thib91

Lolox avec ces 4 cartes il ne se passera pas grand chose... C'est mou, c'est "maritime", on sera loin d'un quelconque potentiel hivernal intéressant je trouves. Typiquement c'est le type de synoptique qui donne +8° à Caen, + 6° à Paris, + 5° dans le NE sous une grisaille faiblement humide 🫠 + quelques floconades à basse altitude sur les massifs de l'est. A mon sens il n'y a pas grand chose d'hivernalement intéressant à espérer pour l'instant, il va m'en falloir un peu plus et à des échéances + correctes pour envisager un début de quelque chose d'un peu intéressant. Les belles cartes sont toujours très éloignées et issues de scénarios isolés. J'ai du mal à voir des indices probant à long terme, la moyenne reste sur une situation anticyclonique molle.

Oui pour la moitié NO de la région le risque de gel a bien reculé en raison des nuages de basse couche qui devraient s'infiltrer par le nord...Il faudra probablement attendre encore pour Nancy ou Metz. Globalement on se dirige vers un temps moins doux, sans être vraiment froid. Proche des moyennes saisonnière dans une ambiance probablement assez grise. J'ai vraiment du mal à comprendre l'emballement sur les carte du topic LT, configuration très molle à venir dans un flux + ou - anticyclonique restant maritime = crasse humide sous températures à peine froide.

Résultat des courses pour ce week-end TXX: 20° à Bordeaux, 19,8° à Toulouse, 19,2° à Clermont-Ferrand 16,5° à Nancy T° max moyenne de la semaine: 19,6° à Toulouse 18,2° à Bordeaux 17,3° à Clermont... + gros lessivage de la neige sous 2000 à 2500 mètre d'altitude... Mais bon j'ai pris les cartes qui m'arrangent 😉.

Pour Nancy depuis le 19 octobre, donc sur 31 jours glissant (1 mois), le cumul atteint 213 mm et probablement 215mm d'ici demain (bonne pluie actuellement). C'est tout bonnement la 2nd valeur la plus élevée sur 1 mois depuis 1927, seulement devancée par l'exceptionnelle période de fin décembre, début janvier 1948 et qui avaient occasionné des inondations catastrophiques fin décembre 1947 (fonte des neiges vosgiennes + déluge). Mon avis est qu'il faudra vraiment surveiller la situation météo durant le prochain hiver, les sols sont désormais saturés et les cours d'eau très haut...et nous sommes fin novembre. Une période à nouveau très humide durant les prochaines semaines, je penses à décembre souvent très pluvieux, et cela pourrait devenir vraiment sérieux au niveau des débordement des cours d'eau.

A l'épouvantable mois de novembre 1950! caractérisé à l’échelle nationale par l’abondance des pluies et le faible ensoleillement. Il fut sur notre région exceptionnellement pluvieux sur les massifs et épouvantablement gris et humide en plaine. La carte de l’anomalie mensuel des géo potentiels en altitude fait ainsi apparaître une forte anomalie dépressionnaires sur les Iles Britanniques et le nord de la France. Ce mois de novembre voit la succession de régimes dépressionnaires, occasionnant grisailles et surtout pluies et vent. En dehors de la période du 5 au 8 novembre, la France a été sous l’influence exclusive de régimes océaniques, Le mois a connu deux tempêtes, les 12 et 13 novembre et surtout le 21. Elles ont été peu sensibles dans nos régions mais fortes + à l’ouest (125 à Brest et à Rennes, 122 à Tours et à Angoulême, 119 à Angers et à Cherbourg, 115 à Paris-Montsouris 111 à Orléans et Auxerre) Pourtant le début de mois est calme, placé sous le régime d’Est faiblement dépressionnaire en lien avec une vaste dépression dur l’Europe centrale. Le temps est froid (-7° à Nancy le 31/10, -5° le 01/11) et gris. Mais à partir du 8 novembre c’est une succession de régime dépressionnaire. Les talwegs et dépressions se succèdent sur la Grande Bretagne et le nord du pays dans un flux d’O tantôt SO tantôt NO très humide. En conséquence les cumuls de pluie sont exceptionnellement élevés sur les massifs de l’Est où ils dépassent partout la barre des 400mm sur le mois. Vosges : 735 mm au lac d’Alfeld (68), 601 à Luthal (68), 585 à Saulxures s/ Moselotte (88), 550 à Wildenstein (68), 522 à La Bresse (88), 512 à Longemer (88) et 494 à Gérardmer (88). Jura : 670 mm à Bellefontaine (39), 648 à Chézery (01), 642 à Lamoura (39), 367 à Morbier, 636 à Mouthe (25), 605 à Gilly (25), 591 à St-Laurent-en-Grandvaux (39), 584 à Supt (39) et 566 au Frasnois (39). La fréquence des précipitations est très élevée et dépasse quasiment partout les 20 jours. Pour nos régions ce mois de novembre fut également marquant par le très faible ensoleillement, seulement 13h cumulés à Metz, 23h à Nancy et 26h à Strasbourg !

