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th38

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Tout ce qui a été posté par th38

  1. Oui, mais il faut quand même avoir à l'esprit qu'au cours de l'hiver 63, on a eu 3 vagues de froid. Si on pouvait faire un cumulé...et bien ça donne l'hiver du siècle.
  2. 1976, oui ; encore que si la durée de l'épisode a été remarquable, l'intensité a été plutôt faible sur l'espace national (tout l'Est est resté en dessous de 35°C) 1982 n'a pas connu de vague de chaleur recensée. On voit bien dans le graphique le "trou" entre 1952 et 1983 : boules très espacées, et peu grosses. C'est seulement au début des années 2000 que l'on va récupérer la densité des années 40....
  3. Tout à fait. Pour les anciens, comme dans les chiffres, 1954 a été un retour brutal à la case départ des années 30 et avant. A la différence supplémentaire que les canicules avec des Txx flirtant avec les 39/40°C ne se rencontreront plus pendant 30 ans. Il faudra attendre juillet 83 pour retrouver ce qui faisait les étés entre 43 et 52.
  4. A Lyon, les Txx des années 40 sont quand même bien individualisées, laissant tout le XXème siècle dans des niveaux qui ne permettent pas de dire qu'il y a forcément surchauffe...
  5. Oui, le Nord Isère avait eu, en décembre 1990, des quantités incroyables. A Bourgoin, le toit du super marché s'était effondré sous le poids. C'était une neige très lourde, mais la pluie n'était pas loin : chez moi à 335m d'altitude, en vallée du Rhône j'avais eu 45 cm, mais à Roussillon, à 150m, il n'y avait eu que de la pluie !
  6. La Bièvre est quand même froide.... en vallée du Rhône on dit que Le Grand Lemps est "la capitale" des Terres froides. Ce matin à Anjou (pays Roussillonnais) à 335m j'ai eu 5.9°C Heureusement que vous n'avez pas de fruitiers par à bas...
  7. A vrai dire le passage du Nord au Sud est quelque chose de très progressif, et l'on n'a pas fini d'en discuter les limites, avec en plus le RC qui met les bordures en tension. Dann17 qui a pourtant des analyses très pertinentes, dit que la frontière climatique c'est 5.5 mois au dessus de 14°C. Or, jusqu'en 1990, Montélimar n'y entrait pas, mais depuis 2000, Lyon y est ! Le Sud ce sont des caractéristiques particulières au niveau températures, précipitations et ensoleillement. C'est une somme des trois. Si les températures font remonter à vitesse "V" le Sud, c'est plus laborieux (mais sensible) pour les précipitations, et encore plus laborieux (mais pas nul) pour l'insolation. Si par exemple, les températures de Lyon ont dépassé le Montélimar du XXème, sur les 30 dernières années, Lyon a certes gagné 100 h de soleil : mais à ce rythme, il lui faut encore 120 ans pour rejoindre Montélimar... (et ce n'est pas acquis d'ailleurs (importance du relief...))
  8. A voir ce qu'il va en être dans les années qui viennent, mais on peut dire que le mois d'août est aujourd'hui méconnaissable. Lyon était sur la période 51/80 à 99.7mm ! Associé à des températures qui ont gagné plus de 2 degrés...les classifications vont bientôt être à revoir...
  9. Ces hivers 2009/2013 sont froids au regard de notre climat en cette décennie 2020, et de ce que l'on a vécu ces 10 dernières années. Mais statistiquement, ces hivers étaient pil poil dans la moyenne des hivers du XXème siècle avant 1990. On les aurait qualifiés d'hivers standards, en l'absence d'un hiver plus doux ou d'un "vrai" hiver. Cela étant, la période à hivers doux que nous vivons, est trop en dehors de la moyenne mobile. Des hivers plus froids, sinon plus frais sont statistiquement encore inévitable dans les années à venir...
