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Bonjour, Je fais remonter ce sujet car je me suis penché sur les températures moyennes de la station de Lyon-Bron dont la représentativité est souvent sujette à caution en raison de l’ilot de chaleur urbain de l’agglomération Lyonnaise et de l’environnement de la station, de plus en plus urbanisé. Notamment sur la période 1981-2010 pour laquelle une température moyenne de 22.2°C est mesurée en juillet, ce qui paraît pour beaucoup un peu élevé pour la région lyonnaise. Attention, cette « étude » est à prendre pour ce qu’elle vaut, elle n’est pas établie par un climatologue ! J’ai calculé les températures moyennes mensuelles trentenaires « théoriques » de la station de Bron, sur les périodes 1951-1980 (qui me servira de calage) et 1981-2010 (objectif des calculs). Stations utilisées : Ambérieu, St Etienne-Andrézieux et Grenoble St Geoirs, stations relativement proches de Bron puisque localisées respectivement 41 km au nord-est, 56 km au sud-ouest et 44 km au sud-est ; Mâcon (64 km au nord de Bron) et Montélimar (128 km au sud), dans l’axe Saône Rhone. J’aurais souhaité prendre une station rhodanienne (au sud) plus proche de Bron que Montélimar (Valence par exemple), mais je ne dispose pas des données nécessaires et il ne s’agirait pas d’une station synoptique. J’ai donc choisi de garder Montélimar. La distance de chacune de ces stations a été prise en compte (facteur 0.20 pour Mâcon, 0.22 pour Ambérieu, 0.15 pour Montélimar, 0.21 pour Andrézieux et 0.22 pour St Geoirs) ainsi qua leur altitude (gradient considéré : 0.6°C pour 100 m d’altitude).Résultats des calculs Période 1951-1980 Sur la période 1951-1980, les écarts (L3) entre les moyennes mesurées à Bron (L2) et celles que j’ai calculées (L1) montrent : Des valeurs mesurées « trop chaudes » de mars à septembre, au maximum 0.3°C en avril et en juillet. Les valeurs mesurées à Bron sont donc plus chaudes au printemps et en été que les valeurs calculées; Des valeurs calculées « trop froides » de novembre à février, au maximum 0.2°C en novembre, décembre et janvier. Les valeurs mesurées à Bron sont donc plus froides en automne et en hiver que les valeurs calculées. Su l’année, les valeurs mesurées à Bron sont 0.1°C plus chaudes que celles calculées, ce qui me paraît peu significatif.Ces écarts entre valeurs mesurées et calculées peuvent provenir de nombreux facteurs : Pour les valeurs calculées : choix méthodologiques (choix des stations utilisées pour les calculs…) ; Pour les valeurs mesurées à Bron : environnement de la station, ilôt de chaleur urbain, caractéristiques climatiques « locales » de la plaine de Lyon… L’ensemble de ces facteurs, et certainement bien d’autres non identifiés ici, interviennent, probablement plus ou moins selon les saisons. J’ai pris le parti de considérer que ces écarts sur la période 1951-1980 constituaient un bruit de fond de la station et qu’ils correspondaient à un correctif à apporter aux valeurs calculées sur la période 1981-2010. Je considère donc que l’ICU et l’environnement de la station de Bron sont peu significatifs sur la période 1951-1980 ce qui ne me parait pas déconnant, bien que l’aérodrome ne soit pas localisé en rase campagne à la fin des années 1970 (cf photos ci-après).1978 Récent Période 1981-2010 Sur la période 1981-2010, les écarts (L6) entre les moyennes mesurées à Bron (L5) et celles que j’ai calculées (sans correctif – L4) montrent à nouveau : Des valeurs mesurées « trop chaudes » au printemps et en été. Par rapport à la période 1951-1980, les écarts sont cependant plus importants (au maximum +0.6°C en juillet, puis +0.4°C en juin et août) et sur une période plus longue (mars à octobre) ; Des valeurs mesurées « trop froides » de novembre à février, mais de façon plus ténue que sur la période 1951-1980 ( +0.1°C en novembre et +0.2°C en janvier). Une fois le correctif (L3) calculé sur la période 1951-1980 apporté aux écarts (L6) entre températures mesurées et calculées sur la période 1981-2010, les écarts (L8) deviennent peu significatifs d’octobre à mai (0 à 0.1°C). En période chaude, on constate que les températures mesurées sont « trop » chaudes de 0.2°C en juin et septembre, et de 0.3°C en juillet et août.La caractéristique de cette « anomalie » qui conduit à observer les températures « anormalement » chaudes principalement sur la période estivale de la période trentenaire la plus récente n’est pas sans rappeler l’environnement actuel assez urbain de la station de Bron. Toutefois, si cet écart venait à représenter la surchauffe estivale de cette station (plus précisément le surplus de surchauffe entre les périodes 51-80 et 81-00), on constate que les températures moyennes n’en sont que modérément influencées (au maximum, 0.3°C en juillet - je m'atendais à plus). D’autre part, si l’on excepte les quatre mois d’été, les températures moyennes calculées (+ correction) et mesurées sont très proches.
