th38

Souci pour moi aussi; pour l'hiver 31/32, l'écart à la moyenne (21/50) a été pour le sud est (moyenne des 2 stations Lyon et Montélimar) Décembre 1931: -2.0 °C Janvier 1932: +0.1°C Fevrier 1932: -4.3°C. Pour Lyon le nombre de minis inferieurs à -12°C a été de 6 en 32 (pour 5 en 56 et 9 en 85;...19 pour le seul hiver 63, et valeur jamais rencontrée depuis 1987..) Il va falloir observer les particularités locales...

Pour bien montrer la problématique du RC, voici, pour Lyon-Bron le nombre de records de froids journaliers enregistés par chaque décénnie de l'ouverture de la station en 1921, à 2007.(la période prise en compte part du 20 novembre jusqu'au 10 mars). Selon les ingénieurs de la station, l'effet urbain joue très peu, pour une station assez à l'écart de la masse urbaine. On trouve pour la décennie 1920: 17 records " 1930: 15 " " 1940: 17 " " 1950: 11 " " 1960: 20 " " 1970: 14 " " 1980: 10 " " 1990: 1 " " 2000: 3 " (mais il manque 3 années)

Oui, quand je parle de 1934, c'est l'hiver qui s'étend de dec 33 à fev 34. En 1932 même type de configuration par 2 fois en dec(31) et fev En 64, c'est decembre (donc 63) qui a été glacial, en 2ème quizaine, à 1 ou 2 degrés seulement de janvier 85 (ex -16°C pour la semaine de Noel à lyon...)

les configurations type 1985 tant en intensité qu'en durée, il y en a eu depuis 1916 ! 1929,1932,1934,1939(courte en dec38 mais parmi la plus violente) 1940,1941,1942,1954,1956,1963,1964,1971 et 1985; des hivers froids intermédiaires ont eu lieu, mais MF ne les classes pas comme" vagues de froid majeures" pour la période récente, 1986,1987,1997. Quand à l'hiver 2006, il a été remarquable par la durée comme tu le dis, mais n'a enregistré aucune vague de froid digne de ce nom.

Oui aldo29, mais globalement dans toutes les stations francaises, il a manqué entre 3 et 5 °C tant en février 86 qu'en janvier 87 pour rejoindre les minis de janvier 85

snowman 49, OK avec ton analyse Par contre les vagues de froid type 63 ou 85, il y en a eu 4 entre 40 et 63. C'était en -fin dec 40 et début janv 41 -janv 42 -fin janv et début fev 54 -fev 56

Méréo France couvre remarquablement le térritoire pous les températures et les précipitations.Mais pour l'ensoleillement, c'est autre chose, et Dieu sait si c'est une donnée importante pour les humains que nous sommes. Par exemple, il n'y a aucune donnée dans la vallée du Rhône entre Lyon (2000h/an) et Montélimar (2600h/an)! Pour comprendre le passage du semi-continental au méditérranéen, cela me semblerai pourtant éssentiel ! Comme mm91, je cherche, mais moi, j'ai bien peur de ne rien trouver /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Globalement, dans la durée comme dans les températures records, l'hiver 62/63 a été encore plus sévère que 56. Les configurations et les centres d'action qui ont amenés ces vagues de froid devraient pouvoir, jusqu'a preuve du contraire , se reproduire, avec, réchauffement climatique oblige environ 2 degrés en moins dans le négatif. Celà dit, et je me pose la question, l'absence d'hiver type 56 ou 63 qui ne s'est pas reproduit depuis 1985, soit déjà 22ans, donc intervale jamais observé dans les annales climato, n'est t'il pas le signe de ce RC, empéchant les masses glaciales d'atteindre la France? (exemple de janvier 2006 qui n'a pas dépassé la Pologne). L'avenir le dira, et peut-être que les spécialistes de ce forum peuvent nous faire avancer sur cette question.

merci Judd pour cette réponse équilibrée et qui replace bien les choses /emoticons/ohmy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Confiance en un hiver glacial, doucement, doucement! Pensez aux sans abris, à ceux qui vont se lever tôt pour dégivrer leur voiture, à ceux qui vont verser dans le fossé, à ceux qui vont prendre une grosse grippe, à la hausse des prix des légumes, aux pannes d'électricité,aux....aux.... Pourquoi sur ce forum espérer un hiver qui ne laisserai derière lui que des dégats ? Analysons les prévisions et les probalilités, en gardant la tête....."froide " !

Attention, aucune correlation ne veut pas dire que l'on ne retrouve jamais d'hiver froid après un été frais; si c'était le cas , cela voudrait dire qu'il y a alors une grosse correlation inverse! Comme Arkus, je pense que l'on avancera pas beaucoup sur cette question, car il y a autant d'exemples que de contre exemples: c'est cela statistiquement une non-corelation

Attention: Unjour de pluie c'est P =ou+ à 1 mm. Donc Perpignan 56 jours....mais 85 si =ou+ de 0.1 mm

Les jours de pluie peuvent être un indicateur, mais il ne peut être le seul, car (du semi-continental à la méditerranée) on a une diminution très régulière: Lyon : 105 Roussillon (65 km au sud) : 92 Valence (encore 55 km au sud): 87 Montélimar (encore 50 km au sud: 80 /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif Orange (encore 55 km au sud): 70 Et encore 50km au sud, nous entrons dans la zone pré-littorale avec environ 60... Il en est de même pour la situation des pluies d'été qui suivent la même diminution, en plus accéléré. La meilleure limite est certainement celle qui passe par la ligne T°C = 2P(en mm) pour au moins 1 mois de l'été. Elle passe alors quelque part entre Valence et Montélimar...

