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Les Alpes retrouvent pour quelques jours un temps ensoleillé et calme, de quoi tenter enfin une grande ascension à ski de rando. Le BERA évoque un risque de 3 sur 5 au dessus de 2600 m, je me dirige donc vers un vallon qui combine haute altitude et pente pas trop raides : le vallon de la Sassière avec comme objectif la Tête du ruitor (3486 m). Départ de la Masure au dessus de Sainte Foy Tarentaise (1200 m), avec une neige restée poudreuse sur un chemin contsamment à l'ombre. Arrivé dans le vallon, les hauts sommets apparaissent : Il y a de nombreuses traces de descente, mais aucune trace de montée, il a du y avoir des déposes hélicoptère la veille, le site est réputé pour cela. La neige reste pour l'instant assez légère, mais passé 2800 m elle devient dure et les skis ne s'y enfoncent plus. Avec un rythme de plus en plus lent, je parviens enfin au col des Vedettes où m'attend encore une longue traversée de glacier à plat pour rejoindre la pente finale. Attention ici, les distances sont trompeuses... Le sommet est atteint vers 15h45, et la vue est à 360 °. Voici le Valais suisse et Aoste : Les Grandes Jorasses La Tête du Ruitor depuis le col des Vedettes au retour

Je suis actuellement à la rosière 1850 et j'ai en effet du mal à trouver les 10 cm annoncés plus haut, malgré mes efforts. Saupoudrage en station, actuellement il tombe de la neige roulée.

Le brouillard s'est levé encore de nuit laissant un décor hivernal de toute beauté ce matin au lever du soleil, totalement givré en dessous de 350 - 400 m. La température a bien chuté grâce au ciel dégagé et l'on relevait quelques fortes gelées ponctuelles. Parti pour un lever de soleil au Grand Wintersberg, je suis "contraint" de m'arrêter sur la route peu avant Niederbronn devant cette ambiance fabuleuse : On voit très bien la limite nette laissée par la mer de nuages de la veille. Il fait -6 °C, le vent est nul. C'est parti pour la montée au Grand Winterseberg, pendant laquelle la tempéraure augmentera graduellement jusqu'à atteindre 0 °C. Cependant le vent souffle au sommet de la tour perchée à 600 m, rendant la sensation beaucoup moins agréable que plus bas. Quelques cirrus sont présents pour agrémenter le lever du jour, avec pour décor cette multitude de sommets arrondis en direction du nord : Puis le soleil apparaît à gauche du Hornisgrinde, repérable grâce à son antenne : Retour en bas au même endroit que tout à l'heure ou le soleil projette ses rayons sur les arbres givrés, c'est magnifique 😍 Même panorama sur la montagne avec une lumière différente :

Prudence sur l'A62, deux branches de gros diamètre sont couchés sur la voie lente de l'autoroute dans lesens Bordeaux -> Langon 😮

141 km /h à Mérignac ! Grosse ambiance à l'aéroport, on entend le vent siffler sur le parking et l'avion en provenance de Copenhague à du mal à se poser

+ 1m à la nivose de Soum Couy avec un pic à quasi 180 cm avant l'arrivée du redoux la nuit dernière.

La pluie a continué de tomber faiblement suite à mon message de tout à l'heure, mais cela s'est calmé maintenant. Gros épisode donc, puisque la station MF de Sauternes relève un cumul sur 3h de 78 mm 😮, confirmé par la lame d'eau radar sur cette période qui montre bien que Sauternes se trouve à proximité immédiate de la zone à 90 mm.

Forte pluie actuellement à Sauternes (Langonnais) avec quelques coup de tonnerre de temps en temps. Pas de pluvio chez mes parents, mais la station MF de Cazats (située 14 km au sud est) relève 23.8 mm pour cet après midi. L'activité orageuse avait démarré deux heures plus tôt avec l'arrivée de cet arcus par le sud ouest accompagné lui aussi de fortes pluies.

Bruine par place ce matin dans la vallée de la Lèze. Il m'a fallu atteindre 1100 m d'altitude pour passer au dessus de cette tartine de stratus, à l'aspect bien compact vue du dessus. Photo prise vers 11h depuis un petit sommet au dessus du col de porte dans le massif de l'Arize 1500m) : Il faisait à ce moment-là 19,7 °C à Saint Girons et 26 °C au plateau de Beille. Un timelapse cette nuit pour voir l'arrivée des nuage bas aurait été intéressant ☺️

Encore 32,3 °C à Blagnac à 21h30 et le vent d'ouest vient de se lever. Cela devrait se rafraîchir d'ici peu.

Tx de 40.4 °C à Lavaur (81) sur les données 6 min 🙂

43.7 °C pour Nîmes-Garons qui se rapproche à son tour de l'ancien record national !