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Endroit le plus chaud en France métropolitaine au mois de Juillet
JB63 a répondu à un sujet de EnO dans Climatologie
Même si ça n'apporte pas grand chose au débat, le plus grand nombre de Tx > 35°C sur la base de stations fiables ne serait donc pas en PACA, LR, Corse ou même Midi Pyrénées, mais dans le sud Rhône Alpes. Je n'aurais pas pensé, même pour quelques dixièmes de jours. -
Je voulais dire que belle ile reçoit tout de meme un quart de pluie en moins que toulouse en été, et a un ensoleillement superieur...de quoi compenser une bonne partie des tm plus elevees de toulouse et l'humidité de l'air liée a l'océan
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C'est bien ce que j'ai fait avec le ratio 2x temperature / précipitations? Un peu empirique je te l'accorde si c'est a cela que tu voulais en venir. Et 10mm a belle ile, avec son ensoleillement supérieur a celui de toulouse, induiraient je pense une certaine sécheresse, malgré une humidité de l'air logiquement elevée et des temperatures moindres
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Bonjour à tous, Je lis avec intéret ce topic, vous interventions sont très intéressantes. Malheureusement, je n'ai pas de temps d'intervenir régulièrement. Contrairement à ce qu'on lit parfois, les cumuls de précipitations ne sont pas réguliers sous climat océanique "pur", avec un ratio souvent compris entre 2 et 3 entre le mois le plus sec et le mois le plus humide (81-00): à Brest 60 mm en juin pour 148 mm en décembre, à Belle Ile, 34 mm en juin pour 87 mm en octobre, à La Rochelle 39 mm en juin pour 92 mm en décembre, à Biarritz, 69 mm en juillet pour 186 mm en décembre, Quand on progresse dans les terres, que ce soit en direction du bassin parisien ou du bassin aquitain (océanique dégradé), les cumuls de précipitations deviennent plus réguliers au cours de l'année: à Chartres, 40 mm en février pour 62 mm en octobre, à Agen, 49 mm en mars pour 75 mm en mai, à Angers, 39 mm en août pour 71 mm en décembre, à Toulouse, 38 mm en août pour 74 mm en mai. Côté précipitations estivales (JJA), on obtient pour quelques stations "sèches" (avec entre parenthèses le nb de jours >=1 mm): Toulouse: 145 mm (18 jours) Auch: 150 mm (19 jours) Angers: 134 mm (19 jours) On observe encore moins de précipitations en été sur certains coins du littoral altantique (hors climat méditerranéen donc): Belle Ile: 108 mm (!) (19 jours) Oléron: 120 mm La Rochelle: 127 mm (19 jours) La "sécheresse" estivale de Toulouse trouve donc son équivalent, en terme de quantité et de fréquence de précipitations, dans bien d'autres contrées au climat océanique dégradé (notamment l'Anjou) ou au climat océanique "pur" (valeurs plus faibles à Belle Ile ou La Rochelle). Niveau ensoleillement, que ce soit sur l'année ou en été, la région Toulousaine ne présente pas des scores exceptionnels pour un climat océanique (données du site MF...91-00?): en été, 680h à Angers, 720h à Toulouse, 730h à Agen et Bordeaux, 775h à Carcassonne (déjà bien faible pour un climat méditerranéen) 790h à La Rochelle (ou Lyon, sous un bien autre climat). Sur l'année: 1799h à Angers, 2031h à Toulouse, 2035 à Bordeaux, 2106h à La Rochelle. Cela n'engage que moi, mais