  10. Une bonne idée ce classement. Cela étant il faut dire qu'à partir de la 6ème place, tu ne reste que dans le XXIème, alors qu'il y en avait pléthore avant. D'autre part vu l'étendue géographique de l'épisode de décembre 1970, je me demande si il ne serait pas à remonter, mais bon les critères sont pas faciles à monnayer...
  11. MF dans les choux même à très court terme Hier, heure après heure ils nous annoncent (pays Roussillonnais) que le soleil arrive... aujourd'hui idem, alors que l'on sait très bien comment ça évolue quand on est du coin...
  12. En vallée du Rhône, c'est l'hiver 71 (fin décembre 70 à fin janvier 71) qui est, et de loin le plus mémorable. On a appelé ça la "marée blanche", avec 80 cm dans toute la Drôme, 130 cm en face sur le plateau ardéchois. En remontant plus au Nord, 35cm à Lyon, qui est quand même le record pour cette ville. A Roussillon, on avait 60cm...et des souvenirs pleins la tête !
  13. Merci @Dionysos ! Sur Roussillon qui est à 40 km à l'Ouest, dans la vallée du Rhône, je retrouve bien ce que tu dis. Avec certainement un plus sur l'automne : septembre y est en % d'insolation certainement plus ensoleillé encore que juin, et le basculement que tu observes, je le place ici aux premiers jours de novembre : Sur le temps long, un gros écart entre la Toussaint par exemple souvent ensoleillée, et le 11 novembre plus souvent sous la grisaille. Un petit plus aussi sur le printemps où le ciel est plus vite nettoyé après les perturbations. Par contre en hiver, je suis sûr que l'on ne fait pas mieux que St Geoirs. Et en effet, je qualifie août de "Roi de l'été" : 2 dixièmes plus chaud que juillet sur 91/20, plus sec, et en fraction d'ensoleillement le mois qui a le plus de soleil dans l'année.
  14. Alors pour le futur été qui est encore loin... -Les canicules, comme les VDF, comme tous les évènements extrêmes demandant la mise en place d'un mécanisme qui n'est pas détectable au mieux à J-10, disons même J-8. Donc ce n'est pas en mars ou avril que l'on va voir en arriver une ! -Les 45°C sont de toute façon encore très peu probable sur l'hexagone, mais on sait depuis 2019 que maintenant, c'est possible. -Toute vague de chaleur extrême nécessite un certain nombre de conditions, et parmi elles, une végétation qui ne transpire plus (qui ne rafraichi plus l'atmosphère). Un printemps sec, au moins en sa 2ème partie est un préalable pour les records. MF prévoie, dans ses prévisions pour le printemps qui débute, un printemps chaud et sec...
  15. On ne peut pas dire que les tendances émises par MF ne sont pas fiables. C'est méconnaitre ce qui conduit à émettre les prévisions saisonnières. Si tu regardes ce qu'avais été annoncé par MF pour l'hiver (déc/janv/fév) -Températures : plus doux : 50%. Dans la moyenne ou plus froid : 25% chacun -Précipitations : 33% pour chaque tendance. Tu ne peux absolument pas dire "c'est pas du tout ce qui s'est passé". Là pour le printemps, MF mets 70% pour le plus chaud, et seulement 10% pour le plus froid. Ca veut dire que la quasi totalité des modèles qu'ils utilisent et des analyses qu'ils font vont dans le même sens.
  16. Bien sûr que je m'en rappelle ! En moyenne vallée du Rhône (pays Roussillonnais) : -24°C de Tnn, c'est le record absolu depuis ? Chez mes parents, 4 jours en dessous de -20°C (pour comparaison aucun en 1985) Et la neige ! 60 cm, des congères mémorables. Jamais revu depuis, et de loin. 1 mois de vacances à Noël...ça ca marque un collégien
  17. Oui bien sûr, mais quand il ne nous reste que ça pour dire qu'il y a encore des vagues de froid.... Dans le passé (que j'ai connu) : hiver 63 : 3 vagues de froid ! hiver 71 : 2 vagues de froid dont une en mars....