40.8 °C à 14h36

Je suis parti en vitesse à Pech David mais je ne m'attendais pas à cette intensité. Impressionnant de voir le rideau de pluie arriver, illuminé par des flashs incessants. Très fortes rafales avec grêle environ 1,5 cm, on n'y voyait strictement rien. La route est couverte d'une couche de grêlon. Il s'arrête de pleuvoir, je tente quelques photos L'orage de grêle le plus intense que j'ai vécu au cœur des éléments, on n'en mène pas large 😮

Bonne année 2019 à tous les Pyrénéens ! Les conditions anticycloniques persistantes permettent de faire de belles sorties en montagne, mais aussi de constater la quantité de neige ridicule qui caractérise ce début d'hiver. Depuis 15 jours les prévisions d'ensemble montraient un fort signal de conditions anticycloniques, synonymes de visibilité excellente en altitude et de mer de nuages. Pour la dernière grande ascension de 2018, l'idée était d'assister au lever du soleil depuis le Vignemale, ascension programmée le 30 et 31 décembre. Le départ s'effectue donc comme prévu le 30 décembre depuis la Raillère peu après Cauterets (alt 1045m) en direction du Pont d'Espagne par le très beau sentier des cascades. J'arrive finalement au lac de Gaube, dans une ambiance estivale. Il fait presque chaud, la neige est absente, le lac n'est pas totalement gelé et il y a des vacanciers par dizaines. Voyez plutôt : [Remarquez aussi les faces sud de l'autre coté, complètement sèches...] Peu après le lac les premières traces de neige apparaissent sur le sentier, rendu bien glissant à cause des nombreux passages depuis plusieurs semaines. Vers 1950 m d'altitude, pas grand chose au sol. Au fond, le Monné de Cauterets, 2724 m... L'enneigement continu démarre un peu plus loin et je chausse finalement les crampons au refuge des Oulettes de Gaube. La trace vers la Hourquette d'Ossoue est faite et la neige reste assez poudreuse, un peu plus dure en surface. La fin du vallon de Gaube est l'occasion d'admirer l'impressionnante face Nord du Vignemale et son mythique couloir de Gaube, étroite bande de neige tendue vers le ciel, inclinée par endroit à plus de 70°. Pour moi, un des plus beau tableau des Pyrénées : La vue s'élargit en montant vers la Hourquette d'Ossoue Arrivé au col, je découvre avec joie la présence d'altocumulus lenticulaire vers l'est. Avant de redescendre les 100 m qui me séparent du refuge de Bayssellance, je m'offre le Petit Vignemale (3032 m) pour le coucher du soleil : Les pentes sont raides des deux cotés, et alors que j'opérais un changement de tenue stratégique, je vois un de mes gants glisser puis disparaître dans le versant sud de la montagne. Je ne le reverrai jamais, il a du faire une chute de 300 m, le pauvre Heureusement il ne fait pas froid malgré le vent, et les gants fins suffiront à me tenir chaud, à coup de grands mouvements de bras circulaires lorsque nécessaire. Les dernières couleurs sont sympathiques sur le Néouvielle et Gavarnie : La nuit au refuge sera plutôt confortable en compagnie de trois espagnols fort sympathiques. Le réveil sonne à 5h, et je pars finalement à 5h40 en direction du Vignemale. Le ciel nocturne est magnifique, constellé de milliers d'étoiles, il n'y a pas d'autre bruit que celui d'une petite brise. Ces instants sont rares et il convient de les savourer. 3000 m, les premières lueurs du jour mettent en évidence ce qui ressemble à des lenticulaires plus nombreux que la veille. Cela s'annonce bien. La pente se redresse sur les 100 derniers mètres, piolet et crampons sont bien utiles pour atteindre enfin ce sommet rêvé depuis longtemps, 2h20 après avoir quitté le refuge. En ce dernier jour de l'année, le bonheur est (entre autre) ici, à 3298 m d'altitude : Coté ouest, la ceinture de Vénus au dessus de l'ombre de la Terre qui s'enfuit dans l'horizon. Bientôt c'est l'ombre du Vignemale qui apparaîtra au dessus du Balaïtous Il fait -1.5 °C mais il y a du vent et je tente de prévenir mes doigts de l'engourdissement à coups de moulinets toutes les deux minutes. Le soleil sort juste à gauche du Pic du Marboré Vu vers l'Espagne et sur les 3000 bordant le glacier d'Ossoue : Pic Central, Pic de Cerbillona, Pic du Clot de la Hount déjà au soleil et le massif de la Collarada tout à droite. La limpidité de l'atmosphère permettait de distinguer sans peine la Sierra del Moncayo à 177 km Le Pic de Montferrat, 3219 m , au retour au refuge Petit Vignemale et Pique Longue, les deux sommets gravis Je suis fatigué mais le parking est encore loin. S'en suis deux petites remontées vers la Hourquette d'Ossoue et le col d'Araillé. L'état variable de la neige rend la progression pénible, avant un (très) long retour par le vallon de Lutour, des images et des souvenirs plein la tête

C'est un régal pour les yeux de se balader dans les Vosges du Nord aujourd'hui, car même si le dégel s'installe en plaine le givre recouvre encore tout au dessus de 300 m. Voici quelques photos prises entre le Haut-Barr et le Geisfels : Et un peu plus tard au Hunebourg