Toulouse connait un climat océanique dégradé assez classique avec des précipitations plus régulières qu'en climat océanique pur ou qu'en climat méditerranéen, au même titre que le bassin parisien. Il n'y a pas de sécheresse estivale marquée, le niveau de précipitations estivales est plus élevé à Toulouse qu'en Anjou ou que certains secteurs du littoral atlantique. L'ensoleillement (estival ou annuel) n'est pas remarquable à Toulouse, nombre de stations non méditerranéenne font mieux. Cependant, il est vrai que les températures estivales sont élevées pour un climat océanique dégradé, mais resteraient un peu limitées pour un climat méditerranéen de plaine. Quant à la combinaison T°/Précipitations, sur un diagramme PP/2*T°, on obtiendrait, pour les 3 mois d'été: -1 mois sec à Toulouse, (excédent de 16 mm pour les 3 mois) -1 mois sec à Belle Ile (excédent de 1,6 mm pour les 3 mois) -1 mois sec à Angers (excédent de 18 mm pour les 3 mois) -2 mois secs à L'ile d'Yeu (excédent de 3.3 mm pour les 3 mois; juin 17.1°C/39.7mm, juillet 19.1°C/37.8mm, aout 19.3°C/36.8mm). Bref, pour moi, statistiquement, rien de plus méditerranéen à Toulouse que dans d'autres contrées incontestablement océaniques (pures ou dégradées) en été. Je ne les ai pas mais les humidités relatives estivales pourraient être un bon indicateur
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Bonjour, Pour réaliser cette figure, je pense qu'il faut: 1- créer une "base de données" (excel par exemple) avec les données suivantes: mois (X), heure (Y) et T°(Z). Mettre, pour un mois donné, la même température à 0h et à 24h. 2- utiliser un logiciel d'interpolation qui calcule un Z pour tout couple (X, Y) à partir de la "base de données", et qui permet ensuite de générer facilement la figure recherchée. Comme logiciel en question, je connais SURFER, mais il doit en exister bien d'autres, peut-être gratuits. Bon courage
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Bonjour, Le rubrique climatologie du site Infoclimat (http://www.infoclimat.fr/climatologie/) propose les normales calculées sur la période 1961-1990 des stations de Rouen-Boos, Le Havre (au Cap de la Hève) et Dieppe. Pour les records absolus de températures, de rafales de vent et de précipitations en 24h (tenus à jour), tu peux consulter le site http://www.lameteo.org/records.html (stations de Rouen et Dieppe). Sur le premier lien que j'ai posté, Rouen connait 3.4 jours de neige en décembre sur la période 1961-1990, soit un peu plus que les stations voisines plus maritimes (1.4 jour à Dieppe, 1.5 au Cap de la Hève et 2 à Deauville).
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Marseille obs Palais Longchamp (knmi)période 1900-2002. Tn les plus basses: 19290213 : -14.3°C 19560210 : -13.3°C 19290214 : -13°C 19560211 : -12.8°C 19560212 : -12.2°C 19560202 : -12°C 19401225 : -11.4°C 19560203 : -11.3°C 19870112 : -10.5°C 19850109 : -10.2°C 19850115 : -10.1°C 19050103 : -10°C
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Merci pour cette carte! Elle permet de visualiser la singularité de la valeur de Clermont-Ferrand / Aulnat (139 km/h), vis à vis non seulement des stations de plaine:81 km/h (Vichy) et 72 km/h (Issoire), mais aussi des stations de plateau. Super document!
