thib91

Réveillé par le son et lumière sur Nancy, ça flash en permanence et bcp de tonerre à l'approche d'un gros orage.

7 mm à mon pluvio de jardin, à peine 2mm à Essey.

131 km/h à Is-en-Bassigny (52), sous le même orage mais plus vers l'ouest...Prudence dans le secteur d'Epinal et l'est de la Meurthe-et-Moselle sur la trajectoire et qui pourrait donc enregistrer de fortes rafales. Pas sur car Essey est (encore) en marge, c'est une fois de plus le centre et le nord de l'agglomération qui ramasse, mais je penses que les 120/140mm y sont déjà sur Malzéville, Maxéville et le nord de Nancy.

Il tombe des cordes...le vent est fort mais peu d'activité électrique

Ca va encore bien taper au nord de Nancy (vallée de la Moselle entre Frouard et PAM), la ligne est bien dessinée et ca avance vite...prudence. Le ciel est très tourmenté sur Nancy, il faut allumer à l'intérieur, ciel très sombre vers le nord de l'agglomération avec une base des nuages déchiquetée. Edit: vent violent.

107 km/h en rafale à Ligneville (88) dans le secteur de Vittel et 8 ° perdus en 6 minutes.

Oui ca tonne actuellement mais on devrait passer entre deux cellules + actives, ceci dit il y a un peu de réserve derrière tant qu'il y a de l'eau ca me va. Edit: la cellule sur la Meuse est qd même bien active, 13,2mm à Erneville (55) en moins de 6 minutes pas mal!

Sachant que 90% des habitations qui nous hébergerons en 2050 sont déjà construites, l'urgence devrait être à mon sens d'adapter ce bâti et surtout l'environnement urbain qui l'entoure. Pour des gains rapides sur les bâtiments existants = pose de volets, pares soleil, auvents, marquises, protections solaires fixes et végétales, isolation des toitures => aides massives (financière et technique) au déploiement de ces dispositifs, prioriser le déploiement sur les logements collectifs qui sont situés dans les secteurs les + sujets à l'ICU (on sait désormais bien les identifier et les cartographier). La meilleur protection reste cependant la végétalisation des abords des constructions afin d'éviter l'apport calorifique du rayonnement solaire sur les matériaux. Il faut donc planter de façon massive en en faisant une priorité politique à l'échelle locale (avec moyens conséquents, objectifs et obligations de plantations inscrit dans la loi) d'arbres à feuille caduques qui protègent les façades et les enrobés du rayonnement solaire. Réduire fortement la place des enrobés et donc de l'automobile en ville et en particulier dans les quartiers les + chauds (sujet à un fort ICU), supprimer des places de stationnement pour y mettre du végétale. Dans les secteurs les + sujets à ICU, réquisitionner terrains, bâtiments, espaces inoccupés pour en faire des parcs, espaces végétalisés etc...interdire toute coupe d'arbre existant, même dans le cadre de projets d'urbanisation sans nécessité sanitaire.

4 refuges d'altitude fermés dans les Ecrins en lien avec les conditions caniculaires qui rompent les équilibres fragiles de ces milieux de haute montagne : Sélé et Pelvoux en raison de chutes de bloc, Selle car il n'y a plus d'eau, Châtelleret en raison d'une crue torentielle...Auxquels il faut ajouter celui de la Pilate définitivement fermé depuis 2022 en raison du retrait glaciaire qui entraîne des risques d'effondrement.

J'ai fait hier une estimation de la température moyenne de l'été sur la base des prévisions de Météo France, et non la moyenne ne devrait pas prendre un sacré coup, elle devrait se situer entre 21,6° et 21,7°. Et puis l'argument du mois de juin ne tient pas, un été c'est 3 mois et pas seulement juillet août. Il faut également rappeler qu'à Paris l'ensoleillement de juillet est excédentaire...rien ne dit qu'août sera si déficitaire que cela en ensoleillement (il reste 10 jours!) et si excédentaire en précipitation. En fait cet été est globalement très chaud, devrait être normalement ensoleillé mais présenter un caractère humide. On est donc très loin de l'été médiocre, frais peu ensoleillé que l'on nous sert. Au final tu illustres parfaitement mon message et ce glissement des ressentis, ce biais induit par le RC et la société des loisirs qui pousse pas mal de monde à voir un été très moyen voir médiocre car il y a eu 3 semaines humides et à peine fraiches fin juillet, début août, dans un océan de chaleur et de soleil.