  18. Dans sa mise à jour des tendances saisonnières, MF annonce un printemps chaud, avec un indice des plus élevé ; 70% (contre 20% neutre, et 10% froid). 70%, ça veut dire que les indices sont unanimes. Pour les précipitations, le sec l'emporte avec 50% Autant dire que si tout cela se réalise, ça sent pas bon pour la suite... https://meteofrance.fr/actualite/publications/les-tendances-climatiques-trois-mois
  19. Est ce que 2018 entre dans une vague de froid ? MF parle de "pic de froid"
  20. Yes Hugo_HK, mais : -Tu sais très bien que les hivers sans neige obéissent d'abord à une tendance de fond qui ne va que s'accentuer dans les années et décennies qui viennent. -Pour tes tableaux... tu sais très bien aussi que la dizaine d'année à hivers doux de 1699 à 1708 a été suivi par ....1709 ; idem pour la décennie 1730....On ne peut dire la même chose aujourd'hui. -Ensuite il faut voir ce que l'on qualifie d'hiver doux. 1939 est classé comme un hiver doux et c'est au sein de cet "hiver doux" que Lyon a enregistrer son minimum absolu depuis les débuts des relevés de la station avec -24.6°C. On sait malheureusement très bien comment le graphique de Arkus va évoluer à l'avenir, et que la pente amorcée à la fin des années 1980 n'en n'est qu'à son début. ... Cela étant aussi, par rapport au sujet du topic, il est statistiquement immanquable que nous aurons dans les années qui viennent des hivers plus froids que ces dernières années (ou alors il faut expliquer que la tendance de fond va devoir être revue rapidement). Si 1963 paraît exclu aujourd'hui, et si 1985 paraît improbable, un février 2012 est certainement encore possible : 13 années ne nous ont pas fait changer de planète.
  21. Trop de choses ont changé aujourd'hui. Pour avoir une VDF d'ampleur du XXème, il faut une synoptique absolument extraordinaire qui n'arrive plus à prendre. Si à l'avenir un connait un grand hiver type XXème (ou siècles précédent) il sera probablement l'exception. Oui les grands froids étaient courant avant les années 90. Voici sur Lyon le nombre de jours où l'on a passé les -15°C par décennie (station ouverte fin 1920) Années 20 : 8 Années 30 : 16 Années 40 : 11 Années 50 : 5 Années 60 : 15 Années 70 : 5 Années 80 : 4 Années 90 : 0 Années 00 : 0 Années 10 : 0 Années 20 (incomplètes) 0
  22. th38

    Suivi Ensoleillement 2025

    En tous les cas, les valeurs Centre est pour ces 10 dernières années sont très élevées : 2170 à Lyon, 2250 à St Geoirs, 2542 à Montélimar. Est-ce une parenthèse (cf 2024) ou une tendance due au RC et qui dans ce cas ne peut que se poursuivre. Les périodes anticycloniques sont en effet plus prégnantes semble-t-il Si quelqu'un avait des chiffres
  23. Tout dépend de la configuration climatique : au 25 juin les tn sont plus basses qu'au 25 août (de 0.3°C) Donc à canicule comparable les nuits seront moins chaudes en juin. Les jours sont certes au maximum en juin, mais un soleil qui longe l'horizon plusieurs dizaines de minutes en se couchant et en se levant. Ce qui fait qu'à 20h30, même si il brille encore, il n'a quasi plus d'action, (angle avec l'horizon oblige). C'est aux équinoxes (21 mars et 21 septembre) que sa "rentabilité" est maximale.
  24. Et oui, il faut s'y faire. Et encore, côté froid, ça aurait pu être bien pire comme hiver, car si on va nous dire -à juste titre- que cet hiver a été plus doux que la normale, c'est par par rapport à une normale 91/20 c'est à dire centrée 2005. 20 ans ont passé. En tendance on va être en fait vers 0.3/0.5 plus froid qu'une moyenne centrée 2025. Donc aujourd'hui, il faut apprécier un hiver comme celui qui se termine.
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