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Bonjour pottok, Je salue une fois de plus ton travail. Toutefois, comme je l'avais déjà évoqué il y a quelques temps, les cartes des records de froid ne peuvent pas faire l'objet d'interpolation étant donné que les périodes de mesures ne sont pas les mêmes entre les différentes stations. Par exemple, quand on regarde la carte des records de Tn en décembre, la station de Lyon Bron présente un record de froid 4 à 8°C plus faible que celui des stations alentours, à savoir St Etienne, Grenoble, Ambérieu, St Etienne et Mâcon. Bien sur, ce constat est artificiel et est lié a la période de mesures bien plus ancienne pour Lyon qui permet de faire apparaître un record vieux des années 30. En Auvergne, même remarque: un record de froid 5 à 10 °C plus bas à Clermont qu'à Vichy, Aurillac ou au Puy, la station de Clermont étant largement la plus ancienne des 4 stations auvergnates. Finalement, en caricaturant à peine, les records de froid les plus faibles dans le centre-est ne sont pas représentatifs de la capacité d'une station à "fabriquer du froid", mais de leur ancienneté, ce qui n'est pas ton but! C'est sans doute pour cette raison que tu n'as pas conservé les -23°C de Paris Montsouris datant de 1879, station qui aurait alors été la plus froide de tout le bassin parisien. Et on sait tous que les conditions de mesures n'auraient pu expliquer un tel écart d'environ 6 à 8°C entre Montsouris et les stations voisines! Les passionnés de climatologie auront vite compris que si Lyon présente un record de froid 8.4°C plus faible que celui de Mâcon, ce n'est pas que le Lyonnais peut connaitre des températures abyssales par rapport à celles du Mâconnais, mais que les périodes de mesures ne sont pas les mêmes. En revanche, le visiteur "lambda", pourrait ne pas le comprendre! Je souhaitais simplement attirer ton attention sur cet aspect. A mon humble avis, ne conserver que les records postérieurs aux années 1950 gommerait déjà pas mal d'abérations. Sinon merci pour les cartes d'ensoleillement, sur la période 91-2010. Très intéressantes, car portant sur des mesures "fiables" et sur une période de 20 ans! C'est mieux que les moyennes 91-2000 présentées par Météo France
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Bonjour, Il doit pourtant s'agir de la même station: Port La Nouvelle (Phare, alt 5m), ouverte depuis 1856 et possédant une série pluvio inintérompue depuis 1923 en terme de précipitations quotidiennes. Il n'y a pas d'autre poste à Port la Nouvelle au 19 ème siècle. Comme tu l'indiques, il est bien étonnant de passer de 37 cm sur 51-70 à 57 cm sur 71-00, surtout que la station n'a pas été déplacée (ou non déplacée de façon significative) sur la période 1951-2000 (souce Climathèque). Peut-être un changement d'environnement du pluvio? Mystère!
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Le nombre d'heures de pluie est un paramètre intéressant au niveau du ressenti que l'on peut avoir. Il est disponible dans le livre de MF sur les normales climatiques 1961-1990, peut-être également dans celui des normales 1971-2000 que je n'ai encore jamais consulté. par contre j'ignore si c'est un critère très fiable en terme de mesure, notamment dans les années 60 ou 70 (un peu comme les anciennes mesures d'ensoleillement). Dans Météo de la France, en % d'heures pluvieuses: Brest: 14% Nancy: 12% Besançon, Pau: 11%, Lyon, Strasbourg, Lille, Bourges, Caen: 10% Paris le Bourget, Bordeaux, Toulouse: 9% nantes, Clermont-Fd: 8% Nice: 7% Ajaccio, Perpignan: 6% Marignane: 5% Pas de quoi faire une carte...
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Belles valeurs supérieures à 25°C au nord du Massif Central aujourd'hui. Les valeurs les plus élevées ont été relevées dans l'Allier et le nord-est de a Creuse où les températures étaient généralement comprises entre 26 et 27°C en plaine. A noter les 27.9°C de Vichy-Chermeil, les 28.0 de Chambon Voueyzes (23, alt 329 m) et les 29°C du secteur de Montluçon (28.7°C à Montluçon aérodromme et 29.0°C à Montlucon).
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Suivi du temps dans le Massif-Central
JB63 a répondu à un sujet de Infoclimat dans Le temps en France
Bonjour, Le seuil des 25°C est dépassé en de nombreuses stations, notamment au nord du massif. A 14h UTC, on relevait: - Respectivement 25.1 et 25.2°C à Clermont/Aulnat et Issoire en limagne puydommoise. - Plus au nord, 25.8 à Augy-sur-Aubois (18), 25.9°C à St Yan (71), 26.1°C à Montbeugny (03), 26.2°C à Lurcy-Lévis, 27.3°C à Vichy (03) et 28.4°C à Montluçon-aéro (03) - Dans la Creuse, 26.4°C à la StatiC de Gouzon (mais 27.2°C à 13h), 25.5°C à Auzances (564 m)et 25.8°C à Boussac. De fortes amplitudes sont observées en cours de journée, au moins 25°C à Montluçon (où la mini est d'environ 3°C)! Idem à Gouzon. En altitude, on relève une vingtaine de degrés à 1000 m, 18.7°C au sommet du Puy de Dôme (1415 m), comme au Lioran (1238 m). Ce ne sont pas les maxi, seulement les températures horaires de 14hUTC (http://meteo-climat-bzh.dyndns.org/index.php?page=tactu). -
Suivi des zones de sècheresse en France en 2011/2012
JB63 a répondu à un sujet de Alfeternale dans Climatologie
Bonjour, En Auvergne, tout le monde est logé à la même enseigne! Le bilan présenté sur le serveur hydrologique régional montre un déficit en plaine comme en montagne. http://www.eauenauvergne.fr/reg_meteo.html Sur la période janvier-février 2011, on note des cumuls fréquemment inférieurs à 30 mm dans les zones abritées, avec des déficits qui atteignent 82% à Ruynes en Margeride. A noter toutefois le score impressionnant d'Issoire, qui atteint 61 % de la normale avec 29 mm sur les deux mois (grâce à un mois de février très humide, 26 mm, soit 122 % de la normale!). En plaine, les cumuls sont donc ridicules, mais c'est une situation presque normale. Exprimés en millimètres, les déficits sont faibles (10 à 20 mm ?Edit: j'ai vu un peu léger, disons plutot 20 à 40 mm de façon générale). En revanche, les déficits montagnards sont bien plus significatifs, et moins habituels: en janvier-février, il manque près de 300 mm au Lioran. -
C'est mieux en effet ;-) Par contre, pour les cartes des record, étant donné que les périodes sont diffrentes d'une station à l'autre, il ne faudrait pas interpoler, en toute rigueur.