Oui rien d'extraordinaire au quotidien depuis début novembre. Un temps vraiment très monotone, remarquablement humide par sa durée (mais pas en quantité) et toujours très doux. Cette semaine devrait rester dans la même veine avec pas mal de flotte jusque mardi, on pourrait néanmoins apercevoir un peu de soleil jeudi, vendredi. En revanche toujours pas de réelle fraicheur/froid, d'ailleurs il ne fait guère de doute que cet automne sera le plus chaud jamais enregistré, battant probablement le précédent record de l'automne 2006, avec peut-être une température moyenne proche des 15°, ce qui serait complétement dingue.

Oui c'est un peu la nouvelle rengaine depuis quelques années, les fenêtres humides et "relativement" fraîches qui enneigent les massifs sont systématiquement ou presque suivies de redoux humides très puissants (rivières atmosphérique en provenance de la zone subtropicales) avec LPN au delà des 2500m d'altitude, c'est une expression parmi tant d'autres du RC. Si ces puissants redoux humides ont toujours existé, le RC augmente significativement leur occurrence. Autrefois assez rares et/ou limités aux débuts de saison, ils semblent désormais se produire tous les ans, voir plusieurs fois par saison, et même au cœur de la saison froide (fin décembre, janvier).

On ne l'a pas beaucoup souligné, mais la semaine devrait être très douce et le week-end prochain pourrait prendre des allures printanières, à minima sur une moitié sud du pays avec une poussé anticyclonique via la Méditerranée. A l'image de ce début de semaine, il n'est pas inenvisageable d'enregistrer une belle flopée de 20° entre samedi et lundi prochain de Bordeaux à Toulouse, jusqu'en Provence voir dans le lyonnais? Ce pourrait être + mitigé mais toujours dans la douceur au nord avec un flux perturbé humide et nébuleux mais toujours très doux. Il faudra encore attendre pour voir un premier véritable coup de frais/froid automnal, interviendra-t-il avant la saison hivernale ou cet automne se finira-t-il sans un seul coup de frais/froid?

Oui mais s'il fait + chaud, l'atmosphère possède une + grande capacité à absorber davantage d'humidité (?). Phénomène de convection peut-être "identique" mais avec + d'eau "transportable"=> lames d'eau + élevées (?). On verra d'ailleurs si le record de 1993 tient, pas sur du tout...

Sur 15 jours, il s'agit pour Nancy de la seconde quinzaine la + dépressionnaire depuis l'après-guerre. Seule la période allant du 8 au 23 décembre 1958 fait mieux. Sur 19 jours, comme @Arkus la période actuelle est la + dépressionnaire depuis l'après guerre. L'événement en cours est donc loin d'être banal, il est probablement même exceptionnel du fait de sa précocité, la plupart des records de basse pression ayant eu lieu entre décembre et févier.

Sur les photos de ski d'été des années 1970 le glacier est couvert de neige, certes neige "ancienne" issue de la saison froide précédente mais cela reste une couche de neige. C'était pour aller dans le sens du message qui nuançait l'adjectif d'historique pour qualifier ce début de saison. C'est un bel enneigement mais, sans même remonter aux années 60 et 70 on trouve à priori mieux à cette période de l'année dans les années 1990 et au début des années 2000 à cette altitude et même + bas.

Oui, il suffit de voir l'état de ce glacier en été dans les années 1970... https://www.skipass.com/news/203744-ski-d-ete-tarentaise.html Début octobre 2023...

Quand on voit les cartes d'Etat Major de Saint-Omer et l'occupation actuelle du sol...Une belle plaine inondable déversoir de l'AA. Les aplats bleus cyans correspondent à des zones de prairies très humides, souvent inondées à l'époque et donc probablement encore aujourd'hui malgré les "aménagements" notamment lors de situations météos exceptionnelles comme celle d'aujourd'hui et des dernières semaines, l'eau revient toujours. On y voit d'ailleurs les multiples petits fossés et canaux aménagés, pour probablement assainir et drainer cette zones plus anciennement encore potentiellement marécageuse. Aujourd'hui il y a des lotissements et des zones d'activités... Pour celles et ceux voulant connaitre l'état réel du risque chez soi, les cartes d'état major disponibles sur géoportail sont précises et renseignent bien sur les zones humides, fonds de vallée inondables il y a 150 ans. On peut vite savoir là où il y avait de l'eau et là où potentiellement elle reviendra un jour. https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=1.982615&y=50.726950&z=13&layer1=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=vSlider