Lorsque l'on regarde les archives, les étés frais ne sont pas forcément suivis d'hivers froids; on ne trouve même aucune corrélation: ex: la longue série des étés frais de la décénnie 1970... /emoticons/tongue@2x.png 2x" width="20" height="20"> et sa longue série d'hivers doux... /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20">

Les gros étés de l'après guerre, comme les 3 hivers sévères du millieu des années 80 sont des phénomènes régionaux, que l'on a pu lire à l'échelle de l'europe occidentale; compensés par des températures autres dans les régions voisines; Le résultat, c'est que les températures mondiales ont augmenté régulièrement à partir de 1975, régularité que nous ne retrouvons forcément pas à l'échelle d'un pays lorsque l'on lit année après année. exemple: été 2007: frais en Europe de l'ouest caniculaire en Europe de l'est /emoticons/wink@2x.png 2x" width="20" height="20"> dans la ligne de ce que l'on pouvait attendre pour l'Europe, compte tenu du RC. /public/style_emoticons/'>http://forums.infoclimat.fr/public/style_emoticons/default/original.gif

Ces courbes suivent globalement l'évolution des températures à l'échelle mondiale, avec une pente très proche de la température des continents. Donc, au cours du XXème: 1- une hausse moyenne entre 1900 et 1950 de l'ordre de 0.15 C par décénnie (hausse qui à en fait démarée depuis le milieu du XIXème semble t'il. 2- une baisse de 0.08 C par décénnie entre 1950 et 1975 3- une hausse de 0.17 à 0.18 c par décénnie depuis 1975 Pour les continents de l'hémisphère nord, les pentes sont plus pronnoncées (la terre réagit plus vite que les masses océaniques) Les causes de tout cela: les spécialistes nous disent bien que c'est l'effet de serre, contrarié entre 1950 et 1975 par les gfs. Concrenant les stations francaises et européennes, les courbes intègres les variabilités annuelles: - les très gros étés de l'après guerre en Europe (45, 47 !, 49, 50 et 52) - le retard à l'allumage est du aux 3 (derniers ?) hivers sévères en Europe occidentales (85, 86 et 87) qui ont jusque là maintenu les moyennes assez étales j'usqu'en 88.

Nous n'en sommes qu' à 0.02 d'écart avec 2005 (en comparant certes les 8 mois de 2007 avec les 12 mois de 2005). En 1998, la température de la planete avait fortement baissé au 4ème trimestre. Qu' est ce qui est attendu (estimé?) pour la fin de cette année ?

Des températures froides pour la saison, OK. :!: Mais de là à voir des gelées en plaine en de nombreuses régions, celà représenterai un carractère exceptionnel pour une mi-septembre , situation que je vois pas vraiment se déssiner... /emoticons/happy@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ce n'est pas tout à fait cela Thomas 35 Evidemment, quand on consulte un forum de prévisions saisonnières, c'est que l'on est interressé par ce qui peut être décripté avec l'analyse de tous les modèles. Mais là, il faut reconnaitre que l'ensemble des modèles pataugent encore totalement en cette mi-septembre, et peut être faudrait il faire comme certains le font , attendre encore un peu avant de donner des prévisions qui ne disent rien. /emoticons/biggrin@2x.png 2x" width="20" height="20"> Si donc je reste sur ce forum, c'est que j'espère qu' un plat un peu plus consistant nous sera bientôt servi

Oui, enfin bref Tout en gardant un profond respect pour ceux qui passent du temps à essayer par les differents modèles à nous dire ce que va être le futur hiver,... je suis plûtot d'accord avec Yann 76; ces prévisions ne nous apportent pas grand chose...

Oui, c'est très probablement cela le RC; Maisc'est peut être aussi la configuration 2006, où l'air glacial n'a pas pu aller plus loin que la Pologne ? Les spécialistes de ce forum peuvent ils nous éclairer ? Car lorsque l'on lit les température hivernales des diverses stations de France, et cela depuis 1921 au moins, on s'aperçois qu'il y a une rarefaction particulièrement sévère des températures les plus basses; alors parenthèse ou non?

Il serait intéressant que ceux qui se rappellent avoir eu très froid en 1997, et qui nous donnent les relevés de certaines stations nous mettent en comparaison les chiffres de 1985 ou de 1963; On verra ainsi la différence entre un "hiver froid " et un " hiver exceptionnel"

Voilà, après toutes ces querelles de chiffonniers, peut on savoir où en est la banquise dans l'arctique ? Il me semble que nous devrions atteindre ces jours ci le minimum....qui devrait apparaitre comme historique...

Pour météo-France, voici le classement des vagues de froid depuis 1950 Vague de froid d'intensité exeptionnelle (par ordre décroissant) -1956 -1963 -1985 Vague de froid de forte intensité (par ordre décroissant) -1987 -1954 -1966 -1971 -1997 1996/1997 n'entre donc pas dans les hivers type 1985, auquel on peut joindre, outre 1963 et 1956, 1942, 1941, 1940, 1929. Cela dit, certaines particularitées locales peuvent faire remonter de quelques places tel ou tel hiver: 1997 dans le nord est, 1971 dans la vallée du Rhône

Certes, il a fait froid en 1996/1997, mais la vague de froid n'a pas été très longue (du 26 décembre au 3 janvier) et surtout pas très sévère: on est tombé au dessous de -12 C uniquement dans le Nord Est; ce n'est pas suffisant pour classer cet hiver comme un "gros hiver"; en 1985 c'était au dessous de -15 C sur l'ensemble du térritoire, hormis les franges côtières, et pendant plus de 15 jours de suite.