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Je comprends bien le problème que tu rencontre par rapport à l'objectif de ta carte, surtout que l'accès n'est aux données n'est pas forcément évident.
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Merci Pottok pour toutes ces cartes et pour le travail qu'elles nécessitent. Toutefois, un élément me gène en ce qui concerne les records: les périodes sur lesquels ces derniers sont déterminés sont variables d'une station à l'autre. Ce n'est généralement pas génant pour les records de chaleur qui ont, pour la plupart, été battus au cours des dernières décennies. Ca devient plus embetant pour les records de froid, souvent plus anciens. Par exemple, l'abyssal -21.3°C de mars à Clermont-Ferrand date de 1931... quelle proportion de stations présentées sur la carte étaient ouvertes à cette époque? Si la station de clermont avait ouvert en 1950, la valeur affichée sur la carte serait de -12.5°C (01/03/2005). Même remarque pour la carte de janvier: Tnn de Clemront de -29°C... en 1929! Sur la période 1950-2011, pour la meme station, le record est de ... -23.1°C. Je parle de Clermont car je connais plutot bien, mais le problème doit se poser pour d'autres stations. Bref, pour moi, la période de référence pour présenter des données météo sous forme de carte devrait être la même pour tout les postes.
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Concernant l'agglomération lyonnaise (postes sous influence urbaine): - Villeurbanne: 26.4°C le 26/07/1983 (23 mini supérieures à 20°C ce mois là!); record pour ce poste. En août 2003, 25.1°C le 06/08/03 - Parc de la Tête d'Or (Lyon): 26°C le 23/07/2009 et le 20/07/2006 (précision au demi-degré d'après les relevés). A noter également 23.5°C le 12/07/2010. Au col des Sauvages (station auto à 831 m), 26.0°C le 12/08/2003 (4 Tn supérieures à 25°C sur ce poste ce mois là!). Non loin de là, 26.1°C le 13/08/2003 à Violay (830 m) chez M. Gagnard (http://meteolyonnaise.pagesperso-orange.fr/an03/listaou03.htm) Dans le Rhône, le record de Tnx apparatient apparemment à St Cyr le Chatoux, avec 27.5°C le 12/08/2003 (Météo-France, bulletin climatologique départemental de juillet 2009)
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En août 2003: 29.8°C à Calvi le 14, 28.5°C au Cap Corse le 11 28.4°C à Alistro le 06,
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A ce sujet, sur la période 1971-2000, météo france indique sur sont site: "Quel est l'endroit le plus sec en France métropolitaine? Le Bec de l'Aigle (Bouches-du-Rhône) détient ce record, enregistrant en moyenne 491,2 mm d'eau par an. Il est suivi par Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône) avec 517,7 mm, puis Ajaccio-Parata (Corse-du-Sud) avec 523,9 mm, et cap Pertusato (Corse-du-Sud) avec 534,7 mm. (Valeurs calculées à partir des données enregistrées sur la période 1971-2000)" L'Ile de Pomègue était à ma connaissance l'endroit le plus sec de France métropolitaine en moyenne trentenaire: /index.php?app=forums&module=post§ion=post&do=reply_post&f=14&t=59505&qpid=1353015'>326 mm sur 1961-1990, 280 mm sur 1951-1980. Mais pas de moyenne trentenaire 1971-2000 pour cette station fermée fin 1998... Idem pour Colmar-Ville dont la station a fermé en 1973 (période 51-80 incomplète donc), à moins que la valeur de 530 mm ne provienne de la station "Colmar INRA" qui elle fonctionne depuis 1949. Bon, je m'éloigne du sujet initial, désolé!