Très agréable ce matin, quel bonheur ces températures.

Challes les eaux?

Épisode très costaud sur le Haut-Rhin jusqu'en Franche Comté, dans le même temps à tout juste 2 jours de forte chaleur (>30°) sur la même période à Longwy, Mouzay ou Erneville aux Bois dans la Meuse et sur le pays-haut. Nancy est à l'interface. Comme prévue depuis depuis longtemps les contrastes sont donc assez fort sur notre secteur du Nord-Est, ce qui fut assez rare ces dernières années où généralement les pics de fièvre concernaient tous le monde. Cette année les grands gagnants, restés à l'écart du plus gros, sont situés au nord d'une ligne Saint-Dizier, Nancy, Sarrebruck.

40° à Grenoble CEA. Et des nourrissons, enfants en bas âge ainsi que des personnes à la rue!

39,5° et Humidex à 45,5 pour la station de St-Martin d'Hère située dans l'agglomération Grenobloise...les glaciers de l'Oisans doivent prendre cher cela doit "pisser" de partout, la haute montagne probablement très dangereuse .

Sur Nancy, les fortes chaleur semblent marquer un peu le pas aujourd'hui (tant mieux), avec "seulement" 28,8° à 15h30 mais surtout un point de rosée qui daigne un peu redescendre vers 16° et accompagné d'un léger flux de nord très plaisant. Ceci dit le niveau thermique moyen reste élevé avec des nuits très douces pour une fin août et depuis 4 jours (17-20° de tn) et des après-midi étouffantes (30/32° sous des td de 18/19°). Mais on échappe largement au pire à une centaine de km près (Colmar, Besançon...) et encore pire 200km + au sud. Tout ceci n'est malheureusement que partie remise, un épisode caniculaire à l'échelle national + fort et destructeur qu'août 2003 interviendra très probablement avant 2030.

Pour voir à quel point les représentations/ressenti thermique des étés franciliens ont changé, je fais souvent ce type de comparaison pour Nancy et qui bien évidemment peut s'appliquer à Paris => A Paris-Montsouris, la température moyenne provisoire (au 22 août) de l'été 2023 est de 21,7°. Cette dernière devrait très peu bouger d'ici la fin du mois, les prochains jours très chauds devraient ainsi compenser les derniers jours du mois + frais ou du moins proche des moyennes saisonnières. De fait, il est probable que cet été termine entre 21,7° et 21,6° de température moyenne. Un tel niveau thermique avant 2003 aurait classé cet été en 1ère position des + chauds depuis 1900.... Un tel niveau thermique avant 2015 aurait classé cet été en 2ème position des + chauds depuis 1900.... Voici où il devrait terminer dans la série complète de la température moyenne des étés entre 1900 et 2022, probablement entre la 5ème et la 6ème place devancé uniquement par 2003, 2022, 2018, 2019 et peut-être 1976 (si l'été termine en dessous de 21,63°). De mon point de vue, il est donc difficilement entendable de qualifier cet été de médiocre ou moyen d'un point de vue thermique, à moins de raisonner sur les normes 2010-2040. Mais on comprend également à quel point nos repères ont changé en quelques années, à mon sens la bascule intervient en 2015.

Le seuil de forte chaleur est à 30°, c'est le seuil de très forte chaleur (t°>35°) qui n'a pour l'instant pas été atteint à Paris. Sinon pour le duo juillet-août cela semble partagé. En revanche si l'on prend l'ensemble de l'été, aucun doute il sera probablement bien + chaud que la moyenne 1991-2010. https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/timeseries/

Pas étonnant avec 37° à 38° combinés à des points de rosée bloqués entre 18 et 19°...l'humidex flirte avec les 45 dans la cuvette grenobloise, l'horreur.