Au dessus de 2500 m d'altitude la saison d'enneigement démarre effectivement très bien. https://nitter.cz/Francois_Jobard/status/1721216669517799556#m En image, avec 128 cm on dépasse le 3ème quartile de la climatologie (Q75) pour la période. Depuis 1992 il n'y a pas beaucoup d'années qui font "mieux" avant cette date (2000, 1998 et 1992), années correspondant à des automnes "humides" marqués par des conditions dépressionnaires durables. 1992 (15 oct=>6 nov) 1998 (15oct=> 6 nov) 2000 (15 oct=>6nov) 2023 (15 oct=>3 nov)

Semaine probable de transition entre le régime fortement dépressionnaire qui nous concerne depuis 15 jours marqué par un courant d'ouest actif circulant à des latitude inhabituellement basses (NAO-), et un régime zonal de type NAO+ plus classique qui pointe le bout de son nez. En attendant semaine encore un peu humide mais pas de tempête à l'horizon, cumuls de pluie plus raisonnables également même si certains secteurs côtiers devraient encore prendre pas mal. Une dernière perturbation assez active devrait concerner le pays jeudi, elle marquera probablement la fin définitivement de cette séquence fortement perturbée débutée il y a presque 3 semaines. A l'arrière pourquoi pas une faible ondulation nous apportant quelques heures de temps + calme et + frais pour le 11 novembre. Pour la suite j'y vois des perspectives + classiques (flux zonal + ou - anticyclonique probablement sous une bonne douceur).

Oui le "faux froid" n'existe pas. Sinon les périodes sans dégel ou presque début novembre sont liées à des invasions d'air continental très froides et de toute façon sont très rares voir inexistantes (2 occurrences seulement avant le 11 novembre à Nancy depuis 1927, enregistrées les 2 et 3 novembre 1980). Pour avoir des journées sans dégel sous inversion anticyclonique il faut au moins passer la mi voir fin novembre, et la plupart du temps il y a eu advection froide (pas forcément massive) auparavant. De toute façon ce n'est absolument pas au programme, probable qu'il faille attendre au moins décembre pour avoir un début de semblant de temps ressemblant un peu à l' hiver (je ne parle même pas de journée sans dégel, juste du froid de saison). Pour en revenir à la prévision, tout à été dit ou presque. On restera sous l'influence d'un courant dépressionnaire jusqu'au week-end prochain, un peu de vent, un peu d'eau et des températures de saison sans relief (6° à 12°) sous des ciels globalement nuageux par moment + variables. Peut-être une perturbation un peu plus musclée jeudi, mais c'est à confirmer. Le week-end prochain pourrait également être temporairement un poil plus frais sous l'effet d'une légère ondulation anticyclonique sur l'Atlantique apportant de l'air + froid de l'Atlantique nord. Mais c'est encore loin, peu marqué et probablement temporaire (reprise de + en + probable à LT d'un flux de SO + doux et - humide à LT avec excédents thermiques XXL).

Au delà du cumul total de la pluviométrie, cette année 2023 est extrêmement contrastée sur le NE du pays avec des phases hyper-sèches auxquelles succèdent des séquences hyper-humides, les pentes très fortes de la courbe témoignent bien de ces transitions assez brutales, celle de cet automne est l'une des + fulgurante. En regardant le cumul des précipitations sur 1 mois glissant, on passe en quelques semaines à des mois arides (0mm ou <20mm) à des mois à + de 100 voir 150mm. Il n'y a pas d'entre deux, soit on mange des semaines de flottes ou des semaines de sec. C'est encore+ flagrant lorsque l'on s'intéresse au bilan hydrique, toujours calculé sur 1 mois glissant. On a atteint 3 fois des records de déficit dans l'année, auxquels succèdent des périodes hyper-humides. Ces périodes de forte sécheresse sont systématiquement intervenus aux périodes d'intersaison, cad lorsque l'on est sortie de l'hiver (février/mars), du printemps (mai/juin) et de l'été (septembre/octobre). Comme si ces changements de saison s'accompagnaient systématiquement d'un méga blocage de 3 à 5 semaine avant le retour de conditions + humides.

Oui pas étonnant, la douceur est très marquée depuis des semaines. En image la température moyenne quotidienne depuis le 1 septembre, les périodes de déficit ont été très peu marquées et ont concerné une poignée de jours fin septembre et mi octobre. A l'inverse les périodes d’excédents sont majoritaires, durables et ont été jusque mi octobre très fortes. Le mercure a ainsi dépassé ou tutoyé régulièrement les records hauts pour la période. En détail on constate que ce sont les maximales qui portent une grande partie de l’excédent, les minimales ont été par moment un peu fraîches mais sans plus. Depuis fin octobre ces dernière sont très douces avec des excédents quotidiens entre +3 et +6 ° rien d'étonnant à voir les arbres ralentir leur processus de sénescence des feuillages. Sinon la période actuelle confirme son caractère très dépressionnaire, la moyenne des pressions sur 15 jours continue de baisser et s'approche du record bas de fin décembre 1958!