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Bonjour, En cette période où les notions de classifications climatologiques sont abordées dans de nombreux topics du forum climatologie, je me demandais si la notion de "sécheresse" (relative) hivernale était prise en compte dans les classifications. Je m'explique en prenant l'exemple de Clermont Ferrand (station d'Aulnat), située dans la plaine de la Limagne, et en me basant sur les chiffres extraits du site météostats, dont le principe est tout simplement excellent (ce qui ne semble malheureusement pas toujours le cas de la rigueur des donées). Vous le savez sans doute tous, Clermont-Ferrand doit à sa position géographique d'abri un climat bien abrité par le massif central. Cela se traduit par des précipitations remarquablement faibles (pour l'hexagone), et notamment sur une longue période centrée sur l'hiver. Le reste de l'année est plus humide, principalement grâce aux précipitations orageuses (6 mois avec 50 à 80 mm sur 1980-2009). Pour revenir aux précip hivernales, sur la période 1971-2000, on a: 3 mois consécutifs avec moins de 30 mm de précipitations (mini de 27 mm en février et mars) 6 mois consécutifs avec moins de 45 mm de précipitations Sur la période 1980-2009, c'est encore plus faible avec des cumuls mensuels moyens de 21 à 28 mm par mois de décembre à mars inclus (soit pendant le tiers de l'année!). Je trouve ces valeurs vraiment remarquables. Non seulement les cumuls sont faibles, mais la fréquence des pluies l'est tout autant: 5 à 7 jours par mois avec précip >1mm, 1 à 2 jours >5 mm, précipitations > 10 mm presque anecdotiques! (toujours pour l'hiver). On retrouve bien sur un régime pluvio similaire dans d'autres régions françaises en position d'abri, comme la plaine d'Alsace. Toutefois, dans cette région, la "sécheresse" hivernale moins prononcée (et les Tm et l'insolation sont plus faibles) - cf Colmar. Donc en bref, cette "sécheresse" hivernale, remarquable en mon sens, et encore plus marquée sur les normales 1981-2010, est-elle prise en compte dans les classifications? D'autres stations de l'hexagone sont-elles dans le même cas? Merci par avance
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Voici une étude climatologique de Météo France traitant du climant de la baie de Bourgneuf (incluant pays de Retz/Pornic): http://www.marais-breton-baie-bourgneuf.com/sage/iso_album/etude_des_conditions_climatiques_de_la_baie_de_bourgneuf.pdf Je reprends ci dessous quelques passages de cette étude que je vous invite à lire entièrement (très intéressante) Introduction: "Le bassin de la Baie de Bourgneuf bénéficie d’un climat océanique tempéré des plus typiques. L’influence des vents et courants marins adoucit les variations diurnes et saisonnières des températures. La pluviométrie est modérée, en l’absence de relief, mais suffisante pour assurer une bonne hydratation des sols. L’ensoleillement est généreux surtout en été en bord de mer. Le vent se manifeste en toutes saisons. Il joue un rôle primordial en été pour favoriser une forte évaporation propice aux activités de saliculture." Précipitations "Le régime pluviométrique du bassin de la Baie de Bourgneuf est caractéristique des climats océaniques. On distingue deux saisons de précipitations bien différentes : • les mois d’octobre à mars sont marqués par le passage des perturbations océaniques. Les pluies sont alors faibles mais durent souvent 6 à 12h. Ces précipitations dites « efficaces » contribuent à la réhydratation des sols. • les mois d’avril à septembre sont caractérisés par des pluies très irrégulières (averses, orages…) et de courte durée (souvent moins d’une heure). Ces pluies sont dites « inefficaces » car elles ne compensent pas l’évapo-transpiration de la végétation." "L’été est bien sûr la saison la plus sèche. Les pluies sont faibles et irrégulières et tombent surtout sous orage. Ceux-ci sont plus fréquents et plus forts dans l’intérieur (jusqu’à 140 mm en trois mois). Les zones les plus sèches sont identiques à celles des autres saisons (moins de 100 mm en été soit 30 mm à peine par mois en moyenne)." Températures "Tout au long de l’année, on retrouve des différences significatives entre le bord de mer et l’intérieur des terres." "En été : Assez peu