Très belle amélioration par ici après quasiment 2 mois sans pluie entre mi mai et mi juillet et des records d'ensoleillement (+ de 400h d'ensoleillement cumulé su r1 mois entre fin mai et fin juin et 2nd début d'été le + chaud jamais enregistré). Il est ainsi tombé + de 140mm entre le 25 juillet et le 15 août...Résultat le bilan hydrique sur 1 mois redevient quasi neutre retrouvant un semblant de normalité // à la saison, tout est à nouveau très vert, contrastant fortement avec l'aridité des paysages de la mi-juillet. Un été tout en contraste.

Va t on franchir un point de bascule irrémédiable pour pas mal d'écosystèmes et une partie de la végétation? C'est probablement déjà le cas car on est plus sur un épisode isolé tel que août 2003, mais sur un énième coup de butoire, 2015, 2018, 2020, 2022...La nature est résiliente mais la vitesse de l'évolution est telle. Ca n'en finit plus et semble même s'emballer, quelle tristesse. Courage à tous.

Rhône Alpes n'est pas une exception, c'est toute la façade est qui se réchauffe rapidement. Nancy a depuis 10 ans des étés aussi chaud qu'à Lyon il y à 40 ans, l'évolution y est tout aussi brutale et sensible. MF avait sorti un papier sur les normes 91-20 l'évolution par rapport à 81-10 et 61-90, les villes se réchauffant le plus sont Strasbourg, Nancy et Lyon.

Vous vous focalisez uniquement sur les maximales, en minimisant la longueur de l'épisode dans un contexte climatique d'une fin août et sans regarder le niveau des minimales et les taux d'humidité. Je maintiens mais ce sera plus difficile à vivre que 5 jours à plus de 35° dans un air sec avec des nuits longues qui se rafraichissent. Sur la Lorraine le point de rosée va resté bloquer entre 19 et 22 jusqu'en milieu de semaine prochaine et même jeudi. Il va faire très lourd et les nuits seront sans fraîcheurs, un tel niveau d'humidité et de chaleur est très rare par ici. On verra le bilan sanitaire, mais l'inconfort engendré par cet épisode pourrait être aussi mauvais qu'une canicule de coeur d'été.

UKMO très vilain, mais en regardant l'ensembliste de CEP il semble complétement isolé. Si l'on regarde pour Lyon la fin de la canicule entre jeudi et vendredi semble être une tendance solide. Ceci dit par expérience, attendons encore dimanche avant de souffler. Car dans ce type de configuration la dynamique et le comportements d'éléments météo d'échelle fine et encore mal appréhendées à J+5 (talweg ou GF) peuvent changer la donne, avec des ensemblistes qui parfois évoluent rapidement. Edit : Cela rejoins l'intervention de @Kyrion avec laquelle je suis 100% d'accord (méfiance, méfiance...).

Virage impressionnant pris à partir de la dernière semaine de juillet. On est passé d'un régime de 6 semaines exceptionnellement ensoleillées et très chaudes, à un temps hyper humide, faiblement ensoleillé et relativement frais. Ainsi depuis le 24 juillet il est ainsi tombé 148 mm d'eau en 25 jours, soit autant qu'entre fin mars et fin juillet. La première décade d'août illustre bien ce contraste avec les indicateurs présentés pour la période précédente (1 juin - 20 juillet), déficit de 1,8° par rapport à la moyenne 81-10, ceci dit rien de très remarquable la première décade d'août 2021 fut plus fraîche encore. Le plus significatif concerne les précipitations, la première décade d'août 2023 est la + humide depuis 2007. Le temps a donc été bien perturbé, ceci s'est fait sentir au niveau du vent moyen, le plus élevée pour un début août depuis les années 1970. On a également battu un record de basse pression moyenne quotidienne minimale le2 août (pression moyenne quotidienne de 999,8 ha) liée au passage de la dépression Patricia.