Pour Nancy la période actuelle est l'une des plus dépressionnaire jamais enregistrée après guerre. Il faut remonter à la période allant du 15 février au 1 mars 2010 pour trouver équivalent sur 15 jours (1000 hpa), la première quinzaine de février 1979 pour trouver + dépressionnaire (soit 45 ans!). Plus proche, la première quinzaine de mars 2018 fut également très dépressionnaire. Ce qu'il est intéressant de noter c'est que ces périodes de février 1979, 2010 et 2018 correspondent également à des circulations générales en NAO -. Seconde quinzaine d'octobre 2023, NAO - forçant la circulations des anomalies basses dépressionnaires très au sud. Première quinzaine de mars 2018 : NAO - également Deuxième quinzaine de février 2010 : NAO - Première quinzaine de février 1979 : NAO - circulation d'ouest méridionnale

Oui si l'humidité est de retour depuis quelques semaines toujours aucune trace de quelconque froid, voir même véritable fraîcheur. On arrive au 3 novembre et toujours aucune température maximale inférieure ou égale à 10°, d'ailleurs au 3 novembre la txn est pour l'instant de 13,1° égalant le record haut de 2005 (13,1°)....Les chaleurs du début d'automne ont laissé place à une douceur assez marquée. Pas de gel non plus à Essey, même si l'on est pas passé loin (0,5° le 16 octobre dernier). Là aussi pas de surprise, le gel tend à disparaître à Nancy en automne, chose quasi inconcevable il y a encore 10 ans mais qui s'affirme de + en +. Sans surprise donc les arbres sont encore exceptionnellement en feuille et pour beaucoup verts. Beaucoup d'arbres ne présente aucune trace de l'automne, c'est très notable. Habituellement la Toussaint marque le passage en mode hiver, au 11 novembre il n'y a bien souvent plus de feuille aux arbres (repos végétatif total), cette année il n'y a guère de doute qu'il y aura encore du vert à cette date, juste dingue. Et toujours pas de trace de véritable déficit thermique à terme, je penses qu'on va enregistrer l'automne le + doux, le risque de gel est inexistant d'ici au moins la mi-novembre, ne parlons pas de quelconque petite offensive pré-hivernale qui pourtant était souvent le marqueur de nos mois de de novembre. Heureusement il pleut et c'est déjà cela, on en est désormais à se réjouir d'avoir de la pluie en automne faute de pouvoir suivre autre chose.

Attention aux comparaisons difficiles voir impossibles avec les valeurs de rafales "anciennes" et que l'on voit apparaître un peu partout. Pour rappel:

Quelqu'un disposerait-il des records de vent moyen sur les stations emblématiques du littoral Atlantique et de la Manche, afin de pouvoir comparer avec la tempête actuelle? Les valeurs de rafales étant désormais incomparables d'un point de vue climatologique avec les relevés du passé vue que la plupart des stations ont été équipées de capteurs sonique avec des pas de relevés trop court.

Oui 70kmh en rafales de sud mais stt un vent moyen entre 30 et 40km/h, ça souffle bien.

Au delà de la prévision de la situation météorologique et des valeurs de vents (rafales, vent moyen etc...), il faut surtout souligner qu'il y a un certains nombre de facteurs qui aggravent les risques que fait courir cette tempête. Je penses aux sol déjà bien humidifiés par 15 jours de pluies importantes, mais surtout d'arbres encore bien en feuille consécutivement à un automne jusqu'ici très chaud. On pourrait donc avoir à la fois une augmentation des prises au vents par des arbres encore en bien feuillus, dont l'ancrage est potentiellement fragilisé en raison des sols très humides...A cela s'ajoute un contexte de vacance scolaire avec des littoraux densément occupés par les locaux + touristes, exposés à des hauteurs de vagues dangereuses et par endroit des submersions marines assez conséquentes . Si les paramètres envisagés par les modèles météo se confirment, il est clair que le rouge est à mon sens l'option la plus raisonnable.

Encore 2 bonnes averses sur Nancy, seulement 0,8mm à Essey mais probablement 2/4mm sur le centre ville. Quoi qu'il en soit ce mois d'octobre terminera donc à la 5ème place des plus humide, absolument remarquable compte tenu de l'aridité de la première quinzaine. Désormais on suivra les cumuls sur 1 mois glissant car là aussi on pourrait être sur un événement pluvieux assez majeur en automne.