de différence la nuit, les côtes restent néanmoins plus douces avec 14 à 15 degrés. L’après-midi, la température moyenne atteint parfois 24 degrés dans l’intérieur. Le littoral est plus tempéré grâce aux brises marines (21 à 22 degrés en moyenne sur l’Ile de Noirmoutier)." Conclusion La pluviométrie annuelle reste modérée et se repartit surtout de l’automne au printemps. Des différences importantes ont été mises en évidence entre la zone côtière, plus sèche, et l’intérieur des terres qui reçoit entre 20 à 40% de pluie en plus. Les températures subissent l’influence de l’océan tout au long de l’année. Les hivers sont plutôt doux, les étés tempérés. Les grands froids ou les fortes chaleurs restent exceptionnels.. Le vent est bien présent tout au long de l’année. Il souffle régulièrement de l’automne au printemps avec parfois quelques excès. Il est très dépendant du phénomène des brises thermiques en été. Le bassin versant de la Baie de Bourgneuf bénéficie d’un bon ensoleillement. Le littoral et surtout l’Ile de Noirmoutier ont un nombre annuel d’heures de soleil comparable à certaines villes situées bien plus au Sud. Les caractéristiques climatiques estivales sont tout à fait propices aux activités de saliculture. On retiendra notamment la forte évaporation en été liée au vent et au bon ensoleillement. La faible pluviométrie de juin à septembre contribue aussi au développement de cette activité. Ce soleil généreux et la faible pluviométrie estivale sont également un atout touristique important pour la région qui borde la baie de Bourgneuf." Météo France ne parle pas de climat méditerranéen, mais de climat océanique pour cette région. Toutefois, les cartes et commentaires de Météo France indiqent bien la présence d'une mince bande côtière à moins de 100 mm de précipitations estivales (juin à août / 3 mois), à corréler avec les données de stations comme Pornic ou Noirmoutier. Cet ordre de grandeur de précipitations est donc bien réel dans cette zone. Par conséquent, et d'après les données de Pornic, la présence d'un mois sec dans le diagramme ombro de cette station ne m'étonne pas du tout. Du coup, selon Köppen, cette station est soumise à un climat méditerranéen d'après ses relevés. Quant au climat méditerraénen (= tempéré chaud à été sec) , il ne se limite pas qu'au pourtour méditerranéen! Californie etc... On n'est d'accord, la classification de köppen "n'est qu'une classification". Elle présente des limites, en ne se basant pas sur la durée d'ensoleillement par exemple... ce qui dégagerait illico Pornic de cette classe!
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Fantomon, peut-tu étayer tes propos STP. Au lieu de dire simplement que Pornic a un climat méditerranéen selon Köppen, démontre le... c'est à dire: 1/ Indique nous sur quelle station Météo France tu bases ton raisonnement, sur quelle période, et indique nous les données climatiques mensuelles sur lesquelles tu te bases; 2/ Rappelle nous la définition du climat méditerranéen selon Köppen. Je ne la connais plus vraiment ... il y a des seuils/fourchettes, non? Si oui, rappelles les. 3/ Montre nous que les données de Pornic (que tu auras donné en 1/) rentrent bien dans la définition du climat méditerranéen (que tu auras donné en 2/) et non pas [seulement?] dans celle d'un climat océanique. Au lieu de parler dans le vide :-)...
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Bonjour à tous, A ma grande surprise, j'ai entendu des cigales dans la région lyonnaise l'été dernier ainsi que cet été (en juillet principalement). De façon très localisée bien sur, mais c'est assez surprenant. - L'année dernière, entre COllonges au Mont d'Or et Lyon (nord de Lyon): aucun doute, il s'agissait bien du chant d'une cigale - Cette année, en ville, sur les quais aménagés du Rhône(dans un platane): là encore, aucun doute, il s'agissait bien d'une cigale! Je pense également en avoir entendu cette année à plusieurs endroits dans le secteur de Gerland (dans divers arbres au milieu de terrains en friches). Le volume sonore était comparable à celui d'une cigale (entendu fenêtres fermées!), mais le chant était presque continu. Peut être une espèce différente ... je ne suis pas infaillible, n'étant pas spécialiste de ces petites bébêtes du Sud!