Je vais aussi y aller de mes photos du coup, prises ce matin au Schneeberg. J'ai rarement vu les Alpes de manière aussi nette à plus de 230 km de distance. Parti d'Engenthal le bas vers 7h10 par environ -5 °C j'ai bien senti thermiquement le passage de l'inversion vers 500 m avant d'atteindre le sommet vers 8h10. On reconnait ici le Schreckhorn au centre, la pyramide caractéristique du Finsteraarhorn, le Hinterfischerhorn et le duo Eiger-Mönch à droite Retour dans le froid de la vallée

Magnifique Guillaume ! 😎 J'étais ce matin de l'autre coté, au Schneeberg, sommet vosgien le plus au nord permettant l'observation des Alpes. Ce matin ce fut une formalité tant l'atmosphère était limpide

Deux images de ce que l'on pouvait voir depuis Toulouse (Pech David) en début d'après midi :

Belle couche au Plateau de Beille aussi (1780 m) avec -0.9 °C à 11h : http://www.beille.fr/fr/beille/en-direct Plus à l'ouest et à la même altitude qu'Ax 3 domaines, pas de tenue à la station du Mourtis : http://www.mourtis.fr/actus/webcam/ Les précips se décalent vers l'est à présent.

Peut-être dû à l'îlot de chaleur urbain qui maintient une température un peu plus douce en centre ville et qui du coup empêche la saturation 😀

Il gèle enfin au pic du midi ! 😁 On a relevé -3°C ce matin et il faisait -0.9 °C à 15h. La période sans gel la plus longue depuis le début des relevés s'arrête donc aujourd'hui avec 108 jours.

Quelle nuit là-haut ! Suite à ma première visite au pic du Montcalm l'automne dernier, je m'étais promis d'y retourner pour y bivouaquer et profiter pleinement de la pureté de l'atmosphère en altitude. Je surveillais depuis deux ou trois les modélisations de ce puissant haut-géopotentiel centré sur les Pyrénées avec les profils verticaux qui mettait en évidence un air bien sec au dessus de 2000 m. Ça promettait une excellente visibilité. Ce jeudi donc, les conditions sont réunies et je file donc vers la vallée de l'Ariège après le cours de statistique pour m'offrir tout d'abord l'ascension de la Pique d'Estats en espérant y arriver au coucher du soleil. Je démarre à 16h30, avec un sac presque trois fois plus lourd que d'ordinaire, je n'ai pas l'habitude 😀 Vingt minutes plus tard, vue sur la vallée d'Auzat La pente est rude, l'ombre progresse, il commence à faire frais une fois passé le refuge du Pinet L'horizon s'ouvre de plus en plus et le poids du sac me fait puiser dans les réserves. Les forces diminuent et l'heure tourne ! (une pellicule de glace recouvre l'eau libre de cet étang) Les derniers rayons pour le Montcalm alors qu'il reste quelques dizaines de mètres pour atteindre le point culminant de l'Ariège A bout de force, j'y parviens finalement vers 19h45, quelques minutes trop tard, mais le spectacle est saisissant Encantats, Aneto, Luchonnais, Néouvielle, Bigorre, Couserans, la vue est exceptionnelle sous les couleurs d'un soleil couchant 😍 Zoom sur le Pic du Midi de Bigorre et son antenne, distant de 107 km D'un pas lent, je me dirige vers le Montcalm dans un crépuscule de plus en plus sombre, après avoir enfilé toutes les couches que j'avais emporté. Il fait froid mais je m'en tire plutôt bien étant donné le niveau où est perché l'iso 0 °C (4500 m prévu par Arome 00Z) 😯 Vers 23 h je sors de la tente prendre quelques photos avec la Lune qui s'est levée Toulouse au loin et la crasse en basse couche La température restera comprise entre 3 et 4 °C toute la nuit avec un faible vent de nord. 6h45, les premières lueurs apparaissent enfin (photo vers 7h15) La ceinture de Vénus, toujours sympathique à observer Puis le soleil se lève et éclaire un à un les sommets d'une lumière orangée dans une atmosphère très limpide, c'est magnifique 😊 Zoom sur l'Aneto Je décide de retourner à la Pique d'Estats avant de descendre dans la vallée, et fais une belle rencontre, quatre isards se baladent sur les flancs du Montcalm Panorama de jour Le Pic rouge de Bassiès Comme vous avez pu le remarquer, il reste encore des névés qui tiendront sans problème jusqu'aux prochaines chutes de neige.

2,2 mm grâce au front de la nuit précédente, ce seront sûrement les derniers du mois. Ce matin ciel parfaitement dégagé avec les premières Tn fraîches de l'automne. Vu l'image satellite il reste quelques nuages bas près du massif. On relève une mini de 8°C à Blagnac et de 5,6°C à l'ENM. Excellente visi sur les Pyrénées également, photos à venir ce soir.

Tu remportes la manche d'Ambérieu, y'a pire comme bilan catastrophique 😀