait ici. D'un point de vue général, comme disait mon prof de physique en Licence, un graph presenté sans les incertitudes associes et les commentaires, c'est "poubelle, directement" ! Donc je répète: - Pas e barres d'incertitudes sur les courbes ?!? - representation de la variabilité annuelle de pluvio dans les previsions, comme si on savait faire: c'est du n'importe quoi ! (il faudrait des explications). Quelle regret que nous ne puissions pas etre d'avis différents avec certaines personnes sens déchainer de tels commentaires hors-sujet /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> D'autant que je rappelle que globalement, je suis d'accord avec Grecale2b sur presque tous les points. Modéré

Non ! Tu dévie (avec finesse, mais tu dévie) tes propos d'origine, je te cite: "trois ans sous les normes, c'est plus qu'une sécheresse classique : c'est un évènement climatique remarquable." C'est inexact ! Seul le cumul sur ces 3 années est remarquable, en aucun cas la durée. Oui ! Humm, avec la même façon de raisonner on peut affirmer preuve à l'appuis que 2002 est la troisième année la plus arrosée depuis 1946 ! C'est exact, mais on ne peut en tirer aucune conclusion (ni dans un sens ni dans l'autre). Oui, la pluvio est maigrichonne ces dernières années par chez vous, mais j'insiste, AUCUNE baisse CLIMATOLOGIQUE de la pluvio quantifiable n'a encore été observée en france. Cf le lien que j'ai donné plus haut.

Merci JB pour cette presentation precise ! En effet, la secheresse cumulée est assez remarquable puisque la plus forte sur 3 ans depuis l'apres guerre. Là, oui, j'aquesce, c'est assez remarquable. La période, 3 ans reste bien trop courte pour parler de baisse "climatologique" de la pluvio, c'est pourquoi j'insite toujours sur le fait de ne pas étendre une secheresse de 3 ans, même remarquable en terme de faiblesse des precipitation cumulées, en une indiscutable baisse "climatologique" de la pluviometrie. J'apprecie toujours ton approche constructive et argumentée